18 Octobre 2000; Ikhyld, Langzi.

Bonjour Ikhyld. Le pays des mages. C'que je fous là ? Boarf rien de... Aïe, arrête Arezu ! Lâche-moi et rends-toi utile ! Retrouve ce type, là, il traîne quelque part dans le coin.

Bon, d'accord, je suis là pour "quelque chose de spécial". J'ai reçu un message d'un gars qui me demandait de le rejoindre à Ikhyld. Sur le coup, j'avoue avoir été un peu sceptique. Un Ikhyldien voudrait me voir ? Mais bon, la curiosité l'a emporté et j'ai finalement prévu toutes mes affaires pour partir. Bizarrement, ma mère était ravie de savoir que je me tirais pour une durée indéterminée. Étonnant, certes, très étonnant même, mais je ne me suis pas trop attardé sur ce détail. Alors bon, voilà, je me suis donc retrouvé à voyager jusqu'à Ikhyld pour une raison qui m'était totalement inconnue. Ce qui m'a motivé, c'est certes la curiosité, mais j'ai été aussi attiré par le fait que ce type veuille, je cite : "me rembourser le voyage si la mission proposée ne [me] convenait pas". Il a terminé en disant que c'était une mission qui allait probablement m'attirer car elle promettait d'être riche en surprises. Bien évidemment, ces mots attirent autant que la potentielle mission.
J'ai appris, pendant mon voyage, que, bien des jours avant, une mystérieuse cité avait étrangement surgit d'on ne sait où. Coïncidence ? J'ai eu des doutes quand j'ai tilté que je devais me rendre à Langzi, ville Ikhyldienne proche de cette cité. Mais bon, au final, je ne me suis pas plus posé de question, disant que "je verrai plus tard".
Et une fois sur place, il a fallu trouver ce type. Merci Arezu. Ce type qui m'avait donc trouvé une place dans l'exploration de ces ruines. En tant que quoi...? Garde du corps. Un truc du genre. Il m'a expliqué que ça n'avait rien à voir avec la mission qu'il avait voulu me confier initialement, mais qu'elles étaient sûrement intéressantes, ces ruines. Au début, j'ai fait mine de m'offusquer. Il avait donné mon nom en tant que mercenaire pour cette mission sans attendre mon accord. Mais je vous avoue que j'étais plutôt content. Ma curiosité l'emporte toujours, et je voulais savoir pour quelle raison ces ruines étaient sorties de nulle part. Et puis j'étais également curieux car il disait que leur exploration m'apporterait un bonus certain pour la suite des événements. Et aussi qu'il allait me filer un petit bonus "compensation" pour le temps donné à cette première mission, nullement prévue originellement. Enfin bref, que du plus !

Aussi, je me trouve désormais devant une espèce de... Caserne ? Oui, ça doit être ça. Dedans, plein d'érudits et de soldats, je suppose. Qui doivent finir de se préparer. À mes côtés, un homme, que je ne connais pas et que j'ai salué d'un simple signe de tête. Je cherche dans ma mémoire les noms que l'autre avait donné, qui devraient en ma compagnie.

Arezu : « Ce type-là, il a une tête à s'appeler Shiroi. »

J'ignore la phrase de mon invocation, premièrement car je ne sais strictement pas de qui il s'agit, deuxièmement car je me dois de ne pas lui répondre, au risque que les autres me croient fou - aucun d'entre eux ne pouvant voir Arezu, Zara et Naghi - et troisièmement parce que le type aux cheveux blancs qui attend devant la porte de la caserne a peut-être plus une tête de Shiroi que l'autre. Enfin bref, mon Shiroi nous salue avec une révérence de la tête, que je lui rend machinalement, plus par habitude que pour dire bonjour.

Shiroi : « Salutation. Les autres vous attendent à l’intérieur pour mettre les choses au point et partir. »

J'opine du chef. Voici une phrase dont on connait la signification cachée. "Je suis juste là pour faire aimable, mais je ne souhaite pas vraiment parler." Je ne vais pas lui en vouloir pour ça. Pour l'instant, c'n'est pas moi qui vais vraiment lui causer.

