30 Julius de l’an 2ooo

J’avais beaucoup réfléchis à ce départ et je savais que mon retour à Teider devait être réfléchi. Il me mêlait cette excitation et angoisse quant à l’idée de découvrir ma petite fille, chez elle, à Andok Kram. Pour autant, je savais que j’allais devoir rester quelque jour las-bas, dans la grande citée naine. La jeune Merla, une naine un peut craintive, qui je l’avais, devait certainement être dû à ma grande taille et au fait que j’étais un Kitsune, une salle race pour Teider et ses habitants. Mon air insistant et dur ne devais certainement pas aider et j’avais un certain doute quant au fait que la jeune fille me rejoigne dans la fameuse taverne qu’elle m’avais indiqué. Le combat contre l’inquisition avait été surprenant bien qu’il avait l’aire d’amuser la petite, et j’osais espérer qu’elle n’eu pas de trop grosse répercutions sur sa vie ou encore son emploi.

J’étais alors partit du duché de Sarrasi, là ou dernièrement je trouvais un certain confort, que je ne trouvais plus chez moi. J’avais pris la route vers la citée naine ou m’attendais mon rendez-vous, et une fois sur place dans la fameuse taverne du “Tonnelet d’Or” laborieusement trouvé, je m’adressais à l’homme au bar, espérant tomber directement sur la bonne personne. À ma grande joie, l’homme m’adressait d’un grognement et d’un hochement de tête qu’il avait bien compris ma demande puis il fit signe à son collègue derrière lui expliquant d’envoyer quelqu’un chercher la jeune fille. Il ajouta un mot pour m’informer que j’allais certainement devoir attendre une journée ou deux.

Mon aspect me pausait quelque peu problème. Bien que je ne souhaitais pas particulièrement ressembler à ces petits êtres, je n’appréciais pas particulièrement attirer l’œil, je préférais bien plus être une ombre que personne ne remarque dans la foule. J’allais certainement pouvoir trouver , même si les nains n’étaient pas des spécialiste en magie, une boutique Ikhyldienne, non-rare, car ceux-ci étaient implantés aussi dans Andok Kram, allais certainement pouvoir me fournir de quoi régler ce problème. De plus, j’aurais apprécié me fournir une plus petite lame. Un tento serait parfait pour ce que je veux développer et c’est dans ce sens que je me renseignais auprès des commerçants que l’on trouvais dans la cité.

J’avais fini par trouver ce que je cherchais, et le forgeron nain que l’on m’avais dit, fort doué dans son domaine. Je me présentais alors au maître des lames, qui avait pris au sérieux ma demande. J’en profitais en même temps pour lui demander d’aiguiser mon Katana, que celui-ci m’indiquais de revenir chercher d’ici quelques heures. J’allais profiter de ce temps pour aller faire quelques emplettes non loin, que celui-ci m’avais indiquer brièvement et qui restait à proximité de sa forge afin que je puisse entendre lorsqu’il appellera.

La boutique du forgeron n’était pas bien grande même si une grande partie de la pièce était réservée à l’entreposage des lames et du matériel nécessaire à son entretien, ainsi que diverses armures, la plupart naine. Avant de me servir, le nain accueillait un nouvel arrivant dans la boutique. Ce vieil homme venu présenter lui aussi un Katana et visiblement, à en voir l’enchantement du propriétaire de la forge, il était de bonne facture également. Le hasard est beau, deux sabreurs avec des lames Ikhyldiennes perdus à Andok Kram. Il partit déposer la lame puis après avoir indiqué le prix et l’heur à son nouveau client, le nain se remis sur ma commande. Il me proposait alors de finir de préparer ma Tamashi no suraisa ; le Tento quant à lui ne seras finis que demain.

