Ce qui est intéressant lorsque l'on s'intéresse aux guerres, aux grandes batailles ainsi qu'aux longs sièges, c'est que ceux ci sont largement magnifiés, embellis, décorés... Bardes contant des ballades, livres se voulant conter des faits véridiques, peintures, fresques et même jusqu'aux simples rumeurs. Des histoires dont on ne retient que les moments clés où les vaillants chevaliers percent les lignes adverses, où le rusé ingénieur abat les murailles d'une forteresse imprenable avec ses machines. En soit, toutes sortes d'idioties plus fantasques et absurdes les unes que les autres. Car la guerre, la vraie guerre n'est point comme ceci bien évidemment. Longue, pénible, couteuse, une option qu'il ne fallait utiliser pour faire de la politique qu'en dernier recours.

Et ce siège là, s'inscrivait dans la digne succession de ceux passés en ce monde. Pour l'heure, sans véritables vainqueurs ni perdant, des pertes par ci, des pertes par là, des succès pour les uns, des succès pour les autres. Un statut Quo en soit, ou du moins si l'on omettait cette sortie qui contre toute attente fut réussie... Enfin, réussie... Les cavaliers avaient filés en ligne droite jusqu'en bas de la montée en subissant quelques pertes en passant à travers les corps de piquiers et n'avaient point déviés même après, traversant le campement jusqu'au Pont et filant ensuite vers la route. En soit, ce n'était pas une réelle catastrophe non plus, simplement un désagrément aux yeux du masque. Pourquoi donc ? Ma foi, si d'une part ceux ci pouvaient s'en prendre aux quelques patrouilles sur ces routes, cela ne servirait pas à grand chose, en effet, seul un imbécile s'amuserait avec des cavaliers lourds à courir après des légers bien moins nombreux qui se contenteraient de fuir, et de toute façon, on ne pouvait pas grand chose pour contacter ces patrouilles désormais. Ensuite, et c'était là certainement l'élément clé qui ferait que cette sortie ne changerait probablement pas grand chose... Le pont ! Oui, le pont de l'est. Le seul point de passage à priori sur la rivière qui traversais quasiment toute la région et qui s'étendait même au delà en soit... S'ils voulaient ainsi revenir harceler les assiégeant sans perdre du temps. Un temps précieux qu'ils ne pouvaient pas gâcher... Eh, ils devraient sans doutes repasser par là, c'était ainsi le raisonnement. Aussi, parmi les piquiers qui s'étaient déployés en bas de la montée, une partie revinrent aux côtés du Sire de Fortuna, et les autres se positionnèrent devant le pont. Et afin de supporter ceux ci, l'on fit redéployer quelques scorpions qui n'étaient toujours montés avec leurs équipages afin qu'ils soient positionnés de tel manière à ce que si les cavaliers décidaient de rester à distance et de tirer à l'arbalète, ils puissent se faire arroser comme il se devait eux aussi. Enfin, afin, l'ont mis à profit les matériaux restants pour la construction du camp en utilisant quelques serviteurs oisifs accompagnés là encore de quelques ingénieurs afin de construire rapidement quelques barricades de fortunes là aussi devant le pont, juste pour encombrer un peu le passage. Ceci était peu couteux en temps et jugé suffisant afin de ne point avoir à trop regarder encore à l'est. La flexibilité et la capacité à réagir. C'était là la clé.

Pour ce qui était du reste, il n'y avait pas grand chose à faire hormis continuer selon le plan, bientôt, le second corps passerait à l'action à l'ouest afin de renforcer la pression. Si l'occasion se présentait toutefois, le Duc comptait envoyer ses arlequins restés à ses côtés afin de s'en prendre au commandant adverse, mais le temps viendrait pour ceci, inutile de hâter les choses. En attendant, il était temps de remonter le moral des troupes. Faisant appel à sa magie, le Sire de Fortuna s'appliqua alors à façonner un Golem passant pour un blanc chevalier dont le heaume arborait ce qui ressemblait étrangement un masque. Celui ci, affublé d'un large glaive porterait dans son autre main le gonfalon de Fortuna afin de servir d'une part de cible grandeur nature provocatrice mais aussi de symbole d'encouragement afin de signifier que le Duc soutenait ses troupes.

Les troupes tenaient bon et surtout ne flanchaient pas pensa t-il avec une féroce satisfaction, autant continuer sur cette lancée. Risquer sa propre vie sur les remparts ? Non, sûrement pas, il n'était pas idiot après tout, il ne fallait monter sur les remparts que pour un coup d'éclat, pas juste pour faire beau… Quoiqu'il en soit, il fallait continuer à motiver les troupes, c'est ce qu'il s'attela donc à faire en scrutant les éventuelles failles parmi les défenses à combler, ce en laissant ses subordonnés faire leur travail selon le plan prévu, après tout ils avaient intérêts s'ils ne voulaient pas subir sa colère...

« Regardez moi ces chiens galeux qui espèrent vaincre les féroces guerriers que vous êtes ! Montrez leurs qu'ils s'en sont pris à la mauvaise cité ! Nous n'allons pas céder face à ces marins puants la pisse de requin d'Esperanzia ou ces fats décadents de Fortuna ! Montrez leurs ce que sont des vrais guerriers à ces marins et artistes du dimanche, qu'ils aillent pleurer dans les jupes de leurs courtisanes et faire ce qu'ils savent faire de mieux, de la peinture et de la natation et qu'ils laissent la guerre aux professionnels ! » Bien entendu, il usa de la magie pour que sa voix porte haut et fort malgré le fracas des combats.


Maintenant qu'elle avait pu passer il était temps d'en profiter pensa t-elle, mais pour cela il fallait se mettre d'accord sur le plan. Faire tout de suite marche arrière pour attaquer l'ennemi par derrière ? Bien trop évident et risqué, c'est pour ça que naturellement elle décida en attendant de s'en prendre aux troupes ennemies situées plus loin et qui patrouillaient la zone, non pas forcément pour espérer totalement les détruire, mais au moins pour gagner du temps, mais aussi contrarier la possibilité utilité que ces éventuelles troupes en réserves pouvaient avoir... Après tout, elles pourraient toujours servir de renfort, de toute manière elle savait que le moment de briser le siège n'était pas venu. Alors autant faire preuve de prudence, de plus… Tant que la menace qu'ils représentaient planaient sombrement au dessus de la tête de leurs ennemis, ces derniers seraient obligés de se montrer prudent quant à leurs arrières, ce qui en soit était déjà un avantage certain.

De plus, elle faisait confiance à Aldemar même si elle ne l'appréciait point pour arriver à tenir la ligne, après tout il était un véritable rempart à lui seul, cela et puis elle soupçonnait quelque chose d'étrange derrière ces histoires d'assauts, après tout elle ne voyait aucun ennemi du duc qui pourrait ainsi en vouloir directement à celui-ci, alors voir des troupes de Fortuna et Esperanza se joindre à l'assaut, ainsi que le duc de Fortuna alors qu'ils étaient indifférents à ces derniers les avaient surpris... Soit, de toute manière ils ne perdraient rien pour attendre, en attendant la gloire viendrait bien assez dos, tout d'abord autant se charger de la sale besogne de toute troupe de cavalerie digne de ce nom lors d'une bataille d'aussi longue haleine.

Intervention MJ :

Jets de dé :

Lisez les lancers de gauche à droite, les chiffres du haut sont les dizaines, ceux du bas les unités.

(Notez que les détails comme les actions des personnages joueurs, des pnjs antagonistes et des troupes précises d'élites, ainsi que les actions précises qu'elles commettent peuvent apporter des bonus ou malus. Sachez aussi que les stratégies employées par les pnjs ennemis et leurs variations selon la situation seront décidées avant le début de chaque tour et révélées seulement à la fin de ces derniers, ce par souci d'équité. Sachez aussi que certains jets peuvent s'influencer entre-eux)

(Notez sinon que ce n'est pas un confrontation classique, considérez que l'important n'est pas forcément de faire toujours mieux que l'adversaire pour gagner, mais de briser celui-ci plus rapidement qu'il ne vous brise par vos réussites. Les défenseurs devant faire fatalement plus de dégâts aux attaquants pour cela, mais ayant donc aisément plus de bonus à leurs jets.)