Zara : « Il fait plus Shiroi que l'autre, Arezu. »

Je souris à la phrase de la demoiselle des ombres, alors qu'Arezu grogne un espèce de truc incompréhensible, mais qui ressemble vaguement - je me trompe peut-être - à un "mais nan !"

Gareel : « Content de te revoir, Shiroi. M’as-tu reconnu ? »

Aussitôt après être arrivé au niveau de l'homme aux cheveux blancs, celui qui m'accompagnait laisse entendre qu'ils se connaissent déjà. Donc, en soit, je suis le seul pas au courant c'est bien ça ?

Arezu : « Rha n'importe quoi, j'suis sûre qu'ils nous ont entendu et qu'il se sont mis d'accord pour inverser leur nom ! Juste pour me donner tord... »

Je lève les yeux au soleil. Elle est toujours là-dessus ? Boarf, au moins, maintenant, elle arrêtera de nous sermonner que Gareel est Shiroi et Shiroi est Gareel. Bref, quoiqu'il en soit, les deux se connaissent et Shiroi sourit à Gareel. C'est une voix derrière le type aux cheveux blancs qui le fait abandonner mon voisin des yeux. Un elfe est passé par la porte, adressant une phrase - encore - destinée aux deux gars en ma compagnie. Ce avant de nous parler, cette fois, à tous les trois.

L'elfe : « Quoiqu'il en soit, il est bien que vous soyez là, on n'attendait plus que vous. Supposant qu'en bon professionnels vous êtes à peu... »

Le mot "professionnel" me fait sourire. Et aussi ignorer la fin de la phrase. Oups, j'aurais peut-être dû écouter en fin de compte. Tant pis, le professionnel que je suis s'en sortira sans avoir le mot de la fin. Derrière moi, Arezu et Zara se chamaillent. Encore à propos de Shioi-Gareel ? Woa, mais faut qu'elles se calment, j'crois que le soleil Ikhyldien leur envoie des mauvaises ondes.

Elnaër : « Quand j'y pense, pourriez-vous vous présentez ? Pour ma part je me nomme Elnaër, humble archiviste de l'université d'Argent.
Shiroi : Membre de la famille Tamashimoru , Shiroi, samouraï émissaire de la Duchesse de Sarrasi. »

J'opine du chef, tout en essayant de noter ces noms dans ma tête. Shiroi, ça va, c'est Elna-... Elna-quoi déjà ? Bref, je l'appellerai El', comme ça c'est plus simple. Et s'il aime pas, je l'appellerait pas, ou "monsieur l'elfe". Peut-être "chef de l'expédition", sinon. Enfin bref.

Moi : « Karma O'Barai. Enchanté. »

Dernière présentation, celle de Gareel Krenliwën. Connais pas plus que les autres. Même si j'ai peut-être déjà entendu ce nom. À moins que ce ne soit une déformation de mon esprit, type "kraken". Possible, ça m'arrive des fois. Enfin bref, reste à voir si ce nom restera gravé dans ma tête...

Shiroi : « Je préfère ajouter une information importante avant notre départ. Un ancien esprit a pris possession de mon corps par le passé. Pour le moment, j’arrive à le gérer, mais dernièrement avec les divers bouleversements en Orzian, il s'avérerait qu’il veuille être plus actif. Je vous demanderais donc de bien vouloir me neutraliser pour éviter les carnages si vous percevez un changement physique complet de ma personne de type agressif, les cheveux et les yeux noirs. »

Je souris, en imaginant la chose. On dirait Naghi. Changement physique complet, type agressif, les écailles et les yeux noirs. Naghi va se faire un pote ! Quoique non, si on doit le neutraliser, va falloir le mettre HS. Donc pas un pote, je retire. Cela dit, je peux pas retenir un sourire suite à l'explication de Shiroi et je réponds juste après lui :

Moi : « Cool ! Enfin, non, pas cool... Je... Je veillerai. »

Voilà qui fait perdre toute crédibilité, je suppose. M'enfin, l'avis des autres n'a aucune importance. Naghi vient se poser sur mon épaule et je jette un rapide coup d’œil de son côté. J'vais devoir l'appeler avant le départ. Pour éviter de devoir le faire en plein combat, ce qui provoquerait une grosse perte de temps. Puis ça donne la classe, ouais ! Ma barre niveau pourra remonter un peu, peut-être. Et Arezu qui chantonne. Elle pourrait presque me faire perdre la tête.

