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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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Duchés du Sud
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 :: Archives d'Orzian :: Le monde d'Orzian :: La géopolitique Orzanienne :: Petits royaumes, et autres factions
MessageSujet: Duchés du Sud Duchés du Sud EmptyDim 14 Mar - 14:43



Le Duché d’Esperanza

Situé au Sud de Vinche et près des côtes ikhyldiennes, le Duché d’Esperanza est constitué de centaines d’îles et d’atolls de faible altitude. Certaines n’existent qu’à marée basse. Si le barreur ne connaît pas les passes ou est inexpérimenté, il peut s’échouer sur des bancs de sable ou se fracasser sur un récif. Planque rêvée pour les navires pirates, les îles d’Esperanza sont devenues un duché à part entière, à la fois craint, fantasmé et décrié dans tout Orzian.



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Esperanza :

Ville cosmopolite, Esperanza est la capitale du duché. Elle possède une grande rade abritée des vents pouvant accueillir de nombreux navires et un chantier naval. Le port est constitué de digues pouvant briser de hautes vagues et il est équipé d’un phare dont le feu magique brille jour et nuit. Les tavernes et les entrepôts s’entassent le long des quais. Y sont amarrés aussi bien des jonques de guerre, de lourds vaisseaux commerciaux ou de petits cotres armés pour la pêche. Le port grouille d’activité quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit. La zone résidentielle s’adosse à la colline ; les maisons sont généralement blanchies à la chaux, certaines pourvues d’un étage pour les plus riches. Les constructions sont assez anarchiques puisqu’il n’y a pas de plan d’urbanisme préétabli. Chacun s’installe là où il peut et comme il le veut.

Solidement implanté sur la colline, le fort surplombe la baie. Ses murs épais peuvent braver sans grand dommage les pires typhons ou les boulets de canon. Il sert également d’armurerie et de prison. L’endroit est plutôt austère, la potence est là pour rappeler que la duchesse n’est pas du genre à prendre les mutineries à la légère. Au pied du fort se trouve la Piscine : c’est un trou d’eau où barbotent des requins de deux mètres. Ordinairement ils sont nourris de viande de thon mais ils ne rechignent pas à goûter la chair des condamnés à mort.

Le travail ne manque pas et il est facile pour un nouvel arrivant de trouver un emploi, si tant est qu’il veuille travailler. Ceux qui croient qu’il n’y a qu’à se baisser pour ramasser l’or sur les quais se trompent : la vie de colon n’est pas facile. Les artisans recrutent toutes les bonnes volontés pour travailler dans les ateliers ou les échoppes. Les trafics se font au vu et su de tous et il n’est pas rare de trouver un marchand étranger au duché venu négocier les prises des pirates.  



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Turbina :

Située sur une île à l’opposé d’Esperanza, Turbina est un petit port regroupant les navires possédant une technologie d’inspiration akkatonnienne. L’on y trouve des vendeurs d’armes, de pièces détachées, de minerais… Ainsi que des ateliers de réparation. La duchesse encourage les artisans à copier les inventions akkatonniennes pour revendre les contrefaçons à moindre coût. Les inventions locales sont récompensées à leur juste valeur. Si le créateur ne peut se targuer de posséder un brevet, il reçoit une récompense du duché non négligeable. Naturellement la concurrence fait rage et il n’est pas rare que des querelles éclatent concernant la paternité d’une machine. Les contrefaçons n’ont pas la même qualité que les originales et ne sont pas produites en quantité industrielle. La ville est également connue pour sa raffinerie d’huile et d’alcool de palme. Ces produits sont distribués dans tout Orzian (ou presque).



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Nidos :

Nidos (ou les Nids) sont deux îles peuplées uniquement d’Azuriens. Et pour cause, il s’agit de deux immenses rochers aux falaises escarpées battu par les vents. A l’origine uniquement peuplées par les oiseaux de mer, les Azuriens ont réussi à creuser la roche pour se créer des demeures confortables. Les sans-ailes peuvent accéder aux différents étages en empruntant des échelles de cordes, un escalier de bois s’enroulant autour de la falaise et des élévateurs actionnés par des poulies. L’endroit le plus pittoresque est la taverne de la Mouette Rieuse, située presque au sommet d’un des rochers. Elle est tristement célèbre pour son taux de mortalité… Les clients saouls qui loupent un barreau de l’échelle de corde et ceux qui se font virer manu militari par le tenancier finissent souvent par s’écraser sur les rochers battus par les flots soixante mètres plus bas.


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Le Montrèhaukipu :

Ainsi nommé par le premier Azurien ayant atteint son sommet, ce volcan crache en permanence de la fumée noire et des filets de lave qui descendent lentement jusqu’à la mer. Le pied du volcan est donc extrêmement fertile. La base de l’île est recouverte d’une forêt très dense. On y trouve des plantes rares qui ne poussent qu’à cet endroit de l’archipel. L’île est saturée de magie ; les mages  ont obtenu de la duchesse que ce lieu soit préservé. Un temple dédié à la magie a été érigé sur une plage. Ceux qui se sont aventurés dans les environs sont revenus avec des histoires abracadabrantes.


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Îles et Atolls:

Les autres îles sont exploitées par des fermiers (production de viandes, de fruits, d’épices, de bois etc). Il y en a de toutes formes et de toutes tailles. Le duché est propriétaire des îles, les habitants sont des métayers chargés de mettre en valeur le domaine qui leur est assigné contre un impôt annuel. Si le métayer n’est pas capable de payer l’impôt, il est expulsé et un autre colon vient prendre sa place. Cette sélection naturelle semble cruelle, néanmoins elle est vitale pour le duché afin de limiter les importations et de ne pas être dépendant d’un autre duché ou pays étranger concernant les biens de première nécessité.



Les valeurs du duché d’Esperanza :

Le Duché se veut cosmopolite, égalitaire et ouvert à tous… Ou presque.
Initialement composé de quelques huttes abritant l’équipage de la capitaine pirate Valerya Spaventosa, des émigrés sont venus peu à peu se greffer au hameau. Au fil des décennies le village s’est transformé en ville et l’influence de la pirate sur les îles voisines ont permis à Valerya de revendiquer de façon autoproclamée le titre de duchesse. Aucun de ses voisins n’ayant cherché véritablement à la déloger de ce labyrinthe d’îlets, elle s’installa durablement et fit construire le Fort.



Sécurité et Marine :

L’océan a forcément une importance prépondérante dans le duché d’Esperanza : il nourrit grâce au poisson, protège de possibles invasions, permet d’amasser des trésors en arraisonnant des bateaux ou en commerçant. Il peut également tuer, que ce soit en submergeant de petites fermes basées sur les îlets ou lorsqu’un navire coule.

La duchesse a décidé de confier aux capitaines des navires à quai la responsabilité de leurs  équipages. Si l’un de leurs hommes à terre commet un forfait, c’est à son capitaine de le punir. Les grands capitaines de la flotte du duché -les Commodores-  gèrent quant à eux la population quand ils ne sont pas en mer. Si une ville se mutine, c’est au Commodore responsable de cette ville que la duchesse viendra réclamer des comptes. Ces derniers sont souvent adulés par les jeunes qui les considèrent comme de  véritables légendes. Nombreux sont ceux qui s’enrôlent dans l’espoir de briller en tant que pirate ou négociant, mais seule une poignée réussira.

Le droit du duché est basé sur le code pirate -le seul que beaucoup d’habitants connaissaient par cœur- ainsi il a toujours été facile de le faire appliquer (cf plus bas). La duchesse s’est aussi inspirée du droit de l’empire Akkatonnien, le pillant sans état d’âme.



Duché Refuge :

Le duché d’Esperanza établit un contrat auprès des pirates cherchant à trouver refuge dans ses eaux. Contre le droit d’accoster et l’assurance de ne pas se faire arrêter et livrer au duché voisin pour répondre de ses forfaits, le capitaine et ses hommes ont obligation de servir le duché d’Esperanza en cas d’attaque sous la direction d’un Commodore.

En cas de fuite, d’abandon de poste ou de trahison le capitaine et son équipage seront condamnés à mort. S’ils ont fui, seront traqués, soit tués, soit laissés sur une île déserte ou en tout lieu inhospitalier (comme les côtes de Teider). Les marchandises saisies seront au profit de l’équipage vainqueur et les bâtiments reviendront au duché d’Esperanza qui les armera à ses frais pour les revendre par la suite.

Dans les faits les cas de rébellion sont rares : les pirates préfèrent se battre parmi la flotte hétéroclite de la duchesse que de risquer de se faire attraper par un bateau ennemi.

Tout exilé a le droit de s’installer dans le duché. La duchesse n’a pas les moyens de contrôler exactement qui rentre et sort, de toute manière elle est plus intéressée par les cales des bateaux que les aventuriers sans le sou. Beaucoup viennent démarrer une nouvelle vie, souvent sous une autre identité. Les autorités ne s’intéressent pas au passé judiciaire des nouveaux venus sauf s’il s’agit de personnes d’intérêt notoire, voire stratégique pour les renseignements ou la diplomatie (comme le fils d’un duc voisin par exemple).



