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Orzian, engrenages et arcanes
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Quand un dragon va finir en Édredons [PV Aoyuki]
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MessageSujet: Quand un dragon va finir en Édredons [PV Aoyuki] Quand un dragon va finir en Édredons [PV Aoyuki]  EmptyJeu 25 Juil - 14:02
14 Julius de l'an 2000 de l'Âge d'Acier.

Sa douce Oceane... Sa jolie et douce petite flaque... Akemi ressentait un mélange de sentiment pour cette petite fleur aqueuse. De la fierté, de l'affection, de la tendresse, tellement de sentiment se mélangeait pour n'en former qu'un. Akemi n'avait jamais été mère, mais elle se demandait si c'était ce genre de sentiment que ressentait une mère pour son enfant. Elle n'avait même jamais connu sa propre mère... Ce jour-là, la vampire se promenait dans les ruelles de la Cité de Jade. Tous étaient si... si... Je pète mon cul plus haut qu'il l'a... Elle n'aimait pas cette cité, ils avaient tous une façon de se trimballer dans la rue, comme s'ils pavanaient... La demoiselle regardait ce genre de défilé d'un œil écœurer. Elle avait beaucoup de respect pour les Ikhyldiens, mais c'était tout ce qu'elle ressentait pour eux. Parce que bon, il fallait l'avouer, il avait su se relever la tête haute d'un drame, le drame d'avoir un dictateur à leur tête. Ça méritait le respect et puis ils avaient gardé leur identité. Mais, bon, Akemi était une femme qui vivait et aimait ce qui était simple et Ikhyld était de son avis à l'opposé direct de sa façon d'être. Regardant ce beau monde passer, alors qu'elle était assise assez négligemment sur un banc. Fallait le dire, la jeune femme était affalée sur le banc, un pied posé sur le bord de l'assise alors que l'autre était sur le sol avec les bras étendus sur tout le dossier alors que ses quatre katanas était posé fièrement sur le banc. Ses armes avaient bien mieux allures que la personne qui les manipulait... Après Akemi mettait un point d'honneur à donner le meilleur traitement possible pour ses armes. Après tout, c’était ses bébés. D'autant qu'elle venait tout juste d'acheter deux d'entre eux. Pourquoi était-elle là, à s'emmerder comme un rat mort ? Elle attendait Ilith qui devait revenir d'un moment à un autre de la bibliothèque. Poussant un soupir agacé, la vampire balança son visage en arrière.

« Rah ! Je m'emmerde ! N’y a rien a faire dans se bled ! Ilith grouille toi, bordel !»

En ayant finalement, marre d'attendre, elle s'assit en tailleur sur le banc, prenant Kaguya, posant son fourreau a ses côtés, avec une délicatesse qui jurait avec sa façon d'être un peu plus tôt. Passant deux doigts sur le plat de la lame. Akemi admirait son nouveau Katana avec une certaine fascination. On pouvait voir, à ce moment-là, une môme devant un nouveau jouet. Il était évident que la jeune femme savait ce qu'elle faisait avec ce genre d'arme. Plus le temps passait et moins de personnes rodaient dans la ruelle. Après tout, normale, la nuit commençait à se pointer. Ilith ne devrait pas trop tarder, vu que la bibliothèque devait possiblement avoir fermé ses portes. Bon sang, qui est ce qu'elle faisait, ça faisait déjà deux bonnes heures qu'elle l'attendait, s'ennuyait tellement, qu'elle avait testé toute sorte de position sur ce pauvre banc meurtri... À présent la jeune femme se retrouvait la tête a l'envers, a regardé les rares personnes passer qui la regardait d'un œil septique. Après tout, c'était étrange de voir une personne positionnée aussi bizarrement. Mais la jeune femme s'en fichait complètement du regard des gens, après tout, elle en avait que faire, elle ne les connaissait pas, ils pouvaient pensait comme bon leur semblerait.