Arezu : « Yukiiiiiiii ! ♪ »

Sur ces mots, je recule un peu, avant d'enchaîner sur la transformation de Naghi. Gestes simples imprimés dans ma mémoire. Mais non, je ne danse pas ! (C'était un message à Arezu. Dommage qu'elle ne l'entende pas.)

Moi : « Maxima-transfo : Naghi ! »

Je souris aux gens qui m'accompagnent, me rapproche d'eux alors que la transformation de Naghi se prépare. Je lance un joyeux "Préparation !" en leur direction, juste avant que l'énorme lézard ailé me rejoigne, observant chacun d'eux, tour à tour.

Peu après l'invocation de Naghi, je reçois un regard perplexe de la part de l'elfe. Ce qui ne me fait absolument pas réagir. Quoi qu'il puisse penser, je m'en fiche. Je jette donc un coup d’œil à Arezu, qui semble étudier le kitsune et, habituée à ce que la surveille, elle m'explique :

Arezu : « Je me demande juste à quoi il ressemble, son esprit. T'imagine s'il est comme nous ? Il obscurcirait peut-être tout l'intérieur de son crâne. Je pense que ça vaut le coup d’œil, mais j'ignore comment faire. »

Je lève les yeux au ciel, tandis que Zara soupire, avant de traiter Arezu d'idiote. Merci de décrire le fond de ma pensée.
Bref, je retourne mon attention sur l'homme et l'elfe, alors que le second est en train de répondre à la question du premier :

Elanër : « ... -vocations élaborés, des pièges magiques ou des systèmes d'alarmes qui avec le temps ont dégénérés car non entretenus… Ainsi d'éventuels golems là pour défendre la cité seront bien incapables de nous distinguer de créatures monstrueuses et nous attaquerons donc comme si nous en étions. »

Cette fois-ci, c'est Naghi qui lève les yeux au ciel. Et je comprends parfaitement ce que ça signifie. "La prochaine fois, t'écouteras au lieu de te concentrer sur les bêtises des autres." Il a pas tort en soit, mais de toute façon, je sais parfaitement que "par simple précaution" il va me réexpliquer tout cela lorsqu'il en aura l'occasion. Et avant de se trouver dans le feu de l'action. Fort heureusement.

Suite à cela, la route commence. Après trois heures de marche et c'est le désespoir d'Arezu qui me fait face. Sans doute pire que tout attaque de monstre sauvage. Au moins, si ceci devait arriver, elle arrêterait de se plaindre. Je fait un signe de main - soit le doigt levé, avec deux tours circulaires - et les deux filles s'arrêtent.

Zara : « Tu pars à gauche, je vais à droite.
Arezu : Ok. Mais tu te rends compte que c'est pour se débarrasser de nous ?!
Zara : Non, juste de toi. »

Arezu soupire, mais ne dit rien. Et sur ces mots, les deux feux follets s'éloignent, afin de faire un tour de ronde. Je ne sais pas si c'est vraiment utile, mais en tout cas, ça m'évitera d'entendre Arezu qui se plaint. D'ailleurs, Naghi a l'air ravi, lui aussi.

Quoiqu'il en soit, notre chemin continue pendant toute la journée. On finit par s'arrêter afin de poser le campement, et j’aide autant que je peux. Finalement, Naghi n'aura pas été très utile pendant cette journée, mais ça ne m'inquiète pas. Dans tous les cas, il utilise autant de mana qu'il soit sous forme spirituelle ou physique. Ce n'est pas comme si c'était Arezu ou Zara, à vrai dire. Même si la première ne sert absolument à rien dans ces circonstances. Et la seconde ne me permettrait pas de ramener tout le monde, ce qui reviendrait à de la fuite, pure et dure. Alors autant les laisser comme elles sont. Au moins, elle peuvent servir de sentinelles.
La nuit se passe parfaitement bien, et, à l'instar de la journée, aucun monstre ne vient voir notre équipe. Ce qui est parfait, puisque ça nous évite clairement d'être affaiblis avant l'arrivée. Les deux filles reviennent pendant la nuit, mais n'ayant pas besoin de sommeil, ça ne pose aucun problème. Au contraire, Naghi dort comme un loir. De toute, je sais qu'il se réveillera en cas de pépin.
Au petit matin, alors que le chef de l'expédition nous informe que le départ est proche, alors j'aide au rangement des affaires. Simple tour circulaire du doigt afin de demander aux filles de faire un simple tour de ronde, et les voilà toutes les deux qui s'éloignent. Elles reviennent peu après, et elles secouent la tête. Bien j'ai rien oublié. Alors le départ est bon pour moi ! Naghi se joint à moi alors que je réponds au kitsune, qui nous demande si nous sommes prêts à "plonger dans le bain" :

