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Orzian, engrenages et arcanes
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Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès
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MessageSujet: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyJeu 4 Jan - 0:09
Lydie n’avait jamais vraiment apprécié les soirées. Même dans sa prime jeunesse, c’était plutôt le plaisir de… enfin Sybille aimait beaucoup ça et Julie appréciait voir du monde. Lydie aimait Julie alors elle savourait les soirées de bals avec elle, et regardait sa petite sœur danser avec tant de gaieté. Maintenant, chaque bak, chaque musique, chaque danse lui ramenaient de douloureux souvenirs, lui rappelaient ce qu’elle avait perdu et pas sut protéger. Les mondanités avaient le don de faire revenir des fantômes du passé dont la Chasseresse n’arrivait pas jamais vraiment à se libérer.

La jeune femme avait toutefois fait un effort. Elle s’était apprêtée pour les circonstances pour se fondre dans la masse. Elle était déjà venue à ce genre d’évènements en tenue de chasse, sa proie sur les épaules ou simplement pour réclamer la fin d’un paiement qui tardait. Elle ne se souciait guère des regards qu’on pouvait lui lancer. Elle n’avait plus rien à perdre et généralement quand elle venait sans être invitée et pour des questions d’argent, Lydie se trouvait dans son état d’ébriété habituel, et ne faisait donc pas preuve de la courtoisie et de la distinction nécessaire à cet environnement. Cette méthode avait l’avantage de fonctionner puisque l’hôte était tellement gêné qu’il ne faisait pas de manière pour faire payer la Chasseresse.

Pour cette soirée, elle avait été invitée par son client, pour recevoir la fin de son paiement. Elle avait donc enfilé sa robe rouge fendue outrageusement, qui mettait ses courbes en valeur et un décolleté suffisamment grand pour attirer les regards mais pas assez profond pour être vulgaire et en dévoiler trop. Ses cheveux étaient coiffés en une tresse épaisse, une coiffure simple tout comme sa tenue. Au-dessus et en dessus de son œil gauche, trois traits imitant les traces laissées par un coup de griffes était la seule trace de maquillage qu’elle portait. Et détail important, elle était sobre. Elle avait fait l’effort de ne pas boire depuis deux jours. D’habitude, elle partait en chasse dans ces conditions, pouvait occuper son esprit. Cette fois-ci, elle avait dû affronter l’ennui et ses démons pendant cette période.

Son regard froid et distant fouillait la salle à la recherche de son commanditaire. Mais il était introuvable, sûrement se cachait-il. Elle était arrivée depuis moins d’une demi-heure et elle en avait déjà marre. Elle avait attention à ne prendre qu’un seul verre jusqu’à présent, mais les prétendants venus lui offrir une danse, ou discuter avec elle avait rapidement battu en retraite devant son regard froid et ses propos acerbes. Puis finalement elle décida que tant qu’à être coincé ici, autant en profiter. Deux heures plus tard, elle était toujours près du buffet, mais son état avait bien changé.

Sa sobriété était vite partie devant la profusion et la gratuité de la boisson, et elle s’appuyait nonchalamment contre le table, oscillant doucement et faisant signe à un des serveurs qui circulait de lui remplir son verre. Aucun n’avait eu le cran de lui faire remarquer que son ivresse n’appelait plus de boisson. Mais elle avait connu bien pire comme beuverie et dans quelques minutes elle allait sûrement se terminer dans une taverne non loin où elle avait une chambre.

Son regard se posa alors sur un groupe de personne entrain de discuter et surtout sur une personne de dos. Sa vue quelque peu troublée par l’alcool et son esprit énervé par l’attente lui crièrent que c’était son mauvais payeur et que ça commençait à bien faire d’attendre. Elle se dirigea d’un pas décidé vers le groupe, mais pas très droit. Un homme lui tournait le dos mais son inerlocuteur était bien la personne qu’elle voulait voir. Elle marchait donc son verre à la main lorsqu’elle bouscula une personne.

Mauvaise perception des distances, un comble pour une chasseuse. Mais toujours était-il que le choc lui fit glisser le verre des mains et ce dernier alla se briser sur le sol, reversant son nectar sur le parquet. Brin ! Mais tu peux pas faire attention à ce que tu veux, sale empoté. Elle bouscula l’homme un peu franchement avant de le dévisager. Sa tête lui disait quelque chose, mais pas moyen de se rappeler quoi.

Une main se posa sur son épaule. Toi ne me touche pas. D’un rapide mouvement, elle mit son agresseur à terre. La surprise avait beaucoup joué pour le coup et elle n’aura plus e deuxième chance. D’autres arrivèrent et se mirent en protection autour de l’homme qu’elle avait bousculé. Oh ça va. Dramatisez pas trop non plus. C’est pas l’Empereur votre gars. Un court silence, le temps pour l’association de se faire dans l’esprit de Lydie. Oh punaise ! Si c’est l’empereur ! En chair et en os. La jeune femme partit dans un fou rire et tomba sur celui qui devait être un garde du corps de l’empereur sans pouvoir s’arrêter de rire.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyJeu 4 Jan - 22:35
Otmar s'était amené à cette fête sans véritablement y être invité pour tout avouer. Du moins il avait prévenu son futur hôte au dernier moment en pensant faire une surprise agréable à ce dernier et en effet il avait raison au sujet
de cette impression. Ainsi il se retrouvait ici avec seulement quelques gardes du corps au milieu de ce bal à discuter avec quelques personnes qui l'avait reconnues et qui étaient plutôt de bonne compagnie.

Et à vrai dire, il ne manqua guère dans les faits d'être surprit lorsqu'il se fit soudainement bousculé accidentellement par quelqu'un, chose qui se fit remarquée et dont il ne fit pas spécialement grand cas. Par contre la manière dont la fautive réagit à cela avait de quoi se faire poser des questions sur son taux d'alcoolémie et évidemment les prudents gardes du corps de l'empereur réagirent au début de manière diplomatique et sans êtres trop brusques au fait qu'elle continua à le bousculer, manière de faire pas forcément très maligne avec le dirigeant de la nation, heureusement que celui-ci n'était pas quelqu'un de trop facilement vexé disons.