Les principales Lois du Duché :

Basées sur le code Pirate, les lois d’Esperanza sont teintées d’influences akkatonniennes. Quand on sait que la duchesse est une vampire, l’on peut donc supposer qu’elle n’est pas originaire des Duchés du Sud...

Respect de la Hiérarchie : les citoyens doivent se plier aux directives de la duchesse et des officiers qui l’accompagnent, ceux-ci œuvrant pour le bien commun. Toute révolte, harangue, menée subversive contre le pouvoir sera considérée comme une mutinerie et sera punie comme telle : fouet, pilori ou peine de mort selon la gravité des faits.

La Liberté de Conscience : beaucoup de marins sont superstitieux. Des colons proviennent de pays tout à fait différents : il y a des athées tout comme de véritables croyants. La tolérance est de rigueur. Les lieux de culte sont permis, cependant le prosélytisme est interdit, même en taverne. Les religions ne peuvent prôner des règles de vie contraires aux lois du duché ni pratiquer de sacrifices.

L’Égalité des Races et des Sexes : seule la valeur de l’individu compte. Beaucoup de femmes se sont distinguées au fil des siècles, et pas seulement la duchesse. Toute parole, acte raciste ou sexiste est sévèrement réprimandé. Le viol est considéré comme un crime de sang et les responsables sont pendus.

La Liberté d’Entreprise : chacun est libre d’installer un commerce ou de créer sa propre flotte marchande, corsaire ou pirate. Cependant il ne faut pas oublier de donner sa part au duché…

Le Mercenariat : il est possible pour un capitaine ou un négociant protégé par le duché de se mettre au service d’une autre nation, sauf si le duché est en guerre ouverte contre lui.

Le Vol : autant il est permis aux pirates d’arraisonner les navires étrangers, autant il est interdit de le faire sur un navire ayant signé un contrat ducal. Le capitaine fautif est expulsé et son nom inscrit sur la liste noire du duché. De la même manière le vol est interdit entre habitants du duché. Les fautifs sont expulsés vers le port le plus proche ou laissés seuls sur une île déserte.

La Solidarité : le duché soutient les estropiés, les orphelins, les veuves désargentées des marins et colons décédés au service du duché.

La Liberté : L’esclavage ou le commerce d’individus est rigoureusement interdit. Toute personne s’adonnant à ce trafic même hors des frontières territoriales du duché sera bannie et inscrite sur la liste noire du duché. Tout esclave, même appartenant à un représentant étranger, et pénétrant sur le territoire ducal sera immédiatement considéré comme affranchi.

La Contrefaçon : il est interdit de modifier unilatéralement ou de contrefaire un contrat liant le duché à l'un de ses obligés. La sanction est la peine capitale.

Les Crimes de Sang : il est interdit de tuer ou de blesser un individu, sauf en cas de légitime défense. Si l'acte est volontaire, la loi de réciprocité (œil pour œil, dent pour dent) s'applique. Le fautif sera estropié de la même manière que l'a été la victime et devra lui verser une indemnité forfaitaire pour le dédommager. Si le fautif a commis un crime, il sera pendu. Ses possessions reviendront à la famille de sa victime. Si cette dernière était sans attache, le duché saisira ses biens.

La Magie et la Technologie :
L'une et l'autre sont autorisées dans le duché. Cependant elles doivent être utilisées pour le bien commun et non comme arme contre son prochain ou ses possessions. Si cela devait advenir, l'auteur sera puni en fonction de la hauteur du crime ou du délit.


Économie du Duché :

Le Duché se réserve un droit de prise de 3 % sur les richesses ramenées au port par les pirates et marchands afin d’assurer leur sécurité au sol. Les métayers ont l’obligation de régler un loyer forfaitaire annuel afin de continuer à travailler sur les terres agricoles. Cet impôt est calculé en fonction de la taille des exploitations et de leurs richesses éventuelles. Ainsi un métayer installé sur un caillou battu par les vents paiera moins qu’un autre installé sur une terre arable. Tous les impôts peuvent être payés en monnaie sonnante et trébuchante ou en nature (légumes, marchandises).

Le Duché ne joue aucun rôle dans la régulation des prix des denrées. La duchesse peut envoyer sa flotte chasser des monstres marins en cas de disette mais le soutien s’arrêtera là : Esperanza n’est pas une banque et n’a pas vocation à soutenir les colons dans la gêne. Si la fortune ne leur sourit pas, ils peuvent aller s’installer ailleurs. La seule exception à cette règle concerne les orphelins et les veufs des colons décédés en mission pour le duché.



La production du duché :

Alimentaire :
sel ; poissons (séchés ou salés) ; plantes aromatiques (thym, origan etc) ; épices ; agrumes ; tomates ; poivrons ; piments ; melons ; pastèques ; haricots ; pois ; lentilles ; choux ; fruits (abricots, pêches, prunes, dattes, figues, poires) ; fruits à coque (noyers, amandiers, pignons de pin) ; viande (cochon, chèvre, mouton, lapin).

Mis à part pour les épices, le sel et le poisson salé qui sont exportés, la production locale sert à nourrir le duché.

Alcool :
Sans conteste l’une des plus florissantes production du duché ; chaque taverne possède son alambic. Certains négociants se sont lancés avec succès dans la production à plus grande échelle avec les distilleries.

Le Sciroppo (qui n’a rien d’un sirop!) est une eau-de-vie obtenue par distillation de jus de fruits fermentés. Son degré d'alcool avoisine normalement les 40 %, mais certaines liqueurs produites localement peuvent atteindre les 55 à 65 %.  Chaque taverne a sa recette mais on distingue tout de même trois sortes de liqueurs : Le Sciroppo Acidulo (doux aux agrumes), Le Sciroppo Cordiale (doux et fruité), Le Sciroppo Caloroso (le plus fort, on sent plus l’alcool que le fruit). Le Sciroppo Piccante (au piment) reste confidentiel, néanmoins il est servi aux voyageurs pour se payer une bonne tranche de rire entre amis.

Le Bollicine (ou vin de palme) est une boisson alcoolisée obtenue par fermentation naturelle de sève de palmier. Fruité, faiblement alcoolisé (7,5 à 11,5 %) et pétillant, on peut le rapprocher du cidre produit sur le continent.

Matières premières et produits manufacturés :
Les productions de laine et de coton sont insuffisantes pour répondre à la demande. Il n’existe pas de soierie sur l’île. Le chanvre est cultivé pour faire de la corde au chantier naval ; le duché doit là encore compléter sa production avec des importations.
Il n’existe pas de gisement de minerai sur le duché.
Quelques artisans se sont lancés dans la production de bouteilles de verre en utilisant le sable mais les ateliers restent modestes.
L’huile de palme est utilisée sur place et exportée pour l’alimentation et comme agent chimique (lubrifiant, glycérine etc).
La contrefaçon de produits akkatoniens existe à petite échelle, elle est produite dans de petits ateliers et la qualité des pièces contrefaites est moindre que les originales.
Les fabriques de bouchons sont assez florissantes grâce au chêne-liège et à l’alcool.
Les essences de bois -pins, diverses formes de chênes, noisetier, noyer etc- sont étroitement surveillées afin qu’elles ne partent pas en fumée lors des incendies estivaux. Elles ne sont pas commercialisées mais sont utilisées sur le chantier naval.

Production navale :
La conception et la réparation de bateaux est l’autre spécialité du duché après l’alcool. L’on construit des bateaux de toutes sortes et taille. Il est même possible de se procurer un bateau d’imitation akkatonnienne à Turbina.



Us et coutumes du duché :

Les habitants sont souvent des gens aux goûts simples, vivant pleinement l’instant présent. Les divertissements sont donc principalement populaires, axés plus sur les capacités physiques qu’intellectuelles.

Concours de cracher de pépin : jeu de marins s’ennuyant à mourir, le cracher de pépin est devenu un sport national pratiqué par presque tout le monde, au point que le duché a dû prendre des mesures pour empêcher la population de cracher dans la rue, sur ses voisins ou en taverne. Les concours sont très réglementés et les champions ont leurs émules. Le champion du duché n’est autre que le célèbre Nardo Crache-Boulet, invaincu depuis cinq ans.

La bagarre de taverne : coutume locale et là aussi sport national, la baston de taverne est autorisée mais très réglementée : interdiction d’utiliser des armes tranchantes ou contondantes, de s’acharner sur un ennemi, toute personne à terre ou blessée est hors-combat. Certaines tavernes revendiquent clairement ce sport en affichant « ici baston tous les soirs  » pour attirer le client.

Les sports nautiques : courses de bateaux, de pirogues, canotage, mais aussi natation sont très prisés. Le climat chaud des îles incite à la baignade. Si beaucoup d’enfants sont illettrés dans le duché, quasiment tous savent nager dès leur plus jeune âge et utiliser un petit canot à voile.  
La Palla d'Acqua (une version rudimentaire du water polo) est un sport d’équipe très populaire auprès des jeunes.

