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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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Melkos Winguard
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MessageSujet: Melkos Winguard Melkos Winguard EmptySam 25 Aoû - 8:51

Melkos Winguard : Directeur d'un orphelinat

Melkos Winguard 2a66Melkos Winguard Bscp
Identité


Nationalité : Ikhyldien.
Race : Vampire.
Nom : Winguard.
Prénom : Melkos.
Surnom :
Sexe : Masculin.
Date de naissance : 8 Augustus 1475 de l'âge d'Acier.
Age : 524 ans.
Lieu de naissance : Empire d'Ikhyld.
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : La cité de Jade.
Rang social : Noble.
Métier/Position dans la société : Directeur d'un Orphelinat / Professeur de Magie.
Titre : L'homme au cœur sur la main : Peu connu envers la nation d'Ikhyld.


Armes et équipement :


Armure et armes en votre possession lors de votre entrée en jeu :

Armure :
- Armure de Samouraï = Une armure alliant de la soie et des plaques lamellaires de cuir ou métal. Avec amélioration légèreté du vent (L'armure ainsi enchantée devient aussi légère qu'une plume.)

Armes :
- Nodachi = Version longue et lourde du katana.
- Baton de mage avec amélioration Choc. (Le mage en échange de 50 points de mana peut projeter à l'aide du bâton une onde de choc vers quelqu'un pour le repousser de quelques mètres, pour 200 points de mana il peut repousser un petit groupe de personnes en projetant une grosse onde de choc.)


Autres équipements

- Cristal d'énergie magique = Se brise pour rendre 500 points de mana.
- Boussole magique avec l'enchantement Indestructibilité. (L'objet ainsi enchanté est totalement indestructible. Ne peut pas être apposé sur des objets beaucoup plus grands qu'un masque pouvant recouvrir un visage humain.)

Sets de vêtements :
- Ensemble de voyageur avec l'enchantement pied aimanté. (Permet de marcher le long des élément naturel lié à la terre, par exemple marcher le long d’un tronc vertical ou une falaise.)
- Ensemble de courtisan.

Image de Melkos dans son armure muni de son Nodachi : Melkos Winguard Latest?cb=20130826153725


Caractéristiques :




Magie :

Potentiel : Immense.

Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Prodige
Ténèbres : Inapte
Invocation : Légende
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte

Mental :

La volonté : Maître.
Contrôle de soi : Maître.
L'intelligence : Virtuose.
La perception : Maître.
Le charisme : Prodige.
Technologie : Inapte

Physique :

Force physique : Adepte.
Agilité : Adepte.
Vivacité : Confirmé.
Résistance physique : Adepte.
Résistance magique : Champion.
Vitalité : Confirmé.
Beauté : Prodige.
Discrétion : Adepte.

Martial :

Armes de tailles : Confirmé.
Armes lourdes : Inapte.
Armes d'hast : Inapte.
Faux : Inapte.
Art de la défense : Inapte.
Armes de lancer/fouet : Inapte.
Arc/arbalète : Inapte.
Mains nue/Arts martiaux : Inapte.
Armes à feu : Inapte.
Equitation : Inapte.
Domptage : Inapte.
Conduite : Inapte.



Description de votre personnage :


Description physique :

Laissez moi me présenter physiquement dans ce cas là, homme d'un certain âge, le temps n'a laissé aucunes marques sur mon corps grâce à mes origines vampiriques, je vais donc vous faire le topo assez succintement de haut en bas. Vous pouvez donc voir un homme d'une taille certaine, faisant un mètre quatre vingt quinze pour environ quatre vingt kilos, son corps ne semble pas à proprement parlé très musclé, l'homme semblant finalement peu fait pour le combat. Très souvent habillé d'une tenue ressemblant à proprement parlé d'une tenue de noble, l'homme ne se laisse allé à ses vocations de noble, préférant une tenue beaucoup plus simple, se composant très souvent d'un veston, d'une chemise blanche qui se trouve au col maintenu par ce que l'on pourrait considérer comme une cravate. Souvent habillé de noir, l'homme laisse par moments quelques nuances de violet, s'agrémenter à sa tenue qui est souvent dans les tons blanc et noir.

Si l'on vient à approcher lentement de son visage, on peut voir un visage finalement assez fin, ne démontrant pas de creusements comme il avait pu l'avoir par le passé, le temps n'ayant laissé sur son visage que les traits légèrements blanchis du côté vampirique, même si sa peau se montre finalement quelque peu bronzé. Quand son sourire vient à apparaître, il n'est pas toujours de pleine bouche, cachant la plus grande partie du temps ses deux attributs dentaires, il laisse simplement un rictus très léger apparaître sur son visage. Ne possédant finalement pas un visage si fermé, le contraste se fait souvent dû à ses longs cheveux noirs, qui se trouvent souvent en bataille s'abaissant jusqu'au bas de ses épaules, soit maintenu en une queue de cheval par un élastique. Même si son visage ne s'agrémente pas souvent d'un sourire, son regard noir de jais se pose souvent avec une lueur de curiosité ou de calme sur vous.

Quand l'on vient à quitter son visage, quelques petits éléments peuvent venir à interloquer les gens qui le croisent, le premier étant une cicatrice se trouvant au niveau de son épaule droite, même si très rarement visible, elle semble provenir d'un ancien combat, la cicatrice descendant le long de son épaule pour venir s'apposer au creux de sa colonne vertébrale. Un autre élément peut venir interloquer les gens, une légère balafre pouvant être vue au niveau de la main, remontant légèrement au niveau du poignet gauche, même si ces cicatrices semblent anciennes, l'homme laisse par moments ses mains venir s'apposer sur ces endroits, comme pour essayer de se rappeler de quelque chose. Dans l'ensemble, voici la présentation très succinte de l'homme que vous pourrez venir à croiser.

