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Orzian, engrenages et arcanes
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[Terminée] Farrell Huweïn
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 :: Le peuple d'Orzian :: Population Orzanienne :: Présentation de vos personnages :: Fiches validées
MessageSujet: [Terminée] Farrell Huweïn [Terminée] Farrell Huweïn EmptyMar 17 Avr - 16:55

Huweïn Deffarès, Farrell : Gouverneur Sofia de Lersach

[Terminée] Farrell Huweïn 2a66[Terminée] Farrell Huweïn Bscp
Identité


Nationalité : Akkaton
Race : Thérianthrope
Nom : Huweïn (Deffarès)
Prénom : Farrell
Surnom : Sofia
Sexe : Féminin
Date de naissance : 26 Avril 1835
Age : 165 ans
Lieu de naissance : La Cité d’Airain (capitale de province d’Orzian)
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Domaine familial dans l’Empire, périphérie de la Cité d’Airain, dans la cité de Lersach
Rang social : Noblesse akkatonienne
Métier/Position dans la société : Gouverneur de région
Titre : Connu – « (Gouverneur) Sofia de Lersach »


Armes et équipement :


Armure et armes en votre possession lors de votre entrée en jeu :

- Paire de lames cachées : Chacune montée sur un poignet. Cela permet à Farrell de se battre sans avoir recours à une lame longue et d’user de sa force naturelle. C’est aussi un moyen plus efficace de surprendre son opposant. La thérianthrope s’est longtemps entraînée pour manipuler le mécanisme efficacement. La partie la plus difficile reste de parer une attaque. Farrell se contentera parfois d’esquiver ou de dévier les lames plutôt que d’encaisser le coup avec les siennes.

- Arc court : Initialement conçu pour la chasse, cet arc a fait son chemin depuis que Farrell se l’est procurée. Même s’il a servi pour sa nature première, il a aussi servi pour des causes plus funestes. Depuis l’acquisition de sa nouvelle fonction, Farrell se montre bien moins prompte à l’utiliser ou à l’emmener. Mais le fait qu’elle l’entrepose avec le reste de son matériel suffit à prouver qu’elle y accorde une grande attention, à la manière d’une pièce de musée longtemps chérie par son premier propriétaire.

- Armure de cuir : À l’apparence très légère. Son apparence semble conférer à Farrell bien plus de qualités qu’elle ne saurait l’admettre naturellement. Et à raison
Carcan Mental : Suite aux événements rencontrés, Farrell, consciente de sa faiblesse psychologique, a pu faire produire un artefact capable de l’aider à résister à ses propres démons. Enchantée, donc, cette armure permet à Farrell de résister là où son esprit faiblit.
Légèreté du vent : De la même façon, son endurance n’est pas l’exemple le plus parlant de sa formidable existence. L’armure a été magiquement allégée pour réduire l’énergie déployée par l’ancienne chasseuse de primes. Cela pour accroître ses capacités d’escalade ou bien soutenir plus longtemps le feu de l’action, lors d’un combat.


Autres équipements

- Manteau renforcé : Farrell ne s’en est jamais vraiment séparée. Même si la majorité de son équipement demeure dans la salle dans laquelle elle seule peut accéder (et de très rares invités), ce n’est pas pour autant qu’elle en rejette l’existence.
Chute amoindrie : Comment ne pas parler de chute quand on parle d’escalade ? Le passé de Farrell et ses anciens contrats l’ont souvent poussée à se surpasser physiquement. Mais, parfois, ce n’était pas suffisant. Parfois, avant de savoir marcher, il fallait choir, chuter. Même si, avec le temps, la thérianthrope s’est aguerrie, les conditions exceptionnelles de ses contrats ont eu des retombées assez… néfastes sur sa vie. Fort heureusement prévoyante, Farrell s’est accommodée à ces chutes grâce à cet enchantement qui lui évite les plus désastreux des désagréments.

- Ensemble de voyageur : Tenue tout ce qu’il y a de plus classique pour un voyageur. Elle semble légèrement usée mais l’ensemble complet est loin d’être à jeter. L’ensemble ne comporte pas de motifs extravagants (il n’y en a pas du tout, même) ni de coloris excentriques. Elle fut achetée pour passer inaperçu, et c’est ce qu’elle permit de faire à de nombreuses reprises.
Tissu pare-projectiles : La nature de son ancienne profession a contraint Farrell à se prémunir de nombreux dangers, y compris ceux venant de loin. Il serait surprenant de croire qu’une telle tenue puisse dissimuler un tel renfort de protection.

- Ensemble de courtisan : Pour sa fonction à hautes responsabilités en Akkaton, il est nécessaire pour Farrell de posséder un ensemble vestimentaire adapté aux réceptions auxquelles elle pourrait être conviée. Réceptions qui pourraient, par ailleurs, émaner de ressortissants étrangers, pas seulement de dignitaires de l’Empire. Même si la notion de royauté peut paraître divergente des bases établies par la souveraineté impériale, le statut de gouverneur de Farrell la prédispose à des événements « de la cour ». Ce qui, somme toute, devrait sembler moins royal et plus politique qu’autre chose (pourrait-on réellement parler de différences ?).
L’ensemble de ces tenues assure à Farrell le port de deux couleurs. Celles de l’Empire, et celles de sa famille. Entendez par couleur l’aspect politique du terme. Et donc, par famille, son rattachement aux Deffarès.

- Chevalière précieuse : La thérianthrope garde toujours cette chevalière, faite en argent et aux liserais d’or, à son annulaire, comme s’il s’agissait d’une alliance. Elle n’en a jamais expliqué l’origine, préférant se dissimuler derrière un masque de politesse, exprimant simplement que ce bijou lui est important. Aucun motif, si ce n’est celui de sa famille (sans connotation nobiliaire), n’est représenté. Toutefois, son nom est gravé à l’intérieur de la chevalière. Elle porte sa chevalière en bagarre, signifiant que son coeur est pris. Elle ne précisera jamais le nom de l’heureux élu. Cependant, si elle le cite, elle fera bien souvent l’erreur d’en parler au passé.

- Amulette simple : C’est un pendentif que les Huweïn se sont transmis de génération en génération. C’est, en tout cas, l’explication qu’en donne Farrell sur son précieux objet. Elle le tient de sa mère, transmis tout juste avant son départ en voyage, qui aura sonné le glas du couple ayant donné naissance à la thérianthrope. Fait en bois plutôt qu’en métal, il est suffisamment bien conçu pour résister à bien des tourments, y compris le feu. Mais n’allez pas essayer d’en éprouver le matériau, hein. On ne parle pas d’une durabilité à toute épreuve. Le motif gravé représente deux canidés, probablement des loups, assis l’un à côté de l’autre, vus de dos. La signification exacte de cette représentation est inconnue même de sa propriétaire. Elle l’avance comme un simple message d’espoir. Et comme un artefact qui lui permet de communier avec ses ancêtres, quand elle en éprouve le besoin.



Caractéristiques :




Magie : (Description ici.)

Potentiel : Inapte

Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte

Mental : (Description ici.)

La volonté : Champion
Contrôle de soi : Champion
L'intelligence : Virtuose
La perception : Maître
Le charisme : Légende
Technologie : Inconnu

Physique : (Description ici.)

