Intervention MJ :

*Nesahor entreprend donc de tirer sur le servant d’armes en fuite, ce pendant que deux de ses hommes font de même et deux occupent l’ennemi. Les rebelles qui ne fuient pas, en profitent pour attaquer.*

(Pour précision : C’est l’initiative des combattants qui détermine qui frappe en premier, non pas l’ordre dans lequel les tirages sont faits.)

Jets de dé :

Test de tir de Nesahor : Jet numéro 1 (77)
Armes à feu niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
+10 grâce aux améliorations
+5 en réussite et réussite critique grâce aux talents
Réussite plafonnée à 90
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 9 ou moins

Test d’esquive du servant d’armes : Jet numéro 2 (51)
Agilité niveau confirmé : Réussite de base à 45 ou moins
Malus raciaux -20
Réussite plafonnée à 25 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 7 ou moins

Test de combat rebelle : Jet numéro 3 (11)
Armes lourde niveau prodige : Réussite de base à 85 ou moins
-15 à cause des talents de Nesahor
+20 grâce à la charge et le talent « combat rustre »
Réussite plafonnée à 90 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test d’esquive de Nesahor : Jet numéro 4 (84)
Vivacité niveau légende : Réussite de base à 94 ou moins
+5 grâce aux talents, transformé en +3 en réussite critique
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 7 ou moins

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'Dés 100' :
     

Conséquences :

Nesahor et ses hommes tirent sur le servant d'armes... Et abattent quasiment en pleine course le fuyard qui s'effondre au sol lourdement. Peut-être n'est-il pas mort, mais plus en état de fuir et encore moins de porter une arme lourde.

C'est alors que la brute qui fonçait sur Nesahor atteint celui-ci, et lui lance un coup de masse d'une très grande brutalité. Celui-ci légèrement ralentit par le champ de force cinétique du naga, garde tout de même une bonne partie de sa puissance et percute le naga en plein ventre. Si la cotte de maille en dessous et les écailles encaissent légèrement le coup contondant ensuite, il sent très bien celui-ci passer (Blessure sérieuse)... Mais rien qui ne l'empêchera de se battre pleinement !

Autour d'eux, le combat s'engage, s'il est dur de dire quel sera son résultat, il est clair et net que le tout sera rapide...

Ainsi donc, l'avancée avait été beaucoup plus facile que prévu, puisque le temps d'arriver aux lignes ennemies, celles-ci avaient déjà été plus ou moins abandonnées par l'ennemi, les quelques retardataires étant facilement neutralisés. Il y avait aussi eut assez peu de pièges de type mines ou autre, ce qui sentait plutôt mauvais... et en effet, le piège ne tarda pas à arriver, un peu à rebours mais néanmoins de façon tout à fait efficace dans sa dangerosité, puisque sous forme de gaz de combat, prohibés bien entendu, mais tristement célèbres pour faire partie de l'arsenal de l'Engrenage et de ceux qui trempaient dans leurs sombres histoires. Heureusement, leur célébrité même faisait en quelque sorte leur faiblesse du moins lorsqu'on savait qu'on affrontait quelqu'un appartenant à l'Engrenage ou directement soutenu par lui. Ainsi, Ophélia et ses hommes purent rapidement s'équiper de leurs masques à gaz, que la Juge Faraday avait prévu en amont, sachant sur quoi ils risquaient de tomber, et prouvant ainsi, d'ailleurs, sa clairvoyance.

Quoiqu'il en soit, l'ennemi s'était donc retiré, refusant l'engagement... pour quoi, se replier plus profondément encore dans l'intérieur du camp ? Ou faire usage de ses fameux souterrains ? Une communication radio venant du dirigeable confirma ce deuxième point : c'était sous terre que leur adversaire espérait trouver son salut. Pour quelle fin exactement ? Voilà qui restait encore à voir, mais bon, pour le moment le plan était clair : il fallait avancer, empêcher l'ennemi de s'enfuir tranquillement ou de se retrancher trop profondément. Après avoir remis ses hommes en ordre de marche, la Louve d'Acier s'enfonça donc dans le camp, sa troupe avançant en ordre, ses propres soldats au centre pour exploiter au mieux la célèbre solidité des troupes de choc impériales, s'engageant dans la fumée toxique grâce à la protection de leurs masques. Ils risquaient d'autres ennuis, bien sûr, mais après tout ils n'étaient pas là pour un pique-nique.