Bien sûr, une autre tenue peut être vue chez cet homme, une tenue beaucoup plus orientale, une tenue disposant d'un kimono qu'il ne porte que très rarement finalement, comme si l'empire ne lui importait que bien peu. Cela n'est pas le cas bien sûr, mais il n'aime pas pour autant suivre les choses comme si il n'avait pas le choix de faire ce qui l'intéresse, bien sûr son respect pour cet empire est total, mais il n'est pas pour autant quelqu'un qui changera sa façon de voir les choses. C'est donc si on lui demande de s'habiller dans une tenue beaucoup plus Ikhyldienne qu'il usera de son armure, pour avoir un air beaucoup plus orientale, pouvant se mouvoir avec aisance dans une telle tenue. Auquel cas, il sera plus apte à se ballader avec une tenue qu'il a apprécié avec le temps, ainsi qu'avec la présence de Rowen qui l'a toujours rassuré sur le fait que cela lui allait plutôt bien.

Description mentale :

Passons donc à la partie la plus intéressante, le caractère du bonhomme, cet homme avant même que vous ne puissiez le rencontrer pourra vous donner l'image d'un homme particulièrement calme, capable de toujours démontrer d'une position très posée, très à l'écoute. Laissez moi donc vous présenter très succintement les qualités, ainsi que bien sûr les défauts qui peuvent sembler le plus important pour la compréhension de cet homme, ainsi que la possibilité d'être quelqu'un avec qui il discutera et ainsi comprendrez peut être le fond même de cet homme qui peux être assez particulier aux premiers abords et par la suite, une personne fort agréable.

Commençons donc par les quelques qualités, disons les qualités les plus importantes pour cet homme, en premier lieu, si vous venez à parler à cet homme, sachez que la politesse est le plus grand point chez cet homme, se montrant toujours très agréable quand à une discussion, il ne saura jamais se montrer impoli quand il ne connait pas la personne en face de lui. Cela vient donc sur la seconde qualité de cet homme, il connaît son intelligence et est un homme avec qui les sujets de discussions peuvent être variés et il sera donc prompt à continuer la discussion très longtemps si la personne souhaite discuter longuement de sujets que l'homme peut connaître, mais dont il n'a pas une connaissance parfaite. D'un tempérament calme, voici le troisième point le plus important à savoir chez lui, c'est ce calme drastique dont il fera preuve en toute heure, comme pour montrer qu'il a un contrôle de la situation, il ne laissera pas une agressivité naître en lui, à moins de réellement le chercher, il saura toujours faire preuve d'un calme presque malsain pour certains.

Et c'est dans ce paragraphe que je soulignerais trois éléments qui peuvent déranger chez le mental de cet homme, commençons donc par le premier défaut, ce calme qui peux déranger, ne semblant pas capable de montrer une réelle folie, il semble toujours très calme et parfois beaucoup trop calme, pouvant faire croire qu'il complote quelque chose, alors que cela n'est venu que des événements qui l'ont obligés à grandir bien trop vite. Le deuxième défaut de cet homme est possiblement sa grande curiosité, ne cherchant qu'à apprendre encore plus sur ce monde, il fera preuve d'une grande curiosité, poussant parfois les discussions un peu plus loin, comme pour pousser les gens à eux aussi se poser des questions sur ce que la vie peut apporter. Enfin le dernier élément qui peux être considéré comme un défaut chez lui est peut être sa capacité à être trop familier avec le monde, ne prenant que très peu les gens de haut et inversement bien sûr, qui que ce soit, Melkos se montrera toujours très poli bien sûr, mais ne sera pas dans la situation où il considérera quelqu'un d'une façon différente, même si plus haut placé.

Convictions :

Cet homme a quelque projet, il faut l'avouer, non pas qu'il s'en cache, mais au lieu de les énumérer en un texte, laissons cela se faire beaucoup plus aisément, dans une contemplation de ces quelques projets pour l'avenir :
- Découvrir tous les secrets du monde, pour ainsi dire les stocker dans une encyclopédie et ainsi pouvoir se targuer d'avoir donné du sens à toutes ses recherches.
- Permettre à tout orphelin, quelque soit leurs provenances, d'avoir un avenir, même si cela implique de ne pas être en accord avec le peuple Ikhyldien, permettre à des enfants orphelins de ne pas être ignorés.
- Possiblement trouver une future personne qu'il pourra à son tour transformer en vampire et ainsi lui permettre d'être à son tour le vecteur de changement dans l'avenir.
- Et enfin peut être devenir quelqu'un de haut placé dans le royaume d'Ikhyld, sans considérer le côté noble mais peut être participer au travail de l'académie ou devenir professeur d'invocation à l'académie.
- Actuellement, aucuns projets concernant les autres races, ne voulant pas réellement de mal à quiconque, les personnes qu'il avait pu détester sont toutes mortes.
- Concernant le culte de la magie Ikhyldienne, il n'est pas réellement dans une situation où il est pour ce culte, il croit en la magie mais a un profond espoir que toute personne, même non doué en magie peut avoir une utilité, pour cela qu'il s'occupe d'orphelin, même si peu doué en magie. Concernant la technologie, même si sa tenue laisse penser à un Akkatonien, il n'a aucunes connaissances en cela, n'étant pas pour autant dérangé dans l'idée d'apprendre la technologie, n'étant pas fermé dans cet état d'esprit.
- Concernant les autres races, il n'a aucunes antipathies envers quiconque, mis à part les personnes qui peuvent se sentir supérieurs face à tout ceux qui se montrent face à eux, ne supportant pas l'inégalité.
- Par contre pour les nations, il ne supporte pas une seule d'entre elle, celle ci étant le Teïder qu'il trouve plutôt malvenu concernant les vampires, ne comprenant pas pourquoi les gens peuvent le détester, mis à part cette nation, il tient en respect toutes les personnes qui peuvent venir à vivre dans les autres nations, appréciant l'idée que les gens viennent à donner leur maximum pour vivre. C'est ainsi qu'il reste fidèle à l'empire Ikhyldien, mais ne montrera pas d'antipathie à l'égard d'autres nations, mis à part le Teïder.


