Histoire :La difficile vie de moussaillon...(inconnues de tous, sauf d’Alexander-Cecil Deffarès, merci de le prendre en compte dans vos RPs)
Valeria est née le au sein de la riche famille akkatonienne des Van Petroff. La transformation a effacé les premiers souvenirs de Valerya. Elle sait cependant qu’elle vécut dans l’opulence et qu’elle reçut l’éducation d’une jeune fille de bonne famille. Elle apprit à lire, écrire et compter, à coudre et à danser. Peut-être était-elle heureuse ? En tout cas comme toutes les petites filles de son âge elle rêvait de rencontrer un charmant époux et de fonder une famille.
Ces plans furent contrecarrés par Alexander-Cecil Deffarès, un vampire ambitieux qui était à la tête de ses descendants, les Van Petroff. Non content de gérer les alliances matrimoniales, il décidait également de leurs études, de leurs carrières ainsi que de leurs alliances. Alexander-Cecil avait besoin d’une âme innocente, pas trop laide, qui manifestait d’un peu de magie afin de la façonner à son goût. Son choix se porta sur la petite Valeria qui ferait sûrement un parfait petit pantin.
Il ne fut pas difficile au vampire de transformer Valeria en parfait petite fille : séparez l’enfant de ses parents, gâtez-la de cadeaux, feignez l’affection, dites-lui qu’elle est exceptionnelle, faites-lui croire que de grandes choses l’attendent et que vous seul savez comment révéler son potentiel pour qu’elle soit adoptée par les Deffarès. Cerise sur le gâteau : la gamine était docile, travailleuse et silencieuse et posait peu de questions embarrassantes. Le parfait petit mouton à la tête d’ange, personne ne pouvait deviner que derrière le masque de la petite fille bien élevée se cachait une manieuse de rapière honorable et une mage polyvalente capable de tuer si Alexander-Cecil le lui demandait tant elle était admirative du vampire.
La guerre contre Ikhyld était une occasion sans précédent pour Alexander - Cecil de briller. Il ne se contenta pas de dépenser sans compter dans l’effort de guerre pour asseoir sa notoriété. Il mit sur pied une véritable équipe commando de jeunes qu’il endoctrina et entraîna, mettant à profit les quatre années de préparation de guerre. Les Ikhyldiens étaient l’ennemi ; ils voulaient envahir Akkaton, tuer une bonne partie de la population et réduire en esclavage les survivants. La mission était simple : briser les chaînes des esclaves, obliger les leurs maîtres à renier leur empereur et s’ils refusent, s’en débarrasser. Pour mener ses troupes en son nom, qui de mieux que la petite Valeria ? Il obtint l’autorisation de faire d’elle une vampire. Il expliqua ensuite à la jeune amnésique le rôle qu’elle devait tenir, pour la gloire d’Akkaton mais aussi de son créateur.
Au début l’opération se passait plutôt bien pour Alexander – Cecil : sa petite troupe de fanatiques embrigadés se montrait efficace. Valeria accepta de se battre sans broncher. Ikhyld était l’ennemi, il était normal de massacrer ; c’était d’une logique imparable. Elle se découvrit une passion pour la chasse au gibier sur deux pattes, traquant aussi bien les soldats que les civils esclavagistes apeurés qui se cachaient. Jouer avec ses proies l’amusait et l’odeur du sang exacerbait sa violence.
Cependant sa conscience se révoltait contre ses instincts de prédateurs. Elle avait aussi le sentiment croissant d’être un jouet au service d’ Alexander – Cecil. Jamais sur le terrain, ce dernier exigeait la prise d’objectifs toujours plus importants ; or ses troupes s’amenuisaient à force de se heurter à des ennemis trop nombreux. Sans compter que les informations du vieux vampire n’étaient pas de première main : parfois elles les menaient directement dans des embuscades.