Moi : « Avec plein de mousse, le bain ? »

J'ai dit ça avec un petit sourire. Par "mousse", j'entends évidemment "surprises". Du genre problèmes antiques et trucs précieux. Sans ça, c'est moins intéressant ! Voir des ruines simplement vides, c'est moins chouette. Et plus banal.

Spoiler:

Même si peu de gens réagissent à ma blague, je ne leur en tiens absolument pas rigueur et continue mon trajet dans la bonne humeur. On finit par arriver à une espèce de cercle de pierre dans la terre, un peu comme un puits, avec un canal qui s'élève vers le haut. J'observe la construction avec un air légèrement suspicieux pendant un temps, alors que les filles me rejoignent et que l'elfe qui nous sert de chef balance des trucs dans l'eau, qui finissent par se changer en barque. Tout cela, je ne l'ai remarqué que du coin de l'œil, puisque mes yeux sont posés sur l'eau qui part vers le haut. C'est assez bizarre et saisissant ce truc. Il s'agit de magie, c'est évident - et je crois que quelqu'un l'a soufflé - mais c'est plutôt hypnotique. Voir l'eau qui monte, c'est étrange, quand même.

« Oh l'abruti, réveille-toi, faut monter dans un de ces rafiots ! »

La légendaire politesse d'Arezu. Merci de ton commentaire fort agréable à mes oreilles. Bref.
Cela dit, elle a raison. Aussi, je me dirige vers une place libre, sans prendre de rames. Je ne sais pas vraiment me servir de ces trucs-là, vu le nombre de fois comptables sur une main, où j'en ai pris. Je n'ai jamais jugé que ça me serait utile, puisque j'ai généralement d'autres moyens de transport. Comme le dos d'un de mes dragons. Ledit dragon étant peut-être un peu trop lourd pour les bateaux - et n'ayant pas vraiment l'envie de tester et se retrouver à la flotte - préfère s'envoler afin d'avoir un point de vue aérien de notre petit convoi.
Et heureusement, car avec cette brume magique qui vient de nous tomber dessus, si un piège s'active de l'extérieur, on pourra le savoir. Cela dit, j'espère bien évidemment me tromper. Puis en général, je suppose que les pièges sont dans la brume. Enfin bref, on verra bien. J'essaie tout de même de rester attentif, alors que la barque dans laquelle je suis est un peu à l'arrière. Attentif au moindre cri venant de l'avant ? Hm, sait-on jamais. Disons que j'essaie de me préparer à tout, comme à un danger venant de l'arrière ou bien à un appel de Naghi. Voir même des filles qui volent, l'une tout à l'avant du convoi, avant même la barque de l'elfe, et l'autre quelque part derrière la dernière embarcation - heureusement qu'elles n'ont pas besoin de ramer ! Toutes les deux sont prêtes à se rendre visibles pour les alliés les plus proches, afin de prévenir un éventuel piège qu'elles pourraient remarquer.

L'ANCIENNE GLOIRE.

KARMA & GAREEL & SHIROÏ

J’avais pris volontiers l’aide proposé par Gareel afin de me guider pour bien suivre la gondole de tête qui nous mènerait directement à destination, et ce, sans encombre. La sortie n'était pas bien loin, et ce, quelques minutes plus tard le soleil éclairait à nouveau autour de nous éblouissant par la même occasion nos pupilles habituer à l'épais brouillard magique. Je me couvrai alors les yeux puis au bout de quelques seconde seulement je pouvais admirer d’un œil puis deux, la magnifique bâtisse dans un parfait état, mais aussi, le lieu absolument sublime. Je n’avais pas tellement l’habitude d’extérioriser mes émotions, mais pour autant, je n’en pensais pas moins.