*Test concernant la bataille*

Test de charisme de Fortuna : Jet numéro 1 (69)

Charisme niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
+10 grâce au tour magique
La réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test d'intimidation d'Aldemar : Jet numéro 2 (68)

Charisme niveau légende : Réussite de base à 94 ou moins
Infériorité numérique -10
+10 en réussite et +5 en réussite critique grâce aux talents
Échec critique = 97 ou plus
Réussite critique = 9 ou moins

Test de combat de l'infanterie défendant les murs : Jet numéro 3 (62)

Combat moyen niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
+10 car en défense sur les murs
La réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de l'infanterie attaquant les murs : Jet numéro 4 (55)

Combat moyen niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
-20 car attaque des murs avec des échelles
Surnombre +15
La réussite est donc plafonnée à 60 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de tir des tireurs sur les murs : Jet numéro 5 (59)

Archerie moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
+10 grâce aux troupes d'élites
+10 car en hauteur
La réussite est donc plafonnée à 85 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat des tireurs attaquants : Jet numéro 6 (28)

Archerie moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
+10 grâce aux troupes d'élites
-20 car ennemis retranchés derrière des murs
Surnombre +15
La réussite est donc plafonnée à 70 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de l'artillerie des défenseurs : Jet numéro 7 (20)

Logistique niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
La réussite est donc plafonnée à 65 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de l'artillerie des attaquants : Jet numéro 8 (36)

Logistique niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Ennemis retranchés derrière des murs -20
Surnombre +10
La réussite est donc plafonnée à 55 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de la cavalerie volante des attaquants : Jet numéro 9 (49)

Équitation moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Prudence + 10 (mais réduction des conséquences d'une réussite)
Défenses ennemis en bon état -10
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat des mages défenseurs : Jet numéro 10 (00)

Magie moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat des mages attaquants : Jet numéro 11 (90)

Magie moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de gêne d'Osami : Jet numéro 12 (00)

Transformisme niveau légende : Réussite de base à 94 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test d'esquive d'Osami : Jet numéro 13 (15)

Agilité niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
+20 grâce à la nature d'esprit de lumière difficile à viser et émettant activement de la lumière forte
Réussite plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

*Test concernant le groupe d'infiltration*

Test d'infiltration d'Araki : Jet numéro 14 (40)

Discrétion niveau confirmé : Réussite de base à 45 ou moins
Déguisement très convaincant et approprié grâce à tout les atouts magiques et l'usage de la magie transformiste +40
Réussite plafonnée à 85 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

(Si Peddyr décider de suivre le plan d'Araki)

Test de charisme de Peddyr : Jet numéro 15 (82)

Charisme niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
+20 grâce à la rapière d'Ilfrido
La réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Le membre 'La Main du Destin' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'Dizaine' :
                           

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#2 'Unité' :
                           

Conséquences des résultats :

L’infiltration d'Araki se déroule bien, celui-ci arrive à berner les troupes ennemies et jusqu'au niveau de la tour non loin de la grande porte où se trouve le mécanisme permettant d'ouvrir et fermer celle-ci, le problème... C'est qu'elle n'est pas vide de présence guerrière et surtout que Peddyr et son groupe qui le suivent de près eux sans se faire repérer immédiatement, attirent une attention suspicieuse...

Entre-temps, la bataille se poursuit. Fortuna arrive à inspirer ses troupes et Aldemar aussi, ce qui fait que des deux côtés le moral continue à être au haut fixe, du moins en ce début de la deuxième manche de la bataille, même si meilleur du côté des défenseurs.

La bataille sur les murs continue donc de traîner, plusieurs des pertes étant infligées des deux côtés, mais modérément plus dans le camp des attaquants qui prennent péniblement position sur les murs. Maintenant il va falloir conquérir ces derniers, ce qui ne risque pas d'être aisé...

Du côté des tireurs par contre, l'avantage va au camp des attaquants, que ce soit en nombre de pertes infligées qui sans être beaucoup plus importantes le sont peu plus et surtout par le fait que les tireurs ennemis n'arrivent point à viser efficacement la cavalerie volante de Sarassi. Notamment à cause de la duchesse qui les gênes fortement sous sa forme d'élémentaire de lumière et qui les nargues en plus en esquivant les quelques projectiles magiques qui lui sont adressés directement. Néanmoins, les tireurs sur les murs restent une menace pour les troupes d'en bas et infligent des pertes, surtout que la muraille les protègent...

L'artillerie des défenseurs d'ailleurs souffre de l'attaque des cavaliers volants de Sarrasi qui détruit plusieurs pièces, mais cela ne l'empêche pas de détruire quelques pièces d'artilleries attaquantes avant alors que celle-ci continue à infliger des dégâts dans l'infanterie sur les murs et chez les servants d'artilleurs défenseurs... En somme, le bilan est mitigé car l'artillerie de défense se retrouve sérieusement affaiblie, mais reste en partie une menace.

On peut d'ailleurs dire que du côté des mages attaquants, ces derniers à cause de l'audace des mages défendant la cité n'arrive pas à être plus productifs qu'en protégeant leurs vies alors que pas mal d'entre-eux meurent sous l'effet de sorts divers. Les mages défenseurs en profitant évidemment en plus pour réduire le taux de pertes dans leur camp qui sinon aurait été plus important..

La situation reste donc sur un presque statut quo, même si elle progresse du côté des attaquants qui arrivent à prendre légèrement position sur les murs.

Peddyr, qui était plus un combattant qu'un magicien, omettait que la magie n'était pas une ressource inépuisable chez ses utilisateurs. Il en usait lui aussi, mais pas à la même échelle qu'Araki. Il fut soucieux quand Araki se prononça pour lui évoquer l'impossibilité de répondre à ses attentes.

''Vous avez raison, je ne peux vous demander pareille chose. Je surestime toujours un peu la puissance de la magie, vu que je suis plus guerrier que mage. Et en aucun cas, je n'attends de vous que vous y laissez votre vie...''

Et il ne put pas s'empêcher de se mordre l'intérieur de la lèvre. Combien des alliés et de leurs soutiens mourront aujourd'hui pour qu'il puisse récupérer ses terres ? Il ferma un instant les yeux, le temps qu'Araki lui prenne une forme plus simple, expliquant ce qu'il allait entreprendre. La suite dépendait désormais de Peddyr. Et rapidement, lui et ses hommes pénètrent dans la place, agissant comme s'ils étaient des mercenaires des lieux. Tout paraissait se passer comme on l'espérait. Et le mécanisme d'ouverture était là, se rapprochant d'eux à chaque pas. Et ils y arrivèrent aisément. Mais la chance ne dure jamais. Même si la majorité des troupes étaient occupées sur les remparts, il y avait toujours quelqu'un pour mettre son grain de sel au dernier moment.

En arrivant non loin de l'objectif ultime, un homme en poste non loin, sourcilla à la venue de cette petite troupe armée. Il fit signe à cinq hommes en armures lourdes. Peddyr sourcilla. Les choses pouvaient basculer du tout au tout. Il devait se montrer prudent. Il n'avait pas le droit à l'erreur. Le garde en faction s''adressa à Peddyr, puisqu'il avait tout de l'allure d'un chef de groupe sur le moment.

"Sans vouloir vous déranger, j'ai pas l'impression de vous avoir déjà vu par ici… Vous faîtes partie de la fournée de mercenaires que le duc a engagé il y a peu ? "

La réponse fut instantanée, sortant de la bouche du vieux combattant. On y sentait l'autorité qui était propre à un chef, habitué à se faire obéir.

''Ce n'est pas vraiment le moment. Et oui, nous sommes du lot des mercenaires dernièrement recrutés. Nous avons besoin de renforts. rendez-vous y immédiatement, avec les hommes qui vous y accompagnent ! Je vais envoyer quelques uns de mes hommes s'occuper de votre position''

Il avait déjà fait signe à quelques uns de ses hommes, pour partir devant.

