Sujet: Exploration nordique (Pv Louise) Dim 20 Fév - 11:06
18 Décembre de l’An 2000 de l’Âge d’Acier
Cécilia se rendait peu souvent dans les terres sauvages du Nord, en général parce que les gens là-bas n’étaient pas forcément fort sympathiques, mais ça pouvait varier ou parce que ces terres étaient dangereuses. Mais d’un autre côté ça pouvait être intéressant pour diverses raisons, de l’exploration, la recherche de certains ingrédients qu’elle préférait ne pas acheter au marché noir ou découvrir certaines cultures tribales locales pas trop peu amicales !
Aujourd’hui elle s’y rendait, très partiellement pour des raisons monétaires, car elle avait évidemment toujours besoin d’argent pour maintenir son train de vie, mais aussi ses diverses activités, et davantage pour l’exploration et la découverte ! Un riche ami à elle, passionné d’archéologie désirait obtenir une relique située dans une ancienne ruine de l’empire elfique se trouvant dans les terres du Nord. Une relique sans doute nimbée de magie, située dans les ruines d’un ancien port de modeste taille, qui avaient avec le temps étaient ensevelies ou détruites, mais dont il restait quelques bâtiments empreints de magie et de ce qu’elle savait, probablement occupés… Et elle avait décidée de lui ramener cette relique !
Mais elle n’était pas seule pour cette aventure qu’elle avait décidée de mener, en somme aller récupérer cette relique et la rapporter à son amie, non sans explorer les ruines au passage. Elle était évidemment accompagnée de ses deux gardes du corps habituels, les ombres lui servant de gardiens, réanimés et liés à elle par magie. Et, une vieille amie à elle, qui avait probablement ou pas, invoquée des gardes du corps à ses côtés.
« J’espère que tu n’as pas trop froid, le climat change par rapport aux Duchés, mais ça va, nous ne sommes encore que dans les steppes. » Dira alors la vampire amusée et bienveillante à son amie, elle qui était revêtue d'une armure de plaques intermédiaire, ce avant d’ajouter. « Je crois que ce n’est pas ton premier voyage en ces terres ? Cela reste plus appréciable que d’autres territoires Orzaniens, mais il va falloir se méfier des bêtes sauvages, et depuis peu, des serviteurs de Cesario... » Rien de très appréciable en somme à l’heure actuelle, mais qu’elles devraient savoir gérer, surtout qu’elles n’étaient pas que deux !
Cécilia Cassetti
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Le froid avait tôt fait de s’insinuer dans les vêtements et de meurtrir la peau si l’on n’y prenait pas garde. Emmitouflée dans sa cape de voyage et sous des vêtements bien chauds adaptés au grand froid, la magicienne suivait à bon train son ancienne mentor. D’un geste, elle passa sa main gantée dans ses cheveux, soulevant sa capuche de fourrure et révélant ses épais cheveux de rouille. L’invocatrice avait accompagné avec plaisir la vampire dans son périple. Si Cécilia était parfaitement capable de s’en sortir toute seule, Louise n’avait pas hésité une seule seconde à l’accompagner étant donné que les deux femmes avaient du temps à rattraper.
Louise n’avait pas jugé bon invoquer des serviteurs pour l’occasion. Elle préférait rester plutôt discrète et parcimonieuse sur son usage de la magie ces temps-ci. Lumière l’accompagnait toujours, caché dans son ombre, mais c’était tout. Portant son regard dans le lointain, elle fut frappée par l’agencement surprenant des montagnes déchiquetées et des plaines battues par les vents marins et polaires. Le port que Cécilia désignait était une ruine des plus saisissantes, si bien que l’on pouvait encore imaginer la vie des gens qui avaient un jour décidé de s’installer dans ce bout de terre perdue.
La magicienne s’avança sur un petit aplomb de terre dominant les alentours et avala une lampée de l’eau contenue dans sa gourde. Elle émit un petit bruit satisfait.
"Le froid ne me dérange pas, dit-elle en se tournant tout sourire vers Cécilia, sa crinière rousse flottant sous l’effet de la soudaine bourrasque de vent. Je suis familière de ces climats et si mon estimation est bonne, nous devrions atteindre le port en ruine d'ici la fin de la journée, si nous ne trainons pas. Mais d'un côté ... si nous campons dans le port, nous risquons d'attirer l'attention des éventuels prédateurs qui pourraient y avoir élu domicile. Qu'en penses-tu ?"
En tant que vampire, si Cécilia était loin d’être immunisée au gel intense, elle était sans doute moins sensible au grand froid, pour peu qu’elle soit habillée, ainsi en dehors de son armure et d’une cape de fourrure, la vampiresse n’était pas lourdement vêtue et ne semblait pas avoir trop froid. Elle avait par contre remarquée que Louise de son côté, s’était bien vêtue, une bonne chose ! Même si, la dame s’était retenue pour le moment de faire gentiment le trait d’esprit, aurait put invoquer un élémentaire de feu pour qu’il lui tienne chaud.
Quoiqu’il en soit, le froid était un danger qu’elles sauraient gérer aisément au pire, ce qui l’inquiétait plus c’était les bêtes et tribus du Nord, mais bon en allant vite et au pire en usant de magie ça devrait pouvoir se gérer. Cécilia n’était pas la plus grande des guerrières, mais deux archimages bien préparés et pas trop pris par surprise pouvaient représenter un grand danger, surtout qu’elle avait déjà ses deux gardiens morts vivants à ses côtés. Qui pour leur part revêtus d’une lourde armure, avançaient avec une indifférence de mort vivant, pensant certes, mais mort vivant, au milieu du paysage polaire.
« Familière de ces climats ? Il est vrai que tu voyages assez, mais je ne savais pas que tu venais souvent par ici, le froid du nord de ces terres n’est égalé que par celles au nord d’Eïlynster. » Dira la vampiresse amusée, avant d’ajouter pensive en regardant les alentours. « Techniquement tu es la seule de nous quatre qui a besoin de camper pour se reposer et se sustenter, nous pouvons donc nous arranger pour que tu puisses te reposer sans prendre trop de risques, peut-être à quelques centaines de mètres du port ? Pour le reste, je ne sais pas ce qui y réside, ça pourrait aussi bien des bêtes, que des morts vivants, ou des pillards nordiques. » Ces terres restaient après tout celles du continent où il y avait le plus de chance de faire des rencontres déplaisantes dès qu’on croisait quelqu’un, à côté les pires bandits duchéens paraissaient sympathiques, quoique…
« Alors, tu t’es découverte aussi une passion pour l’ancien empire elfique ? Ou c’est surtout pour l’artefact ? Il est vrai que leur héritage est assez visible même aujourd’hui à travers tout le continent. » Il faut dire, en dehors de l’ancien désert naga, ils avaient dominés en bonne partie l’ensemble du continent, aux côtés de leurs anciens alliés nains.
Cécilia Cassetti
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Louise se retourna vers Cécilia et prit un air taquin.
