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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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Irina Bëlowël
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 :: Le peuple d'Orzian :: Population Orzanienne :: Présentation de vos personnages :: Fiches validées
MessageSujet: Irina Bëlowël Irina Bëlowël  EmptyMer 7 Mar - 0:26

Bëlowël, Irina : Capitaine

Identité


Nationalité : Eïlynsterienne (originellement Ikhyldienne)
Race : Hybride demi-elfe
Nom : Bëlowël (couverture : Baum)
Prénom : Irina
Surnom : Anne
Sexe : Féminin
Date de naissance : 20 Janus 1919 de l'Âge d'acier
Age : 81 années
Lieu de naissance : Ikhyld
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Royaume d'Eïlynster
Rang social : Gradé
Métier/Position dans la société : Capitaine dans les corps d'armée terrestres, soldats Eïlynsteriens (en réalité espionne infiltrée pour l'empire d'Ikhyld)
Titre : Grande soeur (connu à Eïlynster)


Armes et équipement :


Armure et armes en votre possession lors de votre entrée en jeu :

Brigandine :
Armure constituée de plaques rivetées sur du cuir épais. Fournit une excellente protection comparativement à son poids honorable. Elle est constituée de rivets de couleur dorée, appliqués à un cuir proche du gris. Maintenu fermé à l'aide de sangles, chacune gravée par des arabesques inimitables car faites à la main.

  • Songe des ténèbres : L'armure ainsi enchantée possède un effet d'hypnose qui a une chance de perturber ceux qui la regardent s'ils échouent à un test de perception, leur infligeant un malus de -5 en attaque et en esquive à leurs deux prochaines actions.


Fouet à crochet surnommé Plaisir :
Un fouet munit d'un crochet à son bout. Celui-ci est entièrement fait de cuir d'une couleur sombre aux reflets verts. Le manche est tressé afin de ne jamais glisser de la main et le crochet à son extrémité est d'un argent éclatant.

  • Fille des ténèbres : Lorsqu'on frappe avec, l'arme s'entoure d'une aura ténébreuse qui la rend difficile à percevoir et peut troubler l'adversaire (malus de -5 aux tentatives de parade ou d'esquive de la cible).


Pistolet de guerre (Akkaton) surnommé Douleur:
Un pistolet à poudre 1 coup qui prend 5 secondes à recharger dans les mains d'un soldat très entraîné. Si ce temps de rechargement peut sembler long pour une arme de courte portée, il est compensé par la puissance de feu de l'arme. En effet celle-ci perce aisément les armure légères et inflige des dégâts honorables. Celui-ci est argenté et gravé d'arabesques dorées. Il est évidemment accompagné des munitions nécessaires à son fonctionnement.


Autres équipements

Combinaison d'écailles :
C'est combinaison est entièrement réalisée à l'aide de peau et d'écailles d'hydre. D'un vert très foncé, presque noir, elle a pourtant de sublimes reflets bleutés à la lumière naturelle. Elle est très agréable à porter car doublé par un tissu duveteux noir. Ainsi, par les matières premières, elle est imperméable à l'eau, agréable en hiver comme en été. Elle donne une classe sans égale.

Sacoche de cuir :
Une sacoche assez large mais peu profonde en apparence. Elle est très foncée et semble très légère.

  • Sans fond : Cet enchantement fait d'un espace limité, un espace infini. On peut donc y ranger nombre d'objets, tant que ceux-ci passent à travers l'ouverture. Il suffit ensuite de penser à ce que l'on cherche pour qu'il apparaisse dans la main. Ainsi, si on ne sait pas ce que contient ce sac, on ne peut rien récupérer. De nombreux animaux et humains flottent encore dans cet espace infini après la mort du... Non je déconne.


Carnet muet :
Ce simple carnet contient des informations vitales. Il est lié par la magie à son possesseur et seul lui peut le lire. Quiconque tenterait d'en faire de même ferait face à d’innombrables pages blanches. Si le détenteur de ce carnet meurt, les informations disparaîtront avec lui mais le carnet pourra être à nouveau lié avec quelqu'un.

  • Liaison éternelle : Cet enchantement permet de lier éternellement un objet à son porteur ainsi, seul lui sera capable de l'utiliser. Le rituel est extrêmement long et douloureux pour le futur propriétaire. C'est comme si chaque centimètre de sa peau était marqué au fer rouge. Plus l'objet est grand, plus le rituel est long. De plus, il doit être réalisé par une personne extérieure qui sera entravée pendant le même laps de temps.