''Mais qu'attendez-vous pour y aller bon sang ! Que l'ennemi passe par ce souterrain pour nous envahir par l'intérieur ? ''

Il se retenait de jeter un coup d'oeil pour voir où se trouvait Araki. Celui-ci devait être en avance sur le plan. Avec de la chance, il ouvrira les lourdes portes. Quand à lui, il sortira son épée une fois les six hommes occupés à rejoindre le souterrain, pour couvrir les quelques hommes envoyer rejoindre Araki et s'occuper du mécanisme d'ouverture. Car le subterfuge ne durerait pas et il fallait ouvrir les portes !

Intervention MJ :

Jets de dé :

Lisez les lancers de gauche à droite, les chiffres du haut sont les dizaines, ceux du bas les unités.

Test de bluff de Peddyr : Jet numéro 1

Charisme niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
+20 grâce à la rapière d'Ilfrido
La réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat d'Araki : Jet numéro 2

Mains nues niveau virtuose : Réussite de base à 85 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de défense des soldats en garnison : Jet numéro 3

Esquive niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
Armures légères -5
Surprise partielle -10
Excellente diversion -10
La réussite est donc plafonnée à 30 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

(Si Araki échoue à son test) Test de combat des soldats de Peddyr : Jet numéro 4

Combat niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Effet de surprise +10
La réussite est plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

(Si Araki échoue à son test) Test de défense de la petite garnison de la tour : Jet numéro 5

Combat niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
Infériorité numérique -10
La réussite est donc plafonnée à 45 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Le membre 'La Main du Destin' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'Dizaine' :
       

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#2 'Unité' :
       

Conséquences des résultats :

Le bluff de Peddyr fonctionne parfaitement, permettant à lui et ses hommes d'entrer sans heurts dans la tour pendant que les soldats ennemis vont aller sécuriser le tunnel...

De même que la ruse d'Araki qui lui permet de triompher rapidement et sans alerter qui que ce soit des 4 soldats en fonction...

Tout cela permet donc au commando de commencer à sécuriser la tour où se trouve le mécanisme pour ouvrir les portes et activer ensuite ce dernier...

Statut Quo quand tu nous tiens. Eh, enfin... C'est le lot de chaque bataille et encore plus des sièges me direz vous. Et encore plus lorsque l'on donne l'assaut sur les murs et les portes d'une forteresse aussi bien positionnée. Ah... On pouvait le dire ça ! Les architectes et ceux qui avaient décrétés que cette place forte siégerait ici avaient fait du très bon travail et avaient eu le nez fin. Les mages à la défense faisait d'ailleurs preuve d'une redoutable efficacité, ceux des assiégeant étaient cloués au sol quasiment à tenter désespérément de contrer ceux ci, sans succès, et à l'inverse, les tireurs et l'artillerie faisaient merveilles afin de nettoyer les remparts, ou plutôt aurait-il été exacte de préciser que le succès était limité du fait de sorts de soutient sur les occupants de ces satanés murs. Oh oui, certes... Nous admettons que nous ne faisons pas mention de toute la vérité... Nous passons sous silence plusieurs faits et grandissons d'autres. Mais de manière juste et générale, considérons qu'il s'agit là d'un Statut Quo avec toutefois une légère avancée... Oui... Une légère... Au moins la soldatesque était-elle motivée par l'étendard mobile et assurait-elle une position un peu plus stable sur les remparts.

Toutefois, les choses allaient changer. En effet, voilà qu'un évènement imprévu des défenseurs et grandement espéré des assiégeant advenait. Ceci faisant sourire grandement le Sire de Fortuna sous son masque de céramique. Les lourdes portes demeurés scellés depuis le Début du siège s'ouvraient péniblement, laissant monter aux oreilles de tous un grincement sinistre et surtout le son du bois raclant le sol de pierre de la cour adjacente au corps de garde. Pointons le encore du doigt, personne à l'intérieur de l'enceinte ne s'attendait à cela et si l'on pu apercevoir plus d'une expression médusée et étonnée se dessiner sur les visages des défenseurs, de même qu'en même temps les réactions verbales fusaient de tout côté, et notamment les accusations de Trahison. Trahison il y avait eu de l'intérieur ? Non, simplement un coup de maître d'infiltrés. Pour ce qui était de la cour derrière les portes en elles même, seuls quelques piétons aux visages décomposés se tenaient là bas, mais déjà, quelques esprits réactifs commençaient à les rejoindre de ça et là. Principalement en dévalant les escaliers des tours, enjambant les marches quatre à quatre. Dans un même temps, en écho à l'ouverture des portes, les formations des assiégeant s'étaient mis en place, craignant tout d'abord une nouvelle sortie ennemie, mais il se rendirent très vite compte que ce n'était point cela, et immédiatement, les officiers sur place commandèrent d'une part d'écarter le Bélier presque en position pour enfoncer les portes afin de libérer la voie. Mais avant même que celui ci ne dégage complètement, plusieurs des troupes de fronts commençaient déjà à s'engouffrer. Hurlements, cris de guerre, grincement des armures et pas de bottes donnaient de la voix désormais. Mais de manière surprenante, une voix très particulière arriva avec grande peine à se faire entendre de la masse grouillante.

"En avant ! Pas un pas en arrière ! Formez les phalanges et les tercios et occupaient cette cour ! Ceux du génie, faites ce que vous avez à faire ! Démontez moi ce bélier si ça vous chante mais gardez cette porte ouverte, barricadez là, endommagez les mécanisme, peu importe mais faites ! Mes exécuteurs ! Avec moi !"

L'illustre personnage à l'origine de cette série d'ordres était en l'occurrence le Comte Benvenuto de Forenza, que l'on nommait Comte Forenza par soucis de simplicité. Celui ci avait reçu l'honneur de mener les premières lignes au combat et d'empêcher un effondrement des lignes alliés en cas de sortie de l'ennemie. En effet, à l'image de ses "Exécuteurs", Benvenuto, arborait une armure tout aussi imposante et en accord avec sa stature, musclée et de grande taille, les bardes n'hésitaient ainsi pas à le qualifier de géant ou de demi-orc pour se gausser de lui. Dernièrement qui plus est, ils ne s'étaient pas gênés pour composer sur son âge grandissant. Car il fallait l'avouer, il n'était plus tout jeune non plus, mais malgré ça il n'en demeurait pas moins un grand guerrier dont les cicatrices recouvrant son corps témoignait de son expérience. Pour l'anecdote d'ailleurs, il y avait deux raisons qui expliquaient sa présence sur les lignes de fronts. D'une part, car le Comte considérait qu'il était du devoir des commandants de montrer l'exemple au reste des troupes en s'illustrant par leurs prouesses et en se portant au devant du danger avec bravoure et maîtrise. Mais aussi, car c'était ainsi qu'il avait le plus de chance de trouver sur le champ de bataille sa... Cible. Car oui, le Comte Forenza avait été le premier a répondre à l'appel du Sire de Fortuna lorsque les tenants de l'affaire avait étés établis pour la première fois. Ni plus ni moins car au service du Duc Drake, cible malheureuse de l'ost hétéroclite assiégeant la place, se trouvait le dénommé Aldemar. Lui et le Comte avaient eu par le passé l'occasion de se côtoyer et parfois de s'affronter, ils avaient des visions différentes du commandement et du rôle à tenir au sein de leurs forces... Ce qui avait le temps avait donné lieu à rancoeurs et rivalités. Aussi, sans plus attendre, alors qu'il pénétrait dans la cour, hallebarde en main et au devant des forces, Benvenuto commença à Beugler de tous ses poumons à qui pouvait l'entendre...

"ALDEMAR  ! ALDEMAR ! Montres toi !"

Certainement l'intéressé allait-t-il reconnaître celui qui l'interpellait, après tous les armoiries et l'armure n'était pas véritablement quelque chose que l'on voyait tout les jours. Toujours est-il que le Comte persistait à convoquait le général mercenaire...