« Ilith, ramène ton cul plumé de suite, ou quand je te trouve, je te plume pour m'en faire un oreiller bien moelleux que j'offrirais à Oceane ! »

En vrai, elle commençait vraiment à s'inquiéter de l'absence de son amie plumée. Se mettant sur ses jambes, remettant ses katanas autour de ses hanches et se mettant ainsi en quête d'Ilith sa dragonne teigneuse. Marchant le long des rues qui commençait réellement à être déserte ce qui était pour Akemi un moment privilégié pour elle, profiter de la cité de Jade sans ces personnes qu'elle considérait comme trop pédant pour elle. En soi, tous ne l'étaient pas, elle le savait, mais beaucoup l'était aussi, et il était toujours plus simple de parler d'une majorité d'une autre. Et puis, il fallait l'avouer les Ikhyldiens était pour beaucoup fière de leur origines et leur rang ainsi que leur différence et beaucoup d'autres regardait sa propre nation avec un certain mépris, ce qui lui hérissait les poils... Après, Akemi tentait toujours de ne pas faire de généralité, c'est pourquoi quand elle rencontrait quelqu'un, elle ne se permettait pas de le juger par rapport au reste de sa nation. Elle alla finalement là où se trouvait la bibliothèque, mais elle n'y trouva pas son amie, ce qui l'inquiétait bien plus qu'elle voulait l'avouer... Ilith, quant à elle, la dragonne était tranquillement posée dans un salon de thé à discuter des merveilles de l'archéologie et de l'histoire avec un Érudit Azurien... Chose qu'Akemi ne savait pas.
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MessageSujet: Re: Quand un dragon va finir en Édredons [PV Aoyuki] Quand un dragon va finir en Édredons [PV Aoyuki]  EmptyJeu 25 Juil - 20:00
Ces derniers jours, depuis mon retour de Teïder, mon humeur était des plus... Changeante. Avec tout ce qui s'était passé, la rencontre avec cet être... délicieux et raffiné... qu'était Sigismond Bonnenfant et... Bref ! Laissez tomber, je ne suis pas d'humeur à en parler !

Cette journée était une journée fade. Pourquoi prendre la peine de vous raconter ça alors ? Peut être parce qu'elle a eu son rayon de soleil ? Si vous me connaissez un peu depuis le temps, vous devriez savoir que chaque histoire que je vous raconte fait partie d'un moment important de ma vie, de mon point de vue. Et celui-ci en fait partie alors taisez-vous et écoutez car il y a une rencontre dedans et j'aime les rencontres. Et celui qui me pose la question à savoir s'il y a de l'amour, je le congèle et l'envoie à ces fanatiques teideriens ! Hum ! Revenons à cette journée.

Le ciel était... fade. Tout était fade. Il faisait beau dans les faits. Tout était beau, la ville, les gens, le temps, leurs émotions, les enfants qui jouaient, insouciants, tout sauf moi. Bien évidement que je l'étais. Une beauté pareille ne peut se fletrir aussi facilement voyons. Lorsque je dis que je ne l'étais pas, c'était de coeur. Je n'étais pas d'humeur. Mon coeur était rongé. Exit l'Aoyuki qu'on avait l'habitude de voir, chahuteur, fantasque. Là, je n'étais qu'un fantôme. J'avais passé le plus clair de mon temps cloîtré entre des murs. Pouvez-vous, vous, vous imaginer, moi, rester enfermé plusieurs jours ? Pouvez-vous imaginer que moi, je puisse rester à travailler ma paperasse des jours durant ? Et enfin... Combien d'entre vous me croiraient si je leur disais que j'avais tellement  bossé que c'était Kurogane ou autres collègues, qui m'avait chassé et supplié de prendre du repos ?  Je ne mentais pas, je ne mens pas.  Jamais.

J'avais passé les premiers jours dans mon bureau à brasser la paperasse, Si je m'endormais, c'était dans celui-ci. Ma secrétaire m'avait alors chassé pour m'envoyer me reposer chez moi, chose rare, tellement que ça méritait que je vous le conte. Exceptionnel à dire vrai, cas unique. Pour l'heure.  A la maison, j'avais rapporté du boulot, me mettant à jour et prenant même de l'avance. Yôko avait dû me balancer et l'Inspectrice, non LA Grande Inquisitrice de le Dictature Administrative, j'ai nommé Kurogane Kurogami, ma cousine paternelle, qui était venue procéder à une saisie totale de tout ce qui pouvait de près, ou de loin, se rapporter au travail. Repos obligatoire et total. J'avais alors entamé la relecture de grimoires, me plongeant dans mon petit laboratoire improvisé et Yôko m'avait chassé, me poussant à sortir. J'avais donc élu domicile dans la bibliothèque du coin et une fois de plus, on m'avait retrouvé et chassé. C'était ainsi que j'avais fini à errer dans les rues de notre cité. Tout me semblait fade car je l'étais moi-même. Oui, je peux avoir ces propos sur moi mais ça ne durera pas car nous arrivons à ce moment...