Je sortais donc pour me rendre non loin en face où j’avais pu repérer ce que je cherchais. Rentabiliser son temps dans ses lieux était quelque chose que j’avais appris à faire lors de mes courts séjours sur Teider. Efficace en moins de temps possible. Me présentant auprès de la jeune vendeuse de bijou. Celle-ci pour perdre le moins de temps possible et agacé que l’on vienne la déranger, alors que c’était pourtant son métier, voulu rendre bref cet échange. Peut-être n’aimait elle pas sont emploi ou simplement elle n'appréciait pas les Kitsune… Je lui décris avec quelque détail ce que je voulais m’acheter et d’une grande efficacité elle sortait de ses boîtes verrouiller, mais ou à travers les vitres les articles était visible. Deux magnifique rubis, monté sur une monture en or. Ces boucles d’oreille s'accordaient parfaitement avec mes yeux couleur sang et d’un air presser la jeune humaine ajoutât.

“Ce sont les seules couleurs que j’ai pour les enchantements que vous me demandez. Vous avez encore la chance qu’elles soient assorties !”

En effet, j’avais certainement de la chance. Je lui demandais alors le montant de ces nouvelles acquisitions que je payais. Les deux côtes à côte au milieu de mes poils blanc à mon oreille gauche. Me voilà alors munie de deux enchantements qui pourrait s’avérer utile. Illusion raciale, afin que je fonde dans la masse, principalement dans mes excursions à Teider, ou si un camouflage est nécessaire en mission. Disparition temporaire, pouvant faire gagner un certain avantage en combat ou pour semer des poursuivants. Le temps passait vite, il me fallait récupérer mon arme. Me dirigeant vers la forge, on pouvait dors et déjà entendre le forgeron crier, avec un coffre surprenant pour un si petit homme, pour que le propriétaire vienne chercher un Katana.

J’avais pu voir entrer le vieil homme qui avait déposé lui aussi son sabre au forgeron. Je suivais les pas du sabreur aux cheveux gris qui forcé de constater que celui-ci n'était pas doté de la vue, car il s'était saisi du sabre alors qu’il n’en était pas propriétaire. Je restais sans un bruit tandis que celui-ci agitait la lame certainement pour en tester et peut être décelé les capacités. Il déposait mon arme sur le comptoir s’excusant auprès du forgeron qui le lui rendit en partant à l’arrière-boutique chercher le bien du monsieur. Ce n’était pas souvent que l’on croisait des sabreurs et surtout en ces lieux. Malgré mon manque de sociabilité, je me permis de faire une remarque, peux être encore pris d’un ton hautain une fois de plus.

En effet, il se nomme Tamashi no suraisa, et c’est le mien.

Je me permis de m’avancer et passant mon bras sur sa droite, je me saisissais de ma lame. Je regardais brièvement l’état de celle-ci et admirant le travail du forgeron. Entre temps, le nain était revenue pour apporter le Katana au viel homme. Comparé à mon arme, le sabreur avait l’aire de faire preuve d’un peu plus de force pour tenir son katana. Un métal visiblement lourd qui devait équilibrer la lame et faire des bons dégâts. Tamashi était enchanté pour avoir son poids de base divisé par deux, il est donc vrai qu'actuellement ma lame ne pesais clairement rien comparer à celle de mon aîné.

Voici vos lames messieurs, votre Tento seras près demain, pour les enchantements, je les ferais faire par mon ami, comme ça elle serait prête directement en venant la récupérer ici. Un vrai gain de temps !

Parfait, je passerais demain alors.

Je marquais alors un petit temps d'arrêt avant d’adresser de nouveau la parole au sabreur. Mon habitude voudrait que je l’ignore et que je reparte à mes occupations, mais j’avais clairement du temps à tuer et si je devais avoir un quelconque intérêt pour quelqu’un quoi de mieux qu’un manieur de lame Ikhyldienne. Après tout, j’avais déjà entamé le contacte, et j’avais au minimum un sujet à aborder avec lui, c'était certainement un bon début.