La Siesta: le duché étant écrasé de soleil entre midi et la fin de l’après-midi, les rues se vident et les commerces tournent au ralenti. C’est l’heure de la siesta où tout le monde prend un peu de repos et il est interdit de faire du bruit. L’activité normale reprend après 17 heures jusqu’à très tard dans la soirée. Les Esperanziens plaisantent souvent en disant qu’ils sont un peu vampires comme leur duchesse.

Paris, dés, cartes, autres jeux: les jeux d’argent sont très prisés sur terre et les joueurs peuvent faire fortune (à leurs risques et périls s'ils trichent) d’autant que les jeux sont interdits en mer pour éviter les bagarres.

L’Argot: au fil des siècles les marins ont inventé un langage très imagé pour discuter entre eux. Les intellos ou les rupins parlant un langage châtié sont moqués et deviennent rapidement la cible de farces de mauvais goût.

Les Surnoms: quasiment chaque habitant a un surnom, remplaçant souvent le patronyme. Ils peuvent être donnés par la famille, les amis, un capitaine ou en fonction d’un évènement survenu dans la vie de l’individu. Il y a des surnoms très valorisants comme ceux que l’on aimerait cacher. Il est possible mais mal vu de demander à changer officiellement de surnom via une demande officielle à la duchesse. Ceux qui surmontent ce handicap avec plus ou moins d’humour sont respectés. Chacun garde en mémoire le nom du Commodore Guillermo el Vomito (qui avait des difficultés avec le vin de palme); ce dernier répliqua avec classe à Ilfrido qui lui avait demandé de changer de surnom parce qu’il était affreux “Plutôt crever comme un rat mort dans une geôle que de renier ce que je suis.”.

La magie: elle est très appréciée dans le duché. Les mages d’Eau et de Vent sont recherchés par les capitaines et grassement payés pour leurs services. Les mages de Feu sont priés de ne pas faire appel à leurs sorts en zone boisée, en ville ou sur les bateaux. La Nécromancie légale est autorisée mais le mage est soumis à une surveillance stricte et doit signer un contrat avec le duché pour lequel il est tenu de travailler.  



Festivités du duché :

Les fêtes ont lieu à peu près tous les six mois, aux alentours du mois de mars et de septem, les marées sont plus fortes : la mer se retire très loin. Ce phénomène est appelé “Grandi Maree“. Elles sont très attendues par les pêcheurs mais beaucoup redoutées par les riverains car lors de la Pleine Mer le risque d’inondation est élevé. C’est l’occasion de deux fêtes de la mer : celles de la Prima Marea et celle de l’Ultima Marea.

Prima Marea :
- Concours de régates selon les catégories de différentes sortes de bateaux. Le gagnant gagne un bateau selon la catégorie de régate qu’il a remporté.
- La Lotta : c’est une bagarre de taverne qui a lieu dans les rues de la ville d’Esperanza. Les participants ont obligatoirement un foulard rouge sur la tête. Le règlement est le même qu’une bagarre de taverne et des arbitres séparent (difficilement) les adversaires et disqualifient les candidats qui abusent un peu trop de leurs poings. Il est interdit au public de frapper et il est interdit aux combattants de s’en prendre au public. Le vainqueur gagne une coupe en or décorée de pierres précieuses et son nom restera à jamais dans les mémoires des habitants du duché.

Ultima Marea :
- jeux nautiques : natation (différentes distances), championnat de Palla d'Acqua, plongeon acrobatique depuis les hauteurs de Nidos, démonstration de magie d’eau.
- Concours de cracher de pépin : sponsorisé par les producteurs de l’île, le gagnant remporte l’équivalent d’une tonne de fruits et légumes… à pépins. Généralement ces fruits sont offerts aux nécessiteux lors de la fête qui s’en suit.  



Relations avec les autres nations :


Akkaton :
La duchesse connaît bien la philosophie expansionniste de l’Empire et s’en méfie. S’il désirait s’étendre au Sud, Esperanza serait sûrement l’un des premiers duchés qu’Akkaton aimerait contrôler à cause de sa population bouillonnante et parce que le duché serait une tête de pont idéale pour s’attaquer à Ikhyld.

Ikhyld : les Ikhyldiens sont bienvenus dans le duché. Même si la population d'Esperanza n'est pas très raffinée, les habitants aiment en général les mages, les artistes et les commerçants aisés. Mais les Ikhyldiens sont priés de laisser leurs esclaves à la frontière sinon ces derniers seront affranchis d'office.

Teïder : Teïder et Esperanza n’ont rien en commun. Étrangement les pirates adorent y laisser leurs condamnés à mort ou attaquer leurs bateaux. Les équipages sont rarement retrouvés. Si un espion de Teïder est démasqué en ville, il est lynché par la foule. Pourtant la duchesse affirme être en paix avec ce royaume.

Eïrn : un territoire sur lequel la duchesse aimerait avoir plus de prise et intensifier les échanges commerciaux avec les communautés vivant près des côtes.

Duchés du Sud : la duchesse entretient des relations globalement bonnes avec les autres duchés. Elle ne se mêle pas de leur politique interne et ne semble pas avoir fait assassiner un de ses pairs. Bien entendu un ou deux navires disparaissent parfois mais bon… Si un négociant est assez bête pour faire prendre la mer à ses navires marchands avec une faible escorte c’est un peu de sa faute : soit il est stupide, soit il est pingre.

Eïlynster : La duchesse estime à leur juste valeur ces combattants, trouvant pourtant dommage de saborder le navire et de couler avec lui plutôt que de se rendre. Un vrai gâchis ! Cependant ils achètent pas mal d’alcool...


Otmar Ehrlich Deffarès
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MessageSujet: Re: Duchés du Sud Duchés du Sud EmptyDim 14 Mar - 14:43

Le Duché de Sarrasi

Situé sur la chaîne de montagnes au Nord des Duchés du Sud et à la frontière entre Akkaton et Teïder, le duché de Sarassi englobe une grande partie de cette dernière et est majoritairement, si ce n'est exclusivement un duché montagnard. Par sa nature montagneuse il est donc évidemment peu habilité pour s'y adonner à une agriculture prospère et peu peuplé par rapport aux autres duchés. Par contre, c'est un duché très riche tout de même car profitant de nombreuses richesses des montagnes qu'il englobe, notamment les minerais, le bois et les pierres précieuses. Ainsi ses ressources qu'elles soient affinées par l’artisanat ou brutes sont achetées par tout les autres duchés qui sont tout à fait disposés à vendre en retour ce qui manque au duché de Sarassi. De même, sa nature montagneuse le rend peu pratique à attaquer ou envahir et les mercenaires qui y sont nés à défaut d'être très nombreux sont des guerriers redoutables dont les services sont appréciés.

Duchés du Sud Heer

La cité état de Sarrasi :

Plus vaste cité du Duché, la cité état de Sarrasi est située directement au sommet de la montagne centrale du duché, celle que l'on nomme le pic d'argent. Cité de taille très respectable dans les faits, même si ne rivalisant pas avec celle de Vinche. Elle possède néanmoins ses propres splendeurs.

Etant donné qu'il est assez difficile en général de voyager jusqu'à elle pour y vendre ou acheter des produits, elle n'est pas vraiment conçue pour le commerce, elle est donc surtout un domaine de pouvoir, de garnison militaire et d'artisanat. Le cliente principale des différents artisans quand des marchands courageux ne viennent pas les voir, est la duchesse de Sarrasi qui achète une bonne partie de la production pour la faire revendre à l'étranger ou aux habitants du Duché en lui-même en échange de la protection qu'elle offre aux artisans et de plusieurs droits dont celui d'habiter gratuitement à la capitale qui est effectif depuis déjà plusieurs siècles de cela et ce avec efficacité telle que la duchesse actuelle s'est contentée de le maintenir quand elle a prit le pouvoir.

En dehors de cela, la population de la cité est très militarisée et compte bien peu de bourgeois en dehors des plus proches conseillers de la duchesse.  Il ne serait pas faux de dire qu'à mains égards elle a des aspects de forteresses avec ses multiples casernes et aménagements conçus pour la défense lors d'un siège, mais surtout qu'elle n'est pas conçue pour être une cité centrale au point d'en être vitale au Duché. Certes elle est très importante et sa perte lors d'une invasion serait très dommageable pour le Duché, mais celui-ci pourrait y survivre.

En dehors de cela il faut noter que c'est une ville assez cosmopolite et bâtie dans la pierre ou le marbre pour les résidences les plus luxueuses. Les résidences bâtit avec un certain goût esthétiques ne manquent quasiment jamais de fioritures apportées par les artisans locaux contre monnaies sonnantes et trébuchantes. Ainsi en dehors des mercenaires de la garnison vivant à la caserne pour les plus modestes, on peut remarquer assez vite que la population de la cité est assez aisée en général… Quant à la population pauvre, il n'y en a pas vraiment, les habitants du Duché préfèrant se débrouiller par eux-mêmes dans les montagnes que mendier par exemple, ce qui fait que la cité est vide de toute misère sociale. Pas parce qu'elle n'existe pas d'une manière ou d'une autre en dehors de ses mur, mais parce qu'elle ne s'y réfugie pas.