"ALDEMAR ! Nous avons des comptes à régler ! Descends si tu l'ose et viens m'affronter au lieu de te cacher derrière ta piétaille comme un couard !"

Voilà qui était piquant, c'était le moins que l'on puisse dire. Mais éclipsons nous de cette partie du siège, pour revenir en bas de la montée, en effet tandis que l'on continuer à se précipiter sur les échelles pour prendre d'assaut les remparts, désormais les mouvements étaient un peu plus fluide vu que l'on allait aussi à travers les portes. Les formations allaient tenir la cour, et les autres forces aux lames plus courtes et aux boucliers notamment, allaient se précipiter en longeant le bas des murs à l'intérieur afin de tenter de gagner les escaliers au bas des tours, afin de tenter de mettre un terme à l'afflux d'ennemis tentant de gagner la cour en s'opposant à ceux ci, mais aussi afin d'essayer de gagner au plus vite la tour où se trouvait les commandes du mécanisme de la porte pour soutenir leurs alliés déjà sur place et qui allaient se trouver en fort mauvaise posture.

Dans un autre temps, le Duc de Fortuna avait envoyé quelques mages transformistes afin qu'ils s'éclipsent prévenir la seconde armée pour qu'elle ouvre le troisième front prévu et accentue ainsi la pression sur les défenseurs. Pendant ce temps, le Sire de Fortuna allait bientôt entamer la montée avec son étendard mobile qu'était le golem, laissant les corps de piquiers et les scorpions à l'arrière s'assurer que les cavaliers dehors ne viennent pas semer le trouble.

Décidément, la partie devenait bien plus intéressante.

Comte Forenza:

Musique d'ambiance:

Les portes étaient dorénavant ouvertes, et cela une Osami qui avait avec efficacité menée l'attaque des cavaliers volants sur l'artillerie ennemie et qui était encore sous sa forme d'élémentaire de lumière s'en était bien rendue compte… Elle se concentra alors et se doutant qu'utiliser son potentiel magique à son maximum pour adopter une forme magique gigantesque en plus de faire d'elle une cible géante risquerait de causer bien trop de dégâts collatéraux pour que ce soit acceptable, opta pour autre chose en prenant la forme d'une autre créature de grande taille, mais pas élémentaire cette fois-ci… Et qui serait certainement adaptée au combat au sein d'une ville.

Celle d'une salamandre de taille impressionnante, de redoutables créatures s'il en est car capables même en étant plus petites pour certaines de tenir tête à des drakes imprudents. Et on pouvait dire qu'Osami en était justement une belle de salamandre… Un grand lézard bardé d'écailles qui se réceptionna avec fracas au sol après une chute de plus de vingt mètres de haut, de quoi écraser une catapulte qui s'était tenue en dessous d'elle… Du moins avec un peu de chance, maintenant qu'allait-elle faire ? Tout simplement tenter de dégager le passage jusqu'à la tour où se trouvait le mécanisme permettant d'ouvrir les portes, ce pour permettre au duc, à Araki et aux soldats sous leur commandement de retrouver un semblant de sécurité...

Et pour cela, elle userait autant de ses griffes d'imposante salamandre qui devait peser au bas mots plusieurs tonnes et de son souffle ardent en partie, même si dans ce dernier cas sans trop de générosité dans son usage pour éviter de créer un grand incendie… Ainsi, que de ses crocs, même si avec une préférence marquée pour les griffes parce qu'évidemment aux dernières nouvelles Osami n'était pas cannibale et qu'elle n'appréciait pas forcément le goût du sang d'êtres civilisés sur sa langue, forme monstrueuse ou non… Et notons qu'elle n'était pas forcément déterminée à tuer tout ceux qui se dresseraient face à elles, mais surtout à les mettre hors combat et les repousser violemment, ce serait donc à ces soldats plus ou moins courageux de décider si leur devoir prévalait par rapport à leur vie, du moins dans le cas où ils ne seraient pas capable de la contrarier, on ne savait jamais après tout...




Sort utilisé :

Spoiler:

Aldemar trouvait tout cela contrariant, non pas le fait qu'un idiot qu'il avait connu par le passé dévoile l'étendue de sa bêtise en tentant de le provoquer comme s'ils étaient deux barbares bourrus dans une taverne, mais que ces maudites portes s'ouvrent soudainement… Cela demandait à ce qu'on y réagisse au plus vite pensa t-il en ordonnant aux troupes de se préparer à recevoir les ennemis qui allaient passer par la grande porte pendant que lui et une escouade de chevaliers d'élites se rendirent donc vers la tour contenant le mécanisme permettant de fermer et d'ouvrir les portes. Leur but ? Fermer ces dernières au plus vite, même si évidemment rien n'empêchait en faisant cela d'haranguer une nouvelle fois les troupes.

« Résistez ! Combattez ! Triomphez ! N'allez pas me dire que vous supporterez la honte d'avoir perdue une bataille comme celle-ci juste à cause d'une contrariété ? Continuez à vous battre ou sinon croyez moi que je vous le ferais regretter si vous survivez à ce combat ! » Et sur ces bonnes paroles au lieu d'aller daigner porter son attention à l'autre ours dégénérée, il alla en direction de la tour du mécanisme avec la ferme intention de pourfendre ceux qui s'y cloîtraient, quitte à devoir s'y nécessaire s'opposer à une salamandre. Une salamandre qui n'allait pas manquer de mobiliser les troupes autour d'elle pour le contenir. Donc rien qui ne soit pas gérable à ses yeux... Cela et puis sa présence personnelle motiverait ses hommes...


Le moment n'était pas encore venu de mener une charge héroïque pensa t-elle malgré le fait qu'un imprévu empirait les choses, non mais par contre il était bien celui de harceler l'arrière des troupes ennemis d'une manière sans doute un peu plus sécuritaire... Après tout parmi les cavaliers à ses côtés, il y avait beaucoup d'arbalétriers montés… Elle ordonna dont à ses troupes de se rapprocher de celles ennemis pour harceler l'arrière de celles-ci, peut-être qu'une charge viendrait à terme, mais en attendant il ne fallait pas relâcher la pression, ce pour obliger au moins les ennemis à ne pas investir tout leurs efforts dans l'assaut de la forteresse. Et alors elle guetterait aussi l'opportunité de mener une charge héroïque, mais en attendant l'important maintenant était de briser l'élan d'enthousiasme adverse, car s'ils réussissaient la bataille serait plus aisée à emporter, par contre s'ils échouaient, elle devrait envisager de trouver un nouvel employeur… Car évidemment hors de question de rentrer dans la ville juste pour êtres vaincus. Elle était brave, mais pas stupide...

Le mécanisme de la porte fut atteint et enfin on put provoquer l'ouverture des portes, qui s'ouvrirent en grinçant, comme protestant de la perte d'avantages pour ses maîtres actuels, ces usurpateurs. Mais bien que les portes étaient désormais ouvertes, une autre difficulté se présentait : il faudra réussir à les maintenir ouverte le temps que le gros des forces se présentent à elles et réussissent à entrer, comme conformément au plan établi avant l'attaque. Et ce ne sera pas évident.

Peddyr ne perdait pas espoir. Tout se déroulait comme il l'espérait, avec certes, un peu de difficulté, mais on y arrivait. Il fallait que le cheminement de la bataille se déroule comme cela. Et maintenant, après avoir ouvert les portes, lui et son groupe n'avait pas manqué d'attirer l'attention. Les troupes qui se dirigeaient vers eux paraissaient plus nombreux qu'eux, mais n'étaient qu'une fraction des forces adversaires. Et puis, la position des forces de Peddyr avait un avantage défensif, qui plus était.

Il ne fallait pas l'élan de la réussite ! Et Peddyr savait qu'il ne devait pas le perdre, quitte à se mettre lui-même en première ligne. En même temps, n'était-il pas là pour récupérer ce qui lui appartenait de droit ? Ses alliés risquaient leur vie pour lui, autant qu'il en fasse de même !