Comme dit, on venait de me chasser de la bibliothèque et je m'étais mis à déambuler. Je ne sais que faire et n'avais pas trop goût à quoi que ce soit en fait. J'essayais juste de ne pas trop penser à ce "sujet"... Saeki et Xin avaient été formels, je devais garder la tête froide. Ils avaient raison. Yôko m'avait laissé quelques instants et je lui avais faussé compagnie, me laissant guider par mes pieds. Tout était fade car tout était habituel jusqu'à ce que mes yeux se posent sur une femme. Cette femme n'était clairement pas du coin. Ce n'était pas une des notres. Non pas qu'il n'y avait pas d'étrangers dans notre cité, au contraire, simplement qu'elle était trop criarde pour que je ne la remarque pas. Criarde en ce sens que ses attitudes n'étaient pas de chez nous. Elle avait titillé ma curiosité, réveillé une partie de mon âme. Je me remettais à vivre, ayant un soupçon d'envie de jeu. Au loin, je m'étais mis à l'observer puis lorsqu'elle s'était mise en marche, je l'avais suivie. Voyeurisme ? Oui,mais pas pervers. Elle m'intriguait dans tous les sens du terme. Surtout qu'elle semblait experte en maniement de sabres. Elle était somme toute assez grossière dans ses attitudes mais lorsqu'elle agissait avec ses armes, elle était raffinée. On aurait dit une passionnée, moi devant une magie d'eau. L'espion en moi ne pouvait qu'être interpellé.

L'inconnue était sortie de la bibliothèque et semblait quelque peu déçue, inquiète. Ce n'était pas dans ma nature de juger les gens mais tout ceci m'intriguait davantage. J'avais du mal à l'imaginer plongée dans un bouquin. Réflexion faite... Peut être un de ceux avec des katanas. Peut être une soldate ? Elle me faisait penser à Miyako à l'époque. Ce fut ce moment que j'avais choisi pour tuer mon ennui et forcer un peu mon destin.

«  Bien le bonsoir à vous noble Étrangère. Il semblerait que vous soyez perdue... Y aurait-il quelque chose qu'un modeste Ikhyldien tel que moi puisse faire pour vous ? »

J'étais tout simplement à mi chemin entre ma personnalité propre, réfléchie,  posée, calme, froide et détachée et celle exubérante. J'étais le mix parfait : Shinyuki. Me présentant à elle, j'adoptais une attitude noble et courtoise mais elle noterait probablement un peu d'amusement autant que de méfiance. Je ne le cachais pas, je le voulais. Ayant fait la courbette, je me redressais la dévisageant. Si mon sourire était de chaleureux et sincère, mon regard était scrutateur, enregistrant la moindre information. Une touriste ? Une ennemie ? Je n'en savais rien mais j'avais le sentiment qu'elle saurait me divertir et me tirer de ma monotonie. en plus, de près, il fallait avouer qu'elle était vraiment jolie.

«  A moins que votre mine ne soit due à un goujat vous ayant poser un lapin. Quel homme oserait imposer pareil sentiment à visage aussi délicieux que le vôtre ? »

Mes queues, les trois apparentes,  se mouvaient gracieusement derrière moi. Je m'amusais.
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MessageSujet: Re: Quand un dragon va finir en Édredons [PV Aoyuki] Quand un dragon va finir en Édredons [PV Aoyuki]  EmptyLun 5 Aoû - 16:36
14 Julius de l'an 2000 de l'Âge d'Acier.