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La forteresse des veilleurs noirs :

Cette forteresse située à l'extrême nord du Duché a été fondée par une compagnie de mercenaire s'étant taillée une glorieuse réputation au cours des nombreuses guerres qu'ont connu les Duchés du Sud avec le royaume de Teïder depuis la sécession. Les veilleurs noirs, qui ont fait le serment que tant qu'un seul d'entre-eux vivra que jamais Teïder ne vaincra à nouveau les duchés. Ne se différenciant pas des autres compagnies de mercenaires en temps normal, néanmoins des rares compagnies comptants plusieurs milliers de mercenaires en son sein, les veilleurs noirs vendent en général leurs services à tous les duchés sans distinction sans jamais servir contre Sarrasi. Par contre, dès que Teïder envahir les Duchés, chaque membre de l'ordre honore son devoir sacré de lutter contre l'ennemi fanatique. Ils vendent alors immédiatement leurs services à la coalition Duchéenne qui se forme systématiquement et ce à prix d'ors, mais jamais les ducs qui les ont engagés pour cela ne se sont véritablement sentit escroqués. Il est évident qu'ils ont donc joué un rôle dans le fait depuis que les Duchés ont obtenu leur indépendance par rapport au royaume de Teïder, plus jamais ils ne l'ont perdus à nouveau...

Duchés du Sud Lc0s

La mine de Terrefendue :

La mine de Terrefendue est la mine la plus grande et profonde du Duchés, située dans une montagne située au centre de la chaîne montagneuse constituant en grande partie le duché. La montagne du pic dorée, nommée ainsi en référence aux richesses visiblement inépuisables de la mine située en son sein. En plusieurs siècles d'exploitations, cette mine est devenu un vaste réseau labyrinthe et tentaculaire de tunnels encore presque tous exploités que ce soit pour des pierres précieuses ou des minérais de toutes sortes. Au cours des siècles cette mine s'étendant dans les profondeurs de la montagne a été maintes fois objet de travaux immenses de renforcement dans le but d'empêcher les éboulement, ainsi que pour renforcer sa garnison et sa défense. Notamment depuis l'avènement de la dernière duchesse qui se doute bien qu'en cas de guerre, cette mine serait une prise de choix pour un envahisseur, une prise néanmoins difficile à faire et qui s'obtiendra uniquement au juste prix de sa valeur...

Duchés du Sud Swbt

Le village orc de Griffrah :

Griffrah est un grande village essentiellement orc bien particulier, car sans doute l'un des plus raffinés de tout Orzian en dehors du moins des villages qui ce sont intégrés à la nation Akkatonien ou Eïlynsterienne. Fait notable, ce village est devenu ainsi de lui-même au cours des millénaires et ce sans interférence culturelle à outrance, les orcs ayant peut-être été influencés par les autres races vivant dans le duché, même si personne ne peut vraiment le dire. Ils y ont développés un village aussi raffiné et avancé sur de nombreux points que ceux des autres races. Un village dont l'artisanat s'il est surtout orc, ne manque guère de raffinement, ainsi que les produits qu'ils y fabriquent. Fonctionnant selon un système de conseil des anciens et ayant un fonctionnement politique somme toute assez pacifique, ce village surtout tourné vers le marchandage compte tout de même de redoutables guerriers et mercenaires même si quasiment aucun ne devient brigand. Bien entendu depuis le temps, les orcs n'en sont pas la population unique, juste qu'ils en représentent la grande majorité.

Duchés du Sud Lsl8

Forteresse naine de Drokam Ross :

Forteresse naine dont l'entrée est située dans la seconde plus vaste mine du Duché, celle du pic de bronze. Drokam Ross s'enfonce profondément dans la montagne où elle est située et est d'une taille très respectable, au point d'être dans les faits la plus grand forteresse naine de cette chaîne de montagnes. Une forteresse de guerriers et artisans tirant une grande partie de leurs richesses de la mine du pic du bronze qui leur appartient que de produits artisanaux qu'ils vendent volontiers aussi bien à la duchesse qu'aux commerçants du Duchés, mais aussi à l'empire Akkatonien leur allié. Drokam Ross est donc une forteresse naine respectable et dotée d'une certaine influence, mais aussi un atout pour le duché car allié de celui-ci depuis déjà plusieurs siècles de cela. D'un style nain, l'architecture a néanmoins été influencée avec le temps aussi bien par celle du duché de Sarrasi que celle de l'empire Akkatonien et comme pour toute forteresse naine digne de ce nom, il est difficile de ne pas être impressionné en visitant ses vastes halls.

Organisation politique :

L'organisation du duché de Sarrasi n'est pas bien différente de celles des autres duchés, avec des comtes et barons ou bourgmestres assez indépendants et autonomes, censés devoir une certaine loyauté à leur duchesse ou autres seigneurs dans le cas où ils en ont, mais qui dépend souvent de leur bon vouloir et de la capacité de leur seigneur à s'imposer face à eux dans les faits. Traditionnellement, et la duchesse actuelle n'y déroge pas, ils lui sont soumit par une puissance militaire et financière supérieure à la leur. La nuance par contre par rapport aux duchés en général, est que la cour de la duchesse est étonnamment peu développée et que celle-ci en dehors de quelques conseillers mercenaires à son service, ne partage son pouvoir avec personne, impliquant ainsi un pouvoir autocratique où il est nécessaire que le dirigeant soit fort, subtile et compétent, pour rester en place.

Armée :

L'armée du duché de Sarrasi suit le format standard d'armée mercenaire de presque tous les duchés du Sud, la différence étant que le duché est surtout bien pourvus en infanterie qu'elle soit de tir ou de corps à corps et équipée assez légèrement pour pouvoir se battre sans trop de mal dans l'environnement montagneux.

Grande valeurs du Duché :

Autonomie individuelle :


Pour les Sarrasiens, il est important de pouvoir se débrouiller par soi-même en tout temps, surtout dans le cas ou le duché vit une période difficile. De plus, l'on ne peut pas toujours compter sur l'aide de qui que ce soit dans les montagnes, notamment lors des voyages fréquents que doivent faire chaque habitant de celles-ci, habitants qui ont un mode de vie rarement sédentaire. Ainsi de nombreux sarrasiens savent se battre et savant aussi se débrouiller un minimum pour survivre dans la montagne en cas de période difficile. Ce n'est pas non plus un peuple appréciant râler quand quelque chose va mal et attendant que leur dirigeant y fasse quelque chose. Ils préfèrent au contraire se débrouiller par eux-mêmes si nécessaire que d'être dépendants de la moindre aide. Une attitude qui certes facilite d'une certaine manière la tâche de la duchesse de ce duché d'ailleurs, mais qui rend aussi plus difficile à celle-ci d'avoir une certaine forte emprise sur son peuple.

Société matriarcale :

La société du duché de Sarrasi a un fondement très matrilinéaire, dans le sens que ce sont les héritiers femelles d'une lignée qui héritent en priorité la plupart du temps des richesses ou charges de leurs mères ou pères, même si évidemment dans le cas des ducs ou duchesses c'est au choix de l'ancien seigneur, sauf en cas de renversement bien entendu. De même, dans ce duché l'on s'attend à ce que les femmes se battent au même titre que les hommes et puissent accomplir les mêmes travaux qu'eux, l'idée que les femmes doivent savoir aussi se débrouiller par elles-mêmes est assez solidement inscrit dans la mentalité de beaucoup de Sarrasiens. Si en plus on prend en compte la faible population inhérente à ce duché et le fait que chaque enfant qui naît est considéré comme un trésor, la valeur de la vie d'une femme est des fois supposée plus grande que celle d'un homme, même si c'est plus souvent une égalité qu'autre chose entre les deux sexes qui règne là-bas à ce sujet.

Lois spécifiques au duché de Sarrasi :

Etant un duché montagnard, le duché de Sarrasi a évidemment une culture typiquement montagnarde, même si raffinée, une culture ayant engendrée ses lois bien à elles évidemment.

Duels judiciaires :

Il est possible lorsque deux partis ne sont pas d'accords pour s'arranger lors d'une affaire légale ou pour laisser le soin de la justice à un juge, qu'un duel judiciaire soit réclamé. Jamais à mort, ces duels consistent en des combats avec ou sans armes et avec ou sans magie dont les conditions sont déterminés à l'avance par un juge n'ayant de comptes à rendre qu'à la duchesse. Ces conditions peuvent être diverses et ont souvent pour but de favoriser le parti lésé par le problème juridique ayant déclenché les duels. Ainsi un meurtrier pourrait se retrouver à devoir affronter sans arme ni armure, l'un des proches de la personne qu'il a tué et qui aurait arme et armure pour sa part. Evidemment, c'est le parti gagnant du duel qui impose sa condition, même s'il est rare dans les faits que ces duels soient menés à terme, car souvent les partis impliqués préfèrent négocier…

Mercenariat :

Les résident du duché ont le droit de vendre leurs services en tant que mercenaires à qui ils le désirent, sauf à un camp qui serait en guerre avec ou ennemi du duché de Sarrasi, ceux qui viendraient à enfreindre cette loi seraient obligés de faire amende honorable ou verraient leurs bien confisqués et leur tête mise à prix.

