3 Mai de l’An 2001 de l’Âge d’Acier

Il arrivait à Anton de faire assez fréquemment des arrêts à la cité d’Airain, après tout en tant que seigneur juge récemment promu, seulement depuis deux mois, de l’armée terrestre Orzanienne, il avait diverses responsabilités nécessitant de temps en temps, de se rendre à la capitale de province. Surtout en cette période difficile où les légions Orzaniennes d’Akkaton étaient pleinement mobilisées aussi bien pour défendre la population de la province, que pour fournir de l’aide au cours du conflit contre Teïder, ce aux Duchés du Sud.

Cela et il avait divers amis qui y résidaient assez fréquemment, par exemple Yodgran, divers soldats ayant pris leur retraite ou encore en service, d’autres Illuminès et quelques civils qu’il avait connu plus jeune ou au cours des dernières années. En plus soyons sincère comme autre raison de s'y rendre, d’avoir pour sa part un certain goût pour cette grande cité, qui certes n’avait peut-être pas les charmes de villages paisibles et modestes, mais en échange, exhibait les atours de la modernité, du progrès et de l’ambition impériale...

Il y avait aussi un certain automaton qui s’y trouvait fréquemment et dont il vérifiait le bon état de temps en temps, oh évidemment il lisait surtout les rapports concernant ce dernier quand il était mission. Mais il supposait après tout que cela pouvait faire plus ou moins de bien à Jazari de le voir en personne de temps en temps, plutôt que de se contenter de rapports sur lui de loin en loin.

C’était ainsi qu’Anton, qui s’était dégagé une après midi de libre, se rendit dans un parc où l’automaton se rendait fréquemment, ce sans son armure militaire et la majorité de ses armes, même s’il avait sur lui un modeste fusil à pompe si jamais, modeste car souvent il avait de bien plus grosses armes… Sans vêtement non plus aussi, mais il faut dire l’humain mécanisé n’avait rien contre d’exhiber pleinement son corps mécanique et bien conçut la plupart du temps. Que ce soit car il était fier de ce dernier, mais aussi car il trouverait que porter du tissu par dessus serait un peu inélégant.

Une fois au parc, il y trouverait l’automaton donc, mais plutôt que de saluer celui-ci qui était peut-être occupé, il entra juste discrètement dans son champ de vision et attendrait que ce dernier le remarque… Et possiblement le salue ou l’invite à s’approcher, de manière ainsi à ne pas le brusquer évidemment...

Comme à son habitude, Jazari passait son temps dans le parc. Mais depuis quelques temps, il avait changé ses jeux. Au lieu de courir dans tout les sens, causant de nombreux dégâts lui ayant valut de nombreuse réprimande, il avait commencé a faire des jeux plus calmes. Alors, cela ne voulait pas dire que c'était moins destructeur et qu'il avait moins de réprimandes. On se souviendra tout du château de terre de 3 m qu'il avait fait dans le parc, détruisant au passage les étendues verdâtres. Mais à force de se faire réprimander, Jazari avait trouvé une activité qu'il aimait et qui ne gênait personne : observer et essayé d'attiré les animaux divers du parcs à joué avec lui. Il faisait déjà cela depuis plusieurs semaines, et autant être honnêtes, les résultat était mitigé. Là où les animaux le fuyait comme la peste alors qu'il tentait seulement d'approcher son bras, maintenant, il avait le privilège d'avoir son doigts à seulement 10 centimètre des créatures avant qu'elle ne fuient.

Mais cela ne le décourageait pas. En effet, il avait eu la chances, une fois, de toucher un chat errant qui avait pris son bras pour une branche ou un rebord de mur. Il avait fuit dès l'instant ou la machine avait déplacé son immense membres, mais cela avait redonné espoir à Jazari. Ce dernier passait désormais ses journée et ses nuits au milieu de la verdure coloré de ce petit parc.

Pour revenir au présent, il était en effet toujours au parc, utilisant toute la hauteur de son corps et de ses bras pour essayait de toucher du doigt un oiseau. Alors que ce dernier s'envola, Jazari le suivi en marchant. On lui avait bien expliqué que courir dans un lieu potentiellement habité est une mauvaise chose, surtout s'il ne regardé pas devant lui. Après tout, qui aimerait se faire percuté par une voiture de 2m50 ?

Alors que l'oiseau quitta son champs de vision, Jazari baissa les yeux et vue quelque chose de bien plus fabuleux qu'un oiseau. Son héros se trouvait à l'entré du parc. Ni une ni deux, il oublia absolument ce qu'on lui avait dit sur la course et s'élança sur son héros, les bras grand ouvert, avec l'intention de lui faire un très gros câlin.

Anton ne trouvait pas pour sa part son ami intimidant, même s’il pouvait comprendre qu’il ne soit pas de même pour les autres avec ses airs d’automate très endommagé et possiblement capable de vous broyer les os en quelques gestes. Certes il ne devait sans doute pas plus intimider que certains orcs, mais il supposait que quand son jeune ami apprendrait les bonnes attitudes et manières de faire, divers soucis devraient s’alléger, voir disparaître à terme… En tout cas, il avait donc remarqué que les passants et animaux avaient tendance à éviter l’automaton, là où lui semblait attirer le respect et la sympathie des citoyens de l’empire en général malgré ses airs de machine de guerre. Sans doute grâce à son excellente réputation et le fait qu’il était une sorte de héros impérial aux yeux de presque tous...

Quoiqu’il en soit, il laissa donc volontiers l’automaton l’approcher et le prendre dans son bras, puiq il lui rendit une étreinte moins vigoureuse certes, mais sincère. Peut-être que s’il avait été organique d'ailleurs, Anton aurait eut mal aux côtes ou le souffle un peu coupé, quoique même alors il avait été une armoire à glace… Mais là il tînt le choc, vacillant juste au moment de l'impact et dira d’un amusement mécanique dans sa voix.

« Quel enthousiasme mon ami, j’ai l’impression de faire face à un jeune enfant. En tout cas je suis heureux de voir que tu te portes toujours aussi bien... » Et l’étreinte était agréable, pas qu’il ressentait la chaleur, ou plutôt la froideur du contact, ou pas vraiment, mais symboliquement et métaphoriquement c’était agréable…

« Alors, comment ça se passe ? Tu fais des progrès ? Veux tu que nous discutions ici ou que nous aillions ailleurs ? » Ajoutera t-il alors aimablement, sans doute pour adapter selon ce qui serait confortable pour la machine pensante, ce avant de conclure amusé.

« Ce brave Yodgran ne t’ennuie pas trop avec ses ronchonnements ? Quoique je suppose qu’il doit pas mal te les épargner. » Petit trait d’humour sur leur ami nain mécanisé en somme...