• Nationalité : Teïderien
• Race: Humain
• Nom : Azarov
• Prénom : Lazàr
• Surnom : L'Ombre
• Sexe : Masculin
• Date de naissance : 28 julius 1963
• Age : 38 ans
• Lieu de naissance : Orzus, Teïder
• Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Teïder
• Rang social : Serviteur de l'état
• Métier : Espion d'élite
• Célébrité : L'Ombre – Connu (Teïder), Légèrement connu (Ikhyld, Akkaton) : L'Ombre est une figure de l'espionnage. Une légende, probablement. Un être mystérieux qui, même si l'on ne sait rien de lui, est source d'histoires. Beaucoup donneraient cher pour savoir qui est l'Ombre, mais personne encore ne peut se venter de le savoir.

Armure en écailles de dragon :

Dague Inquisitoriale :

Lame cachée :

Ensemble pratique :

Manteau de camouflage :

Masque de perception Teïderien :

Vélocipodien :

Chevalière commune :

• Magie

Potentiel : Aucun Potentiel

• Mental

Volonté : Maître
Contrôle de soi : Champion
Intelligence : Prodige
Perception : Virtuose
Charisme : Champion
Technologie : Inapte

• Physique

Force physique : Champion
Agilité : Maître
Vivacité : Maître
Résistance physique : Champion
Résistance magique : Champion
Vitalité : Champion
Beauté : Champion
Discrétion : Légende

• Martial

Armes de tailles : Prodige
Armes lourdes : Inapte
Armes d'hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Inapte
Armes de lancer/fouet : Inapte
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Confirmé
Armes à feu : Inapte
Équitation : Maître
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte

« Ahahah, je crois que je joue avec le feu mais... Tant pis. »

Dernière note avant de partir.
« J'avais imaginé une petite histoire à propos de l'Ombre. C'est stupide, je le sais, et elle ne verra jamais le jour mais... J'avais envie de l'écrire. »

« Il est de ceux qu'on ne voit pas. Ses cheveux bruns, attachés par un élégant catogan, lui retombent doucement sur les épaules. Ses yeux noisette semblent analyser le monde autour de lui, brillant d'un éclat de... Bonté ? Il est bel homme, c’est certain, mais peut-être un poil banal. Après tout, ce n'est pas son genre d'attirer les regards, ce n'est simplement pas ce qu'il souhaite. Haut d'un mètre soixante-douze, son visage aux traits fins et gracieux lui donnent plus l'air d'un homme d'affaire que d'un guerrier, et pourtant... Qui peut penser qu'il travaille à l'armée ? Dans la rue, il ne laisse rien paraître. Il n'a même pas une seule cicatrice et... Finalement, c'est peut-être la seule chose le trahissant. Après tout, seuls les espions sont exemptés de flagellation, dans ce pays où celle-ci est obligatoire. L'homme au catogan est effectivement un espion. Et le meilleur qui plus est. Mais ça, nul ne s'en doute car personne ne connaît son visage. »

« Et pourtant... Il vous sera difficile de le retrouver. Dès le lendemain, celui-ci aura disparu, sans laisser aucune trace. Nulle part sur Orzian, nulle part dans les plans... Nulle part. Volatilisé. Peut-être le reverrez-vous mais... Rien n'est moins sûr. Sa durée de vie est éphémère. Il reviendra, mais nul ne sait quand. »

« En revanche... Peut-être remarquerez-vous cette jolie femme aux cheveux dorés ? Celle vêtue d'une robe, qui danse devant les gens, sans gêne aucune. Celle qui semble attirer des regards attendris ou désireux. Peut-être de la jalousie parfois... Cette femme qui n'existait pas encore hier, et... Qui n'existera plus demain, probablement. Qui disparaîtra comme la lune laisse place au soleil. Mais comme la lune... Elle aussi reviendra. »

« L'Ombre... Est un homme aux multiples visages. Jamais vous ne le rencontrerez deux jours d'affilée dans une même apparence. Et pourtant, il n'a aucun don de magie... Alors qui pourrait le soupçonner ? Qui pourrait même songer qu'un Teïderien userait de la magie transformiste, d'ailleurs ? La réponse est simple : ce n'est pas de son plein gré que l'Ombre n'a pas d'apparence. Mais... Semblerait-il que ce soit une autre histoire, après tout. »

« Il faut cependant noter que l'Ombre ne prendra jamais une autre forme que celle d'un humain ou d'une humaine. De même, sa taille restera globalement entre un mètre soixante-six et un mètre soixante-treize et il restera toujours relativement fin et n'ayant pas l'air très menaçant physiquement. Quant à son âge, on pourrait parfois lui en donner vingt, mais cela peut aller jusqu'à une cinquantaine. Jamais plus et jamais moins. Enfin, cela fait sûrement bien peu d'informations, n'est-ce pas ? Mais si jamais l'Ombre devait reprendre sa véritable apparence... Sans doute serait-elle la même que dans sa jeunesse, avec quelques années supplémentaires. Peut-être... Était-ce réellement l'homme au catogan ? »