Loi sur le banditisme :

Le banditisme étant un problème inhérent et fréquent de ce duché montagnard, certaines mesures légales ont été prises pour lutter contre. Tous les bandits tuant quelqu'un sont condamnés à mort s'ils sont attrapés et voient leur tête mise à prix, ceux qui ne tuent pas auront des peines légères et la possibilité de pouvoir réintégrer la société s'ils renoncent à leur activité et rendent la plus grande partie des biens qu'ils ont volés.

Loi sur le prosélysme religieux :

La propagande religieuse quelle quel soit est interdite dans le duché, quiconque s'amuserait à en faire serait punie de lourde amende et mit dehors si on l'y y reprenait.

Argent et prix du sang :

Tous ceux qui commettent des crimes dans les duchés que ce soient des plus légers au plus graves voient immédiatement leur tête mise à prix si l'on peut prouver le crime. Evidemment, les autorités locales récompensent l'arrestation de tout criminel, voir récompensent leur mort si ce sont des meurtriers.

Esclavage :

L'esclavage existe dans le duché de Sarrasi, mais par principe il est plus une forme de vassalité extrême qu'un réel esclavage. Il existe deux catégories d'esclaves, ceux guerriers qui se battent pour leur maître jusqu'à la mort s'ils le faut et ceux civils qui ont une fonction ou une autre. Dans tous les cas les maîtres des esclaves sont chargés de la bonne santé et de la survie de leurs esclaves et il est bien vu évidemment de traiter bien un esclave fidèle et/ou productif, même si ce n'est pas toujours une coutume respectée… Notez par contre que le commerce d'esclaves criminels ou capturés par des mercenaires/brigands puis vendus aux autres duchés existe à Sarrasi.

Loi sur l'honneur :

Toute insulte à l'honneur d'une personne est considérée comme une agression et est punie comme telle. Que ce soit par la loi ou un duel judiciaire légal, il est autorisé aussi de se faire justice soit-même dans un tel cas, du moins tant que ça ne va pas dans l'abus.

Loi sur les duels de gladiateurs :

Les duels de gladiateurs ne sont jamais à morts dans le duché de Sarrasi, sauf si les deux partis le désirent, des récompenses sont souvent versés par les comtes ou la duchesse aux meilleurs gladiateurs et ces derniers bénéficient souvent du droit de se faire pardonner un crime quel qu'ils soit ou presque qu'ils commettraient, mais un seul uniquement.

Economie du duché :

Impôts :


Il n'y a pas d'impôts dans le duché de Sarrasi, en dehors éventuellement de taxes locales imposés aux marchandises transitant dans chaque comté et dont une part de chaque taxe est censée revenir à la duchesse. Dans les faits cette dernière ainsi que les comtes et barons se financent surtout eux-mêmes par la possession de mines, activités marchandes ou productives de toutes sortes. Ainsi le poids fiscal est généralement inexistant sur la population et cela compense en partie la difficulté que représente le terrain montagnard pour se développer.

Productions du duché :

Le duché de Sarrasi est un duché qui importe et exporte beaucoup à la fois. Car incapable de produire en grande quantité certains productions qui lui sont nécessaires tout en produisant des ressources qui sont fortement désirées par ses voisins. Evidemment cela fait que son économie est à la fois puissante, mais aussi dépendante de ses partenaires commerciaux.

Alimentaire :

Le duché produit dans les faits bien peu de ressources alimentaires à cause de son relief montagneux, dans cette production l'on peut trouver notamment.
> Un fromage artisanal d'excellente qualité, le seul produit alimentaire vraiment exporté du duché.
> De la viande de chèvre, de mouton, de lapin, de cochon, ainsi que du gibier se trouvant dans les montagnes.
>Des fruits et légumes montagnards, plus cueillis souvent que cultivés, même si certains cultures existent, mais rien de bien exceptionnel.
>Le duché produit de l'alcool sinon, un peu de vin, mais surtout beaucoup de liqueurs de toutes sortes qu'il arrive à exporter, même si faiblement.

Production non alimentaires du duché :

> Le duché de Sarrasi produit énormément de minerais de toutes sortes, que ce soit le fer, l'argent, l'or et le cuivre. Dans les faits en dehors de l'altagane, il n'y aucun métal qui n'est pas extrait des mines du duché. De même, il n'y a presque aucune pierre précieuse qui ne peut pas être obtenue en creusant dans les mines de ce dernier.
> Evidemment l’artisanat du duché, que ce soit celui tournant autour de minerais précieux ou non (forgeage et bijouterie notamment), ainsi que des pierres précieuses, est très développé et s'exporte beaucoup. L'on peut aussi noter un artisanat autour de la poterie et des produits en bois de toutes sortes assez prospère, ainsi que l'affinement de la laine de mouton qui reste rentable.
>En parlant de cela, si le duché produit de la laine, il produit aussi beaucoup de bois d'essences rares et précieuses en plus de ceux plus communs. Des bois qui s'exportent autant brut que raffinés par les artisans du duché.
>Le duché exporte sinon beaucoup de cuir traité ou retravaillé sous formes d'équipements ou produits de luxes divers, mais il importe ce dernier souvent car disposant de peu de moyens dans les faits de le produire sur place.
>Il faut aussi noter un élevage respectable de monstres et animaux volants dans ce duché, souvent capturés dans les montagnes, une fois dressés ils font d'excellentes compagnons pouvant aussi bien être vendus aux sarrasiens qu'aux étrangers.

Us et coutumes du duché :

Arcs et arbalètes honorifiques :


Il est courant dans le duché de Sarrasi qu'à leurs majorité, les hommes et femmes du duchés quel que soit leur race reçoivent un arc et une arbalète, c'est là une arme honorifique censée symboliser leur passage à l'âge adulte et qu'ils conservent à vie généralement. Cela souligne aussi l'importance de ces deux armes qui sont très employées dans le duché, au point qu'il existe un éternel débat de plus ou moins bonne foi sur laquelle est la meilleure des deux.

Il faut aussi noter d'ailleurs l'existence de concours annuels de tir à l'arc ou à l'arbalète un peu partout au sein du duché. Des concours auxquels de nombreux tireurs talentueux participent et dont le gagnant est invariablement couvert de gloire et en partie de richesses. Des concours de tir qui font la fierté des habitants du duché et souvent assez impressionnant par leurs épreuves des fois assez excentriques...

Sports montagnards :

De nombreux sports tels que l'escalade avec ou sans matériel, ainsi que d'autres uniquement praticables dans des montagnes sont assez populaires dans ce duché, que ce soit comme amusement ou moyen de s'entraîner en tant que guerrier. Après tout le combat dans les montagnes peut être encore plus périlleux par le terrain qu'il faut négocier que par les adversaires que l'on peut y affronter…

Salaire des mineurs :

Les mineurs ne reçoivent pas de salaire dans les faits dans ce duché, ils gardent la moitié des minerais ou richesses qu'ils extraient et doivent donnent l'autre moitié au propriétaire de la mine quel qu'il soit. Ce qui fait que même si ça reste un métier périlleux et pénible, cela rend le travail de mineur attractif en Sarrasi car c'est un moyen possible de bien gagner sa vie.

Hommages à la nature :

Il est courant dans le duché de Sarrasi de rendre hommage à la nature et aux montagnes d'une manière ou d'une autre. Cela consiste souvent en un petit rituel pouvant prendre diverses formes censés rendre hommage à une vieille divinité qui n'est plus vénérée depuis longtemps, la mère créatrice.

Fêtes :

Fêtes de la prospérité : Cette fête ayant lieu le 30 Août dans toutes les villes du Duché est censée célébrer la prospérité de celui-ci. C'est donc l’occasion pour une grande partie de la population du Duché de se rassembler dans les villes pour y profiter de réjouissances de toutes sortes sortes, qu'elle soient purement ludiques et culturelles avec des théâtres et des spectacles de rues entre autres, que commerciales avec des marchands qui en profitent évidemment pour augmenter sensiblement leur chiffre d'affaires, ce alors que certaines fêtes religieuses ont lieu le jour même, dont la plus plus symbolique est sans doute celle dédiée à la mère créatrice que beaucoup d'habitants du Duché tiennent tout de même à honorer malgré qu'ils n'y croient pas.

Relations avec l'étranger :


Akkaton : Les relations entre Sarrasi et l'empire Akkatonien sont cordiales, cela est dû aux efforts aussi bien des anciens ducs que de la duchesse actuelle qui ne voit aucun intérêt dans les faits à contrarier l'empire qui est son voisin directe, elle pense même pouvoir compter sur l'aide de ce dernier en cas de possible invasion Teïderienne.

Ikhyld : Les relations entre Sarrasi et l'empire Ikhyldien sont cordiales aussi, pas très bonnes car le duché montagnard ne désire pas vraiment prendre parti pour un empire ou l'autre au risque de se retrouver en position diplomatique délicate, mais assez bonnes tout de même. Elles se sont même améliorées depuis que la duchesse originaire de cette empire est à la tête du duché montagnard.