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas croisé un manieur de sabre…

L’homme m'interpelle, flattant ma possession et désireux de savoir ce que pouvait bien signifier le nom qu’elle portait. Je l’avais hérité de mon maître, il y a de cela plusieurs années, et son nom paraît bien funeste même si peut de monde l’entendais. Pas que c’était un secret loin de là, mais disons plutôt que je ne parlais pas beaucoup et encore moins pour citer le nom de ma lame. Les armes Ikhyldienne et tout particulièrement les katanas, avait ce genre de nom, avec une signification qui correspondait à ce que l’on voulait en faire. Évidemment, ses noms pouvaient être simples et éloquents, mais ce n’était pas le cas de mon Tamashi no suraisa. Le sens était profond, on m’avait appris à m’en servir pour blesser et immobiliser, non pas pour tuer, contrairement à ce que peut signifier ce nom. Pour autant, je ne levais pas le doute que l’on pourrait avoir ou encore le fourvoiement que mes ennemis pourrais avoir, la peur est un bon moyen de surpasser ses ennemis, il ne fallait donc pas m’en privé.

Je vous remercie du compliment. Tamashi no suraisa, le trancheur d’âme, un nom bien funeste. Et la vôtre ?

Le manieur était bien plus loquace que moi qui me contentait de répondre par quelques mots formant à peine une phrase. Ce n’était pas en me comportant ainsi que j’allais pouvoir développer la discussion, pour autant, je n’aimais pas parler, et encore moins pour une futile rencontre, qu’importe l'intérêt que je pouvais avoir pour cette personne. Il y a une part d'équilibre et si j’avais séduit ma femme sans en dire beaucoup, c’est que cela suffisait alors pour tisser des liens. Soi dit en passant, ce n’était pas ce que je recherchais alors je n'avais nullement à m’en faire. L’homme grisonnant, me demandais alors mon nom, pour certainement bien plus de familiarité, ou par simple curiosité, et cela, non plus n’était pas caché. Il ajoutait à sa demande depuis combien de temps, je maniais ses armes d’une grande finesse.

Tamashimoru, Shiroi. Et comment dois-je vous appeler ? Je manie des katana depuis mon entrée à l’école, depuis tout jeune, et cela revient à désormais beaucoup d’année passer. Nous ne cessons jamais d'apprendre alors ma formation n’est pas vraiment finis. Et vous de votre côté ?

Il est vrai que le sabre était un peu l'équivalent de la magie qu'avait développé la totalité des Kitsunes. Je n’avais nul besoin de préciser cette exception que j’étais, et c’était pourtant ce qui avait fait de moi un excellent manieur de Katana. Je savais aussi que très peu de mes congénère avait un niveau supérieur aux miens et c’était principalement la crainte des nobles d’Ikhyld qui malgré après avoir imposé le port d’un collier qui inhiberait la magie instable qui logeait en moi, je n’en restais pas moins une menace. D'où la suspension de tous mes effets personnels à mon arrivée sur place. Je lançais une question comme ça sans attendre de réponse particulière, après tout ma réponse à moi allait être plutôt vague finalement.

Qu'est qui vous amène dans cette cité ?

Les lames Ikhyldienne poussaient à la philosophie et chacun d’entre nous sais pertinemment que chacune des lames que nous utilisions avait un but, une âme en quelques sorts. C’est pour cette raison que nous leur donnons des noms. Même si je ne l’avais pas choisi, cette lame appartenait à mon modèle et elle correspondais non pas qu'à mes attentes, mais chacun d’entre nous sais, en étant avancer dans la maîtrise de cette lame, que leurs âmes nous convienne ou non, et seulement cette armonie amène à un degré de maîtrise avancé. Shinrei était un nom intéressant à priori neutre, mais l’utilisation de l’homme était en une certaine façon une fusion, pour que cette lame l’aide et le protège. Il tuait, sans aucun doute, et de manière brève et efficace. Je pense en effet que mes vêtement, mon attitude et mon nom suffise à savoir mes souches, pour autant monsieur Krenliwën, je sers bien plus les duchés que ma terre natale par concours de circonstances. Je ne l’avais jamais croisée et n’avais jamais entendu parler de lui. Peut-être que celui-ci connaît bien les duchés , et plus précisément Osami.