" Ce n’est pas parce que ma chère « mère » est un vampire qu’elle ne peut pas goûter avec sa « fille » adorée les joies d’un bon camping ajouta-t-elle avec une pointe de taquinerie dans sa voix. L’existence n’a de sens que si l’on en goutte les plaisirs. Et que seraient nos aventures sans un peu de piment ? Va pour le bivouac non loin du port ! "
Elle s’avança dans la plaine balayée par les vents du nord, prenant la tête de l’expédition. Incapable de tenir en place, la magicienne ne mit pas longtemps à traverser un petit ruisseau à peine plus épais d’un filet d’eau. Cheminant, elle devisait avec la vampire, étant donné que ses compagnons non-vivants n’étaient pas spécialement loquaces.
" Tu connais ma curiosité naturelle envers les vieilles pierres. L’ancien empire elfique a une histoire fascinante et … »
Elle passa sa main dans ses cheveux, laissant entrevoir ses oreilles pointues, et lui sourit.
" Je pense que tu comprends pourquoi ce genre de choses attise ma curiosité … »
Il était vrai que Louise était une demi-elfe, et non des moindres, puisque son lignage puisait ses racines dans les lointaines familles elfiques des Duchés du Sud. Elle était naturellement poussée à aller mettre son nez dans les histoires de son peuple, même si cela pouvait être dangereux. Bien que n’ayant jamais été considérée comme une elfe, elle se sentait proche du peuple elfique et de ce fait, les histoires de l’ancien empire elfique d’Orzian l’intéressaient particulièrement.
Elle enjamba à nouveau un petit ruisseau et mit le pied sur une ancienne route pavée, à moitié dévorée par les touffes d’herbes et la boue charriée par la plaine venteuse. Au loin, de petits animaux paissaient tranquillement dans ce qui semblait être un pâturage abandonné. C’était plutôt bon signe : les proies ne se rassemblaient jamais près des zones de chasse des prédateurs.
Cécilia répondra amusée aux paroles taquines de son « enfant ».
« Bien entendu que nous pouvons profiter ensembles des plaisirs du bivouac, mais évites de compter sur moi pour te cuisiner un bon plat, cela doit faire plus de milles ans que je n’ai pas fais la cuisine... » Ce avant d’ajouter amusée. « Quoique l’un de mes deux amis pourrait le faire ? » Glisserait-elle alors en regardant l’ancienne mercenaire humaine, qui n’était pas non morte depuis aussi longtemps que Nomin et qui glisserait alors amusée de sa voix d’outre-tombe. « Si votre fille sait se contenter de quelque chose placé sommairement au dessus d’un feu, oui... »
Sur ce elles continuèrent à avancer, Cécilia laissa alors Louise prendre la tête de la marche, après tout il valait sans doute mieux ne pas la restreindre à ce niveau et bien assez vite elles arrivèrent au niveau d’un ruisseau ? La grande dame ne s’y attarda pas spécialement en tout cas, surtout qu’elle continuait à converser avec son amie hybride.
« Pourtant les humains ne sont pas tous fascinés par l’Akhavie qui est leur continent natal techniquement. » Glissera alors l’elfe vampirique amusée au sujet du fait que les origines raciales étaient une incitation pour en savoir davantage sur l’ancien empire elfique, ce avant d’ajouter plus sérieuse. « Mais je comprend la fascination, cela et puis nous vivons sur le continent qui a été dominé en bonne partie dans les temps anciens par cet empire. » Ce avant que les choses ne dégénèrent envers les nains, puis que les jeunes races n’arrivent pour se mêler à eux. Beaucoup de temps avait passé depuis… Puis, marchant aux côtés de son amie, elle reprendrait calmement.
« De ce que je sais par contre les cités elfes étaient moins nombreuses en ces terres et souvent bien plus petites qu’au Sud, ces terres étaient surtout occupées par des peuplades nomades elfiques ou orcs, et par leurs alliés nains, notamment au niveau des montagnes situées plus au nord. Les ruines ne devaient êtres pas des plus immenses donc... » Avant de rajouter amusée.
« Les Näaris, l’une des peuplades elfiques vivant un peu plus au Sud sont sans doute les dignes héritiers, de ces anciens nomades qui servaient de cavaliers archers dans l’ancien empire et ceux dont le mode de vie a été le moins bouleversé par sa chute. D’habitude ils ne sont pas très ouverts aux visiteurs, mais je suppose que nous pourrions les convaincre de nous accorder l’hospitalité avec de bons mots et beaucoup de respect. » Du moins si cette idée intéressait Louise, pour plus tard ?
Cécilia Cassetti
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" Occupons nous d’abord de trouver cet artefact dont ton commanditaire nous a parlé. Nous verrons plus tard pour le tourisme chez les Näaris, si tu le souhaites. Il fait un froid de canard et je ne compte pas m’éterniser trop longtemps sur ces terres. Je préfère largement la chaleur du sud. "
La route pavée menait sur les traces de l’ancien port elfique. Malgré l’effacement progressif de la présence elfique dans cette région, les vieilles pierres du port avaient tenu bon. Situé dans une crique naturelle, un peu en contrebas de la position de l’expédition, le petit port constituait le seul élément aux couleurs de l’ivoire dans ce paysage aux proportions gigantesques. Les tours du port, malgré les siècles, tenaient encore debout. Malgré leur petitesse par rapport aux flèches élancées des cités elfiques, elles témoignaient encore avec vigueur de la science architecturale du peuple elfique. Les bâtiments, malgré leurs toitures crevées et les timides plantes qui émergeaient des fenêtres donnaient à ces ruines un air particulier.
La jeune femme longea la pente menant au port abandonné. Quelques goélands observaient l’expédition et de petits animaux semblaient avoir élus domicile dans les ruines. Le bois pourri avait depuis longtemps cédé, laissant à nu les maçonneries elfiques, qui étaient d’un blanc immaculé, brossées depuis des centaines d’années par les vents marins. Pourtant, malgré la vétusté de l’endroit, le temps y semblait suspendu, comme si les habitants étaient simplement partis à la plage et s’apprêtaient à revenir d’un instant à l’autre. Mais les habitants étaient morts depuis longtemps et seul le bruit des oiseaux venait s’ajouter au chuintement des vents marins.
Louise finit par repérer une petite maison de pierre enduite de chaux blanche comme la craie. La maisonnée n’était pas bien grande, mais elle pourrait servir de base d’opération le temps que les magiciennes finissent leur exploration du port. Située sur un petit promontoire rocheux, la maison avait l’avantage de surplomber quelque peu le reste des habitations, permettant d’y voir plus clair sur les alentours. De plus, l’endroit semblait assez facilement défendable. Elle prit quelques minutes pour fouiner dans la maison et vérifier que rien ne s’y cachait. A part un couple de mouettes furieuses d’être dérangées, rien ne semblait sortir de l’ordinaire.