Passé de votre personnage :


Histoire :

Une vie piteuse, voilà comment tu voyais cette vie durant tant d’années, une vie de labeur sans aucunes réussites, sans aucuns attraits possibles à se rapprocher de quelque chose qui pourrait être convenable à ton égard. Né d’une famille de paysans, dans la nation d’Ikhlyd, rien ne laissait paraître que ce jeune homme pouvait avoir un jour l’espoir d’atteindre les hautes instances de ce monde, qu’il pourrait vivre plus convenablement qu’un simple pouilleux dans ces lieux. Que diriez vous alors de laisser votre regard se poser sur la vie d’un homme, qui dû sacrifier bien des choses, pour que sa vie ne vienne à devenir encore meilleur, pour qu’il puisse regarder avec fierté sa famille et ainsi leur montrer, que la noblesse, n’était point d’accès uniquement par la descendance. Laissez moi donc vous conter, les combats que cet homme dû affronter.

Né de la famille Winguard, le jeune homme était le troisième enfant de la famille, sa grande sœur Elisabeth, ainsi que son grand frère nommé Elliot n’avaient pas eu la même chance que lui, mais cela, nous ne nous y intéresserons pas tout de suite. Simples enfants de la campagne, ces trois enfants ne faisaient que profiter de la vie que leurs parents pouvaient venir à leur offrir, laissant simplement la vie se faire tel un ruisseau tranquille, telle une brise qui viendrait à effleurer leurs visages et à laisser une marque sur leur peau, tout semblait pouvoir se dérouler dans la plus grande aisance. Si seulement le regard d’un enfant pouvait évoluer à cet âge, pour avoir une vision plus dense du monde, peut être que les événements qui allaient se dérouler sous ses yeux, n’allaient être qu’un élément déclencheur à ce qu’allait devenir ce pauvre enfant. Un être agissant encore une fois pour sa famille.

Chapitre 1 : Le début de son cauchemar :

Les années passèrent sur ce petit hameau, sa vie de paysan ne faisait que continuer alors que les choses évoluaient petit à petit, bien vite le dirigeant de ce pays vint à changer drastiquement, son nom, mes souvenirs m’en font défaut… un certain Balthazar, si je m’en souviens bien, ma mémoire me fait défaut, laissez moi me reposer un instant. Quelqu’un va prendre le relai et vous conter avec plus d’aisance l’infamie et les horreurs que l’homme de ce nom pouvait laisser abattre sur son pays, sur les personnes qui venaient à vivre sous son joug et qui vivaient dans l’horreur de pouvoir affronter quelconque caprice de sa part. Mais trêves de facéties, l’homme en face de moi semble de plus en plus impatient de conter ainsi l’histoire.

Cessons les niaiseries dorénavant, il n’est aucunement possible que de voir cet homme comme un dirigeant stable, aussi bien mentalement, que physiquement, un homme sombre, horrible capable d’user des pires bassesses pour satisfaire ses besoins bestiaux. Un homme abject qui a ruiné la vie de beaucoup, à commencer par celle-ci que je vais vous conter. Veuillez m’excuser par avance les propos qui pourraient échapper ma pensée, mais à l’idée de penser à cet infâme porc, mes poils se hérissent et me rappellent avec dégoût les épreuves qui se sont déroulés durant mon enfance. Ow mais je viens de le remarquer, mes plus plates excuses, laissez moi donc me présenter, Melkos Winguard, à votre humble service, je vous conterais donc avec tous les détails, ma terrible histoire, peut être certains en riront, d’autres en prendront pitié, mais les actes du passé resteront pour autant inchangés. Bienvenue dans mon histoire.

A cet âge là, l’innocence et la curiosité étaient deux maîtres mots de mon existence, je n’avais aucunes idées de ce qui se tramait sur le monde, après tout, comment un enfant de dix ans pouvait deviner ce qui allait se passer ? Rien ne laissait tramer d’une quelconque horreur, après tout mes parents nous donnaient la sensation d’être en sécurité peu importe où l’on pouvait poser le pied, peu importe où l’on pouvait regarder. Mais la réalité était bien plus noire et même encore aujourd’hui, la noirceur de ce qui allait se passer ne pouvait s’effacer, comme une empreinte, comme une marque au fer rouge apposé sur la peau.

Qui est le fautif de toute cette histoire ? En partie, moi… comme un enfant curieux et finalement intéressé par le monde entier, les choses se passèrent disons bizarrement pour nous, éveillé à une forme de magie, au début tout cela était purement amusant pour moi, je me sentais spécial d’être capable de faire quelque chose que ma famille n’était pas capable de faire. Malheureusement pour nous, les choses n’étaient pas aussi aisées, trop pauvre pour pouvoir s’entraîner ou bien même payer quelconque personne qui pourrait m’enseigner cet art, seul mes propres essais, mes propres envies d’en savoir plus sur mon corps, sur mes capacités pouvaient me le permettre mais la vérité vint à apparaître bien plus tard. Le contrôle de cet infame Balthazar m'a empêché de prendre mon avenir en main, comme un simple gueux, je ne pu être pris au sérieux, gâchant durant mon enfance tout l'espoir que je pouvais avoir d'apparaître, mais la magie était en moi.