''Anticipons la venue des ennemis, que certains me rejoignent pour les contenir dans les escaliers ! ''

Et aussitôt, il prit les devants, serrant dans sa main la rapière d'Ilfrido, qu'il avait depuis qu'il l'avait sorti de son fourreau. Et avant que les affrontements ne reprennent, il remarqua une salamandre qui se dirigeait vers eux. Il plissa le regard. Un allié ? Elle ne paraissait pas être des forces adversaires. Tant pis ! Il prit le risque de la considérer comme des siens. Et une fois qu'il se présenta sur une future ligne de front, il entendit les paroles scandées par un homme, non loin de ses positions. Sans doute était-ce là leur chef. A son tour de jouer à ce jeu là ! Il brandit vers les cieux la rapière d'ilfrido, tout en usant d'une voix forte :

''Guerriers ! Vous combattez dans les rangs des usurpateurs ! Ces terres ne leur appartiennent pas ! Vous savez tous à qui elles sont de droit, malgré toutes ces années d'usurpations ! N'écoutez pas ces traîtres qui refuseront de vous laisser la vie sauve quoiqu'ils arrivent ! rendez vous et vous pourrez quittez ces terres en vie et rejoindre vos familles. Persistez et oui, ce sera la mort que vous trouverez ! ''

Intervention MJ :

Jets de dé :

Lisez les lancers de gauche à droite, les chiffres du haut sont les dizaines, ceux du bas les unités.

(Notez que les détails comme les actions des personnages joueurs, des pnjs antagonistes et des troupes précises d'élites, ainsi que les actions précises qu'elles commettent peuvent apporter des bonus ou malus. Sachez aussi que les stratégies employées par les pnjs ennemis et leurs variations selon la situation seront décidées avant le début de chaque tour et révélées seulement à la fin de ces derniers, ce par souci d'équité. Sachez aussi que certains jets peuvent s'influencer entre-eux)

(Notez sinon que ce n'est pas un confrontation classique, considérez que l'important n'est pas forcément de faire toujours mieux que l'adversaire pour gagner, mais de briser celui-ci plus rapidement qu'il ne vous brise par vos réussites. Les défenseurs devant faire fatalement plus de dégâts aux attaquants pour cela, mais ayant donc aisément plus de bonus à leurs jets.)

*Tests concernant la bataille principale*

Test de charisme de Fortuna : Jet numéro 1 (02)

Charisme niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
+10 grâce au tour magique
La réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test d'intimidation d'Aldemar : Jet numéro 2 (00)

Charisme niveau légende : Réussite de base à 94 ou moins
Infériorité numérique -10
+10 en réussite et +5 en réussite critique grâce aux talents
Échec critique = 97 ou plus
Réussite critique = 9 ou moins

Test de combat de l'infanterie défendant les murs : Jet numéro 3 (75)

Combat moyen niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
+10 car en défense sur les murs
La réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de l'infanterie attaquant les murs : Jet numéro 4 (21)

Combat moyen niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
-20 car attaque des murs avec des échelles
Surnombre +10
La réussite est donc plafonnée à 55 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de l'infanterie défendant la cour : Jet numéro 5 (90)

Combat moyen niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
-20 car pris au dépourvu
La réussite est donc plafonnée à 45 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de l'infanterie attaquant la cour : Jet numéro 6 (21)

Combat moyen niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Surnombre +10
La réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de tir des tireurs sur les murs : Jet numéro 7 (81)

Archerie moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
+10 grâce aux troupes d'élites
+10 car avantage de la position défensive
+20 car aide des arbalétriers montés alliés
-10 car situation difficile
La réussite est donc plafonnée à 94 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat des tireurs attaquants : Jet numéro 8 (21)

Archerie moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
+10 grâce aux troupes d'élites
-40 car ennemis retranchés derrière des murs et risque de tirs amis
Surnombre +10
La réussite est donc plafonnée à 45 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de l'artillerie des défenseurs : Jet numéro 9 (57)

Logistique niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Dégâts subis importants et situation chaotique -20
La réussite est donc plafonnée à 45 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de l'artillerie des attaquants contre la cavalerie : Jet numéro 10 (45)

Logistique niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Cible de la cavalerie capable de se plier rapidement et se mettant à couvert -20
La réussite est donc plafonnée à 45 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de la cavalerie volante des attaquants : Jet numéro 11 (55)

Équitation moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de défense de l'artillerie par des troupes dépêchées en urgence : Jet numéro 12 (72)

Combat moyen niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
Adversaires volants et urgence -10
La réussite est donc plafonnée à 45 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat des mages défenseurs : Jet numéro 13 (01)

Magie moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat des mages attaquants : Jet numéro 14 (88)

Magie moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

*Tests concernant les alentours du groupe de Peddyr*

Test de charisme de Peddyr : Jet numéro 15 (50)

Charisme niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
+20 grâce à la rapière d'Ilfrido
-40 car arguments contestables quand adressés à des mercenaires travaillant pour de l'argent
La réussite est donc plafonnée à 35 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de Peddyr : Jet numéro 16 (02)

Armes de tailles niveau virtuose : Réussite de base à 85 ou moins
Sous nombre -10
Position défensive +10
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de défense de Peddyr : Jet numéro 17 (87)

Art de la défense niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
Sous nombre -10
Position défensive +10
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat d'Osami : Jet numéro 18 (11)

Mains nues niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
Sous nombre -10
Grande forme monstrueuse +20
La réussite est donc plafonnée à 85 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de défense d'Osami : Jet numéro 19 (76)

Art de la défense niveau confirmé : Réussite de base à 55 ou moins
Sous nombre -10
Armure d'écailles épaisses sur tout le corps +10
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat d'Aldemar : Jet numéro 20 (48)

Armes de tailles niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Surnombre +10
La réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de défense d'Aldemar : Jet numéro 21 (42)

Art de la défense niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
Surnombre +10
La réussite est donc plafonnée à 85 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat des troupes d'Aldemar : Jet numéro 22 (18)

Combat moyen niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Surnombre +10
La réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de défense des troupes d'Aldemar : Jet numéro 23 (46)

Défense moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Surnombre +10
La réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat des troupes de Peddyr : Jet numéro 24 (52)

Combat moyen niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Sous nombre -10
Position défensive +10
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de défense des troupes de Peddyr : Jet numéro 25 (69)

Défense moyenne niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Sous nombre -10
Position défensive +10
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Le membre 'La Main du Destin' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'Dizaine' :
                                               

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#2 'Unité' :
                                               

Conséquences des résultats :

Les troupes de Fortuna aussi bien que celles sous les ordres d'Aldemar sont galvanisées par leur chef et se battent avec une ardeur fanatique à la fois terrifiante et fascinante. Nul doute donc que ce n'est pas la lâcheté ou la faiblesse du moral d'un des deux camps qui risque d'être crucial pendant ce nouveau round de la bataille...

Néanmoins, ce n'est pas pour autant que la bataille sur les murs ne tourne pas à l'avantage des troupes attaquantes qui prennent définitivement position et le contrôle des murs peu à peu, poussant les défenseurs à reculer et à descendre de ces derniers... Néanmoins ceux-ci se voient assez vite dans une impasse pour certains car les attaquants envahissent aussi peu à peu la cour et commencent donc à leur bloquer le passage, ce qui au total cause que ce soit grâce aux personnes mises hors combat ou celles se rendant des pertes assez importantes se chiffrant à la centaine de soldats.

Néanmoins même si les troupes dans la cour n'arrivent pas à empêcher les troupes ennemies de rentrer ou à les repousser, ça n'a put que s'aggraver maintenant que les tireurs sur les murs eux aussi commencent à se faire surclasser, ces derniers sont obligés de se replier des murs sous uns pluie de projectiles leur causant de nombreuses pertes, ce pour pouvoir espérer se replacer plus loin.

