• Nationalité : Duchéen(ne)
• Race: Thérianthrope
• Nom :WoodLeaf
• Prénom :Turner
• Surnom :Le renard de la Dolce Tavola
• Sexe :Masculin
• Dâte de naissance :7 Janus 1976
• Age :25
• Lieu de naissance :Village des Duché du sud
• Lieu de vie lors de votre entrée en jeu :Ville des Duché du sud
• Rang social :Petite Bourgeoisie
• Métier :Voleur
• Célébrité :peu connu Duchés

Un Fouet : le vieux fouet de son paternel avec qui il a appris à le manier. Il ne sort jamais sans, et le maîtrise comme personne. Il adore d'ailleurs l'utiliser de façon malicieuse. (Rapidité : Augmente la vitesse des coups portés par l'arme, permettant de frapper 1,5 fois plus vite.)

Lame cachée : La lame qui a malheureusement servi à tuer sa sœur. Il la garde cachée au niveau de son bras sans savoir trop pourquoi... Peut-être, un jour, traversera-t-elle la peau du meurtrier de la douce Kate...

Œuf noir : Toujours utile dans l'arsenal du parfait petit voleur en cas de repérage.

Bolas : Peu servir en cas de danger. Peu aussi servir pour séduire une personne en faisant des figures... Sur un mal entendu.

Armure de cuir : même si Turner évite un maximum les rencontres dangereuses, il est toujours préférable d'avoir une petite assurance derrière. (Légèreté du vent : L'armure ainsi enchantée devient aussi légère qu'une plume. (Malus d'armure divisé par deux)

Cape/Manteau de camouflage : Manteaux bien pratique que Turner a "trouvé" chez un compère à lui... Après tout, c'est lui qui avait commençais en lui piquant un joli diadème que Turneur avait "gagné" à la sueur de son front. (Caméléon : cet enchantement permet au porteur du vêtement de se fondre dans le décor pour peu qu'il se colle contre un mur ou s'allonge sur le sol. (+5 en discrétion si immobile)

Boucle d'oreille : Turner décida d'investir rapidement dans ces boucles d'oreilles enchantées. Surtout après s'être de nouveau retrouver en tenue d'adam après une énième transformation... Et si ça continuait, toute son économie aller passer dans l'achat de fringues... (Stockage magique : tous les vêtements portés sont d'un simple appel mental, stockés dans une dimension de poche du bijou.)

Sac à dos : Sac à dos qu'il se trimballe depuis la fuite de chez lui.

• Magie

Potentiel : Aucun Potentiel
Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte
Âme : Inapte
Foi : Inapte

• Mental

La volonté : Maitre
Contrôle de soi : Maitre
L intelligence : Maitre
La perception : Prodige
Le charisme : Prodige
Technologie : Débutant

• Physique

Force physique : Champion
Agilité : Prodige
Vivacité : Maitre
Résistance physique : Champion
Résistance magique : Débutant
Vitalité : Confirmé
Beauté : Maitre
Discrétion : Virtuose

• Martial

Armes de tailles : Inapte
Armes lourdes : Inapte
Armes d hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Inapte
Armes de lancer/fouet : Virtuose
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Prodige
Armes à feu : Inapte
Equitation : Inapte
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte

• Si dragon

Combat dans les airs : Inapte
Combat sur la terre ferme : Inapte

A Naporia, ville se trouvant dans les Duchés du Sud, si vous prêtez un peu attention aux rumeurs, vous saurez trouvez à l'auberge de la Dolce Tavola, un jeune voleur ayant un peu de réputation vis-à-vis des réussites de ses méfaits. Comment le reconnaissiez-vous ?
Il vous suffira de chercher une silhouette assise et jambes croisées sur une table. Encapuchonné, avec seulement un brin de fumée d'une cigarette en sortant.
Si vous vous approchez, vous remarquerez que c'est un jeune homme dont la carrure est loin d'être imposante, au contraire. De taille moyenne voir un peu petit, son corps est assez fin et élancé, mais on peut discerner une musculature fine et élégante qui trahit un minimum d'entretien physique de sa part.
Une fois assis à sa table, vous verrez alors à ce moment-là, ses longues mèches de cheveux rousses lui tomber le long des épaules. Sous cette tignasse, se trouve un visage assez carré, au trait masculin et aux pommettes marquées, recouvert d'un léger collier de barbe aux mêmes couleurs que ses cheveux. Au-dessus de son menton élégant, se trouve une petite barbichette où est posé un léger sourire sur une bouche fine et marquée, tenant une cigarette entre ses lèvres. En remontant, juste au-dessus d'une moustache qui vient clôturer cette barbe, c'est un nez assez fin, pas parfait, mais loin d'être laid, que vous apercevrez. Puis, c'est là que votre regard s'arrêtera dans le sien. Des yeux en amande, élancés, recouverts d'un khôl naturel. Deux billes de couleurs noisette, tirant sur un doré vous fixant de manière douce, mais très séduisante.
Peu importe votre genre, sa beauté ne vous laissera pas de marbre, tant par son physique que par le charisme qu'il dégage. Et il aimera en jouer, soyez certains. En plus d'un travail, il ne se refusera pas un petit plaisir si votre physique est à son goût.
Si vous avez la chance de l'apercevoir sous sa forme animale malgré sa discrétion et sa rapidité, vous entrapercevrez alors un jeune renard plus gros que la moyenne. Un corps fin tout en grâce, avec une dense fourrure douce rousse et blanche surélevé sur de longues pattes fines virant aux noires. Le tout finit par sa queue ressemblant à un énorme plumeau duveteux..

Spoiler:

Turner est un renard dans l'âme, assez malicieux, vif, rusé, inventif... Ce qui l'aide énormément dans son travail de voleur, cela est aussi sa discrétion innée et son pas feutré comme un chat. C'est aussi une personne loyale qui, malgré son métier, est fort sympathique, assez avenante et qui pourra même vous donner un coup de pouce si besoin. Il est aussi doté d'un assez bon sens de l'humour et assez apprécié grâce à cela et à son charisme non-négligeable. Mais, malgré ce côté sociable, il n'en reste pas moins solitaire, et n'accepte que la compagnie de sa meilleure amie, Ambre. Bien que ses conquêtes ne se comptent plus, aucune personne n'a encore conquis le beau vulpes. C'est un cœur de pierre. Du moins c'est ce qu'on en dit et ce qu'il montre. En réalité, cette solitude le pèse quelque peu. Il recherche sa perle rare, son compagnon de vie, la personne avec qui il finira ses jours. Et si vous êtes l'élu, vous découvrirez un véritable amour sincère et aussi doux que son pelage...
C'est aussi, dans l'intimité, une personne tiraillée par ses douleurs émotionnelles. Il renferme une énorme tristesse au fond de lui. Il lui arrive de laisser échapper des hurlements de désespoir quand il est dans sa forme animale, au plus profond des bois.

Turner s'est reconstruit une vie en ville. Certes par le biais de larcin, ce qui n'aurait pas plus à son père, mais il était doué là-dedans et c'était ce qu'il y avait de plus rapide pour rapatrier le plus d'argent rapidement. Malgré cela, il n'oublie pas les valeurs qu'il lui a inculquées. Il respecte la vie de chaque être. Il pense juste que certains riches sont justes... Un peu trop riche. Et Duchée n'en manque pas... Après, Turner ne se pleins pas de son Pays. Le climat, les plaines et les forêts sont idéals pour un renard. De plus, c'étant fait une petite réputation dans ses talents de voleur, il vivait plutôt bien. Cependant, au fond de lui, il aspirait peut-être à autre chose... Et se disait que pour former une famille, cet endroit remplit de mécréants n'était peut-être pas le meilleur, encore plus pour des Thérians...