Bien sûr quelque chose vint à se rapprocher le plus de ce que je voulais représenter pour le monde, la lumière de la famille Winguard, la lumière qu’ils auraient pu regarder avec joie. Le malheur étant que les choses ne se déroulent jamais comme un enfant aurait pu le penser, les rêves, les espoirs, tout cela explose très souvent en éclats dès lors que l’on vient à rencontrer l’horreur de la vie.

C’est donc une fin de matinée banale qui avait frappé sur le hameau, quel mois étions nous à ce moment là ? Je ne m’en souviens pas, les informations se bousculent dans ma tête, comme si mon esprit cherchait à oublier tout ce qui avait pu se passer ce jour là, mais non, rien ne peut être oublié, dès lors que tout nous est volé. Pourquoi cela m’est il arrivé ? Je n’en ai pas la moindre idée, peut être était ce les agissements de Balthazar, peut être avait il une idée derrière la tête, peut être voulait il faire de nous des esclaves de plus, des objets à utiliser. Laissez moi juste me remettre dans la scène. Tenant la main de mon grand frère, il était dorénavant âgé de quinze ans, nous marchions simplement sur la route boueuse, tandis que l’eau s’abattait sur nos visages, nous étions allés en ville ce jour là pour que je puisse continuer à lire, que je puisse continuer à apprendre encore et encore. Continuant notre route molle sur le terrain, nos yeux s’étaient écarquillés à la vue de ce monde qui s’était abattu sur nous, l’horreur, indicible, simplement marqué.

Une première maison s’offrait à nos yeux, en tout cas les restes encore fumants de morceaux de bois et des pierres abattues sur le sol, des corps que je n’avais pu voir que du coin de l’oeil, mon frère cachant aussi bien que possible tout ce qui pouvait se passer. Rien ne restait de ce petit lieu, où de simples paysans cherchaient à vivre sans chercher quoi que ce soit, seulement à vivre en étant heureux. Mais mettez vous à ma place, quelle serait la première réaction si vous veniez à voir un lieu dans lequel vous viviez depuis maintenant dix ans, dans lequel vous avez aimé toute votre famille partir en fumée tel un claquement de doigts qui s’abat devant nous. Non rien n’aurait pu me préparer, c’était donc les larmes se déversant sur mon visage, mes yeux ne s’étant même pas humidifié, comme un ballet qui se formait sur mon visage, la pluie ainsi que les larmes se mélangeaient dans une rhapsodie funèbre où mon monde s’abattait. Mais rien n’a pu supplanter cette douleur qui s’était affirmée dans ma poitrine, cette douleur qui s’est abattue et qui a frappé mes tympans et mon esprit de la masse de la vérité.

Arrivé devant notre maison, j’étais le premier à ce lieu, au pas de la porte se trouvaient deux personnes, mon regard s’abattant comme si mon rythme cardiaque accompagnait le mouvement de ma tête, je pouvais voir leurs regards vides, leurs visages pétrifiés par la peur, alors que deux sourires machiavéliques traversaient leurs gorges. Un haut le cœur vint à me frapper de plein fouet, laissant un liquide s’abattre sur le sol, me faisant tomber à genoux, le regard de mes deux parents, froid, vide, sans émotions, rien n’a jamais eu autant d’impact, même les regards futurs n’avaient que bien peu de goût par rapport à ce qu’il s’était passé. C’était donc d’un cri venant du cœur que ma voix venait à retentir dans le hameau, des cris encore et encore, faîtes donc taire cet enfant, faîtes donc taire cet enfant qui pourrait faire venir des personnes ou bien même des animaux encore sauvages.

Mais la vérité est plus cruelle, les choses ne se font pas comme on peut le dire par des animaux, les seules bêtes que l’on pourrait jamais croiser dans cette vie, ce sont les êtres humains, seuls des monstres munis de pensée et capable de faire souffrir toutes personnes sur son chemin est capable de détruire la vie d’une famille, la vie d’un petit hameau. Comment pourrais je être sûr de cela me diriez vous ? Bien évidemment en voyant des hommes munis d’armes, dans un petit convoi, combien étaient ils ? Je ne m’en souviens plus, les souvenirs, les larmes qui coulaient sur mes joues ne me laissaient pas penser à quelque chose d’autre, comme si je cherchais à comprendre, à laisser les informations qui fusaient de plus en plus dans mon esprit se regrouper pour revenir dans un flot constant. A ce moment là, rien ne laissait transparaître de calme de ma part, mais quelque chose vint à me faire comprendre ce qu’il se passait.

Non loin des adultes, se trouvait une jeune femme, les mains rabattus dans le dos, deux poignets serrés dans le dos, une jeune femme qui à l’époque n’avait qu’à peine seize ans, grand maximum, cette jeune femme me direz vous, vous savez très bien qui elle est, si sa vision peut m’avoir troublé avec autant d’insistance. C’était ma grande sœur, les poings serrés face à ma propre inutilité, je ne pouvais que regarder avec horreur tout ce qu’il se passait, un enfant de dix ans, doué pour seulement regarder dans les livres, doué pour essayer de comprendre ce qu’il se passait, incapable quand cela concernait de tendre un tant soit peu de courage. Mais était ce réellement du courage que d’aller affronter ces gens en étant aussi jeune ? Non c’était plutôt une volonté, une volonté capable de réfréner une pensée primaire, celle d’être un héros, les héros se forgent avec le temps, pas en agissant comme un idiot. En tout cas, c’était ma pensée première à ce moment là.