Breuvage de régénération (Eïlynster) :
Ce breuvage magique décuple pendant 5 minutes les capacités en régénération du corps. Toutes les blessures infligées entre-temps au buveur ou infligées avant se refermeront à vue d’œil. Néanmoins, suite à ces 5 minutes ce dernier s'effondrera épuisé.

Etui à cigarettes :
Petit étui en métal à clapet pouvant contenir jusqu'à dix cigarettes et un briquet. Il est toujours rempli ou presque.

Kit de tatouage :
Comprenant tout le nécessaire pour tatouer : des aiguilles, de l'alcool, de l'encre, etc.

Pince à cheveux :
Jolie pince argentée aux arabesques d'or, permettant de relever et maintenir une grande masse de cheveux.



Caractéristiques :




Magie : (Description ici.)

Potentiel : Aucun

Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte

Mental : (Description ici.)

La volonté : Virtuose
Contrôle de soi : Confirmé
L'intelligence : Maître
La perception : Adepte
Le charisme : Champion
Technologie : Champion

Physique : (Description ici.)

Force physique : Confirmé
Agilité : Maître
Vivacité : Maître
Résistance physique : Prodige
Résistance magique : Débutant
Vitalité : Maître
Beauté : Confirmé
Discrétion : Champion

Martial : (Description ici.)

Armes de tailles : Adepte
Armes lourdes : Inapte
Armes d'hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Inapte
Armes de lancer/fouet : Prodige
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Confirmé
Armes à feu : Champion
Equitation : Confirmé
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte



Description de votre personnage :


Description physique :

Les hybrides partagent généralement les caractéristiques physiques des deux races, cependant, cela n'est pas des plus évidents lorsqu'on observe Irina. Elle n'est pas particulièrement grande, aux alentours du mètre soixante-dix, ses oreilles ne sont pas pointues et ses membres ne sont pas fins comme ceux des elfes. La démarche est peut être gracieuse mais elle est loin d'être féminine. Elle est plutôt vive dans ses déplacements. Ses muscles se dessinent à la surface de sa peau rosée et comme elle n'a jamais été bien portante, c'est une musculature sèche. Il y a tout de même une touche de féminité grâce à de jolies fesses rebondies. La taille de sa poitrine est un peu légère par rapport à sa stature mais elle n'est pas inexistante. Le clivage est tout de même accentué par une longue ligne noir d'encre indélébile. En son milieu, l'exacte copie de cette ligne la coupe perpendiculairement. Il est très rare de l'apercevoir puisqu'elle se couvre le corps des pieds jusqu'au cou. Il est encore plus rare de pouvoir observer toutes les autres croix de différentes tailles qui sont gravées sur son anatomie.

Irina a des hanches assez large et une taille marquée. Celle-ci est soulignée par des cheveux argentés qui viennent la frôler. Ils sont naturellement ondulés et doux mais il est très rare qu'elle les lâche. La jeune femme préfère les attacher en un chignon un peu brouillon mais serré. Ses sourcils sont plutôt fournis même si celui de gauche est fendu d'une cicatrice. De même que ses cheveux, ses yeux sont d'un gris très doux. Une vilaine tâche brise la linéarité de la couleur de son iris gauche, on peut aisément deviner que cela provient du même coup qui a fendu son arcade sourcilière. Si à l'origine son nez était plutôt fin, aujourd'hui il a gagné en épaisseur et il penche dangereusement vers la droite. Trois traits noirs se dessinent derrière son oreille droite. Enfin, ses lèvres sont plutôt fines. Les coins sont relevés, on pourrait croire qu'elle arbore constamment un sourire alors que c'est juste son visage au repos.

Au final, Irina n'est pas plus jolie ou plus moche qu'une autre. Elle n'est pas vraiment elfe, plutôt très humaine.


Description mentale :

En apparence, Irina semble être une personne plutôt chaleureuse et agréable. Ses pupilles reflètent une certaine douceur qui vous amadouera facilement. Son comportement est moins proche de cette apparence. Elle est très rigoureuse et sérieuse, elle reste douée socialement parlant puisqu'elle est majoritairement apprécié de tous. Elle n'a pas d'ennemis notables qui pourraient révéler à tous sa véritable identité. Elle est déterminée et cette volonté est à la fois une bénédiction et une malédiction car lorsqu'elle retombe dans ses travers, rien ne peut l'arrêter à part elle-même. Au cours des années, elle a développé une véritable addiction à la douleur, la même qu'elle ne pourra jamais connaître. Elle trouve donc un véritable plaisir à torturer les autres, mentalement et particulièrement physiquement parlant.