Nous avions la même vision des choses, même si je me doutais que ma durée de vie bien plus importante m’ait mis face à bien plus de chose que lui. Pour autant, nous savons que les hommes compensent largement. Une vie courte, et surtout peu de temps pour se forger et s’améliorer. Voilà quelque chose que j’admirais, j’avais pris le temps d’apprendre et c’était toujours le cas, mais cet homme avait peut-être bien un très bon niveau. Il avait certainement eu cette lame lors d’un combat ou même d’une guerre pour viser large. Il avait peut-être appris seul au début, puis avec un maître. Un maître de maîtrise du katana dans les duchés… Remarquer comme la culture se développe à toujours été aussi impressionnant. Le vieil homme répondit alors à mon interrogation sans sourciller, peut être était il aussi enthousiastes que moi. Il me retourna la question à laquelle je répondis de manière plutôt large et sans détailler.

-Allez savoir… Je viens pour honorer une promesse qui n’a plus d'intérêt. Mais puisque c’est une promesse alors je la tiens. Disons que j’attends quelqu’un alors, j’ai du temps à tuer. Votre prochaine destination ? Vous retournez au Duché ?-

En effet, la situation pouvait paraître étrange, mais j’attendais ma petite fille, une naine pour combler le tout. J’avais promis cela à mon fils alors même que celui-ci désormais voulais ma mort. Au moins, j’aurais respecté mon engagement et ce même si cela ne change rien à mes relations avec mon fils. J’aimais voyager en solitaire et cela ne faisait aucun doute, mais, les manieurs de sabre duchéen ne courais pas les rues et celui-ci piquait ma curiosité. Je m’interrogeais sur son niveau et ses capacités, et en apprendre plus d’un homme qui semble avoir tout vécu pouvait transgresser un peu à mon confort. Dommage que je ne me rende pas dans les duchés, moi qui y étais resté pendant quelques mois. Peut-être aurions-nous l’occasion de nous revoir, ou même de nous confronter.

-Sortons d’ici, il n’y a pas assez d’espace. -

J’invitais alors mon interlocuteur à me suivre à l'extérieur, non loin en face de la boutique ou nous étions enfermer et prenions certainement la place pour d’autres clients potentiel.

L’homme avait visiblement une certaine fierté lui aussi à remplir les promesses qu’il avait faites. Un homme en qui visiblement, on pouvait avoir confiance. La confiance ne signifiait pas que l’on pouvait lui confier des choses ou ne pas risquer sa vie à le fréquenter. Dans ce genre de cas, c’était plutôt de la confiance en ses paroles, surtout en cas de promesse. Si celui-ci me promettait d’avoir ma tête, je n’avais aucun doute sur le fait qu’il me pourchasserait pour l’avoir. Dans un autre sens, s'il me promettait qu’il serait de mon côté, j’aurais bien moins de méfiance envers lui. Monsieur Krenliwën, vous êtes un homme d’honneur, pour le peu que j’imagine de vous. Étonnement, nous trouvions plus souvent des personnes avec des codes d’honneur quand ceux-ci aspiraient à respecter un code d’honneur de combat. C’était mon cas, car je ne tuais jamais, ou sous la contrainte. De plus, je tenais toujours parole, sauf contre mon gré.

-Vous faites beaucoup de promesses, monsieur Krenliwën ?

Le blanchâtre n’avait donc jamais une idée bien précise de ce qu’il comptait faire. Cela me rappelait mes années de désertement, je vagabondais sans réel but si ce n’est la liberté et le voyage. Cela s’était bien calmer depuis quelque temps, entre ma petite fille, mes responsabilités envers Osami, et cette fichue âme de l’enfer qui a élu domicile dans mon corps, les objectifs ne manquais clairement pas. Pour autant, et avec surprise, j’avais décidé de me rendre ailleurs. Otmar, l’homme qui m’avait sauvé il y a quelques années, je ne l’avais pas vue depuis bien longtemps. Je n’avais pas pris le temps de retourner le voir et c’était l’objectif à court terme, après mon entretien avec Merla et ma descendance, que je m’étais fixé.

-J’étais comme vous il y a longtemps. Je compte aller à Akkaton, un grand homme à qui je dois rendre visite.

Je lui parlais tout en nous rendant à l’extérieur et les grandes avenues de Androk Kram offrais de l’espace pour un homme certes, pas très gros, mais rien que ma taille me rendais parfaitement confiner à l’intérieur des diverses bâtisses. J’avais beaucoup de monde à aller voir, et je me rendais compte que plus le temps passais et moins j’avais le temps de m’ennuyer. Le seul moment ou cela arrivait, c’étais aujourd’hui, ou j’attendais un rendez-vous important.