Qu’est ce qui me fait encore regretter aujourd’hui ce moment ? Mis à part la mort de mes parents, ainsi que la vue de ma sœur dans un piteux état, comme si la mort avait frappé à la porte et était apparu comme pour la rassurer ? Un mouvement, un simple mouvement, un premier pas, puis un second avant d’entendre mon frère foncer tête baissée, une simple planche à la main, frappant de plein fouet la hanche de l’homme, la réaction ne fit pas longue, un simple coup ganté venant se retourner à son visage, du sang s’écoulant de la lèvre d’Elliot, même la pluie ne remplaçait plus le bruit sourd dans mes oreilles. La peur, seule la peur se ressentait alors que sans hésitations, je me levais pour courir vers la ville, pour courir dans la même direction qu’eux alors qu’ils emportaient aussi bien Elisabeth que Elliot. Un enfant de dix ans, se retrouvant ainsi seul, les yeux dans le vide, perdu, comme si il n’y avait aucunes solutions, voilà donc le début de ma vie, le début d’une vie que je ne saurais raconter avec tous les détails. Tout ce qui peut être dit avec assurance est le fait qu’à partir de ce jour là, ma solitude ne vint qu’à grandir, jusqu’à une rencontre très particulière.

Chapitre 2 : Un cauchemar si réel :

Laissez moi reprendre les péripéties de Sir Melkos, ce jeune homme n’a pas toujours été comme cela, très acide à ce sujet, non les années qui sont passées l’ont rendu ainsi et c’est aussi quelque peu de ma faute, même si je n’ai jamais voulu lui enlever quoi que ce soit. Mais je n’ai pas été très poli jusque là, laissez moi me présenter, Sir Rowen, ami de longue date de ce jeune homme, j’ai vu ce qu’il est devenu, comme un père de remplacement, j’ai pu voir ce qu’il est devenu avec le temps. A l’âge de dix ans, il est devenu un simple sans-abri, voguant autant qu’il le pouvait dans les villes pour essayer de trouver un intérêt, de trouver quelque chose pour permettre à ses capacités de se réveiller, un homme talentueux, capable d’apprendre en autodidacte quelque chose que certains apprennent. Rien n’a été facile pour lui, durant des années, le jeune homme s’est donc servi de son potentiel en magie pour réaliser quelques tours, son domaine de prédilection se changeant peut être pour l’invocation. Pourquoi me direz vous ? Comment la lumière peut elle briller, si personne n’est là pour la regarder et voir son éclat ?

C’est donc pendant quelques longues années que je n’interférais pas dans son histoire, ne laissant que quelques pièces se glisser dans son panier, lui permettant de vivre avec autant d’aisance que possible, si seul. Mais je le savais bien qu’il n’était pas dupe dans cette situation, il savait bien qu’il était seul et que sa famille ne reviendrait pas aussi aisément, en tout cas, ses parents semblaient être morts depuis déjà fort longtemps à ses yeux, le jeune homme se targuant de travailler ou plutôt d’amuser la foule dans le but d’aider sa sœur, ainsi que son frère. Le cœur sur la main, les difficultés affluant face à lui, rien ne laissait transparaître qu’il avait besoin d’aide à son égard, comme si il savait se débrouiller seul. Mais les épaules d’un adolescent en devenir ne sont pas assez solides pour supporter un tel poids, je devais donc me permettre d’interférer par moments, glisser quelques informations, camouflées bien sûr, pour celui qui deviendrait possiblement mon futur disciple, ou plutôt mon remplaçant.

Une première année passa, une deuxième, jusqu’à un total de huit longues années à vivre dans la rue, le jeune homme démontrant d’une intelligence surprenante pour un simple gueux, ainsi que d’un talent tout à fait sidérant pour les invocations. Mais plus le temps passait et plus les informations au sujet de sa famille ne le transformait en quelqu’un de résolu, quelqu’un qui avait compris que sa sœur ne servait qu’aux sévices de vieux dépravés, comme une simple esclave à la suite d’une attaque pour récolter des fruits encore en train de grandir. Un simple outil qui serait à la préférence d’une bande de vieux porcs, oui vous m’avez bien compris, je ne saurais rentrer dans les détails pour énerver encore plus le jeune homme et son frère me direz vous ? Amené lui aussi comme un simple outil, lui était plus utilisé pour de simples combats de rue, la loi du plus fort, l’homme capable de faire tomber ses ennemis un par un, une simple machine vendu comme un garde du corps qui ne saurait contredire les ordres. Ce n’est pas bien beau à dire, mais les deux n’étaient plus que les ombres d’eux mêmes, avant même qu’il ne puisse agir et la suite ne fera qu’approuver mes propos.

Laissez moi vous conter ainsi le devenir de la première personne qui croisa la route de son cher petit frère, le premier était Elliot, jeune homme quelque peu bougon et devenu assoiffé de sang, comme un animal, quel gachis que de transformer des graines qui auraient pu magnifiquement germer en de pitoyables déchets. Excuses moi encore mes propos Melkos, mais saches que ton cher grand frère n’était plus que l’ombre de lui même, toi même te souviens de sa rencontre dans une ruelle, une soirée de pleine lune, l’ombre des nuages camouflant avec aisance le peu de lumière que pouvait apporter l’astre lunaire. Je me souviens avec dépit de ton regard si désespéré alors que son nom sortait maigrement de tes lèvres, huit ans que vous ne vous étiez pas vu, huit ans que tu le recherchais avec autant d’attrait, comme si tu espérais encore quelque chose de lui, tu avais grandi à ce jour mais tu n’étais pas pour autant devenu un adulte. Les chimères de ta famille n’étaient pas encore sectionnées et tu n’avais pas le courage de le faire, en tout cas, pas à votre premier regard.