Mais les arguments faillirent être plus fermes quand ils virent que l'un d'entre-eux se fit plaquer, Otmar qui se préparait à réagir pour apaiser les choses, n'en eut finalement pas besoin heureusement car la dame avait finit après son action un peu brutale par se rendre compte du rang de la personne qu'elle avait bousculée avant et poussa un long et éclatant rire. En somme c'était juste un malheureux malentendu qui aurait néanmoins pu prendre de graves proportions pensa t-il à regret en voyant que certains de ses gardes du corps avaient une main sur la crosse de leur pistolet.

« Je suppose que tout cela n'est qu'un regrettable malentendu. » Dit-il donc calmement, puis il fit le geste à ses gardes qu'il n'y avait rien à craindre puis s'approcha de la dame pour lui tendre la main de manière à l'aider à se relever, ce tout en ajoutant. « Disons qu'il ne s'est rien passé, ne gâchons pas après tout cette belle soirée pour un simple malentendu. Que puis-je faire pour vous du coup ? Je suppose après tout que si vous m'avez malencontreusement bousculé, c'est pour une bonne raison. » Il disait cela d'un air plutôt amusé et sympathique, démontrant qu'il n'avait pas vraiment prit mal la chose et invitant à peu près tout le monde autour de lui à laisser retomber la tension s'étant rapidement accumulée si possible.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyDim 7 Jan - 14:17
Un regrettable malentendu. Pas vraiment. Lydie n’en était là que parce qu’elle s’était fait bousculer, ou plutôt avait bousculer l’empereur. Elle n’avait rien à lui dire, et ne voulait même pas en entendre parler. Les politiciens étaient tous les mêmes et sa façon de vivre ne dépendait pas d’eux. Ces personnes lui étaient donc parfaitement indifférents. Les gardes du corps semblèrent se détendre un peu mais était toujours prêts à intervenir. Si la jeune femme avait été sobre, elle aurait pu en maître un ou deux à terre avant de se faire casser les deux et à peu près tous les os. Ou elle aurait pu leur échapper en refusant le combat. Mais elle n’était pas sobre et son esprit embrumé par l’alcool lui faisait faire des estimations autrement plus stupides.

Un sourire provocateur et mauvais flottait sur ses lèvres, alors qu’elle contenait un rire moqueur à l’adresse de l’empereur et de sa cour de complaisants. Dans son état, Lydie était bien prête à se battre juste pour s’amuser et l’idée d’abattre son poids sur la figure de l’homme en face d’elle était très alléchante. Après tout, ça fera probablement la une des journaux et soulagerait bien des gens de savoir qu’on avait cognait sur le maître de la nation. Mais finalement un reste de raison lui fit prendre la main tendue et se redressait sans essayer de faire de bêtises. Probablement l’instinct de survie.

Elle s’épousseta, et replaça sa natte épaisse sur son épaule. Son regard jugea encore une fois l’homme en face d’elle puis toute la salle. Lydie fulmina en notant la disparition de son mauvais payeur. Il lui avait encore posé un lapin, et elle lui montra la main collet un moment où un autre. Lydie éclata de rire à cette pensée. Excellent jeu de moi. Elle se concentra de nouveau sur Otmar.

Et bien disons que rien. Il n’y a rien que vous puissiez faire pour moi. Voyez-vous je ne suis pas ici pour cette soirée clinquante et remplie de gens obséquieux et menteurs. J’ai été invitée pour recevoir le paiement d’une commande et j’allais vers mon mauvais payeur lorsque vous m’avez bousculée. Alors à moins que vous ne vouliez me faire parvenir mon salaire ou alors que vous avez besoin de mes talents, nous n’avons rien à faire ensemble. Le cas échéant je serais ravie de vous faire un prix.

Le regard de la jeune femme se posa sur une dame juste derrière. Embourgeoiser jusqu’au cou, d’où pendait une rivière de pierres rouges. Son mari devait être plus radin ou pauvre qu’il ne voudrait le faire croire. Lydie ne put s’empêcher de prévenir la femme. Madame, vous avez un très beau collier. Je trouve votre collier magnifique bien que je sois surprise que vous ayez choisi des grenats plutôt que des rubis. Tant mieux, c’est une pierre que je préfère et qui est moins chère. Les dépenses en bijoux sont d’une bêtise, autant les faire moins grande possible. La femme ouvrit de grands yeux de surprises. Je ne suis pas une experte, mais je sais reconnaitre un rubis d’un grenat. Et ne me faîtes pas cette tête, ce n’est pas moi qui vous ai offert ce collier.

L’air courroucé de la dame refit rire Lydie, puis elle tendit son bras à l’empereur. Monsieur, m’accompagnerez-vous jusqu’au buffet ? Il faut grand soif, et il serait désolant qu’un homme de votre envergure reste avec des gens si peu attentionnés aux détails. Dans les faits, elle s’attendait à être éconduit, probablement poliment, par l’homme.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyLun 8 Jan - 20:25
Otmar n'en avait pas l'air, mais en vérité il était tout à fait prêt à tenter de réagir à toute tentative de le frapper ou de le saisir au vu du sourire mauvais qu'esquissait la femme, après tout il savait sentir quand quelqu'un pouvait se montrer dangereux, mais comme une telle chose n'arriva pas, il n'eut heureusement pas à y réagir, ce qui était bien entendu le mieux. Par contre il y avait de quoi se poser des questions à l'attitude de la dame et à ce qu'elle lui dit. Mais, allez savoir pourquoi Otmar n'en fut pas vexé, après un instant de silence incrédule au contraire il éclata de rire avant de répondre amusé.

« Visiblement vous avez du caractère et du culot, une bonne chose pour vous, autant qu'une mauvaise chose je suppose, mais bon rien n'est totalement parfait en ce monde. » Voilà c'est tout et il n'avait pas l'air spécialement vexé de ces paroles, par contre il eut de quoi se poser des questions quand elle finit par se montrer plus audacieuse en s'adressant à une dame mine de rien assez aisée et en soulignant à celle-ci que ses bijoux étaient des grenats et non des rubis. Mais bon en vérité Otmar s'en fichait et sembla décider de platement ignorer la chose, après tout les affaires de ce genre ne le concernaient pas, par contre il ne manqua pas de répondre avec amusement à la femme alcoolisé qui lui tendit son bras.