Force physique : Adepte
Agilité : Champion
Vivacité : Maître
Résistance physique : Adepte
Résistance magique : Champion
Vitalité : Confirmé
Beauté : Prodige
Discrétion : Confirmé

Martial : (Description ici.)

Armes de tailles : Champion
Armes lourdes : Inapte
Armes d'hast : Adepte
Faux : Inapte
Art de la défense : Confirmé
Armes de lancer/fouet : Débutant
Arc/arbalète : Confirmé
Mains nue/Arts martiaux : Prodige
Armes à feu : Inconnu
Equitation : Confirmé
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte

Si dragon

Combat dans les airs : Inapte
Combat sur la terre ferme : Inapte


Description de votre personnage :


Description physique :

Il est un épithète que l’on adresserait volontiers à Farrell Huweïn. Magnifique. Oh, bien sûr, vous pouvez la voir parée de ses plus beaux atours, de ses quelques bijoux et d’une robe aussi sublime qu’elle puisse elle-même l’être. Sa véritable beauté réside dans l’absence d’artifices. La nature lui aura au moins été favorable à sa naissance sur ce point, ainsi que sur d’autres traits que nous ne nommerons pas dans l’instant.

Son existence ne lui fut pas facilitée pour autant parce qu’elle était belle. Si sa famille a réussi à la tenir éloignée du besoin et de pauvres conditions de vie, ses propres choix de carrière l’auront menée sur des pentes parfois trop glissantes pour elle. Ses blessures, s’il en subsiste des traces, n’auront pas manqué de creuser sa chair et d’entailler sévèrement son épiderme au point de faire demeurer nombre de cicatrices. Celles et ceux qui l’auront côtoyée assez longtemps n’auront pas manqué d’observer quelques entailles passées. Les plus chanceux trouveront sur son visage des souvenirs douloureux de ses errances sur les routes. La plus marquante est sa cicatrice, petite estafilade le long de sa tête, débutant en retrait de sa tempe droite pour disparaître dans les replis de sa chevelure. De mémoire d’homme, personne n’a su l’observer, sauf de très rares personnes lui étant proches.

Si l’on devait faire abstraction de ces précis-là, on pourrait mentionner de nombreux autres détails d’importance. Elle n’est pas dotée d’une forte carrure. Plus fine que massive, élancée, sa stature surplombant du haut d’un bon mètre quatre-vingt, Farrell est l’image d’une femme accomplie physiquement. Elle s’assume telle qu’elle se présente sans présenter de manière trop suggestive ses charmes féminins. Sa prestance, le magnétisme qu’elle dégage, son charisme, sont autant de raisons qui lui permettent de ne pas recourir à ce genre de subterfuges.
Plus jeune, elle conservait sa chevelure blonde plutôt courte. Si elle conserva cette taille jusqu’à un âge plus avancé, la couleur, elle, changea graduellement, virant au châtain puis au brun clair, voire foncé. Ce n’est que bien plus tard, une fois qu’elle se sera assurée de fonctions moins propices aux voyages mouvementés, que sa chevelure pourra s’allonger. Si elle les laisse parfois flotter au vent, elle prend le temps de se coiffer comme il se doit pour les réceptions. À son plus grand regret, ces dernières se sont faites plus fréquentes.

Outre la présence de cicatrices sur son visage (et, par extension, le reste de son corps), ses traits s’avèrent particulièrement fins. D’aucuns diraient qu’ils sont typiquement féminins mais la gente damoiselle, sachant se mettre en colère, démontrerait le peu de vraisemblance de ces propos. Pour peu qu’elle tombe sous le coup d’une rage destructrice (qui n’a eu qu’un précédent, inconnu de tous), ses grimaces, ses gestes et ses réactions n’auront plus rien à envier à la colère masculine. Peut-être doit-elle ce trait à sa nature thérianthrope. Personne ne pourrait soupçonner, sous ces apparences multiples, l’existence d’une « thérian » dont la famille a fui Teïder pour vivre en Akkaton.

Farrell réprouve ses transformations, rejetant sa part animale depuis bien longtemps. Toutefois, pour ceux ayant eu la chance de l’observer sous cette forme, il aura été question d’une bien grande et belle créature lupine, dont l’ascendance ne laisse que peu de place au doute. Très certainement descendante des loups, en majorité du moins, l’« anima » (ce que Farrell appelle sa forme animale, la partie de son existence qui représente son âme, opposée à sa conscience) représente une louve au pelage blanc, aux tâches noires massives et complètes. Il ne fait aucun doute que, si Farrell peut d’ordinaire paraître frêle et fragile, sa forme animale finit de convaincre du contraire. La louve est massive, fort musclée, à l’instar de ses congénères. Ses yeux, de cette même couleur noisette pareille à son pendant humain, n’auront rien perdu de leur vivacité. Ou, si l’on peut oser le dire, de leur intelligence.


Description mentale :

Si l’on pouvait affubler la personnalité de la thérianthrope d’un adjectif, ce serait celui de « charismatique ». En plus d’avoir été bénie par la nature pour sa beauté, la politicienne d’Akkaton possède le rare don d’attirer l’attention et d’être, véritablement, écouté. Son sérieux, sa diligence, font d’elle une personne qu’il est peu aisé de dévier du chemin qu’elle s’est au fur et à mesure tracée. Si des obstacles lui barrent la route, elle s’en occupe de la façon qu’elle trouvera la plus appropriée. Si des opportunités se dressent en bordure de sa voie, elle saura les prendre en compte et, éventuellement, s’arrêter pour les tirer vers elle. Farrell n’est pas une personne opportuniste, loin de là. La condition de son existence lui a appris qu’il était préférable de privilégier l’honnêteté, de sauvegarder son intégrité, au profit de l’appât du gain. Ce qu’elle s’évertue à tenir comme sa principale ligne de conduite. En assurant la pérennité de ses convictions et en évitant, au plus possible, les déboires que son poste et que sa richesse lui permettent.

De prime abord, l’akkatonienne peut paraître comme dotée d’une volonté de fer, qui ne pliera jamais face à l’adversité. Toutefois, après qu’un événement bien regrettable pour elle n’ait tiré un trait sur ses espoirs, cette inflexibilité a fini par évoluer. Côtoyer Yori Luwen, notamment, a profité à cette composante de sa personne. Si, progressivement, le chêne s’est changé en roseau, devenu capable de s’adapter, elle ne s’est pas départie de sa mélancolie, celle qui la frappe quand elle observe trop longuement la chevalière portée à son doigt.

Il n’est alors pas rare de l’observer scrutant l’au-dehors, lors d’une réception, un verre à la main. Où l’attente se lit aisément sur ses traits. Où le secret espoir que quelqu’un lui revienne enfin, comme si son histoire n’avait été qu’un mauvais rêve. Au plus fort de ces instants, elle se ramène elle-même bien vite sur terre, s’incendiant en silence, écrasée par le poids des regrets.
Alors elle doute. Ce qu’elle a pu achever, jusqu’ici. Pour qui l’a-t-elle fait ? Est-ce son rêve qu’elle concrétise ? Ou bien celui d’une autre personne ? Parfois, elle se questionne, à savoir si ses parents ont véritablement désiré qu’elle s’orientât sur ce versant de la colline. À savoir s’ils désiraient voir en leur fille l’image d’une politicienne. Quand elle croise certains de ses anciens compagnons d’armes, qu’ils fussent de l’armée akkatonienne ou de simples mercenaires, elle se demande si elle ne s’est pas trompée de voie. Si, au fond d’elle, elle n’aurait pas préféré la tourmente des voyages solitaires aux intrigues de cour du continent.