Ses "apprentis" diront d'elle qu'elle est autoritaire, rigide et intransigeante. Elle peut être très dure dans ses actions et ses propos mais c'est pour le bien d'autrui; enfin c'est l'image qu'on a d'elle alors qu'elle est plutôt une personne égoïste. Elle ne cache pas son ambition de continuer à grimper dans l'échelle sociale, on ressent tout de même qu'elle ne l'imposera pas aux autres ou qu'elle est obnubilée par cela. Elle n'est pas loquace sur son passé à Teïder, ce que les autres prennent pour un traumatisme et donc ils ne s'attardent pas sur ces questions. Ses camarades savent qu'ils peuvent compter sur elle quelque soit la situation et qu'elle est très à l'écoute (si seulement ils savaient...). Le seul moment où il ne vaut mieux pas déranger son fil de pensées, c'est lorsqu'elle fume. Cela signifie qu'elle a quelque chose d'important sur la conscience et le seul qui se permet de l'embêter sans s'en prendre une, c'est Artane.

Dans le fond, elle n'oublie jamais la raison pour laquelle elle est au poste de Capitaine, à quel point elle préférerait être seule mais comme dans son personnage, elle n'est pas prête à ruiner son but actuel. Il faut dire qu'elle se plaît dans son rôle.  


Convictions :

Dans sa situation actuelle, elle laisse paraître qu'elle est tout à fait en accord avec le gouvernement mis en place à Eïlynster bien que cette militarisation totale d'un pays ne lui plaise pas vraiment. Elle suivra les ordres qui lui sont donnés jusqu'au jour où cela menacera Ikhyld et qu'elle retournera sa veste. Avant cela, on peut dire qu'elle n'avait pas vraiment de convictions ou d'intérêt pour les autres. Elle vivait pour elle, pour ses envies, sans se soucier de pays, de la politique, des autres races. Aujourd'hui, elle est contente de jouer un rôle utile qui lui occupe constamment l'esprit. Inconsciemment, elle jugera tout de même tous ceux incapables d'aller au bout de ce qu'ils font comme ces hommes faibles qui sont dans l'armée. Il est probable qu'au prochain événement marquant, sa vie change du tout au tout. Cela pourrait venir du décès d'un proche, d'une rechute dans son addiction ou simplement de la découverte de sa couverture.



Passé de votre personnage :


Histoire :


Journal
1



Chapitre 1

Dans la plupart des contes pour enfants, on ressent le besoin de parler de l'enfance du héros car elle est pimentée de mésaventures qui forgeront son caractère et sa volonté. La plupart du temps également, cela amène à la mort irrémédiable d'un parent; voir les deux. Malheureusement pour vous, je n'ai pas grand chose à dire là-dessus. Je suis née dans une famille particulièrement normale. Enfin, je devrais préciser que mon père est un elfe et ma mère une humaine, ce qui fait de moi un être pouvant vivre une paire d'années de plus qu'un simple humain. J'avoue que ça n'est pas ma priorité, vous allez comprendre pourquoi.

Revenons à Céleste et Eläwir qui furent des parents exemplaires, des modèles remplis d'amour et d'indulgence même pendant ma période d'adolescence qui fut courte mais compliquée. Vous cherchez toujours l'erreur ? Pourtant il n'y en a pas eu. Il est vrai que je n'étais pas de ces enfants à avoir de nombreux amis mais j'appréciais beaucoup de jouer dans mon jardin. Un problème de sociabilité ? Non, pas vraiment, un peu de timidité peut-être. D'ailleurs, nous n'étions ni riches, ni pauvres mais je n'ai jamais manqué de rien.

Des particularités physiques qui m'aurait amené à être rejeté par mes camarades de classe ? Non car j'ai bien plus hérité du physique humanoïde de ma mère. J'ai certes les yeux et les cheveux très clairs de mon père mais j'ai toujours trouvé ça classe et j'ai défendu cela corps et âme. Je n'étais pas plus bavarde, mignonne ou gentille qu'une autre. A priori, mon être était la définition même du mot "normal".

Peut-être ai-je rencontré plus tard un amour interdit, violent, à sens unique ? Vous avez tout faux. Je n'ai pas de réelles attirances pour un sexe plutôt qu'un autre. Loin de moi l'idée d'être frigide, je vous rappelle que j'ai eu ma crise d'adolescence et j'étais loin d'être innocente. Je n'ai probablement pas rencontré la personne qui partagera un bout de ma longue existence. Ou peut-être que si ? Encore une fois, ce n'est pas une priorité et même si c'est ce genre d'état qui permet de rencontrer, au détour d'une rue, la bonne personne; je ne suis pas de celles qui flânent et aiment le shopping.