« Je ne dirais pas qu'ils sont si peu attentionnés que cela, mais je vais quand même vous accompagner pour éviter que vous soyez bousculée par toutes la salle comme vous l'affirmerez sans doute par la suite. » Ses gardes du corps ne semblèrent pas forcément approuver la chose, mais comme la dame n'était pas armée et probablement pas en état d'être vraiment un danger, ils ne dirent rien. De toute manière Otmar était un populiste donc c'était sans doute moins inattendu un tel geste de sa part que de la part d'un Draenor et ainsi il éviterait sans doute qu'elle importune trop la salle entière.

Ainsi il l'accompagna jusqu'au buffet et il lui demanda en chemin avec cordialité.

« Alors comme cela vous cherchez à recevoir votre paye ? Je me demande bien ce que votre employeur a en tête pour vous avoir ainsi obligé à patienter de la sorte, mais si vous voulez je pourrais peut-être vous aider, je connais le côté joueur de l'homme disons. » Et il n'en ajouta pas plus alors qu'ils arrivèrent au buffet et que lui-même prit un verre de vin. Après avoir bu une gorgée de celui-ci, il demanda ensuite comme s'il parlait de tout et de rien. « Quand j'y pense, seriez-vous la célèbre chasseresse par hasard ? » Bon, dans les faits c'était une fausse question car l'empereur en avait déjà la réponse, mais il la considérait comme plutôt légitime dans les faits.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyJeu 11 Jan - 15:48
Les jugements de valeur de l’Empereur n’atteignirent pas Lydie. Elle n’avait que faire de son avis sur elle ou son caractère. En réalité, elle se moquait bien de ce que pouvait penser les autres d’elle, puisqu’elle n’avait plus rien à perdre et qu’elle ne voulait impressionner personne. Elle était comme la vie avait voulu et l’avait forgée. Lydie avait son talent reconnu de chasseuse et de pisteuse qui lui permettait de vivre et d’essayer d’oublier la dégringolade qu’elle vivait et les cauchemars qu’elle faisait. Ce soir peut-être qu’elle en sera exempte, même si elle en doutait. Elle espérait juste que les vapeurs d’alcool les lui feront oublier.

Lydie éclata de rire à la remarque de l’homme sur l’attention des gens. Mon bon monsieur. Ils sont forcément attentionnés envers une personne comme vous. Regardez discrètement vers eux alors que nous nous éloignons. La façade est très belle, mais vous, mieux quiconque devait savoir que cela est faux. J’ai dit attentionnées aux détails. C’est là qu’est l’essentiel, la différence entre une feuille tombée naturellement et celle qui a était arrachée. La différence entre un grenat et un rubis, la différence entre un ami sincère et un complaisant. Plus encore, entre un soldat fidèle et un assassin. Lydie s’appuyait sûrement un peu trop sur le bras de l’empereur, à cause de l’alcool plus que d’une quelconque tentative de rapprochement physique. Sa voix était dure et avait des intonations mauvaises. La femme laissait clairement transparaitre son mépris et échapper un rire mauvais sans raison apparente.

Tout travail mérite salaire. Et le mien a déjà été fait depuis plusieurs jours et j’espère bien en finir ce soir. Et pour cet homme, j’espère que ça se fera sans heurt. Peut-être espère-t-il qu’une sirée mondaine me fera oublier la somme qu’il me doit. Quant à son côté joueur, il joue avec le feu avec les mains pleine d’huile.

Arrivée au buffet, Lydie attrapa un verre de vin qu’elle vida d’une traite avant d’en prendre un deuxième. Vous êtes semble-t-il plus intelligent ou observateur que vous ne le laissez croire. Je suis Lydie Kolas, dit la Chasseresse. Qu’elle fut votre premier indice ? Et comment se fait-il que mon existence soit arrivée dans les si haute-strate de la société ?
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptySam 13 Jan - 22:55
Otmar se fichait bien pour sa part d'atteindre en quoi que ce soit la dame et en vérité il ne visait pas spécialement à la vexer, juste à faire de l'humour pour alléger la situation disons, mais visiblement ce ne fut pas efficace. Soit, pas comme si c'était la première fois que l'empereur rencontrait quelqu'un au caractère difficile de toute manière et en vérité il ne s'en choquait pas spécialement. Il était assez fin psychologue après tout pour comprendre que ce genre de personnes avait disons un vécu assez lourd pour adopter un tel tempérament.

« C'est cela la politique très chère, ça ne fait que quelques années je vous avouerai que j'y suis astreint, mais je savais dans quoi je m'embarquais en m'y engageant, heureusement je dépend plus de toute manière du peuple concernant mon pouvoir que de l'élite pure et dure. Même si évidemment cette dernière à son importance. » Ne manqua t-il pas sinon de lui avouer honnêtement en réponse aux paroles de la dame qui étaient assez méprisantes envers les élites. Otmar était après tout un populiste, un homme élu par le peuple pour le peuple, il n'y avait probablement pas plus proche du peuple de ce fait comme type d'empereur. Il l'était probablement plus d'ailleurs que tous les autres dirigeants Orzaniens. Il ne manqua pas sinon d'ajouter en sous entendu et avec un sérieux qui détonnait. « Cela et qualité importante pour un politicien, je sais très bien lire dans les autres, quel que soit ce qu'ils ont à me cacher. Mais bon, ce n'est pas une qualité utile qu'en politique. » Conclut-il pensif.

Quant aux paroles menaçantes qu'elle exprimait au sujet de son employeur, Otmar les écouta poliment sans y réagir dans les faits, allons bon… Encore un excentrique, mais pas forcément le genre qui lui plaisait disons, mais soit. On trouvait des gens irritants ou irritables partout, la seule différence entre les nations à ce sujet finalement était la manière dont on les encadraient ou non.

Et quant aux dernières paroles de la dame, Otmar y sourit de manière amusée, lui avoir l'air bête ? Pas vraiment, de ce qu'il savait il faisait forte impression rien que par sa présence en général, cela et puis on n'accédait pas au pouvoir en partant d'une position sociale moyenne comme lui en étant stupide. Mais bon, il n'était pas vraiment du genre fier de toute manière, il trouvait juste la remarque amusante par son côté cassant. « Mon premier indice ? Disons que vous correspondez bien à la description qu'on fait souvent de vous, quant à savoir pourquoi j'ai entendu parler de vous, disons que je m'intéresse à tout ce qui peut avoir un minimum d'intérêt, cela et je me considère comme un membre du peuple malgré mon statut, donc je fais assez attention à ce dernier. » Il reprit d'un air pensif et ajouta.