L’humour de Yori, son ancien équipier, finit par déteindre sur elle quand il est présent. Adieu le silence, le calme, le sérieux intransigeant et la volonté de se mettre au travail ! Vient un instant où elle abandonne ses tâches pour s’occuper de son invité. Tout simplement parce qu’il est la seule personne à lui avoir fait remonter la pente alors qu’elle avait chu tout au fond du gouffre. Et que, se sentant son éternelle débitrice, elle ira chercher tous les moyens possibles pour satisfaire à son séjour au domaine de Lersach. C’est peut-être l’arrivée chez elle du chasseur de primes Kitsune qui provoque l’unique sourire joyeux et sincère existant sur ses traits. Par ailleurs, la correspondance entretenue avec lui exerce le même effet sur sa personne. Et elle attend chacune de ses réponses avec une vive impatience.
Si elle peut trouver en lui l’idéal d’un parent qu’elle n’a jamais eu, ou qu’elle a perdu, il n’est pas impossible qu’elle cherche à déployer tous les moyens pour le sortir des plus horribles nids de frelons dans lesquels il irait s’embourber.


Il est dit, par la communauté thérianthrope de Lersach, que Farrell possède beaucoup des qualités de ses parents. On ne parle pas de leurs défauts (car il ne faut pas mal parler des morts dans la culture de ce clan) mais certains ont pu oser avancer qu’elle en possédait quelques-uns des leurs. Même si, à parler de défauts, la plupart sont surtout liés à ce que l’on en pense soi-même.

Pas fondamentalement orgueilleuse, Farrell se sent terriblement fière de ce qu’elle a pu accomplir dans la ville de Lersach, des progrès que la petite ville a fait depuis que la famille Huweïn s’y est installée. Si la plupart des corrections, des modernisations, est due à ses parents et aux affaires entretenues par un délégué de confiance, elle peut se vanter d’avoir fait prospérer la ville durant les quelques trente dernières années. Le mérite lui en revient certainement et elle l’accueille avec beaucoup de plaisirs, affectant à ses discours une teinte de fausse modestie qui ne dupera personne. Elle a elle-même mis la main à la pâte, parfois au porte-monnaie, pour favoriser cette petite région. Ce qui illustre une fois encore le degré d’investissement qu’elle déploie dans les affaires qui la concernent.

Ainsi, Farrell a hérité de ses parents ce manque de considération envers la technologie. Elle n’en réfute pas du tout les bienfaits, loin de là. Mais elle cache bien difficilement son malaise quand elle se trouve en présence de quelqu’un ayant choisi de sacrifier un membre pour le remplacer par une prothèse mécanique. Peut-être est-ce là une forme de désapprobation, inconsciente, de sa partie animale. Toujours est-il qu’elle tolère mais n’accepte que peu ce genre de chirurgie qu’elle trouve dégradante pour l’image faite du vivant.

La gouverneur fait vraisemblablement montre d’un grand contrôle d’elle-même, capable de ne pas laisser sa colère irradier et de garder son calme en toutes circonstances. Ce pourrait naturellement être une grande qualité mais certains thérianthropes voient dans sa patience comme un refus d’adhérer à la part animale de son être. Ce qui est partiellement exact. Consciente de l’existence de son anima, avoir vécu si longtemps en ville a petit à petit fait disparaître cet impératif existentiel. Elle ne saurait donner la dernière date de sa transformation et c’est à peine si elle le regretterait. Ce dernier point la navre plus qu’autre chose mais c’est une idée qu’elle ressasse plus souvent ces temps derniers. Celui de renouer et de pardonner son anima les erreurs du passé. D’au moins comprendre cette partie désastreuse de sa psyché.


Le goût de Farrell pour la liberté, ce que l’égalité des chances lui a permis, a probablement accentué son aversion pour les régimes despotiques qui écrasent sans vergogne leurs citoyens. Ce qui se répercute notamment des gouvernements aux simples individus. La thérianthrope a très peu d’estime pour ceux qui menacent et asservissent leurs pairs. Elle est consciente que, si la cause est juste, la tentation d’en arriver là s’accroît. Peut-être parce qu’elle n’a jamais été réellement confrontée à cette situation, elle considère que tomber dans ce jeu dangereux est une grande trahison envers les principes que l’on défend. Car l’unité d’un royaume ne devrait pas reposer sur le dénigrement de certaines populations. Il est possible que le destin (tragique) de ses ancêtres influencent son jugement. Comme elle souhaiterait voir, de son vivant, le rassemblement des thérianthropes.

Convictions :

- Cosmopolite :
Indéniablement liée à l’Empire d’Akkaton car il est son premier et seul foyer, Farrell n’en demeure pas moins grande protectrice des coutumes des différents peuples qu’elle a rencontrés. Aussi car elle tient à préserver ses propres traditions, perpétués par ses semblables claniques thérianthropes, descendus avec ses parents jusque dans l’Empire.
Si elle essaiera de se battre pour faire d’Akkaton une nation plus prospère et ouverte, elle n’oubliera pas non plus que l’identité nationale se poursuit dans la culture de ses peuples. Et que, plutôt que d’assujettir ses voisins par la lente voix de la paix, l’Empire devrait assimiler les coutumes et les croyances de chacun.

- Races :
Farrell ne nourrit pas de préjugés marqués sur les différentes races peuplant le continent. Elle se focalisera unique sur la nature première et sur le comportement des individus selon cette nature.
Elle a toutefois du mal avec les vampires et les orcs, qui nourrissent la plupart de ses propres craintes passées. On ne peut que difficilement défaire le fruit d’une très mauvaise expérience, aussi vieille soit-elle.

- Anima :
Sa relation avec son pendant animal s’est fortement dégradée au fil des années. Farrell a longtemps accusé cette partie d’elle-même d’avoir tué son compagnon. Les conflits qui ont résulté de ces accusations durèrent de nombreuses années, pour n’être atténués qu’avec beaucoup de difficultés par le tempérament, la patience et l’attention portée par Yori, à partir du jour de leur rencontre.
Petit à petit, ayant pris conscience des conséquences de ses actes sur sa conscience animale, Farrell a cherché à renouer avec celle-ci pour que ses doutes et ses peurs s’effacent. Elle espère ainsi trouver des réponses aussi bien pour elle que pour ses semblables, les conditions des thérianthropes vis-à-vis de l’animal sommeillant en eux semblant différer selon les individus.
Certains parmi les thérians auront reconnu chez Farrell une Omega frustrée par ses choix passés, essayant de corriger ses erreurs. Il ne s’agira pas forcément des plus avisés mais le parallèle avec cette hiérarchie demeure plutôt perturbant.



