• Nationalité : Autre allégeance
• Race: Orc
• Nom : Ura'aka
• Prénom : Ogorok
• Surnom : Goro
• Sexe : Masculin
• Date de naissance : 20 Maïa de l'an 1956
• Age : 45 ans
• Lieu de naissance : Le nord glacé
• Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Nomade
• Rang social : Nomade
• Métier : Explorateur
• Célébrité : /

Gourdin :
Un gigantesque gourdin à pointes en métal créé spécifiquement pour son gabarit par le forgeron de la tribu. Maniable à une ou deux mains, il pèse un poids impressionnant et ne risque pas d’être utilisé par n’importe qui. Les marques sur celui-ci montrent clairement qu’il a été usé à de nombreuses reprises.
Épuisement :
Chaque blessure infligée par l'arme aspire l'énergie physique de la cible, la quantité d’énergie absorbée est proportionnelle à la gravité de la blessure infligée. (Aggrave légèrement les malus infligés par les blessures)

Armure de cuir :
Souvent utilisée lors de grands affrontements, elle porte les marques de ses combats passés. Les motifs dessus reprennent les signes tribaux des Ura’aka.
Cuir de drake :
L'armure forgée dans ce cuir, bénéficiera du fait que celui-ci est l'un des plus solides, robuste et durable qui soit, la rendant particulièrement protectrice pour une armure faîte de cuir.

Ensemble de voyageur :
Un ensemble de vêtements résistants et pratiques. Idéal pour les voyageurs.
Protection au froid :
Cet enchantement protège totalement le porteur du froid, sauf ceux en dessous des -50 degrés ou dû à des sorts.

Boussole Magique :
Ressemblant fortement à son pendant commun, cette boussole possède deux utilité propre grâce à deux cristaux remplaçant l'aiguille traditionnel, l'une servant magiquement à indiqué le Nord, l'autre étant attiré vers d'importante source magique, la cité de Jade ou les cristaux dans la Grand Muraille d'Acier par exemple.

Matériel d'écriture de qualité :
Tout le nécessaire pour faire de l'écriture et le faire de manière stylisée.

Pierre solaire :
C’est une pierre magique qui se recharge avec les rayons du soleil et qui une fois rechargée produit à volonté assez de chaleur pour diverse utilisations, comme allumer un feu quand celle-ci est posée au centre d’un tas de bois secs.

Rhinocéros laineux :
Yakou, son fidèle compagnon, que ce soit en combat ou lorsqu’il part pour de lointaines expéditions.
Ces grosses créatures vivant notamment au nord d'Orzian, mais pas seulement, se caractérisent par leurs trois cornes sur leur front, leur cuir épais, leur toison de poils tout aussi épaisse et leur tendance à charger ce qui se trouve sur leur chemin. Une fois dompté, ils font des montures particulièrement dangereuses lors d'une charge de cavalerie. (Nécessite maître en équitation)
-Attaque : Maître
-Défense : Adepte
-Constitution : Maître
-Malignité : Confirmé
-Taille : Champion/Maître

Selle pour monture commune :
Une selle de cuir pour monture commune.
Docile monture :
Enchantement pour selle. Il rend naturellement l'animal la portant, plus docile envers son cavalier, mais aussi plus disposé à obéir au doigt à et l’œil aux ordres de celui-ci. (Bonus : -1 de niveau en équitation pour monter l’animal.)

• Magie

Potentiel : Aucun Potentiel
Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte
Âme : Inapte
Foi : Inapte

• Mental

La volonté : Maitre
Contrôle de soi : Maitre
L intelligence : Confirmé
La perception : Maitre
Le charisme : Adepte
Technologie : Inapte

• Physique

Force physique : Prodige
Agilité : Adepte
Vivacité : Débutant
Résistance physique : Virtuose
Résistance magique : Prodige
Vitalité : Virtuose
Beauté : Confirmé
Discrétion : Débutant

• Martial

Armes de tailles : Inapte
Armes lourdes : Maitre
Armes d hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Prodige
Armes de lancer/fouet : Inapte
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Maitre
Armes à feu : Inapte
Equitation : Champion
Domptage : Débutant
Conduite : Débutant