« J'ai beaucoup voyagé en tout cas au cours de mon existence et j'ai pu apprendre beaucoup de choses au cours de ces voyages. Je suppose que pour vous aussi cela aura été assez instructif de voyager, mais dîtes-moi... » Il sembla curieux tout à coup, mais d'une manière assez bienveillante. « D'où vous vient ce code d'honneur que vous avez et qui consiste à ne tuer personne ? Code d'honneur fort estimable j'avouerai, même si malheureusement ils ne sont pas si nombreux que cela ceux qui ont un tel souci de la vie d'autrui dans votre profession. » Après tout il est vrai que c'était atypique même si estimable.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyMar 16 Jan - 12:20
Lydie repris un verre après avoir vidé le sien. Elle rit aux éclats aux dires de l’empereur après avoir vidé son verre de vin. Elle se fit la réflexion qu’elle ne pouvait pas assez souvent un alcool de cette qualité mais que d’un autre côté, d’ici quelques temps, le vin aura le même goût que la mauvaise bière de fin de soirée. On perd vite la notion du goût. Mais pour une fois, la conversation n’était pas trop désagréable. Cet homme était toutefois un benêt, un bon gros benêt, trop bête pour s’en rendre compte, comme tous ceux de son rang. Et ils étaient convaincus d’être intelligents en plus. Lydie ne se considérait pas comme particulièrement intelligente. Futée, sans aucun doute, mais seulement dans son domaine de prédilection : la chasse. Le reste du temps, peut-être que si elle faisait un effort et ne buvait pas, elle pourrait largement dominer le panier, mais pour quoi faire. Du coup, ce n’était pas rare, qu’elle se fasse arnaquer, ou voler. Rarement mener en bateau par contre, mais elle aimer de temps à autre se laisser mener jusqu’à ce qu’elle décide que cela devait cesser. Généralement le bonimenteur s’en mordait fortement les doigts. Mais de toute manière elle ne voulait pas redevenir belle et intelligente, c’était trop douloureux, trop de souvenir.

Et quelles sont donc ses descriptions ? Celle d’une femme raffinée et délicate j’imagine. Douce, avec un mot gentil pour tous. Mais qu’est-ce qui vous intéresse comme domaine ? Et ne me servez pas votre boniment de populiste. Il y a bien longtemps que vous ne faîtes plus partie du peuple et vous n’avez jamais vraiment été du peuple. Gardez vos propos plats à d’autres. La voix de la femme devint froide et cassante. Occupez-vous de garder votre poste et votre système en place en vous occupant des autres si vous voulez, mais n’essayez pas de me convertir. Je n’ai que faire de vos idées.

Lorsque Otmar parla d’honneur, son visage vira de nouveau d’expression et son éclat de rire se fit trop fort. Des regards se tournèrent vers leur étrange couple. Elle vida un nouveau verre de vin. Vous ne pouvez pas vous en empêcher. Toujours de beaux discours. L’honneur, en voilà une belle chose. L’honneur a fait des milliers de morts, mais n’a jamais sauvé personne. Et quelle profession pensait que je fais vraiment ? Populiste jusqu’au bout hein ? A simplifier le monde pour le ranger dans des petites cases. Vous me prenez peut-être pour un assassin ? Un meurtrier ou un mercenaire peut-être ? Je suis une Chasseuse. Si vous m’avez reconnu vous savez donc qu’on m’appelle la Chasseresse pas l’Assoiffée de Sang. L’Assoiffée c’est possible toutefois. Dans le monde, il n’y a que le respect et l’équilibre qui nous permet de survivre. Tuer un humain, surtout s’il ne m’a rien fait, n’a aucun sens. Quand je chasse un animal, je récupère tout, je ne laisse rien ou alors je sais que ça servira à d’autres habitants de ce monde. Mais prendre une vie pour donner un cadavre à d’autres qui n’en feront rien, c’est une absurdité que je réserve à votre monde. Mais ne me parler pas d’honneur. Je ne prends une vie qu’en cas de nécessité. Et surtout, ne me comparez pas avec les autres toquards qui disent respecter un code.

Lydie était devenue de plus en plus rouge à mesure que la colère lui montait à la tête. L’alcool aidant certes, mais elle avait toujours eu horreur qu’on la considère comme un soldat ou un combattant. Et surtout qu’on lui attribue des idéaux alors qu’elle n’en avait aucun. Sans s’en rendre compte elle avait saisi l’empereur par le col et presque collé son visage au sien.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyJeu 18 Jan - 16:21
Otmar était loin d'être un benêt, cela tout le monde le savait et lui aussi, pouvait-on dire après tout qu'un homme qui avait gagné la position d'empereur en étant un simple ethnologue à la poste était un benêt ? Sûrement pas. Et pourtant il était modeste dans les faits aussi, pas du genre à se vanter de quoi que ce soit sans raison, ce qui prouvait d'autant plus que c'était une de ses qualités évidentes que son intelligence. Une intelligence qui lui permettait de déduire beaucoup de choses sur la personne lui faisant face. Une femme qui avait une vie dure, probablement un passé traumatisant et qui d'une certaine manière devait trouver une sorte d'exutoire dans l'alcool et dans un comportement à la fois dépravé et peu sociable. Un classique presque qu'il avait déjà rencontrer à plusieurs reprises. Le genre de classique qui avait un sale point de vue sur la vie et qui avait tendance à se contrarier dès qu'on allait pas en son sens d'une certaine manière. Ce genre de personnes, l'empereur pourrait exactement prévoir toutes les manières dont elles pouvaient se comporter car elles étaient dans le fond, très prévisibles. Pour cela d'ailleurs qu'il n'était pas étonné le moins du monde ou même choqué par les paroles qui sortirent de sa bouche ou la manière dont elle se comportait, il se contenta donc de répondre calmement tout d'abord.

« N'est-ce pas un peu rapide madame à ce que je sache de juger un homme sans le connaître ? Visiblement vous ne connaissez même pas mon passé et vous me jugez juste aux aprioris que vous avez sur la classe politicienne, des aprioris qui ont sans doute un soupçon de vérité, mais qui sont comme tous les aprioris assez simplistes je pense par rapport à la complexité de la réalité. » Mais bon, il disait cela plus dans les faits car c'était un point de vue raisonnable des choses, que parce qu'il espérait la ramener à la raison au vu de son état d'ébriété actuel, d'ailleurs oui c'était peine perdu au vue de la teneur des propos de la mercenaire qui suivit. Mercenaire qui rougissait littéralement de colère et allait jusqu'à le saisir au col après avoir déballer ses propos. Évidemment à cela, Otmar pas paniqué le moins du monde répondit calmement.