« De la même manière que l'Ombre n'a pas de visage, son caractère semble changer selon ses apparences. Tantôt il joue le rôle de l'homme puissant, n'ayant rien à perdre, tantôt celui de la jeune femme innocente qui n'a pas encore découvert les malheurs de la vie. Naturellement, ses rôles semblent changer selon son apparence, mais également selon l'endroit où il se trouve. Enfin, évidemment, tout cela vous le ne verrez pas, puisqu'à vos yeux, l'Ombre n'est qu'un espion Teïderien. Et ces gens ? Il est inutile de préciser qu'ils n'ont rien à voir avec lui. Ils sont des gens de voyage, pour la plupart. »

« Mais est-ce que l'Ombre change de caractère en même temps que d'apparence ou n'est-ce qu'un jeu de maître parfaitement exécuté ? Oh rassurez-vous, dans le fond, il reste toujours l'Ombre. Cet infâme espion servant Teïder. Cet espion qui ne désire probablement que la suprématie de son royaume et qui mettra un point d'honneur à l'y accompagner. Cet espion qui déteste sûrement toutes les autres races, ces êtres inférieurs aux hommes. »

« Ahah, j'vous ai bien eu, pas vrai ? Qui peut se venter de savoir ce qui se cache sous le masque de l'Ombre ? C'est un être de profession, qui ne laisse rien transparaître. Un homme au très bon contrôle de soi, qui semble mentir comme il respire. Le professionnalisme de l'Ombre restera l'unique chose qu'on sait à son propos. Ses sentiments et son mépris semblent ne jamais interférer dans ses actions. Peut-être n'existent-ils qu'à peine ? »

« Enfin... N'oubliez pas que, même si vous ne le connaissez pas, l'Ombre n'est qu'un Teïderien. Et un Teïderien, c'est forcément mauvais. Prenez garde à vos secrets, là se trouve mon seul conseil. »

« Comme révélé plus tôt, il n'est pas certain que l'Ombre ait de réelles convictions. Peut-être à part celles que l'on donne à un Teïderien lambda, mais les rares personnes à lui avoir échappé ne peuvent réellement vous le confirmer. Cela dit, les racontars sonnent probablement vrai. Comment un Teïderien pure souche tel que lui pourrait ne pas être raciste ? Comment pourrait-il ne pas croire en son seigneur ? Enfin... Bien que ça semble tout à fait logique, rien n'est jamais tout à fait sûr avec un espion de sa trempe. »

« Et puis le fait est qu'il cache étonnamment bien son jeu sous toutes ses formes. Si l'on peut croiser un homme méprisant un jour, il n'est pas étonnant que le lendemain, la jeune femme que vous croiserez semble aimer la vie de chaque être autour d'elle. Oh oui, il est certain que l'Ombre sait parfaitement bien cacher son jeu mais... Est-ce étonnant, venant du meilleur espion Teïderien ? Sans doute que non. »

« Cependant, l'on peut noter une conviction qui n'a pas l'air fausse... L'Ombre semble être satisfait de sa vie actuelle. Après tout, si ce n'était pas le cas, pourquoi resterait-il dans ces ténèbres ? Il pourrait profiter de son anonymat mais... Il ne le fait pas. Et ça n'est probablement pas pour rien ? Servir son roi et son Seigneur semblent lui suffire. »

31 augustus 1972

« Ah. Euh… Ça fait bizarre d’écrire dans un journal et de lui parler comme s’il était un… Être vivant ? Je… Je suppose que je m’y habituerai. Enfin bref. Donc euh… Bienvenue, euh… Journal ? Ahah, je me sens bête. Bon. Je crois que je vais commencer par le commencement ? »

« Donc je m’appelle Lazàr et je suis Teïderien. J’ai fêté mes neuf ans, y a un mois. Ma mère est mage de guerre. L’une des meilleures du pays ! Et mon père était un Inquisiteur. Enfin… J’ai une bonne éducation, parmi les Teïderiens, mais… tout le monde s’attend à ce que je suive la voie de mon père. Que je prenne une bonne place dans la hiérarchie. Alors ils ont fixé la barre très haut, très jeune. À une hauteur que je ne peux pas atteindre ? J’en ai toujours eu le sentiment, en tout cas. Mais j’ai toujours essayé de rendre les gens fiers. Ou… Au moins mon père ? »