Passé de votre personnage :


Histoire :

C’est en fin de journée du 26 Avril 1835 que Farrell émit ses premiers cris, dans la capitale provinciale d’Akkaton, sur le continent d’Orzian.
Née d’un père (Warren) et d’une mère (Aline), tous deux thérianthropes, au patronyme familial anonyme, on leur accorda le droit de porter celui dont ils auraient décidé de la nature. À peine deux heures après sa naissance, la nouvelle-née thérianthrope reçut la marque de sa nouvelle famille. À cette date précise, aux alentours de dix-neuf heure, le monde voyait s’épanouir pour la première fois Farrell Huweïn.
Cependant, pour éclaircir les points quelques peu obscurs de sa lignée, il est nécessaire de revenir plusieurs années dans le passé.


Une parenté peu commune

Warren et Aline Huweïn, qui ne possédaient pas de nom de famille à l’époque, étaient tous deux les membres d’une petite communauté de thérians, plus proche du clan que d’autre chose, au sein-même du royaume de Teïder, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec les Duchés du Sud. Âgés respectivement de 48 et 50 ans, ces deux thérianthropes se connaissaient bien peu, quand bien même leur clan comptait-il un peu moins de deux cents individus. Ils auraient pu s’ignorer encore bien longtemps si le destin n’avait pas décidé de s’en mêler. Le clan vivait paisiblement, préparant dans l’ombre, bien que futilement, la chute du royaume. Mais quand quelqu’un les dénonça, l’attaque qui s’ensuivit pour les éradiquer, pour les mener aux bûchers, conduisit un bon nombre des thérianthropes du clan à fuir. La traque commença à la tombée de la nuit pour ne s’achever qu’au petit jour. Il restait moins d’une quarantaine d’individus du clan. Ceux qui n’avaient pas été tués avaient pu fuir ailleurs, demeurés par minces paquets de deux ou trois. Les moins chanceux s’étaient retrouvés seuls, désorganisés et perdus.

Le jeune couple, quant à lui, avait pu se trouver parmi la quarantaine groupée. Celui que l’on considérait comme l’Alpha avait péri. Et par un concours de circonstances des plus exceptionnels (et parce qu’il était plutôt convaincant), c’est Warren que l’on entendit puis que l’on hissa en tant que chef de clan. Les premières décisions tombèrent. Il fallait fuir le royaume plutôt que de rejoindre une autre cellule thérian. Cela, beaucoup l’approuvèrent, à contrecoeur. Et il fallait s’installer ailleurs, abandonnant totalement la lutte contre le pouvoir téïdérien. Ce qu’il restait du clan n’accueillit pas ce choix favorablement. Mais on ne contesta guère plus l’autorité récemment obtenue de Warren. Les combattants étaient exsangues, fatigués. Les autres, trop terrifiés.

L’exode fit passer la communauté vers les Duchés du Sud. Le groupe entier manqua d’être décimé en franchissant la frontière. La décision, dont on avait entretenue tous les membres restants, s’était résolue à la majorité. S’il était possible de passer la frontière et de ne plus risquer d’être persécuté par le royaume, il fallait tenter sa chance. Avec l’arrivée de l’Empire d’Akkaton, le royaume de Teïder était sur le pied de guerre, préparant ses troupes, les massant aux frontières. Par un heureux coup du sort, les troupes stationnées près de la frontière ducale s’étaient réduites au strict minimum. Passer fut plus simple que prévu mais la périlleuse entreprise avait prélevé son lourd tribut. Plusieurs thérians périrent pour permettre au petit convoi de fuir. De la quarantaine initiale subsistait désormais trente exilés, comptant cinq fois moins d’enfants.

Ce flux migratoire exceptionnel poursuivit son chemin des Duchés, où les conditions de vie leur déplurent, circulant avec précaution sur les mers de la province d’Ikhyld pour rallier Eilynster. La politique, assez fermée, menée par le pays obligea le convoi à longer la frontière avec leur ancienne nation pour parvenir ailleurs. L’idée d’être coincé derrière un mur inquiéta certains membres et il fut décidé d’oublier Eilynster. L’on passa finalement par les Terres sauvages du Nord puis par la République d’Eirn. Mais, encore, chaque destination finit par décevoir. La dernière étape du voyage, la province d’Akkaton, devait marquer un tournant dans le voyage du groupe et lui permettre de se reposer, à défaut de pouvoir s’installer.
Ce trajet affecta tous les membres de la communauté, s’étalant sur près d’un an et demi. Sur la trentaine restante après avoir quitté Teïder, il ne restait plus qu’une vingtaine de thérians, harassés par la fuite à travers Orzian. Cela avait permis à beaucoup de se rapprocher, de s’entraider. Et, comme il le fallait bien, Warren et Aline s’éprirent l’un de l’autre. Leur affection évolua. Et ils conçurent Farrell ainsi, quand leur trop grande détresse les fit s’oublier, le premier dans les bras de l’autre. C’est parce que sa compagne se retrouva enceinte que Warren, déjà inquiet d’avoir à s’occuper du reste de sa communauté, désirait ardemment s’établir en Akkaton. Toutefois, les promesses que garantissaient l’Empire sur les résidents, anciens comme nouveaux, de sa province réussirent à convaincre et à satisfaire tout le groupe qui s’établit dans la Cité d’Airain.

La petite communauté décida de demeurer unie car les premiers temps s’avérèrent aussi cruciaux que pénibles à supporter. Maintenant qu’ils étaient tous à l’abri du danger, que le repos avait pris la place de la fuite, les terribles souvenirs de leurs pertes affectèrent bon nombre des voyageurs éreintés. L’entraide demeura, subsista, malgré la douce pression de l’empire de casser la cohésion de la communauté, afin de favoriser l’intégration. Avec le temps, toutefois, et les naissances, cette grande famille se rassura quant à son avenir. Chacun trouva un travail à sa juste mesure. En sa qualité de meneur, Warren entreprit de suivre l’éducation fournie par Akkaton, pour permettre à son groupe, à son clan, de mieux s’intégrer. Puisqu’il était celui que l’on écoutait, c’était par lui que devrait transiter les enseignements de la capitale orzanienne d’Akkaton. Aline fit de même puis entreprit d’ouvrir un simple commerce distribuant des matière premières alimentaires. Bien que l’on devinât leurs origines teïdériennes, la population ne sembla pas les mettre à l’écart.

Le temps s’écoula normalement et, plus que tout, paisiblement. Farrell grandit donc, sous les yeux attentifs de ses parents. Au bout de sa cinquième année, ses parents passèrent, avec le reste des thérians exilés, les tests pour obtenir la citoyenneté akkatonienne. Chose faite, Warren et Aline pouvaient désormais satisfaire aux buts qu’ils s’étaient fixés et considérer l’Empire comme leur nouveau foyer. La jeune fille rejoignit l’école proposée par le système éducatif et finit par y briller, dotée d’un rare intellect pour son âge.
Warren avait, après son apprentissage, rejoint sa compagne dans la petite entreprise conçue par la famille. Si l’un s’occupait principalement d’entretenir l’approvisionnement du commerce, l’autre tâchait de vendre toutes les marchandises que le thérianthrope rapportait de ses fréquents échanges. Il était impossible de le nier, le couple bénéficiait de l’aide de leur ancienne communauté. Après quelques autres années, Farrell approchait de sa douzième année, ils décidèrent tous de partir de la Cité d’Airain pour rejoindre une petite ville, peu développée mais à l’avenir prometteur.
Alors, la vingtaine de thérians, les amis ou les conjoints les ayant rejoints, et les enfants, déménagèrent foyer, commerce et aptitudes à Lersach.