Valéria était responsable de ses soldats, elle tentait de les protéger du mieux qu’elle le pouvait mais Alexander-Cecil était un théoricien, un tacticien qui bougeait ses petits soldats sur une carte. Il n’avait aucune idée des difficultés sur le terrain et refusait tout net de s’y rendre. Il refusait d’écouter les suggestions de Valeria et ne lui parlait que sur un ton impératif. Au fil des jours elle commença à douter : pourquoi traverser les mers, s’en prendre à un empire étranger et mourir pour des idées que d’autres vous ont obligé à croire? Que gagnait-elle à participer à cette invasion? Et, finalement, pourquoi les libérer d’un tyran alors qu’ Alexander – Cecil se comportait justement comme tel avec ses troupes? Elle n’était pas la seule à à s’interroger sur ses intentions et celles d’Akkaton : certains de ses camarades ne supportaient plus de commettre l’innommable pour la gloire d’Alexander-Cecil qui les envoyait risquer leur peau alors qu’il restait tranquillement en arrière.
Une nuit Valeria confronta Alexander – Cecil. Il s’emporta tout d’abord, indigné que sa créature lui demande des comptes sur ses qualités de meneur de troupes. Puis, pour la motiver à poursuivre le combat, il essaya en vain de la rallier à sa vision d’un empire universel où tous suivraient le modèle akkatonien. Quant aux quelques soldats akkatonniens morts… Qu’était le sacrifice de quelques vies pour le bien de tous ? Enfin il la menaça : aux yeux de la hiérarchie Valeria et sa petite troupe étaient des chiens fous qu’ Alexander – Cecil tenait en laisse. Un mot de sa part et ils seraient tous morts. Elle n’était rien sans lui et ne serait rien que sa créature pour l’éternité.
Un monstre, une machine de guerre, voilà ce qu’il était et voilà ce qu’il avait fait d’elle. Il voyait le monde par le petit bout de la lorgnette. Ikhyld… Akkaton… Tous les mêmes. Valeria pressentait qu’elle finirait broyée par l’un ou l’autre de ces empires. Une colère sourde s’empara d’elle. Sans savoir pourquoi, elle jeta une lanterne qui embrasa la tente de son créateur puis elle quitta le camp, se fichant bien de ce qui allait advenir de ce fou d’Alexander – Cecil ou d’elle-même finalement. Un bruit attira son attention et elle se retourna, l’épée à la main. Tout sourire, la majorité des membres de son commando l’avaient rejoint. Après avoir fui le plus loin possible en évitant les troupes des deux empires, ils volèrent un bateau pour naviguer jusqu’aux duchés du Sud. Les piètres marins s’échouèrent sur un banc de sable de ce qui deviendrait plus tard le duché d’Esperanza.
Esperanza, du refuge à la ville pirateC’est à ce moment que l’histoire d’Esperanza se confond avec celui de Valerya. Personne ne nota le le mois, le jour et l’heure à laquelle le bateau jeta l’ancre sur les côtes qui deviendraient bien plus tard un puissant duché. Ce que l’on sait des fondateurs est assez vague : pour se protéger d’un ouragan ces voyageurs trouvèrent un abri dans une crique et s’y établirent tant la nature leur offrait tout à profusion.
La vérité que seule la duchesse connaît désormais est bien moins glorieuse : pourchassés, ils s’étaient échoués sur un banc de sable. Les rebelles n’avaient aucune autre expérience que celle du combat. Il fallut explorer l’île la plus proche, chasser -ce dont Valerya s’acquitta à merveille-, trouver de l’eau potable, construire des abris sommaires… Avec la peur au ventre d’être découverts puisque le navire était visible par tous. Par précaution ils changèrent leurs noms pour ne pas être reconnus. La future duchesse devint Valerya Spaventosa, une mercenaire des contrées du Sud.
C’est grâce à l’arrivée d’un négociant duchéen qu’ils sortirent le bateau de sa prison de sable. L’amitié vira à l’affrontement lorsque les akkatoniens en fuite s’aperçurent que les cales de leur sauveur étaient remplies d’esclaves et d’armes. Après avoir tué presque l’équipage à l’exception du capitaine et affranchi les esclaves, il fallut organiser un semblant de village. La situation déjà compliquée devint critique car il n’y avait pas assez de vivres. Le capitaine devenu prisonnier fut mis à contribution en formant des volontaires au métier de marin. Les autres exploraient les terres ou tentaient de pêcher au filet.
Peu à peu la situation de la petite colonie s’améliora. La pêche et bientôt l’agriculture permirent leur subsistance. Quant au reste, les deux bateaux s’en chargeaient en arraisonnant avec plus ou moins de succès les navires marchands des ducs voisins. S’ils se moquaient de ces marins en herbe qui avaient de la peine à manœuvrer leurs esquifs, ils rigolaient moins lorsque ces derniers passaient à l’action n leur faisant manger leurs dents.
Les années passèrent rapidement : les premiers colons puis leurs enfants moururent. Valerya restait seule, telle une icône du passé. On se tournait toujours vers elle lorsqu’il y avait un problème à régler, peut-être parce que les mortels s’imaginent que l’âge apporte une certaine sagesse. Ses responsabilités l’obligèrent à cultiver la patience et la tempérance. Cela n’adoucit pas sa cruauté contre ceux qui auraient voulu prendre sa place par la force ou par ruse.
Il fallut une bonne décennie pour construire le fort et un petit port. La flotte ridicule qui faisait rire autrefois les marchands était devenu un problème pour tous les ducs. Valerya désirait avoir accès à leurs quais afin de revendre certaines prises. Malheureusement son statut de pirate lui interdisait d’accoster sous peine d’être condamnée à mort. Alors elle décida de braver les potentats locaux en s’autoproclamant duchesse d’Esperanza et en revendiquant la suzeraineté sur tout l’archipel. Si quelques-uns protestèrent mollement, la plupart ne réagit pas. Puisque qui ne dit mot consent, elle envoya quelques courageux capitaines en guise d’émissaires. Aucun ne fut pendu, même si parfois le comité d’accueil laissait à désirer. Et voilà comment une fugitive devint la Duchessa Sanguinaria sans coup férir tout en entrant sur la scène de la politique internationale.
Politique et rapinesLa raison pour laquelle les ducs avaient mollement réagi -voire pas du tout- à l’annonce de la création du duché d’Esperanza, était qu’ils étaient aux prises avec le royaume de Teïder qui tentait une énième fois d’envahir les duchés. Puisque Valerya se revendiquait duchesse, ses voisins attendaient qu’elle fasse ses preuves et rejoigne l’éphémère coalition des duchés contre l’envahisseur. Valerya regroupa tous les capitaines pirates ayant contracté une alliance avec elle et lança ses troupes en différents points des duchés ou de la côte Teiderienne pour y harceler les troupes ennemies. Elle proposa également l’usage de ses navires marchands pour le transport d’armes et de denrées. Esperanza participa à l’effort de guerre avec un zèle qui étonna les duchés voisins. Il faut dire que personne n’a jamais aimé Teïder dans son duché. Une fois la tension retombée, la vie des duchés reprenait son train-train quotidien : mercenariat, intrigues, commerce. Et piraterie, bien entendu, pour les Espéranziens.
… Sauf pour la duchesse. Le duché accueillant de plus en plus de colons, générait plus de commerce et de rapines. Elle était donc assignée au fort, contrainte de contrôler les livres de compte et de mater les troubles qui auraient embrasé le duché. Elle voyait les choses de façon assez simplistes : elle dirigeait ses sujets comme un capitaine le fait avec son équipage, sauf que l’équipage en question se compte en milliers d’âmes. Mais nom d’un Kraken, comme la course lui manque ! Et puis il y a tous les ronds de jambes des diplomates qui l’agacent autant qu’ils l’amusent, avec leurs discours caressants et leurs menaces voilés. Elle préfère mille fois les Espéranziens qui manquent certes de manières mais qui disent franchement ce qu’ils pensent, que ça plaise ou non. Et voilà que Valerya était invitée à faire le tour des duchés pour des réceptions assommantes et parfois quelques tentatives d’assassinat, de corruption ou d’enlèvement pour pimenter le voyage. Bref, la routine des duchés.