Et de fait, des tirs ne tardèrent pas à se faire entendre, auxquels ils ripostèrent de leur mieux dans la fumée, se fiant au son pour tirer vers là où étaient venus les tirs, tout simplement. Ils avançaient en formation, et Ophélia était au deuxième rang, tirant par-dessus l'épaule de ses hommes, comme les autres qui se trouvaient au même rang d'ailleurs, bouclier au bras, fusil à la main. Ils avançaient lentement et méticuleusement, comme une armée de métier digne de ce nom, présentant un mur de bouclier à l'avant d'où sortaient le canon des armes venus tirer leur riposte. Ils étaient bien formés et bien entraînés, après tout ils appartenaient à une unité d'élite, laquelle s'avançait donc, cherchant à établir le contact avec les traîtres pour en finir avec toute cette affaire...

L'issue de ce premier engagement était en soit plutôt mitigé... d'un côté, ils avaient réussi à arrêter l'Orc avant qu'il ne puisse s'enfuir avec la mitrailleuse, évitant ainsi que celle-ci ne se retrouve ultérieurement à un endroit stratégique d'où elle aurait pu les arroser, eux-mêmes ou leurs compagnons de bataille. C'était bien entendu un succès, mais d'un autre côté sur un plan plus personnel on ne pouvait pas dire que Nesahor avait aussi bien réussi, car il fut bien incapable de faire face à l'assaut initial de leurs ennemis en guise de riposte et, en dépit de sa vivacité naturelle, ne pu faire autrement que d'encaisser un coup plutôt dur au ventre. Heureusement, il n'avait entendu aucun craquement, sans doute grâce à son armure et au champ énergétique de celle-ci, mais il ne pouvait pas nier que le choc avait été rude, pour le coup...

Néanmoins, il n'avait pas cru que cette affaire serait une balade de plaisir, de base, et il se contenta donc de serrer les dents avec un sifflement de rage. En soit, l'objectif était atteint, mais il ne pouvait pas non plus simplement se replier avec ses hommes sans rien faire de plus. Après tout, même si l'Orc était sans doute le seul de la bande à pouvoir porter seul la mitrailleuse, les autres auraient sans doute pu emporter l'arme à destination malgré tout en la portant tout simplement à plusieurs. Il fallait donc les éliminer ou au moins les mettre en fuite pour éviter qu'ils n'emportent malgré tout l'arme pour renforcer le système défensif de l'ennemi à un point-clef où, potentiellement, elle aurait pu faire des ravages. C'était tout simplement un risque qu'ils ne pouvaient courir.

Nesahor contre-attaqua donc contre l'ennemi en face de lui, décrochant de sa ceinture une lame qui semblait bien fragile, mais qui s'illumina bien vite d'une aura d'énergie thermique, plus tranchante et dangereuse sans doute que sa simple lame de métal... il passa ensuite à l'assaut, tentant de trouver les failles dans la garde et l'armure de son ennemi, frappant en priorité aux articulations, où il avait le plus de chance d'infliger des dégâts... il ne cherchait pas forcément à tuer l'ennemi mais à le mettre hors de combat ou au minimum de le forcer à fuir en abandonnant le matériel potentiellement dangereux. Ses hommes pendant ce temps poursuivaient l'engagement également, que ce soit au corps à corps pour ceux qui avaient été engagés directement, comme leur chef, ou à distance pour les autres, tentant d'abattre ou de blesser les tireurs adverses, là encore dans le but de mettre hors de combat ou de faire fuir la troupe ennemie pour pouvoir ensuite continuer à progresser vers le chef adverse qui était après tout leur objectif principal...

Du côté de la troupe principale :


Le mur mouvant que présentait la troupe d’Ophélia passerait, cela ne faisait aucun doute, les commandos de l’engrenage qui tentèrent de les attaquer n’avaient tout simplement pas de quoi briser un tel mur d’acier, ou alors il aurait fallut des armes lourdes qu’ils auraient dû abandonner pour espérer fuir, ce qui n’était pas le cas.

Par contre, cela n’empêchait pas que certains puissent tenter une action audacieuse… Notamment cibler ce qui semblait être l’officière de la troupe, après tout dans toute escouade militaire, quel que soit le pays ou le rang, il fallait que le chef de l’unité se démarque de ses subordonnés, pour ainsi pouvoir efficacement donner des ordres au milieu de la bataille… Ou pour que les soldats puissent le suivre au combat. C’était essentiel donc, pour plusieurs raisons, mais cela faisait aussi qu’un tireur audacieux pouvait tenter de l’abattre…

Un seul tir, mais peut-être cela lui coûterait-il cher, car s'il pouvait tenter ce tir, la riposte serait fort possible.