En résumé, je suis née par accouchement naturel. J'ai appris à marcher et à parler en un temps que je qualifierais dans la moyenne. Je me suis développée normalement jusqu'à devenir une adulte avec un emploi. On pourrait ainsi résumer ma vie et s'arrêter ici.



Bon ok, vous vous en doutiez, si j'écris ce journal c'est parce que ça n'est pas aussi simple. J'ai peut-être même un peu menti, je l'avoue... En fait je divers de la norme par un détail qui n'est pas visible. J'ai compris assez tôt qu'il y avait quelque chose d'anormal chez moi. Vous vous souvenez quand je vous disais que j'adorais jouer dehors ? Arriva un moment où, faisant connaissance avec la nature, je me blessais physiquement parlant. Ce liquide rouge rubis s'écoulant de mon doigt et gouttant au sol dans un ploc inaudible, j'étais fascinée. Evidemment, comme l'enfant que j'étais, je n'ai pu résister à découvrir cela par le goût. Je me souviens encore du goût ferreux se diffusant dans ma bouche, un goût que je ne trouvais pas désagréable. C'est à ce moment que ma mère est apparut et, en voyant le sang, se mit à me questionner, paniquée, sur ma douleur, comment je m'étais fait cela, etc.

Le problème, c'est que je ne ressentais rien. Pas la moindre douleur. J'aurais pu continuer à jouer comme si rien ne s'était passé. Vous allez me dire que si ce n'était qu'une petite plaie, c'est normal que je n'ai rien ressenti ou bien je m'en souviens plus puisqu'on est programmé pour oublier la douleur. Moi aussi, je n'ai pas tout de suite compris les enjeux de cette particularité. Ce n'est que quelques années plus tard, lorsque je tombais d'un arbre et que je me brisais un os du bras. Je voyais clairement l'angle bizarre de mon avant bras, l'os qui affleurait la peau, c'était à la fois étrange mais aussi étrangement attirant. Je ne ressentais rien, ça me frustrait autant que ça m’impressionnait. Mes parents accouraient déjà et semblèrent horrifiés à la vue de mon bras.

On m'amena faire soigner cela et cela fut suivit par des visites chez de nombreux guérisseurs différents. On ne me décelait rien d'anormal, seulement que je ne souffrais pas, ce qui était une mauvaise chose d'après eux. Il serait difficile de savoir ce qui n'allait pas si ça n'était pas visible. Je m'en rends compte maintenant, mais c'est durant cette période que je commençais à développer une addiction au risque. J'étais encore jeune, je voulais savoir jusqu’où mon corps pouvait aller. J'en faisais voir de toutes les couleurs à mes parents et je ne comptais pas m'arrêter avant de déceler une limite à ce jeu. Petit à petit, je me renfermais sur moi même, je jalousais les autres de ressentir ce que je ne connaissais pas.

Avidement, j'expérimentais tout ce qui était nouveau. J'avais quitté le nid familial sans un regard en arrière. Ne vous y trompez pas; j'aime du plus profond de mon être mes parents mais cet appétit de douleurs a pris le dessus sur tous mes besoins et sentiments. Je m'en allais pour un pèlerinage de longue haleine.



Chapitre 2

Pendant quelques années, je parcourais Orzian. Ce n'est que vers la fin que j'entrais en Akkaton. Il y avait cette "mode" qui courrait dans les quartiers populaires. D'abord la cigarette puis des aiguilles qui perforaient la peau pour dessiner des formes indélébiles. On parlait également de douleurs plus ou moins intenses selon les parties du corps où on les appliquait. J'avais beau célébrer tous les jours ma solitude, j'étais plutôt une personne sociable, même si j'étais un peu rouillée. Je finis par récupérer une adresse où je pourrais peut être trouver mon bonheur.

Encore maintenant, j'arrive à me souvenir de ce résonance dans mon crâne. L'acte avait été rapide puisque j'avais demandé trois lignes droites derrière l'oreille droite. Une pour chaque année depuis que j'avais quitté mes parents. C'était la seule image qui m'était apparue quand l'homme m'avait demandé ce que je souhaitais. Je crois que mon inconscient tentait déjà de me signaler à quel point ces êtres me manquaient mais à l'époque, je l'avais tout simplement ignoré. Je le regrette aujourd'hui, je ne peux pas défaire le passé...