Pour relâcher la pression la duchesse part quelques jours en mer. Pas trop loin, car les affaires du duché requièrent son attention. Elle laisse le soin des grandes expéditions aux Commodores qui auront la charge de surveiller les jeunes capitaines intrépides. Valerya hisse ses voiles noires pour écumer le territoire des duchés, s’emparant de navires marchands isolés ou de navires armés aux couleurs des ennemis qui avaient souhaité l’assassiner et pillant des comptoirs esclavagistes.
Elle se souvient encore de sa première rencontre avec Ilfrido. Il était jeune, beau à sa façon, plein d’avenir et rempli d’un rêve fou et idéaliste : conquérir les duchés et les rallier tous à sa bannière. Sur le papier, c’était une belle utopie. Cependant il y avait quelque chose de glorieux et d’intrépide chez cet homme qui poussa la duchesse à croire en son projet. Plutôt que d’être balayée par la puissance de son voisin, elle lui proposa les services e sa flotte de la même manière qu’elle mettait à disposition ses bateaux lors des guerres contre Teïder. De cette alliance inédite Valerya la paix et l’assurance qu’Ilfrido ne mettrait pas le nez dans les affaires de son duché. Sa flotte pilla les comptoirs des riches duchés refusant de se soumettre à la volonté de l’unificateur. Malheureusement avec le temps ce dernier, persuadé que sa chance légendaire le protégeait, multipliait les bravades et les prises de risques. Avait-il froissé un proche avec des paroles inconsidérées ? Un ambitieux désirait-il prendre son trône ? En tout cas il mourut dans son bain et son rêve se brisa. Les duchés firent rapidement sécession et les bonnes vieilles habitudes duchéennes reprirent : intrigues, assassinats, complots et querelles militaires.
Son association avec Ilfrido transforma l’île : durant quelques années les activités pirates sur les côtes des duchés voisins s’étaient ralenties. Il fallait pourtant trouver un moyen pour permettre à l’argent d’entrer à Esperanza, sans quoi Valerya risquait bien de se faire renverser. La duchesse fut contrainte de s’initier au commerce ; pour cela elle avait besoin de matière première. Le vin et l’huile de palme étaient les principales richesses de l’île. Les alambics, outils des alchimistes, avaient été reconvertis pour produire de l’alcool fort. Valerya encouragea la production agricole en mettant en place le système des métairies tandis que les fabriques de vin de palme essaimaient sur le territoire. Cela n’alla pas sans heurts : certains, refusant la nouveauté et regrettant le temps d’avant, se rebellèrent. Durant soixante-dix ans, Esperanza fut agité de troubles sociaux. Ceux qui avaient connu le temps où le duché n’était peuplée presque exclusivement de mercenaires des mers moururent, les jeunes générations s’adaptèrent. c’est à cette époque qu’Esperanza connut sa plus grande révolte : le Complot des Cinq Forbans, où les Commodores s’allièrent pour se débarrasser de Valerya et prendre le duché de force. Heureusement pour elle, les capitaines avaient tous un ego surdimensionné et chacun désirait le trône pour lui seul. Elle traqua un à un les Commodores, massacra leurs équipages mutins, attacha leur chef au plus haut mat de leur navire et laissa les bateaux emplis de cadavres voguer sur l’eau. Sa cruauté fit trembler toutes les mers mais le message était passé : gare à ceux qui s’en prenaient à son pouvoir.
Depuis qu’ils ont compris que le commerce était un complément financier intéressant en plus de la contrebande et des navires étrangers arraisonnés, les Esperanziens ont diversifié leurs exportations. Il y a à peu près 70 ans, la duchesse a exigé l’implantation de Turbina et y a fait transférer toutes les activités technologiques du duché. La petite ville permet aux zones fortement magiques de ne pas être affectées par la technologie. C’est aussi une sorte de laboratoire d’étude d’objets akkatoniens pour les reproduire. Valerya a compris depuis longtemps que les deux empires cherchaient à s’étendre et que le duché avait intérêt à se préparer au pire.