-Vous repartez bientôt ?

En effet, mon nouveau compagnon, passe temps, n’allais peut-être pas rester suffisamment pour m’occuper qui j’aurais, une fois n’est pas coutume, voulue en savoir plus sur ce sabreur humain des duchés.

L’intensité des mots qu’avait employer le vieux sabreur me surpris un peut. Je ne croisais pas si souvent des hommes d’honneur qui respectait leurs promesses et qui savait peser leurs mots quand ils parlaient. Je n’en avait pas fait beaucoup des promesse, et malgré les nombreuses années, je pouvais toujours les compter sur une seul main, et je m’en souviendrais toujours.

Les seuls que je n’avais pas pu respecter et pour lesquels je payais tous les jours, étaient de ne pas avoir pu protéger ma femme, et que ce soit moi-même qui lui est fait du mal. Deux promesses brisées en si peut de temps et irréparable. Une trahison qui me rongeait tous les jours, mais que seul moi traînais. Un esprit qu’il fallait que je fasse payer, mais un esprit qui allait finir par me tuer. Le seul moyen que j’avais pour me racheter, ne plus tuer, et ne plus avoir des personne trop proche.

-Vous êtes un homme de sagesse, et de confiance alors.-

La curiosité de l’homme ne dénotant pas avec la discussion fut un plaisir surprenant. Pas que le fait qu’on me pose des question soit quelque chose que j’apprécie, mais son naturel avait une façon de rendre ses questions naturelles et non-indiscrète. Voilà en quoi j’avais une satisfaction. J’avais un léger problème avec les questions mal placé ou une curiosité morbide qui poussait a tout savoir sur un sombre inconnu qu’ils ne reverront peut-être jamais. Moi qui avais bien du mal à m’intéresser à qui que ce soit, c’était bien une chose que je ne comprenais pas.

-Kitsune… Et j’ai 189 ans. Ce n’est pas le plus courant par ici, je vous l’admets.-

Je me permettais de souligner ce détaille, car en effet un Ikhyldien Kitsune qui plus est, en ces terres Teiderienne, même si nous étions dans la citée naine, n’empêchais pas la rareté de voir ceux de ma race ici, il y avait clairement plus de chance pour que je sois un thérianthrope. Il y avait beaucoup de personne raciste par ici et nous n’étions pas à l’abri d’une agression à la dénonciation. Les renards transformistes dont j’avais beaucoup de mal à m’assimiler n'étaient clairement pas la plus appréciée dans ces coins. Pour autant mon interlocuteur lui ne semblait en aucun cas ce genre de personne.

L’homme d’une petite phrase qui me décrochait un sourire, m’informait que le temps de sa présence n’était pas plus déterminé que la mienne. En effet, je ne connaissais que trop bien ses voyages qui te même là où y a à découvrir, mais que l’heure de rentrer était quand les économies avaient fondu. Pour ma part, Otmar n’était pas au courant de ma prochaine visite je n’avais donc pas de date précise pour arriver las bas. Surtout, que le temps d’arriver de la petite n’était certainement pas prévu pour aujourd’hui et j’espérais que tout cela prenne fin d’ici demain soir. Teider n’était clairement pas l’endroit où j’appréciais me trouver.

-En effet, quand j’aurais vu la personne que j’attends, je partirais loin de Teider. Je pars d’une période au Duché, je profite de ne pas avoir de mission las bas pour me rendre parmi les technologistes.-

Osami ne m’avaient pas confié de mission particulière et je n’avais pas de nouvelle de l’attaque de fort Bastel. Je pouvais donc profiter de ce temps mort pour disposer de mes propres occupations. Évidemment, tout pouvait être annulé dans l’heure et mon retour au Duché deviendrait alors prioritaire. Mes oreilles se dressèrent alors, non-mécontent de la proposition faite par le sabreur. Cela faisait un certain temps que je n’avais pas testé mon niveau contre un autre samouraï et j’avais une certaine curiosité de voir ce que pouvais donner cet homme.