Aussi haut que large, il est impossible pour Goro de passer inaperçu. Le bruit de chacun de ses pas est lourd, permettant de mesurer avec une étonnante précision son arrivée. Le colosse, parmi les plus grands de son peuple, culmine aux alentours des deux mètres quatre-vingts. Sa peau naturellement dure et musclée par l’entraînement constitue une première protection bien utile puisque, parlons-en dès maintenant, il apprécie davantage de se balader torse nu que de revêtir une imposante armure lourde. Sa peau d’un bleu typique orc du nord est clairement remarquable ainsi que les tatouages tribaux qui parcourent son corps.
Ses vêtements faits de tissu et de cuir sont simples et pratiques. Ils sont conçus pour les longues marches dans le froid aride et constituent une dernière défense. Dans une situation de combat, il lui arrive cependant de revêtir une armure qui restreint sa mobilité mais fait de lui une barrière orc bien difficile à traverser. À sa main ou accroché dans son dos se trouve son inséparable gourdin à pointes, fidèle compagnon qui a vu autant de combats que de pérégrinations.

Son visage anguleux uniquement formé de traits durs ressemble parfaitement à celui qu’on pourrait s’imaginer d’un orc. Ni très beau, ni très moche, il se conforme dans une moyenne anodine si l’on exclut le fait qu’il soit véritablement gigantesque. Ses dents blanchâtres dépassent allégrement de sa bouche, rajoutant, avec ses yeux brillants rouges, à son allure menaçante. Sa voix est très grave et tonne au loin. Ses cheveux blonds restent généralement attachés pour ne pas lui masquer la vue.
Malgré un air aussi peu belliqueux que possible – pour un orc – sa stature impressionne très facilement et donne même envie de fuir. Qui sait ce qui pourrait arriver s’il venait à se mettre en colère ?

Goro est lent. Chaque chose prend son temps et rien n’est jamais pressé. Même pour parler, on ne lui connaît jamais un rythme très soutenu, pour peu qu’il ait vraiment envie de le faire. En effet le grand solitaire n’est pas d’un genre très bavard et son activité principale consiste avant tout à observer ce qui l’entoure. Immobile et calme, il est semblable à un énorme rocher qu’on aurait laissé ici au hasard. Il prend plaisir à détailler la vie et l’environnement qui l’entoure, pacifiste contemplateur d’un monde dont il sait apprécier la beauté si simple. Il se plaît à en faire ses propres représentations et surtout, il aime en reproduire les moindres détails, tracer les contours d’une forêt, le bord d’une rivière, les frontières d’un clan ou les routes empruntées par les uns et les autres.
La simplicité est le mot qui le résumerait le mieux. Malgré une certaine curiosité pour tout ce qui l’entoure et l’inconnu lointain, il se contente de ce que lui apporte la vie, sans vraiment espérer que les choses changent. Passif, rarement à même de prendre des décisions, il préfère se laisser porter et n’a jamais prévu d’en demander plus. Il appartient à cette terre qui l’a vu naître.

Il est si paisible, si tranquille que son tempérament est bien loin du caractère naturellement belliqueux des siens. Même en ayant grandi dans une tribu qui vit pour le combat et ne sait régler les choses que par la voie des armes, il n’aspire pas vraiment à affronter les autres, pas pour le plaisir en tout cas. Aimant et protecteur, il est prêt à défendre les siens mais ne va aucunement se jeter sur les autres pour les agresser s’ils ne viennent pas le menacer.
Bien qu’il ait toujours fait office d’étrange élément parmi les siens, trop calme ou trop serein, cela ne l’a pas empêché d’être apprécié. Attentif et attentionné, les membres de sa tribu aiment sa présence comme s’il s’agissait d’un pilier et d’une source de réconfort dans les moments difficiles.

En ayant vécu exclusivement dans le nord glacé, Goro ne connaît pas grand-chose du monde plus au sud que lui et des différentes nations. Il n’en a eu que les récits des siens, ceux d’étrangers qui auront eu le malheur de mettre les pieds ici et qui ne sont pas morts trop vite ou qui ont réussi à s’enfuir.
Il n’a donc qu’une connaissance basique et une compréhension limitée de ce que peut être le reste du monde. La civilisation et la culture s’arrête pour lui à ce qui compose une tribu orc. Il n’a jamais vu de ville de ses propres yeux et ne connaît rien à la technologie. Même en matière de magie, il ne sait pas grand-chose, n’était pas lui-même un pratiquant.

Les combats et les affrontements sont pour lui chose commune si bien que malgré son attitude pacifique, il a bien du mal à imaginer des nations vivant en paix entre elles.
Suivant les croyances de sa propre tribu, il vénère la nature et en particulier quelques bêtes légendaires censées leur apporter divers bienfaits, que ce soit à la guerre ou à la chasse. Des rites permettent de réclamer ces faveurs contre des offrandes à différentes périodes de l’année.

Il se montre plutôt tolérant envers les races qui peuplent Orzian, bien qu’il puisse avoir du mal à les comprendre du fait des différences qui les séparent.

La neige craquait. Le vent sifflait. À l’horizon, l’étendue blanche semblait ne jamais en finir. Seuls quelques grands arbres mettaient un peu de couleur dans cette terre et ce ciel qui se confondaient. C’était chez lui. Plus que les cabanes rudimentaires et les compagnons familiers. Là, au milieu de rien, dans ce paysage qu’il pouvait contempler pendant des heures, il se sentait si bien.

Jamais il n’aurait imaginé que le vacarme puisse un jour lui manquer.

Le gros tas bleu qui blanchissait sous l’assaut de quelques flocons ne pouvait pas passer inaperçu. À la couleur, ce ne pouvait être un rocher. C’était un orc comme on aimait guère en croiser. Imposant. Massif. On lui présageait une force stupéfiante à laquelle peu, même ici, avaient envie de se frotter. Pourtant, son immobilité parfaite permettait à la vie de suivre un fil parfaitement tranquille. Son absence totale d’agressivité donnait de l’assurance à quelques oiseaux qui cherchaient désespérément de quoi se sustenter. Quel dommage. Il n’avait plus de miettes sur lui. Ils feraient office de dîner à quelque bête qui rôdait non loin, tapie dans l’ombre, prête à profiter de la moindre erreur d’inattention.

Il aurait bien voulu observer cette scène pendant des heures encore mais déjà trop de temps s’était écoulé. Il le voyait au circuit que le soleil avait parcouru dans le ciel.

Un infime mouvement suffit à faire fuir tout ce qui se trouvait autour de lui. Ses pas s’enfonçaient lourdement dans la neige. Sa main énorme vint balayer sa tête, ses épaules et son torse pour évacuer la neige qui s’y était accumulée.

Le camp était encore bien loin, même pour ses grandes enjambées. Il ne comptait pas pour autant accélérer le pas. Il n’était pas si pressé que ça. Il ne l’était jamais. La tranquillité qui l’habitait le faisait paraître stupide. Il ne l’était pas tant.
Quelques heures s’écoulèrent encore pour achever cette expédition qui durait déjà depuis quelques jours. Il avait retracé les dernières évolutions des environs et cela lui avait pris plus de temps que prévu. Certains clans s’étaient déplacés, une tempête avait transformé tous les passages et avait endommagé une forêt. Il en avait profité pour ramener avec lui quelques fagots de bois que son corps solide parvenait à porter sans le faire broncher.

Bientôt, les barricades du campement se dressèrent au loin. Il plissa les yeux. Il ne voyait pas les gardes.
Bizarre.

Toujours tranquille et indolent, bien loin de s’affoler à la vue d’un changement, il se rapprocha à pas lents jusqu’à arriver à l’entrée. « Eh, oh ! » Sa voix très grave formait un grondement aisément audible.
Personne.
Vraiment bizarre.

Il entra. On lui faisait une blague ? Les orcs avaient un sens de l’humour bien à eux, mais tout de même, ce n’était pas très courant. Les siens auraient plutôt été du genre à lui sauter dessus pour tester ses réflexes en combat.

Le vide balayait les allées. Personne de chez personne. Pas un bruit non plus. Et aucun signe d’agitation. Les huttes étaient toutes bien là, il pouvait les compter, détailler leur physionomie bien familière. Rien n’avait bougé, ni le seau du vieux Garouk, ni les tas de bois pour le feu des prochains jours.

« Ben où qui sont passés ? »

C’était un drôle de silence comme il n’en avait jamais entendu ici. Les petits derniers de Kaker n’étaient pas là à courir et à hurler. Les gamins à Magra n’étaient pas en train de se battre sur la petite place. Il n’y avait pas le bruit de marteau inlassable de Vulz le forgeron ni les jurons de Tamokr qui beuglait toujours pour râler d’on ne sait quoi.

« Y sont partis en expédition sans moi ? » ronchonna-t-il, mécontent sans l’être vraiment.

Arrivé à sa petite maison, il poussa la porte avec – une fois de plus – plus de force qu’il n’en fallait. Le battant sorti du gond et grinça. Crac. « Zut. » Voilà qu’elle lui restait encore entre les mains. Dul allait s’énerver, mais il la réparerait plus tard. Il se contenta de la poser le long du mur et entra.

« Dul ! » appela-t-il. Pas de réponse. « DUUUUL ! » Plus fort cette fois. « Chuis rentré. » Mais non. Rien. Personne. Elle n’était pas là. Sinon elle se serait empressée de l’accueillir avec une engueulade bien à elle. Et les enfants non plus. S’ils avaient été là, ils se seraient déjà jetés dans ses bras, au moins l’un des petits derniers. Il se gratta la tête et resta planté là. Quelque chose lui échappait mais quoi ?

« Y se sont volatilisés ? »

Disparus ? Mais comment et pourquoi ? Ce n’était pas le fort de Goro de résoudre des énigmes. Sans se presser – parce qu’il ne savait pas aller vite – il commença à fouiller la maison terriblement vide. Il eut une sueur froide. Les armes de Dul n’étaient pas là. Un certain nombre d’affaires manquaient dans les armoires.

Alors il sortit, il rentra sans toquer dans celle d’à côté, chez sa sœur Agarak. Là non plus il n’y avait personne. Il fit de même dans celle d’après, chez son frère Uguruk. Encore pas de chance. Même la maison des chefs de la tribu, ses parents, était complètement déserte.

« Pourquoi… » se lamenta-t-il.

La tribu des Uru’aka était parmi les moins sympathiques de ce qu’on pouvait trouver dans le nord glacé. Outre le climat déjà peu accueillant, ils n’attendaient pas de proposer l’hospitalité pour découper en rondelles tous ceux qui pouvaient empiéter sur leur territoire et aussi un peu, avouons-le, sur celui des autres. Servis au dîner, la réputation de cette tribu d’orc n’était plus à faire. Elle avait largement sa place dans les contes destinés à faire peur aux enfants. Il avait grandi là, sans que ça lui plaise tellement, mais sans jamais avoir de véritable motivation pour laisser tomber tous ceux qui lui étaient chers, même pas pour satisfaire sa curiosité.
Fils des chefs de la tribu dans une fratrie de dix, il était le plus grand, le plus massif, le plus gros, le plus impressionnant et aussi le plus inutile. C’est qu’il n’aimait pas tellement se battre. C’est qu’il préférait passer tout son temps à flâner et à observer le monde plutôt qu’à ramener de quoi manger. Le genre de bon à rien qu’on n’arrivait pas à détester parce qu’il avait ce quelque chose d’attachant absolument indescriptible. Parce qu’il était une partie intégrante de la tribu, un élément essentiel, indissociable dont on n’aurait pas pu se passer. Son attention, sa capacité à saisir tous les détails du moment et à se souvenir d’un peu de tout était ô combien appréciable.
C’était toutes ces petites choses, si simples, qui faisaient que malgré tous les reproches, les soupirs et les gueulantes, on n’avait jamais su se résigner à le mettre à la porte.

C’était pour ça qu’il avait toujours cru que jamais on n’aurait pu l’abandonner.
Il se trompait ?

La nuit finit par tomber. Dans ce long et interminable silence, il n’avait pas peur, c’était simplement étrange, anormal, différent.

Ils vont revenir.
Est-ce qu’on était venu envahir le campement ? Il était beaucoup trop désordonné et trop mal entretenu pour qu’il puisse déterminer s’il s’était vraiment passé quelque chose. Les traces d’affrontement ne manquaient pas, les marques de sang séché non plus. Après des jours d’absence, impossible de dire ce qu’il s’était passé ici. Les orcs, ici, aimaient plus se battre qu’ils n’aimaient boire ou manger. C’était naturel.