" Nous devrions nous installer là pour commencer nos recherches. L’endroit semble sûr … et on a une belle vue d’ici ! »
Louise respira à plein poumons le délicieux air frais du large, malgré le froid. Elle attrapa une pomme verte dans son sac sans fond et la croqua à pleines dents
« Soit, je suppose que nous ferons la prochaine expédition dans le désert naga, la chaleur n’y est guère absente, ça nous changera du froid local. » Dira Cécilia amusée et se doutant que ce ne serait guère plus confortable question climat, surtout de jour. Après, elle supposait que si c’était dans une ville Akkatonienne ce serait confortable, mais en général les reliques magiques anciennes ne se trouvaient pas dans les technologistes villes d’Akkaton ! Ou alors dans des musées…
Pour le reste, la vampire remarqua que la route menant à l’ancien port était encore en bonne partie là, signe sans doute de son excellente facture, mais aussi que les routes pavées ne tendaient que difficilement à êtres effacées par la nature au cours des millénaires… Pour le reste, elle eut le sentiment que ces ruines, comme beaucoup d’anciennes ruines elfiques qui n’avaient pas disparus pour une raison ou une autre, devaient êtres empreintes de magie pour êtres en si bon état depuis le temps, même si bon état était un terme vague pour les définir…
En tout cas, elles ne semblaient pas servir de campement à une tribu nomade quelconque, ce qui était bon signe, car même si dans un tel cas elles auraient put faire appel à la loi de l’hospitalité que beaucoup de tribus respectaient, cela n’autorisait pas à farfouiller aux alentours proches de leur camp en général… Des morts vivants ? Sauf s’ils étaient cachés quelque part dans les bâtiments, elle en doutait, en général les serviteurs de Cesario ne se cachaient pas pour un rien, et elle doutait qu’une ancienne catacombe se trouve ici. Non, s’il y avait eut d’anciens soldats elfiques enterrés ici, soient ils dormaient toujours du long sommeil, soit ils étaient ranimés et partis depuis un moment…
« En effet, l’endroit semble sûr, ce n’est pas plus mal. Je suppose que les nomades doivent l’éviter, les lieux sont du genre à inquiéter. Nous ne devrions donc ne craindre que les bêtes ou morts. » Et elle se fit la réflexion, que Louise étant la seule créature vivante et appétissante du groupe pour un prédateur imposant, elles ne risquaient pas d’en voir se ramener un très gros ou d’en voir en nombre… Quoiqu’il en soit, elle ajouterait amusée après que Louise ait inspecté une ancienne demeure.
« Je dirais de fouiller les anciens entrepôts ? Peut-être y a t-il quelque chose de valeur dedans, comme la relique ? Même si il y a des chances que tout ce qui avait put aient depuis longtemps disparus ou été pillés. » Elle désigna alors une série de bâtiments, dans un état déplorable mais debout, fais de pierres noblement taillés, qui avaient dû servir à entreposer des marchandises diverses…
« L’avantage c’est que fouiller le tout ne prendra pas des jours, mais des heures, étant donné que la plupart des biens qu’ils contenaient ont eut largement le temps de disparaître. » Sinon elles n’en n’auraient pas finit. Puis son regard désigna un ancien temple au tour ouvert, à moitié effondré, mais dominé en son centre par une imposante statut de phénix s’élevant vers le ciel. « Ou nous pourrions fouiller ce temple ? Il doit sans doute contenir quelques souterrains, où devait vivre un clergé... » Et ce serait sans doute un bien lieu pour abriter une relique peut-être considéré comme sainte ou sacré dans l’ancien temps ?
Cécilia Cassetti
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La magicienne s’appuya contre le rebord d’une baie dans le mur et observa l’horizon. Les entrepôts ou ce temple plus loin. Restait à savoir par quoi commencer, mais il lui fallait un peu plus de précisions.
« J’aimerai avoir plus de précisions sur ladite relique. Vois-tu, cela me semble quand même bien peu prudent de chercher comme ça à l’aveuglette sans savoir ce que je dois exactement chercher. De plus, j’aimerai bien savoir comment ton commanditaire a pu bien avoir l’information qu’un objet de valeur se trouvait encore ici. Ce n’est pas comme si l’endroit grouillait de vie, du coup, il aurait pu venir se servir lui-même. Cela implique que cet objet doit être bien gardé, sinon, nous ne serions pas ici, mais dans une vente aux enchères. »
Louise n’aimait pas l’idée d’être utilisée comme un pion dans des jeux qu’elle ne comprenait pas et il était de notoriété commune que son tempérament explosif pouvait avoir tôt fait de faire voler en éclat les plans les mieux huilés dans lesquels elle ne devait jouer qu’un rôle secondaire, ou celui d’agneau sacrificiel. Elle ne doutait pas que Cécilia était loin d’être idiote au point de se laisser avoir dans un piège aussi grossier, mais il valait mieux disposer du maximum d’informations avant de se lancer la tête la première vers le danger.
Cécilia fut légèrement surprit, mais seulement légèrement et assez amusée des propos de son amie Louise qui s’inquiétait de la nature de la relique qu’elles cherchaient et comment son ami avait put savoir qu’elle devait se trouver ici. La vampiresse répondrait alors pensive et compréhensive à ce sujet.
« Oh, mon ami est un collectionneur vois-tu et cette relique serait la dernière pièce venant compléter sa collection, il est passionné disons par un des généraux elfiques qui a combattu dans les temps anciens et il a passé une bonne partie de sa vie à récupérer ses plus précieuses possessions personnelles. Ce général aurait d’après certains écrits combattu ici des nains et dû se replier au risque d’être sinon capturé ou tué, c’est là qu’il aurait égaré son sceptre qu’il avait voulut faire bénir par le clergé local. Il m’a aussi dit qu’il y avait probablement d’autres biens enchantés ont dû êtres abandonnés ici et que les nains n’ont pas jugés bon de récupérer sans doute... » Avant d’ajouter pensive.
« Je pense qu’il aurait envoyé d’autres personnes aller chercher le bâton pour moins cher, s’il n’avait pas peur depuis le retour de Cesario et le fait qu’il relève les morts des anciens empires, que certains soldats elfiques ou nains morts ici ne se soient relevés ? Visiblement si c’est le cas ces derniers sont partit, mais peut-être y en t-il encore quelques-uns dans les catacombes du temple ? » Cécilia ajouterait alors avec réflexion.
« Après nous sommes dans un des territoires les plus hostiles d’Orzian, quelques sbires de Cesario ne seraient pas vraiment la plus grosse menace que nous pourrions rencontrer ici. Et, même si les lieux n’avaient pas été gardés, rien qu’envoyer des gens voyager par ici est coûteux et risqué. » En somme de toute manière rien que voyager ici impliquait d’être prêt à affronter diverses menaces, Louise ajouterait alors complice. « En tout cas, je fais cela autant pour lui rendre service, que possiblement pouvoir récupérer et étudier d’autres reliques de l’ancien temps, je suppose que toi aussi cela t’intéresserait ? »
Cécilia Cassetti
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Sujet: Re: Exploration nordique (Pv Louise) Sam 5 Mar - 18:53
Exploration nordique
Terres du nord – 18 décembreïs 2000
Elle croqua à nouveau dans la pomme et la termina jusqu’au trognon avant de la jeter par la fenêtre avant de s’étirer comme un chat.
« Nous irons donc voir en premier le temple au vu des informations dont tu disposes. Il serait peu logique qu’une telle relique se trouve dans un vieil entrepôt. »
Elle ajouta d’un air pensif.