Je dus être patiente pour obtenir le nécessaire de tatouage que je désirais. Je faisais des petits boulots pour gagner l'argent manquant. Le jour arriva et j'eus envie de le tester sur chaque partie de mon corps. N'ayant pas d'affinités particulières avec le dessin, je partais sur un motif basique, une croix. Deux traits perpendiculaires de même longueur. Le pire fut le dessous de la langue car le dessin s'infecta et des jours durant, je ne pouvais avaler ou parler. Il m'était difficile de boire mais cela n'était pas insurmontable. Si même avec cela, je ressentais pas cette "douleur", ça n'était pas la bonne méthode.

Ce fut au même moment que je commençais à fumer. C'était comme une nouvelle crise d'adolescence, plus forte et plus longue mais aucune autorité pour me réguler. Après cela, je commençais à prendre le plis de couvrir mon corps, un peu honteuse de m'être autant laissé aller. J'avais cette impression de dépendance, comme une alcoolique qui avait fait une crise. Malheureusement pour moi, j'allais apprendre à compenser par d'autres moyens moins... conventionnels ? Bienveillants ? Moraux ? Probablement tout en même temps.

Je me plongeais dans un travail acharné pour ne penser à rien. A l'époque je travaillais dans une forge d'Akkaton, ce qui me défoulait grandement. Il m'arrivait régulièrement de faire des heures supplémentaires. Mes tatouages avaient intrigué beaucoup de mes collègues et après le décès d'un proche, l'un d'eux vint me voir pour que j'écrive le nom du défunt sur son corps. Ce fut, à nouveau, un événement qui marquait un tournant dans ma vie. Sous les coups de l'aiguille, l'homme souffrait et d'une certaine manière, cela était de mon dû. La conclusion s'imposa facilement ce soir là : vivre par procuration.

C'était une nouvelle descente aux enfers. Je ne suis d'ailleurs pas certaine que aujourd'hui je sois capable de me contrôler. Je ne sais pas si je le serai un jour. Si je continuais à travailler, moins ardemment, je devenais de plus en plus en manque. J'avais besoin de faire mal aux autres et le plus simple fut d'être impliquée dans des combats de rues. Je vivais dans un quartier moyennement surveillé par les soldats, il arrivait donc que des bagarres éclates, délibérément ou non, souvent dans ou devant des bars. C'est toujours un mystère pour moi aujourd'hui mais j'arrivais à participer quelque soit la situation.

Si au début je prenais plus de coups que j'en donnais, avec le temps je devenais plus rapide. Encore une fois, il ne faut pas oublier que les blessures n'étaient que gênes et non douleur, la rapidité me permettait de profiter de plus d'opportunités pour frapper plutôt que d'éviter les coups. C'est lorsque je fus convoquée par mon supérieur pour discuter de l'état déplorable dans lequel j'étais que je pris conscience de la situation des derniers mois. J'avais une pommette tellement gonflée qu'elle gênait ma vue. Mon nez était de travers et une fraîche cicatrice coupait l'un de mes sourcils. C'était sans compter ce qui était invisible, sous mes vêtements.

Du jour au lendemain, je quittais mon emploi, n'oubliant pas de récupérer ma dernière paye. Il fallait que je quitte cet endroit, le sevrage devait être brutal, sans retour en arrière possible, sans tentations. Je faisais un dernier tour dans mon marché préféré, emportant avec moi un souvenir du pays. Il était temps de retourner à la maison.



Chapitre 3

Je recevais un accueil chaleureux de la part de mes parents qui n'avaient eu aucunes nouvelles de ma part pendant des années. Quand je vous disais qu'ils étaient parfaits, ça n'était pas une blague. Ma mère prenait doucement de l'âge, elle préférait s'occuper de la maison et se reposer que de s'acharner dans n'importe quel métier. Mon père, qui semblait garder éternellement sa jeunesse, ne se souciait pas des apparences. Il était fou amoureux de ma mère, il ne la quitterait que lorsqu'elle aurait rendu son dernier souffle. Ces personnes auraient du être des modèles pour leur enfant mais je ne m'en souciais guère.

Je passais mon temps à ruminer, sans savoir où j'allais. Il y avait des hauts et des bas, j'étais dans une phase de néant. L'acclimatation au pays prit une année. Oui, je suis particulièrement lente par moment ! Le soleil réchauffait doucement les terres, les arbres étaient en fleurs, la nature s'éveillait; j'étais perdue dans mes pensées. Je m'assis sur un banc sans remarquer que quelqu'un d'autre s'y trouvait déjà. C'est lui qui engagea la conversation. Il m'interrogea sur mon amour pour la nature en premier lieu. C'était la raison de sa présence dans ce parc.