« Et moi je vous prierai d'être lucide et de comprendre que quand quelqu'un formule une question, ce n'est pas forcément à caractère malin ou pour vous blesser. Comment aurais-je pu savoir après tout que poser une question comme celle-ci et ce par pure curiosité allait vous énerver plus que de raison ? Surtout qu'à ce que je sache, vous concluez beaucoup de chose du peu que j'ai dis. » Son ton c'était tout de suite fut plus sec à lui aussi et bien plus présent, un ton digne d'un empereur qui avait gagné son poste par des qualités personnelles et non pas par privilège. Et sur ce il reprit d'un ton proprement impérial alors qu'elle continuait à le tenir par le col.

« Et en quoi vous-ais-je traité d'assassin hein ? En quoi mes paroles dénotent que j'ai un quelconque jugement de ce genre à votre égard ? Êtes vous le genre de personne qui a l'impression que tout le monde n'est qu'une vipère remplie de venins et prête à mordre ? Pour ma part je ne suis pas comme ça, je suis un idéaliste jusqu'au bout et j'admire au contraire ceux qui accordent de l'importance à la vie humaine comme vous, mais visiblement vous semblez trop persuadée du contraire pour ouvrir les yeux et accepter de voir que les gens peuvent être différents de la case dans laquelle vous même les rangez. Ironique, n'est-ce pas ? Surtout quand vous vous me reprochez de vous comparer aux tocards comme vous le dîtes d'assassins et de mercenaires ? Ou bien de ranger les gens dans des cases ? Commencez d'abord pour votre part à ne pas le faire avant de reprocher la chose aux autres. » Il lui laissa quelques instants pour analysez ses propos puis...

« Veuillez me lâchez, immédiatement. » Conclut-il ensuite d'une voix ferme et d'une autorité tout de suite bien plus présente et grande que celle qu'il dégageait avant, celle écrasante d'un homme auquel on se sentait presque obligé d'obéir quand il disait cela. D'une autorité qui ne semblait pas le moins du monde intimidée par le fait qu'il venait d'être saisit au col. D'une certaine manière il en imposait encore plus en cet instant que la personne qui lui saisissait le col, comme une force tranquille qui avait la voix de la raison de son côté. Une autorité qui était largement remarquée par les gens de la salle qui regardèrent la scène dans un silence respectueux.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyVen 26 Jan - 15:11
Les dires de l’empereur énervaient fortement la Chasseresse. Cette suffisance qu’on retrouvait dans toutes les familles royales, cette façon de se pâmer devant leur propre reflet et d’être convaincus de savoir mieux que les autres ce que ces derniers pensent. Ces gens-là la dégoutaient. Lydie eut envie de cracher en entendant son interlocuteur parler de rapidité de jugement. Il ne fallait jamais longtemps pour juger un individu. Tous les êtres vivants entraient dans un ou plusieurs moules, c’était ainsi. Lydie était devenu maître dans le domaine de juger les gens. Bien sûr en apprenant à les connaitre on pouvait découvrir d’autres facettes de leur personnalité, mais cela ne changeait jamais le fond, ni leur nature. Comme dans le cas actuel, où sans s’en rendre compte, Otmar faisait ce que faisait toujours les politiciens : cacher la vérité par un euphémisme.

Il la connaissait si peu. Comme tout le monde, il manquait tellement de sens de l’observation que l’idée que quelqu’un puisse tout voir le dépasser. Ce qu’il considérait comme peu était énorme pour la Chasseresse. Habituée à chercher le moindre détail dans des environnement où l plus petit écart ou manque d’inattention entrainaient la mort, Lydie avait aussi appris à voir à travers la façon d’être des gens. De leur façon de se tenir, de s’habiller, de parler, de respirer, de cligner des yeux, la femme pouvait en déduire bien des choses, et c’était là une partie de son talent de chausseuse.

Lydie hésita un court instant à abattre son poing sur la figure de l’empereur. Sa réputation en pâtirait fortement, mais cela la soulagerait beaucoup temporairement. Mais est-ce que ç en valait vraiment la peine ? Les coups qui risquaient de pleuvoir sur elle ne justifier pas cette petite victoire brutale. Elle repoussa l’homme et parla entre ses dents d’un ton véhément et de mépris. Idéaliste. Voilà bien un grand mot pour ne rien dire. Il est tellement plus facile de respecter la vie, lorsqu’on n’est pas confronté au vrai dilemme. Je ne range personne dans des cases. Je me contente de vous voir tel que vous êtes. Comme quelqu’un qui fait semblant d’écouter. Mais je ne suis pas venue ici pour discuter des états d’âme du monde. J’ai eu mon content d’absurdité pour l’année. Je suis venue pour être payée et j’en ai assez d’attendre.

Elle se tourna vers l’assemblée avant de crier. Sunr Colignir ! Viens payer tes dettes maintenant. Je suis allée de chasser un léopard des neiges pour justifier ta virilité défaillante. Alors maintenant donne-moi ce que tu me dois ou je peux t’assurer que tu n’en sortiras pas indemne.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyLun 29 Jan - 17:30
Décidément, pensa Otmar, il avait vu juste du début à la fin. Dommage, et pauvre femme pensa t-il avec un soupçon de pitié après qu'elle l'ait repoussée, même si évidemment il n'en montra rien car il devinait que cela la vexerait plus qu'autre chose. Si elle savait seulement pensa t-il quand elle parla du fait qu'il n'avait jamais été exposé au vrai dilemme, mais bon, l'alcool et la mauvaise foi étaient de mauvais conseil pensa t-il en essayant sa veste avec une certaine dignité alors qu'elle se mit à appelée à voix haute son employeur. Par la machine, on ne pouvait pas dire que ça manquait de franchise pour le coup, même s'il avait l'impression qu'à ce stade elle avait pas mal de chance aussi de se faire sortir d'ici par des gardes peu amicaux à ainsi menacer un invité du bal. Déjà que les gardes impériaux pour leur part étaient sur les dents… Et on pouvait les comprendre, après tout elle se comportait d'une manière que la plupart des sociétés civilisées jugeraient comme inappropriée.