« Je suppose que nous pourrons mettre la main sur d’autres objets avec un peu de chance. Je ne bouderai pas mon plaisir si je peux sortir de ce voyage avec quelques objets en plus dans mon escarcelle. »
La magicienne sortit sa gourde et but une grande rasade d’eau afin de faire passer la pomme. Elle porta son regard vers le lointain, vers ce qui semblaient être les lointaines flèches du temple. Autant en finir vite, avant que des créatures ne se rendent compte de leur présence. En effet, la présence d’une vampire millénaire dans les environs ne devait pas spécialement passer inaperçu et n’importe quel prédateur un tant soit peu intelligent aurait senti la présence prédatrice de Cécilia et de ses serviteurs à des centaines de mètres à la ronde. Le souci était bien entendu que cela risquait d’attirer des prédateurs … autrement plus dangereux que quelques loups arctiques. S’il restait des morts-vivants intelligents dans cette région, ils n’apprécieraient certainement pas qu’une vampire millénaire pénètre sur leur territoire, même temporairement.
« Allons-y, avant que la nuit ne tombe. Je te suis. »
La vampiresse sourira avec accord aux paroles de Louise, qui faisaient des conclusions assez logiques, auxquelles la dame nocturne répondra amusée.
« En effet, mais une partie de moi espérait pouvoir le trouver dans l’entrepôt, surtout que ce dernier étant en ruine, on a une belle vue sur les alentours... » Et au pire Louise aurait put invoquer un quelconque oiseau géant pour qu’elles s’enfuient sur son dos ? Cela aurait été pratique… Après tout elles étaient toutes deux archimages certes, mais elles n’étaient pas forcément des chercheuses de combats pour autant.
« Je suppose qu’on pourrait trouver divers objets enchantés datant de l’ancien empire dont la magie des enchantements n’est pas dissipée. Sans doute et surtout du matériel religieux, mais qui sait, nous pourrions aussi trouver d’anciennes armes et armures, ou parchemins ? Cela ferait joli dans un musée. » Glisserait-elle sinon pensive, avant de se rendre avec son ami vers le temple…
Un temple en ruine qui se serait sans doute écroulé depuis fort longtemps, si le marbre avec lequel il avait été bâtit, n’était pas empreint de magie de diverses manières. Par contre on sentait qu’en effet il n’était plus entretenue, à la lierre qui avait poussé un peu partout dessus et à la porte enfoncé servant d’entrée...
Elles purent donc aisément entrer dans celui-ci, et se rendre directement dans la grande salle du temple où se tenait divers bancs de pierre en état déplorable mais acceptable et en son centre une statue recouverte d’une feuille d’or dégradée représentant le phénix éternel. Un ancien culte qui avait été fort pratiqué un temps dans l’ancien empire elfique, mais dorénavant très peu présent en Orzian, même si plus apprécié dans d’autres régions du monde. Un phénix qui semblait en train de s’élever vers le ciel, et qui dominait les environs.
Sur les côtés de la pièce, se trouvait sinon un escalier de pierre qui devait mener aux catacombes du temple, après un regard prudent aux alentours, les deux dames avancèrent donc vers celui-ci et…
« Je vois rarement des vivants passer par ici et encore moins qui n’ont pas l’airs de féroces guerriers ou de vulgaires barbares hirsutes. » Dira une voix d’outretombe qui résonna soudainement. Un spectre d’un ancien guerrier elfique montera alors des marches pour arriver face aux dames. Une ombre donc ? Une catégorie de morts vivants encore conscients et donc pas forcément hostiles aux vivants. Souvent amères de leur condition, mais ça c’était compréhensible quand on se retrouvait privé des fois involontairement, des plaisirs physiques de l’existence… Une ombre qui reprit de sa voix grave, mais calme.
« Soyez en paix, je ne suis pas un serviteur de Cesario, je suis juste un gardien qui a été oublié ici… Nommez moi Eliriäs. » L’ombre les fixa alors, et Cécilia dirait poliment.
« Nommez moi Cécilia, c’est un plaisir, et votre amabilité vous honore.. » Le spectre hocherait la tête à ces propos avant de dire en regardant les deux dames. « Normalement je devrais veiller sur les lieux, et m’éveiller lorsque des intrus les foulent pour les en chasser, mais je me suis éveillé il y a quelques mois de cela, pour trouver l’endroit désert, en ruines et vide des autres morts. En somme, si vous voulez fouiller les lieux, faîtes, mais j'aurai un service à vous demander avant... » On sentait dans sa voix une forme de dépit ou lassitude, visiblement sa situation actuelle ne l’enchantait pas trop.
Cécilia Cassetti
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Louise hocha la tête aux paroles de l’ombre. Elle ne donna pas son nom. Par expérience, il valait mieux ne pas trop en révéler aux créatures que l’on rencontrait. Un nom était quelque chose de précieux, qui ne pouvait pas être donné à la légère, surtout en face de créatures liées à la mort.
Toutefois, le dénommé Eliriäs ne semblait pas hostile, ce qui, somme toute, était une bonne chose. Si la magicienne était prête à se battre, il n’en restait pas moins qu’elle préférait largement régler les problèmes par la discussion plutôt que par un déchainement d’énergies magiques.
Louise considéra longuement l’ombre qui se tenait devant elle et sa « mère ». Le mort-vivant était encore habillé de son armure et celle-ci ne semblait pas avoir subi les outrages du temps. Il s’agissait probablement d’une particularité magique de son armure elfique. A son baudrier pendait un sabre elfique dont le tranchant semblait encore parfaitement effilé. Nul doute que dans la non-vie, celui-ci avait eu tout le temps du monde pour entretenir son équipement afin de s’acquitter de sa tâche.
« Que pouvons-nous faire pour vous Eliriäs ? » dit-elle d’un ton neutre.
La magicienne était prête à aider l’apparition si cela permettait aux deux femmes de pouvoir fouiller le temple sans encombre. Mieux valait avoir l’ombre de son côté plutôt que de tenter les dieux et la malchance. Avec un peu de chance, il ne s’agirait pas d’un service trop compliqué à rendre.
Sujet: Re: Exploration nordique (Pv Louise) Sam 26 Mar - 11:36
L’ombre leur faisant face n’était visiblement pas hostile, mais même Cécilia qui avait une très grande expérience concernant l’interaction avec les morts vivants pensants, bien plus qu’avec ceux stupides pouvant êtres relevés par les nécromants noirs, ne pouvait parfaitement deviner les émotions qu’il pouvait ressentir. C’était souvent le problème avec les ombres, la perte d’expression faciale, pour les rares qui ne daignaient pas cacher leur visage et une voix d’outre-tombe qu’il était difficile de déchiffrer…
Néanmoins, elle supposait que si leur interlocuteur leur avait été hostile, il aurait attaqué ou prévenu, c’était après tout un ancien guerrier d’élite elfique visiblement, pas le genre de personne qui poignardait dans le dos, mais qui gérait plutôt les problèmes de front. Cela et il était armé pour le faire, son équipement enchanté et bien entretenu fait de vrai bronze était bien visible… Un mort vivant qui reprendra de sa voix d’outre-tombe, qui résonnait gravement, aux paroles de Louise.