« Enfin. J’imagine que ça n’a plus de sens. Mon père est mort. Il y a quinze jours. Il a été assassiné, par des ennemis du royaume. Ma mère et moi avons un peu de mal à nous y faire. Enfin. C’est pour cette raison que ma mère m’a acheté un journal. Elle m’a dit d’y mettre toutes les choses qui me froissent, ce qui me rend heureux. Elle me dit qu’écrire libère. Que je pourrai te confier tout ? Enfin, ça me fait un peu bizarre pour le moment. Je finirai plus tard. »

1er septem 1972

« Finalement, ma mère avait raison. Écrire une partie de mes sentiments m’a fait me sentir… Mieux ? Enfin. Je suis toujours attristé du décès de mon père, n’allons pas dire le contraire. Mais je me sens plus libre, quelque part. Et j’ai envie de continuer à écrire. »

« J’ai donc eu toujours cette vie droite et bien formée qui faisait ce que j’étais. Je suivais les règles, je faisais ce qu’on attendait de moi. Mais les arts du combat, ça n’a jamais été mon truc. On a tenté de m’apprendre à devenir fort et puissant. Sans tolérer longtemps mes échecs et mon manque de force. Enfin, j’ai l’éducation, le maître, et peut-être le potentiel. Alors qu’est-ce qui m’empêche de devenir Inquisiteur ? »

« Sans doute tout, puisque les attentes de mon entourage ont disparu avec mon père. J’ai compris que c’étaient ces attentes qui m’étranglaient, d’une certaine manière. Parce qu’en me rendant compte qu’elles n’existaient plus, j’ai senti une certaine forme de liberté m’envahir. Et je m’en suis voulu de ressentir ça alors que mon père venait de nous quitter. Enfin… Je n’ai jamais été heureux de sa mort, mettons-nous bien d’accord. Bref. Je dois aller réviser, alors j’imagine que je reviendrai plus tard ? »

16 decrembeïs 1972

« Cela fait quatre mois exactement que mon père est mort, aujourd’hui. J’ai l’impression qu’on a un peu bousculé ma mère pour qu’elle se remette plus vite de son décès, mais je n’en suis pas sûr. Enfin. Comme je te l’ai dit depuis tout ce temps, je vais mieux. J’ai retrouvé une vie normale, si je puis dire. Mais je me rends compte de plus en plus, chaque jour, que l’absence de mon père met en avant des gens qui ne voyaient rien de plus en moi qu’un fils d’Inquisiteur. Quelqu’un qu’il fallait brosser dans le sens du poil, pour ne pas avoir de problèmes. Enfin. La plupart sont devenus neutres, d’autres m’embêtent parce que je ne suis pas très fort. Mais je leur montrerai ! Ma mère dit que je suis très mature pour mon âge, mais peut-être encore un peu jeune pour comprendre tout ce qui fait nos vies. Elle me dit toujours que je suis intelligent, plus que tous ces gens qui ont perdu leurs attentes. Elle me dit que je vais tous les surpasser, même s’ils ne s’y attendent pas. Je suis sûr qu’elle a raison ! »

« Mais tu sais quoi, Journal ? Plus j’écris, et plus je veux continuer. Je crois qu’un jour, j’écrirai des livres et je deviendrai célèbre. Mais je n’en ai parlé à personne. Ils ne comprendraient pas ! »

2 februarius 1973

« Salut Journal. Non, ça ne va pas. Pourquoi ? Je n’arrive à rien. Les gens me disent sans cesse de m’endurcir. Que le Seigneur de la Souffrance met des étapes sur nos vies pour nous jauger. Mais pourquoi ? Pourquoi fait-il ça ? C’est totalement absurde comme philosophie. Ne pouvons-nous pas vivre nos vies, simplement ? Profiter de l’instant, de nos courtes existences ? Quelque part, notre société est un problème. Mais je n’en parle à personne. Je sais ce qu’on fait aux gens qui sont contre la religion teïderienne. J’aimerais n’être qu’un petit valet suivant leur foi sans discuter. Ils croient tous que je suis trop naïf… Est-ce vrai ? Je ne sais pas. Je ne sais rien. »

28 julius 1973

« J’écris tardivement aujourd’hui. Je viens de fêter mes dix ans. Ma mère m’a conseillé de faire un récapitulatif de la dernière année, en me disant que ça pourrait m’aider à mieux faire mes choix. La dernière année s’est… Passée. Je crois que c’est le seul terme qui convienne. Je ne sais plus quoi faire de ma vie. J’ai envie de devenir écrivain. Partir, écrire. Faire ce qui me rend heureux. Enfin. C’est peut-être trop grand comme mot. Mais quand j’écris, je me sens libre. Un jour, peut-être que je publierai ce Journal d’un Teiderien. Peut-être que les gens liront et comprendront. Ahah. Ils ont raison en fait. Je suis naïf, c’est tout. On ne changera jamais la religion Teïderienne. Et les autres nations ne comprendraient pas. Enfin bref… »