Si on le leur demandait, ils répondaient qu’il s’agissait d’un départ pour repartir de zéro. La Cité d’Airain, disaient-ils, leur rappelait aussi bien la chance qu’on leur avait donnée que l’arrivée désastreuse issue de leurs pérégrinations à travers le continent. Les raisons véritables étaient naturellement toutes différentes de cette version. L’un des enfants thérianthropes s’était retrouvé face à sa propre transformation. En temps normal, l’événement aurait dû se dérouler sans heurts. Cependant, en plus de se retrouver incontrôlable, l’enfant avait manqué de blesser et d’agresser certains citoyens se promenant non loin du quartier où la communauté résidait. Craignant d’être renvoyés d’Akkaton, le déménagement s’était arrangé vite et bien. Lersach était peu développée, ils pouvaient y apporter leur pierre, sans vraiment craindre de provoquer un meurtre. Bien qu’il ne fut pas nécessaire, Warren accepta de trancher pour que la communauté s’y établisse.
Ce choix, que l’on qualifia de judicieux, conforta le couple dans ses voyages. Située au sud-est de la province, proche de la frontière avec les Duchés, Lersach avait tout pour être un pôle commercial très attractif. La proximité de la mer rendait également les échanges plus aisés. Même si, à cette époque, la ville ne disposait pas encore de réel comptoir, Warren et Aline songeaient aux progrès que feraient la cité à long terme.

Le havre de paix espéré concrétisa toutes leurs attentes et toutes leurs espérances. En l’espace d’une décennie, le couple Huweïn se fit un nom et une réputation de bons commerçants, favorisant les échanges avec leur cité et permettant à cette dernière de profiter des investissements étrangers. Le commerce allant bon train, la ville s’enrichit et s’agrandit. Le quotidien pour Warren et Aline devint progressivement très semblable à celui d’entrepreneurs politiques. Outre leur propre enseigne de ravitaillement alimentaire, le couple avait pu racheter ou investir dans celles de leurs concurrents afin de faire fructifier les intérêts de la ville. La richesse engendrée par ces choix poussa la famille à faire bâtir un manoir où ils emménagèrent. Quand bien même restaient-ils commerçants par essence, on se fit bien vite à l’idée qu’ils avaient leur mot à dire dans la gestion de la ville. Finalement élus à l’assemblée locale, soutenus par leurs anciens compagnons thérianthropes et leurs amis, les Huweïn prouvèrent que leur nature animale n’avait eu aucune mauvaise répercussion sur ce qu’ils avaient bâti.

Une fois encore, la vie suivit son cours avec son lot de petits imprévus et d’heureuses nouvelles. Toutefois, dans le courant de l’année 1905, alors partis pour un simple voyage d’affaires, Warren et Aline ne donnèrent plus signe de vie. On détermina plus tard qu’ils avaient été tués au cours d’une attaque criminelle, dans un royaume limitrophe de la province d’Akkaton. Ils laissaient derrière tout un autre empire. Dont Farrell, leur fille, allait hériter.


Une héritière distinguée

Si l’enfance de Farrell s’avéra plutôt commune à celles de ses contemporains de l’époque, toute sa vie est marquée du fer rouge de l’incroyable destinée, tant ses péripéties auraient pu ravir chacun si elles n’avaient été que le fruit de l’imagination d’un écrivain. Heureusement pour elle, malheureusement pour les férus de lecture, son existence n’avait rien d’un roman, quand bien même eût-on pu l’écrire.

Déjà toute petite, marcher et parler ne lui étaient pas des choses inconnues. On s’enthousiasmait en la voyant tenir la conversation avec certains adultes, étonnant même les enfants de son entourage. Bénie par la nature d’une vive intelligence, Farrell réussissait presque dans tout ce qu’elle entreprenait. Et là où elle échouait, elle apprenait de ses erreurs. Oh, bien sûr, elle a eu droit à son lot de moqueries quand elle tombait à genoux face à une tâche plus compliquée. Mais, même si elle y fit attention, elle ne s’en ombragea pas. L’adversité était une chose. Elle saurait l’utiliser à son avantage, comme moteur pour continuer.

Sa famille et la communauté des thérians déménagea à Lersach. Séparée de la plupart de ses camarades d’époque, elle mit un certain temps pour s’en remettre. Même si certains lui avaient été plus que désagréables, d’autres avaient su gagner son amitié. Elle put compter sur Yan Gemni, un autre thérian, presque aussi âgé qu’elle, pour supporter l’éloignement et la nouvelle éducation obtenue à Lersach.

Si la question de son éducation ne se souleva guère plus (car elle apprenait parfois toute seule, se montrant très autodidacte), sa croissance physique lui fit se poser des questions sur la nature de sa famille. Elle avait appris qu’elle était une thérianthrope, qu’elle était différente des autres races du continent. Et elle avait ressenti autant d’inquiétude vis-à-vis de sa première transformation que pour la première évolution de son corps humain, de l’acquisition de cette maturité féminine caractérisant une partie de l’espèce humaine. La douleur, quant à elle, fut toute autre.
La métamorphose s’était préparée bien en amont de sa mutation physique. Sa conscience s’y était très mal préparée, anticipant le pire au lieu de se préparer au meilleur. Et le jour venu, sa transformation lui fit l’effet de la plus douloureuse expérience de sa vie. Si elle avait su, elle aurait peut-être révisé son jugement. Mais ceci n’avait rien de comparable dans le monde. Elle avait eu l’impression qu’on lui avait déchiré la peau, qu’on la lui avait retourné pour que surgisse les poils, l’appendice caudal, les oreilles touffues, le museau et, pire que tout, les griffes. L’élargissement de ses doigts, l’agrandissement de ses ongles pour devenir des griffes, la perte de ses pouces opposables. Sa famille avait juré par leurs ancêtres qu’elle avait été maîtrisée avec beaucoup de difficultés. Quand Farrell avait eu conscience de son corps, la confusion qui s’était emparée d’elle l’avait à nouveau plongée dans un état proche de la sauvagerie. Plût au ciel, elle n’avait pu pousser de hurlements car même son pendant animal s’était retrouvé muet d’étonnement.
Yan ne manqua pas, une fois rétablie et plongée dans un semi-coma, de veiller auprès d’elle nuit et jour. Son incroyable dévouement avait soulevé une volée de critiques et de remarques acérées mais ni lui ni les proches de Farrell n’avaient émis de commentaires. Pour les thérianthropes, une telle amitié se devait de durer.