« M’expliquer tout d’abord certaines choses et ensuite j’aimerai retrouver la civilisation, car si je n’ai plus rien à faire ici, je ne compte pas attendre pour le reste de l’éternité ou cesser ma non vie. » Il comptait vivre sa non vie en Orzian ? C’était une demande raisonnable pensa la vampire, après tout si les ombres étaient très rares, il y en avait des bien intégrés au sein des différents pays, elle prendrait donc l’initiative de dire.
« Cela me semble raisonnable, mais j’aimerai entendre vos questions d’abord. » L’ancien elfe hocha alors la tête pour demander.
« Comment a finit la guerre entre mon peuple et celui des nains ? » Légitime question pensa t-elle avant de reprendre légèrement désolée. « Vous avez été vaincus, l’ancien empire elfique d’or a été dissous suite à cela et l’empire d’argent des nains a survécu quelques siècles ou millénaires avant de disparaître à son tour. » Elle ne semblait pas spécialement chagrinée par cela, mais plutôt diplomate, l’ombre qui sembla le prendre stoïquement, demanderait alors en fixant Louise.
« Et de quelle race êtes vous, vous ? Vous ressemblez à un elfe mais en moins, élancé ? Moins grande et les oreilles moins rondes. Comme une sorte d’entre-deux entre nous et les nains. » Sans doute la prenait-il pour une humaine et pas pour une hybride ? En tout cas on pouvait sentir qu’il n’avait pas put parlé à beaucoup d’humains…
Quoiqu’il en soit voilà ses questions pour le moment et sans doute serait-il possible de lui en poser en retour, si jamais Louise avait des idées ou envies ?
Cécilia Cassetti
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L’archimage soupira d’aise. Elle s’attendait à une demande beaucoup plus extravagante que les nouvelles du continent. Finalement, Cécilia et elle s’en sortaient plutôt bien et tandis que la vampire renseignait l’ombre, Louise jetait un léger coup d’œil au temple de ceux qui auraient pu être ses lointains ancêtres. Si la famille de Louise avait des racines au sein des Duchés du Sud, il était probable, au vu de la dispersion des elfes sur le continent dans les temps anciens, que certains de ses ancêtres aient vécu, ou se soient au moins baladés dans des lieux semblables il y a de cela plusieurs siècles. Pourtant, malgré la solennité des lieux, elle ne ressentait aucun attachement particulier à de tels endroits. Tout ce qui participait à la vie de ces lieux avait disparu depuis longtemps et il ne restait que des ombres éparses, ressassant un passé perdu … et Eliriäs …
Ce dernier s’intéressa à l’archimage, malgré le fait qu’elle ait tout fait pour ne pas attirer l’attention jusqu’alors. Elle répondit alors avec un ton espiègle dans sa voix.
« Oh ! Moi ? Je ne suis qu’une humble demoiselle qui accompagne cette vampire. »
Mais, voyant que l’ombre affichait un air déconcerté, elle crut bon de préciser un peu plus sa nature pour la satisfaire.
« Ne faites pas cette tête, je ne vais pas vous mordre. Je suis ce que l’on appelle une demi-elfe. Mes ancêtres étaient des elfes, qui se sont mélangés avec des êtres humains il y a de cela plusieurs siècles. Je ne suis donc ni véritablement une elfe, mais pas non plus humaine. »ajouta-t-elle.
Elle releva sa chevelure et montra son oreille gauche. Cette dernière, comme celle de droite, était légèrement pointue. Si l’ombre disposait de quelques sens cachés, elle pourrait facilement deviner, à l’aura de la jeune femme, qu’il y avait du sang elfique en elle.
« Votre curiosité est-elle satisfaite ? J’ai du mal à croire qu’après tout ce temps passé en solitaire, vous ne cherchiez que les potins du jour … demanda-t-elle, sceptique. Que comptez-vous faire maintenant ? Les terres que vous avez connues ont irrémédiablement changé ces derniers siècles. Vous aborderez ces contrées avec le regard d’un inconnu … Sans compter que toutes les nations qui émaillent le continent ne sont pas spécialement bienveillantes vis-à-vis des créatures comme vous. »
Louise resta pensive. Les deux femmes ne pouvaient relâcher une ombre dans la nature sans l’avertir de la méfiance des êtres humains à l’égard de son engeance. Au mieux, il subirait les foudres des vivants, au pire, il serait proprement et simplement exterminé.
« Elyriäs … que diriez-vous de cheminer avec moi quelques temps, sous la forme d’une gemme autour de mon cou ? Vous pourrez ainsi observer notre monde au travers de la pierre pour en apprendre plus et dès que vous serez prêt, je vous libèrerai. J’en fais le serment. »proposa-t-elle.
L’idée d’enfermer Elyriäs dans une gemme était théoriquement faisable. Le sortilège de séquestration n’était pas uniquement fait pour emprisonner des individus, mais dans ce cas précis, il pouvait s’avérer un outil utile pour permettre à l’ombre d’en apprendre plus sur le monde qui l’entourait avant de décider de si oui ou non, il pouvait passer de l’Autre-Côté ou rester parmi les vivants et se mêler à eux. Le monde avait considérablement changé et Louise ne pouvait pas décemment lâcher une ombre sans informations et sans préparation dans un continent aussi tumultueux.
Cécilia était plutôt contente de tomber sur une ombre qui était plutôt amicale, ou du moins neutre positive envers elles, ça aurait put être l’inverse après tout. Néanmoins, étant donné que cette dernière n’avait visiblement pas décidée de servir Cesario et ne voyait plus trop de raisons de rester dans les environs, elle devait en effet être d’un genre raisonnable. Après… Elle pourrait aussi leur mentir, mais la vampire avait fréquentée assez de soldats du genre pour deviner que ce n’était pas forcément dans leur nature, sauf peut-être les mercenaires duchéens les plus rusés et retors. Donc elle partait du principe qu’il devait être de bonne foi.
Puis elle supposait que le souci d’être immortel comme une ombre dénuée de sensation physique, c’est que si on avait pas des buts à suivre ou quelque chose à faire, on pouvait vite s’ennuyer. Clairement, cet ancien elfe risquait de trouver son existence éternelle extrêmement morose s’il restait ici à se tourner les pouces et seul, donc peut-être avait-il décidé d’éviter cela avant de commencer à en souffrir mentalement parlant.
« Une hybride ? » Finira quoiqu’il soit pas dire l’ombre dont une pointe de surprise résonnait dans sa voix spectrale, avant de finir par dire. « Ces oreilles rondes s’appellent donc des humains, intéressant… Il y a beaucoup d’autres races qui semblent êtres apparues en ce monde depuis mon vivant. » Pas faux pensa Cécilia, s’il datait de l’ancien empire elfique après tout, il devait avoir vu l’époque où ni les humains, ni les azuriens n’étaient apparus en ce monde…
« Les hybridations du genre sont devenues fréquentes ? Elles étaient assez rares à mon époque, mais en même temps même à l’époque où les elfes et nains s’entendaient bien, nous éprouvions rarement une attirance physique mutuelle, quant aux nagas, ils étaient enfermés dans leur empire et tuaient tout ceux qui osaient y entrer aux dernières nouvelles... » Finira t-il sinon par dire soucieux, avant d’ajouter en haussant les épaules.