Akemi avait vraiment du mal avec Ikhyld et les Ikhyldien. Bon, elle devait avouer qu'ils avaient certains bons côtés, mais aujourd'hui, Akemi ne les voyait pas beaucoup tant elle s'emmerdait. Devoir attendre un dragon intellectuel ce n’était pas ce qui l’intéressait le plus. Si elle avait pu passer sa journée avec sa douce Oceane, mais pour une raison quelconque ça n'avait pas pu se faire, alors la vampire s'emmerdait comme un rat mort. À Akkaton, au moins, il lui était possible de passer du temps dans une caserne militaire, ou encore à la taverne avec d'ancien collègue officier. Sauf que là, fallait le dire, si elle partageait une bière avec une personne de la cité de Jade, elle finirait sûrement en train de pioncé sur ça choppe, ronflant et montrant ainsi un grand intérêt pour la culture ou la musique, bref tout ce qui était trop cérébral pour la demoiselle. Oh, elle n'était pas bête, loin de là, juste ça ne l’intéressait pas plus que ça et puis la plupart des choses que les érudits parlent, c'était souvent de la théorie et elle, la théorie... En soi, c'est bien d'émettre des hypothèses, mais c'est mieux d'aller sur le terrain et voir de soi-même si telle ou telle chose est ou était comme ça. En soi, elle appréciait Ilith pour ça, car même si elle n'avait pas trop le choix, si elle voulait parler de quelques choses, elle allait le vérifier d'elle-même. Akemi lui servant ainsi de garde du corps lors des visites de ruines. En soi, c'était un bon duo, car en prime, la dragonne réussissait à captiver l'attention de la vampire sur des sujets qui d'habitude ennui profondément cette dernière.

Le temps passait et l'heure de fermeture de la bibliothèque arriva, ce qui intrigua Akemi, vu que la dragonne lui avait dit qu'elle ne resterait pas jusqu'à la fermeture de la bibliothèque, sauf qu'elle n'était toujours pas là. Alors, elle s'était dirigée vers le lieu où aurait dû se trouver son amie plumée, mais elle n'y était pas, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Ca l'inquiétait profondément, pourtant, une dragonne comme Ilith devrait être en sécurité dans la cité de Jade, alors où était elle. Son instinct de Soldat lui soufflait de fouiller chaque recoin de la cité, mais son cœur lui disait qu'Ilith ne devait pas être bien loin, qu'elle allait bientôt arriver et lui dire « Ah ! Désolé, j'ai vu un truc là, j'voulais voir ! » Mais, elle ne voyait nulle part la dragonne aux alentours. Elle n'avait même pas fait attention à l'arrivée du Kitsune tant elle était soucieuse vis-à-vis de son amie. Au son de la voix masculine qui semblait lui parler, elle se tourna vers lui, une expression inquiète toujours sur son visage. Ouvrant la bouche pour lui répondre, que non, il n'y avait rien qu'il puisse faire pour elle. Mais elle n'eut le temps de prononcer quoi que ce soit que ce dernier se permettait une courbette devant elle, la laissant ainsi muette de stupeur. Étrangement, sa main se posa sur Hoshiyo d'instinct, la main sur l'embouchure du fourreau de son arme et le pouce sous sa garde, prête à être dégainé. Il y avait quelques choses d'étranges chez ce type... Son exubérance ? Non, Akemi l'était. C'était autre chose, mais elle n'arrivait pas a mettre la main dessus, y avait quelques choses de faux dans sa façon d'agir ce qui la gênait profondément. Enfin, faux n'était pas le terme exact, c'était bien plus complexe, sûrement pour ça qu'elle n'arrivait pas a sondé l'homme en face d'elle. Peut-être que son passé de Soldate était encore bien encré en elle, se demandant toujours si la personne qui lui parlait était un ami, ou un ennemi... Cependant, qu'il soit l'un ou l'autre, Akemi eu une soudaine envie de lui faire goûter à la lame d'Hoshiyo suite a sa phrase... Avait-elle vraiment l'air d'une demoiselle en détresse ? Sérieusement ? Avait-elle la tronche de quelqu'un qui attendait un homme ? Non ! Ce n'était, de toute façon pas les hommes qui lui posait un lapin, c'était elle qui posait un lapin aux hommes, nuance ! Mais là, n'était pas la question. Qui était-il pour émettre des hypothèses aussi grotesques ? Bon Akemi était du genre a bien apprécier les gens « différents », de type joyeux, tout ça. Mais là, on pouvait le dire, ce type était parti dans la mauvaise direction pour l'aborder...

« Ai-je vraiment l'air de quelqu'un qui attend un homme ? Je ne sais pas qui vous êtes, mais je vous conseille vivement de vous présenter. À moins que ce soit propre aux Ikhyldiens que de supposer des informations erronées.»

Sans même demander son reste, Akemi parti, sans même se retourner, elle avait une dragonne a aller chercher après tout. Et elle n'avait pas de temps a perdre avec un énergumène de ce genre.
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MessageSujet: Re: Quand un dragon va finir en Édredons [PV Aoyuki] Quand un dragon va finir en Édredons [PV Aoyuki]  Empty
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