-Je pense avoir ma soirée au minimum, alors j’accepte avec plaisir votre proposition.-

À priori, l’établissement des règles de combats n’était pas forcement nécessaire, s'il avait été former par un samouraï. Certes, il y avait différentes écoles et différentes voies du sabre, mais les règles restait principalement, surtout pour un combat amical. J’attendais donc son avis pour m’adapter à ce qu’il souhaitait.

Je n’étais pas précis dans les mots choisis, mais il fallait avouer que leurs significations subjectives laissais place à beaucoup d’interprétation personnelle. La confiance en quelqu’un peut être a diffèrent point. Je faisais confiance à un psychopathe pour tout tuer sur son passage sans avoir le moindre remord ou regret. Après tout l’esprit qui me torturait, étant en mois, avais déjà pas mal influencer mon esprit, et je pouvais lui faire confiance pour prendre le dessus en cas d’affaiblissement de volonté. Pour autant, je ne lui confierais pas ma vie. Les mots choisis par l’homme était plus juste de son point de vue, la sagesse était quelque chose que l’on ne percevait pas pour sois même en général. Ceux qui s'en vantent et qui ne sont pas humble, ne son pas aussi sage qu’il le prétende.

C’était une question que je ne m’étais jamais posée. L’homme trouvait l’ennui malgré sa courte vie ? Probablement que oui. J’en avais déjà ressenti et pas plus tard que quelques heures. Quand l’attente est nécessaire alors l’ennui pointe toujours son nez. Mais si j’avais à m’ennuyer couramment, en effet ma vie serait bien longue. Les opportunités ne manquaient pas pour passer le temps et le trouver intéressant. La preuve en étant ici même avec cet homme rencontré par hasard dans une citée naine à entretenir son sabre au même endroit que moi.

-Disons qu’il me reste encore 300 années devant moi, alors j’ai tout intérêt à me trouver des occupations. Et comme le monde est bien fait, je n’ai pas encore eu vraiment rien à faire, et trouvé l’ennuie. -

Pour ma part, et ce, jusqu’à présent même si je n’avais jamais eu de magie, j’avais porté de nombreux enchantement, que se soit de mes vêtements ou encore mon sabre ou mes bijoux, jusqu’à mon corps, j’étais effectivement imprégné de magie. Akkaton était une source de fatigue certes, du a toute la technologie qui environnait, et ce, surtout à la capital, lors de ma visite pour revoir Otmar. Pour autant, j’avais une bonne adaptation et n’avais rencontré que peut de problème avec les habitants. Mes capacités diminuées n’était donc pas un problème que j’avais rencontré.

-Les seules limites sont celle que nous nous imposons nous-même. Les voyages m’on appris que magie et technologie ne font pas forcement que mauvais ménage, mais peuvent belle et bien être complémentaire même si contraire. -

J’avais donc pris position près à tester nos compétences mutuelles en maniement du sabre. L’homme jugea bon de préciser les règles du combat, développant une atmosphère particulière à celle d’une aura due à la concentration de chacun sur l’objectif à atteindre. Focaliser sur l’objectif et saluant l’adversaire qui se présentait, je me mis alors en position. Des règle simple et efficace permettant à chacun de nous de ne pas avoir un avantage déséquilibré afin de jauger au mieux les capacités de chacun. Je n’étais pas tatillon sur les détails quand celui-ci citait alors son Wakisashi aillant bien vue que mon Tanto ne serais pas près pour cette démonstration et que je n’avais jamais utilisé d’autre arme que Tamashi no suraisa. Pour ce qui était de la magie, mes enchantements ne seront donc pas utilisés pour un combat à la loyale.

-Bien, je suis prêt.-

Le top départ était lancé et le combat allait débuter !

La technologie représentait certes un ennemi juré à la magie et inversement, mais cela était tout à fait utiles pour de diverses choses. La première qui me venait à l’esprit était typiquement l’histoire des Naga et de leurs dieux. La magie faisait des Naga des personnage qui étais équivalent à leurs dieux magiques. En revanche, leurs partenariat avec le peuple akkatonien, certes ils n’était pas compatible, mais ils etait aussi la meilleurs force contre les dieux maudit baigner dans la magie.