« Des potins ? Je cherche à en savoir un peu plus avant de partir d’ici, en tant qu’ancien soldat je sais qu’il ne vaut mieux pas s’engager en terrain inconnu sans savoir ce qui nous attend. Imaginez si vous m’aviez dit que les nains dominaient le continent et en avaient chassés les elfes, ou bien que les orcs avaient chassés tout le monde, j’aurai décidé de rester ici ou de passer dans l’autre monde. » Dira t-il sinon sans doute assez sincère, avant de reprendre. « J’aimerai aviser si je passe dans l’autre monde ou si je persiste dans celui-ci, j’étais assez jeune quand je suis mort… Trop jeune. » Une raison somme toute, compréhensible et assez simple, de vouloir un peu persister dans la non vie ?
Puis l’ombre, fixa Louise longuement à ces dernières paroles, sans doute un peu surpris par sa proposition, puis sembla chercher du regard Cécilia qui aux dernières nouvelles était une congénère, même si vampire, comme pour voir si elle appuyait cela, ou distinguer si elle était surprise elle aussi ? En tout cas, cette dernière un peu étonnée en effet, finira par dire avec un sourire confiant.
« Il est vrai que les façons dont les différents atamas ou pays du continent se comporteront envers vous peuvent êtres forts variables malheureusement et cette solution certes atypique, me paraît intéressante pour pouvoir vous en faire une idée sans prendre trop de risques. » Elle supposait aussi qu’il devait paraître évident que si elles avaient eut de funestes intentions envers lui, il n’aurait pas trop put leur résister. L’elfe ancien sembla alors réfléchir, avant de dire.
« J’aurais refusé en temps normal, mais je perçois votre aura magique et devine que si vous aviez eu des intentions néfastes envers moi, j’aurais pu faire peu de choses pour vous résister… Et il n’est pas faux que je ne connais pas grand-chose à ces terres maintenant, je n’ai ni devoir, ni responsabilité et tout mon temps devant moi… Je vais donc accepter votre proposition. » Le charisme des dames devait aider à le convaincre sans doute, il ajouterait sinon pensif. « Je suppose qu’en échange je pourrais répondre à certaines questions de votre part, mais je ne suis pas un érudit sachez le. » Avant d’attendre de voir si Louise comptait procéder à son sort maintenant ou plus tard, discipliné et calme quant à cette idée maintenant que son choix avait été fait.
Cécilia Cassetti
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La jeune femme ne perdit pas une seule seconde. L’esprit venait d’accepter un pacte avec elle et au vu du temps qu’un sortilège d’emprisonnement prenait, il convenait de se préparer dès maintenant. La jeune femme sortit de sa besace une craie et un onyx qu’elle conservait précieusement. Le sol pavé du temple servirait amplement de support au tracé du rituel. Louise avait déjà fait ça plusieurs fois dans sa vie, pas nécessairement pour des raisons aussi nobles, mais au moins, elle savait comment procéder sans risquer de créer le moindre accroc dans la trame de la magie.
Elle se retourna alors vers Cécilia et lui proposa de continuer ses explorations pendant qu’elle procédait au rituel.
« Cécilia, tu peux continuer à explorer les environs pour récupérer ce pourquoi nous sommes venus. Je vais préparer le rituel afin que notre ami ici présent puisse nous accompagner, mais cela va prendre un peu de temps. Nous te rejoignons dès que possible. »expliqua-t-elle.
La jeune femme se mit à tracer sur le sol un assemblage complexe de runes et d’équations magiques afin d’enfermer l’esprit au cœur de l’onyx. Ce sortilège était relativement peu utilisé, même au sein du collège des invocateurs pour plusieurs raisons. Premièrement, il n’était absolument pas aisé à façonner. Le nombre de runes à graver et d’étapes à franchir était tout simplement trop compliqué pour la plupart des mages. Deuxièmement, le sortilège portait le doux nom de séquestration … ce qui correspondait bien à son usage principal, à savoir d’enfermer les créatures dans des prisons millénaires sans possibilité pour elles de pouvoir s’en dégager.
Mais contrairement à la version la plus cruelle du sort de séquestration, la jeune femme allait modifier quelque peu le sortilège afin que l’esprit puisse communiquer avec elle et voir au travers de la pierre … Ce n’était pas spécialement compliqué, juste une petite modification des runes … des équations plus ouvertes, et quelques réécritures ça-et-là.
Une fois prête, la jeune femme se releva et plaça le joyau au centre du cercle.
« Si vous êtes prêt, nous pouvons commencer »déclara-t-elle.
La vampiresse qui contempla la scène se demandera si elle ne ferait pas mieux d’aller faire quelque chose de productif le temps que son amie procède au rituel, car si certes en tant que vampire, le temps n’était pas quelque chose lui en manquant en général, elle n’avait pas plus envie que Louise de rôder plus que nécessaire en terres sauvages. Ainsi lorsque cette dernière lui proposera d’aller poursuivre les fouilles de son côté, la vampiresse dire en avisant l’escalier descendant dans les profondeurs du temple.
« C’est une bonne idée en effet, je vous attendrais plus bas, désire tu que je laisse un de mes acolytes ici pour vous protéger, ou les deux m’accompagnent ? » Ceci dit, et selon ce que demanderait Louise, la vampire descendrait donc plus ou moins accompagné dans les profondeurs du temple, laissant plus ou moins Louise seule avec l’ancien elfe.
[...]
Ancien elfe qui regardera l’invocatrice faire en comprenant à moitié ce qu’elle faisait, devant se douter que c’était une façon comme une autre de lancer un sort d’invocation complexe là où certains mages préféraient faire tout aux incantations orales ou gestuelles selon leurs habiletés. Quoiqu’il en soit, on pouvait lui accorder que pas grand monde en dehors d’un mage de haut niveau, un érudit dans les arts magiques ou surtout invocateur, aurait parfaitement compris chaque détail du rituel. Mais lui peut-être comprenait diverses bases ? Le but par les tracés et runes d’imposer sa volonté à l’énergie magique et obtenir les résultats voulus, un art complexe il faut dire !
Quoiqu’il en soit, au bout d’un moment Louisa finira les tracés de son rituel, l’ombre semblera alors aviser les alentours, comme une forme d’appréhension de dernier moment, puis voyant la ruine alentours, finira par dire stoïque.
« Je suis prêt. »
[…]
Entre-temps, que faisait donc Cécilia ? Elle était descendue dans les ruines et avait en effet découvert des souterrains assez dévastés, probablement en partie par le temps, des souterrains mélangeant lieux de vie des prêtres des temps anciens et des catacombes avec une grande partie des tombes ouvertes. On sentait qu’en effet les « occupants » de ces derniers, qui ne devaient certainement pas êtres tous d’anciens gardiens des lieux au vu de la quantité d’énergie néoromantique qui aurait été nécessaire pour ranimer autant de squelettes, avaient put partir pour aller servir, un certain Cesario… Tandis que l’ombre qu’elles avaient croisés devait avait dû être un « à côté », ranimé indirectement, mais sans désir de faire comme les esclaves qu’étaient devenus ses semblables.