Teïder : Les relations entre Sarrasi et Teïder sont très mauvaises et ce depuis toujours. Sarrasi a toujours été l'un des premiers duchés attaqué par ce royaume et l'un de ceux lui résistant le mieux et le plus ardemment. Ainsi il n'existe quasiment aucun lien diplomatique avec les Teïderiens et la population ne les apprécie guère, on soupçonne même la duchesse de fournir discrètement une aide financière aux rebelles luttant contre le régime oppressif du royaume de Teïder.

Eïlynster : C'est une nation fort lointaine et isolationniste avec laquelle la duchesse n'entretient pas vraiment de liens dans les faits, pas parce qu'elle ne voudrait pas, mais parce que c'est difficile. Le duché de Sarrasi n'est donc ni ami, ni ennemi d'Eïlynster, même si avec le temps cela pourrait changer, qui sait ?

Eïrn : Le duché de Sarrasi n'entretient aucune relation avec la capitale de cette nation et très peu avec les royaumes et communautés indépendantes la composant, ce pour une excellente raison. N'étant pas un duché marin, Sarrasi ne peut pas vraiment leur vendre directement ses marchandises par un quelconque commerce maritime.

Duchés du Sud : La Duchesse de Sarrasi voit à la fois les autres ducs et duchesses comme des rivaux potentiels, mais aussi des partenaires commerciaux intéressants. Sûr de sa position montagneuse, le duché de Sarrasi ne craint pas trop les agressions des autres Duchés, même si celles-ci ont lieu de temps en temps tout de même, ce qui fait qu'il est en général assez assuré et tranquille concernant ses liens avec les autres duchés. Les relations commerciales sont donc au final toujours bonnes, sauf en cas de guerre évidemment...
Otmar Ehrlich Deffarès
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MessageSujet: Re: Duchés du Sud Duchés du Sud EmptyLun 28 Fév - 18:52

Le Duché de Liomaida

Situé à la pointe sud-ouest des Duchés, avec au nord l'Empire Akkatonien et à l'ouest l'océan, Liomaida est un territoire prospère, doté de nombreuses richesses notamment agricoles mais également minières, qui ont permis à des Comtes et Ducs de prospérer ici depuis des siècles maintenant, mais en fait également un territoire disputé, où seul un dirigeant fort peut espérer se maintenir au pouvoir sans voir surgir un rival prêt à le renverser ! Tourné vers la mer et les échanges avec son vaste littoral et ses grands ports de mer, Liomaida est aussi doté de solides défenses du côté de l'intérieur des terres, histoire de ne pas se faire déborder trop facilement par des voisins plus à l'est.

La cité de Liomaida :

Capitale du Duché auquel elle a donné son nom, Liomaida en est également la plus grande cité et le port le plus actif, même si ces deux derniers titres ne sont détenus que de peu. Bâtie à l'embouchure du fleuve de Léonide, sur un modèle assez typique dans le Duché, la cité ducale est toutefois avant tout centrée sur le commerce extérieur, et s'est notamment ancrée depuis longtemps comme un grand port international, où peuvent venir accoster les vaisseaux Eïriniens ou Akkatoniens notamment, pour lesquels elle est le premier grand port duchéen, mais aussi venus de territoires plus à l'est, et même occasionnellement des convois commerciaux plus importants ayant fait des voyages par-delà les océans.

La bourgeoisie locale est ainsi composée surtout de marchands et d'armateurs, qui fondent la première source de revenu de la ville, s'associant parfois pour des entreprises risquées ou se concurrençant pour tirer leur épingle du jeu, cependant que les couches plus populaires sont souvent composées de pêcheurs et de marins, même si évidemment ce n'est là qu'une généralité, la cité, en tant que capitale, drainant également de nombreuses autres activités. Toujours lié à la mer, on trouve aussi à Liomaida de puissants chantiers navals, d'où s'élancent de solides vaisseaux à voile prêts à porter les intérêts commerciaux de ceux qui les achètent – ou martiaux, tout aussi bien.

Toujours de par ce statut de capitale et de grand port de mer, Liomaida est une cité cosmopolite, où de nombreuses races se côtoient et échangent, en ce compris une communauté de Nagas plutôt fournie par rapport aux standards des Duchés, mais où on peut aussi facilement croiser des gens parlant de nombreux dialectes différents, venus de telle ou telle nation étrangère pour faire du commerce à plus ou moins long terme. Un endroit animé, aux rues pleines de vie et où il se passe toujours quelque chose, même si plus on s'éloigne du palais ducal et des patrouilles qui l'environnent et plus il faut surveiller sa bourse au milieu de l'agitation, évidemment !

Ramaïl :

Située à l'embouchure du fleuve Volrys, Ramaïl est à l'origine une cité elfique, même si comme la plupart des villes du Duché elle est aujourd'hui beaucoup plus cosmopolite qu'à sa fondation. Seconde cité portuaire du Duché, dotée de ses propres chantiers navals spécialisés dans les vaisseaux rapides et légers, Ramaïl est aussi l'assise traditionnelle des pêcheurs de perles liomaidans, qui opèrent principalement au large de la ville, particulièrement propice aux huîtres perlières, ce qui, pour certains, joua un rôle dans la fondation antique de la cité elfique à cet endroit. Quoiqu'il en soit, elle est aussi un grand centre de la teinture, grâce à certaines plantes de ces environs qui permettent d'obtenir de magnifiques nuances très prononcées.

Dvargavn :

Troisième grand port de mer du Duché, situé lui à l'embouchure du fleuve Glyned, Dvargavn fut fondée à l'origine, il y a très longtemps, comme interface commerciale pour exporter les riches productions de Gyldnebjerg, la puissante cité montagnarde. Aujourd'hui encore, sa population est composée majoritairement de Nains et d'Humains, même si évidemment cela n'a rien d'un caractère exclusif. Plus globalement, c'est le port privilégié pour l'écoulement du commerce intérieur liomaidan, même si évidemment pas exclusif, et aussi le grand port le plus tourné vers les échanges avec le sud, même si là encore sans exclusivité. Une ville plus austère et sérieuse dans son caractère général que la capitale, dotée de ses propres chantiers navals, ainsi que le premier centre de production des très prisées étoffes liomaidanes, peuplée de nombreux petits marchands.

Gyldnebjerg :

Cité naine située dans les montagnes du centre du Duché, commandant la plus praticable des passes permettant de passer facilement d'ouest en est sans devoir contourner par le nord ou le sud du territoire les très peu originalement nommées – par leurs ancêtres – Montagnes d'Or. Centre de la production minière du Duché, la ville est aussi très influente dans la production de pierres, notamment certains marbres mais aussi roches de constructions. Bien sûr aujourd'hui d'autres que des Nains y résident, notamment une belle population d'Azuriens vivant dans les hauteurs de la cité, mais elle garde une mentalité typiquement Naine tournée vers le travail et le commerce. C'est aussi ici, sans guère de surprises, que sont produites les meilleurs armes du Duché, qu'on parle d'armes de contacts, d'arbalètes ou de matériel de siège.

Lonaquilis :

Surveillant la frontière nord-ouest du Duché, Lonaquilis est une cité fondée à l'origine par des Azuriens, au sommet puis sur les pentes d'un pic solitaire, qui permet de voir très loin et de surveiller ce qui est la frontière la plus ouverte du territoire de Liomaida. C'est typiquement là que l'on trouve le plus de mercenaires et de guerriers en temps ordinaires, et la seule grande ville hors de la capitale où le pouvoir ducal participe financièrement à maintenir des défenses militaires. C'est aussi un centre d'entraînement à échelle locale où nombre de jeunes guerriers azuriens liomaidans viennent se perfectionner.

Valama :

Située au cœur des plaines du nord du Duché, Valama est sans doute le plus grand centre agricole de Liomaida, bien qu'évidemment pas le seule. Citée ouverte, seulement protégée par des murailles symboliques, elle est entourée de champs et de vignes dans toutes les directions. La cité produit du blé en quantité dans les vastes plaines qui l'entourent, et la moindre colline accueil généralement un vignoble, sinon plusieurs. C'est sans doute la cité du Duché où les mentalités sont les plus ouvertes, bien que les habitants soient évidemment prêts à défendre leurs biens en cas de besoin, comme toujours dans la région.

Miestolitas :

Miestolitas est sans doute la plus modeste en taille des grandes cités liomaidanes, et peut-être aussi la plus singulière puisque c'est une cité bâtie largement sur un immense pont qui enjambe le grand fleuve Bleu, le plus grand du Duché, qui marque une bonne partie de sa frontière ouest. Le Grand Pont de Miestolitas, merveille des ingénieurs Nains du passé, est soigneusement entretenu par ses habitants, artère vitale du commerce terrestre avec les territoires au-delà du Duché, mais aussi point-clef de la défense de Liomaida, qui permet de canaliser les envahisseurs pour leur offrir un point de résistance solide, même s'il est arrivé que la ville-passage soit prise dans le passé évidemment mais – sauf trahison ce qui n'est pas si rare dans les Duchés – jamais sans un lourd prix.