Plus tard vint sa majorité. Même si elle n’avait rien d’officielle tant qu’elle n’avait pas effectué son service militaire, on considéra la jeune demoiselle comme une nouvelle citoyenne de l’Empire. Profitant de la richesse de ses parents, et du domaine acquis par ces derniers, pour lire, étudier et, quelques fois, s’amuser, Farrell patienta jusqu’au premier Janvier de l’année suivant son anniversaire pour effectuer son service.
Service où elle sembla exceller. On reconnut ses capacités martiales aussi bien au corps-à-corps (guère surprenant pour une thérian) qu’à la manipulation des armes de taille. On l’avait souvent entendu dire qu’elle avait eu un faible pour les épées courtes et les lames de plus petites tailles.
Le plus exceptionnel, toutefois, résida dans sa façon de gérer aussi bien l’équipement et l’inventaire que les soldats et leurs comportements. Disciplinée, elle n’avait pas manqué d’afficher une volonté de fer et de présenter une force de caractère avait poussé (et pousserait certainement encore) ses subordonnés à la suivre contre vents et marées. Fort heureusement, de telles conditions climatiques n’avaient pas été nécessaires pour le découvrir. Ses compétences lui auraient promis le plus beau des avenirs au sein de l’armée. À l’issue de son service, elle décida de ne pas s’engager. Forte de son, tout juste acquis, statut de citoyenne, Farrell reprit son quotidien à Lersach, n’oubliant pas les contacts gagnés à l’armée.

Près d’une quarantaine d’années s’écoulèrent où Farrell profite du quotidien, presque oisif, offert par les progrès de ses parents. Cependant, plutôt que de se laisser aller, de se la couler douce tranquillement, la jeune femme (jeune, pour une thérianthrope, tout du moins) entreprit d’étudier toujours plus durant ce temps libre, mettant ses connaissances nouvellement obtenues au service de ses parents et de leurs compagnies. Parmi celles-ci, on retiendra notamment l’apprentissage de quelques langues d’Orzian. Si elle connaissait déjà le Thérianthropien, l’Akkatonien et se débrouillait bien avec l’Ikhyldien, Farrel apprit le Duchéen et l’Eïlynsterien. Sans réussir à maîtriser totalement ces langages, elle démontra qu’elle savait y faire avec les langues pourvu qu’elle s’y consacra plusieurs mois. Ses parents, plus par nécessité qu’autre chose, décidèrent de lui apprendre le Teïderien. Là encore, il s’agissait plus d’une grande débrouillardise que d’une grande maîtrise. Dans ses moments de grande curiosité, Farrell s’instruisit sur les langues raciales mais ne parvint qu’à s’emmêler les pinceaux entre les nuances et les subtilités de chacune.
Outre les langues, Farrell s’essaya à diverses formes artistiques. Si la peinture ne lui laissa qu’un bref souvenir désagréable (elle n’arrivait déjà pas à dessiner correctement), elle prit bien plus de plaisir à écrire ou à jouer d’un instrument de musique, pour peu qu’elle le maîtrisât. Elle se pencha sur la rédaction d’un journal mais son quotidien s’avéra si morne et si peu intéressant qu’elle finit par l’oublier peu à peu. Elle s’essaiera alors aux romans, rédigeant plusieurs nouvelles d’anticipation, sans rencontrer le succès espéré. Elle percera peu dans ce milieu, ses écrits étant peut-être trop en avance sur leur temps. On pourra nommer la plus étonnante d’entre elles, parlant de royaumes dans les étoiles, où d’autres planètes jouent le rôle de continents.
Pour travailler ses talents de musicienne, Aline fit acheter un piano et un violon, et Warren venir un professeur pour lui enseigner l’un et l’autre. Le prix fut élevé mais le résultat garanti car, très assidue durant les cours de musique imposés par son professeur, Farrell fit bientôt retentit des airs doux et mélodieux dans tout le domaine. Cependant, malgré tout cela, la jeune femme décida de ne pas poursuivre de carrière artistique.

Un peu avant l’entrée dans le XIXe siècle, Yan décida de s’entraîner pour devenir mercenaire. Ni les études en Akkaton ni la discipline de l’armée de l’Empire ne lui ayant plu, il préféra choisir quelque chose qui mêlait la liberté à l’accomplissement de ses propres souhaits. Sachant qu’il allait partir, il se rapprocha de Farrell et entretint avec elle une relation intime qui ne satisfît guère les parents des deux jeunes gens. Plus tard, le thérian s’engagea pour une période d’un an et finit par disparaître bien plus longtemps. La correspondance qu’il tenait avec Farrell se stoppa net, au plus grand désarroi de la jeune érudite.
Quelques années s’écoulèrent avant qu’elle n’obtînt des nouvelles de son compagnon. Il la rassura quant à ce qu’il avait vécu. Il lui avouera d’ailleurs n’avoir jamais trouvé ce qu’il cherchait et avoir perdu ce qu’il avait pu désirer obtenir, alors si loin de Lersach. Croyant y voir un aveu particulier, Farrell lui dévoilera, à son retour, la nature de ses sentiments à son égard. Heureusement partagés, réciproques. Fiancés dans le courant de l’année suivant les échanges de ces vœux, ils ne passeront jamais à l’étape supérieure. Ils n’auront jamais pu en parler. Des rumeurs prétendent que Warren et Aline firent pression sur la famille Gemni pour les empêcher d’aller plus loin dans cette relation. Les années qui suivent ces événements voient la dégradation de l’ambiance au sein du domaine.

Le jour de la disparition des parents de Farrell marqua un tournant décisif, dans sa vie. La disparition, signalée le 12 Mai 1905, fut accompagnée au 28 de la confirmation de leur mort. Dans l’intervalle, l’inquiétude et l’angoisse de l’héritière s’étaient accrues jusqu’à la terrible nouvelle. Le lendemain, le 29 Mai, Farrell héritait de la totalité des possessions détenues par ses deux parents. Quelques jours plus tard, déstabilisée par sa perte, Yan réussit à la convaincre de tout abandonner pour partir avec lui et devenir une mercenaire. Leurs compétences martiales conjuguées triompheraient là où lui, seul, avait échoué. Toutefois, au lieu de disparaître, Farrell délégua les responsabilités de son domaine à des personnes de confiance. Elle signala qu’elle partait en voyage et, quelques temps plus tard, se fit appeler Sofia. Pour qu’on ne la retrouve pas. Mue par une intuition, la guerrière venait de franchir un cap particulier dans l’anonymat.

Pendant près d’une trentaine d’années, le couple remplira contrat sur contrat, démantelant plusieurs bandes criminelles, éliminant de nombreuses cibles pour le compte de certaines personnes, ou certains groupes de personnes. Jamais il ne se questionna sur la moralité derrière ces cibles éliminées. Tout ce qui pouvait compter, c’était eux. Ainsi que l’argent amassé, pour tenir jusqu’aux villages suivants. Leurs pérégrinations les menèrent jusqu’aux frontière de Teïder, sans jamais les franchir. Quelque chose, comme une lointaine réminiscence, les empêchait de fouler du pied cette terre maudite par leurs ancêtres.
Un soir, au coin d’un feu, seuls face à face et coupés du monde, Yan lui avoua qu’il l’avait convaincue de fuir avec lui car il avait retrouvé sa famille sans vie, chez lui. Qu’il avait prit peur, qu’on pourrait croire qu’il était en cause. Farrell avait passé un certain temps pour le rassurer sur ce qu’elle pensait de lui. Quant à savoir si elle le pensait coupable ou non, personne n’aurait su déchiffrer le fil de ses songes.