Il n'en veut pas particulièrement à sa belle-famille, ou plutôt, il ne ressent absolument rien vis à vis d'eux. Il ne s'attarde pas à s'abaisser à leur niveau d'idiotie.

Personne ne connaît son passé. Même Ambre est loin de connaître toute son histoire, et depuis qu'elle a perdu la mémoire, il ne lui en a pas reparlé. Gardant ses lourds traumatismes juste pour lui. Il s'est trouvé lâche une fois en n'intervenant pas pour sa sœur ce fameux jour, il refuse alors de partager de quelconques émotions négatives à qui que ce soit. Il veut qu'on ne voie de lui que le beau renard séducteur et bout en train qu'il dégage. Et non toutes les douleurs qu'il ressent en réalité.

Cependant, devant un uniforme de garde, il a tendance à avoir le cœur qui s'emballe légèrement. Et s'il se retrouve devant cet homme, il n'a aucune idée de ce qu'il pourrait bien se passer...

En-dehors de ça, Turner ne ressent pas de méchanceté ou autre pour personne. C'est une personne qui va plutôt se montrer amicale avec vous. Encore plus si vous le payait bien que vous êtes riches ou tout simplement à son goût...

Pour la religion, Turner ne s'y est jamais intéressé. Cependant, il ne voit aucun inconvénient à se que son interlocuteur en possède une. Il respect et accepte les convictions de chacun, si celui-ci montre du respect en retour.

Comme pour le point avant, Turner ne fais aucune différence pour les différentes races existantes. Il respecte chacune d'elle et pourra s'adapter si besoin. Il a juste peut être les Kitsunes, mais ce n'est pas vraiment un souci vis à vis d'eux à proprement parler. C'est plus le souci, qu'étant un renard, les gens ont souvent tendance à le confondre avec l'un d'entre eux, ce qui l'agace quelque peu, considérant qu'ils n'ont rien à voir ! Et ça lui arrive aussi de se demander si les Azuriens ont le même goût que les poules... Ce qui a tendance à lui donner un peu faim...

Au niveau de la dualité Magie/Technologie, étant un citoyen duchéen il ne s'y attarde absolument pas. On va dire que si il devait vraiment choisir, ce serait la technologie. Mais c'est seulement parce qu'il s'y intéresse légèrement et qu'il n'a absolument aucune notion de mage...
 

Il y a environ 26 ans, dans un petit village, une belle, riche, veuve noble rousse se faisait courtiser par moult hommes la croisant. Seulement, celle-ci restait de marbre face au moins-que-rien qui n'égalaient aucunement sa beauté. Elle ne les regardait qu'avec mépris et dégoût. Comment pouvaient-ils juste oser la regarder, elle qui était si parfaite ?

Elle possédait deux enfants, un jeune garçon de 5 ans, Rogue. Et une jolie petite fille de 1 an, Kate. Tout deux avait hérité de la beauté de leur mère. Cependant, elle adorait son fils chéri, qui avait aussi obtenu tout le caractère de la génitrice. Vis à vis de sa fille, elle avait, à l'opposé, tendance à être assez froide envers elle. La jalousie de sa beauté juvénile sûrement...
Quant à son pauvre mari décédé, personne ne sait ce qui lui est arrivé. C'était un homme assez sympathique, ayant lui aussi une beauté assez singulière, même si elle n'équivalait pas à celle de sa compagne. Cependant, il possédait une assez grande richesse. On sait juste qu'il a mystérieusement disparu et suite à cela, la femme reçu toutes les richesses de ce pauvre homme. Mais tout soupçons fût balayés, tant la jeune veuve semblait dévaster, en tout cas en public.