Liens : Alexander-Cecil Deffarès (PNJ) : ancêtre et créateur de la Duchesse. Il l’a reniée le jour où elle a déserté l’armée. Depuis les années ont passé et tout le monde a oublié Valeria , officiellement morte durant la guerre contre Ikhyld, sauf son créateur… Qui s’intéresse aux faits et gestes de son infante, à la fois inquiet et admiratif de sa réussite.
Sigrid Porte-Flingue (PNJ): ancienne aubergiste, elle a pris la tête du navire de son pirate de mari lorsqu’il est mort au combat. Rusée et dotée d’un bon sens tactique, elle est rapidement devenue riche et célèbre. Le poste de Commodore a été la confirmation de sa réussite. Sigrid aime l’or mais aussi les inventions Akkatoniennes comme les canons et les nouveaux types de fusils. Elle réside à Turbina.
Son drapeau est à l’image du cadran de sa boussole d’inspiration Akkatonienne.Orug le Libérateur (PNJ) : enlevé à son clan des Terres Sauvages pour devenir esclave, le bateau fut arraisonné par les pirates, les marchands passés par-dessus bord puis Orug poursuivit son voyage jusqu’à Esperanza. Le gamin fut confié à un couple de colons qui s’en occupèrent bien. Mais il était décidé à devenir marin et se fit engager en tant que mousse. Les années passèrent et après une prise intéressante il put se payer son premier bateau et monter son équipage. Sa spécialité est la chasse aux bateaux esclavagistes. Il est d’une grande brutalité avec les membres d’équipage qui prennent peur à chaque fois
qu’il hisse le pavillon noir. Adulé en tant que libérateur par certains colons et par les orcs du duché, il est devenu un Commodore redouté. On raconte qu’il serait secrètement amoureux de la Duchesse tant il se montre servile et timide en sa présence.
Malik le Loup des Mers (PNJ) : Malik est un jeune Thérianthrope qui a pu échapper à ses maîtres duchéens pour rejoindre Esperanza. Jeune et intrépide, il s’est fait connaître en tentant des manœuvres qu’aucun capitaine sensé aurait osé. Il est devenu Commodore après l’exploit de prendre trois galions avec un brick. Intrépide et insolent, il est la coqueluche de ces demoiselles. Les autres capitaines, un peu jaloux, attendent que son étoile ternisse. Il se transforme en loup, c’est aussi
l’emblème de son drapeauGiaccomo Barbarossa (PNJ) : vieux pirate sur le déclin, Barbarossa reste une figure de poids auprès des marins. Il connaît presque tout le monde à force de visiter les tavernes et a goûté à tous les crus locaux… Ce qui explique peut-être qu’il soit saoul du matin au soir (et du soir au matin). On raconte qu’il n’est plus sobre depuis 25 ans. Il a investi dans la distillerie de vin de palme pour vivre d’un petit pécule quand la retraite sonnera.
Son drapeau est à son image, très alcoolisé. Ilfrido (PNJ décédé) : condottiere unificateur des duchés du Sud. La Duchesse a préféré entrer à son service en tant que commandant de sa flotte plutôt que de mener contre lui une guerre longue et coûteuse. Ainsi Ilfrido eut à son service une très grande partie des pirates écumant les Duchés. Même si Esperanza a perdu pendant quelques années son indépendance (sur le papier, puisque Ilfrido ne mit jamais le nez dans les affaires ducales en compensation de l’aide apportée), elle a connu une énorme prospérité grâce au pillage des villes qui refusaient de se soumettre au duc de Vinche. Ce dernier mort avec son rêve, la Duchesse continua à gérer son duché comme si rien ne s’était passé. Elle n’a jamais renié son serment avec Ilfrido et considère que c’était l’un des meilleurs arrangements commerciaux de sa carrière quitte à faire grincer les dents de ses voisins qu’elle a pillés allègrement.
Les Compagnies de Mercenaires : quelles qu’elles soient elles sont bienvenues dans le duché, tant qu’elles n’occasionnent pas de troubles.