L'artillerie elle par contre arrive à des meilleurs résultats du côté des défenseurs, néanmoins celle des défenseurs justement ne cause que quelques pertes avant de devoir se replier maintenant que les troupes ennemies commencent à envahir la cour, tandis que celle des attaquants peine à infliger plus que quelques pertes aux cavaliers. D'ailleurs en vérité l'artillerie des défenseurs n'est plus doté que de quelques pièces dorénavant à cause d'un assaut certes prudent, mais efficace des cavaliers volants de Sarrasi qui en détruit une bonne partie. Ce malgré le fait que des soldats ont été dépêchées pour les défendre.

Après, il faut relativiser tout cela, car alors que les mages de l'armée attaquante ont étonnamment plus de mal à tenir contre leurs concurrents de l'armée adverse, ces derniers en leur tenant tête et en réduisant en partie les pertes par un mélange de sorts défensifs et de soutiens, finissent par gagner du temps un incantant un sort dévastateur qui oblige les troupes de Fortuna à reculer. Ce sous la forme d'un fossé de lave qui se creuse soudainement devant les portes de la cité côté intérieur, mais aussi devant une bonne partie des murs, prélevant ainsi la vie de dizaines de soldats et ralentissant l'effort des assaillants qui se retrouvent couper pour certains du reste de leur armée, ce qui finit rapidement par être préjudiciable à ces malchanceux…

Et du côté du commando de Peddyr, ce dernier n'arrive malheureusement pas à convaincre les troupes ennemies de faire défection, celles ci attaquent donc. Et si en vérité elles subissent de nombreuses pertes de la part des griffes de la salamandre duchesse, de la rapière de Peddyr lui-même qui se bat avec une habilité rare et inspirante, mais aussi des troupes sous ses ordres qui savent user avec efficacité de l'avantage de leur position défensive, la moitié du commando de Peddyr se fait mettre hors combat, celui-ci récolte d'ailleurs une blessure moyenne au passage sous la forme d'un coup de hache sur la cuisse droite et a duchesse elle-même malgré sa forme monstrueuse récolte une véritable collection de blessures légères dû à des coups d'armes lourdes diverses…

Quant à Aldemar, celui-ci reçoit une blessure sérieuse à l'épaule, mais semble toujours bien portant et prêt à se battre, néanmoins en voyant que la situation dehors dégénère, il ordonne immédiatement un repli des troupes en urgence. Il semblerait que vous n'en ayez pas encore finis avec lui...

Décidément... La magie semblait avoir choisie son camp ! Tout se passait si bien pourtant... La prise des remparts avançait, celle de la cour aussi, l'artillerie adverse se faisait réduire au silence progressivement, les tireurs étaient en cavale, la tour du mécanisme était en voie de sécurisation, et les cavaliers à l'extérieur... Et bien... Ils devenaient inutile ou presque à ce moment ci de la bataille. En bref, tout allait dans le meilleur du monde... Jusqu'à ce que les mages adverses retournent la situation... Ou du moins ajoute un délais supplémentaire de temps sur la route de la victoire finale...

"Piquant" Laissa échapper le Sire de Fortuna d'un ton amer en voyant ce très gênant fossé de lave se former et bloquer magistralement tant bien la voie que la vue.

Le Comte Forenza quand à lui demeura de marbre face à ceci, bien trop occupé à se frayer un chemin dans la masse de piétailles à grands coups de hallebarde afin d'essayer de mettre la main sur Aldemar. Cependant, si ses intérêts personnels étaient une grande priorité à ses yeux, le succès de ce siège et la préservation de l'armée passaient avant. Et il s'empressa de brailler à destination des mages et des troupes du génie...

"Bougres d'imbéciles ! Ne restez pas là les bras ballant ! Recouvrez moi cette fosse ci avec votre magie terrestre où bien dégagez le passage et laissez le génie construire rapidement des ponts afin de l'enjamber. Vous autres ! Les tercios et les phalanges ! Reformez vos lignes et tenez donc !"

Mais soudain, la voix beuglante du comte fut sans crier garde bien vite éclipsée par un ton espiègle et chantant que l'on ne connaissait que trop bien... Enfin, que l'on connaissais surtout si l'on avait assisté à ses interminables discours et monologues... Voilà que le Duc Federico qui adorait parler... Encore et toujours plus avait fait mander quelques mages afin qu'ils accomplissent la seule chose qu'ils pouvaient faire à coup sur, faire porter la voix ducale le plus loin possible et la rendre plus... Forte. Et voilà que le bénéficiaire s'adonnait à coeur joie à ce qu'il adorait tant faire...

"Salutations Sires et dames ! Vaillants défenseurs, avares mercenaires et autres virtuoses de la lame ! Nous prenons bonne note de la signification de votre... Surprise fumante si j'ose dire. Toutefois, soyez assurée que ce n'est qu'un petit contre temps ! Même si mes gens ne sont pas les meilleurs dans le domaine de la magie, je pense pouvoir affirmer que mon magnifique Golem ci présent fera merveille en tant que pont provisoire ! Et je vous souhaite bien du courage pour l'abattre vu l'état de vos défenses ! Mais allons... Trêve de moquerie ! Fortuna est bonne joueuse et sait reconnaître les belles performances. Celle de vos mages notamment, la bravoure dont vous avez su faire preuve, cette remarquable faculté à irriter mes arrières, oui je parles de vous, les cavaliers là bas ! Et surtout... Et surtout ! Vos prix particulièrement corrects pour vos compétences ! Et je vous le dis... Quel dommage... Quel gâchis. Une véritable tragédie digne d'être jouée sur les scènes de chaque duchés."

Il fit une pause, feignant quelques sanglots afin d'appuyer sa prestation avant de reprendre tout aussi soudainement...

"La bataille est perdue ! Les remparts sont presque tous occupés et vous n'arriverez pas, j'en ai peur à déloger cette mule têtue de Forenza qui est bien décidée à régler ses comptes avec votre commandant... Et d'ailleurs, où est donc passé ce dernier ? A-t-il déserté ? Pendant que vous continuez à vous battre ? Être payée pour combattre est une chose, être payée pour se suicider en est une autre. Soyez donc bon joueur vous aussi et déposez les armes ! L'honneur sera sauf au vue de la situation actuelle, vous conserverez votre or durement acquis, et même peut être plus à cause de tout vos homologues tombés au champ d'honneur... Mais surtout, point magistral et central de cette argumentation... Vous aurez l'honneur et la joue de pouvoir vous réengager sous les bannières du Nouveau Duc. N'est-ce pas merveilleux ? Vous conserverez vos vies, et serez payés en double ! J'y veillerais personnellement. Alors n'hésitez plus ! Déposez les armes... Et rengagez vous sous une autre bannière ! Surtout vous les cavaliers ! On ne va pas passer la semaine à vous courir après ! Et qui plus est, votre commandant me semble hardis pour avoir tentée un mouvement aussi risqué qu'une sortie pour ensuite revenir se présenter devant nos scorpions et nos piquiers... Mais souvenez vous tous ! L'offre est généreuse, mais limitée dans le temps... Décidez vous vite !

La messe était dites, s'ils faisaient preuve de bon sens, l'on pouvait en rester là et prendre un peu de temps afin de se reposer, soigner les blessés et réorganiser les rangs pour marcher sur le palais ducal... Dans le cas contraire, ce ne serait qu'un contretemps.

La bataille promettait d'être gagnée visiblement, sauf retournement de situation de mauvais goût pensa Osami. Néanmoins, elle même savait qu'on ne pouvait jamais déclarer une bataille gagnée tant que les troupes ennemies ne s'étaient pas rendues et surtout qu'on ne s'était pas assuré que ce n'était pas un stratagème fait uniquement pour triompher notre vigilance. Néanmoins, elle estime de bon goût de la part du duc de Fortuna de proposer d'arrêter la bataille aux troupes ennemies et des termes qui sans non plus êtres extrêmement généreux étaient très raisonnables. On était entre mercenaires après tout, ce n'était donc pas incohérent que les troupes sous les ordres de leurs ennemis puissent décider de changer d'employeur plutôt que de se battre jusqu'à la mort. Par contre, le code d'honneur des mercenaires Duchéens étaient problématique pour une raison, car si c'était évidemment la loi de l'or qui régnait, les hommes en armes qui ne voulaient pas perdre leur réputation étaient dans l'obligation de servir leur employeur jusqu'à ce que celui-ci se rende ou soit tué.