Un jour, un étrangé parmi d'autres s'installa au village. Au grand drame de la femme. Il attirait les foules et les louanges. Comment un vil étranger qui plus est péquenot, pouvait attirer plus l'attention qu'elle ?
Elle décida d'aller à sa rencontre, savoir s'il fallait qu'elle s'en mêle ou non...
C'est alors qu'elle se figea. Pour une fois dans sa vie, elle trouva quelque chose de beau, autre que son propre reflet. Il était là, un sourire magnifique, en train de remercier le bas-peuple de leur accueil, expliquant qu'il recherchait juste un endroit où enfin vivre. Il avait, comme elle, de long cheveux roux, un teint blanc faisant ressortir ses yeux presque couleur or. Il était doux, aimable, avenant... Bref, tout le contraire d'elle, et ceci la dégoûtait presque. Cependant, lui et lui seul étaient dignes d'elle. C'était décidé.

Après avoir joué de ses charmes et caché sa véritable nature, elle réussit à le séduire. Il avait tendance à s'absenter souvent pendant de longs moments. Mais elle avait décidé d'accepter ça, si c'était le seul prix à payer. Vient enfin un mariage. Mais quelle ne fut pas sa surprise quand quelque temps après celui-ci, son nouveau mari venait s'installer dans la demeure, accompagné d'un tout jeune garçon !
Elle entra dans une colère, qui faillit trahir sa couverture. Il était hors de question qu'elle élève un bâtard. Cependant, après discussion avec son mari, et surtout après l'avoir vue de plus près, elle accepta, même si au fond elle ce n'était pas le cas. Mais il ne faut pas se mentir, ce petit Turner était le portrait craché de son père. Il était magnifique et dégageait une sorte d'aura charismatique indescriptible.
Elle décida de le présenter en tant que son vrai fils, pour se vanter de leur génétique parfaite et qu'ils engendraient d'autres enfants tout aussi parfait. Elle mettait de côté son premier fils, qui commença à détester ce garçon qui avait piqué sa place et qui n'était même pas son vrai frère.
Cependant, tout changea de tout au tout le jour de sa première transformation. Sa peau pâle se recouvra d'une douce fourrure rousse, son visage s'allongea faisant place à un petit museau pointu, surplombé de deux petites oreilles bien droites. Son corps s'allongea et fit place à quatre grandes pattes à la place de ses jambes et bras. Et le pire, une queue touffue poussa à l'arrière de tout ceci. Un cauchemar, un monstre. Sa mère hurla, faisant accourir son mari. Alors que le renardeau, c'était mit en boule dans un coin, terrorisé, ne sachant quoi faire et par-dessus tout chassé par cette femme, son père l'attrapa délicatement, et il vit une joie énorme dans les yeux de celui-ci. C'est comme ça que la femme apprit qu'elle avait été dupée,  c'était des Thérians renard.

C'est à ce moment-là que sa vie s'écroula. Le masque tomba des deux côtés. La femme cessa de jouer son rôle de parfaite, petite femme sainte et montra sa vraie face, dédaigneuse et supérieure. Elle ordonna que les deux monstres quittent sa demeure. Mais de son côté, le père lui fît découvrir ce qu'un renard est capable de faire. Derrière son côté doux, innocent, presque naïf, se cachait au contraire un homme d'une intelligence hors pair.
Pour couvrir ses arrières et celle de son fils au cas où, il avait fait en sorte que toutes les propriétés de la noble soient peu à peu soumis à son nom. Le dilemme fut alors posé. Soit ils partaient, mais avec tous les biens, soit ils restaient. Un accord fut alors apposé. L'enfant restait, mais pas lui. Il pouvait cependant venir le voir et l'emmener quand il voulait.