Nous arrivions pourtant rapidement à quai ce qui me valut de décrocher du regard les alentours pour descendre de l'embarcation. J’avais sauté alors pour mettre pied à terre puis comme une certaine impatience naissante pas tellement égale à moi-même, j'empoigne alors le bras de mon compagnon aveugle pour le tirer hors de la barque en lui glissant une petit mots piquant.

-Allez un peu de nerf, on a du boulot !

J'incite tout le groupe à m'emboîter le pas sans trop attendre les instructions que pouvait bien nous donner l’Elf en charge de l’expédition. Un excès de confiance en est qui menace directement mes pas devant la fameuse grande porte qui menait à la grande bibliothèque. Mes pas étaient surtout guidés par l’instinct et je n’avais que peut conscience des imprudence que je pouvais faire. En réalité, c'était même bien l’inverse, j’avais une confiance aveugle en mes choix et me dirigeais droit dans les possibles pièges que je me sentais d’affronter sans même l’aide des autre mercenaire que j’estimais finalement ne pas être tant que cela à la hauteur de la situation.

-Rester la, je pars en éclaireur. Je vous rappellerais quand se seras hors de danger.

Je prenais toute la responsabilité de l’expédition et en soi, je n’en avais pas clairement conscience, mais mes agissements n’était clairement pas naturel ni propre à moi-même. Déterminer à en savoir plus et avancer toujours plus vite, je passais alors la porte sans même garder mon katana à porter de main. Pour autant, mes sens étaient en alerte et toutes mes capacités sur le qui-vive. J'étais peut-être inconscient, mais j'étais près à réagir.

Magie:

Le trajet sur l'aqueduc fut sans danger, Naghi ne quittant les airs que lorsqu'il n'eut plus le choix et les filles s'arrêtant uniquement lorsqu'elles furent arrivées, je m'estimais heureux.
Moins on aura de problèmes et mieux ce sera. du moins, c'est ce que je pense. Si je peux être payé pour admirer les lieux, moi ça me va ! Partisan du moindre effort ? Oui, peut-être un peu. Mais c'est surtout qu'on sait qu'il va y avoir des problèmes. Autant les minimiser. Je sors donc de la barque d'un bond, en premier - premier de ma barque hein. Les autres suivent et je me dirige vers les deux autres mercenaires employés de la même manière que moi. Le type aux cheveux blancs aide l'autre à sortir, et ça me rappelle qu'il est aveugle. Je me demande ce que ça fait d'être à sa place. Il voit pas, mais on peut dire qu'il "voit" grâce à ses autres sens, non ? Sinon, il ne serait pas bien utile, je pense, donc il serait pas là. Et ne croyez pas que c'est méchant, non ! En fait, ça n'a même rien de discriminatoire. C'est juste qu'un gars qui ne vit rien, en plus d'avoir des sens normaux... Quoiqu'il peut peut-être voir grâce à sa magie. Une partie de moi a bien envie d'aller lui demander comment il fait, mais le type qui commence à partir en solo m'intrigue également.

« Rester la, je pars en éclaireur. Je vous rappellerais quand se seras hors de danger. »

Un instant, je reste surpris. Puis je ricane. Désolé mon gars, mais je suis plus apte à jouer les éclaireurs. Enfin, pas vraiment moi, plutôt les filles. Invisibles, inodores, immatérielles. Elles ont toutes les chances de revenir en un seul morceau, en ayant rempli leur objectif. Lui, il sera tout seul s'il tombe sur des gars agressifs. Cela dit, je dois avouer qu'il est plus utile que les filles sur un point. Lui il activera les pièges. Un appât ? En quelque sorte. J'ignore ce qui me pousse à le suivre, malgré ses directives. Peut-être l'idée de faire un meilleur éclaireur ? Peut-être la curiosité de voir ce qu'il y a de l'autre côté de la porte ? Sûrement un mélange des deux. J'imagine alors des labyrinthes sans fin, remplis de monstres sauvages, attaquant chaque personne non identifiée. Même si en théorie, c'est plutôt une bibliothèque.
Lorsque la porte s'ouvre, j'ai le réflexe de m'arrêter. Les squelettes décrépis qui en sortent me font presque soupirer. Flûte, ça c'est nul. Je m'attendais pas à des trucs aussi... Bancals ? Tristes ? Nuls ? Communs ? Pas que croiser des zombies en général fasse partie de ces catégories, mais plutôt qu'aujourd'hui, alors qu'on est dans une vieille cité elfique, je m'attendais à... Mieux.