Dul commençait un peu à lui manquer et puis il n’arrivait pas à comprendre pourquoi elle était partie sans même lui laisser un mot. Est-ce que Vulz lui avait fait sa nouvelle arme et qu’elle avait embarqué en guerre tous ceux qui voulaient bien la suivre – c’est-à-dire tout le monde ? C’était vrai que ça faisait un moment qu’il lui avait promis de lui faire quelque chose d’incroyable, mais pour être tout à fait honnête, il s’était plutôt attendu à ce qu’elle finisse par lui trancher la tête parce qu’il avait raconté n’importe quoi. Ce n’était pas très malin de sa part de jouer avec sa patience ni de lui faire miroiter des bêtises.

Dul, c’était sa compagne depuis de nombreuses années maintenant. Il y avait au sein de l’Oshrüm de nombreuses tribus qui conservaient entre elles toutes sortes de liens. Des communautés d’amis-ennemis qui pouvaient s’entraider un jour et se déchiqueter le lendemain. Il fallait seulement que chacun y trouve son compte et la bataille, ça les connaissait.

Du genre caractérielle et particulièrement belliqueuse, elle aimait plus que tout s’entraîner et affronter toutes sortes d’adversaires. À peine adulte, voilà qu’elle était déjà réputée en tant que guerrière et aujourd’hui, elle était sans conteste l’une des meilleurs de la tribu.
Ainsi, quand elle l’avait vu pour la première fois, plus colossal que tous les autres autour de lui, l’évidence s’était imposée : elle avait immédiatement voulu l’affronter en duel ! Et lui, bien sûr, il avait dit non.
Alors elle lui avait couru après, assez longtemps à vrai dire, car elle n’était pas du genre à lâcher l’affaire et lui, il avait une patience impossible à briser. Certainement un peu plus malin qu’elle, qui était plutôt du genre à foncer dans le tas, son instinct de survie l’avait poussé à esquiver une monumentale raclée. Au final, le duel n’avait jamais vraiment eu lieu, ce qui ne les avaient pas empêché d’avoir six enfants. Peut-être même qu’un septième était en route, même si rien n’était encore sûr.
Ogorok n’aurait pas trop su comment raconter comment ils en étaient arrivés là, mais le jour où une autre orc était venue lui compter fleurette, elle avait brusquement pulvérisé sur place la malheureuse prétendante en hurlant qu’il était à elle. Depuis, personne d’autre n’avait tenté sa chance.

Même si elle avait tendance à rugir de colère contre lui au moins trois fois par jour et qu’elle lui répétait assez souvent combien elle le détestait, c’était juste dans sa nature d’exprimer avec autant de vivacité la moindre de ses émotions et lui, il se plaisait à l’observer dégager autant d’énergie. Au fond de lui, il avait toujours su qu’elle était plutôt heureuse avec lui. Ils s’aimaient à leur manière et il la connaissait assez pour savoir qu’elle ne l’aurait jamais quitté. Pas comme ça. Elle attendait toujours son combat. C’était son excuse préférée pour rester à ses côtés.

Il essuya une larme qui commençait à rouler sur sa joue. Ce n’était pas son genre, mais ça faisait quand même tout drôle. Ce vide. Ce silence. Les enfants aussi lui manquaient. Elle en avait fait pour les plus grands de farouches guerriers et lui, s’il ne leur avait pas appris grand-chose, les avait sacrément aimés, alors l’idée qu’il puisse leur être arrivé quelque chose lui fendait le cœur.
Guz, Avagor, Kouma, Dvoar, Lurug, Ekeri.

Il resta là trois jours, parce qu’il s’était convaincu qu’ils étaient sûrement partis sur un coup de tête sans penser à lui et qu’ils allaient revenir. Ce n’était pas le genre de la tribu d’abandonner le campement pour s’installer ailleurs, les terres étaient défendues farouchement, au péril de leurs vies. Ils avaient dû partir en expédition. Ils avaient dû l’oublier, c’était bien déjà arrivé quelques fois car, malgré son apparence massive, ils y étaient plus accoutumés que d’autres et son silence autant que ses absences régulières pouvaient bien porter à confusion.
Ils allaient revenir, il le savait. Ils avaient toujours vécu ici. Ils étaient assez forts pour défendre leur territoire, n’est-ce pas ? Et le climat, bien que rude, ne risquait pas de les faire fuir : ils y étaient habitués. Ils reconstruisaient après chaque tempête, ils réparaient, ils rafistolaient. Ça tenait bon.