C’est le 10 Août 1935 que se produisit l’événement qui allait, une fois encore, changer la vie de Farrell à jamais. Au fil des ans, le binôme s’était forgé une réputation de mercenaires redoutables. Et s’ils avaient possédé des bienfaiteurs sur le continent, ils avaient également eu des groupes rivaux et des criminels ayant juré leur perte. C’est précisément une bande qu’ils traquaient qui leur tendit une embuscade. L’échauffourée dura peu de temps car l’issue fut bien vite décidée puis résolue. Pris à partie loin de l’autre, Yan ne put venir à son aide quand plusieurs des brigands conclurent que profiter d’elle avant de l’égorger serait une bonne idée. Résistant sans relâche, poussée dans ses derniers retranchements, son corps meurtri par les multiples coups et blessures infligés, elle se transforma pour se sauver. Et perdit précisément le contrôle à cet instant. Déséquipés pour l’occasion, les premiers renégats n’eurent d’autre choix que de mourir, terrassés par la peur ou un coup de griffes. Les autres résistèrent, tant bien que mal, mais ne firent pas le poids face à la démonstration de force de la thérianthrope. Son compagne Yan n’avait pas eu la chance de déchaîner la puissance de son anima sur le groupe. Incontrôlable, Farrell égorgea chacun des êtres présents pour se repaître d’eux. Le thérianthrope partagea le funeste sort de ses ennemis sans que sa compagne n’émit le moindre geste d’hésitation. À cet instant, il n’y avait plus eu que sa survie. Aucun allié, seulement des ennemis, des obstacles à écraser.

Le réveil fut déroutant, proche de sa première transformation. La réalisation du carnage qu’elle avait commis venait autant de ce qu’elle voyait que du goût métallique qui infestait sa bouche. Il ne restait plus rien, sur elle, que des couches de sang, séchant sur sa peau, la revêtant d’une armure ocre macabre. Déboussolée, perdue, vêtue avec ce qu’elle avait pu trouver, elle erra dans les bois en quête d’aide, fuyant pourtant les groupes armés ou différents d’elle. Elle crut sombrer dans la folie quand au détour d’un chemin, elle croisa un Kitsune. Par un réflexe qu’elle ne se sera jamais expliquée, et qu’elle n’aura jamais regrettée, elle s’écroula à genoux, apparaissant plus éteinte et bouleversée que jamais. Yori Luwen, le mercenaire Kitsune, l’aida finalement, sans la questionner outre mesure. Le temps passant, elle reprit confiance en elle-même, en ses capacités. Sa méfiance vis-à-vis du mercenaire disparaissant en même temps que s’accroissait sa confiance en lui. Elle se sentait naturellement redevable et chercha à soutenir son nouvel équipier.

Elle retourna d’abord à Lersach où, prétextant quelques indisponibilités, elle fit faire l’équipement dont elle se servit jusqu’à son retour, trente-cinq ans plus tard. Elle reprit la route, tenant compagnie à Yori et lui servant d’équipière comme il lui servait d’équipier. De relation de travail, il devint son plus proche ami et confident. Même si, à ce jour, elle lui avait caché bon nombre de choses. Notamment le fait qu’il avait côtoyé une thérianthrope proche d’être mère et qui, parce que les événements s’étaient terriblement mal déroulés, avait perdu son enfant. Farrell l’avait compris deux mois après la mort de Yan, avait grandement angoissé à ce sujet. Peut-être que cette perte était due à bien des choses, notamment le sentiment de culpabilité qui l’étouffait. Même si la joie de la maternité s’était réveillée, elle n’aurait pas pu élevé un enfant dans ces conditions, et sa disparition la rassura presque autant qu’elle l’accabla.

Plusieurs années approchant, fêtant ses 135 années d’existence, le quotidien vécut en compagnie de Yori pesa énormément sur les épaules de la combattante, qui n’aspirait plus qu’à une vie stable et dont elle distinguerait le sens. Elle partagea son désir à Yori et lui proposa de l’accompagner jusqu’à Akkaton, ce qu’il refusa. Leurs chemins se séparèrent ainsi et, déçue, Farrell fit route jusque chez elle pour reprendre ce qu’elle avait laissé en suspens.
Son retour, dans le courant de l’année 1970, se traduisit surtout par un lot de paperasse assez ahurissant. Elle mit plus d’un an pour être en ordre avec les services d’imposition de l’État d’Akkaton et pour se remettre au goût du jour et des nouveautés au sein de l’Empire.

Lersach, depuis la disparition de ses parents, avait perdu le boom florissant qu’ils avaient initié. À son retour, Farrell, que l’on nomma parfois Sofia en hommage à son passé de mercenaire défendant les préceptes moraux de l’Empire en Orzian, reprit les rênes des activités commerciales familiales. Avec une utilisation judicieuse et parcimonieuse de son propre pécule, la thérianthrope fit prospérer la cité maritime comme jamais elle n’avait pu le faire auparavant.
Vivement sollicitée et acclamée pour ses politiques aussi efficaces que bénéfiques pour chacun des habitants de Lersach, son élection, à plusieurs reprise, au poste de gouverneur de Lersach coïncide de manière très cohérente avec sa nomination auprès de la famille royale des Deffarès. Nomination qu’elle accepta avec la plus grande joie, teinté d’un honneur qu’elle aurait eu bien du mal à feindre.

Elle espère à présent que les heures les plus sombres de son existence sont derrière elle.

Liens :

Warren et Aline Huweïn (Thérianthropes, parents de Farrell – décédés) :
Couple de thérianthropes, parents biologiques de Farrell. Elle garde d’eux les souvenirs de son enfance et de la première partie de sa vie. Disparus, présumés morts puis considérés comme tel lorsqu’on en a rapporté la preuve. Ils n’ont jamais répondu à toutes les questions de Farrell sur sa propre nature. Elle se les pose encore aujourd’hui.
Les incertitudes liées à son origine la tourmentent parfois. Si la somme de ses responsabilités ne la clouait pas dans son quotidien de gouverneur, elle entreprendrait certainement un voyage pour trouver les réponses à ses interrogations.

Yan Gemni (ami d’enfance, compagnon de route, amant – décédé) :
Thérian à l’apparence commune, malin et vif comme l’éclair. Camarade de jeu de Farrell durant son enfance. Le fait qu’il soit un thérianthrope explique certainement leur grande proximité. C’est lui qui a offert la chevalière à Farrell, quelques temps après leur départ pour fuir les responsabilités du domaine. Leur relation a grandement évolué par la suite.
Sa mort, causée par la transformation de Farrell, a grandement affecté cette dernière. Elle était enceinte de Yan, l’a appris deux mois après sa mort, mais a fini par perdre l’enfant. Faisant alors équipe avec Yori, elle lui aura caché cette information. Ainsi que sa double perte.