Quelle surprise déchirante quand tu as remarqué que rien n’allait arrêter, soulevant sa hache à deux mains, les mains se resserant sur l’arme, un sourire diabolique, malsain se dessinant sur ses courbes, l’homme légèrement plus âgé vint à simplement sauter face à toi, cherchant simplement à te couper en deux. D’un geste malhabile, tu étais tombé à même le sol, cherchant encore à le raisonner, cherchant encore à réveiller la lumière dans ses yeux, mais rien ne faisait sourciller ce guerrier devenu berserk à la vue d’une personne à tuer. Un simple regard se perdit, une première larme vint couler sur sa joue, comme perdant espoir de voir l’homme qu’il avait vu comme un de ses modèles retrouver le droit chemin. Si je n’avais rien fait ce jour là, tu serais mort comme un idiot qui se serait laissé faire. Mais malgré mon sauvetage, ton regard n’avait rien de quelqu’un en état de me remercier, non tu m’as longtemps détesté pour cela. Une larme de glissant dans le dos de ton frère, pour venir transpercer son cœur alors que son corps sans vie venait s’affaler à tes côtés, non, à partir de ce jour là, tu compris ce que la vie pouvait être.

Bien sûr, notre relation ne commença pas dans les meilleurs auspices, m’en voulant inexorablement pour ce que j’avais fait à ton cher grand frère, sa dépouille grâce à moi a pu retrouver une sépulture décente, tout comme celle de tes chers parents, ils ont pu à partir de ce jour là, reposer au même lieu. Mais pourquoi t’avoir aidé, cette question que tu avais sur les lèvres pendant tant de temps, sans réponse, la chose étant très simple… trouver quelqu’un pour me remplacer, quelqu’un qui serait apte à me surpasser et découvrir les connaissances de ce monde, découvrir ce que le monde peut cacher de son voile. Il y avait bien sûr une autre clause au contrat, mais ceci n’était pas encore le temps, tu devais apprendre et j’allais devenir ton professeur.

C’est donc ainsi que je vins à te faire stopper ta pauvre vie de mendiant, pour devenir mon élève, le lieu était une simple bicoque mais cela nous importait bien peu, comme si cela ne pouvait pas apporter un plaisir, le besoin matériel n’était que pure facétie pour nous deux, tu avais envie de me dépasser pour pouvoir te venger. Pour ma part, seule la connaissance, ainsi que l’envie de voir quelqu’un comme moi prendre son envol, tout comme ce jeune enfant, je n’ai pas eu la vie facile, fils de paysan aussi, mais ceci n’est pas mon histoire, mais l’histoire de ce jeune homme. Bien sûr, après ce qu’il s’était passé avec ton frère, la recherche de ta sœur se fit immédiate et aussi brutale que celle de ton frère. Mais tu ne pouvais être prêt à voir cette femme autant changée, cette femme que tu chérissais tant, ta chère grande sœur, laissons donc le rideau se lever sur l’avenir qui s’est offert à toi, un sourire que la vie te fit, une blague macabre.

Avec la force que je te permis d’avoir, en tout cas, l’entraînement que tu avais pu avoir avec moi, ta maîtrise de l’invocation devenait de plus en plus importante, tu n’étais encore qu’un jeune mage mais ainsi, tu démontrais d’une seule envie, celui de t’améliorer encore et encore, au point d’être l’un des plus puissants. Tu n’osais l’avouer, peut être était ce réellement vrai, mais tu avais pour souhait de devenir le héros capable de tuer Balthazar, l’homme qui permettait tout cet esclavagisme, toute cette douleur que des familles comme la tienne pouvaient subir. Le futur te fit bien sûr comprendre que tout cela n’allait pas arriver aussi aisément, bien sûr cela allait te permettre de découvrir le monde et avoir une vision plus ouverte, mais le temps était encore bien lointain.

Cette soirée, tu t’en souviens ? Bien sûr, ce fut l’élément qui te fit comprendre que des choses devaient arriver, que des gens devaient disparaître et qu’il fallait parfois abréger les souffrances, oui ce soir là, tu t’étais déplacé jusqu’à une petite taverne où une femme, une prostituée pour être plus précis se trouvait. En ouvrant la porte, une femme, au ventre rond, aux cicatrices nombreuses, aux marques apposées parfois dans la douleur se trouvait, une femme qui mit même un certain temps à te reconnaître tant son visage était tuméfiée, tant son corps était recouvert des plaisirs malsains des personnes qu’elle avait pu croiser. Devenir une esclave sexuelle, c’était ainsi que ta sœur avait été capturé, pour devenir une jeune femme qui pourrait venir à satisfaire le moindre porc qui l’approcherait. Je sais que cela ne te fait plaisir de t’en souvenir, mais rappelles toi son doux sourire, rappelles toi ce sourire quand elle te demanda une simple chose, une chose peut être terrible pour toi, mais n’en ai pas le regret, tu le fis pour son simple bonheur, pour qu’elle puisse enfin être libre.