Ce fut une rencontre fortuite mais parfois le destin est chanceux. Cet homme était l'arcane de l'invocation, un homme important du gouvernement Ikhyldien dont je ne connaissais même pas le nom à cette époque. Bizarrement, une conversation s'installa facilement entre nous et je finissais par me confier à un inconnu. Peut-être était-ce plus simple, qu'un point de vue extérieur rafraîchirait le mien. Je pense que c'est en parlant de ma particularité que l'idée lui vint. Ne pas ressentir la douleur... Pourquoi ne pas me rendre utile pour Ikhyld, pourquoi ne pas entrer dans les renseignements.

L'idée fut évidente une fois qu'elle fut posée devant mon nez. J'étais affublée d'une lubie à nouveau. Je pense que l'elfe ne s'attendait pas à ce que je prenne au sérieux ce qu'il m'avait conseillé ou que je ne serais pas capable d'y arriver. C'était mal me connaître que de penser qu'il existe des obstacles capables de m'arrêter lorsque je voulais une chose. Je le remerciais infiniment avant de m'éclipser. La route serait longue mais je n'étais pas à quelques années près non ?

Je réussissais à rentrer dans l'armée, plus déterminée que jamais à faire mes preuves. Je retrouvais rapidement la rapidité que j'avais acquis par les combats de rue mais cette fois, je la perfectionnais pour en devenir une arme. Il fallait bien compenser mon manque de force. D'ailleurs, j'affectionnais particulièrement le fouet. Sans me leurrer, je savais que cet amour était du à ma quête dans la douleur. Je ne parlais pas de ma particularité à mes instructeurs ou à mes supérieurs, laissant croire que seule ma détermination de fer me gardait encore debout.

A mes heures perdues, je découvrais le tir à l'aide de mon dernier souvenir d'Akkaton. Il est toujours plus simple d'apprendre ce qu'on aime faire et le tir est quelque chose que j'adore. C'était aussi une autre corde à mon arc pour me faire remarquer. Mon implication et ma détermination fut remarquée et rapportée à de plus hautes instances. J'aurais pu le prévoir mais je n'avais pas le souvenir de son implication dans les renseignements. Il s'avérait que je rencontrais à nouveau l'homme qui m'avait aiguillé vers l'armée. Il me proposa d'intégrer cette branche de l'armée et je sentais qu'à l'avenir je pourrais compter sur lui.

Il était plus proche d'un politicien que d'un soldat, c'était mon lien entre la réalité et un possible futur. On me confia rapidement des missions. En cas de besoin, je pouvais toujours me référer à cet elfe. Notre complicité fut évidente et je lui révélais mes envies de grandeur. Je voulais intégrer les rangs d'un autre pays sous couverture. Je me sentais prête à endosser le rôle d'une autre, de jouer une comédie à grande échelle. J'étoffais mes arguments de jour en jour, le plus percutant étant que si j'étais découverte, la torture ne serait pas mon point faible.

Je marquais des points. Je savais qu'on me le proposerait un jour. J'espérais vraiment être envoyée à Teïder. Je sentais le challenge à mon niveau, abordable, créant des vibrations d'excitation. J'étais émoustillée, je faisais des plans sur la comète. Quel ne fut pas ma déception en apprenant qu'on m'envoyait à Eïlynster.



Chapitre 4

Afin d'entrer dans l'armée d'Eïlynster, il me fallait une bonne excuse. On décida de me créer une nouvelle identité, une nouvelle vie, qu'on ne pourrait pas lier à celle que j'avais actuellement. Quoi de mieux que de me faire passer pour une Teïderienne alors ? J'étais une évadée, une rebelle qui s'était retournée contre son propre pays. Et plus encore, j'étais une criminelle à leurs yeux. Quoi de plus jouissif pour Eïlynster que de récupérer un pareil élément dans leur rang. Pour ma nouvelle vie, j'appartenais à une famille qui faisait partie d'un groupe qui tentait de renverser le pouvoir en place. Mes parents avaient été attrapés alors qu'ils préparaient un attentat. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'on vienne également me chercher, que j'ai participé ou non aux actions terroristes. J'avais donc fuit le pays, espérant un jour exaucer leur vœu de transformer Teïder en un pays plus agréable.

Pendant des mois je me plongeais dans cette histoire, me l'appropriant. Je visualisais ces événements, rajoutant de plus en plus détails à chaque fois que je les rejouais dans ma tête. Il fallait avouer que je prenais un malin plaisir d'imaginer la souffrance de cette personne. Car c'était cela, vivre dans à Teïder, voir ses parents mourir ou presque, être constamment sous le pression. Je n'avais toujours pas de compassion pour elle, enfin pour moi même. C'est en me rendant compte de cela que je me sentis enfin prête à jouer mon rôle. J'avais même réussi à parfaitement imiter l'accent de Teïder, j'étais très fière. Je partais de nuit avec pour seuls adieux ceux que je faisais à l'elfe qui m'avait tant aidé. Je savais que mes parents ne me tiendraient pas rigueur de couper les ponts avec eux sans une explication. Ce que je savais moins, c'était à quel point je finirais par le regretter.