Et d'ailleurs, il n'y eut au début pas véritablement de réponses au cri de la dame, puis tout à coup une voix retentit calmement, mais elle sembla retentir étrangement de nul part et partout à la fois. « Soit, vous aurez votre salaire comme convenu très chère, sachez que j'ai caché le coffret le contenant quelque part dans les environs, ne reste donc à vous qu'à le trouver. Et pour cela, peut-être qu'en plus de votre légendaire sens de l'observation, un certain talent pour le social ne serait pas de trop, après tout un complice risque d'être obligatoire pour trouver votre récompense, mais je ne vais pas vous expliquer pourquoi, bonne chance à vous. » Fieffé coquin pensa Otmar avec un mélange d'amusement intérieur et de lassitude, décidément ce dernier avait voulu jouer un peu avec la chasseuse. D'autant plus qu'il demandait à cette dernière de trouver un complice et que probablement pas grand monde dans la salle serait intéressé, surtout au vu de l'attitude de cette dernière. Enfin, rien d'étonnant pensa t-il de la part d'un excentrique notoire, même s'il était évidemment inconvenant d'organiser cela à un tel événement...
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyVen 2 Fév - 15:19
Le verre de Lydie traversa les airs pour aller s’écraser contre un mur, juste sous une petite alcôve discrète. Une silhouette s’y déplaça brusquement dans l’ombre. Le coup avait manqué de force plus que de précision. La Chasseresse était furibonde, écumant presque de rage, les yeux brûlant d’une colère difficilement retenue. Sa réputation n’était pas usurpée et malgré la position de la petite fenêtre, l’écho et le bruit ambiant de la salle, la femme avait localisé l’origine de la voix sans trop de difficultés.

Je ne suis pas là pour jouer ! Ni pour divertir un pauvre type comme toi. Alors arrête de faire ton malin et remet-moi ma paye. Sinon, il n’y a pas un seul endroit dans ce monde qui pourra te cacher de moi. Et une fois que je t’aurai attrapé, même ta mère ne te reconnaitra plus. Elle n’eut pour toute réponse qu’un ricanement, venant du même endroit.

Dans sa rage, Lydie saisit le rebord de la table près de laquelle elle et Otmar s’étaient arrêtés et la reversa. Les gens d’abord amusés et intéressés par cette petite animation, commençaient à s’inquiéter, discuter entre eux, et même à s’indigner du comportement de la Chasseresse. Lydie pouvait clairement entendre les voix parler d’une honte venant d’une dame, qu’une telle personne n’avait rien à faire dans une soirée comme celle-là. Fermez-la tous ! Je ne suis pas venue ici pour voir vos sales tronches, mais pour être payée. Je n’ai pas envie de chasser pour trouver ce qui m’est dû. Elle se tourna vers l’empereur. Et vous ! Dîtes ou faîtes quelque chose. C’est votre truc ça, non ? La justice sociale et ce genre d’âneries. Vous allez rester là à ne rien faire pendant qu’on refuse de me payer sous votre nez ? Je ne suis pas un chien renifleur ni une bête de foire. Il est hors de question que je serve d’animation à cette bande de… Elle retint les mots qu’elle aurait voulu dire par une réflexe inconscient. Il est surtout hors de question que je cours après mon argent. Soit je suis payée et je m’en vais, soit je détruis cette soirée.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyDim 4 Fév - 17:56
Si Otmar avait pensé intervenir en faveur de la mercenaire pour aider cette dernière, cette pensée mourut dès lors que celle-ci commença à céder à la violence et aux menaces pour aller de plus en plus dans l'excès. Un tel comportement était après tout indigne de ce que devait se permettre quelqu'un vivant en société, surtout s'il voulait avoir son dû alors qu'il se faisait flouer. Au lieu de défendre sa cause après tout, la chasseresse ne faisait que tendre le bâton pour se faire battre et ce par le bras vigoureux de la loi impériale qui en cet instant regardait tout ceci d'un air critique.

Un air critique qui devint particulièrement sévère et peu amène après qu'elle ait renversé la table, mais surtout que suite à cela elle se soit amusée à exiger qu'il lui vienne en aide comme si c'était un dû. Il ne put bien entendu répondre alors qu'avec un ton se voulant cassant et aussi droit et sévère que la justice. Rien que cela d'ailleurs suffit visiblement à soulager un peu les gens se trouvant aux alentours, surtout quand ces derniers entendirent les propos sortant de la bouche d'Otmar.

« Où avez vous été élevée pour vous comporter ainsi comme une sauvage ? Déjà vous allez descendre d'un ton ou je vous fais jeter dehors sans ménagement, ensuite vous allez cesser vos actes violents ou ce sera la même chose. Si vous désirez avoir votre dû, aller dans les excès ne vous y aidera pas, sauf si éventuellement vous voulez lui donner des arguments pour un éventuel procès. »

Là les gardes impériaux qui l'accompagnaient jusque là se préparaient à intervenir si elle s'amusait à l'agresser ou à poursuivre sa violence aveugle. Des gardes qui étaient sans doute bien au dessus des habituels poivrots ou autres guerriers qu'elle affrontait en pugilat à la taverne. Sur ce il ajouta alors d'un ton se drapant toujours de son autorité impériale.

« Vous avez deux choix, soit vous vous tenez tranquille à partir de maintenant et vous obtenez mon aide pour en finir avec ce cirque, soit vous continuez et êtes encore plus dans l'illégalité que lui et je vais sévir sévèrement envers vous deux. Car c'est cela la justice, impartiale et punissant les travers des deux côtés. » La manière dont il parlait allait bien à un empereur, d'ailleurs sur ce il conclut donc par ces quelques mots.

« Faîtes votre choix. » Après tout elle pouvait avoir son dû simplement en se contenant, mais comme il était probable qu'elle n'accepte pas, dans ce cas là au pire cela lui ferait une bonne leçon. Et encore, qu'elle soit heureuse, car dans quasiment toutes les autres nations, les peines sont beaucoup plus sévères pour ce genre de choses que le fait de se faire mettre sèchement dehors sans être ménagée. Déjà que le fait qu'elle puisse ainsi parler mal à un homme de la haute société, ça ne passait en plus et encore que dans l'empire Akkatonien.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyLun 5 Fév - 18:16
Lydie fulminait. Venait-elle d’un autre monde ou le sien sombrait-il dans la folie ? C’était inconcevable ce qui était en train de se passer ici. Elle avait été obligée de venir à cette soirée, alors qu’elle n’y avait plus vraiment sa place pour recevoir un salaire qui aurait dû lui être livré depuis bien longtemps. Maintenant, elle doit traquer son dû pour le plaisir malsain ou sadique de son commanditaire, comme un chien ou un mendiant réclamant du pain. Et pour couronner le tout, l’empereur, garant des valeurs de ce pays, la menacer elle, d’arrestation pour une réaction justifiée devant une injustice.