Gozvagun :

Petite cité située au nord du Duché, Gozvagun était à l'origine une localité orc, bien qu'elle se soit diversifiée depuis. Bâtie non loin des montagnes qui forment la frontière naturelle avec le territoire akkatonien, Gozvagun vit en bonne partie de l'exploitation du commerce terrestre avec le grand voisin du nord, et c'est beaucoup développée depuis le début du règne du Duc actuel, expliquant sans doute pourquoi elle est devenue plus cosmopolite. Les Orcs en représentent toutefois toujours la majorité de la population, et trouvent volontiers du travail comme garde ou mercenaire, quand ils ne se font pas eux-mêmes marchands dans la foulée du développement récent de leur cité, cependant qu'une petite communauté nagate, la seconde après celle de la capitale, s'y est établie ces dernières décennies.

Baiturta :

Baiturta est surnommée la cité-tortue, en raison de la forme particulière de son relief qui lui donne vaguement une forme de tortue vue depuis la mer, et aussi parce que, situé à l'embouchure du grand fleuve Bleue, elle constitue à la fois une cité commerciale et un point de défense sur la frontière, l'endroit idéal d'où tenter de déborder le Duché si on dispose à la fois de forces terrestres et maritimes, raison pour laquelle elle a toujours bénéficié d'attention en matière de fortifications. En dehors de ces originalités, c'est un port moins important que les grandes cités marchandes de la côte occidentale, mais néanmoins raisonnablement prospère, blottie derrière la carapace de ses hautes murailles.

Vellacuva :

Seul port important du Duché à ne pas être bâtit sur l'embouchure d'un fleuve, Vellacuva a fondé sa puissance sur le commerce du tissu et des teintures, ainsi que sur la combinaison des deux pour former des tissus colorés de nombreuses nuances. Grande concurrente de Dvargavn dans le commerce des tissus, elle a ainsi trouvé un moyen de tirer son épingle du jeu, ne pouvant compter comme sa rivale sur autant d'autres débouchés du commerce intérieur. Vellacuva est aussi connue pour ses hauts murs blancs, souvent coiffés de fanions multicolores, que l'on peut voir de loin aussi bien par terre que par mer.

Symunaï :

Située à la pointe sud du Duché, et à l'embouchure du fleuve Malavori, Symunaï fut historiquement la plus frondeuse des cités de Liomaida, s'était révoltée il y a deux siècles contre le Duc d'alors avant d'être matée dans le sang. Depuis évidemment le Duc à changé, sa lignée a été renversé, et Symunaï s'est relevée, reconstruisant ses chantiers navals et sa flotte de commerce, mais sans parvenir à rivaliser avec les autres grands ports occidentaux, ce qui nourrit une certaine envie de revanche de la part des habitants, lesquels sont considérés généralement comme à surveiller par le pouvoir ducal d'aujourd'hui comme par celui d'hier...

Productions du Duché :

Le Duché de Liomaida produit bien entendu de nombreuses choses à divers niveaux, mais est surtout connu pour ses marbres rares issus des Montagnes d'Or, ainsi que pour sa production de tissu de haute qualité et de teintures prisées, parfois combinées pour exporter des tissus teints de grande qualité.

Traversé de nombreuses rivières et de plusieurs fleuves, doté de terres fertiles, le Duché est aussi une zone de production agricole excédentaire, notamment avec de vastes champs de blés au nord du territoire, et d'autres céréales et légumineuses au sud. Au niveau de la production plus prestigieuse, Liomaida est aussi connue pour sa production de vin, même si le Duché est évidemment loin d'être seul sur ce marché dans le pays.

Enfin, le Duché, doté d'une large façade maritime, compte aussi une forte population de pêcheurs qui le fournissent en produit de la mer, mais également de nombreux armateurs et plusieurs chantiers navals dans les grandes villes portuaires, qui permettent au Duché de vendre des vaisseaux à d'autres, même si en retour il importe souvent une partie du bois utilisé.

Dans le chapitre des importations, Liomaida échange évidemment beaucoup avec l'extérieur, mais notamment des minerais et objets produits grâce à eux, car, en dehors des territoires centraux, il compte assez peu de filons, de même pour les pierres précieuses.

Géographie du Duché :

Carte politique :

Carte politique:

Carte géographique :

Carte géographique:
Cécilia Cassetti
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MessageSujet: Re: Duchés du Sud Duchés du Sud EmptySam 4 Fév - 18:40

Nom de la communauté/du royaume indépendant Comté d’Emeraude
Son histoire

Situé au Sud Ouest du Duché de Sarrasi, au Nord Est du Duché d’Adranath et Nord Ouest du Duché d’Inveïs, le Comté d’Emeraude est à cheval sur la montagne et sur les plaines plus à l’Ouest. L’agriculture y est donc peu aisée, en revanche le Comté peut compter sur son exploitation minière et son élevage de chevaux dans les plaines. Il dispose aussi d’un Havre de voyageurs fortifié où les prix pratiqués sont hauts mais où marchands, mercenaires ou aventuriers ont l’assurance d’y être en sécurité, car le Comté sans être une puissance militaire colossale, dispose d’une belle garnison, une compagnie de mercenaires recrutée sur le long terme, composées d’arbalétriers, cavaliers montés, fantassins et mages. Hormis cela, il est surtout composé de petits villages de différentes origines ethniques avec des architectures très hétéroclites.

Le Havre d’Emeraude:
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La plus grande ville fortifiée du Comté au Nord ou marchands, voyageurs et mercenaires peuvent venir se reposer en toute sécurité et y faire du commerce. Les prix y sont chers voir exorbitants parfois, car la sécurité a un prix, mais Le Havre et en permanence animé par des patrouilles de mercenaires du Comté veillant au grain au bien être des habitants et des voyageurs.
La population y est surtout bourgeoise et militaire. Au centre du Havre, se trouve la Grand Place du marché. Une zone très animée du matin au soir où se font de nombreuses transactions entre commerçants locaux, commerçants extérieurs assez courageux pour avoir atteint la ville et résidents. Elle est dotée d’une caserne militaire et de hauts murs d’enceintes. Le seul point accessible via une attaque serait l’unique grande porte, le reste nécessitant une périlleuse escalade, ce qui fait naturellement de ce Havre un lieu difficilement prenable. Plus haut encore, se trouve le domaine Emeraude, résidence de la Comtesse qui jouit d’une vue imprenable sur le lieu fortifié.

Emeraldia:
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Ville située au Sud du Comté, sous la responsabilité du Baron Eighfield, c’est une ville à la population plus modeste, qui élève de nombreux chevaux. Que ce soit pour l’armée ou pour la revente. Cette ville a toujours eu une culture de l’équitation et de l’élevage équin et un fournisseur important des Duchés. Elle s’autogère plus ou moins pour ce qui est de l’élevage grâce à quelques champs cultivables de foin et d’avoine. Cependant, elle est dépendante en terme de nourriture du commerce. Elle est légèrement fortifiée en cas d’attaque et emploie surtout des mercenaires, ainsi que quelques autres fournis par la Comtesse.

Le Fort de l’Ouest:

Principal rempart entre l’Empire d’Akkaton et le Comté il est situé comme son nom l’indique a l’Ouest du Comté d’Emeraude. Le Baron Dungard en est le gardien. Un ancien vétéran mercenaire qui avait l’entière confiance de l’ancien Comte.  Tout autour du fort, aux différents points cardinaux, sont situées des tours de guet équipées de feux d’alertes en cas d’attaque, et d’un tocsin, permettant au reste du Comté d’être prévenu et d’envoyer des renforts. Étant situé dans les plaines, ce fort, outre le fait d’avoir la plus grosse garnison d’arbalétriers, dispose de beaucoup de cavaliers pour mener une charge frontale ou pour envoyer des messagers dans le Comté.

La mine d’émeraudes:
Duchés du Sud Fbdd5f10

Bien que l’on y trouve de temps à autre d’autre pierres précieuses, cette mine dispose d’un filon d’émeraudes impressionnant. Située au cœur de la montagne entre Emeraldia et le Havre d’Emeraude, plus précisément vers une montagne que les habitants nomme le pic vert, de par la couleur des pierres précieuses récoltées, elle fournit la majeure partie des revenus du Comté et de ce fait, est elle aussi protégée par une garnison. Elle s’enfonce profondément dans les entrailles de la montagne et la majeure partie des mineurs y sont de race naine. Ce sont aussi les seuls privilégiés à être logés gracieusement et avoir un salaire au Comté. Et en fonction de leur productivité à la mine, il peuvent aussi espérer garder une petite partie de leur récolte, qu’ils pourront eux même revendre moyennant une taxe avantageuse.


Son organisation politique : L’organisation du Comté d’Emeraude est plutôt simple. Tout en haut il y a la Comtesse, puis les Barons et les Bourgmestres. La Comtesse assoit son autorité sur ses vassaux avec un subtil mélange de diplomatie et de démonstration de force militaire et financière. Mais bien sûr ce n’est pas aussi simple qu’il n’y parait dans le Comté d’Emeraude. Comme tous les Duchés, les vassaux se livrent sans cesse à des guerres d’influences. Tous les Barons se doivent assistance au sein du Comté et bien sûr doivent assistance à la Comtesse. Ils sont sous sa protection, jouissent de biens terrestres protégés en partie par l’armée de mercenaires du Comté en cas d’attaque. Le reste du temps, lorsque tout est calme, leur propre armée veille sur les terres dont ils sont responsables. En contrepartie ils lui doivent allégeance. Ils ont aussi un « droit de conseil » auprès de la Comtesse.