Du côté du commando :


Pendant que le combat se poursuivait autour et qu’il commençait déjà à montrer des signes de son apogée car il ne pouvait durer, entre ceux engagés au corps à corps et ceux qui se tiraient dessus depuis leurs couverts. Disons qu’un combat entre technologistes, sauf pour ceux équipés et entraînés au corps à corps, n’avait pas tendance à durer justement, une fois le corps à corps engagé. Ou du moins le combat de près. D’ailleurs en parlant de corps à corps, le rebelle qui avait blessé Nesahor, ne comptait pas du tout en rester là et rapidement prépara sa masse pour un autre assaut douloureux. Cette fois-ci sans l’élan de la charge, mais vu les biceps de cette brute épaisse et la lourde armure à vapeur qu’il portait, on sentait que si le coup atteignant son but, il ferait mal…

Et il se préparait évidemment à tenter de parer l’attaque de son adversaire de son lourd bouclier. Guère confiant sans doute dans le fait que cette épée ci, qui s’illuminait d’une ardente aura inquiétante, se contente de rebondir sur les plaques de son armure. Il devait sans doute plutôt avoir l’impression que si son ennemi arrivait à toucher un point faible, ça ne l’arrangerait pas d’être enfermé dans son armure alors que sa chair brûlerait...

Intervention MJ :

*Un duel s’engage donc vraiment entre Nesahor et un rebelle, tandis qu’un tireur de l’engrenage tire sur une Ophélia qui a néanmoins une chance de l’abattre au passage, en riposte.*

(Pour précision : C’est l’initiative des combattants qui détermine qui frappe en premier, ou l’effet de surprise, non pas l’ordre dans lequel les tirages sont faits.)

Jets de dé :

Test de combat de Nesahor : Jet numéro 1 (91)
Armes de tailles niveau légende : Réussite de base à 94 ou moins
+5 d’anticipation transformé en +3 de réussite critique
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 7 ou moins

Deuxième est de combat de Nesahor : Jet numéro 2 (14)
Armes de tailles niveau légende : Réussite de base à 94 ou moins
+5 d’anticipation
Division par deux car deuxième attaque sans talent « combat ambidextre » au maximum
Réussite plafonnée à 50 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de parade rebelle : Jet numéro 3 (10)
Art de la défense niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Bonus de bouclier lourd + 10
-20 à cause des talents de Nesahor
Réussite plafonnée à 55 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Deuxième est de parade rebelle : Jet numéro 4 (7)
Art de la défense niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Bonus de bouclier lourd + 10
-20 à cause des talents de Nesahor
Réussite plafonnée à 55 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat rebelle : Jet numéro 5 (79)
Armes lourde niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
-15 à cause des talents de Nesahor, -2 à la réussite critique
Réussite plafonnée à 60 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 2 ou moins

Test d’esquive de Nesahor : Jet numéro 6 (85)
Vivacité niveau légende : Réussite de base à 94 ou moins
+15 de réussite grâce aux talents et -3 grâce à la réussite transformé ennemi, le tout tranfformé en ++6 en réussite critique car excédentaire
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 10 ou moins

Test de tir d’Ophélia : Jet numéro 7 (75)
Armes à feu niveau virtuose : Réussite de base à 75 ou moins
+10 grâce aux améliorations
+5 en réussite et réussite critique grâce aux talents
Réussite plafonnée à 90
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test d’esquive rebelle : Jet numéro 8 (19)
Agilité niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
-30 de malus pour esquiver un tir d’arme à feu
Réussite plafonnée à 25 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de tir rebelle : Jet numéro 9 (34)
Armes à feu niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de parade d’Ophélia : Jet numéro 10 (27)
Art de la défense niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
+10 car bouclier lourd
+5 grâce aux talents
Réussite plafonnée à 80 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

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'Dés 100' :
                 

Conséquence :

Du côté du commando, le duel entre Nesahor et le rebelle armuré s'égalise immédiatement. La brute épaisse arrive à parer les assauts du naga de son lourd bouclier, tandis qu'inversemment sa masse n'arrive pas à rencontrer à nouveau dans son élan, les écailles de son adversaire serpentin... Dans d'autres conditions, cela donnerait sincèrement l'impression que le combat était promis à durer... Néanmoins, du coin de l'œil, le naga voit qu'un autre groupe de son commando arrivait...

C'est alors que Nesahor voit que les rebelles se mettent à fuir soudainement, notamment l'homme qu'il affronte, s'il y a moyen sans doute de les poursuivre, peut-être que les suivre tête baissée mènerait à une embuscade ? Quoiqu'il en soit, il peut constater que du côté de son commando deux hommes n'étaient plus en état de se battre efficacement et trois rebelles ont été neutralisés, en comptant le servant d'armes. Quant à la gatling, celle-ci avait été simplement abandonnées par leurs adversaires.

Et heureusement du côté d'Ophélia et ses troupes, l'officière ne se fait guère atteindre par le tireur audacieux qui avait tenté sa chance, tandis qu'elle voit pour sa part que son tir atteint sa cible même si cela ne semble pas suffisant pour l'abattre, mais sans doute que cela a fait très mal au vu du calibre de son arme... Il semblerait d'ailleurs que les gardes impériaux n'aient encore subit aucune perte de leur côté, sans en sortir indemne pour autant, certains ont été blessés par des tirs un peu chanceux.