J'arrivais à la muraille d'acier par un convoi de marchands. Je me souviens encore de ce moment : la vue de ces murs presque infranchissables, le vent qui soufflait dans mes cheveux et surtout ce sentiment d'excitation. J'avais hâte de commencer cette nouvelle vie, ma nouvelle vie. Il me restait quelques instants pour renoncer, faire demi-tour et rentrer chez moi. L'idée ne me traversa même pas l'esprit.

J'intégrais l'armée, non sans une méfiance de la part de mes camarades et mes supérieurs. Je savais que j'étais surveillée mais je ne me sentais pas en danger. J'étais Anne Baum à présent, personne n'entendrait de ma bouche des souvenirs de mon ancienne vie. Je m'étais présentée sous le prénom d'Irina mais j'instaurais rapidement qu'on me surnomme Anne, après tout, c'était comme cela qu'on m'avait appelé jusque là, non ? Je fus un modèle de sérieux et d'implication. On arrêta de me suivre et les comportements suspects s'estompèrent lorsque tous comprirent que je n'étais pas une espionne. Bien sûr, je me gardais bien d'évoquer ma particularité. Je feignais l'épuisement ou la douleur s'il le fallait. Je me débrouillais bien avec mon fouet sans trop en faire et je gardais mes entraînements de tirs comme simple hobby.

C'est dans ces années que je me liais d'amitié avec l'un de mes compagnons. Moi, qui avait toujours connu une vie de solitude, ne portant pas d'intérêt pour les autres vivants, s'étais faites avoir à l'usure. Les débuts furent compliqués, comme pour tout le monde puisque j'étais Teïderienne. Cependant, ce soldat sembla passer outre mon passé bien plus rapidement que les autres. Il avait un sourire franc qui inspirait la confiance, un sourire qui devait en faire tomber plus d'une. Ce n'était pas mon cas et cela eut le don de m'agacer pendant un long moment. Subtil ou non, j'avais cette impression qu'il trouvait toujours le moyen de l'incorporer à nos conversations. Je pris donc l'habitude d'ignorer toutes ses allusions.

Mes supérieurs reconnurent rapidement que j'avais une certaine volonté à aller au bout des choses. Finalement je montais en grade comme je l'avais espéré. Heureusement ou malheureusement, mon nouvel ami avait lui aussi fini par avoir cette promotion et je le retrouvais à nouveau dans mes pattes. J'avais la responsabilité de gérer des petits groupes de soldats. Eïlynster était un pays où tout le monde appartenait à l'armée, ce qui n'était pas un métier pour n'importe qui. Forcément, on pouvait y retrouver des faiblards, des fardeaux pour les autres comme pour eux-mêmes. Il se trouve que je devais supporter cela dans mon groupe. Vous me connaissez, je ne suis pas quelqu'un de compatissant, il était hors de propos de l'aider ou lui faciliter la tâche. Cependant, le bougre y mettait une certaine volonté qui finit par m'impressionner. Un peu.

Je le poussais jusque dans ses derniers retranchements mais un jour, il vint s'adresser directement à moi après un entrainement. Il avait compris que ce qu'il faisait n'était pas suffisamment et il voulait que je le prenne sous mon aile en dehors des heures de travail. Vous vous demandez sûrement pourquoi j'ai accepté sans même demander quelque chose en retour. Je retrouvais mes vieux démons. Je dois bien l'avouer, commander ces personnes étaient agréables, mais pouvoir faire souffrir un individu autant qu'on le souhaite, c'était jouissif. Au final, plutôt que d'abandonner, il finit par devenir un bon soldat. Avec ça, je gagnais une réputation auprès des plus faibles et on ne tarda pas à venir me voir pour obtenir le même genre d'entrainement. Si cela arrangeait bien ma couverture et mon plaisir, c'était amusant de voir à quel point je ne faisais pas ça pour eux. Bien malgré moi on finit par me surnommer la grande soeur. Dans le fond... Si un jour ma couverture se brise... Ça sera tellement agréable de lire la douleur de la trahison dans leurs yeux...