J’avais après cela au coté d’Otmar, mais aussi des Nagas lors de l’excursion qui avait changer ma vie. J’avouerais qu’il n’était pas trop le moment de s’étaler sur le sujet et nous en revenions à notre combat qui me semblait bien plus palpitant et intéressant. Il ne faisait aucun doute que j’aurais peut-être l’occasion que cela soit après ce combat ou plus tard, que je lui parle de mon expérience à se sujet.

Le combat commençait alors et sans délais. L’homme se jeta sur moi pour simuler l’attaque qu’il allait falloir esquiver. Je fis surpris de voir la réactivité et surtout la précision avec là quel l’aveugle pouvais toucher. J’avais senti la lame proche de mes oreille baissée juste à temps et j’avouerais avoir eu de la chance sur ce coup-là.

J’avais pour objectif de passer derrière lui, car un combat de ce niveau qui durerait allait devenir rapidement fatiguant. À peine, j’avançais qu’un autre coup vin fouetté l’air et j’avais tout juste le temps une fois encore de passer ma lame sur la sienne afin de dévier le coup.

Je ne pouvais clairement pas utiliser mon sabre comme à mon habitude, n’aillant jamais pour objectif de tuer, mais simplement d’handicapé et d’immobiliser. Le problème, c’est qu'ici même, je n’avais pas d’intérêt de le blesser ce qui lui porterais préjudice par la suite, mais pour autant, il fallait simuler une mort et donc, déposer ma lame à l’arrière de sa nuque était ce que j’imaginais le plus logique.

Ce fut donc ce que j’essayais de faire, et je réussis à passer. Je prenais donc l’avantage, mais tout n’était pas jouer d’avance. J’avais bien compris en quelques coups, que je n’avais pas à faire à un débutant et que sa cécité n’empêchais pas son efficacité.

Je n’avais pas gagné la partie, loin de là. Déjà le coup porté à son coup fut rapidement bloqué même si visiblement la force que j’y avais mis avait projeter légèrement le corps du samouraï en arrière. Il n'était clairement pas en position favorable après un tel retournement et une parade plus que correcte qui il faut bien l’avouer dans un combat, lui aurait sauvé la vie. Je restais toujours concentré, car il ne faisait aucun doute que le combat avait un très bon niveau, pour autant, je me doutais bien qu’à un moment ou un autre, j’allais le payer. Non pas que j’allais forcément perdre, mais clairement cet homme voyais des chose que je ne voyais pas.

En étant aveugle la vision qu’il avait du monde ne devait pas s’arrêter au simple angle de vue que nous disposions et en cela son handicap se révélais être un réel avantage. Dans un combat qui ne dispose clairement pas de magie, j’en venais à me demander si j’allais réellement avoir une chance de l’avoir de dos. Ce système avait pour seul intérêt de le faire se retourner et perdre une précieuse action quand il s’agit de vitesse. Pour autant, cela même s'il avait légèrement perdu l’équilibre, il devait sans doute dans sa jeunesse être bien plus complexe à battre.

Je ne baissais pas les bras loin de là et c’étais même un honneur de prouver sa valeur au combat loyale contre un maître de ce niveau. Je n’avais pas grand chose à lui envier et cela m’avait permis de me remotiver à nouveau pour ce round qui serait à nouveau lancé. J’engageais alors une charge frontal, me préparant à esquiver le coup qui allais m’être asséné, et dans la précipitation et l’excès de confiance, je compris rapidement que l’avantage que j’avais allait rapidement tourner. Légèrement blesser au bras qui ne portait pas la lame. Je me déportais sur le côté, n’aillais visiblement pas touché ma cible. Il fallait que je me ressaisis, si non, j’allais perdre mon honneur.