Le gaz finit alors de se dissiper et à part un ou deux corps à terre, vivants ou morts de membres de l'engrenage, les autres tireurs semblent avoir disparus...

Ce genre d'avancée dans le brouillard impliquait forcément une certaine dose de risques, outre ceux induits par la toxicité dudit brouillard, dans le cas présent. C'était vrai en tous temps, mais particulièrement quand c'était l'ennemi qui avait préparé pour vous ledit brouillard, puisqu'il y avait toutes les chances qu'il veuille se cacher à l'intérieur de celui-ci pour vous tendre des embuscades, à moins qu'il n'y ait déposé quelque piège risquant de se déclencher à votre passage, ou quelque autre fourberie du même genre. En l'occurrence, sachant que la retraite de l'ennemi avait visiblement été prévue à l'avance, et qu'ils avaient affaire à des alliés de l'Engrenage, et même à certains de ses agents, Ophélia n'avait pas douté que les fourberies en question seraient au rendez-vous, d'une manière ou d'une autre. Et de fait, elle ne s'était pas trompée, des embuscades légères les attendant dans la brume.

Mais la brume, toxique ou non, entravait la visibilité de tout le monde équitablement, et le fait qu'ils s'attendent à ce genre de fourberies supprimait aussi une bonne part de l'effet de surprise sur lequel auraient pu tenter de se reposer leurs ennemis. De fait, le maigre engagement ne tourna guère à l'avantage de leurs ennemis, qui comptèrent finalement quelques pertes, pour aucunes dans les rangs de la troupe akkatonienne. Ophélia elle-même avait essuyé un tir, mais sans dommages, tandis que sa riposte, elle, avait semblé faire mouche. Guère affolée, car elle s'attendait à des choses de ce genre, elle se contenta de continuer à avancer en rechargeant calmement son arme, tout comme les autres de ses hommes qui avaient tirés. Les agents de l’Engrenage encore en vie quand ils arrivèrent à eux furent rapidement achevés – vu les circonstances ce n'était guère le moment de faire des prisonniers qui refuseraient de toute façon de parler et étaient bien capable de causer des problèmes au pire moment – puis la troupe continua son avancée.

Le temps de l'engagement, le groupe mené par la Seigneur-Juge avait certainement gagné un peu sur eux, ce qui leur permettrait de faire ensuite plus facilement la jonction, mais de toute façon Ophélia s'en tint au plan et entra dans les catacombes sans attendre, sachant que laisser plus de temps à l'ennemi ne ferait que lui permettre de s'enfuir ou de se fortifier, au choix. Le plan en tant que tel ne prévoyait pas spécifiquement des catacombes, bien entendu, mais la possibilité d'un remplis avait été envisagé, et les ordres étaient clairs. La Juge avança donc avec ses troupes, un ou deux blessés restant à l'arrière pour ne pas se faire tuer inutilement et au besoin aiguiller les suivants, même si chacun connaissait le plan. Confiante que la troupe d'Aelfwyne suivait de très peu et l’appuierait au besoin en cas de combat d'envergure, elle s'enfonça donc sous terre, ses hommes allumant plusieurs lampes, pour enfin débusquer ce traître pour l'heure bien décevant dans sa tactique, qui avait tous les atours de la basse lâcheté... elle s'attendait en venant ici à une bataille, pas à de la spéléologie, mais cela ne l'empêcherait pas bien sûr de faire son devoir !

Le village était maintenant vide, du moins en surface. Tout juste y avait-il des cadavres ou ennemis assommés pouvant se trouver parmi les ruines abandonnées. Ceux de l’engrenage furent achevés, les rebelles eux… Leur devenir pouvait être différent pour ceux encore vivants, mais guère en état de se battres. Quoiqu’il en soit, les soldats Akkatoniens investirent le village et purent le sécuriser, quand à leurs ennemis… Ces derniers s’étaient réfugiés dans les souterrains du village, dont l’entrée avait la forme d’une grande entrée de catacombe. Une ruine des temps anciens donc, mais sans doute dénuées de périls pour qu’un village naga se soit établit au dessus celle-ci et… Pour que des vivants non nagas puissent tout à fait l’envisager comme solution de repli face à des troupes Akkatoniennes…

Mais que prévoyaient les rebelles pour avoir ainsi acceptés de se replier en sachant fort bien que ces catacombes seraient sans doute un cul de sac ? Il n’y avait en tout cas aucune solution évidente pour en sortir, peut-être une sorte de portail magique se trouvant en son sein, éventuellement… Mais, s’il y avait un tel portail s’y trouvant, sans doute l’auraient-ils utilisés ? Cela ou toute autre solution simple pour prendre la tangente avant que les loyalistes ne débarquent…

Des catacombes dans laquelle la troupe d’Ophélia entra après avoir passée la grande porte avec un peu de labeur, pour arriver dans une sorte de grand escalier, qui semblait s’enfoncer dans les profondeurs… La chose qui détonnait néanmoins était la présence d’équipement électrique, par ci et par là, comme des lampes électriques qui étaient déjà allumées et des dispositifs audios divers. Ce qui prouvait que le lieu avait été aménagé. Ce n’était sans doute pas bon signe dans les faits… Car sans doute que les rebelles avaient donc prévenus d’employer ces catacombes. Des catacombes dans lesquelles ils s'étaient enfoncés.