Elle serait quoiqu’il en soit en train de chercher le sceptre dans les lieux du vie du clergé local quand Louise aurait achevée son rituel, et aurait trouvée ce qui devait servir « d’armurerie » au temple à l’époque, même si la grande majorité des armes avaient finit par disparaître depuis le temps, c’est là que ses yeux tomberaient sur divers bâtons et sceptres magiques...
Cécilia Cassetti
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L’archimage se plaça sur le bord extérieur du cercle de contingence et attendit que l’esprit fut installé à côté de l’onyx pour débuter son incantation. Incanter correctement pour ce sortilège n’était pas une mince affaire, mais la demoiselle était une archimage accomplie, capable de faire des merveilles en matière d’invocation. Il ne lui fallut pas longtemps pour canaliser la magie autour du cercle et de l’injecter dans le cercle de contingence. Les runes, sous l’action de la magie, brillèrent de milles feux et dégagèrent une douce chaleur.
La magie s’accumula dans le cercle et convergea en faisceau vers la gemme et le cercle intérieur contenant l’ombre. Psalmodiant son incantation, la jeune femme changea quelque peu les paroles ésotériques, par quelque ruse dont elle avait le secret, afin de laisser à l’esprit la possibilité de contempler le monde au travers de la gemme et de pouvoir communiquer avec sa future porteuse. En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, le sortilège fut modifié afin de satisfaire les désirs de l’incantatrice.
Dans le silence du temple abandonné, l’onyx se mit à luire d’un éclat bleuté. Chargée de magie et reconfigurée afin d’y accueillir un corps et une âme, la gemme commença à aspirer lentement la substance de l’ombre, qui se laissa faire sans la moindre objection. Ce ne devait pas être la sensation la plus agréable du monde, mais l’ombre n’en laissa rien paraître et se laissa aspirer tout doucement dans la gemme. Sa substance disparut petit à petit dans l’onyx tandis que la magie finissait de sceller la gemme.
Le sortilège terminé, la jeune femme ramassa la gemme et détruisit le cercle d’incantation avec précaution. Il était hors de question que des imprudents touchent à ce type de magie ou pillent ce savoir par hasard. Les secrets des archimages se devaient d’être préservés, surtout lorsqu’il s’agissait de manipulations personnelles. Satisfaite, Louise fit jouer la gemme entre ses doigts et enchâssa la gemme sur une chainette d’argent à son poignet.
« Bien … nous pouvons y aller, chère ombre … J’espère que mes voyages sauront vous apporter le savoir dont vous avez besoin. »déclara-t-elle.
Rapidement, Louise quitta la nef principale du sanctuaire pour retrouver les traces de sa mère adoptive. Fort heureusement, elle ne mit pas longtemps à apercevoir sa silhouette et celle de ses suivants. Cécilia était en train de farfouiller dans les annexes du temple, s’attardant dans ce qui devait être autrefois une armurerie. Il n’était pas étrange de trouver une armurerie dans un temple elfique : nombre de ces temples étaient aussi des postes militaires par temps de guerre et disposaient d’armes pour le clergé. Une ville aussi loin dans le nord se devait d’être à tout moment prête à repousser une attaque après tout …
« Alors ? Avez-vous trouvé ce que nous cherchons ? Je doute que ces bâtons racornis nous soient d’une quelconque utilité. Regardez, les gemmes de canalisation sont fendues sur ceux-ci. Les utiliser serait particulièrement dangereux pour nous. »affirma-t-elle.
L’ombre hocha la tête lorsque Louise voulut commencer et laisse celle-ci faire, stoïquement, ressentirait-il vraiment le processus d’ailleurs ? Car à part peut-être un changement ou tiraillement dans les sens, il ne dû ressentir aucun inconfort à cause de sa condition de mort vivant. Mais quoiqu’il en soit, le processus se déroula donc bien et le cercle d’invocation ne fut ensuite pas bien dur à effacer, alors que suite à ses propos, l’invocatrice eut le droit à un calme....
« Pensez juste, si vous êtes du genre téméraire, à me sortir de là avant de risquer votre vie. » Avait-il le sens de l’humour, ou un certain talent pour juger les caractères ? En tout cas il devait en effet avoir un certain sens de l’humour si c’était un trait d’esprit... Quoiqu’il en soit Louise retrouverait donc Cécilia qui concentrait et aidée par ses deux alliés cherchaient un spectre valable, tout en répondant calmement à sa « fille ».
« L’important ce n’est pas de trouver des bâtons, mais le bâton que nous cherchons… Pour le reste, à part les revendre à des antiquaires ou refaire tailler les pierres, ce sera peu utile en effet. » Et alors qu’elle disait cela, elle sembla voir quelque chose et sa main agrippa un bâton magique caché en dessous d’un meuble et qui ne semblait pas forcément différent des autres, dans le sens qu’il avait l’air de facture sobre, mais… La pierre magique était dans un état parfait et un œil expert discernerait le bois de qualité enchanté dont il était fait.
« Enchantement d’indestructibilité… On dirait que la magie est encore assez active, malgré les millénaires qui ont passés… Il faudra bien peu d’efforts pour redonner à cette relique, ses pouvoirs d’antan » Dira t-elle alors observatrice, avant d’ajouter. « Aucune rune dessus et la gemme magique au sommet sert de catalyseur aux sorts utilisés, mais pas pour les enchantements. Ces derniers ont tout simplement été insufflés dans l’objet par un archimage qui a plié la trame magique pour donner des propriétés innés à cet objet. » Un travail d’excellent qualité donc et discret, qui était aussi luxueux à faire aujourd’hui, qu’à l’époque !
« Examine le, il est totalement enchanté, au maximum de ce qu’il peut contenir de magie, je pense que mon amie paiera cher pour l’obtenir, à voir ce que nous demanderons en échange. » Une belle trouvaille donc, le genre qui pouvait suffire à payer plusieurs mois de retraite confortable à un mercenaire qui ne regarderait que peu à la dépense, certes beaucoup moins de temps pour elle, mais bon elles avaient un autre niveau de vie ! Qu’en pensait donc Louise ?
Cécilia Cassetti
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Louise prit le bâton entre ses mains et le fit jouer entre ses doigts, l’examinant de ses grands yeux verts avec attention. Le bâton était de bonne facture et ne comportait même pas la moindre trace de poussière. La gemme, quant à elle, était dans un parfait état. Placé dans une boutique, il aurait paru comme parfaitement neuf.
Il ne lui fallut que quelques secondes pour ressentir la puissance de l’enchantement d’indestructibilité. Il n’était pas difficile à identifier, mais restait l’un des enchantements les plus compliqués à réaliser. En examinant la structure de l’enchantement, elle put constater que ce dernier était bel et bien issu d’une autre époque. En effet, les enchantements d’indestructibilité – du moins ceux des Duchés – ne se faisaient plus comme ça. La structure était différente, elfique, ça, c’était certain.