Sa belle-mère était dégoûtée de lui. Les sévices ont alors commencé. Elle encourageait même son aîné à y participer, ce qu'il accomplissait avec plaisir maintenant qu'il était redevenu son préféré. Heureusement, dans tout cela, deux choses l'empêchaient de sombrer, et le rendaient même heureux. Premièrement sa sœur, avec qui il entretenait une relation très proche. Elle bravait l'autorité de sa mère et les coups de ceinture pour pouvoir être avec lui coûte que coûte. Ils étaient inséparables. La deuxième chose était son père. Il lui apprit à contrôler sa transformation ainsi que tous les arts du renard et à en tirer parti en forme humaine. Il lui apprit aussi, malgré tout ce qui pouvait se passer, à rester quelqu'un de bon. Pendant la chasse, il lui enseigna que toutes les vies, que chacune d'entre elles était précieuse. Il lui apprit aussi à manier le fouet qu'il utilisait. Un jour, ce sera le sien.
Il lui avoua aussi, qu'il s'était marié avec cette femme afin d'avoir une certaine richesse. Et cette raison faisait référence à sa vraie mère. Celle-ci se fît malheureusement capturer et vendu en tant qu'esclave. Cet argent lui permettrait de pouvoir la retrouver par tous les moyens qu'il pouvait, et rien de mieux que le pouvoir de l'argent pour ça.

Le village avait bien changé depuis. De plus en plus d'étrangers passaient, le commerce se développa et avec, quelques mercenaires et autres gredins firent à leur tour leur apparition. Son père lui enseigna l'importance de rester discret et sur ses gardes, il avait déjà perdu son amour par ces raisons, il ne voulait pas perdre la deuxième chose la plus précieuse à ses yeux.  Mais il lui indiqua  de ne jamais renier sa part animale, au contraire, d'en être fière, c'est une des choses les plus merveilleuses.
Cela dura jusqu'à environ ses 10 ans. Ce n'était pas une vie idéal, mais il était heureux malgré tout. Jusqu'au jour où une carcasse d'un grand renard ensanglanté fut projetée au sol de la demeure par plusieurs mercenaires. Sa belle-mère avait payé ses criminels pour assassiner son père. Et à son grand désarroi, elle ne le jeta pas à la rue. Elle avait des plans bien pires le concernant. Elle avait appris que bien des gens étaient prêts à payer pour des "services" avec un garçon d'une telle beauté, encore plus en sachant que c'est un Thérian.