Quoiqu’il en soit le groupe d’Ophélia, peut-être accompagné, continua donc son avancée.

Si Nesahor n'avait pas réussi à franchir la défense de son adversaire, incapable de passer outre son lourd bouclier d'acier, celui-ci n'avait plus réussi à le toucher, ce qui était heureux car il n'était pas sûr de pouvoir encaisser un grand nombre de lourds coups de ce genre ! C'était néanmoins les aléas de la guerre que de devoir risquer des coups de ce genre, et tout comme son petit groupe de combattant, le Naga était prêt à aller au bout du combat, si besoin était... besoin ne fut pas toutefois, finalement, car les rebelles finirent par rompre le combat et fuir vers l'intérieur du camp, abandonnant là la pièce d'artillerie qu'ils avaient voulu emporter. Au moins celle-ci ne servirait-elle pas à tendre quelque meurtrière embuscade à leurs compagnons d'armes, ce qui était déjà un petit élément de victoire en soit, n'est-ce pas ?

Quoiqu'il en soit, il n'était pas le seul à être blessé, et deux de ses hommes étaient même hors d'état de poursuivre, bien qu'ils aient en échange laissés trois ennemis sur le carreau. Nesahor prit quelques instants, avec ses autres hommes, pour stabiliser l'état de leurs deux compagnons, et soigner rapidement leurs blessures. Lui-même constata, ce qu'il n'avait pas vu pendant l'affrontement, à savoir que son armure légère avait été endommagée pendant l'accrochage. Il aurait été dangereux de poursuivre ainsi, et il choisi donc de rapidement enlever la protection endommager pour, d'une pensée précise, appeler sur ses épaules l'antique protection nagate qu'il tenait de son clan, et qu'il avait jusqu'ici laissée de côté pour cet accrochage très technologique, mais bon, mieux valait une armure enchantée mais intacte qu'une armure technologique mais abîmée, non ? Il prit aussi le temps bien entendu de recharger son arme à feu, histoire d'être prêt à en faire usage à la prochaine mauvaise rencontre. Il laissa ensuite un de ses hommes en garde au près des deux blessés et poursuivit son avancée avec le plus valide de ses compagnons, conscient, aux bruits venant de l'avant du camp, que la ligne ennemie avait de toute façon rompu, à ce stade.

Et de fait, Nesahor rejoignit le groupe d'Ophélia alors qu'ils venaient d'entrer dans les catacombes. D'autres petits groupes comme le sien convergeaient d'ailleurs ici, preuve sans doute que l'ensemble du camp ennemi avait été abandonné... Le Naga n'hésita pas longtemps avant de se joindre au groupe de la Louve d'Acier, sachant que le reste de l'armée d'assaut principal les suivrait certainement ensuite également, de même que les autres groupes entrés comme le sien par l'arrière du village. Il ne chercha pas à disputer le commandant à la Thérianthrope, que du contraire, et joua plutôt les arrières-gardes pour son groupe, se retrouvant sans doute au final à faire la jonction entre la troupe d'Ophélia et celle d'Aelfwyne, gardant toujours ses armes à la main, prêt à ce qui serait sans doute bientôt l'affrontement final, certainement différent de ce qu'il avait attendu à l'origine, mais non moins crucial pour autant !

Un commando élargit put donc s’enfoncer dans les ruines, comprenant évidemment en leur sein, Ophélia, Nesahor et Aelfwyne, parcourant ces anciennes ruines nagas qui avaient visiblement la forme de long couloirs parcourues de portes scellées. Si bien scellées qu’il était clair que personne n’avait fouillées les probables tombes se trouvant derrière.

Et, aucun piège, autant sans doute parce que les anciens nagas n’en avaient pas mis, ou qu’ils avaient été neutralisés depuis fort longtemps. Et, parce que les occupants actuels ne l’avaient pas fais, sans doute car ils n’avaient pas eu le temps ?

Et les murs étaient recouverts de plusieurs inscriptions antiques, des statues représentants d’anciens nagas et d’autres, détruites… Sans doute représentaient-elles leurs anciens dieux, mais avaient-elles était fracassés, puis ce qu’il restait de celles-ci, laissées là, il y avait donc probablement une signification derrière, mais laquelle ?