« Je ne sais plus quoi faire. »

8 octobrius 1973

« Ma vie vient encore de s’effondrer. Un type que je ne connaissais pas est venu aujourd’hui. Maman est partie se battre contre un groupe de rebelles et son unité s’est fait décimer. Elle avec. Je n’ai pas voulu y croire. Comment peut-elle... Elle ne peut pas me laisser comme ça, si ? »

28 octobrius 1973

« Désolé Journal. Je t’ai laissé sans nouvelles pendant vingt jours, c’est la première fois que je fais ça. Ce n’était pas voulu. Mais je ne pouvais pas. J’ai été envoyé dans un orphelinat. Je crois que tous ces jours sont passés bizarrement, pour moi aussi. C’est bizarre l’orphelinat. Je n’aime pas ça. Tous les jours, je regardais par la fenêtre, dans l’espoir que maman arrive et revienne me chercher en courant, en me disant que tout cela n’était qu’un malentendu. Mais cet espoir est vain. Je viens de le comprendre. Ils avaient tous raison finalement. Je suis trop naïf. On m’a dit que toutes ces épreuves venaient encore du Père. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas eu assez confiance en lui ? C’est pour ça que maman est morte ? Parce que je doutais de lui ? Mais pourquoi ? Je ne suis plus rien. Personne n’attend plus rien de moi. Même moi, je n’attends plus rien. »

30 octobrius 1973

« Je me suis battu avec un camarade de classe aujourd’hui. Il m’a traité de faible, et je l’ai poussé. Il est tombé par terre en grognant, avant de rire et de me dire que ça ne changeait rien. Il m’a frappé, je l’ai frappé. Ce sont des adultes qui nous ont séparés en nous punissant. J’ai un œil au beurre noir et j’ai mal aux mains. J’ai réfléchi après. Il n’a pas tort. Je suis faible. Et c’est pour ça que mes parents sont morts. La philosophie du Seigneur de la Souffrance est toujours aussi bizarre pour moi, mais… Je n’ai plus le choix, finalement, si ? Je dois m’endurcir pour ne plus souffrir. Je vais m’entraîner. Et je vais leur montrer, me montrer que je ne suis pas faible. »

6 maïa 1974

« Salut Journal. J’ai fait le calcul tout à l’heure. Ça fait plus de six mois que je m’entraîne, seul. J’ai réussi à trouver une certaine association, entre l’école, l’église, l’orphelinat, et mes sessions d’entraînement. J’ai même trouvé un équilibre entre toutes ces choses à faire. Je suis assez fier de ce parcours. Je m’engagerai dans l’armée quand j’en aurai l’âge. Enfin bref. Pour l’instant je n’y suis pas encore. »

« Dans tous les cas, je crois que j’ai atteint le maximum de ce que je pourrai apprendre seul. Alors je vais chercher un maître d’armes pour m’aider. J’éprouve une certaine appréhension pour ce moment. Est-ce que je vais réussir à trouver quelqu’un qui accepte de m’aider ? Enfin… L’appréhension est une facette de la peur, alors je m’en veux de la ressentir. On verra bien, je suppose. »

9 maïa 1974

« Salut journal ! J’ai une bonne nouvelle ! J’ai fini par trouver un maître d’armes. Je pense qu’il va sûrement accepter de m’aider, comme il a travaillé avec mon père. Je me suis renseigné sur lui, ses faits d’armes, ses agissements, son lien avec mon père. Je suis sûr que c’est le bon ! Maintenant, il faut que je trouve comment le convaincre. Enfin, je te tiens au courant ! »

11 maïa 1974

« Hey. Devine quoi ? Je suis allé voir cet homme dont je te parlais. Il me semblait parfait. J’étais vraiment en confiance. Mais il s’est mis à rire quand je lui ai posé ma question. Il m’a demandé si j’avais au moins hérité de l’argent de mes parents. Je lui ai répondu que je n’y aurai accès qu’à mes dix-huit ans, mais que je pouvais travailler pour trouver l’argent, si ce n’était que ça. Il a encore ri. Il m’a dit, je cite : “Tu n’es qu’un gringalet maigrichon et faible. Jamais personne ne pourra rien faire de toi, même un paysan ne pourra jamais te former au travail de la terre. Retourne dormir, mange de la soupe et reste à ta place, minus, tu ne seras jamais comme ton père.” Je suis parti et j’ai fait comme si je ne lui avais jamais adressé la parole. Sans doute aurais-je dû me défendre ? Mais il a raison. Je n’ai même pas encore onze ans, je suis plus petit que tous les autres garçons de mon âge, et clairement plus chétif. »

« Mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Ma mère m’a dit une fois qu’elle avait connu un homme qui avait pris une poussée de croissance à l’adolescence, et beaucoup de muscle. Peut-être que je suis encore un peu jeune, mais je continuerai ! J’ai décidé d’apprendre encore à me battre avec des dagues. C’est à ma taille, c’est adapté. Et je vais sûrement jouer sur mon agilité et ma petite taille. Comme ça, si je reste petit, je n’aurai pas à changer, et si je grandis, ça me sera utile ! Pour l’instant, je vise le rôle d’assassin. Mais on verra ! »

12 novimbreïs 1977

« Pouah. Encore une journée de passée. Je me suis encore battu avec cet abruti d’Ivan. Il m’a vu écrire hier. Et en me voyant, ce matin, il n’a pas pu s’empêcher de me le faire remarquer et de me traiter de petite fille, en me demandant si c’était un journal intime. J’ai essayé de garder mon sang-froid au début. Puis il a continué, et le coup est parti. Ça lui a cloué le bec à peine une seconde. Puis il s’est mis à gueuler, et on s’est bagarré. Mais je l’ai battu cette fois encore. Je pense qu’il a cru que ma victoire de la dernière fois n’était qu’un coup de chance. Et celle d’avant aussi. Moi je crois que mon entraînement porte enfin ses fruits. Je commence à savoir utiliser la force de mon adversaire contre lui. Être un grand gaillard ne suffit pas. Enfin. Je ne suis pas comme lui, je ne vais pas prendre la grosse tête. Mais ça fait quelque chose, j’avoue. »

8 janus 1978

« Salut Journal. Aujourd’hui, je crois que quelque chose de bien s’est enfin produit. Depuis longtemps ! Bref. Je me suis encore battu avec ce gros débile d’Ivan. Et je lui ai encore filé une rouste pour lui montrer à quel point il était incompétent. Mais l’un de nos professeurs nous a arrêtés avant, et on s’est encore fait punir. Non, ce n’est pas ça qui est bien. Ce qui est bien, c’est qu’un type est passé pendant notre bagarre. Et il est revenu me voir à la fin des cours. Il m’a dit que je me débrouillais bien, puis il m’a demandé ce que je comptais faire. Je lui ai dit que je voulais devenir assassin. Puis il est parti, et il m’a dit : “Si t’en es aussi sûr, retrouve-moi. Si tu y arrives, on verra si t’as vraiment les tripes pour ce boulot.” Il a disparu et je l’ai cherché pendant des heures. »

« Puis je m’en suis rendu compte… Qu’en fait cela faisait depuis tout ce temps qu’il me suivait ! J’avoue que j’ai essayé de le surprendre, mais je n’y suis pas arrivé. Il s’est moqué de moi, m’a dit que j’avais été long à la détente, mais que c’était pas aussi mal que ce à quoi il s’attendait. Il m’a dit qu’il reviendra peut-être vers moi, puis il a disparu. Et cette fois, je n’ai pas été capable de le retrouver, j’avoue. Mais ce n’est pas si mal ! »

12 janus 1978

« L’homme de l’autre jour est revenu. Il m’a demandé si j’étais vraiment sûr de ce que je voulais, que j’étais peut-être encore un peu jeune. Je lui ai affirmé que oui. Il m’a demandé de me battre contre lui, de donner tout ce que j’avais dans le ventre. Ce que j’ai fait, mais… J’ai appris que c’était vraiment un maître assassin, au vu de l’immense facilité qu’il avait à esquiver mes attaques et à me coller une belle raclée. À la fin, il m’a dit que c’était un peu faible et que je n’avais pas assez de connaissances. J’ai cru qu’il allait partir, mais il m’a dit : “Mais est-ce qu’on peut réellement le reprocher à un gamin qui s’entraîne seul depuis le début ?” Je lui ai répondu que je voulais m’améliorer, et qu’un jour, je serai le meilleur agent de Teïder. Il a ri, il s’est moqué, il m’a dit que j’avais beaucoup d’espoir. J’étais vexé, et il m’a donné un grand coup sur l’épaule. “Rejoins-moi demain à quinze heures, devant l’église. On verra si t’arrives à devenir le meilleur, gamin.” Puis il est parti, sans se retourner. »

« Je crois que lui, il a accepté de devenir mon maître ! »

23 septem 1978

« Et encore un jour où j’suis claqué… J’ai l’impression que Leiv veut ma mort, ces derniers temps. Il était plutôt cool au début, mais là… Là ça devient flippant ! Enfin… Je crois que c’est une autre manière d’enseigner… Mais encore aujourd’hui, je vais faire un bon gros dodo. Désolé, je peux pas trop écrire ce soir. »