« Intéressant … je n’en avais jamais vu de facture semblable, affirma-t-elle à la vampire. Il est certain que ce sceptre est une véritable rareté. Nous devrions l’emballer et le rapporter immédiatement à votre commanditaire. A moins que vous ne souhaitiez fouiller encore l’endroit. Peut-être recèle-t-il encore quelques trésors … »
Cécilia appréciait quand même que certaines reliques précieuses des temps anciens aient bénéficié d’enchantements du genre qui leur assurait une certaine longévité et mettaient du temps à se dissiper totalement, beaucoup trop de temps pour que même datant d’une époque aussi ancienne, ils soient à nouveau vulnérables au mauvais traitement…
Cela avait disons ses avantages pour les retrouver, étudier et possiblement les exposer dans des musées ou bien les employer à nouveau ! Après tout même si c’était d’une facture ancienne, un tel bâton de mage sans surpasser ceux de factures actuels, selon les pays du moins, pouvait tout à fait rivaliser avec eux, en plus d’avoir une certaine prestance… Bon par contre ça voulait aussi dire que si ça finissait dans les mains d’un contrebandier, ça allait se revendre au marché noir et sous le tapis, mais bon tels étaient les résultats des pratiques commerciales extrêmement libérales des Duchés.
« Hum, emballons le et rapportons le à mon ami, enfin plutôt, met le dans la dimension de poche que tu peux convoquer en tant que invocatrice s’il te plaît, ce sera plus pratique que de le transporter... » Disons que même si ça na pesait pas bien lourd, ça restait un bâton et donc un peu encombrant… Puis elle dirait pensive.
« Je ne saurais pas dire s’il y a d’autres trésors ici, mais ça vaut le coup de vérifier rapidement. » Ceci dit elle fit signe à son amie et elles explorèrent toutes les deux, aidées des deux suivants de Cécilia le reste du sous sol…
Pour finir par tomber sur une salle un peu en retrait… Enfin en retrait, disons que Louise avait probablement perçut en tant qu’invocatrice une illusion de très bonne facture au niveau d’un mur située dans la chambre de ce qui devait être le haut prêtre des environs, qu’elles purent alors dissiper et qui révéla une pièce, singulière…
Cela ressemblait à un petit sanctuaire religieux… Mais dont l’autel était surmonté d’une statue âbimée de dragon Occidental d’ébène et doté de diverses statuettes représentants des dragons en piteux état, un bol où mettre des offrandes et des gravures rendues méconnaissables par le temps.
« Hum, culte draconique, de souvenir c’était déjà vu à l’époque comme une spiritualité un peu arriérée, les anciens elfes ne considéraient pas les dragons comme des êtres divins dans la grande majorité... » Disons que le sentiment que les dragons sont des êtres divins a tendance à être inversement proportionnel avec le temps qui passe et le fait que les atamas ne vivaient plus en tribus comme par ici, car même s’ils sont souvent considérés comme remarquable, disons qu’un duchéen aujourd’hui percevrait la chose de façon plus cynique par exemple. Et même à Ikhyld où ils sont très respectés et révérés, ils ne sont pas vus comme des dieux, mais des protecteurs bienveillants et puissants.
« Mais ce n’était pas interdit, juste un peu embarrassant je suppose pour un prêtre d’avoir une telle foi. Je pense qu’auprès d’antiquaires ou d’un musée ça ferait sensation… J’avoue trouver ces statuettes assez belles et toi mon amie ? Te sentirais tu poindre une nouvelle spiritualité dans l’instant ? » Achèvera t-elle de dire taquine en regardant le dragon d’ébène… Consciente que Louise n’était pas forcément la personne la plus religieuse qu’elle connaissait, de même pour sa part.
Cécilia Cassetti
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Sujet: Re: Exploration nordique (Pv Louise) Dim 1 Mai - 15:59
Exploration nordique
Terres du nord – 18 décembreïs 2000
« Et hop ! »
La magicienne traça dans l’air un cercle de runes d’invocation et soudain, le petit portail dimensionnel apparut au droit de l’espace. Louise emballa le bâton de mage dans un linge blanc et le plaça délicatement dans la dimension de poche. Ainsi, il serait protégé le temps du transport. Être invocatrice était particulièrement pratique !
Ses manipulations effectuées, elle suivit la vampire dans la salle d’à-côté. Cécilia venait de trouver quelque chose de particulièrement intéressant. Louise s’approcha, intriguée. Il s’agissait d’une petite statuette d’ébène représentant un dragon. Le culte draconique était effectivement totalement tombé en désuétude depuis longtemps, mais les souvenirs de cette époque revêtait un caractère particulier, qui fit sourire Louise. Elle savait qui serait intéressé par ce type d’objet … ou du moins, qui pourrait lui en dire plus à ce sujet.
« Je sais qui pourrait m’en dire plus sur un tel objet. Non pas que je sois particulièrement attirée par ce type de culte, mais les dragons sont fascinants à plus d’un titre. Si cela ne te dérange pas, je vais me servir. Cette statuette doit trouver un nouveau propriétaire. Je suis persuadée que les fantômes de ce temple ne nous en voudrons pas … »
Louise s’approcha de la statuette d’ébène et la détacha de son socle. Elle invoqua à nouveau sa dimension de poche et la mit à l’intérieur. Louise comptait montrer cette statuette à un de ses amis … un certain dragon guérisseur en Eïrn. Nul doute que ceci l’intéresserait particulièrement.
Louise s’intéressait donc à l’ancien culte dragonique. Enfin, cette version ci du culte ? Après tout comme toute pratique religieuse ancienne et un tantinet « primitive » dira t-on, celle-ci devait avoir d’innombrables déclinaisons dont certaines devaient encore exister aujourd’hui. En tout cas, la vampire nota cette information dans un coin de son esprit, ce alors que l’ombre dirait à Louise.
« Il vénérait donc les dragons plutôt que le grand phénix doré ? Amusant... » Mais sans commenter davantage, révélant ce qui devait être pour sa part sa foi, une foi qui avait été plus courante dans l’ancien empire, celle du grand phénix doré, un puissante culte monothéiste bien plus rare aujourd’hui en Orzian, mais qui était pratiqué dans d’autres pays de culture elficisée à travers le monde…
Quoiqu’il en soit, Louise n’aurait aucun mal à obtenir la statuette dragonique, sa mentor se permettrait tout de même de glisser avec amusement. « Ma foi, si tu désires parler à un érudit spécialisé de la chose de cet ancien culte, pourquoi pas ? Les dragons sont en effets fascinants, si différents des autres atamas et anciens, la seule race plus ancienne qu’eux de souvenir, est celle des nagas... Un jour il faudra que je me penche dessus, mais la non mort est déjà si prenant comme sujet d'étude. » La vampire observerait alors en détail le sanctuaire avant de dire amusée.
« Je doute qu’on trouve d’autres choses fort intéressantes ici, sauf si tu désires piller les lieux pour revendre les bibelots et couverts, ce qui peut se faire, mais est plus digne d’aventuriers communs que de nous. » Puis de reprendre plus sérieusement. « Je pense que l’on peu repartir, je pense qu’il ne vaut mieux pas traîner, qui sait ce qui peut nous tomber dessus en ces terres sinon... » Et si Louise n’avait rien contre, elles pourraient donc s’atteler à repartir et rapporter le bâton à l’ami de Cécilia, pendant qu’elles laisseraient ces anciennes ruines à leur solitude hivernale...
Cécilia Cassetti
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