Une paire de gants de combats renforcés, qu'il n'emploie généralement que lorsqu'il est dangereux de toucher directement son adversaire.

Maître transformiste (amélioration intermédiaire)
La magie vient consolider davantage le don du kitsune en magie transformiste, lui permettant de moins se fatiguer en usant de cette dernière. (Baisse de 10 pourcents des coûts en mana des sorts de la magie transformiste.)

Grâce du kitsune (amélioration mineure)
Les mouvements naturellement gracieux et agiles du kitsunes deviennent en plus difficiles à prévoir et à discerner pour ses adversaires. (Bonus de 5 à l'esquive.)

Toru
Toru est un vieil esprit gardien, lié depuis très longtemps à la famille Tamori, au point d'en être parfois même considéré comme un membre. Ayant accompagné plusieurs générations de courtisans talentueux, il fut offert à Hisao comme un dernier recours de la part de sa mère pour le ramener vers la politique et les intrigues qu'il dédaigne.

L'esprit apparait sous la forme d'un raton-laveur fantomatique, se tenant debout sur ses pattes arrières (la statuette de jade à laquelle il est lié possède d'ailleurs une forme similaire). Si c'est effectivement un puits de science en matière d'Histoire politique d'Ikhyld, il possède un défaut notable. En effet, c'est un pervers et un voyeur de première catégorie, qui se laisse facilement distraire dès qu'une jeune femme au physique un peu agréable apparaît dans son champ de vision.

"T'as vu la fille qui vient de passer ? Ça ne te dirait pas de la séduire et de me laisser regarder ?"

(Relique d'esprit gardien, dotée d'un enchantement de Conscience.)

La Flûte du Satyre
Cette magnifique flûte de pan lui fut offerte par un satyre qui s'était pris d'amitié pour lui après une série de péripéties qui mériterait probablement sa propre histoire. Elle produit un son particulièrement doux et agréable aux oreilles. Les enchantements qui lui ont été apposés, lui permettent d'apaiser ceux qui l'entendent s'ils sont consentants. Avec un peu d’habitude et un entraînement plus ou moins long, il est même possible de communiquer brièvement avec les animaux.

(objet d'origine : La Flûte Enchantée.)

Anneau de mage
Il s'agit d'un anneau de platine orné d'une pierre d'ambre dans laquelle est figée une guêpe. Malgré les débuts d'Hisao dans l'étude de la nécromancie, aucune améthyste n'y figure pour le moment. C'est son second anneau, le premier portait le mon de sa famille* en chevalière. Même ainsi, il est rare qu'il le porte en dehors de circonstances officielles, trouvant qu'il attire trop l'attention.

Nécessaire de voyage
Lorsqu'il voyage, en plus de tenues appropriées et équipements appropriés, une sacoche contenant ses carnets de croquis et du matériel de dessin ne le quitte jamais.

Magie :

Potentiel : Immense

Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Débutant
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Légende
Âme : Inapte

Mental :

La volonté : Champion
Contrôle de soi : Champion
L'intelligence : Virtuose
La perception : Champion
Le charisme : Confirmé
Technologie : Inapte

Physique :

Force physique : Champion
Agilité : Maître
Vivacité : Maître
Résistance physique : Confirmé
Résistance magique : Confirmé
Vitalité : Champion
Beauté : Champion
Discrétion : Champion

Martial :

Armes de tailles : Inapte
Armes lourdes : Inapte
Armes d'hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Débutant
Armes de lancer/fouet : Inapte
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Prodige
Armes à feu : Inapte
Équitation : Inapte
Domptage : Inconnu
Conduite : Inapte

Difficile de décrire l'apparence d'un kitsune qui change aussi souvent de forme et consacre un temps aussi considérable à ne pas être lui-même. Néanmoins, si l'on s'attarde sur celle qu'il considère comme sa forme de base, celle qu'il prend lorsqu'il est au repos, alors son aspect est bien plus facile à cerner.

Haut d'environ un mètre septante-cinq (oreilles non-comprises), il possède un physique élancé, voire même très mince qui lui donne l'air d'être encore moins fort et vigoureux qu'il ne l'est déjà. Malgré ses entraînements, sa pratique du combat dans diverses situations et ses voyages dans des contrées pas toujours très hospitalières, on ne devine qu'une vague trace de musculature et une absence totale de cicatrice ou autre marque laissée par les épreuves rencontrées. Tout cela a été bien habilement dissimulé ou effacé par magie, n'en doutons pas une seconde. Tout comme les petites marques, défauts et autres aspects disgracieux qui demandent généralement beaucoup de travail à ceux qui veulent s'en débarrasser. Une véritable injustice.

La source de tout cela n'est pas bien difficile à deviner, lorsque l'on possède des yeux. Rien ne dissimule la nature de kitsune d'Hisao, sûrement pas ces hautes oreilles de renard qui le font paraître plus grand qu'il ne l'est ou ces queues, depuis quelque temps au nombre de quatre, qui le suivent partout. (Ses fréquentations à l'étranger se rappelleront même parfois de ses râleries sur l'incapacité à trouver une tenue adaptée en dehors d'Ikhyld)
Ces origines d'esprit renard se manifestent également dans la couleur de sa chevelure, assortie à celle de sa fourrure, oscillant entre des teintes de blanc et de gris, un peu au gré de ses envies, lorsqu'il ne choisit pas d'adopter des teintes plus fantaisistes. Une chevelure qu'il porte de diverses manières, encore une fois selon l'humeur ou l'occasion. Parfois tressée, lâchée ou attachée en queue de cheval, voire même raccourcie lorsqu'il se sent trop paresseux pour s'en occuper ou qu'elle le gêne dans ses activités. Il l'apprécie assez longue, cela dit.

Son visage fin, lui donnant souvent un aspect plus arrogant qu'il ne le voudrait, est illuminé par des prunelles améthyste particulièrement notables et se pare de sourires bienveillants ou amusés avec une grande régularité. On ressent aisément en lui la malice d'un petit tour joué à l'occasion, ou l'amusement sincère et ce même lorsque les circonstances attendraient de lui le plus grand sérieux.

C'est une sorte de nonchalance, vaguement alanguie, qui émane également de ses postures. On devine dans sa démarche la souplesse née de l'exercice et des dons naturels de son peuple, mais également les marques d'une vie peu stricte, où il n'est pas important de se presser. Un fait qui en énerve plus d'un, particulièrement lorsqu'il s'avère être en retard. Il n'y peut rien, lorsqu'il n'est pas guidé par l'inspiration ou une nouvelle découverte à faire, la paresse et la procrastination viennent à lui comme de vieilles amies. Un peu comme s'il fonctionnait par cycles d'activité intense lors de ses voyages suivis par des retours chez lui pour récupérer son énergie. Ou alors, c'est juste son excuse pour flemmarder.

Concernant ses goûts vestimentaires, c'est un sujet qui varie presque autant que le reste de sa personne. En général, il fait de son mieux pour se plier à la mode locale, sauf lorsque celle-ci s'avère trop contraignante. Lorsqu'il est dans l'empire, par contre, il ne se pare que des tenues les plus luxueuses et confortables et sait se rendre présentable en toute circonstance, un reflet de son éducation aristocratique qui se fait pourtant souvent oublier, le reste du temps.

Hisao a la chance de posséder un esprit brillant et, comme beaucoup dans ce cas, d'avoir sa part d'excentricités. S'il est curieux, érudit et très ouvert, ses défauts sont néanmoins nombreux. Comme nous avons pu le voir plus haut, c'est quelqu'un d'assez paresseux lorsqu'il n'est pas stimulé intellectuellement. Néanmoins, il est également doté d'un égoïsme certain et, bien que les circonstances le poussent parfois à se montrer altruiste, il est rare de le voir entreprendre quoi que ce soit qui ne lui bénéficie pas, ne serait-ce qu'un peu. C'est aussi quelqu'un de très borné. Une chose qui se ressent dans le fait qu'il préfère être en froid avec sa famille plutôt que de renoncer à ses désirs, malgré les conséquences.

Plus fâcheux encore pour une personne issue de la noblesse, il n'a absolument aucun goût pour les intrigues et la politique en général. Il n'a pas l'âme d'un chef et ne désire pas que d'autres dépendent de lui. La seule personne dont il veut être responsable, c'est lui-même. Pourtant, il s'avère être très possessif et protecteur envers les personnes auxquelles il tient et n'hésitera pas à se montrer extrêmement vindicatif envers ceux qui tenteront de les lui enlever ou de leur nuire. Néanmoins, ces personnes là sont assez rares et se comptent généralement sur les doigts d'une seule main. Bougeant beaucoup, le kitsune se lie surtout de manière superficielle.

Ses nombreux voyages et le temps passé à être autre chose en profondeur ont un peu atténué certains traits caractéristiques des membres de son espèce. Ainsi, s'il est plutôt taquin, il est toutefois moins joueur que la norme des kitsune. Il n'en reste pas moins amateur d'une bonne farce lorsque l'occasion se présente ou lorsqu'il doit se venger d'un tour dont il a été victime, mais n'ira pas délibérément créer ce genre d'occasion.

Si l'amour des arts et de la beauté existe bel et bien chez lui, c'est sous une forme particulière. Ainsi, s'il s'en sort honorablement en musique et en dessin, à ses yeux l'art ultime est sans conteste la magie transformiste. C'est aussi celui dans lequel il montre le plus de talent. Bien qu'on puisse dire que le temps et la pratique ont fait de lui un écrivain appréciable, également. Même s'il reste loin des véritables maîtres dans le domaine, son style épuré et ses sujets exotiques lui ont conféré une certaine popularité.

Mais revenons à la magie, sa vocation et son premier amour. Ce domaine qu'il veut pousser toujours plus loin, d'une manière qui friserait presque l'obsession. Car c'est là le moteur réel de l'essentiel de ses actions, un désir de pousser plus loin, de transcender son art. Il ne veut pas se contenter de prendre simplement l'apparence des êtres et des choses, il cherche à les devenir, à les comprendre. Et, au travers de cette compréhension, à améliorer sa maîtrise de leur forme. C'est la raison qui le fait arpenter le continent en quête d'êtres exotiques, étudier les abominations nécromantiques ou rester sous la forme d'un orc durant plusieurs années. Une recherche de la perfection, pas dans la quête d'une seule forme parfaite, mais dans la maîtrise absolue de toutes les formes.

Autres détails en vrac : aime les fruits (particulièrement les pastèques) - adore se changer en créature volante - distrait - a son petit ego - agréable au premier abord (ensuite, ça dépend de vous) - sommeil léger - se réfugie dans l'humour quand il est perturbé - parle un tas de langues, plus ou moins bien - artiste martial compétent et inventif - rêveur - mais pragmatique dans la concrétisation de ses rêves - en froid avec l'essentiel de sa famille

Au travers de ses voyages et de son étude poussée des autres races, Hisao a acquis une certaine compréhension de leur point de vue également, il se garde donc souvent d'émettre un jugement hâtif face aux aspects culturels qui lui paraissent parfois dénués de sens. Il n'en reste pas moins méfiant envers les habitants de Teïder et plus particulièrement les adeptes du Père de la Souffrance. À ce sujet, on peut également dire qu'il n'est pas très religieux. Il trouve d'ailleurs très gênant d'être considéré comme un être supérieur en raison de ses talents magiques, lorsqu'il est en Ikhyld. Un fait qui joue peut-être sur sa tendance à ne jamais y séjourner plus de quelques années de suite. Il n'est pas non plus un patriote acharné. C'est quelqu'un qui aime son pays et ne le trahirait pas, ou n'agirait pas contre lui, voire ferait un effort pour le défendre s'il était menacé, mais ça s'arrête là. Sa foi se pose avant tout dans les individus que dans de grandes causes.
À propos de patriotisme, toutefois, comment ne pas évoquer Eïlynster ? Une nation dont l'accent porté sur la discipline et les aspects militaires le déroute quelque peu, lui qui est si épris de liberté. Sans conteste, les endroits avec lesquels il s'accorde le plus sur ce plan sont les Duchés du Sud et Eïrn, deux contrées qu'il trouve assez similaires, au fond. L'une est celle d'une nature sauvage et prédatrice ou quelques communautés tirent leur épingle du jeu, l'autre est la même chose, mais à un niveau plus commercial et politique. C'est une lutte pour la survie et la suprématie au milieu des requins, juste sous deux aspects différents.
Il y a quelque chose d'un peu dérangeant dans Akkaton, pour lui, particulièrement au niveau de la technologie. Fruit de recherches semblant pourtant éclairées, mais qui lui hérisse le poil. Un peu comme si tout cela n'était pas naturel et profondément aberrant. Le fait que la magie et la technologie semblent ne pas pouvoir s'accorder ne fait qu'ajouter à son malaise. Pourtant, les Akkatoniens semblent être des gens tout à fait normaux, certains se montrant même agréable, mais c'est comme s'ils adoraient un dieu maléfique en croyant qu'il est une source de bonté.
Et, même sans cet aspect instinctif, comment ne pas préférer la magie dans son élégance presque artistique à toutes ces machines sans âme ? La source des merveilles du monde ne peut se comparer à des constructions de bois et d'acier où l'utilité prime sur la beauté, si ?

C'est une enfance plutôt tranquille que celle du benjamin des Tamori, bien que plutôt turbulente. Il était un enfant très éveillé, toujours curieux et plein d'énergie qui trouvait toujours un moyen pour aller là où il ne devait pas et braver les interdits. Voir ce qui se cachait derrière ce mur ou cette colline, monter au sommet d'un arbre ou sur le toit de la demeure familiale, telles n'étaient que quelques unes des facéties du jeune Hisao.

Des facéties qui conduisirent ses parents à le mettre très tôt à la pratique des arts martiaux, afin de canaliser son énergie et, peut-être, de l'assagir un peu. Dire que cela a fonctionné serait peut-être s'avancer, mais durant une période, cela préserva un peu le calme dans la demeure familiale. L'ancienne lignée des Tamori ne pouvait se permettre d'avoir un enfant qui entache sa bonne réputation auprès de ses fréquentations les plus prestigieuses. Les hauts cercles du pouvoir Ikhyldien auxquels dame Tamori se faisait un devoir d'appartenir, quitte à employer des manipulations aussi complexes qu'audacieuses pour y tenir une place.

Guidée par la volonté implacable de sa mère et son aisance sociale, la famille parvenait à faire oublier le déclin de plus en plus prononcé de ses talents magiques. Autrefois celle dont avait été issus plusieurs arcanes transformistes, cela faisait plusieurs générations que le potentiel de ses membres s'avérait tout juste dans la moyenne. Hisao allait changer cela, mais les conséquences ne seraient pas vraiment celles qu'attendait sa génitrice.

Car la vie d'entraînements, d'apprentissage des convenances que tout noble se doit de connaître, de farces occasionnelles à l'encontre des membres de sa famille ou de l'un ou l'autre de leurs amis, ne dura pas éternellement. Très tôt, ses talents de mage transformiste commencèrent à se manifester et il fut temps pour lui de rejoindre l'Académie afin de les développer.

Ce fut une période dorée pour lui. Il possédait un véritable don pour la magie transformiste et ses professeurs se répandaient en louanges à son sujet. C'était instinctif, naturel et il ne devait jamais beaucoup travailler. Lorsqu'il rentrait chez les siens, sa mère était beaucoup plus souriante et agréable. Il était traité comme un petit prince et cela ne fit qu'augmenter avec le temps, lorsqu'il continua à progresser bien plus loin que ses aînés. Une chose qui provoqua quelque peu la jalousie d'Hitomi, sa sœur aînée qui avait toujours été la plus choyée. Mais il ne s'en rendit pas vraiment compte, trop absorbé par l'exploration de ce don fascinant.

Ce n'est qu'à sa sortie de l'Académie, où il était resté le plus longtemps possible que les choses se mirent à changer. Il se sentait floué, comme s'il manquait quelque chose à l'enseignement qu'il avait reçu. Ce n'était pas assez. Il y avait forcément plus. Il passa plusieurs années à arpenter Ikhyld, à la recherche de maîtres transformistes pour lui en enseigner plus. Parfois, il apprenait une petite chose ou l'autre, parfois absolument rien de nouveau. Pour la première fois depuis qu'il avait débuté son apprentissage, sa magie l'avait déçu.

Il l'aborda sous un angle différent, perfectionnant sa maîtrise des arts martiaux pour mieux exploiter ses formes au combat, envisageant même une carrière militaire durant un temps. Un autre projet finit par chasser cette idée, pourtant. Le jour de ses cinquante ans, alors que les insistances de sa mère pour qu'il se fasse un nom parmi les grands de l'empire et mette à profit ce magnifique anneau qu'il portait se faisaient progressivement plus nombreuses, il quitta la demeure familiale en ne laissant qu'une lettre derrière-lui.

Il partait pour Orzian, explorer les cultures, observer les créatures et en apprendre plus dans le but d'acquérir la pleine maîtrise de ses formes. Il avait trouvé un autre angle d'attaque pour perfectionner son art. On ne le revit plus durant vingt ans.

Vingt longues années qui filèrent à une vitesse folle, pourtant. Il arpentait des terres inconnues, devenait un membre d'une autre race durant des années, parfois, pour mieux comprendre la manière dont ceux-ci mettaient en avant leurs forces et apprenaient à vivre avec leurs faiblesses. Il découvrit des créatures inconnues et les étudia pour prendre leur forme à son tour, s'intégrant parfois aux hardes, meutes et autres troupeaux. Il en combattit certaines des plus féroces, sous leur propre forme, ou une autre. C'était la recherche de la perfection, non au travers de la forme parfaite, mais de la maîtrise de toutes. Et c'était une longue quête, qu'il ne pourrait peut-être jamais finir de son vivant. Mais elle était exaltante et donnait des résultats.

Lorsqu'il revint au domaine familial, l'accueil fut... glacial. Et pourtant, ses bagages chargés de notes et croquis, il se mit à écrire. Au terme de ce voyage, il publia ses deux premiers ouvrages. Le très apprécié "Guide du gourmet transformiste", où il explorait la perception des saveurs que possédaient les différentes races et conseillait quelques recettes appropriées. Un ouvrage qui fit le bonheur des plus sensuels. Et le premier tome d'une longue fresque intitulée "Le Voyage en Orzian". Une œuvre de fiction inspirée de ses propres cheminements à travers le continent et qui mettait en avant la découverte de cultures ou créatures exotiques par ses personnages principaux.

Ces deux ouvrages lui accordèrent un début de renommée dans l'empire et sa famille espéra un instant qu'il tire profit de celle-ci pour quelque chose de plus grand. Néanmoins, il n'en avait visiblement pas terminé. Tout ce qu'il fit, ce fut de dépenser une partie de ses profits dans de l'équipement de voyage, de nouveaux carnets de croquis et repartir explorer le continent et les formes de ses habitants.

Ce petit manège se reproduisit plusieurs fois durant le dernier siècle, lui permettant de faire la connaissance d'êtres plus ou moins extraordinaires et de se créer des liens plus ou moins durables ou positifs avec eux. L'éloignant des siens aussi. On le vit jouer les mercenaires dans les Duchés, explorer les contrées d'Eïrn, échanger avec une paire de dragons, renouer avec de vieilles connaissances et même tenter une incursion en Teïder. Incursion qui ne tourna malheureusement pas à son avantage. Une rumeur court également au sujet d'un combat contre un léviathan, mais le silence mystérieux qu'il entretient à ce sujet laisse planer le doute.

À chaque fois qu'il remettait les pieds dans l'empire, ce n'était toujours que pour quelques années, tout au plus. Et souvent, un nouvel ouvrage de sa main voyait le jour. Prenant contact avec l'un des plus grands peintres et dessinateurs locaux, il écrivit notamment "Faune exotique d'Eïrn" qui connut un franc succès auprès des mages transformistes et des enfants (que l'on sait toujours amateurs de bêtes étranges), ainsi que le second tome de son "Voyage en Orzian".

Suite à quelques paris perdus avec l'Arcane en charge de l'éducation, il s'est également retrouvé plusieurs fois à donner des conférences à l'Académie, se montrant habile dans l'art de captiver son auditoire, mais facilement détourné du sujet initial et plutôt désordonné dans l'élaboration de ses cours.

Chose moins bien connue à son sujet, il a commencé à s'intéresser à la nécromancie depuis quelques décennies, particulièrement ce qui concerne les morts-vivants et leurs particularités physiques. Ces recherches ont été menées avec la plus grande discrétion, mais on l'aurait aperçu plusieurs fois du côté de Vivemort et il se serait joint aux savants nécrarques durant un temps, avant de les quitter assez rapidement, leurs objectifs ne s'accordant pas vraiment. Quoi qu'il manigance, ça a forcément un lien quelconque avec la magie transformiste.

De retour à la Cité de Jade, où il a pris ses quartiers depuis un moment pour éviter les querelles familiales, depuis quelque temps, nul ne sait vers quel nouveau projet le kitsune va se lancer. Ses lecteurs espèrent avidement voir venir le troisième tome du Voyage en Orzian, mais des rumeurs courent sur un second bestiaire dédié à Eïrn où il a décidément passé beaucoup de temps.

En ce qui le concerne, il hésite encore entre faire d'Akathon sa prochaine destination ou à se lancer vers l'exploration des plans élémentaires. Les évènements actuels pourraient bien le pousser dans une toute autre direction, cela dit.

Araki Yukinaga : L'Arcane et lui auraient pu être rivaux et peut-être même ennemis, si la mère d'Hisao avait eu un fils obéissant. Ce dernier étant une sacrée tête de mule, l'entente est plutôt cordiale entre les deux mages. Même si l'insistance d'Araki à ce qu'il s'implique plus dans l'enseignement le fatigue un peu... et qu'il ne peut jamais résister à l'idée de répliquer lorsque l'autre lui fait une farce.

Kayra Neigécaille : Une partenaire d'entraînement intéressante, croisée lors d'un voyage en Eïrn. Elle voulait s'entraîner contre les monstres locaux, Hisao lui a fait découvrir un aperçu de son bestiaire personnel. Au-delà de ça, leurs personnalités s'accordent plutôt bien. Notamment en ce qui concerne la recherche de la liberté et le refus de se soumettre aux conventions.

Osami Nakajima : Comme Araki, Osami était l'une des fréquentations de sa sœur aînée, lors de leur première rencontre. Ce n'est vraiment qu'ensuite, en la croisant lors d'un voyage et alors qu'il séjournait dans les Duchés qu'ils firent réellement connaissance. De son point de vue, c'est une grande dame, à plus d'un titre.

Sigismond Bonnenfant : Rencontré brièvement alors qu'Hisao tentait de traverser Teïder sous une autre forme, afin de collecter quelques informations sur les créatures locales et se rendre en Eïrn plus facilement. L'inquisiteur est parvenu, le kitsune ne sait trop comment, à le percer à jour et celui-ci s'est retrouvé obligé de fuir jusqu'à la frontière. Il en garde une certaine rancoeur à l'égard de l'humain et une pointe de terreur, aussi.

Slenlodwiin : L'ancien reptile végétarien, aux allures de grand-père, fut un guide précieux dans l'exploration d'Eïrn lorsque le kitsune y séjournait. Ce dernier fut d'ailleurs surpris d'apprendre que le dragon ne pratiquait pas la magie transformiste, mais c'était loin d'être la dernière des excentricités de celui-ci. Somme toute, il en garde un bon souvenir, toutefois.

Aika Tamori : (Mère) La matriarche du clan Tamori, politicienne rusée, elle ne recule devant rien pour préserver le pouvoir de sa famille et l'étendre au maximum. Elle et son fils sont en froid depuis qu'il a délibérément refusé de faire passer les intérêts de la famille avant ses recherches magiques.

Hitomi Tamori : (Soeur aînée) Des trois enfants d'Aika Tamori, elle est probablement celle qui lui ressemble le plus. La beauté, l'ambition et l'élégance de sa génitrice, accompagnées d'un talent certain dans les domaines musicaux, ont fait d'elle une kitsune très courtisée. Elle entretient actuellement plusieurs amants, leur soutirant des faveurs diverses dans sa course vers une place à la cour. Elle ne mentionne jamais son frère et préfère considérer qu'il n'existe pas.

Eiko Tamori : (Soeur cadette) Plus effacée que son aînée et moins turbulante que son petit frère, Eiko a toujours eu un côté "rat de bibliothèque" et n'a pas eu beaucoup de mal à trouver un poste dans la gestion des archives impériales. Elle est mariée à un peintre talentueux depuis vingt ans et mère de deux enfants. C'est également la première personne à lire les textes d'Hisao avant leur publication, lui servant de relectrice. Tous deux entretiennent une correspondance un peu irrégulière, mais qui dure depuis presque un siècle.

Hideo Tamori : (anciennement Hideo Asahina) (Père) Le père d'Hisao, un kitsune très calme et serein, danseur et maître d'arts martiaux exceptionnel, souvent occupé durant l'enfance de son films, il prit tout de même le temps de lui apprendre à canaliser son énergie dans la pratique du combat à mains nues et ils se rapprochèrent un peu au travers de leur entraînement. Il trouve très amusant que son fils soit une telle tête de mule et aime beaucoup avoir des nouvelles de ses exploits, même s'il reste discret à ce sujet lorsque son épouse est dans les parages.

• Apprendre à se changer en mort-vivant
  
• Pousser plus loin sa connaissances des créatures et peuples d'Orzian
  
• Peut-être développer un art martial praticable sous la plupart des formes et par toutes les races ? Ou quelque chose de ce genre