Elle regarda Otmar haineusement. Elle parla entre ses dents. Fumier. Vous osez parler de justice. Que font vos percepteurs quand on ne les paye pas. Je ne crois pas qu’ils sourient au contrevenant. Je n’ai pas demandé à être ici. Et vous qui parlez si bien d’honneur, ce qui se passe ici en est un camouflet. Je demande à être payée. Pas humiliée en public en étant comparant à un chien renifleur. Vous parlez de procès, très bien. Pour quel chef d’accusation ? Agression ? De qui ? Violence ? Sur qui ? Sur une table ? Si j’avais voulu, cet ignominieux voleur aurait eu mon verre sur sa parfaite coupe de cheveux. Alors de quoi m’accuserait-on ? D’avoir crié pour réclamer mon bien devant l’empereur ? Mon comportement n’étant pas celui qui sied à la haute société, je mériterai une amende ou la prison ? C’est ça être populiste ? Protéger une élite ?

Dans sa bouche, le terme populiste était clairement négatif. Comment des gens qui vivaient dans des manoirs pouvaient imaginer ce que c’était la vie populaire. Même Lydie ne pouvait pas clairement la concevoir. Elle cotoyait tous les jours des ouvriers ou des paysans, mais elle était bien loin de leurs vraies préoccupations. Ce n’est pas parce qu’on allait serrer des mains de temps en temps et visiter des villages perdus qu’on savait ce que c’était de vivre comme eux tous les jours.

Alors défia l’Empereur du regard. Alors allez-y. Faîtes donc triompher votre impartiale justice. Celle qui punit les vices comme en Teïder. Car c’est bien de cela que vous parlez, en parlant de travers. Alors ? C’est à votre tour. Bafouez les valeurs de votre empire ou faîtes respecter le bon droit. Faîtes votre choix.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyMar 6 Fév - 22:42
Otmar ne se troubla pas vraiment devant les paroles de la chasseuse, s'attendant à vrai dire à une tirade haineuse envers la haute classe politique. Mais par l'empire, qu'est-ce qu'il entendait ? Il y avait de quoi se poser des questions quant à comment il devait réagir à la chose pensa t-il, mais il décida bien vite de ce comment et le fit avec calme.

« Vous ne défendrez pas votre cause en vociférant comme une malotrue et en crachant sur tout le monde, nous vivons tous ici dans une société civilisée avec des règles à suivre et où il est juste que ne soit pas favorisé le fait d'obtenir ce que l'on veut en hurlant sur tout le monde, c'est cela qui fait que nous vivons en société sans nous entre-tuer. » Oui, la société akkatonienne était plutôt régulée dans les faits dans le cadre civil, c'était un concept assez akkatonien après tout que l'idée que la loi ne limitait pas la liberté, mais au contraire en la régulant, la protégeait. Comme le fait de ne pas pouvoir tuer son voisin par exemple, était la liberté de ne pas être tué par son voisin justement aux yeux de beaucoup d'akkatoniens.

« Et ne me faîtes pas la leçon madame concernant le fait de protéger une élite ou non. Avez-vous déjà contemplée à quoi ressemble les autres nations ? Les impôts sont élevés dans l'empire et le fisc répressif certes, ainsi que nos lois nombreuses, mais constatez. Nous nous ne faisons pas griller sur des bûchers ceux qui ne pensent pas comme nous ou qui ne sont pas comme nous, dans bien d'autres pays ils laissent crever les nécessiteux sans un regard, même hypocrite plutôt que de les aider à vivre dignement, cela et vous vous seriez fait emprisonner pour ce que vous dîtes. Au fond vous mêmes êtes une privilégiée de vivre dans une société comme la notre ou vous pouvez parler à votre dirigeant sans finir écartelée. » Il la regarda franchement, puis reprit.

« Ce que je vous reproche c'est de vouloir vous même faire la loi plutôt que de laisser l'état faire et surtout de menacer de nuire à la tranquillité de ceux qui ne sont pour rien dans vos problèmes, qui vous dis après tout que je ne vous aurais pas aidé si vous me l'aviez demandé poliment ? Ou même que je ne comptais tout simplement pas vous aider à la base ? Nous vivons dans une société civilisée chasseresse, il y a des règles que même moi je dois respecter, et que nous soyons en haute société ou non n'y change rien. Si vous aviez menacé de ficher une fête ouvrière en l'air en ma présence, je vous aurai sermonné de la même manière car c'est mon devoir. M'accuser d'élitisme car vous me voyez faire cela ici et maintenant et par ailleurs peu juste. » Il haussa les épaules sur ce et ajouta.

« Alors calmez vous au lieu de laisser l'alcool parler à la place de votre jugeote et nous pourrons faire en sorte que tout finisse bien au lieu de nous embrouiller pour une question d’ego stupide. Que votre employeur vous rende votre argent sans davantage de bouleversement, que vous puissiez partir d'ici si le cœur vous en dit et cette fête continuer paisiblement. N'est-ce pas là le mieux ? » Sérieusement, avaient-ils besoins de perdre davantage de temps avec ceci ? Du moins, c'est ce que pensait Otmar, après tous les choses pouvaient se régler bien rapidement et facilement selon lui...
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptyJeu 8 Fév - 9:48
Lydie regarda Otmar avec des yeux mêlant stupeur et fureur avant de partir dans un grand fou rire. Toutefois son rire n’était pas vraiment rassurant, une touche de froideur sonnait à l’intérieur. S’il ne semblait pas être celui d’une folle ou d’une hystérique, il était clair qu’il n’était pas joyeux. Quand il se calma après quelques secondes, l’expression furibonde de la chasseresse avait laissé place à un sourire sarcastique et un regard mauvais et malin. Cet homme avait de l’humour finalement. Il était bête, stupide et borné, mais au moins, il était drôle.