De toute façon, la troupe Akkatonienne n’était pas là pour faire du tourisme, par contre elle eut des raisons de s’intéresser à quelque chose, lorsqu’elle finit par tomber sur une grande salle, très profonde, traversée par un pont imposant, traversant ce qui semblait un gouffre naturel au dessus duquel les ruines avaient été bâtis.

Un pont recouvert de runes de toutes sortes et inscriptions faîtes en ancien naga, une langue tout de même lisible pour les nagas du gouffre, qui évoquait notamment l’au delà selon les anciennes conceptions nagas. « Le rêve », à l’époque de l’ancien empire naga, le monde des morts était celui du rêve, dans lequel on entrait définitivement au moment du trépas… Un rêve idyllique sous la tutelle de leurs anciens maîtres, mais bon c’était du passé… Et surtout du détail qui aurait intéressé un archéologue.

Par contre ce qui intéresserait sans doute les soldats du commando militaire c’est ce qui se trouvait de l’autre côté du pont, un promontoire, puis un escalier menant à ce qu’ils purent voir d’en haut comme un dédale labyrinthique funéraire fait de tombeaux et salles diverses reliées par de nombreux couloirs mal éclairés, le tout construit dans une grande grotte naturelle… Et,  surtout, ce qui semblait être aussi la fin des ruines.

L’endroit parfait pour se réfugier et mener des embuscades en somme. Voir peut-être pour engager quelques corps à corps... Si les rebelles avaient fuit, c’était sans doute pour mener leur combat ici. Peut-être espéraient-ils en usant du lieu à leur avantage arriver à résister au détachement militaire venu en finir ? Ce serait le genre de stratégie de dernier recours qui expliquerait le repli jusqu’ici… Il y avait en effet moyen en usant de ce genre de lieu exiguë, de résister.

Quoiqu’il en soit, il n’y avait pas l’air d’y avoir d’autre endroit ou fuir, si le traître se trouvait quelque part, c’était ici… Par contre il faudrait le débusquer. Surtout que soyons sincère si les lieux étaient en partie éclairés par des torches enchantées, une certaine pénombre demeurait, compensée par l’éventuel matériel de vision nocturne des militaires, ou la nature vampirique de quelques soldats...

Tout cela dans un lieu plutôt sinistre, mortuaire, les statues d'anciens nagas semblant contempler les intrus, tandis que les fresques peintes sur les murs rappelaient un ancien passé. Auraient-ils pu imaginer à l'époque, que le lieu servirait de théâtre d'escarmouche ? Et de combien d'êtres, cet endroit serait le lieu du dernier soupir aujourd'hui ?

Finalement, donc, les troupes akkatoniennes parvinrent à ce qui semblait être le fond des ruines, pour autant qu'Ophélia puisse en juger. Des ruines qui se terminaient fort simplement, si l'on pouvait dire, dans une grande salle contenant en son sein une sorte de labyrinthe, au-delà d'un grand pont de pierre. Visiblement s'était pour se réfugier ici, et tenter de leur tendre de nouvelles embuscades, que leur ennemi avait fuit si loin et de façon si répétitive... cela avait quelque part quelque chose d'assez décevant, que tout doive se terminer simplement en débusquant le traître et ses derniers partisans au fond d'un détale, mais bon, ils n'avaient guère le choix de toute façon, même si on était loin de la bataille que les événements avaient sembler leur promettre. Mais bon, on n'en était plus à ce genre de considérations, et l'important était avant tout de remplir les objectifs, non pas de satisfaire une quelconque envie, après tout.

Bien entendu, Ophélia prit avant tout le temps de faire inspecter le pont pour vérifier que celui-ci n'était pas miné, destiné à exploser sous leurs pieds quand ils seraient au milieu du gouffre, et, si jamais c'était le cas, de faire neutraliser les charges de ce genre par les artificiers de la troupe. Après tout, la prudence était toujours mère de sûreté, et que mieux valait perdre quelques instants pour déjouer le piège le plus évident... soit il n'y en avait pas, et ils n'auraient perdus que quelques minutes, soit il y en avait un et le temps « perdu » serait forcément bien rentabilisé puisqu'il leur éviterait une mort quasiment certaine. Quoi qu'il en soit, une fois le passage sécurisé, la troupe traversa bien entendu ledit pont avant d'entrer dans le labyrinthe.

Pendant le bref arrêt, les officières avaient prit le temps de conférer très rapidement - ou plus longuement si le pont était en effet piégé et qu'il avait fallu prendre le temps de sécuriser le passage – et confirmer ce qu'Ophélia pensait de toute façon : à ce stade, leur ennemi n'irait plus nulle part et il était hors de question de se séparer. La troupe resta donc grouper en explorant méthodiquement le labyrinthe, un sous-officier spécialisé se chargeant d'établir une carte au fur et à mesure. Même si le traître les contournait et tentait de fuir, l'officier automaton, avec les plus puissants artilleurs, sécurisait la sortie et saurait l'accueillir par un déluge de feu à la sortie des souterrains. Aucun risque donc, en espérant qu'enfin ils puissent avoir ne serait-ce que le pâle reflet de la bataille épique qui leur avait été promise en venant ici...