Son organisation militaire : l’armée du Comté d’Emeraude contrairement à beaucoup de Duchés ou de comtés jouit d’une armée de mercenaires stable engagée sur le long terme, facilement reconnaissable à ses armoiries représentant un lion sur fond vert. A cela s’ajoute couramment d’autres mercenaires en cas de besoins particuliers. Forte d’environ 1500 soldats, elle est panachée de façon relativement équitable, hormis pour les unités à distance qui représentent une part plus importante des forces militaires.

Ses lois et coutumes : Diplomatie et commerce:
Le Comté se veut un lieu où il fait bon vivre et une plate-forme commerciale avant tout. L’on y encourage donc les échanges cordiaux, commerciaux et culturels entre les différentes races qui le peuple. Ce n’est pas un Comté de barbares sanguinaires sans foi ni loi et les contrevenants sont vites châtiés au centuple du crime commis.

L’égalité des sexes:
Les femmes peuvent occuper des postes importants ou à responsabilités au Comté d’Emeraude et les idées patriarcales y sont très mal vues. Étant donné l’emplacement du lieu et les conditions de vie dans certains endroits montagneux difficile, il est de notoriété publique que les femmes sont aussi capables que les hommes. Bien sûr l’égalité des sexes est déjà une notions existante dans les Duchés du Sud. Mais la Comtesse elle, y tient particulièrement.

Lois spécifiques au Comté d’Emeraude:

Loi sur le banditisme:
Le vol au Comté si prouvé, est punit d’amputation d’un membre. Bien souvent une main en place publique. La loi est ainsi. Dans les faits et bien souvent, c’est la victime du vol qui décide si oui ou non la sentence doit être exécutée. Dans la majeure partie des cas, si le voleur dédommage la victime et rend la marchandise volée, il est gracié par la victime. Le meurtre est soumis à la peine de mort par décapitation. Le viol est punit par émasculation et l’espionnage y est punit de plusieurs façon selon la gravité. Cela peut aller de l’aveuglement à la mort.

Mercenariat: les résidents du Comté ont le droit de vendre leurs services à condition que ce ne soit pas un ennemi du comté.

Loi sur la religion: la propagande religieuse est soumise à autorisation explicite de la Comtesse. Tout contrevenant dans l’illégalité s’expose à des sanctions pécuniaires la première fois, puis un bannissement pur et simple du Comté en cas de récidive.

L’esclavage: l’esclavage n’est pas interdit au Comté tant que le propriétaire peut prouver la bonne santé et les bons traitements de son esclave. Punir un esclave en place publique et très mal vu.

Le duel: en cas de conflit non réglable par la diplomatie ou un dédommagement, les deux parties peuvent demander un duel au juge du comté, au Bourgmestre, ou au Baron. Les deux parties doivent se mettre d’accord sur le fait que ce soit un duel à mort ou non. En cas de désaccord le juge tranche pour eux. Il est aussi possible d’engager un champion pour prendre sa place en duel, mais dans ce cas là le duel à mort est interdit.


Économie du Comté :
Impôts
Tout résident du Comté est soumis à un impôt équivalent à 10% de ses revenus plus des taxes de transit de marchandises.

Productions du Comté :
Le Comté Emeraude exporte essentiellement pierres précieuses, bijoux et chevaux. En revanche il doit importer certains produits de part sa situation géographique. C’est aussi pour cela que la valeur diplomatique et commerciale est prônée.

Alimentaire:
La production alimentaire est peu variée. Viande de chèvre, mouton, cheval, gibiers trouvables en montagne ou éventuellement en plaine et quelques rares légumes arrivants à pousser dans les sols rocailleux.

En revanche le Comté produit un alcool de plantes des montagnes macérée plutôt fort et de venin de vipère. La vipérine.

Non alimentaire:
Le Comté produit essentiellement des pierres précieuses. De l’émeraude en grande partie et dans une très moindre mesure du fer, de l’argent et de l’or. La principale source de revenus étant les bijoux et les chevaux de guerre qui font sa fierté.

>>l’artisanat est donc essentiellement constitué de bagues, colliers,diadèmes finement ouvragés, de pierres précieuses, de sculptures et de forge tels que des carapaçons de grande qualité pour les chevaux dans une moindre mesure. Ce sont les plus grandes ressources d’exportation du Comté.
>> Les chevaux de guerre parfaitement dressés font aussi la fierté du Comté d’Emeraude. Il en exporte dans les Duchés du Sud et peut en vendre aux voyageurs. Ils disposent aussi de créatures volantes des montagnes dressées telles que des pégases, mais ce n’est pas leur source de revenus principale.
>> Le Comté exporte aussi des remèdes fait à base de plantes des montagnes ou de venins des diverses créatures du coin.

Us et coutumes du Comté:

La course hippique d’Emeraldia:
Il est courant qu’une fois l’an, la ville d’Emeraldia organise une course hippique regroupant tous les meilleurs cavaliers du Comté ayant leur propre cheval. Cette course se déroule dans tout le Comté selon un parcours définit à l’avance et le premier arrivé a gagné. Mais attention! Un cheval ne doit pas arriver et mourir d’épuisement. On honore le cheval au Comté d’Emeraude. Il est donc nécessaire pour les cavaliers de savoir faire des pauses sur ce long parcours qui passe par plusieurs villages et par les villes principales. Le gagnant se voit alors honoré le jour de la fête du cheval Emeraldien et gagne le respect de tout le Comté.

Honorer Asuphiel: Asuphiel était selon la légende du Comté, le roi de tous les chevaux. Le plus beau et le plus rapide, mais aussi le plus indomptable. Il est généralement honoré par un petit rituel afin de porter chance aux éleveurs pour l’année à venir et que leur élevage soit prospère et qualitatif.

Fêtes:

Le Grand Banquet:
Tous les 30 mars, les villes du Comté organisent ce que l’on appelle « Le Grand Banquet ». En cette journée particulière, de grands banquets sont organisés, on chante, on mange, on boit, on danse bien sûr, mais il y’a aussi de nombreux concours de poésie, de chants, de musique… l’art y est mit en avant dans une ambiance festive.

La fête du Cheval Emeraldien:
Tous les 24 juin, une grosse foire aux chevaux est organisée dans Le Havre sur la Grand Place. Tous les éleveurs peuvent venir montrer leurs meilleurs chevaux. Ils sont jugés sur bien des critères par un jury composé du trio d’éleveurs gagnant de l’année précédente. Les trois premiers remportent une coupe en fer, en argent ou en or. C’est un symbole de prestige pour l’élevage et un gage de qualité. La compétition est très relevée chaque année et les amateurs se pressent pour voir le spectacle. A côté de cela, on peut aussi y voir des acrobates à cheval faire des démonstrations. Et le gagnant de la course hippique d’Emeraldia, s’occupe de la remise des prix et récupère une somme en or plutôt alléchante.

La fête des morts:
La fête des morts a lieu en fin d’année le 27 octobre. Lors de cette fête, il s’agit d’honorer les morts du Comté. A la nuit tombée, les gens font une sorte de marche silencieuse dans les villes en tenant une bougie tout en se recueillant silencieusement. Arrivé à leur domicile ensuite, la bougie est déposée sur le rebord d’une fenêtre. Et un « souffleur », une personne désignée par la ville, passe dans la rue pour souffler la bougie en murmurant des paroles à l’intention des morts. Si la bougie est éteinte quand il passe, il tape au carreau pour qu’on la rallume afin qu’il puisse la souffler. C’est une fête très importante au Comté d’Emeraude à laquelle la Comtesse tient tout particulièrement.

Relations avec l’étranger:

Akkaton: un proche voisin, que la Comtesse s’échine à ne pas froisser. Autant entretenir des relations cordiales. Quand on peut éviter une guerre et s’affaiblir par la même occasion il faut le faire.

Ikhyld: La Comtesse a une affinité toute particulière en terme d’intérêt pour cette nation. Elle ne le montre pas bien sûr, afin d’éviter de froisser un autre partie exploitable, mais elle les apprécie.

Teïder: Pas de relations diplomatiques ou commerciales. Et il n’y en aura sans doute jamais.

Eïlynster: Elle pourrait entretenir des relations commerciales avec eux éventuellement. Ou diplomatiques… mais pour le moment, leur écartement fait qu’il n’y a rien de spécial.

Eïrn: La Comtesse d’Emeraude n’entretient pour le moment pas de relations particulières avec Eïrn, ils restent pour le moment un peu inaccessibles commercialement parlant.

Les Duchés du Sud: Le Comté d’Emeraude essaye déjà d’entretenir des liens cordiaux avec ses voisins directs. Prit entre trois duchés, ce n’est pas une position évidente. D’autant que la Comtesse sait que les alliés d’aujourd’hui peuvent devenirs les ennemis de demain… ce sont des relations complexes à entretenir mais elle essaye de commercer avec les autres duchés autant que faire se peut.
Anton Ludwig Illuminès
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