Il endura ça jusqu'à ses 17 ans, enfermé, maltraité, ne pouvant pas se transformer. Cependant, pendant cette période, il découvrit, malgré lui, l'art du vol. En effet, un jour, affamé, il piqua un bijou à une femme après une de ses nombreuses nuits interminables. Et décida de payer sa belle-mère contre un peu de pitance. Celle-ci, hypnotisée par ce magnifique bijou d'une grande valeur, le laissa se rassasier ce jour-là. Depuis, à chaque client, il volait un bijou par-ci, un objet par-là. Tout ce qui pouvait être de valeur. C'est comme ça qu'il pouvait "payer" sa geôlière pour avoir un moment de répit, que ce soit un morceau de pain en plus, une soirée sans coups, un moment avec sa sœur... Il découvrit d'ailleurs qu'il était assez bon là-dedans.
Un soir, après un énième client, il s'apprêtait à partir. Cependant, l'homme en avait décidé autrement. Il recommença à revenir vers lui afin de prolonger le "service". Turner se détacha de lui nonchalamment lui indiquant que pour des heures supp', il allait falloir payer plus. Le client mécontent commença à s'énerver et lui attrapa le bras plus violemment. Le renard avait depuis l'habitude de ce genre d'imbécile, et avait depuis eu le temps de peaufiner ses techniques de prises de corps-à-corps. Son corps, c'était aussi énormément développé depuis sa puberté, il l'avait aussi aidé en s'exerçant quand il restait des heures enfermé. Il réussit sans effort à le maîtriser et à le mettre au sol. Il le toisa quelques secondes et s'attarda sur ces habits, chose qu'habituellement, il ne prête pas du tout attention. Il reconnut une sorte d'uniforme, peut être un garde. Il sourit en coin, lui, un pauvre prisonnier prostitué venait de mettre au sol comme une poupée de chiffon un grand et gros garde. Celui-ci devait voir rouge d'ailleurs.
Turner commença à prendre congé en franchissant la porte quand un bruit clinquant se fit derrière lui, il se retourna et vit une épée commencée à s'abattre dans sa direction, heureusement, elle finit sa course dans le bois de la porte. Turner prit les jambes à son cou, mais il entendait l'homme derrière lui le suivre dans une rage immense. Après une course-poursuite dans la demeure, la femme intervient. Non pas qu'elle voulait vraiment le protéger, mais elle ne voulait pas perdre son gagne-pain et il faut le dire, un homme qui brandit son épée dans tous les sens chez quelqu'un n'est pas vraiment le bienvenu. Elle regretta vite cette intervention. Dans son élan, le garde lui trancha une main. Dans un hurlement, elle se laissa tomber dans les bras de Rogue qui la suivait toujours comme un petit chien, à se demander qui était vraiment l'animal dans cette famille. Turner se cacha dans un placard, il était essoufflé et entendait au loin sa mère qui hurlait toujours. Puis il sentit les pas lourds du garde arrivait. Il retint alors sa respiration en plaçant une main sur sa bouche pour faire le moins de bruit possible. L'homme se rapprochait, encore, encore, encore... Jusqu'à ce qu'une ombre recouvre le placard. La poignée commença à être doucement actionnée. Ça y est, après toutes ses conneries, il allait mourir comme ça... Après tout, c'était peut-être mieux, qui sait... La clenche fut lâchée brutalement et l'homme grogna douloureusement. Turner entrevit entre deux morceaux de bois, sa sœur qui venait de planter, de ses bras frêles, une dague dans l'épaule du garde. Turner sourit malgré lui, fière de cette tête de mûle qui n'a peur de rien. Mais se sourire s'effaça bien vite quand l'homme retira la dague, non sans un autre grognement, et replanta celle-ci dans le corps de la jeune fille.
Le renard sentit des larmes couler le long de ses joues. Il voulait qu'une chose, c'était de sortir de son placard pour planter ses crocs dans le cou de ce salaud et de lui arracher la jugulaire. Mais rien ne se passa. Il n'arriva pas à bouger. À la place, il se laissa glisser doucement le long du mur jusqu'à atterrir au sol.
L'homme, blessé, décida de partir de cette maison d'abrutie.

Un peu de temps passa. Turner n'avait toujours pas bougé. Assis au sol, la main sur sa bouche, les larmes, toujours, présentent. Il se décida enfin à bouger quand une légère toux le fit revenir à lui. Il se précipita en dehors du placard et attrapa de suite sa sœur au sol. Elle gémissait péniblement. Il s'excusa, les mains tremblantes. Elle lui caressa doucement la joue et le supplia de s'enfuir d'ici. Qu'il avait la chance d'avoir cet animal en lui qui lui permettait d'avoir une liberté. Elle lui fit une tape sur l'épaule avec son poing minuscule qui, d'ordinaire n'avait pas de force, mais là qui n'en possédait plus aucune. Ils laissèrent tous les deux sortir un léger rire. Puis ses beaux yeux noisette devenaient ternes et sans âme. Son corps s'alourdissait et elle devaint petit à petit totalement froide.
Il posa sa tête contre sa tête, anéantie, furieux, désespérait, honteux...
Après un moment, il déposa un baiser sur son front glacé, lui ferma ses paupières et après une hésitation, il décida de prendre la dague qui se trouvait toujours dans ce si petit corps.
Il se dirigea vers une pièce où un amont de brique à braque y avait élu domicile. Après une légère recherche, il sortit de ce bazar un vieux fouet poussiéreux, celui de son père.
Il prit un sac, quelques affaires et se dirigea vers la sortie. Sa belle-mère, dans un fauteuil, tenait son moignon que son fils était en train d'emmitoufler dans un torchon. Elle le vit passer et lui fît savoir que tout était de sa faute. Rogue rétorqua que s'il le revoyait, il le tuerait. Les deux le regardaient avec une haine immense dans les yeux. Turner ne répondit pas, ne les regarda pas. Il reprit sa route après un moment de pause.
Il franchit cette satanée porte et fuit cette maison et ce village.