Les larmes ont coulées sur tes joues, c’est normal, c’est dans un simple geste, un simple mouvement apposé à travers sa peau, la transperçant que tu vins à abréger sa vie. Mais encore aujourd’hui, je me souviens de son remerciement, alors que ses lèvres se fermaient, que ses yeux se vidaient de toutes lumières, une seule lumière l’éclairait encore, la tienne, tu pouvais lire dans ses yeux qu’elle était enfin heureuse. Bien sûr, tu cherchais à lui sourire alors que les larmes coulaient sur tes joues, mais ce n’était pas aussi facile, tu l’avais libéré du joug de l’esclavagisme, mais en faisant cela, tu venais simplement de tuer la dernière individu qui pouvait être liée par le sang. Quoi qu’il arrive, ils ont toujours veillés sur toi, mais à ce moment là, tu compris bien des choses, tu compris que les gens devaient être aidés, que certaines personnes n’avaient pas eu la même chance de survivre que toi. Ainsi le chapitre de la famille Winguard se scella, tout comme la tombe de la jeune femme, venant rejoindre la sépulture familiale.

Chapitre 3 : Une non-vie débute :

Rien n’a plus été pareil par la suite, comme un coup de poignard en plein cœur, tu as senti tes pensées se raffermir, devenir un adulte petit à petit, les choses accélèrent pour toi d’un seul trait, comme si tu savais que tout allait évoluer d’un seul coup, les années passent encore et tu évolues, apprends, deviens un élève parfait à mes yeux. Tu ne t’intéresses actuellement plus à ce qu’il se passe en extérieur, comme si tu ne cherchais qu’une seule chose, le fait que Balthazar ne vienne à mourir, qu’il vienne à t’implorer sa pitié, le fait que tu puisses être l’homme qui fasse que tout s’arrête, que tout puisse s’améliorer d’un seul coup. Mais tu n’es pas né assez jeune, tu n’es pas né capable d’accomplir cela, les gens se révoltant bien avant que tu ne puisses faire quoi que ce soit. Bien sûr, tu en étais heureux, cela se voyait sur ton visage, mais quelque chose ne pouvait pas te satisfaire, quelque chose ne pouvait pas te donner raison d’être heureux dans cette situation.

Cessons de parler de moi comme si j’étais un héros ou quoi que ce soit, je n’ai pas pu sauver grand monde en ce tas vieil homme, maintenant il est temps de comprendre ce qu’il s’est réellement passé entre toi et moi, tu ne penses pas ? A l’âge de vint cinq ans, tu m’as enfin expliqué ce que tu voulais de moi, comme un pantin que tu aurais utilisé, les choses prirent une tournure à laquelle je ne m’attendais pas, me révélant enfin ce que tu étais réellement. L’explication fut assez simple, vampire devenu comme cela à l’aide d’un autre vampire qui avait trouvé un certain potentiel en toi, il t’avait transformé et tu souhaitais simplement permettre à un simple gueux de devenir quelqu’un dans ce monde. La chance est tombée sur moi, mais pour autant, j’aurais pu rester l’homme que j’étais, un simple sans-abri, une simple déchéance de la société, un être sans aucunes importances.

Le soir même, la transformation pu commencer, encore aujourd’hui, des frissons me parcourent quand mes souvenirs me remémorent la douleur que cette journée entière a été, comme un coup de poignard, comme une épée qui viens me lacérer de sa lame. Cette douleur n’a pas été anodine, mais ainsi, je pouvais remercier l’homme que je considérais en quelque sorte, comme mon père adoptif, comme un homme m’ayant permis de sortir de la misère dans laquelle j’étais, représentant encore la lumière d’une famille disparue, je ne pu me laissé allé à prendre le nom de ce noble qui m’avait pris sous son aile. Et cela ne le dérangea étonnement pas, ne voulant que voir son ancien portrait évoluer et prendre son envol tout comme lui l’avait fait à son époque. Une sorte de façon de continuer une lignée qui n’est pas la notre et qui pour autant, permet à des gens sans avenirs d’en obtenir un avec les soins de personne capable de les écouter.

Vous vous demandez certainement ce qu’il s’est passé après la mort de ce tyran ? Comment suis je arrivé à supporter toute cette peine que j’ai pu obtenir avec les années, à la suite de la mort de tant de personnes qui étaient chères à mon cœur, non, bien sûr que j’ai changé, mais pas comme tous les vampires dont Rowen m’a parlé. Non j’ai encore décidé de garder une profonde part d’humanité en moi, comme un être humain qui avait la chance de transgresser les règles de longévité, transgresser ce que l’homme se doit de subir avec les défauts que la race vampirique peut avoir. Bien évidemment, je parle du fait que la lumière, par le passé mon allié si importante, est devenue dorénavant une ennemie plus qu’une allié, rendant par moments ma vie difficile en journée. En tout cas, ceci fut le cas pendant de longues années, prenant le temps de comprendre et d’apprendre à vivre avec cette nouvelle situation, les années passaient et mon travail continuait pour apprendre et devenir un mage de renom.

Les années passèrent, à l’époque, tout cela était quelque chose qui importait peu pour moi, le temps était une valeur devenue si futile à mes yeux, seul le résultat d’un entraînement et de connaissances qui pourraient être récoltées pouvait devenir intéressant. Devenu le paria d’une partie de la population de cette nation qui était mienne, la tristesse était malgré tout importante, ne me considérant pas pour autant un traître à la nation, les vampires étaient devenus pour beaucoup de simples espions à la solde de la nation de Akkaton. Pour nous, tout cela n’était qu’une pure idiotie, un pur sentiment de gêne à l’égard de personnes ne cherchant qu’un lieu pour se sentir chez eux, c’est ainsi que pendant quelques temps, la vie en ville ne se fit que plus calme, ne pouvant pas me permettre de me révéler au grand jour, ayant la possibilité d’être reconnu en tant que vampire. C’est ainsi que mes pas me menaient à travers le monde, à travers les nations, visitant le continent d’Akkaton, ainsi que les duchés, ne souhaitant que découvrir leurs fonctionnements.