« Soumettez vous à l'empereur éternel mortels ou périssez ! Il n'y aura pas de négociations, vous êtes avec nous ou contre nous... »

Chouette, des cadavres qui parlent. Ils sont peut-être plus futés. Je décide alors de gagner du temps, et en visualisant un superbe esprit d'eau - oui, je profite d'avoir encore de la flotte a disponibilité, et alors ? - ayant la forme d'un tigre, je fais un pas vers les squelettes - en restant quand même à distance raisonnable -, avant de m'incliner.

« J'préférerais vivre, si ça vous dérange pas ! J'ai encore toute une vie devant moi, j'suis trop jeune pour mourir. »

Au moment où j'ai commencé à invoquer le tigre, j'ai essayé de mettre en place les derniers entraînements. À savoir : canaliser sa magie de manière à la rendre moins visible. Respirations - magique et physique - lentes, accompagnées de l'interdiction de faire une erreur. Mais bon, c'est surtout pour faire gagner du temps, pas forcément pour berner les squelettes. En plus, j'suis également près à balancer une invocation de chaînes, si l'un des tas d'os se monstre trop hostile.
Un peu de temps pour que Shiroi réagisse, un peu pour que les types derrière nous le fassent également. C'est qu'il est parti dans la direction du poste de garde, l'aveugle. Et les autres sont derrière aussi.

Pouvoirs utilisés :

L'ANCIENNE GLOIRE.

KARMA & GAREEL & SHIROÏ

Avant même que je ne puisse approcher les porte pour pouvoir les ouvrir, celle-ci dans un retentissement donnas alors l'accès à la cours ou nous étions à ce qui se cachait à l’intérieur. Soudain, comme personne ne s’y attendait, un régiment de squelettes armée de l’empire d’or sortirent puis menaçaient entièrement le groupe. Les seul choix n’avais clairement pas besoin de réflexion d’autant plus qu’habituellement j’était bien le dernier à sortir mon arme pour me battre mais étonnement avec les ressentis que j’avais et la grande motivation j’était bien plus enclin actuellement à me battre pour les faire taire et avancer, qu'à parlementer pour savoir si nous allions convenir d’une entente qui semble être totalement impossible. La réponse de la petite bête poilue mercenaire qui nous accompagnais fut plutôt drôle tant il manquait cruellement de sérieux. En tout cas, c’était l’impression que ceci me donnait.

Je pouvais ressentir au fond de moi une certaine motivation comme si je devenais imbattable. Je me saisis de mon sabre et sans même dire un mot, je le dégainai tout en me plaçant en posture de combat. comparer à l’habitude, j’etait completement inconscient, pour autant, et ce même si je m'apprêtais à ouvrire la danse fatale contre les ennemis fraîchement arrivé, je n’en restait pas moin concentrer. Je tentais de visualiser du mieux que je pouvais la puissance mental dont faisait preuve nos ennemis, mais aussi s'il n’avait pas de point faible, possiblement envisageable de viser par la suite. Une armure allait être nécessaire et une armure magique non pas physique. Les dégâts des mages que l’on pouvait observer à l’arrière du cortège allaient certainement appliquer des dégâts nécrotiques. Il fallait les viser eux en premier.

Je passais alors ma main le long de mon bras droit et de mon tors courant sur mon armure actuelle et comme un réflexe inné de l’utilisation d’une magie inconnue, je me sentais désormais plus en sécurité en tout cas comme si une barrière magique faisait rempart sur mon corps. Tous ses gestes devenaient naturels même si j’avais l’impression d’être surtout influencé, car ne sachant pas m’en servir naturellement et ne l’ayant jamais appris, tout cela tenait surtout du réflexe inconscient. Quoi qu’il en était me voilà paré à agir au moindre mouvement suspect, et ce, en visant les mages au besoin comme un premier assaut.

Magie: