Des intérêts pas si communs

Les Akkatoniens ont fait une proposition intéressante à l’empire Ikhyldien récemment. Disposant de la plus grande population de naga sur son territoire du continent et même du monde, ils ont ironiquement malgré leur réputation de grand empire technologiste, aussi la plus grande concentration de mages de l’âme et de tout ce qui fluctue que ce soit matériel ou immatériel autour de cette magie. Et il semblerait qu’à défaut de tenter d’en user de manière militaire directe, ils essayent de commercer ce léger monopole qu’ils ont…

Ainsi, ils ont proposés de fournir à l’empire d’Ikhyld une certaine latitude pour étudier cette magie, diverses reliques et écrits anciens ou consulter l’avis de mages nagas plus ou moins fidèles à Akkaton, ce en échange… De toute information qu’aurait à communiquer Ikhyld suite à ces recherches pour lutter au mieux contre des mages usant de cette magie et s’en prémunir, dans l’idée de faire des avancées supplémentaires dans la guerre contre les anciens dieux nagas.

La demande paraît logique et ils paraissent sincères dans leurs intentions, néanmoins il est évident qu’Akkaton conservera ce savoir acquis après cette guerre, ce qui fera que la magie de l’âme et la manière de s’en prémunir deviendront mieux connus des technologistes… Et donc pas que des Akkatoniens. Nous pourrions donc respecter l’accord certes, le refuser ou peut-être proposer un marché équivalent à Eïlynster pour faire jouer la concurrence et ne pas donner trop d'avantages aux Akkatoniens ? Néanmoins au vu des tendances isolationnistes et méfiantes des enfants du mur, surtout envers un savoir faire qu'ils ne veulent pas forcément partager, ils pourraient tout simplement refuser et Akkaton se vexer de notre idée.

• Refuser l’accord : Si l’idée d’en apprendre davantage sur la magie de l’âme est évidemment intéressante, devoir pour cela apprendre à des technologistes comment lutter contre cette magie n’est pas une bonne idée… Il vaut mieux refuser, quitte à devoir trouver des excuses pour cela.
• Respecter l'accord : Il serait indélicat de tenter d’abuser de cet accord, surtout que les Akkatoniens sont en guerre contre les anciens dieux nagas. Cela nous aiderait de plus à améliorer un peu plus nos relations avec eux.
• Faire jouer la concurrence : Le résultat diplomatique est incertain, si cela fonctionne nous aurons ce que nous voulons à un prix modique, mais il est tout à fait probable aussi que nous n'ayons rien ou devions nous rabattre sur la proposition Akkatonienne ou juste la refuser.

Concurrence : Les Eïlynsteriens ont poliment refusés notre offre, ils ne désirent probablement guère partager leurs propres secrets, sans doute pour en avoir l’exclusivité. Heureusement nous sommes arrivés à faire en sorte que les Akkatoniens ne se vexent pas de notre manœuvre diplomatique en la gardant discrète, mais cela nous fait donc revenir au point de départ.

Développement des prothèses pour animaux ?

Si dans les faits il n’est guère étonnant qu’il existe aussi des prothèses à destinations des animaux de toutes sortes, comme pour les atamas, notamment dans le but de soigner leurs handicaps ou certaines blessures. Il est aussi vrai que ce domaine est bien moins développé que celui des prothèses à l’égard des atamas, notamment car les animaux ont rarement la volonté d’en posséder, ou car des fois leur propriétaires ne préfèrent pas investir dedans par manque d’argent ou car ils jugent cela malsain.

Néanmoins, c’est là un domaine qui se développe tout de même et une forme d’industrie sur laquelle le gouvernement devrait prendre certaines décisions à terme. Notamment car se pose certaines questions. Si évidemment certains disent qu’il vaudrait mieux laisser les choses telles quelles sont, d’autres voudraient expérimenter de nouvelles possibilités. Il y a ceux notamment qui pointent qu’il faudrait autoriser les modifications les plus radicales si nécessaire pour sauver leurs compagnons adorés… Quitte à en faire des automates avec une vague conscience animale peut-être à terme… Cela a évidemment autant ses défenseurs que détracteurs.

Et d’autres enfin soulignent qu’il pourrait être intéressants développer les prothèses militaires, pour animaux ou monstres de combats. Après tout les automates sont loin de remplacer toutes les bêtes de guerres dans l’armée impériale… Et il pourrait être intéressant pour ne pas perdre certains monstres précieux de pouvoir leur fournir des prothèses, voir peut-être les améliorer un peu ? Bien entendu là encore certains sont réticents à cette idée.

• Laisser les choses en l’état : Il vaut mieux laisser cette industrie de niche se développer de son côté et surtout faire dans la fourniture de prothèses pour remplacer les membres manquants ou soigner les handicaps des animaux de compagnie.
• Autoriser les modifications radicales : Si les propriétaires de bêtes sont prêts à payer cher pour sauver la vie de leurs animaux, pourquoi l’empêcherions nous ? Après tout une vie mécanique vaut sans doute mieux que le trépas pour une bête...
• Se pencher sur le développement militaire :  Cette industrie pourrait être intéressante d’un point de vue militaire, notamment pour ne pas perdre certains monstres possédés par l’armée puissants et précieux ou peut-être même pour améliorer les performances de certains d’entre-eux ?

Conséquences : L’industrie des prothèses pour animaux, continuera donc à se développer de son côté, sans soutien spécifique de l’état ou orientation particulière. D’une certaine manière cela laisse plus d’imprévisibilité et liberté à cette dernière, mais veut aussi dire que son développement sera peut-être moins important ou spécialisé.

Étudier le fléau

Tout ceux ayant entendu parlé de l’Akhavie, continent d’origine de la race humaine, savent que depuis des millénaires celui-ci fait face à le terrible menace du fléau, ayant ravagé celui-ci à ses débuts et étant toujours une menace terrifiante aujourd’hui pour ses habitants. Et d’une certaine manière le fléau est à la fois très dangereux, fascinant et malsain, produisant des formes de vies agressives et dangereuses singulières. Mais elles suintent aussi d’une forme d’énergie magique violacée ou verdâtre singulière ?

Évidemment, depuis un certain temps des alchimistes duchéens ont réfléchis à l’idée d’étudier certaines de ces créatures et cherchent évidemment des mécènes courageux et curieux, ou inconscients et stupides selon votre vision des choses, pour soutenir leurs projets. Bien entendu connaissant les duchéens, cela finira par se faire, mais est-ce que ça se bornera surtout à l’achat et importation d’ingrédients et organes de créatures du fléaux tuées ?

Ou bien y aura t-il des expéditions scientifiques et armées qui seront envoyées en Akhavie pour étudier ces créatures dangereux de plus près ? Ce qui évidemment n’est ni facile, ni peu coûteux. Ou alors, est-ce que certains finiront, en sachant que le fléau ne s’est jamais répandu hors d’Akhavie malgré les millénaires, par ramener quelques unes de ces créatures en Orzian pour les étudier de plus près ? Bien entendu aussi bien des Akhaviens que des Orzaniens seraient prêt à tuer pour empêcher la dernière possibilité...

• Se contenter d’acheter des ingrédients : Nous pouvons nous contenter de nous fournir des parties du corps ou organes d’abominations du fléaux tuées en Akhavie, c’est fort peu dangereux quoique u n peu malsain et permettra quelques timides avancées sans doute.
• Aller étudier sur place : Pourquoi ne pas envoyer de courageux mercenaires et alchimistes étudier sur place ces créatures ? Cela risque d’être dangereux et de coûter aussi bien de l’or que des vies, mais ça permettrait des découvertes intéressantes.
• Récupérer des spécimens vivants : Le Fléau ayant l’air incapable de se répandre au-delà de l’Akhavie, il est dangereux mais acceptable de tenter d’amener quelques spécimens de ces créatures en Orzian pour les étudier de façon sécurisée et discrète. Cela pourrait permettre des avancées très intéressantes, même si certains ne veulent absolument pas que de telles abominations foulent le continent Orzanien.

Conséquences : Au vu des difficultés pour obtenir des ingrédients, de la réticence de beaucoup et du prix de l’opération, beaucoup d’alchimistes et curieux ont donc décidés de se contenter d’acheter des ingrédients, qui certes ne sont pas de première fraîcheur ou vivants, mais qui offrent déjà diverses possibilités intéressantes… Et déjà aussi leurs propres dangers au vu de leur composition.

Scandale royal

Une cousine du roi, a été découverte récemment aux bras d’un non humain, plus précisément un kitsune qui s’est enfui peu après et que nous n’avons pas pu arrêter. Il reste que nous avons donc put mettre discrètement aux arrêts la Nebojsa fautive du crime hérétique d’avoir des relations intimes avec un non humain, hors mariage de plus… Un crime qui pour n’importe qui vaudrait la mort, sur les flammes du bûcher, mais peut-on faire ainsi avec une enfant de la famille Nebojsa ?

Bien entendu nous pourrions nous contentons de l’exécuter en publique comme le veut la loi, ce serait une manière de proclamer la fermeté royale même envers son propre sang, même si cela indiquerait aussi que même la lignée sacrée peut des fois se souiller… Ou bien faire preuve de clémence, en échange du silence de la fautive, cette dernière finira évidemment sa vie au couvent, mais nous pourrions ainsi étouffer l’affaire et éviter de faire couler le sang royal

Ou bien, il y a une solution pratique quoique impitoyable, pourquoi ne pas le faire disparaître ? Bien entendu, elle ne survivra pas à cette « disparition », mais ainsi nous éviterions le scandale et l’ombre sinistre des services de renseignements derrière cet acte pourrait dissuader quiconque de trop s’intéresser à cet affaire. Ce aussi en soulignant la fermeté royale y compris envers son propre sang.

• Clémence : Une Nebojsa peut être pardonnée pour un tel tort, si elle se repent, garde le silence et si évidemment elle adopte dorénavant un mode de vie pieux et chaste qui évitera que cela se renouvelle...
• Punition : Une Nebojsa ne doit pas commettre de telle crime ou elle sera punie comme l’hérétique qu’elle est, même si cela indiquera que des fois même la famille royale peut faillir, cela démontrera aussi la fermeté et droiture de notre souverain.
• Discrétion : Nous ne voulons pas que cela s’ébruite et quoi de mieux pour cela que de faire disparaître la fautive, presque comme si elle n’avait jamais existé ? Bien entendu, personne même ses proches ne devra essayer d’en savoir plus à ce sujet…

Conséquence : Par réticence à l’idée de faire couler le sang royal et en comptant sur divers efforts pour faire étouffer l’affaire, la cousine du roi a donc été épargnée, à condition de garder le secret, mais aussi d’entrer dans un monastère dorénavant. Sans doute doit-elle s’estimer heureuse du résultat, car il est rare que le royaume fasse preuve d’une telle indulgence...

Innovation des arbalètes

Eïlynster avec les Duchés du Sud, est sans doute la nation du continent la plus pionnière et avancée dans l’amélioration des arbalètes, n’hésitant pas aussi bien à innover en matière arcanique, que de tenter à son échelle des améliorations technologiques dans la mesure de ses moyens. Et évidemment en période de conflit, il serait intéressant de réfléchir à comment encore améliorer le tout.

Un mage ambitieux a proposé en usant de cristaux de manas, de créer une arbalète qui invoquerait ses propres carreaux et les projetterait. Ce serait une solution assez coûteuse en cristaux de mana par arbalète, mais ça permettrait techniquement d’avoir une arme pouvant générer ses propres projectiles, du moins tant que le cristaux ne doit pas recharger ses réserves d’énergie… De quoi faciliter modérément le ravitaillement en munition !

Un autre mage propose de chercher de nouveaux alliages de bois ou métaux pour les arbalètes, c’est une solution simple, mais pratique, il y a sans doute de quoi faire après tout en employant des métaux pas forcément couramment utilisés pour cela comme la fonte rouge par exemple… Enfin un ingénieur militaire lui propose d’investir dans des carreaux en Gröm. Même si c’est coûteux après tout, on enchante pas souvent des carreaux d’arbalètes et ça les rendra plus perçants même si plus lourds...

• L’invocation de munition : Des arbalètes pouvant invoquer des munitions, cela paraît être prometteur, même si fort coûteux par arbalète, pourquoi ne pas en faire fabriquer pour les soldats d’élites ne pouvant pas forcément sa ravitailler souvent ?
• Améliorer les alliages : La recherche d’alliages en métal ou bois optimaux pour les arbalètes est éternelle, la fonte rouge étant d’ailleurs une piste appréciée pour cela, pourquoi ne pas l’approfondir ?
• Financer des carreaux en gröm : De lourds carreaux en gröm seront certes chers et auront moins de portées, mais seront plus pratiques pour percer les armures de nos ennemis…

Conséquences : C’est donc dans l’invocation de munitions que les prochaines innovations en matière d’arbalète se feront, l’idée étant d’augmenter artificiellement les stocks à l’aide d’enchantements particuliers pour cela. Une idée prometteuse qui certes n’augmentera pas énormément la dangerosité de chaque soldat, mais permettra plus de souplesse tactique en général !

Des esclaves kobolds ?

Un petit royaume d’Eïrn, ayant une certaine prospérité s’est récemment essayé à un nouveau commerce discutable, la capture et vente de kobolds comme esclaves ou animaux domestiques, notamment à des marchands duchéens peu scrupuleux. Un commerce qui s’est vite avéré rentable et que ce royaume a pratiqué d’abord comme méthode pour réguler la population de kobolds sur son territoire, avant ensuite de décider d’en faire une petite institution.

Cela aurait put être totalement ignoré ou jugé comme une excentricité regrettable justement, si ce n’était pas devenue une pratique commerciale courante pour ce royaume et non juste une façon de gérer les kobolds dangereux plutôt que de les tuer ou chasser à coup de cannes. Néanmoins, est-ce que cela vaut la peine de se brouiller pour certaines communautés voisines avec un voisin assez riche et puissant juste pour des kobolds ? Il est facile et pratique après tout d’ignorer cela.

Certains voisins jugent néanmoins malsains que des marchands d’esclaves duchéens se mettent potentiellement à fréquenter le territoire Eïrnien de façon constante et envisagent de gêner cela, par des mesures coercitives, pas que pour les kobolds, mais aussi et peut-être surtout pour éviter que les dits marchands ne finissent par s’intéresser à d’autres « marchandises ». Enfin d’autres proposent aussi de tout simplement gérer le problème à la manière « duchéenne », après tout pourquoi êtres en conflits entre Eïrniens si des mercenaires étrangers peuvent s’occuper du problème ?

• Ignorer : Le commerce de kobolds n’est un problème pour personne, sauf les kobolds et encore ces derniers ne sont pas vraiment considérés comme des atamas… Cela vaut-il vraiment la peine de risquer des conflits ou tensions pour cela ?
• Agir diplomatiquement : Le commerce d’esclave ne doit pas se développer de façon stable à Eïrn, même de manière mineure, mais des mesures diplomatiques directes peuvent suffire à éviter cela… Quitte à ce que ce soit des mesures fort fermes.
• Engager des mercenaires : La meilleure manière de gérer un problème posé par des duchéens, en partie, est d’engager d’autres duchéens pour le régler. S’il n’y a plus de marchands pour obtenir ses marchandises, le commerce d’esclave du royaume incriminé finira par disparaître.

Conséquence : C’est donc l’action diplomatique ferme qui a été décidée pour mettre fin à ce commerce. Le royaume Eïrnien a donc été rapidement forcée de minimiser cette pratique au risque de diverses retombés commerciales ou de voir son prestige écorné de manière durable… Il n’est pas dit par contre qu’il ne tente pas de poursuivre ses activités de façon plus discrète...

Des reliques malsaines mais lucratives ?

En fouillant certaines ruines étranges qui semblent naines mais pas montagneuses à l’Ouest des contrées sauvages, au sein d’un bois connu comme particulièrement dangereux, plusieurs clans ont trouvés des reliques enchantées faîtes de bois ou métal, à la fois étranges et puissantes. Ils se sont aussi vite rendus compte quand certains sont tombés malades, sont morts ou n’ont pas pu retirer ces reliques sans se blesse,r que ces dernières semblaient plus ou moins maudites.

Et il semblerait aussi qu’elles soient très difficiles à désenchanter ou détruire pour ces clans. Une question se pose donc, comment s’en occuper ? Certains membres de ces clans aimeraient quand même conserver ces reliques, quitte à les surveiller, car elles appartiennent à l’histoire de ces terres et que ce serait une insulte à ceux les ayant fouler par le passé de s’en débarrasser…

Tandis que d’autres plus pragmatiques ou cyniques, proposent de les enterrer discrètement en terres Teïderiennes et de ne plus jamais en parler. Au pire si des Teïderiens les déterrent, est-ce vraiment un problème ? D’autres encore proposent de tout simplement les revendre à des sudistes intéressés, en les informant potentiellement des risques, ce serait une manière après tout de s’en débarrasser et de façon payante ? Quant à ce qu’en feront ces sudistes, ce sera leur problème...

• Garder ces reliques : Ces reliques sont malsaines mais font partie de l’histoire ces terres, il vaut mieux les garder en sécurité ou tenter de les purifier malgré les risques, que de s’en débarrasser d’une manière ou d’une autre.
• Les enterrer à Teïder : Il vaut mieux enterrer ces découvertes en terres étrangères notamment Teïderiennes, après tout personne ou presque n’aime ces derniers et ces reliques sont trop dangereuses pour les garder.
• Les revendre : Il y a bien assez d’archéologues, mages ou collectionneurs sudistes téméraires prêts à acheter ces reliques, même si nous leur parlons des risques, pour se priver de cette possibilité. Pourquoi ne pas simplement les leurs vendre ?

Conséquences : Décision a donc été prise, malgré les risques, de conserver ces reliques au sein des tribus les ayant été découvertes, notamment sous les gardes des shamans et autres pratiquants des arcanes. Certains s’inquiètent, à raison ou à tort de cette décision, mais d’autres sont satisfaits que ces héritages d’époques anciennes ne soient pas perdus ou revendus aux sudistes...

Querelle artistique

Bien entendu, dans un empire autant impliqué dans la création et le développement artistique qu’Ikhyld, les querelles entre artistes, notamment ceux de divers mouvements ou écoles de pensées ne sont guère rares… Pour ne pas dire presque quotidiennes ! Et récemment, c’est une rivalité entre amateurs d’estampes traditionnelles d’Ikhyld et ceux de tableaux, une forme d’art plus occidental qui néanmoins aura su s’importer et avoir sa place en Ikhyld, qui a lieu.

Bien évidemment, il est hors de question que l’état Ikhyldien s’amuse à proclamer qu’un courant est supérieur à l’autre, ce serait s’aliéner une partie de nos artistes et un signe de fermeture d’esprit. Par contre, nous pouvons adopter une position pour aider à résoudre ce conflit, ou peut-être le transformer en quelque chose de productif ? Le plus simple serait évidemment d’ignorer tout cela et de laisser cette petite rivalité vivre sa vie, donner peut-être quelques œuvres intéressantes et puis s’apaiser ensuite.

Ou nous pourrions tenter d’apaiser les choses, notamment pour éviter que certains égos soient trop frustrés ou car l’ambiance de compétition pourrait devenir malsaine si elle va trop loin, au risque d’effrayer certains jeunes prodiges. Ou bien, pourquoi ne pas tenter d’en faire quelque chose de productif ? Au risque d’empirer le tout si c’est mal géré, nous pourrions en profiter pour pousser les artistes des deux courants à se surpasser pour démontrer sa supériorité, en vain évidemment… Mais Ikhyld obtiendra ainsi quelques chefs d’œuvres au passage !

• Ignorer le tout : Il ne vaut mieux ne pas s’en mêler, ce genre de petit conflit a des conséquences aussi bien positives que négatives et sont tout à fait naturels. Alors autant ne pas trop empirer les choses...
• Apaiser le tout : Au risque de passer à côté de quelques opportunités, apaiser ce conflit évitera qu’il dégénère plus ou moins pour devenir amer et aussi d’éviter d’effrayer de jeunes prodiges plus intéressés par l’art en lui-même, qu’une bataille rangée d’égo.
• Rendre le tout productif : Avec une bonne diplomatie, nous pouvons rendre cette rivalité productif pour Ikhyld et espérer la créations de quelques grandes œuvres d’arts. Certes ce sera aussi au risque que le tout nous échappe un peu et soit légèrement durable…

Conséquences : La rivalité ne s’est pas du tout apaisée, elle a même légèrement empirée. Néanmoins, cela a en effet donné à court terme pas mal d’inspirations et de motivations à divers artistes, un ou deux pourraient même à termes êtres anoblis pour leurs hauts faits artistiques. Par contre, d’autres néanmoins, préférant éviter de s’impliquer dans ces querelles de chapelles ont décidés de changer de voie et de faire autre chose que des tableaux et estampes, comme de la sculpture...

Des Alliés ?

L’empire n’a jamais vraiment cessé de s’étendre, même si les deux derniers siècles ont été pauvres en guerre d’expansion pure et simple, les efforts de l’empire pour étendre son influence, qu’elle soit diplomatique et culturelle à travers le plan matériel, mais aussi ceux élémentaires n’ont jamais cessés. Et de ce côté là, nos « alliés » sont l’une des manières indirectes dont l’empire continue d’étendre sans cesse son emprise sur Gaïa.

Et dans les faits, sans doute serait-il profitable de fixer une priorité à l’avenir concernant ce que nous espérons de nouvelles futures alliances ou accords avec des puissances hors Orzian notamment. Voulons nous par exemple contracter de nouvelles alliances entres égaux ? En somme avec d’autres états démocratiques ou adéquats avec nos valeurs ? Diplomatique c’est la position mettant la plus en valeur l’empire et son désir de passer pour le grand défenseur de la liberté, mais aussi celle permettant l’expansion la moins soudaine.

Un autre point de vue serait de nous constituer petit à petit un réseau d’état satellite, avec des critères plus larges. Des états alignés sous notre influence et nos objectifs qui sans forcément êtres tous des alliés directs bénéficieraient de divers avantages diplomatiques et permettraient d’éteindre notre influence. Ou bien, pourquoi pas des protectorats ? Il y a après tout bien des nations faibles en ce monde qui auraient besoin d’un « protecteur » puissant comme l’empire, nous n’exigerions évidemment en échange qu’une subordination diplomatique et politique. Cela et car à terme, il faudra bien qu’eux aussi deviennent Akkatoniens...

• Nouer des alliances : Nous avons besoin d’établir un large front de nations aux valeurs similaires ou démocratiques, pour défendre ces nations sœurs, mais aussi pour établir pour de bon notre statut de « grands défenseurs de la liberté », ce qui légitimera davantage certaines interventions militaires.
• Aligner des états avec nous : Avec le temps, certains états devront choisir un camp, nous pouvons les convaincre de s’aligner avec nous grâce à divers arguments, sans forcément les obliger à s’allier directement. Bien entendu, ils nous permettrons ainsi de disposer d’un peu plus d’influence, même si ce sera au prix de soutiens moins fermes.
• Bâtir des protectorats : Avec la plus puissance armée du monde, Akkaton peut certainement convaincre des états d’accepter sa protection contre des invasions militaires ou autres problèmes plus graves. Bien entendu en échange nous obtiendrons diverses choses, ce qui serait intéressant pour nous mais montrerait une nouvelle fois au monde notre soif de conquête et expansion.

Conséquences : Nous avons décidés de privilégier la piste, sans exclure les autres, de nations aux idéaux et valeurs proches des notre, quitte à ralentir notre mouvement d’expansion global. Cela est étonnamment assez apprécié à l’international, certains diront peu alignés sur une manière de faire realpolitik, mais l’empire paraît déjà un peu plus légitime dans ses affirmations de défenseurs de la liberté et de libérateurs des peuples opprimés… Du moins assez pour que certains pays ne remettent pas en doute notre légitimité à des fois intervenir militairement quand nécessaire !

Des mercenaires Ziichis

Avec les contacts plus fréquents avec l’outremonde, il commence à y avoir quelques créatures des profondeurs, surtout et presque uniquement des Ziichis en vérité, qui s’aventurent vers la surface malgré les risques. Souvent par curiosité et souvent aussi par esprit d’aventure plus ou moins bien placés. Quelques-uns qui ont entendus parlé des Duchés du Sud, ont désirés s’y rendre pour vendre leurs services de mercenaires. Des mercenaires forts utils d’ailleurs.

Car en dehors de leurs tendances anthropophages, du moins envers les ennemis vaincus, ils sont tout à fait décents sur bien des aspects… Ils ont une grande puissance physique et de grands talents guerriers qui en font de parfaits mercenaires, donc pourquoi s’en priver ? Après tout les Duchés du Sud sont une terre d’opportunité, et nul doute que des êtres volants comme les azuriens, mais plus solides et forts, à défaut d’être aussi rapides et vifs ont leurs intérêt...

Ainsi les bourgeois des Duchés envisagent déjà pour beaucoup de les engager comme mercenaires ordinaires, tandis que d’autres préfèrent éviter de les mêler à des contrats trop sanglants pour éviter la possible mort d’atamas des profondeurs à la surface, au risque de décevoir leur désir d’aventures ? Enfin d’autres plus désireux de faire du profit autrement, se disent qu’ils pourraient faire sensations dans les arènes, tout en risquant moins leur vie.

• Engager les Ziichis : Engageons ces Ziichis, ils sont là pour cela après tout, même s’ils risquent de retourner chez eux avec une image assez réaliste des Duchés, mai est-ce un mal ?
• Les restreindre aux contrats sûrs : Il vaut mieux éviter de devoir expliquer la mort de Ziichis à la surface aux autres pays, même si ces derniers risquent de rentrer frustrés chez eux au vu de leur envie d’en découdre...
• Les initier aux arènes : Les arènes en plus ne pas trop risquer leur vie, permettrons à ces Ziichis de s’amuser à se battre et à quelques bourgeois de faire de jolis profits grâce à eux et leur exotisme, n’est-ce pas la meilleure des idées ?

Conséquences : Les Ziichis ont beaucoup appréciés l’idée de travailler en tant que mercenaires au service de divers riches duchéens. Ce peuple semble à la fois ouvert d’esprit, appréciateurs de tout ce qui est guerrier ou militaire et guerre contrarié par l’idée de vendre leur savoir faire martiale contre de l’argent sonnant et trébuchant. En somme ils sont forts utiles et intéressants, par contre certains ont été horrifiés de ce qu’ils font avec le cadavre de certains ennemis vaincus, même si les Ziichis justifient cela en disant que c’est une manière d’honorer les braves vaincus en combat...

Le culte des marais

Un culte hérétique, vénérant certaines créatures des marais, ainsi qu’une certaine entité vivant dans ces derniers, ces réfugiés dans une partie d’une territoire particulièrement dangereuse ou mêmes les militaires évitent d’aller et ils semblent pour leur part assez à leur aise. Bien entendu, il est hors de question de permettre à ce petit culte de risquer de grossir, mais comment gérer la chose ?

Après tout, il pourrait juste suffire d’envoyer un certain nombre de soldats jusqu’à ce que l’affaire soit réglée, mais ça pourrait être coûteux en vie, alors que nous avons besoins de nos troupes ailleurs à l’heure actuelle… Ou bien nous pourrions reporter le problème à plus tard, la fin de la guerre du moins, au risque que le culte grossisse, mais nous serons alors dans une situation bien plus confortable pour nous en occuper…

Enfin, nous pourrions essayer d’y envoyer quelques agents d’élites, ce ne sera pas rapide et ces agents ne seront pas utilisés ailleurs, mais ils pourraient nous permettre de mieux connaître ce culte et possiblement surveiller ses activités, mais aussi assassiner certains hauts placés au sein de celui-ci...

• La solution militaire : Bien des soldats courageux vont mourir, mais c’est la solution la plus simple et rapide, alors pourquoi s’en passer ?
• Attendre : Même si c’est au risque que le culte gagne en importance, ne pas nous en préoccuper maintenant pour d’autres priorités peut se faire, surtout qu’il est encore fort petit.
• Envoyer des agents : Même si cela prendra du temps et qu’ils ne seront pas sollicités ailleurs, quelques agents d’élites peuvent faire des merveilles et permettront de surveiller efficacement ces blasphémateurs.

Conséquences : Il a été décidé d’attendre, car ce culte n’est guère prioritaire. Il sera toujours temps plus tard, lorsque le conflit actuel sera plus apaisé ou remporté, de nous en occuper. Certes, il est probable que ce culte sera plus enraciné et difficile à déloger, mais le royaume de Teïder ne manque après tout pas d’expérience par châtier ceux qui s’opposent à notre foi et nos convictions...

Applications au savoir ancien ?

La redécouverte de nombreuses ruines suite au retour de Cesario, mais aussi de l’ancienne magie qu’est celle de l’âme pointe un fait qui était déjà en partie une évidence… Quant il s’agit du savoir faire arcanique, les civilisations peuvent avoir beaucoup à apprendre à celles du présent, ou à défaut pouvoir leur offrir une autre perspective sur l’usage de certaines connaissances ou magies…

C’est évidemment pour une nation comme Eïlynster, une nation qui a souvent dû être confrontée dans son histoire aux menaces venues du passé, important. Notamment car ces affrontements peuvent aussi êtres l’opportunité une fois ces derniers remportés, d’en apprendre beaucoup. Par exemple, les manières dont les anciens elfes se battaient peuvent êtres instructives, n’avaient-ils pas après tout conquis presque l’entièreté du continent il y a fort longtemps ?

Néanmoins il y a justement beaucoup à apprendre du passé et si nous étudierons évidemment tout, des priorités doivent êtres prises, concernant ce qui sera d’abord étudié. Certains avancent notamment l’intérêt de mieux comprendre les anciennes stratégies militaires et les manières dont ils facilitaient leur logistique à l’aide de la magie. Tandis que d’autres aimeraient redécouvrir certaines méthodes de forges ou de fabrications d’armes qui se sont perdues, notamment concernant la fonte du vrai bronze ou de l’argent sombre. Enfin d’autres soulignent que peut-êtres certains enchantements ou rituels magiques pourraient êtres retrouvés avec beaucoup d’effort.

• Les anciennes stratégies : L’art de la guerre arcaniste a certes beaucoup évolué, mais garde beaucoup de similarités avec l’époque antique, redécouvrir leur méthode et stratégies anciennes pourraient ainsi permettre une réflexion intéressante sur celles actuelles.
• Redécouvrir les anciennes techniques de forge : L’empire d’or avait un grand savoir faire concernant la fonte et usage du vrai bronze et de l’argent sombre, ce qui serait évidemment utile à Eïlynster et sa logistique militaire, ou civile...
• Redécouvrir les anciens rituels : Les pratiques religieuses des anciens elfes étaient empreintes de beaucoup de magie et rituel divers, nous y intéresser en arrivant à séparer théorie magique et théologie, pourrait donc amener à des découvertes intéressantes…

Conséquences : Une priorité a donc été faîte concernant la redécouverte des anciennes stratégie, parmi tout ce qui pouvait être obtenu d’anciennes ruines et archives. Des stratégies qui auront sans doute besoin d’êtres revues et réadaptées si nous voulons nous en inspirer pour notre époque, mais qui peuvent avoir leur intérêt… Aussi bien pour affronter les serviteurs de Cesario, que pour apparendre de la sagesse martiale de nos ancêtre.

Un grand bestiaire ?

Si bien entendu avec le temps, bien des bestiaires monstrueux ont été produits en Orzian, que ce soit par contrée, par types de bêtes ou sous divers autres angles, bien peu ont tentés de cataloguer de manière exhaustive la richesse des monstres et bêtes mutées par la magie de tout le continent. Et il semblerait qu’une clique d’érudits divers d’Eïrn ais ce grand projet, compiler une sorte d’encyclopédie exclusive des bêtes et connaissances les concernant.

C’est évidemment un projet de longue haleine, coûteux et sans doute assez risqué pour la santé et survie des érudits intéressés. Néanmoins, ce serait aussi un atout très grand pour les différentes communautés vivants à Eïrn, d’ainsi pouvoir centraliser diverses informations intéressantes, ainsi qu’un ouvrage qui pourrait permettre de mettre en valeur diverses richesses du territoire et ce sans avoir à mentir !

Autant dire que les érudits espèrent évidemment un soutien de nombreuses puissances Eïrniennes concernant leur travaux, au moins financiers, même si certains pourraient davantage mettre la main à la pattes… Qui sait, peut-être serait-il même possible de monter des expéditions militaires pour capturer certaines bêtes et les étudier dans l’intérêt de ce bestiaire ? Que ce soit leur morphologie, leur comportement ou leur anatomie…

• Un soutien financier : L’or est toujours utile et ces érudits en auront besoin, tout en pouvant bénéficier d’une certaine autonomie et liberté dans leurs projets si le mécénat est uniquement financier.
• Des efforts politiques et administratif : Le travail des érudits peut en place de l’argent, être facilité par divers privilèges, droits de passages et marques de considération que leurs permettront d’accéder à bien des savoir méconnues, mais déjà relevés notamment.
• Monter des expéditions : La meilleure manière d’étudier les monstres, est de les capturer et étudier, cela coûtera sans doute cher, ainsi que des vies, mais ça fera progresser la connaissance et permettra sans doute de produire un grand bestiaire fort approfondie…

Conséquences : Des expéditions ont donc été organisées et certaines ont déjà été lancées. Il y a eu des morts, plusieurs, néanmoins bien des bêtes ont déjà pu êtres capturées et observées, permettant de rapidement apprendre bien des choses à mettre dans un grand bestiaire Eïrnien. Au pire, ce grand ouvrage sera une grande source d’information pour les chasseurs de bêtes, mais sera peut-être aussi une source de merveille et curiosité pour le reste du continent ! Notamment avec de magnifiques images illustrées...

Une piste inquiétante

La piste de l’épée légendaire progresse, mais pas de manière très rassurante. Une petite tribu de nomades qui était particulièrement impliquée dans les recherches et avait trouvée une ruine avec des indices intéressants a ainsi été retrouvée massacrée à l’intérieur de ces mêmes ruines, personne ne sait comment, mais ça a sans doute un lien avec la recherche de l’épée ou ces fameuses ruines qui pourraient furent découvertes vites ensuite.

Certains pensent qu’il faudrait arrêter immédiatement les recherches car c’est un premier signe inquiétant. D’autres pensent qu’au contraire cela est un signe encourageant, qu’ils se rapprochent de la redécouverte de l’épée et qu’il faut bien concéder quelques sacrifices pour cela. Enfin quelques-uns enjoignent à la prudence en laissant les guerriers uniquement, si possible du moins, s’occuper de retrouver la lame.

Quoiqu’il en soit toutes les tribus concernées ont leur avis et leurs solutions, mais sans doute qu’une tendance majoritaire finira par se dégager. En tout cas il semble ce confirmé que cette fameuse lame existe bien, et peut-être que les difficultés associées au fait de la retrouver, sont à la hauteur de la puissance qu’elle confère ?

• Arrêter les recherches : Ce massacre était un signe, divin ou hostile qu’il vaut mieux arrêter les recherches tant qu’il est encore temps, qui sait sinon ce qui sera découvert ou le prix qu’il faudra payer ?
• Continuer les recherches : Il faut continuer comme si de rien n’était, c’est contraire une indication que certains clans sur la bonne piste et tous veulent êtres celui qui redécouvrira l’épée ?
• C’est une tâche de guerrier : S’il est trop tard pour arrêter les recherches, peut-être faudrait-il seulement laisser les guerriers s’en occuper et ne pas y impliquer des clans entiers ? Cela réduirait les risques et le nombre possibles de victimes…

Conséquences : Ce sont les guerriers qui ont donc été délégués à cette quête. Malheureusement, depuis si les choses semble continuer à avancer, nous apprenons peu de choses et il est probable que cela prenne beaucoup de temps. Néanmoins, seules quelques disparitions sont à déplorées pour le moment et surtout nos clans peuvent plus aisément se consacrer à leurs difficultés actuelles...

Des artistes Ziichis ?

L’empire Ikhyldien a bien compris que si tous les peuples de l’outremonde sont capables d’arts, les Ziichis semblent visiblement avoir une image, probablement plus ou moins un préjugé, d’artistes nés ou exceptionnels sous la surface. Probablement à cause de leur grâce naturelle et de leur voix naturellement mélodieuse et chantante.

Que ce soit pleinement justifié ou non comme préjugé, cela veut donc dire que les artistes Ziichis de l’outremonde sont intéressants et pourraient sans doute aider Ikhyld à apprécier ce qui se fait sous la surface mais aussi à s’ouvrir à de nouvelles possibilités artistiques. Dans cette idée, sans doute serait-il intéressant que des artistes Ziichis viennent s’installer dans l’empire à terme.

Mais comment faire ? Une option simple quoique lente serait de démarcher les artistes Ziichis qui viennent à l’avant poste IkhyldoAkkatonien dans l’outremonde, certains seront sans doute intéressés et pourraient finir par vouloir s’établir à la surface ? Sinon il pourrait être possible de démarcher l’empire Telmos ou la confédération Ziichi pour cela, avec des inconvénients pour chaque entité... La diplomatie Ikhyldienne saura éviter que le partie non sollicité soit vexé par cela, mais il vaudra mieux ne demander qu’à l’une des deux parties de toute manière au risque d'amener les tensions des profondeurs à la cour impériale Ikhyldienne...

• Demander à l’empire Telmos : L’empire Telmos serait sans doute heureux de nous prêter quelques sujets Ziichis, si possible volontaires pour que nous puissions profiter de leur savoir faire. Néanmoins, s’ils seront dociles, leur loyauté envers les Telmos ne fera que peu de doutes...
• Demander à la confédération Ziichi : Étant la puissance politique comptant le plus de Ziichi dans l’outremonde, la confédération pourrait sans doute nous envoyer quelques volontaires enthousiastes pour nous faire part de leur savoir faire artistique, par contre certaines de leurs coutumes discutables comme l’anthropophagie mortuaire entre autre, pourraient poser quelques problèmes...
• Démarchons des Ziichis en visite à l’avant poste souterrain : Divers Ziichis nomades ou commerçants viennent commercer ou visite l’avant poste d’Ikhyld et Akkaton dans l’outremonde, pendant que certains d’entre-eux étant artistes pourraient décider de venir d’eux-mêmes ? Ils mettront certes du temps à venir en nombre, mais ils seront probablement plus dévoués et intégrés à Ikhyld sur le long terme…

Conséquences : Nous avons recruté un nombre modeste d’artistes Ziichis pour le moment, mais le caractère indépendant de ceux ayant été recrutés a permit d’éviter tout enjeu politique superflu. De plus, même s’ils sont peu nombreux, la cour Ikhyldienne commence à percevoir pourquoi il y a de tels préjugés sur le talent artistique de ce peuple… Car certes l’art qu’il offre est exotique comme leur nature, mais indéniablement beau et fascinant. Cela et leur manière de faire la magie ou parler en chantant est divertissante en soi et commence déjà à en inspirer certains !

Approvisionnement d’or vert

Le plan élémentaire du vent est abondant en or vert, du moins relativement par rapport au plan matériel et représente donc un enjeu stratégique important pour l’empire Akkatonien qui y exploite déjà divers gisements. Néanmoins dans l’idée de sécuriser son apport en or vert, l’empire désire exploiter divers gisements découverts récemment qui sont néanmoins forts proches de communautés d’essences ou d’esprits qui vivent non loin de ces derniers.

Il est évidemment hors de question de chasser les communautés d’essences et d’esprits de chez eux pour récupérer par la force les gisements, en plus de nuire à l’image de l’empire cela irait contre nos valeurs… Néanmoins en faisant comprendre que nous comptons exploiter ces gisements, ils seront sans doute disposés à négocier en échange de cette exploitation, d’une manière gagnante pour les deux partis, même si cela risque d’êtres coûteux… Ou sinon nous pourrions nous contenter de gisements sauvages plus dangereux à exploiter.

Certains avancent que nous pourrions aussi laisser les communautés proches de ces gisements les exploiter elles-mêmes et nous vendre le produit obtenu, même s’il est probable qu’elles seront moins productives que nous pour produire l’or vert, elles seront plus à l’aise peut-être avec cette idée et ça nous permettrait d’asseoir peut-être une influence économique sur le long terme avec ces populations...

• Prioriser les sources sauvages : Il est plus risqué d’exploiter les gisements d’or verts sauvages dans le plan élémentaire du vent, mais nous aurons ainsi peu de chances de déranger des locaux...
• Négocier : Difficile de dire à quel point cela sera coûteux, mais bien des communautés d’essences ou d’esprits pourraient accepter que nous exploitions des sources d’or vert proches si nous payons un certain prix ou rendons certaines services...
• Proposer de nous vendre l’or vert : Plutôt que de l’exploiter nous-même, proposons aux communautés proches de certains gisements de nous le vendre, la productivité sera moindre mais nous pourrions ainsi sur le long terme développée des liens économiques.

Conséquences : Les rendements ne sont pas les meilleurs qu’auraient pu espérer l’empire, mais plusieurs tribus ont exceptés sans mal d’exploiter l’or vert à leur manière et nous le revendre… Nous en profitons en parallèle pour revendre diverses marchandises… Et si dans les faits notre approvisionnement en or vert n’a pas tant grandit que cela, nous disposons de nouveaux partenaires commerciaux millénaires sur lesquels nous pourrons envisager d’exercer une influence économique sur le long terme.

Le pain de cendre

Depuis peu, un alchimiste duchéen est arrivé à produire une nouvelle sorte d’essence de blé qui semble incroyablement résistante et facile à cultiver, tout en produisant plus de farines que les essences de blé habituelles et ce pour un prix modique ! Cela paraîtrait presque une opportunité exceptionnelle, s’il n’y avait pas un souci…

Ce pain est toxique sur le long terme et affaiblit le corps, c’est ce que des examens ont découverts, même si sur un intervalle d’une décennie au moins et surtout il colore peu à peu si on le consomme avec abondance, la peau de tâches noires, ou blanche si votre peau est plus sombre, qui ne sont ni esthétiques, ni saines d’apparences…

En soit, il est évident que ni les riches ou les classes moyennes ne voudront de ce pain, mais il est vraiment économique pour nourrir des populations miséreuses, voir pauvres, après tout serait-il immoral de le fournir à ceux qui n’ont pas les moyens ? Certains ducs ou comtes envisagent néanmoins de l’interdire, tout simplement car selon eux ce serait l’équivalent d’empoissonner sa propre population et donc inefficace.

• Autoriser le pain : Il vaut mieux laisser les plus miséreux pouvoir s’offrir ou se faire offrir ce pain cendré, certes il est malsain mais il nourrit et permettra ainsi de nourrir bien des pauvres sans spécialement dépenser beaucoup d’argent...
• Encourager la consommation du pain : Pourquoi se contenter de nourrir les plus miséreux, quand tous les pauvres peuvent consommer ce pain ? Encourageons cela, et les terres gagnées sur la culture du blé pour nourrir ces manants pourra être remployée à des cultures plus rentables, comme le vin !
• Interdire le pain : Si c’est une mesure extrême et exceptionnel certes, aucun duc ou comte ne veut risquer qu’une bonne partie de sa population soit malade ou souffrante même si cela est économique…

Conséquences : Beaucoup de ducs, comtes, doges et maires ont décidés avec plus ou moins de tractations d’interdire ce blé, sans doute en vérité que les premiers qui l’ont fait ont inspirés les autres qui préfèrent ne pas risquer la prospérité sur le long terme de leur territoire pour un gain fort sur le court terme, ou de faire souffrir leur population pour les mieux intentionnés… D’autres encore, plus cyniques ou moins bien intentionnés que d’autres ont aussi argumentés selon les territoires que si l’on commençait à offrir du pain aux miséreux, même de qualité médiocre on les incitait moins à dépasser leur condition par le travail et le mérite, donc autant ne rien changer...

Le dieu des morts vivants

Un culte hérétique, vénérant le dieu des morts vivants a été découvert il y a peu au sein des marais Teïderiens. Un culte qui visiblement est épargné par le dit "dieu" qui visiblement les ignore même s'il a été aperçu non loin de leur village... Mais un culte dangereux, autant pour son hérésie affichée, que pour la dangerosité de la créature qu'ils vénèrent...

Mais comment les gérer ? Nous pourrions évidemment tout simplement détruire ce culte, cela aurait un prix, mais pas excessif et permettrait de nous assurer la paix à ce sujet, au moins pour un temps. Néanmoins un autre culte finira par apparaître prochainement si rien n'est fait concernant le "dieu des morts vivants". Ou nous pourrions aussi les ignorer le temps que la guerre se termine, pour ensuite nous occuper d'eux efficacement !

Ou nous pourrions aussi tenter de tout simplement bannir le dieu des morts vivants, cela nous garantirait, si ce n’est quelques décennies, plusieurs années de tranquillité à ce sujet, néanmoins les pertes en soldats ne seront pas minimes... Mais d'un autre côté, ce serait efficace pour décourager au passage la naissance ou poursuite de tels cultes hérétiques...

• Ignorer : Nous avons des affaires plus urgentes à traiter ! Une fois la guerre terminée ou à nouveau en notre faveur, il sera bien temps d’exterminer cette hérésie...
• Détruire le culte hérétique : Il n’est pas dit que d’autres petites cultes ne finiront pas par apparaître, mais anéantir celui-ci évitera que l’hérésie se propage pour un temps au moins...
• Tenter de bannir le dieu des morts vivants : La manière idéale de mettre de côté ce culte et d’autres hérésies éventuelles serait de bannir ce dieu des morts vivants, même si cela ne sera que temporaire, mais sans doute que ça coûtera des centaines de vies !

Conséquences : Il a été décidé d’ignorer pour un temps ces hérétiques, certes ce culte risque de s’affermir et un peu se développer, mais lorsque la paix viendra, nous aurons tout à fait le temps et les moyens nécessaires pour se débarrasser d’eux pour de bon. Certains craignent néanmoins qu’à les laisser ainsi en paix un temps, ils risquent de survivre à une éventuelle persécution future, comme la mauvaise herbe qui refuse de totalement disparaître malgré les efforts, mais là encore ce n’est pas la priorité absolue du moment...

Un guerrier formidable à un prix coûteux

Un formidable guerrier venu de terres lointaines bien au-delà d’Orzian et arpentant le monde depuis des millénaires vient proposer ses services à Eïlynster, les services d’un guerrier, certainement pas le meilleur qu’a connu ou connaît la nation du grand mur, mais capable de rivaliser avec. Évidemment un tel et formidable maître d’armes peut avoir bien des intérêts pour une nation guerrière comme Eïlynster...

Néanmoins, ce n’est malheureusement pas sans prix, le formidable maître d’armes a des ennemis anciens et puissants, bien assez pour nuire même à échelle modérée à Eïlynster et il serait nécessaire pour qu'ils ne le fassent pas, de faire en sorte de se débarrasser de ces derniers… Et si évidemment nous pourrions aussi l’accueillir sans prendre cette peine, cela risquerait de nous nuire un jour ou l’autre, même si ce serait à l’extérieur des limites du mur.

Ainsi, nous pourrions en effet l’aider même si cela risque d’être coûteux d’une manière ou d’une autre, simplement l’accueillir et espérer que les conséquences ne seront pas trop lourdes ou refuser sa venue tant qu’il n’aura pas régler ces problèmes...

• Nous débarrasser des ennemis du virtuose : Peut-être que cela coûtera des vies, mais un si formidable maître d’armes vaut bien que l’on fasse couler le sang en son nom...
• l'Accueillir simplement : Que peuvent des étrangers contre la nation du mur ? Peut-être tenteront-ils de nuire, mais si c’est le cas nous nous vengerons à la juste mesure de leur action, mais en attendant le guerrier est le bienvenue parmi nous.
• Refuser le maître d’armes : Venir vivre à Eïlynster implique de vivre une nouvelle vie, s’il amène avec lui les problèmes de son ancienne vie, sans doute vaut-il mieux le laisser s’en débarasser lui-même avant.

Conséquences : Il semblerait que nous nous sommes plus inquiétés que nécessaire, personne n’a attaqué Eïlynster ou tenté de s’en prendre aux maîtres d’armes depuis que nous l’avons accueillis. Du moins pour l’instant, ce dernier semblant un peu paranoïaque à ce sujet. En attendant, le royaume dispose donc des services d’un formidable guerrier qui s’est rapidement montré efficace et dévoué pour offrir ses services militaires au pays… Autant dire que son intégration n’est guère difficile dans une contrée où la valeur des armes est si estimée !

Le culte des bêtes ?

Il n’est pas à vrai dire inédit qu’une communauté Eïrnienne, se mette tout simplement à vénérer la nature ou les bêtes infestant son territoire, par exemple certaines vénère des créatures particulièrement puissantes et vénérables autant dans l’espoir de les apaiser, que par respect pour leur force ou les vertus qu’elles lui attribuent.

Mais un récent culte est arrivé à faire quelque chose de curieux et inquiétant… Établit dans un petit village, depuis qu’ils pratiquent leur nouvelle spiritualité, les bêtes sont à la fois bien moins agressives de manière active envers les atamas autour de leur village, que plus nombreuses. Par contre elles ne sont pas pour autant dociles et tout à fait disposées à se défendre ou défendre leur territoire…

Cela fait se demander, d’où vient cet étrange phénomène et pourrait-il être étudié et reproduit ? Si le culte en est responsable ? Et sinon vaut-il mieux laisser ce dernier vaquer à ses occupations, même si les terres proches autour du village sont devenues impropres à l’établissement de toute autre communauté ? Ou au contraire sévir par sécurité ?

• Laisser le culte en paix : Même s’il est indéniable que le territoire où le culte sévit devient plus dangereux que jamais comme terrain de chasse ou pour y vivre, les bêtes y proliférant sont moins agressives et en sortent bien plus rarement, un mal pour bien en soit...
• Éteindre le culte : Il vaut mieux sévir contre ces cultistes, qu’un pan même petit du territoire d’Eïrnien devienne ainsi impropre à toute civilisation n’est guère souhaitable, imaginez de plus si cela s’élargissait ?
• Étudier le phénomène : Rien ne dit que ce qui ressortira d’une enquête à ce sujet utile ou applicable, mais peut-être que ce culte arrive à apaiser et faire ainsi proliférer les bêtes d’une manière ou d’une autre n’ayant aucune rapport avec leur « foi » ?

Conséquences : Le phénomène a donc été étudié et il semblerait après réflexion et exploration, que ce « culte » arrive à apaiser les bêtes avec un mélange de coutumes de ne pas trop pénétrer dans leurs territoires clés, en leur offrant de la nourriture et par divers rituels magiques les apaisant… Et le tout semble assez efficace en effet, quoique coûteux, peut-être que certaines puissances Eïrniennes pourraient s’en inspirer ?

Un commerce profitable

Le commerce avec des marchands venus du Sud, notamment les Duchés du Sud, sans être quotidien dans les contrées sauvages, n’est point inexistant et il peut prendre diverses formes. Depuis peu, un riche mais discret contrebandier duchéens a des offres intéressantes à faire à certaines tribus ouvertes au commerce. En échange de produits que certaines veulent bien vendre et qui ne sont pas de nature trop polémique comme les esclaves, celui-ci propose de leur offrir et vendre des produits que seuls les Duchés du Sud peuvent fournir.

Et l’offre qu’il propose est varié, même si mettre en place sa chaîne d’approvisionnement fait qu’il pourra difficilement changer de sitôt les marchandises qu’il propose. Bien entendu cela peut être des armes et armures duchéennes, comme leurs redoutables arbalètes ou des armures d’acier lourdes. Cela peut aussi concerner des produits alchimiques, que ce soit des breuvages ou lotions aux divers effets intéressants…

Ou tout simplement des produits luxueux et rares à la duchéenne, certes cela peut l’air d’avoir des utilités moins pratiques, mais après tout une tribu riche qui peut offrir quelques plaisirs aux siens démontre ainsi son prestige… Cela et puis personne n’ira importuner quiconque après qu’il ait acheté du vin.

• Demander des armes : Des armes et armures duchéennes peuvent toujours êtres utiles, surtout par les temps qui courent, certes tous nos guerriers n’en ont pas l’utilité, mais il est difficile par exemple de rapprovisionner en lourdes armures de plaques dans les contrées sauvages...
• Demander des produits alchimiques : les étranges substances produises dans les Duchés du Sud peuvent êtres formidablement intéressantes, à ce titre il peut être intéressant de les acheter...
• Se contenter de produits de luxes : Cela évitera toute tension possible avec d’autres tribus tout en permettant aux clans d’améliorer un peu leur prestige, mais aussi profiter de produits rares venus des terres du Sud…

Conséquences : Divers produits alchimiques sont donc échangés maintenant avec ce contrebandier duchéens de temps en temps de passage, son offre est plutôt intéressante, quoique pas des plus exhaustive, que ce soit concernant des remèdes, des remontants ou des substances aux effets exotiques utiles pour la forge ou améliorer ses performances guerrières… Cela a provoqué néanmoins quelques jalousies avec les tribus ne bénéficiant pas de ce commerce, mais au moins ce n’est pas un marchand duchéen venu pratiquer un commerce esclavagiste !

Des tributs absents

Cela fait quelques années qu’un vassal tributaire d’Ikhyld, qui obtient divers privilèges et avantages en échange de ce statut, n’a pas pu livrer son tribut comme il est demandé à l’empire Ikhyldien. Ce évidemment avec des bonnes excuses à chaque fois, mais à force de report ou retards plus ou moins justifiés, l’empire a finit par enquêter et découvrir que ce vassal fait tout simplement de son mieux pour ne pas remplir ses obligations...

Cela pose évidemment un problème, car l’empire offre diverses choses en échange de ce tribut et du statut de vassal de ce pays et il est normal qu’il obtienne en échange ce qu’il demande. D’un autre côté, ce pays vassal représente une tête de pont diplomatique intéressante pour l’empire Ikhyldien, même si trop de laxisme envers ces manques risquent autant d’écorner le prestige de l’empire, que donner une impression de laxisme flagrant.

Certains proposent d’être fermes et de tout simplement mettre en suspens les privilèges de cet état vassal, tant qu’il ne répond pas à ses obligations, cela risque certes de donner une image autoritaire qui pourrait déplaire, mais que d’autres trouveront justifiés. D’autres encore proposent, ce qui pourrait être coûteux, de nous montrer subtilement généreux et bienveillants envers des vassaux qui se montrent prompts à répondre à leurs obligations, ce qui pourrait inciter le vassal dissident par jalousie ou opportunisme à se remettre sur le droit chemin… D’autres encore proposent de faire diplomatiquement subtilement pression sur les élites du pays pour qu’ils convainquent leurs dirigeants d’ajuster leur comportement, ce qui pourrait prendre plus de temps et paraître plus mou, mais restera efficace.

• Couper les privilèges : Économique, mais possiblement perçu comme brusque et autoritaire, faire preuve d’autorité aurait au moins l’avantage de montrer qu’Ikhyld donne, mais s’attend à une certaine gratitude en retour.
• Favoriser les vassaux dignes : Cela risque de coûter un peu cher un temps, mais faire du favoritisme envers les vassaux fidèles à leurs engagements pourrait suffire à faire revenir ce tributaire sur sa posture fâcheuse et au pire les vassaux favorisés apprécieront cette méthode…
• Influencer les élites : Nous avons une influence que ce soit par la diplomatie, divers mariages et le commerce sur les élites de ce pays vassal, profitons-en pour qu’ils obligent leurs dirigeants à revenir sur sa posture fâcheuse.

Conséquences : Notre vassal fautif n’a pas réagit pour l’instant de manière visible au fait que nous avons coupé ses privilèges, peut-être car il pèse ses options, difficile de dire quelle sera sa réaction à moyen et long terme, mais les autres vassaux eux ont prit notes, certaines un peu intimidés par cette manière de faire d’autres, d’autres  semblant approuver ou adopter une attitude docile à ce sujet.

De grands libérateurs ?

La symbolique et l’image que se donnent une nation ont une grande importance à bien des égards, aussi bien pour les citoyens de cette nation, que pour les pays étrangers qui peuvent ainsi percevoir plus ou moins avec bienveillance les actions de ce pays. L’empire Akkatonien a toujours ainsi revendiqué une position de grand défenseur de la liberté et de grande nation tolérance et xénophile.

Et notre approche diplomatique à l’internationale nous a permis de conforter cette position, qui peut être intéressante sous bien des aspects. Après tout, bien des choses sont plus faciles à justifier avec une telle caution morale, après tout peut-on parler d’invasion ou d’intervention militaire, si nous pouvons affirmer sans paraître hypocrite que nous sommes là non pas en agresseurs, mais en défenseurs des libertés de populations opprimées ?

Cela pose la question de comment nous devons exprimer cela, certains proposent par une posture diplomatique plus tournée sur nos valeurs morales, certains disent que cela manque de realpolitik, mais d’un autre côté les états proches de nos valeurs sont très appréciatifs de cette façon de faire… D’autres en justifiant ainsi mieux notre posture interventionniste traditionnelle qui fera ainsi moins grincer des dents… D’autres encore se disent que c’est une manière de simplement améliorer le prestige de l’empire de laisser cette image s’installer sans trop l’exploiter.

• Une diplomatie des valeurs : Consolider notre posture diplomatique basée sur nos valeurs permettra à l’empire d’affirmer davantage son influence sur d’autres états proches de nos valeurs et de nos idéaux, même si cela risque de brusquer les autres.
• Un interventionnisme mieux justifié : Akkaton gagnerait sans doute à mieux justifier moralement son interventionnisme militaire fréquent, après tout les puissances étrangères pourront plus difficilement nous critiquer si nous sommes considérés comme en effet honnêtes sur nos proclamations. Par contre, cela risque d’inquiéter militairement...
• Laisser notre prestige s’accroître : Des fois, quand une bonne image de vous s’installe, il faut juste laisser faire, après tout si nous n’exploitons pas cela au risque de l’écorne ou paraître opportuniste, cela aidera tout simplement à améliorer l’image de l’empire à l’international.

Conséquences : L’empire Akkatonien a donc décidé d’user de façon plutôt conciliante de son prestige diplomatique actuel dû à son attitude. Les résultats ne seront sans doute visibles qu’à long terme , mais cette manière de faire a l’avantage de ne pas créer des tensions ou brusquer des partenaires diplomatiques divers à court ou moyen terme…

Pillage militaire

Avec les avancées duchéennes en territoire Teïderien au cours de la guerre, se pose évidemment de plus en plus une problématique d’importance aussi bien pour les stratèges duchéens, que pour leurs troupes, comment rentabiliser la guerre menée contre l’envahisseur ? Ou plus simplement, comment piller le territoire Teïderien, sans trop nuire au passage à l’effort de guerre actuelle…

On ne parle pas évidemment de diverses pratiques ou exactions qui peuvent avoir lieu au cours d’un conflit ou bien du pillage d’une cité, mais de l’aspect purement monétaire d’où trouver l’or et l’argent qui remplira les coffres des armées duchéennes et servira à payer la solde des mercenaires sans que les riches ducs et doges doivent débourser plus que nécessaire...

Certains veulent tout simplement se livrer à un pillage en règle des villes et villages pris, de manière ainsi à récupérer une partie de leurs richesses et de ne pas avoir besoin de davantage se compliquer la vie avec cela, même si évidemment ce ne sera pas bien pris… D’autres pensent qu’il faudrait s’attaquer surtout aux biens de l’église Teïderienne, au risque de beaucoup plus énerver la population locale, mais ce serait à la fois plus consensuel pour les troupes duchéennes et rentables… D’autres encore proposent de se tourner vers les élites locales qui n’ont pas fuis, la population Teïderienne en souffrirait évidemment moins et serait moins furieuse, mais ces mêmes élites sont les plus à même de nous nuire et comploter contre nous...

• Piller simplement : Soyons simples et efficaces, chaque ville et village prise doit être dévalisée, comme cela nous ne nous compliquons pas plus que nécessaire la tâche et remboursons déjà une bonne partie des frais de guerre...
• Piller le clergé : Aucun duchéen ne rechignera ou presque à dévaliser les biens de l’église Teïderienne, par contre la population locale risque de rapidement être furieuse à cette idée...
• Piller les serviteurs de l’état : Piller l’élite politique de Teïder est une idée intéressante et rentable sans doute, mais très risquée car elle fera évidemment tout pour nous le faire payer...

Conséquences : Il a tout simplement été décidé, ou du moins cela s’est fait tout seul, de piller en territoire Teïderien de manière indiscriminée et simple. De toute manière, les troupes duchéennes ne comptent pas forcément s’attarder plus que nécessaires par ici et puis ce n’est pas comme si les Teïderiens pourraient facilement se plaindre de cela… Maintenant le plus difficile va être d’éviter les chicanes quant tel ou tel officier mercenaire voudra piller quelque chose en premier !

Expulsion de la minorité naine ?

Les nains sont sans doute la race de non humains la mieux tolérée à Teïder et même s’ils n’ont guère la moindre importance politique, il n’est pas rare de croiser au sein du royaume des artisans ou marchands nains, nombre d’entre-eux vivent même dans nos villes, même si évidemment dans des quartiers séparés des humains et ils ont sinon tendance à pratiquer divers commerces et artisanats profitables.

Avec la guerre actuelle et la jalousie de diverses sujets humains du roi qui accusent souvent les nains de s’enrichir injustement, il serait sans doute aisé de profiter de la situation actuelle pour dépouiller plus ou moins cette minorité et ainsi remplir nos coffres dans l’intérêt de l’effort de guerre. D’un autre côté les nains comptent dans leurs rangs plusieurs des meilleurs artisans du royaume, donc trop en faire à ce sujet aura très probablement des conséquences inquiétantes pour Teïder...

Nous pourrions donc expulser massivement une bonne partie des nains vivant chez nous et confisquer leurs bien, cela serait une manière très efficace de rapidement s’enrichir, mais évidemment cela aura diverses conséquences graves sur le long terme. Sinon nous pourrions nous contenter d’accroître la pression fiscale pesant sur les nains vivant à Teïder pour ainsi les exploiter un peu sans trop les mécontenter. Ou bien de toucher à rien, après tout il y a des fois où il vaut mieux ne pas toucher au statut quo...

• Augmenter la pression fiscale : En plus de ne pas trop mécontenter cette minorité, tout en montrant notre fermeté, cela nous assurera un certain revenu, même si évidemment les nains n’apprécieront guère.
• Expulser massivement des nains : En expulsant massivement des nains et en confisquant leurs bien nous nous enrichirons certainement, même s’il n’y a pas besoin d’être très intelligent pour deviner que cela risque d’engendrer assez rapidement une pénurie concernant certains artisanats.
• Ne rien faire : Expulser des nains en bonne quantité, satisfaire peut-être un pan de la population et nous enrichira sur le court terme, mais il serait trop préjudiciable d’ainsi nous priver de nombreux artisans de talent...

Conséquences : Dans le but de ne pas handicaper le royaume à long terme, mais aussi car l’artisanat nain reste fort utile aux efforts de guerre actuel du royaume, il a été décidé de ne pas spécialement exploiter ou sévir plus qu’habituellement contre la communauté naine Teïderienne. Cela fait une opportunité de gagner des fonds à court terme de moins, mais sans doute qu’à long terme cela évitera certains manques…

Une qualité intimidante

La qualité de nos troupes a toujours été au centre des préoccupations Eïlynsteriennes, notre royaume n’a jamais été très peuplé et si techniquement tous les citoyens d’Eïlynster sont des combattants, nous sommes loin de pouvoir tous les mobiliser en même temps pour faire la guerre… Ainsi, il importe que notre armée bien inférieure en taille à celles des puissances étrangères, les surpasse en qualité pure !

Et cela a ses bénéfices, car aujourd’hui la qualité des troupes Eïlysnteriennes intimide, que cela soit exagéré ou non, nos troupes sont considérées par la plupart, inconsciemment ou non comme composées des meilleurs guerriers d’Orzian. Et cela nous offre un prestige militaire certain dont il serait intéressant de tirer parti, après tout il importe d’avoir une certaine posture concernant le monde extérieur à notre contrée…

Nous pourrions « simplement » demander aux puissances étrangères de nous fournir un soutien financier en échange de notre aide contre Cesario et Teïder notamment, après tout sans nos valeureux soldats, quels prix devraient-ils payer pour faire face ? Ou bien pour nos forts rares efforts diplomatiques extérieurs ou intérieurs, toujours accompagner nos rares représentants de soldats particulièrement impressionnants pour souligner ce prestige militaire et inciter les envoyés étrangers à plus de docilité. Ou enfin, nous pouvons aussi tout simplement menacer subtilement… En faisant comprendre que tout ceux, trafiquant duchéens, puissances étrangères ayant le culot de nous espionner, n’ont pas intérêt à s’attirer nos foudres...

• Demander une rétribution : Les puissances étrangères auront du mal à ne pas nous payer pour nos efforts contre Teïder et Cesario, pour la simple raison qu’ils perdraient davantage des leurs si nous ne faisions pas une partie du travail !
• Afficher diplomatique notre prestige militaire : Eïlynster lorsqu’il doit s’embarrasser d’affaires diplomatiques, en affichant son prestige militaire et ses redoutables soldats, peut jouer sur son aura pour intimider et obtenir ce qu’il veut sans spécialement menacer.
• Menacer subtilement : Cela manque de finesse diplomatique, mais sans doute que les puissances étrangères seront un certain temps plus timides concernant leurs tentatives officieuses de nous influencer ou nuire, en faisant ainsi...

Conséquences : Il est difficile de distinguer ce qu’apporte le fait d’user diplomatiquement de notre prestige militaire, mais les rares contacts diplomatiques avec l’étranger semblent se passer de manière un peu plus satisfaisante pour nous. Notre puissance militaire est un argument qui peut se tenir même face aux états bien plus grands qu’Eïlynster et ainsi cela nous évite pour encore longtemps la moindre position de docilité ou de compromis contraint.

Une communauté de bêtes pensantes

La magie peut faire muter de bien des manières différentes des bêtes et créatures monstrueuse, la sentience peut être évidemment la conséquence de ces mutations, transformant des bêtes en atamas tout simplement… En général, ces créatures ci sont rarissimes, assez solitaires et si selon les pays elles peuvent tout à fait s’intégrer, le fait que ce sont des animaux pensants a tendance à rendre leur statut plus ou moins ambigu selon le moment.

En Eïrn, un rassemblement de bien des bêtes et monstres dotés de sentience a été constaté dans une communauté qu’on pourrait assimiler à une petite bourgade, qui grandit peu à peu et qui ressemble en vérité plus à une gigantesque antre bestiale aménagée qu’à un véritable village… Ces bêtes pensantes peuvent encore êtres assez dangereuses car assez sensibles à leur instinct, mais semblent arriver à cohabiter et ne semblent pas agressives envers leurs voisins.

Voisins quoi faire d’eux, bien entendu il y a ceux qui préfèrent les ignorer, pensant qu’il vaut mieux être prudent concernant cela, car ça pourrait s’effondrer ou avoir des fâcheuses conséquences… D’autres veulent ouvrir des relations commerciales avec eux éventuellement, mais ne savent pas trop quoi échanger avec, surtout qu’il va falloir éviter certains produits… Et d’autres encore se demandent s’ils ne pourraient pas fournir une protection « supplémentaire » à ces créatures, en plus de celle de la république, après tout elles pourraient êtres menacées par des chasseurs duchéens par exemple.

• Cohabiter chacun de son côté : Il vaut mieux laisser ces bêtes vivre leur vie et ne pas trop s’en mêler, si les choses semblent pérennes et surtout si elles semblent savoir se maîtriser, il sera toujours temps d’ouvrir des relations plus approfondies.
• Tenter de commercer : Il va être complexe de commercer avec ces créatures étant donné leur nature singulière, mais en plus d’avoir un certain intérêt économique, peut-être que cela permettra de bonnes relations avec elles ?
• Offrir une protection : Ces bêtes pensantes seront sans doute prêtes à plus ou moins payer en échange de protections contre les chasseurs de tous bords, elles risquent de ne pas apprécier ce genre de « relation », mais elles comprendront son intérêt.

Conséquences : Il a donc été décidé de tenter de commercer avec ces créatures et on peut dire que les tentatives actuelles de faire ainsi sont complexes… Heureusement aucune tension ou violence particulière n’a eu lieu au cours de ces échanges, mais on ne peut pas dire que les marchands ou intéressés n’aient pas de quoi s’arracher les cheveux à mettre en place des échanges et expliquer le principe de la chose…

De nouvelles méthodes militaires

Le monde évolue, c’est un fait qui a toujours été bien présent, mais qui est d’autant plus criant aujourd’hui. Depuis l’avènement des technologistes et la course dans laquelle les arcanistes se sont lancés pour les concurrencer, bien des choses ont changer aussi bien au niveau des pratiques sociales, que militaires. Et si les peuples des contrées sauvages ont tendance à ne pas vouloir trop se mêler aux affaires des grandes nations Orzaniennes, ils ne désirent pas pour autant êtres en retard.

Cela passe notamment par de nouvelles réflexions sur la manière de faire la guerre ou de se battre, notamment par rapport à ce que comptent dans leurs rangs les grands armées technologistes et arcanistes, ou bien les petites groupes armées qu’ils soient officiels ou officieux. De manière ainsi autant à pouvoir s’adapter à cela, que peut-être innover en matière militaire.

Bien entendu, beaucoup mettent en avant que nous pouvons réfléchir à cela de notre côté, mais il paraît intéressant pour pouvoir s’adapter à ces nouvelles façons de la guerre, tout en gardant nos propres méthodes propres de faire venir des experts de l’étranger. Reste à savoir le prix que nous sommes prêts à y mettre ou bien l’influence que nous sommes prêts à concéder à des puissances étrangères lointaines.

• Attirer des penseurs indépendants : Cela risque de coûter cher, d’une manière ou d’une autre, mais en attirant de grands penseurs militaires indépendants, en plus de ne pas trop nous mêler à une nation Orzanienne, nous pourrons nous inspirer de certaines idées nouvelles.
• Attirer des penseurs d’autres contrées : Sans doute que nous pourrions à titre diplomatique obtenir quelques penseurs des différentes contrées Orzaniennes, pour certaines tribus ou confédérations influentes. Cela serait peu coûteux, mais risque d’autant plus nous exposer à l’influence des sudistes.
• Faire sans : Nous avons aussi nos propres penseurs et réflexions à faire pour nous même. Nous n’avons pas besoin d’attirer ceux venant de contrées étrangères au risque surtout de capter de nouvelles idées pas tout à fait adéquates avec nos façons de faire...

Conséquences : Nous n’avons donc pas inventés de penseurs et étranges dont nous pourrions discuter ou nous inspirer des idées. Ce n’est pas sans risque car il peut être utile pour s’adapter aux changements du monde de faire ainsi pour se faciliter les choses, mais peut-être pourrons nous faire sans et adopter notre propre voie ?