Mes actions furent rapportées jusqu'aux oreilles de mes supérieurs et j'obtenais une promotion inattendu au poste de capitaine. J'étais aux anges, je me rapprochais de plus en plus des postes à responsabilités qui me permettraient d'obtenir des informations utiles. J'avais gagné le respect de la population, de mes supérieurs pour mon travail impeccable. J'étais parfaitement intégrée. Il ne me restait plus qu'à gravir un ou deux échelons et je serais parfaitement positionnée...

Liens :

Eläwir Bëlowël : Père d'Irina, c'est un elfe qui a pris très à cœur son rôle dans l'éducation de sa fille. Il ne lui en veut absolument pas de parcourir le monde et de ne pas lui donner de nouvelles. Il est éperdument amoureux de sa femme et il semble improbable qu'il puisse retrouver l'amour après son décès.

Céleste Bëlowël : Mère d'Irina, c'est une humaine qui a pris très à cœur son rôle dans l'éducation de sa fille. Elle ne lui en veut absolument pas de parcourir le monde et de ne pas lui donner de nouvelles. Cependant, elle est décédée alors que Irina est sous couverture à Eïlynster. De ce fait, personne n'a pu la contacter pour la prévenir ou l'avertir du décès proche de celle-ci. Les autorités ont fait obstruction des informations concernant le lieu de vie de sa fille. Comment va réagir cette dernière quand elle l'apprendra ?

Xin Nahalëm : Il lui a permit de trouver sa voix et il l'a pris sous son aile. Il est à la fois une personne que Irina respecte et qui la protège. Cependant, c'est lui qui a empêché ses parents de la retrouver.

Artane Nordan : Un ami particulièrement proche, probablement le seul. Ils se connaissent depuis plus d'une dizaine d'années et malgré toutes les avances de celui-ci, Irina n'a jamais cédé. Malgré qu'ils n'aient pas le même rang dans l'armée, il y a une forte complicité entre eux et ils savent qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre. Comment va-t-il réagir le jour où il découvrira qu'elle est une espionne, une ennemie de Eïlynster ?



Qui êtes vous ?


Petite présentation de votre personne : cf Maria Galante

Rythme rp et particularités : cf Maria Galante

Comment avez vous découvert le forum : cf Maria Galante

Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?
Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ?
Je me laisse porter par le courant des rps


Irina Bëlowël
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MessageSujet: Re: Irina Bëlowël Irina Bëlowël  EmptySam 31 Mar - 17:20
Bonjour Irina, comme promis je vais m'occuper de ta fiche du coup Razz !

Identité :

Rien à y redire Wink .

Equipement :

Idem Wink .

Qui êtes vous :

Rebienvenue à toi choupette Razz !

Description de votre personnage :

Rien à y redire même si je te conseilles une relecture car tu as oubliée certains mots Wink .

Passé de votre personnage :

Liens :

Cohérent avec l'histoire Wink .

Histoire :

Code:
« J'arrivais à la forteresse inébranlable par un convoi de marchands. Je me souviens encore de ce moment : la vue de ces murs presque infranchissables, le vent qui soufflait dans mes cheveux et surtout ce sentiment d'excitation. J'avais hâte de commencer cette nouvelle vie, ma nouvelle vie. Il me restait quelques instants pour renoncer, faire demi-tour et rentrer chez moi. L'idée ne me traversa même pas l'esprit. »

Remplace le « forteresse inébranlable » par « la muraille d'acier ».

Et c'est tout pour l'histoire o/ !

Caractéristiques :

Tout d'abord, désolé, mais il va falloir que tu baisses ta volonté à virtuose car je ne vois pas en quoi tu justifies un légende dans l'histoire, virtuose à la limite ça peut passer Wink .

Ensuite, voilà toutes les caractéristiques à faire monter pour équilibrer x) .

-Monte l'intelligence à maître.

-Le charisme à champion

-Tu peux monter la discrétion à champion car je pense que tu as tout de même reçu un certain entraînement disons Wink .

-Armes de lancer/fouet à prodige

-Armes à feu à championne

-Mains nues/arts martiaux à champion.

-Monte la vivacité et l'agilité à maître.

-Monte la vitalité à maître




Corrige tout cela et du coup ce sera bon pour la validation o/ !
Otmar Ehrlich Deffarès
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MessageSujet: Re: Irina Bëlowël Irina Bëlowël  EmptySam 31 Mar - 17:34
Voilà, c'est corrigé Smile
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MessageSujet: Re: Irina Bëlowël Irina Bëlowël  EmptySam 31 Mar - 17:45
Du coup, je te valides ! Comme tu connais le chanson, pas besoin de te la répéter Razz .
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MessageSujet: Re: Irina Bëlowël Irina Bëlowël  Empty
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