29 junon 1979

« Leiv m’a félicité aujourd’hui. Il dit que je commence à devenir quelque chose. Dit comme ça, ça paraît faible comme félicitations, mais venant de lui, c’est beaucoup ! Enfin bref. Je me suis rendu compte que l’entraînement était de plus en plus difficile, qu’il m’en demande de plus en plus. Mais en échange, je fais de plus en plus de progrès. J’m’en suis rendu compte après une énième bagarre avec Ivan. Et je dois avouer que, même si ça ne me fait pas plaisir, lui aussi devient de plus en plus fort. Nos combats deviennent de plus en plus serrés. On sent la force sauvage de cet abruti et mes p’tits bras ne rivalisent pas avec ça. Mais sa force ne fait rien, si elle ne me touche pas ! Nous avons choisi des spécialisations très différentes et… Je dois avouer que, même si on se cherche mutuellement des poux, je me bats avec lui pour l’entraînement aussi. »

1er februarius 1980

« Encore une journée comme les autres, Journal. Désolé, je ne t’apprends rien de bien nouveau, ces temps-ci. Quelques astuces de la part de Leiv, quelques secrets sans intérêts. C’est amusant quand même. J’ai toujours l’impression de me surpasser, d’être à pas grand-chose de la victoire contre mon maître… À chaque fois, il me sort un nouveau tour de son sac. Un tour qui m’envoie, encore une fois, au stade de l’élève. J’ai encore des choses à apprendre. »

27 julius 1980

« Leiv m’a dit qu’il n’avait plus rien à m’apprendre. Je… J’avoue que ça m’a fait bizarre. Je suis resté un moment à l’observer sans comprendre. Je lui ai dit que je n’avais pas encore réussi à le battre, mais il m’a tourné le dos en me disant qu’on se reverra sûrement à l’armée. Il m’a laissé en plan, sans se retourner. Je l’ai poursuivi, en lui demandant des explications, et il m’a répondu, je cite : “Tu apprendras mieux sur le tas, avec l’expérience. Je t’ai donné ce qu’il faut pour que tu survives et que tu te fasses un nom. Mais si tu veux aller plus loin, tu devras apprendre avec l’armée. Moi, j’ai fait mon travail.” Puis il s’est mis à chantonner et… Tu sais très bien ce que ça veut dire, s’il chantonne. La discussion est terminée. Alors je suis rentré et j’ai médité sur ses paroles. »

« S’il n’a plus rien à m’apprendre, alors je n’ai qu’à m’engager. »

29 julius 1981

« Tu te rappelles, hier je te disais que les camarades m’avaient fait une jolie surprise pour mes 18 ans ? Bah figure-toi que je me suis rendu compte seulement aujourd’hui qu’en fait, ça fait maintenant un an que je suis à l’armée. J’ai aussi fait un récapitulatif de la dernière année. Je crois que ces années sont parmi celles où je me suis senti le plus épanoui. L’armée, c’est dur, oui, c’est physique, et ça demande aussi de l’esprit. Mais je m’y sens comme chez moi. Est-ce parce que, finalement, les travaux de mes parents y étaient affiliés ? Aucune idée. Mais les missions qu’on me donne, une fois complétées, laissent un sentiment de fierté en moi. »

« Je n’ai toujours pas abandonné l’idée de continuer à écrire et de publier. Mais j’ai un peu changé d’avis. Si le Seigneur de la Souffrance n’avait pas mis ces étapes sur mon chemin… Serais-je aujourd’hui celui que je suis ? J’en doute fortement. Finalement, il a peut-être ses propres raisons pour le faire. Et même si je n’arrive pas vraiment à les comprendre aujourd’hui, je lui fais confiance. »

« Que dire encore de ce récapitulatif ? Ah oui. Je me suis rendu compte que, quand j’étais plus jeune, je vouais à Ivan une certaine haine. Et tout à l’heure, j’ai remarqué que, même s’il n’est pas mon ami, les entraînements déguisés en disputes nous ont… Calmés ? Oh, on se fait chier, mais sa vue ne m’insupporte plus autant. M’enfin, ce n’est pas parce que ce couillon s’est engagé aussi que nous allons devenir potes ! »

« Et puis j’ai réussi à revoir Leiv. Mais il a l’air toujours aussi lointain et inaccessible. Je me rends compte de la chance que j’ai eu de m’entraîner avec lui pendant toutes ces années. Et je comprends aussi pourquoi il était si dur et si exigeant. »

« Bref, faut que je file, le chef va encore gueuler si j’arrive en retard à cause de toi. »

13 septem 1982

« Salut Journal. Désolé de ne pas avoir donné de nouvelles depuis dix jours. On nous a envoyés en mission spéciale, avec Marcus et Leiv. J’étais tellement heureux de faire ma première mission dans l’armée avec mon ancien maître, que je n’avais même pas pensé à laisser une note. Cette mission s’est déroulée parfaitement bien ! Mais… Je t’avoue que je suis un peu fatigué, alors je te raconterai plus tard, hein ! »