Elle ne savait donc absolument pas si les troupes ennemies allaient se rendre, le mieux serait en vérité d'obliger leur employeur à se rendre d'une façon ou d'une autre, du moins pour que la troupaille leur faisant face ne craigne pas pour sa réputation et donc d'être ruinée en faisant preuve d'un acte de trahison peut apprécier par les riches des Duchés. C'est pour cela qu'elle prit donc la parole en se rangeant non loin du Duc de Fortuna mais sans pour autant abandonner sa forme de salamandre… Et donc d'une voix reptilienne et féminine puissante et qui résonnait fort bien.

« Duc Drake ! La bataille tourne à votre désavantage et notre victoire est presque certaine ! Néanmoins, il n'y a pas besoin qu'une lutte stérile se poursuive, rendez-vous et les lois de la guerre Duchéenne nous obligerons à bien vous traiter vous et ceux qui désirent encore vous suivre, sinon, négocions cela avec un duel ! Si vous gagnez ce duel nous accepterons de vous accorder des conditions redditions agréables, si vous perdez ce duel, votre reddition sera sans condition, qu'en dîtes-vous ? Et vous qu'en dîtes vous duc Theros ? » C'était lui après tout le commanditaire principale de cette bataille, donc à lui de décider de cela, mais nul doute qu'un duel serait bien vu, surtout s'il l'emportait et pourrait permettre une victoire d'autant plus éclatante...

Peddyr grognait de la douleur que lui provoquait la blessure reçue durant les combats pour maintenir l leur position. La moitié de son groupe était hors de combat, mais les autres combattants qui le suivaient depuis le début étaient encore en état de se battre et de défendre la place. Rapidement, le vieux mercenaire observa les lieux. Malgré certaines situations qui pourraient virer à l'avantage de l'adversaire, la bataille n'était pas encore terminée. Elle le sera quand il y aura réellement un vainqueur et un perdant. Et Peddyr ne tenait pas à être le perdant. Plutôt mourir ! Mais heureusement, leur position était suffisamment sécurisée pour que la suite du plan puisse se poursuivre, grâce à ses alliés.

Le petit lac de lave qui était non loin de sa position, ainsi que celle de ses hommes, ne permettait pas par contre pas de voir en détail où se trouvait les têtes dirigeantes des troupes environnantes. Espérer en rejoindre un pour l'abattre serait compliqué et cela risquerait de compromettre le terrain gagné pour permettre l'ouverte des portes via le mécanisme. Et il fallait prendre une décision et rapidement. Chaque instant pouvait compromettre la balance de l'équilibre de la bataille. Et comme elle devait pencher pour sa cause....

Il chercha à cerner les forces adversaires. A les entendre, à défaut de parfaitement les voir, elles se repliaient vers le Palais Ducal. L'ennemi pourrait reprendre l'avantage par l'avantage tactique qu'était la demeure. Et ses alliés avaient pris une initiative qui était loin d'être lâche.

Serrant la main gantée sur la poignée de la légendaire rapière, Peddyr décida quelque chose de presque insensée. Il descendit de quelques marches et prit la voix la plus forte qu'il était capable :

''Au nom des grandes traditions qui régissent les Duchés, je défie celui qui ose se prétendre seigneur de cette cité et forteresse. Qu'il vienne se battre en duel contre le véritable héritier de ces lieux, à savoir Ashan Telros ! Qu'il vienne prouver sa légitimité en m'affrontant dans un véritable duel !"

Aldemar se posait décidément quelques questions concernant l'intelligence des assaillants, est-ce qu'ils s'entendaient parler ? Surtout le duc Frederico ? Quoique, déjà le fait que l'autre brute sans cervelle Fortunéenne faisait visiblement une affaire d'état de sa aigreur envers lui avait quelque chose de comique. Pour sa part Aldemar ne donnait aucune importance à ce genre de choses, oh bien entendu il ne l'aimait pas, mais il ne lui dédiait que son plus froid mépris actuellement... Concernant le duc, ce qui était navrant c'était l'espèce de monologue qui durait des heures, si Aldemar avait eut l'esprit téméraire il aurait ordonné à un arbalétrier d'essayer d'en profiter, mais ce serait trop, très mal vu pour être possible malheureusement sur l'instant. Quoiqu'il en soit, de toute manière il savait fort bien que si la bataille était perdue, le code d'honneur de guerre duchéens impliquerait qu'ils les laissent partir vu qu'ils étaient des mercenaires travaillant pour un employeur et donc non obligés de travailler pour les gagnants, mais non attachés aux terres conquises, et surtout qui n'avaient commis aucun crime de guerre envers-eux, donc en soit Aldemar n'était pas vraiment inquiet et trouvait que la plupart de ces paroles étaient du vent, il répondit donc avec morgue et à voix haute.

« Beaucoup de paroles, peu de choses concrètes dîtes pourtant, pour ma faire je vais faire simple et court pour ne pas endormir tout le monde. Nous nous battrons pour notre employeur jusqu'à ce qu'il se rende, si vous faîtes un massacre pendant ou après injustifié, vous aurez l'ire du reste des duchés sur le dos et une mauvaise réputation dont un potentiel nouveau duc comme Theros aurait grand mal à se relever. » Après tout, il serait inacceptable dans une bataille comme celle-ci de tuer tout le monde, les mercenaires aimaient avoir de la sécurité, ils se battaient pour l'or, non pour l'idéal ou la loyauté, donc les histoires personnelles, et les désirs cruels et sadiques passaient difficilement envers les mercenaires eux-mêmes, du moins si on voulait en employer facilement et à des prix acceptables.


Et en parlant de l'employeur, celui-ci peu après finit par dire.

« Soit, tu veux donc te battre en duel contre moi Telros ? Tu devrais savoir qu'en ces terres la légitimité n'a que deux sources, la puissance et la richesse. Prouves donc que tu as la première à défaut de la deuxième... » Où se trouvait-il ? Telros put le voir crânement traverser le fossé de lave d'un bond agile, sans doute qu'il devait avoir une solide protection contre le feu pour se permettre cela, tout cela avant de dire avec orgueil.

« Nous allons donc nous battre en duel, toi contre moi, évidemment personne ne se mêlera à cela. Toi qui veut regagner ton titre après tout, pourrais tu te permettre d'encaisser la moindre forme de honte ou d'humiliation alors que ton potentiel futur pouvoir sera loin d'être solidement ancré à ses débuts ? » Ce qui expliquait sans doute qu'il se soit permit de traverser le fossé, après tout les futurs voisins frontaliers de Telros étaient pour beaucoup des requins de un et de deux une prise de pouvoir par coup d'état militaire était toujours mal vue dans les Duchés du Sud, même de la part d'un ancien duc ou contre un ancien putchiste, souvent parce que ça pourrait donner des idées à certains… Sur ce le duc drake se mit face à son futur adversaire et ajouta alors.

« Je ne suis pas idiot, je me doute que tu es partis pour gagner cette bataille et que je pourrais difficilement me relever même d'une victoire actuellement. Donc si je gagne ce duel, tes troupes me laisseront partir sans heurts avec toutes mes possessions personnelles et tu m'accorderas une grâce absolue et totale autant sur le plan personnel que politique, si tu gagnes je me rends sans conditions, ce marché te vas t-il ? » C'était après tout convenable selon l'état actuel de la bataille, il précisa alors en dégaînant. « Ce combat se poursuivra jusqu'à ce que l'un de nous deux se rende ou soit incapable de continuer à se battre... » Puis il laissa l’initiative de débuter l'affrontement à son adversaire...

Même si les Duchés avaient des passations de pouvoir assez rocambolesques et voir même brutales, il y avait un certain code qui était suivi de tous, hormis les plus lâches et les moins honorables des Duchéens. Et voyant que son adversaire acceptait le duel, évoquant des conditions, le regard de l'ancien Duc se durcit.