Yori Luwen (compagnon de route, plus proche ami et confident – vivant) :
Kitsune mercenaire qui a certainement sauvé Farrell de sa propre personne. L’a aidé à remonter la pente et à faire face à son avenir. Farrell voue au mercenaire la plus grande des affections, n’ayant guère plus d’autre proche parent à qui transmettre ceci. Elle se sent lui être redevable pour toutes les fois où sa bonne humeur a déteint sur la sienne. Lorsqu’elle a lui fait part de son désir de reprendre possession de ses biens, elle s’est sentie très déçue de son refus de la suivre en Akkaton, mais a compris et accepté son choix. Elle correspond régulièrement avec ce dernier et attend de ses nouvelles avec beaucoup d’impatience. Ses passages surprises à Lersach ne manquent pas de la mettre de très bonne humeur pour les semaines qui suivent, quand bien même le Kitsune essaierait-t-il d’entrer par effraction. Pressentant parfois son arrivée, elle s’assure qu’au moins une issue soit moins gardée et sans verrou. Son stratagème a fonctionné, quelques-fois.



Qui êtes vous ?


Petite présentation de votre personne : Rôliste (marque déposée, attention!) de 21 automnes, avec une douzaine d’années d’expérience derrière ! Je me disais que j’allais ralentir la cadence des RPs mais je me suis finalement inscrit ici. J’étudie dans le centre de la France (à vous de trouver) mais j’ai beaucoup d’affinités avec toutes les matières possibles !
Accessoirement, les études, ça risque de s’arrêter bientôt (parce que concours, tout ça).

Rythme rp et particularités : Plus ou moins actif. Cela dépend surtout du quotidien, s’il est chargé ou non, de l’inspiration. Et j’aime bien prendre mon temps quand j’écris, pour proposer la meilleure expérience de lecture possible !

Comment avez vous découvert le forum : Hm… par l’intermédiaire d’une sorte de partenaire !

Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?
Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ?
Je prévois toujours les événements globaux de mes personnages ! Ils ne dépendent, après cela, que des choix faits en RP. Autant des miens que ceux de mes partenaires de RP. Dans les cas précis, je suis bien plus adepte du « laisser faire ».


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MessageSujet: Re: [Terminée] Farrell Huweïn [Terminée] Farrell Huweïn EmptyLun 23 Avr - 11:55
Bonjour Sofia, comme convenu du coup je vais corriger ta fiche Wink .

Identité :

Citation :
« Lieu de naissance : Akkaton (capitale de province d’Orzian) »

Remplace « Akkaton » par « cité d'Airain » ce sera plus clair.

Citation :
« Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Domaine familial dans l’Empire, périphérie de la capitale, dans la cité de Lersach »

Idem, remplace « périphérie de la capitale » par « périphérie de la Cité d'Airain »

Rang social : Met « noblesse Akkatonienne », oui je t'ai dis qu'il n'y avait pas de vraie noblesse dans l'empire et c'est le cas, c'est pas vraiment une noblesse en soit, c'est comme dire familles « royales » pour les familles politiques, ça fait plus joli qu'autre chose.

Titre : Il faudrait donner un rang de célébrité au titre, je te propose « connu » car ton personnage a de quoi être plutôt célèbre dans la province même si pas forcément dans le reste de l'empire.

Equipement :

Rien à redire à l'ensemble, j'aime beaucoup d'ailleurs comment ti as rédigé le tout Wink .

Qui êtes vous :

Bienvenue : Bienvenu à toi sur le forum encore une fois Razz .

Caractéristiques :

Tout d'abord, passe le domptage et la conduite à inapte, ainsi que les armes lourdes, tu ne peux pas maîtriser autant de domaines guerriers après tout.

Voici du coup les stats à monter sinon pour équilibrer Wink .

Monte la perception à maître, confirmé c'est vraiment très peu pour une personne politicienne et voulant se targuer de dons de chasseuse et pisteuse (l'odorat est impliqué dans la perception)

Monte armes de tailles à champion ensuite.

Puis monte l'équitation à confirmé.

Description de votre personnage :


Rien à redire à l'ensemble, j'ai beaucoup aimé lire tout cela d'ailleurs Smile .

Passé de votre personnage :

Liens :


Rien à redire à ces derniers, ils sont cohérents avec l'histoire^^.

Histoire :

Citation :
« Ce flux migratoire exceptionnel poursuivit son chemin des Duchés, où les conditions de vie leur déplurent, circulant avec précaution sur les mers de la province d’Ikhyld pour rallier Eilynster. L’on passa finalement par les Terres sauvages du Nord puis par la République d’Eirn. Mais, encore, chaque destination finit par décevoir. La dernière étape du voyage, la province d’Akkaton, devait marquer un tournant dans le voyage du groupe et lui permettre de se reposer, à défaut de pouvoir s’installer. »

Pour Eïlynster, je ne sais pas s'ils auraient pu vraiment rallier cette nation, ils auraient certes pu profiter de la protection offerte par le fait d'être non loin du mur, mais je doute qu'on les aurait laissés entrer sans bonnes raisons.

Citation :
« C’est le 10 Août 1935 que se produisit l’événement qui allait, une fois encore, changer la vie de Farrell à jamais. Au fil des ans, le binôme s’était forgé une réputation de mercenaires redoutables. Et s’ils avaient possédé des bienfaiteurs sur le continent, ils avaient également eu des groupes rivaux et des criminels ayant juré leur perte. C’est précisément une bande qu’ils traquaient qui leur tendit une embuscade. L’échauffourée dura peu de temps car l’issue fut bien vite décidée puis résolue. Pris à partie loin de l’autre, Yan ne put venir à son aide quand plusieurs des brigands conclurent que profiter d’elle avant de l’égorger serait une bonne idée. Résistant sans relâche, poussée dans ses derniers retranchements, elle se transforma pour se sauver. Et perdit précisément le contrôle à cet instant. Déséquipés pour l’occasion, les premiers renégats n’eurent d’autre choix que de mourir, terrassés par la peur ou un coup de griffes. Les autres résistèrent, tant bien que mal, mais ne firent pas le poids face à la démonstration de force de la thérianthrope. Son compagne Yan n’avait pas eu la chance de déchaîner la puissance de son anima sur le groupe. Incontrôlable, Farrell égorgea chacun des êtres présents pour se repaître d’eux. Le thérianthrope partagea le funeste sort de ses ennemis sans que sa compagne n’émit le moindre geste d’hésitation. À cet instant, il n’y avait plus eu que sa survie. Aucun allié, seulement des ennemis, des obstacles à écraser. »

Je considère que ton personnage en serait tout de même ressortit assez sérieusement blessée, car si elle n'est pas une mauvaise guerrière, d'après ses caractéristiques elle n'est pas vraiment de celles pouvant se sortir sans égratignure d'un tel combat.



Voilà, c'est tout ! Corriges tout cela et tu seras bon pour la validation Wink .
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MessageSujet: Re: [Terminée] Farrell Huweïn [Terminée] Farrell Huweïn EmptyLun 23 Avr - 14:57
C'est corrigé et, je l'espère, en adéquation avec ce qui est demandé !
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MessageSujet: Re: [Terminée] Farrell Huweïn [Terminée] Farrell Huweïn EmptyLun 23 Avr - 15:02
Du coup je te valides ! Félicitations à toi et sache que quand j'aurais finis de m'occuper des détails administratifs tu pourras retrouver ta fiche par ici :

https://orzian.forumactif.com/f72-fiches-d-evolutions-des-personnages

Sur ce tu peux déjà commencer à rp si tu le désires^^.
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MessageSujet: Re: [Terminée] Farrell Huweïn [Terminée] Farrell Huweïn Empty
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[Terminée] Farrell Huweïn
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