7 novimbreïs 1987

« Alors Journal, dis-moi ce que ça fait d’être le journal du meilleur assassin Teïderien ? Héhé, ça t’en bouche un coin, pas vrai ? Normal, moi aussi ça me fait tout drôle, héhé. »

« Enfin, soyons réaliste, ce titre, on le partage à quatre. Marcus, Leiv, Ivan et moi. Pour l’instant, on se chamaille le titre, on rigole, mais tout le monde sait que c’est moi qui vais le récupérer ! »

« Non, pour être encore plus réaliste, nous nous sommes autoproclamés meilleurs assassins de Teïder. On a réussi des missions difficiles et on a pris la grosse tête, je crois. Enfin, sauf Leiv. Lui, on sait tous qu’il est un assassin de génie. Et puis bon, on a pris la grosse tête, c’est quand même un peu abusé, je crois. On sait qu’on ne doit pas se reposer sur nos deux oreilles. Mais ça nous amuse. »

« Puis bon, on le sait tous les deux, hein… Je serai le meilleur assassin de tous les temps ! »

6 aprilis 1989

« Salut Journal. Je te préviens juste… On a confié une mission à Marcus, Ivan et moi. On doit éliminer un groupe de thérianthropes zêta qui détruisent tout ce qu’ils touchent. Je vais peut-être être absent pendant quelques jours. Mais cette mission va être accomplie les doigts dans le nez ! Allez je file. »

27 aprilis 1989

« Salut. Euh… Arg… Je ne sais pas par où commencer. À part que… Je suis dans la merde. Je… Bref. »

« On a donc été voir les thérianthropes qu’on devait éliminer. La bataille s’est très mal déroulée. Ivan et Marcus sont morts, j’ai failli mourir aussi. Mais les trois bêtes sont mortes aussi. Enfin… La dernière n’était pas un de ces satanés thérianthropes… C’était un kitsune. Il… M’a jeté une malédiction. Au début, je l’ai prise à la rigolade. Il m’a juré que, moi qui faisais partie d’un peuple haïssant les transformistes, j’étais condamné à changer de visage tous les jours. »

« Malgré ça, comme je n’y croyais pas, je me suis traîné jusqu’au premier village. J’ai reçu l’aide d’un homme qui s’occupait de ses bêtes. Je lui ai expliqué la situation, lui ai caché la malédiction. Il m’a aidé. J’ai trouvé de l’aide dans son village. Et le lendemain… J’ai effectivement changé de visage. Pas que. Je me suis retrouvé dans le corps d’une femme. Je ne comprenais pas. Mais les villageois ont aussitôt cru que j’étais un utilisateur de la magie transformiste. Ils m’ont chassé, sans écouter mes protestations. S’ils avaient réussi à m’attraper, j’aurais fini au bûcher. »

« J’ai donc fui dans la forêt, et après quelques heures de marche complètement au hasard, j’ai retrouvé un autre village. Je ne m’y suis arrêté que temporairement, pour acheter de quoi me soigner moi-même. J’ai vaguement mentionné un thérianthrope lorsqu’on m’a demandé la cause de mes blessures, mais j’ai refusé toute aide et parlé de rien d’autre. Beaucoup m’ont regardé d’un air douteux, mais je suis vite parti. »

« Les jours suivants ont été difficiles. J’ai eu du mal à retrouver mon chemin et mes blessures n’aimaient pas mes transformations. Mais après de longs jours de marche, j’ai réussi à retourner à Orzus. Je suis rentré directement pour écrire ça et me reposer. Je n’ai averti personne. Mais à part Leiv… Qui me croirait ? »

28 aprilis 1989

« Je me suis rendu au camp d’armée qui s’occupait de moi. Et j’ai entendu des gens parler. De Marcus, Ivan et moi. Ils disaient que mes amis avaient été retrouvés morts, tout comme nos cibles. Et moi ? Introuvable. Ils croyaient que j’avais fui, que j’étais un lâche ayant abandonné ses compagnons à la mort. Je suis parti en vitesse, alors qu’ils parlaient de mon père et de sa fierté bafouée. »

« Et je n’ai même pas retrouvé Leiv. J’ai pensé à aller à l’église, chercher quelqu’un pour m’ôter cette malédiction, mais… En errant sur le camp, j’avais l’impression d’être… Quelqu’un d’autre. Alors je suis rentré, et j’ai repensé à ces derniers jours. Ces derniers jours où j’avais été introuvable. Un inconnu. »