Il erra quelque peu, passant quelque temps dans les bois à redécouvrir les joies de sa forme vulpès.
Il trouva enfin une ville où il décida de s'arrêter. Ici, sa carrière de voleur débuta.

Vers 20 ans, il se retrouva dans une fâcheuse posture suite à un contrat non respecté. À court d'idées et de tour, il fut acculé dans un coin par trois gros costauds. Malgré tout, il se permettait toujours d'envoyer des petits pics et autres blagues, on ne change pas sa nature après tout. C'est alors qu'une jeune fille d'à peu près son âge arriva à sa rescousse, Ambre Vakarian. Le duo s'en sortit avec brio et il invita sa sauveuse à son repère, sa taverne favorite. On y sert de fabuleux gâteaux sucrés, son péché mignon. De là, ils sympathisèrent et décidèrent de commettre leurs larcins ensemble, et même de vivre ensemble. Même si quelques fois, Tuner s'absentait quelques jours. Il partait en forêt afin de délivrer complétement son côté animal et profitait de cette liberté quelques jours.
Leur amitié était sans faille, bien qu'il la mettait à rude épreuve avec ses blagues nulles, ses taquineries incessantes et surtout avec ses aventures d'un soir qu'il ramenait quelques fois à la maison... Elle l'appelait d'ailleurs affectionnément "l'abruti", enfin, il espère que c'était affectionnément en tout cas...

Un jour dans leur 24e année, ils avaient décidé de commettre un vol un peu plus périlleux que d'habitude. Ambre faisait, comme à son habitude, le repérage des alentours, pendant que Turner s'affairait à la tâche. Soudains, des bruits sourds de lutte retentèrent son attention. Il lâcha alors tout et se précipita vers Ambre qui venait de se mettre à hurler. Son cœur accéléra en même temps que ses jambes. Arrivé sur place, il vit, de dos, un homme écrasant complétement son amie face contre terre. Il ne voyait pas exactement ce qu'il se passait, mais il vit du sang s'écouler de la jeune fille et elle criait comme il ne l'avait jamais entendu. Puis il remarqua que l'homme était habillé d'un uniforme de garde.
Sa vue se troubla, il revoyait des passages de l'attaque de sa sœur. Une rage s'emparait de lui. Non, il ne lui reprendrait pas une deuxième sœur. Une fureur aveugle s'empara de lui et il se précipita sur lui. Il sortit sa dague cachée, il ne l'avait encore jamais utilisée, en tout cas pas pour ça... D'un coup sec, il trancha la gorge du garde. Il tomba lourdement sur le côté. Quand il vit le visage de celui-ci, totalement différent de celui de ses souvenirs, il revient à la raison. Il venait de tuer quelqu'un. Il voulait vomir, s'effondrait... Mais ce n'était pas le moment. Il attrapa Ambre qui était en mauvais état et la traîna jusqu'à l'un de leur repaire.