Vous dîtes connaître ma réputation. Alors vous savez ce que j’ai vu. Et le pire n’empêche pas le mauvais. De plus, je n’aurais pas eu à vociférer de la sorte, si mon paiement m’avait été dû à temps et sans cette mise en scène stupide. Il a voulu de l’animation, je lui ai donné. Alors ne vous plaignez pas pour lui. Quant à la société, si vous pouvez vous permettre d’attendre votre bien sans avoir à vociférer comme vous dîtes, tout le monde ne peut se permettre une telle patience, et bien souvent, il faut retourner des tables pour récupérer son bien. Le temps était cassant et calme. La mise en scène aurait été parfaite si la femme n’oscillait pas à cause de l’alcool qui lui montait à la tête sous l’effet de la colère. Heureusement qu’elle buvait depuis longtemps et qu’elle arrivait à garder l’esprit relativement clair, sinon, elle aurait certainement passé à tabac cet empereur de pacotille.

Elle fit une révérence ironique et exagérée Alors, mon seigneur, faîtes donc respecter la loi qui vous est si chère. Et je partirai pour laisser votre… société et civilisation continue sa route, loin de ma sauvagerie de femme des bois. Je ne voudrai en aucun cas vous incommoder plus longuement par ma présence. Sacher aussi que pouvoir vous parler fut un vrai plaisir dont je me serai grandement passée. Je retournerai ainsi dans la rue si propre et si bien organisée par votre gouvernement. Le ton était condescendant au possible et le regard plein de défis et de moquerie alors qu’il scrutait la salle.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptySam 10 Fév - 21:07
Il avait envie de soupirer décidément en entendant la chasseresse rire, cette femme n'avait vraiment pas une attitude avisée pensa t-il. Car pour peu que n'importe quel autre homme que lui ait été à sa place, les choses auraient prit aisément une tournure bien moins agréable pour elle, en somme elle avait de la chance… Mais bon, au pire il n'allait pas se tracasser plus que de nécessaire, les gens désespérants il y en avait partout après tout, le mieux était juste de les gérer le plus rapidement possible et le mieux possible histoire d'en être débarrassé sans plus de tracas que nécessaire…

Surtout que bon, s'il ne faisait rien, elle allait se faire jeter dehors sans ménagement, ce n'était pas lui qui était le plus en danger ici après tout, ce n'était certes pas un guerrier, mais arriver à échapper à la possible agression d'une femme éméchée était dans ses capacités, cela et laisser ses gardes s'occuper d'elle… Mais bon, il n'allait pas se résoudre à cela après tout, la violence n'était-elle pas la pire des solutions ? Quoique, au pire il pourrait toujours dégainer son brombas et tirer une salve de fléchettes soporifiques, le genre de chose dont il se passerait bien tout de même… Même si moins radicale qu'une bagarre générale dans les faits.

Dans tous les cas il ne répondit rien aux premiers arguments boiteux de la mercenaire qui visaient à justifier pourquoi elle avait soit disant retournée des tables. Au contraire pensa t-il, la patience était la plus grande des vertus, c'était là une chose bien connue. En plus, c'était ironique qu'elle lui dise cela alors qu'elle était comme elle le disait une chasseresse, lui-même après tout avait eu besoin de patience pour accomplir son but, devenir empereur, Akkaton ne s'était pas bâtit en un jour après tout.

Ignorant donc royalement l'air condescendant de la chasseresse, il frappa du bâton au sol et dit à l'homme qui avait peut-être manigancé tout cela. « Ce petit jeu suffit citoyen ! Donnez à cette femme son salaire ou vous me forcerez à prendre des mesures drastiques pour calmer les choses. » Un long moment de silence s'ensuivit, puis une voix satisfaite répondit. « Bien, bravo, je n'aurais pas imaginé que les choses tourneraient ainsi, mais soit. » Un automate fit alors son apparition non loin, une sorte d'être mécanique faisant dans les 2 mètres 20 de haut qui tenait dans ses mains un coffret. Un goliath semblant étrangement fin et gracile, mais pas moins intimidant qui s'approcha donc d'eux et tendit un coffret à la chasseresse. Puis la voix retentit à nouveau.

« Désolé de vous avoir mêler à cela votre majesté, mais il fallait l'avouer, nous avons ce soir apprit beaucoup de choses, aussi bien sur notre dirigeant que sur la chasseresse. Notamment que personne ne peut triompher décidément d'un dialogue de sourd. »
Sur ces belles, enfin façon de parler, paroles, l'automate ouvrit le coffret qui révéla un solide contenu en pièces d'argent, de quoi sans doute contenter la chaseresse.




[Hrp : Je te propose qu'on conclu bientôt ce rp pour en lancer éventuellement un autre, avec un autre perso si cela te dis ? J'ai disons quelques idées Razz .]
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès Ce n'est pas vous - Otmar Ehrlich Deffarès EmptySam 10 Fév - 23:15
Lydie sourit de façon méprisante à l’empereur qui reprenait le maître des lieux. Finalement, elle avait gagné et obtenait ce qu’elle voulait de cet homme. Bien qu’ignorant la moquerie et la méchanceté de la femme, Otmar s’exécuta et rappela à l’ordre le mauvais payeur. Triomphante, la Chasseresse regarda la créature mécanique s’approchait avec une cassette. Elle le lui arracha et l’ouvrit, à vu de nez, il y avait son paiement en intégralité. Voilà ce qu’aurait pensé n’importe qui. Mais pour Lydie, le nombre de pièces était exactement celui qu’il fallait, il n’avait fallu que deux secondes à la Chasseresse pour calculer si son due était complet.

Elle eut un sourire malin en refermant la boîte. C’est toujours un cauchemars de faire affaire des gens de peu de confiance. Elle se tourna alors vers l’empereur. Son expression ne changea pas, toujours moqueuse et méprisante. Et bien tu vois quand tu veux. Aller, je vous laisse tous à votre soirée. Je m’en voudrai de vous imposer ma présence plus longtemps.

Elle traversa la salle d’une allure fière en jaugeant tout le monde du regard. Une fois dehors, elle laissa échapper un profond soupir. Cette soirée avait été interminable et compliquée. Elle espérait ne jamais avoir de nouveau à faire à Otmar. Cet homme était beaucoup trop stupide à son goût.
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