Mais cela ne fut que quelque chose que je compris plus tard, il fallait que j'agisse contre cette pensée quelque peu idiote de ma part, il fallait simplement que je leur montre que les agissements des vampires de Akkaton n'étaient qu'un moyen de retrouver une certaine liberté. Pour beaucoup, les gens ne comprenaient ce que les vampires et les esclaves avaient voulu faire, mais cela, je ne pu le comprendre qu'à mon voyage à Akkaton, cela me permettant de comprendre les Ikhyldiens au mieux, cela me poussant à chercher à montrer aux gens de Ikhyld de montrer mon envie de ne pas être comme tout ces gens qui avaient susciter une rébellion. Ainsi une idée vint traverser l'esprit de Rowen, ainsi que le mien, c'est donc en préparant les fonds, que je pouvais donc me rediriger vers la cité de Jade, l'envie reprenant pour pouvoir montrer aux gens que je n'étais pas comme tous les vampires dont ils pouvaient avoir peur.

Le dernier événement réellement marquant de ma vie ? Cela date d’il y a quelques centaines d’années, à la création d’un orphelinat dans lequel un homme me permit de prendre la tête, mon tuteur Rowen, ayant crée ce lieu pour permettre aux enfants souffrant de discrimination de trouver un lieu où profiter d’une vie toute nouvelle. Pourquoi me choisir moi comme directeur de ce lieu me direz vous ? Pourquoi le mettre au nom de ma famille disparue ? Rowen me fit l’honneur durant ces longues années de changer son nom en Winguard, comme pour démontrer qu’une famille pouvait se trouver, même si les liens du sang ne se trouvaient pas. Et de par ce geste agréable et bienvenue, mon appartenance à la famille de cet homme me permit de devenir noble et ainsi agir avec plus d’aisance dans ce pays qu’est le mien.

Ainsi en tant que professeur de magie, ainsi qu’un professeur qui était là pour aider ces jeunes gens, les années passèrent et de nombreuses vies vinrent à croiser la mienne, certaines ne décidèrent pas de continuer leurs chemins avec moi, mais d’autres décidèrent de me prendre comme exemple. Le flambeau était enfin passé et je pouvais enfin devenir la personne qui enseignait et non le simple élève qui était là pour écouter toutes les consignes. Une jeune femme décida par ailleurs de continuer le travail et de devenir avec moi, une professeur de cet orphelinat, une jeune femme dont les parents étaient morts sur le territoire Teïdérien. Pour beaucoup, ceci était une erreur de l’aider, pour ma part, c’était une main qui lui permettait de voir un avenir radieux.

C’est ainsi que mon histoire se termine ou plutôt débute en ces temps nouveaux, le regard fier et le sourire aux lèvres, rien ne laissait transparaître d’un regard enfantin comme celui que je pouvais avoir par le passé, non la curiosité était toujours aussi tiraillante, les secrets du monde s’offrant à moi, s’offrant à mon regard. Simple vampire aux aspirations grandissantes, c’est sur les terres Ikhyldiennes que mon chemin se tracera, peut être que le destin me demandera de reprendre la route, mais cela, n’est pas encore assuré, nous verrons bien ce que l’avenir me réserve !

Liens :

- Rowen Winguard : Professeur de Melkos, il est devenu son tuteur, ainsi que son père adoptif après que toute sa famille n'ait été réduit à néant. Il est tenu en haute estime par Melkos, qui le remercie infiniment de ce qu'il a fait. Est un homme âgé, particulièrement agréable et voué à la cause de son fils adoptif.

- Mila : Jeune femme, professeur de magie dans l'orphelinat Winguard, a été aidé par Rowen et Melkos quand elle était encore une jeune enfant, est donc pleine de gratitude à leurs égards, travaillant pour eux, avec l'espoir de leur être utile. Est une jeune fille que Melkos considérerait presque comme sa fille adoptive.

- Alvin Seliota : Homme d'une trentaine d'années, il est un allié que Melkos a obtenu durant ses voyages à l'époque, vampire lui aussi, il est pour sa part allié à Akkaton et est un constructeur d'armes. Ils ne se sont plus recroisés depuis des dizaines d'années mais avaient une forte amitié.


Qui êtes vous ?


Petite présentation de votre personne : Hello ! Dante à l'appareil, 26 ans, bientôt 13 ans de RP dans les pattes, après de nombreuses pauses, après un ennui provenant du RP. Dorénavant, je m'amuse avec le RP. Polyvalent, j'aime jouer de tout, que ça soit futuriste et tout ça, j'ai souvent des idées quelques peu amusantes !

Rythme rp et particularités : Alors le rythme est assez variable, si j'ai la motivation, je peux écrire toutes les heures, ça dépend énormément de mon humeur et de ma fatigue. Et par prévention, j'aime beaucoup changer mes styles de RP, interchangeant le "Je", "Tu" et "Il", essayant de toujours trouver un moyen de rendre mon style de RP, intéressant à lire !

Comment avez vous découvert le forum : Ilith chef !

Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?
Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ?
Le Feeling ! Y a pas mieux, on va voir ce que le jeu va pouvoir apporter à mon petit Melkos !

Otmar Ehrlich Deffarès
Otmar Ehrlich Deffarès

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