Y avait-il moyen pour l’ennemi de fuir à ce stade ? Probablement pas, mais sans doute y avait-il moyen pour un défenseur désespéré et déterminé de faire une belle défense, ou du moins de se battre jusqu’au bout… Et sans doute que c’est ce qui arriverait. Les rebelles restant après tout ne comptaient pas se rendre, en plus d’êtres des combattants solides. Ou alors, il faudrait casser leur moral de façon critique.

Ainsi, alors que le troupe avançait, au moins l’unité d’Ophélia, mais probablement pas que, des pas se faisaient entendre entendre autours d'eux, mais ils l’écho rendait difficile l’évaluation des distances. Ainsi que d’autres bruits témoignant d’une présence. Notamment ceux difficilement dissimulables des armes et armures, entres autres… Ce au milieu de ces vastes catacombes aux allures de labyrinthe et vaguement éclairés par des torches enchantées aux lueurs verdâtres...

Puis, au bout d’un temps… Alors que le groupe loyaliste avançait dans les ruines, les sons se firent plus proches… Et soudainement. Soudainement, les choses se précipitèrent. Les troupes Akkatoniennes sur leurs gardes, virent des ennemis surgirent de plusieurs recoins pour commencer le combat. Que ce soit les tireurs tirant en profitant des couverts alentours, que des soldats de corps à corps qui ne foncèrent pas, mais semblèrent se mettre en attente...

Ils étaient en sommes à la fois prudents, car ils ne foncèrent par sur le groupe Akkatonien, ce qui était stupide, mais commencèrent le combat. Et déterminés... Car au vu du nombre qui semblèrent engager l'affrontement, la quasi totalité des combattants rebelles restant était ici, pour ne pas dire la totalité... Des fusiliers, et des combattants de corps à corps plus ou moins lourd, ainsi que quelques combattants plus excentriques.

Il était encore difficile pour le moment de voir si le traître était présent ou non par contre, car cela débutait à peine, mais vu le nombre d’attaquants, il devait être très près… Peut-être attendait-il qu’un corps à corps débute pour pouvoir venir s’en mêler ? Ou une occasion pour frapper fort ?

Un nouvel affrontement débutait quoiqu’il en soit.

Le groupe d'impériaux réunifiés s'était donc engagé dans les catacombes à la recherche du traître, qui décidément bien fuyant. Certes, un soldat n'était pas payé spécialement pour trouver une tâche plaisante ou même intéressante, et d'un autre côté, pour le traître le fait de se réfugier toujours plus profondément pouvait être un moyen de tenter de gagner un certain avantage, mais à part lui le Naga ne pouvait s'empêcher de se dire que s'était surtout un moyen de gagner du temps, de reculer pour mieux sauter enfin dans la confrontation. En soit il aurait pu livrer un combat plus honorable et sans doute tout aussi fructueux à la surface, sans venir s'enfermer aussi profondément, en tentant d’empiler les couches de traîtrises et de fourberies les unes par dessus les autres. Mais bon, à présent, rendu au fond du dédale qu'il avait lui-même choisi comme terrain d'affrontement final, il n'avait plus guère de choix que de combattre de toute façon, sans fortification, sans artillerie et sans l'avantage net d'une position défensive.

Dans tous les cas le Naga se tenait sur ses gardes, son fusil de guerre à la main, prêt à tirer quand il verrait le premier ennemi. Et de fait les ennemis finirent bel et bien par surgir de divers coins pour engager le combat. Nesahor visa posément avec son fusil de guerre et tira, tentant ainsi d'abattre ou de blesser l'un des tireurs qui venaient de se révéler. Ensuite, il remis le fusil de guerre dans son dos et se mit en position pour attendre le corps-à-corps, son brombas dans une main et sa lame thermique dans l'autre qu'il activa d'une pression. S'il en avait le temps avant que les ennemis n'avancent encore il tirerait à l'aide du brombas sur les fantassins face à lui, sinon il engagerait le combat avec ceux-ci au corps-à-corps s'ils avançaient.