Mais non. Personne. Toujours rien,

Au bout d’une semaine, il fallut bien qu’il se décide. Il quitta le camp abandonné pour aller à la rencontre d’autres tribus. Il y avait un événement qu’il aurait oublié ? Peut-être qu’ils les avaient vu passer ou bien qu’ils avaient une information sur ce drôle de mystère. Ce ne fut pas sans péripéties puisqu’il ne fut pas toujours très bien accueilli. On le connaissait bien, mais un petit combat, ça ne faisait jamais de mal ; c’était toujours ce que les autres disaient. À défaut d’être très bon, il était résistant, endurant.

Mais personne ne savait. Pas même la tribu dont Dul était originaire.

Quand il revint chez lui, c’était le même désert et cette fois-ci, ça faisait trop longtemps pour qu’il puisse espérer que l’attente y change quelque chose. Il fallait qu’il l’accepte. Ils avaient disparus, tous disparus et s’il était encore là, c’était simplement parce qu’il était parti rectifier ses cartes.

Il fallait qu’il trouve une réponse. Il fallait que quelqu’un l’aide. Mais qui ? Et comment résoudre un tel mystère ? Peut-être… peut-être qu’au sud, un peu plus au sud, beaucoup plus au sud, il pourrait trouver ?

Un drôle de sentiment s’installait en lui. Comme s’il était sur le point de réaliser un rêve qu’il avait depuis toujours mais qui aujourd’hui avait perdu tout son sens. À quoi bon découvrir le monde s’il ne pouvait le raconter aux siens ?

Il le fallait pourtant.

La tribu Ura’aka :
Une tribu guerrière parmi l’Oshrüm qui vit de ce qu’elle peut piller chez les autres. Féroces et impitoyables, ils n’aiment pas laisser de survivants – ici, on ne gaspille pas la nourriture. Goro est l’un des fils des chefs de la tribu, issu d’une fratrie de dix. Même si une partie de ses frères et sœurs, oncles, tantes et cousins sont partis s’installer dans d’autres tribus et que se sont ajoutés les compagnes et compagnons des uns et des autres, les Ura’aka restent avant tout une petite communauté familiale très soudée.

Dul :
Sa compagne depuis de nombreuses années. Impressionnée par son corps hors norme lorsqu’elle l’a rencontré, elle a toujours voulu l’affronter, en vain. Tout feu tout flamme, c’est une guerrière très réputée dans le nord et seuls les plus ambitieux osent l’affronter sans crainte. Très possessive, elle s’est attachée à Goro à force de lui courir après.

Ses enfants :
Goro est l’heureux père des six enfants qu’il a eu avec Dul. À défaut de leur avoir appris grand-chose, il les aime de tout son cœur. Ils se nomment Guz, Avagor, Kouma, Dvoar, Lurug, Ekeri. Les plus grands ont atteint l’âge adulte.

• Petite présentation de votre personne : Je pérégrine dans le monde des forums RP sous le pseudonyme de Chaya, vous m'avez peut-être déjà croisée (ou pas).
• Rythme rp et particularités : Je suis rapide quand je ne suis pas lente. Assez variable, tout dépend du rouleau compresseur de ma vie bien remplie.
  Je me laisse totalement porter par mes personnages donc c'est Goro qui va décider en RP, pendant que j'écris, ce qui se passe. Les choses ne se passent donc pas toujours comme prévu.
• Comment avez vous découvert le forum : Par son fondateur !
• Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ? Goro va-t-il retrouver les traces des membres de son clan ? Comment est-ce qu'il va vivre ses nouvelles aventures ? Sera-t-il bien ou mal accueilli ? Nous verrons bien !
• Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ? J'essayerai sûrement de jouer le fil narratif de sa tribu disparue, mais sinon j'aime bien me laisser porter par le RP et les opportunités. De plus par rapport à ma manière de jouer je ne fais pas forcément trop de plans long-terme vu que je me concentre sur le jeu et l'instant présent.