« Mon esprit d’écrivain s’est mis à fourmiller d’idée. Celle d’un espion aux mille visages, introuvable et pourtant si présent. Je ne sais pas dans quoi je m’embarque. Je suis persuadé que c’est une mauvaise idée, mais… changer de visage offre tellement de possibilités. Et je ne suis pas vraiment un hérétique, je suis contraint à être maudit… Non ? »

30 aprilis 1989

« Je suis convaincu que c’est une très mauvaise idée. Et pourtant… J’ai envoyé une lettre que j’ai écrite pour Leiv, hier. Lazàr Azarov a été contaminé par le sang infâme des thérianthropes. Et pour ne pas causer de tort au glorieux royaume de Teïder, il a décidé d’aller s’attaquer à ses ennemis, quitte à se sacrifier pour sa patrie. »

« Puis je suis allé me fournir de l’équipement. Un grand manteau à capuche, un masque. Tout ce qu’il faut pour que personne ne sache qui se cache sous le nom de “l’Ombre”. Demain, j’intégrerai les corps des espions. J’ai le trac, j’avoue. »

1er maïa 1989

« Ouf. C’est une nouvelle vie qui commence. Bientôt, nous conterons l’histoire d’un espion teïderien. Que dis-je ? Du meilleur espion teïderien ! Une ombre parmi les ombres. Introuvable, par qui que ce soit. Et d’un côté… Il vaut mieux pour ma vie que personne ne sache qui je suis. »

« Je suis entré dans l’armée, branche espionnage. Maintenant, l’Ombre doit faire ses preuves. Mais… J’ai aussi pris une autre décision. Si jamais je deviens écrivain un jour… Jamais je ne pourrai publier ce journal. Il est bien trop dangereux pour moi. »

« Alors… Même si ça me fend le cœur, ces dernières pages seront les dernières. Je vais te jeter au feu, d’ici peu. C’est bête, de finir ainsi. Toi qui a partagé de longues années de ma vie. Mais il va falloir que ça s’arrête. Je suis triste. Mais dis-toi que tu seras le seul à savoir tout ça. Ahah, je me sens bête. Bref. Adieu Journal. »

12 decrembeïs 1998

« Salut Feuille-de-Papier-Destinée-à-Brûler. Je me suis pris d’une certaine nostalgie, vois-tu. De l’époque où j’écrivais tout dans un journal appelé Journal. L’époque de la jeunesse, ahah ! Enfin bref. Je me suis demandé si j’étais toujours capable d’écrire mes pensées sur papier, comme dans un journal intime. Et puis, je me suis dit que ça pourrait faire une belle fin pour Journal. »

« Tu vois, Journal, j’ai appris à grandir et à changer. Pour des raisons qui échappent à tous, c’est évident. Mais j’ai grandi. Je suis devenu espion d’élite au sein du Royaume. Forcément. Je suis le seul capable de compléter des missions difficiles. Et ce sans le moindre mal ! Dis-toi aussi que j’ai, pour l’instant, un grand nombre de tâches complétées. Et ça continuera longtemps. Oh, nos rêves de grandeur de l’époque sont désormais bien plus que des rêves, ils sont devenus réels. Je suis certain que, si tu avais eu des sentiments et que tu me voyais, aujourd’hui, tu aurais aussi cette pointe de nostalgie. Mais aussi, sûrement, tu serais fier de voir ce que je suis devenu. Enfin bref. »

« Je suis un invisible parmi Teïder. Les services des renseignements des autres nations veulent mon nom, mon visage. Pour me retrouver et m’éliminer, évidemment. Mais je ne suis qu’un pion du Père de la Souffrance, mes amis. J’obéis à sa voix, j’obéis à mon roi. Et jamais vous n’aurez d’informations sur moi. »

« Enfin bref. Désolé, Feuille-de-Papier, tu vas retrouver Journal dans les flammes de la vie. Parce qu’elle est ainsi faite. Que je suis devenu le meilleur espion de Teïder. Et telle est ma vie aujourd’hui. »

Zmeï Nebojsa : Sans que le roi sache qui est l'Ombre exactement, cette dernière est un interlocuteur privilégié de son altesse qui lui donne sans doute personnellement de nombreuses missions.

• Petite présentation de votre personne : C'est toujours moi, Crimslower Ou Aria, Karma, Gee et Shintao OwO
• Rythme rp et particularités : Pour la plupart, vous connaissez maintenant... Je suis une montagne russe à moi toute seule !
• Comment avez vous découvert le forum :Maintenant je m'en souviens héhé : je cherchais un forum pour jouer Aria x)
• Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?Garder son identité secrète me semble être un bon début mais sinon... À voir !
• Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ? Comme pour Karma, Gee et Aria, je laisserai le jeu faire. Actuellement je n'ai pas d'objectif donné, mais ça changera forcément ! (J'avais jamais prévu de traumatiser Karma et Gee, ni de faire fuir Aria XD)