''Il y en a une troisième qui existe, même si elle a quasiment disparu car devenu obsolète. Mais cela ne change pas au fait que je serai en droit de refuser tes conditions, pour avoir user de duperie lors de ma dernière bataille en ces lieux, en cherchant à me tuer par un coup digne des pleutres. Et cela me donne le droit de rajouter des clauses aux conditions que tu exposes''

Et il avait intérêt à les accepter.

''Si tu gagnes, tu auras ton départ comme tu l'exiges, à condition que tu ne remettes plus jamais les pieds sur mes terres et au delà et que je n'entendes plus parler de toi sur l'ensemble des Duchés. Si je gagnes, tu te rends et tu auras aussi la vie sauve, mais enchaîné et livrer à la justice des Duchés . Et ce combat cessera dès qu'un d'entre nous est incapable de poursuivre le combat ou se rende...''

Et comme pour lui, il était hors de question qu'il se rende, il se démènerait jusqu'au bout. Sa main gantée serra plus la prise qu'il avait sur la rapière légendaire.

"S'il y a usage de la magie, crois moi, j'en ferai aussi usage. Allez, amène toi, Usurpateur, fais moi ce que tu as réellement dans les tripes, en m'affrontant de face et non pas à indirectement en tentant la victoire par un meurtre de sang-froid ! ''

Ce n'était que de la provocation, mais Peddyr voulait le pousser à attaquer en premier. Car, quand bien même avait-il retrouvé sa mémoire, bien des années s'étaient passés depuis qu'il avait tenté de défendre ces terres qui lui revenaient de droit. En tout cas, il se tenait prêt à le recevoir....

« Si cela t'amuses Theros, je ne comptais de toute manière pas avoir à te recroiser suite à ce duel. » Répondit le duc drake non sans une certaine morgue quand son adversaire s'amusa à imposer quelques clauses. Décidément il regrettait presque de ne pas avoir tué l'autre la dernière, pourquoi presque ? Car à vrai dire cela l'aurait empêché d'avoir un duel contre lui, mais aussi de contempler sa probable chute future. Après tout si pendant un temps le dirigeant de ces terres avant changé, ce n'était pas le cas des Duchés en général, surtout envers ceux qui se rêvent plus au moins Ilfrido…

« Soit, je vais te faire mordre la poussière si tel est ton désir. » Dit-il donc... Et sur ces belles paroles le duc Drake prit en main son épée bâtarde, sa fidèle lame qui ne l'avait jamais abandonnée et l'accompagnait depuis déjà tant de temps. Une arme idéale pour le combat qui allait suivre, après tout son vis à vis se faisait vieux mais restait sans aucun doute un grand bretteur, surtout que mine de rien il reconnut l'arme dans les mains de Theros… La rapière d'Ilfrido, visiblement il avait affaire à un homme qui proclamait directement ses ambitions dorénavant, amusant. Restait donc à voir s'il serait à la hauteur de ces dernières.

Quoiqu'il en soit le duc drake sembla littéralement bondir sur son adversaire malgré sa lourde armure, ce alors qu'il projetait avec vigueur sa lame au niveau des jambes de celui-ci dans un swing large et violent. Son but ? Si possible faire tomber son adversaire au sol évidemment, mais surtout mettre à l'épreuve la vigueur et les réflexes de ce dernier… Après tout si ce vieil homme comptait le vaincre en duel, qu'il s'en montre digne ! Après tout il n'était pas là pour lui faciliter la vie aux dernières nouvelles...

Intervention MJ :

Jets de dé :

Lisez les lancers de gauche à droite, les chiffres du haut sont les dizaines, ceux du bas les unités.

Test de combat du duc drake : Jet numéro 1

Armes de tailles niveau virtuose : Réussite de base à 85 ou moins
-5 en réussite et -2 en réussite critique grâce aux talents de Peddyr
La réussite est donc plafonnée à 80 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 2 ou moins

Test de défense de Peddyr : Jet numéro 2

Art de la parade niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de Peddyr : Jet numéro 3

Armes de tailles niveau virtuose : Réussite de base à 85 ou moins
-2 à l'échec critique grâce aux talents et +5 à la réussites
La réussite est donc plafonnée à 90 ou moins
Échec critique = 97 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de parade du duc drake : Jet numéro 4 (21)

Art de la parade niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Le membre 'La Main du Destin' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'Dizaine' :
     

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#2 'Unité' :
     

Conséquences des résultats :

Le duc Theros pare habilement l'attaque de son adversaire et blesse celui-ci en retour d'un coup de sa lame bien placé. Le combat n'est pas encore terminé, mais commence donc à son avantage...

Dans le duel qui commençait, Peddyr sentait déjà dans les coups que son adversaire ne lui laisserait pas la part belle, qu'il luttera de toutes ses forces pour ne pas lui laisser la victoire. Le vieux guerrier, quand à lui, était déterminé et se battrait avec la même hargne. Mais il avait un petit avantage sur l'usurpateur : il avait l'expérience du combat. Le physique ne faisait pas tout. Il était vrai qu'il n'était plus de première jeunesse et que sa vivacité n'était plus celle d'autan. Mais il compensait d'une autre façon, ce qui expliquait qu'il était encore en vie, pour un mercenaire.

Dans le combat, les coups étaient rudes. Peddyr réussit à esquiver l'attaque de Drake, et répondit martialement par après. Sa lame rencontra une brève résistance, avant de trancher quelque chose. Le mercenaire ne sut pas vraiment où mais il avait blessé l'ennemi. C'était cela qui importait. Il prenait donc l'avantage. Enfin, il espérait le garder. Car lui aussi avait été blessé. Sa jambe sourdait douloureusement et il savait qu'elle pourrait le trahir. Mais il avait déjà guerroyé avec des blessures. Il devait pourtant en tenir compte.

Il recula d'un pas, restant en garde, le temps que son adversaire reprenne un peu contenance.

''Accepte de te rendre, car tu risques de recevoir d'autres blessures ! Annonce ta reddition, car je serai sans pitié durant ce combat ! ''

C'était le temps de tenter de le déstabiliser un peu. Car bon nombre d'adversaires pensaient à mal qu'il était devenu trop vieux pour se battre et la surprise était alors de taille quand on découvrait que Peddyr était encore un vaillant et redoutable adversaire.

Sans attendre une quelconque réponse, Peddyr lança une nouvelle offensive, bien décidé à ne pas ménager le duc Drake....

Ce fat devait être contant d'avoir prit l'avantage pour l'instant pensa le duc drake, mais ce dernier ne comptait pas s'en laisser démonter et encore moins céder aux paroles provocatrices d'un vieil humain. Ce dernier n'avait certes pas perdu son talent martial depuis le temps, mais l'affrontement n'était pas encore terminé après tout…

Oui il n'était pas encore terminé et il ne comptait pas le perdre de toute manière, Peddyr Thelrand avait peut-être pu gagner la bataille par fourberie, par des alliances et en ayant des troupes plusieurs fois plus nombreuses que les siennes, mais il ne gagnerait pas ce duel grâce au talent guerrier pur, il ne le gagnerait pas tout simplement d'ailleurs, il serait là pour l'en empêcher.

C'est pour cela qu'au lieu de céder le duc Drake décida de poursuivre le combat avec férocité, non pas en usant de magie par exemple pour se donner un avantage, non ce serait donner trop d'importance à son adversaire, mais en prenant encore plus vigoureusement en main son épée bâtarde et en tentant d'abattre celle-ci avec vigueur sur son adversaire avec des moulinets brutaux et secs qui visaient à éprouver les défenses de son vis à vis, mais surtout à être difficiles à parer avec une rapière car envoyés avec le plus de force possible contre son adversaire, pour ainsi espérer éprouver la défense de celui-ci…

Car ce combat allait certainement bientôt s'achever, et il entendait bien faire en sorte qu'il s'achève en faveur de nul autre que lui...