Finalement, la longue traque avait aboutie à une confrontation avec les traîtres akkatoniens, au terme d'un jeu de cache-cache qui paru finalement bien inutile à Ophélia. Certes, ils avaient pu choisir leur position, et ils avaient maintenant pour eux l'initiative de l'attaque. Mais on ne pouvait pas vraiment dire que leur assaut était surprenant, vu les circonstances, et c'étaient maintenant les troupes loyalistes qui avaient l'avantage de la défense. Comme l'arrière-garde d'Aelfwyne, les troupes d'Ophélia se mirent rapidement en position défensive, les tireurs ripostant aux assauts de l'ennemi cependant que ceux qui se concentraient sur le corps-à-corps, éventuellement après avoir tiré avec leur arme de poing quand les premières traîtres s'avanceraient, se préparaient au corps-à-corps, justement, quand, faisant plus que s'avancer, les soldats ennemis viendraient au contact.

La voix d'Aelfwyne résonna dans les tunnels, les appelant une fois de plus à se rendre en soulignant toute la futilité de leur résistance, ce qui paru très pertinent à Ophélia. Les soldats les plus lourdement armés, ceux qui avaient sapé les fortifications adverses et couverts l'avancée des troupes, étaient toujours à l'entrée des tunnels, et nul doute que le second de Faraday saurait tenir la position correctement. S'ils tentaient de sortir des tunnels ils se feraient massacrés, sans compter le dirigeable qui surveillait toujours la scène, et le retournement contre eux de leur propre artillerie. En somme ce combat était vain pour eux car même s'ils triomphaient ils ne pourraient tout simplement pas s'enfuir.

Ceci dit, la Juge ignorait si la raison finirait par l'emporter chez ces hommes, et en attendant qu'ils se rendent continuerait à agir comme s'ils étaient hostiles. Elle s'était mise en place avec ses hommes, à l'avant de la formation, bouclier en avant, visant et tirant avec son fusil de guerre avant de le recharger, méthodiquement, pour tirer à nouveau, tout comme le faisaient ses troupes autour d'elle. La rigueur militaire, voilà ce qui faisait avant toute chose, avec la qualité de leurs armes, toute la redoutabilité de l'armée d'Akkaton face à ses ennemis, pas les stratagèmes complexes à base de gaz et d'embuscades affectionnés par les adeptes de l’Engrenage, et, s'ils ne se rendaient pas, les traîtres allaient payer cher le fait de l'avoir oublié...

Aelfwyne fit donc une dernière injonction à la reddition alors que le combat était partie pour débuter et qu’un échange de coups de feu se fit avant ou après… Serait-ce utile ? Les rebelles allaient-ils tout de même décider de se rendre finalement ou allaient-ils lutter à mort ?

En vérité, il y avait des chances qu’ils finissent par se rendre, mais serait-ce pour tout de suite, après avoir subit quelques pertes ou quand il ne resterait que quelques survivants ? Mais disons que sauf cause fanatique et sans être persuadé que de toute manière l’ennemie ne ferait pas de quartiers, il était difficile de vouloir se battre à mort...

Quoiqu’il en soit suite à la riposte des troupes loyalistes, qui étaient composées il fallait le noter de soldats d'élites bien équipés et en forme, après avoir subit de nouvelles pertes, les rebelles se replièrent à nouveau plutôt que de rester sous le feu... Puis après un temps de battement, qui aurait pu laisser se demander s'ils allaient attaquer à nouveau, ou plutôt continuer le jeu du chat et de la souris.

« Je... on se rends, arrêtez de tirer ! » Finit alors par dire une voix féminine assez grave. Peu après un silence s’installa et si les Akkatoniens ne recommençaient pas à tirer, une, puis peu après d'autres, de plus en plus de soldats ennemis finiraient par sortir. Visiblement, une de leurs chef avait décidée d’accepter la reddition, ce qui suffisait pour que le reste des troupes craquent...

Ils hésiteraient alors à jeter leurs armes à terre un temps, puis le firent peu à peu. Visiblement en effet se battre à mort ne leur semblait plus vraiment un choix valable, peut-être à cause d'un mélange de fatigue et de lassitude dû aux derniers jours de fuite. Cela et puis, s'ils étaient restés fidèles jusque là à leur commandant, étaient-ils fidèles au point de vouloir mourir à coup sourd pour lui ? Probablement pas...

Les rebelles se rendaient donc… Du moins ceux d’entre-eux qui décidèrent qu’ils n’avaient aucune chance de survie. Quant aux soldats de l’engrenage, ces derniers semblaient pour la plupart morts, en même temps il aurait été difficile d’imaginer que ceux-ci se rendent… Quant au traître, celui-ci finit par être récupéré, mais avait l’air en piteux état. De blessures récoltées aujourd'hui ou dans les jours précédents ? Difficile à dire, mais il n'en menait pas large.

Bien entendu il était silencieux et tout à fait morose, sans doute aurait-il préféré mourir en se battant, mais il fallait croire que ça n’allait pas finir ainsi pour lui. Ce qui voulait donc dire, que la mission était une réussite de ce côté ci... Donc une réussite tout court, étant donné que ça avait été l'objectif visé.