L’objectif de ce combat n'était certainement pas de tuer, mais le but était tout de même, pour mettre fin au combat, de se positionner par rapport au corps de l’autre manieur de katana afin de simuler une possible mort cause d’un placement de lame parfaitement calibré. On ne jouait clairement pas à un jeu d’enfant, car le mauvais placement de la lame, mal contrôlé ou encore arrêter trop tard, pouvais certes mettre fin aux combats, mais aussi à la vie de l’adversaire. Nous jouions à un jeu dangereux avec Gareel et tout deux en étions conscient. J’avais été touché, et lui aussi. La fin du combat pointait le bout de son nez, nous étions tous deux à une limite qui finirait par clairement nous blesser si nous continuions sur cette lancée. Il fallait faire bref, mais efficace.

J’avais reculé d’un pas tandis que l’homme me faisait face. Cette attaque était la dernière et mènerait certainement à une fin spectaculaire vue de l’extérieur, mais aussi vue de nos points de vue de combattant. Je sentais mon pouls augmenter au fur et à mesure que la tension du combat devenait importante et l’excitation mêlée à l'adrénaline rendait tout plus intense. Un bras en arrière les jambes pliées pour me servir d’appuis pour l’impulsion que j’allais donner à mon corps, tout était calibré. J’allais toucher au but et prendre le dessus, enfin, je l’espérais. Ce combat durait et risquait pour lui comme pour moi, de devenir dangereux. Un assaut déterminant allait être lancé, le dernier de ce combat dans les règles de l’art.

L’impulsion donnée à mon corps, la lame en avant d’un mouvement sur le coté totalement contrôler pour pouvoir atteindre la gorge de ma cible, mais qui devais être calibré au millimètre prêt pour ne pas aller jusqu’à l’inversible. J’imaginais agir plus vite que lui. J’imaginais prendre le dessus. J’imaginais, pousser par l’excitation, m’amuser, un peut et me regonfler à bloc après tout ses combats sérieux, mais sans grand intérêt. Finalement, mes entraînements passé me manquaient. J’espérais pouvoir de nouveau faire ce genre de combat, court, mais intense.

La lame s’approcha et comme si le temps s’arrêtait, la lame toucha la cible, juste un peut pour le faire saigner. J’avais réussi…. Mais pas que...

Arrêté par le temps, une position improbable, mais plutôt intéressante. Un magnifique ex aequo qui pousser par l’excitation nous blessa juste légèrement. Le but étant de s'arrêter à temps visiblement chacun de nous malgré une parfaite maîtrise avions fait preuve d’un léger débordement. Je ne pus m'empêcher de sortir un petit rire soufflé tout en fermant les yeux et baissant la tête comme signe de respect certainement qui allait passer inaperçus. Je retirais mon épée tout en m’extirpant de la lame qui m'avait touché à la gorge. Je passais un coup de tissus de ma ceinture pour nettoyer la lame avant de la remettre dans son fourreau.

Bien jouer, j’avoue que cela a été un superbe combat. Court, mais très prenant.

J’époussetât alors mes vêtements afin de me remettre un peu plus présentable puis je repris la parole.

Un petit tour à la taverne vous dirait ? Je vous invite !

J’était plus que satisfait de cet échange et je voulais remercier cet homme que la vie avait mis sur mon chemin. Tout ceci était plutôt fou, en plein Teider me voilà à me battre au sabre comme en Ikhyld. J’avais une petite soif qui pointait le bout de son nez après l'effort, et clairement, il devait en être de même pour l’homme en ma compagnie qui avait un âge plus avancé que moi. J’avais pris le pas, en direction d’une des tavernes dans le grand centre de la cité non loin du forgeron ou restais la lame que je devais récupérer plus tard. Je vérifiais par intermittence mon ainé qui me suivait, afin de vérifier qu’il était bien sur mes pas.

J’avais quelques questions à lui poser, au final, même si j'étais du genre à en dire le moins possible, c'était bien l’inverse dans ma pensée. Sa possibilité à voir tout autour de lui pouvait lui procurer une certaine concentration, éviter les illusions magiques, mais aussi, et de ce que j’en avais vue, repérer tout autour de lui. C'était une question de sensibilité, et tout cela m’intéressais beaucoup. Je ne savais pas s'il allait réellement pouvoir m’expliquer pour que je puisse encore m’améliorer, mais j'espérais grandement qu’il sache, ne serait-ce qu’un peut me guider vers cette voix.