Une fois arrivée, il la coucha sur un divan. Elle semblait souffrir et était prise d'une énorme fièvre. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. La nuit était passée. Il restait à son chevet ne sachant quoi faire pour la soulager. Quand il remarqua que la lumière du soleil semblait empirer sa douleur. Il ferma alors tous les rideaux et la porta pour la mettre dans une salle sombre. À ce moment-là, Ambre, malgré sa fébrilité du moment, attrapa Turner avec une force quelque peu plus forte que d'habitude et lui mordi le cou. Il se plia sous la douleur, mais ne lâcha pas pour autan son amie. Au moins, maintenant, il était sûr de ce qui lui arrivait.
Il décida de lui laisser se repaître, si cela pouvait l'aider. Après un moment, sentant ses propres forces commençant à partir, il réussit à la dégager, non sans mal, de son cou. Elle était plus calme et semblait plus dormir que souffrir à présent, mais il sentait qu'elle n'était toujours pas au top de sa forme.
Il décida alors de sortir. Il trouva un vieux mendiant qui avait l'air faible. Il ferma les yeux et repensa à la chasse qu'il pratiquait avec son père. C'était un peu pareil ce dit-il après tout. Les biches aussi avaient l'air frêles et inoffensives. Mais manger était nécessaire. Comme pour Ambre. Il attrapa le vieillard et l'assomma avant de le ramener dans leur tanière. Quelques heures passèrent. La nuit faisait place maintenant. Ambre se réveilla enfin, sa peau était devenue d'un blanc porcelaine. Ses yeux scrutaient chaque recoin de la pièce. Jusqu'à s'arrêter sur le vieil homme toujours assommé. Elle s'approcha de lui et croqua dans son cou. Après un instant, elle le laissa tomber lourdement sur le sol et s'essuya la bouche d'un coup de bras. Turner s'approcha alors d'elle, mais celle-ci se tenait en posture de combat dès l'instant où elle le vit.
Il s'approcha, les mains vers elle, la rassurant. Elle se calma progressivement, mais restait sur le qui-vive. Après quelques mots échangeaient. Il comprit qu'elle avait perdu toute mémoire de son passé. Il se baissa et ferma les yeux du pauvre homme maintenant décédé, le remerciant de son sacrifice pour qu'ils puissent manger. Comme il le faisait avec ses proies, comme son père, lui avait appris.
Il prit alors tout le temps qu'il fallait pour lui raconter de nouveau.

Depuis, Turner lui ramenait de temps en temps de quoi se repaître. Mais malgré tout, il sentait qu'elle avait changé et qu'elle se méfiait de lui. Il était assez triste d'avoir perdu son binôme qu'il adorait temps...
Il se demandait comment la suite allait se passer, restera-t-il avec elle ? Restera-t-il encore dans cette ville ? La phrase de Rogue trottait aussi dans sa tête... Le retrouvera -t-il sa mère et lui ? Et ce fameux garde, le recroisera-t-il un jour... En avait-il envie ? Il savait ce que son père en penserait, mais l'idée de vengeance ne voulait pas partir de son esprit...
Et par-dessus tout, il avait commencé à réunir un peu de richesse, il était peut-être temps de commencer les recherches concernant sa vraie mère...

Ambre Vakarian : sa meilleure amie, qu'il considère comme sa sœur. Mais certaines choses ont malheureusement changé et leur relation est loin d'être comme autrefois, à son grand malheur.

Rogue : son "demi-frère". Il ne ressent rien vis à vis de lui. Il ne recherche ni vengeance ni pardon. Cependant, celui-ci a promis de le tuer s'il se rencontrait de nouveau. Est-ce des paroles en l'air ou le recherche t-il dans ce but ? Turner n'en a aucune idée, mais il reste sur ses gardes au cas où.

Sa belle-mère : comme pour Rogue, il ne ressent absolument rien vis à vis d'elle. À part une chose, il espère qu'elle est devenue vieille, toute ridée et bien laide !

Sa mère : Il ne sait pas où elle est. Il sait juste qu'elle lui ressemble énormément et qu'elle a été vendu en tant qu'esclave. Il espère réunir assez d'argent pour continuer la volonté de son père ; la retrouver et espérer la sauver.

• Petite présentation de votre personne : Hey ! Bah écoutez je ne sais pas trop quoi vous dire en vrai haha, je suis popo, jeune pyrolicorne à votre service !
• Rythme rp et particularités : Normalement, au moins une fois par jour, sauf bien evidemment en cas de soucis haha
• Comment avez vous découvert le forum :Par l'invitation d'un ami du coup
• Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?Heu je ne sais pas trop, j'espère juste sura sur le long terme
• Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ? Je laisse le jeu faire !