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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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Les deux aimables (Pv Arkos)
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MessageSujet: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyVen 20 Juil - 13:43
Début Avril de l'An 2000 de l'Âge d'Acier

Le duché de Vinche était assez paisible actuellement, du moins au niveau global, en même temps les Duchés du Sud n'étaient pas tous en guerre tout le temps, disons que ça variait beaucoup et à des niveaux diverses, et que concernant le duché le plus important de ces terres, ou plutôt le plus riche, les choses étaient plus simples... Vinche était la plupart du temps en paix avec ses voisins, surtout depuis l'époque d'Ilfrido, mais tout le monde surveillait bien celui-ci en espérant qu'un nouveau conquérant n'allait pas naître en cette cité pour à nouveau essayer d'unifier les Duchés par la force.

Mais bon, c'était là une problématique Duchéenne qui ne concernait pas tellement Anton que cela actuellement. Lui qui était venu ici pour deux trois raisons et seulement pour quelques jours était disons revenu du fait de profiter d'un peu de temps libre qu'il avait actuellement, ce pour visiter les alentours de la cité de Vinche qui étaient constitués de beaucoup de villages divers et variés, mais surtout… Qui étaient assez calmes à vrai dire, du moins par rapport à l'agitation qui régnait dans la cité état qui servait de capitale à ce Duché et où on avait l'impression que personne ne prenait une seconde pour se reposer...

Quoiqu'il en soit, Anton étant en train de se balader calmement dans les environs, seul car il ne pensait pas avoir à craindre grande chose de toute manière, c'est alors qu'il aperçut deux personnes qui pour une raison où une autre attirèrent son attention... Le haut juge qui sentit sa curiosité titillée alors, décida d'aller leur parler étant donné qu'ils ne lui semblaient pas spécialement peu amicaux, disons surtout qu'il se sentait en confiance. C'est ainsi qu'après s'être rapproché d'eux d'un pas ferme et en émettant un bruit de casseroles fort reconnaissables, il dit aimablement et à voix haute.

« Salutations amis voyageurs ! Dîtes moi, quel bon vent vous amène par ici ? Désolé si jamais je vous importune à ainsi vous interpeller, mais disons que je suis récemment arrivé dans les Duchés et que même si ce n'est pas ma première fois ici je reste un étranger, du coup accepteriez-vous donc d'aider un Akkatonien comme moi en l'informant de certaines choses sur les environs éventuellement ? » Bon, c'était une manière un peu bateau d'engager la conversation, surtout que ce n'était pas la seule raison qu'il avait de le faire, mais disons que c'était sa façon à lui de ne pas être trop indiscret ou impoli.
Anton Ludwig Illuminès
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyDim 22 Juil - 23:40
Début Avril de l'An 2000 de l'âge d'Acier.

Une matinée calme et reposante comme on ne les fait plus au cœur de cette forêt d'Eylinster. Une de ses matinées où nous pouvons sortir de notre torpeur avec douceur tout en profitant du calme ambiant qui n'est perturbé que par le bruissement des branches d'arbres délicatement soufflées par le vent et les doux rayons de l'Astre solaire, encore timide filtrant à travers les planches de bois composant les volets de cette chambre. Une calme matinée dont le doux et lent réveil ne pourrait être perturbé en rien, pas même ce timide tapement sur la porte d'entrée. Se réveiller calmement à ce petit coté agréable que même la voix de la Dryade engueulant la personne derrière la porte ne saurait perturbé. Se réveiller tranquillement à cet avantage de ... Bon, là ça suffit ! La porte vient d'être claquée dans un bruit à en faire trembler les murs et elle est visiblement en train d'être tambourinée par quelqu'un voulant vraisemblablement dire quelque chose que Lilith n'est pas enclin a écouter. Il est temps d'aller voir ce qu'il en retourne. Ce n'est pas croyable n'empêche, on ne peut même pas se réveiller en paix !

Lorsque notre Rôdeur ouvre la porte avec la tête encore enfarinée et l'esprit encore à moitié oubliée dans son oreiller, celui-ci comprend rapidement pourquoi Lilith n'était pas vraiment non plus levée du bon pied. Achroma, Naga et Nécromancien. Un ami de longue date du Rôdeur et une personne indésirable de moins longue date de la Dryade se tenait derrière la porte avec, visiblement, une requête a demander au chasseur. Un certain dialogue emplit de venins s'en suivit, plutôt curieux sachant que le Naga n'est pas venimeux et la Dryade n'est pas empoisonnée.

Achroma : - Bonjour Arkos, désolé de te réveiller de si bonne heure, mais j'ai un gros service à te demander. Tu te souviens de mon recueil de sort, le gros bouquin en cuir noir qui a disparu du Fort du StolenMark ? Je viens d'apprendre qu'il a été retrouvé, en possession d'un collègue nécromancien de la cité de Vinche. Il faudrait aller le trouver et le ... Convaincre de le rendre avant qu'il ne change encore de mains. C'est presque une décennie de travail et s'il tombe entre de mauvaises mains, je crains que ça ne fasse des dégâts.
Arkos (enfariné): humm. Ok ... J'irais une fois (baille.) ... Réveillé.
Lilith : hors de question que j'aille jusque là-bas pour toi ! La Nécromancie, c'est très bien aux oubliettes.
Achroma : bon, bah, on ira Arkos et moi.
Lilith : je ne laisserais pas Arkos tout seul avec un serpent ou un Nécromant, encore moins les deux !
Achroma : bon, bah, on ira tous les trois.
Lilith : hors de question que je voyage avec un serpent.

Achroma posa une main sur l'épaule du chasseur et poussa un long soupir mi-blasé, mi-amusé. Visiblement, le Naga avait l'habitude du comportement pour le moins agressif de la Dryade à son égard et pensait innocemment que tout le monde était logé à la même enseigne que lui. Il finit par lâcher d'une voix compatissante bien qu'un brin mesquine.

Achroma : tu n'as vraiment pas choisi la plus facile à vivre. T'as du courage, mon ami. Bon et bien je ne viens pas alors. Comme ça pas de serpent ni de nécromancien. Par contre faite attention là-bas. Ce sont des vicelards à Vinche.

Vinche et les duchés du Sud. Cela n'était pas sans souvenirs pour le Rôdeur comme pour la Dryade. Des souvenirs douloureux, mais aussi des souvenirs bienheureux, comme la rencontre de certains amis devenu depuis des membres reconnu du pays qui les a accueillit. Les duchés du Sud avaient cette particularité de ne pas être dirigé par un seul homme, mais toute une foultitude, un par duchés minimum. Un seul homme réussit à les unifier : Ilfrido, le Tyran. Il avait réussi cet exploit d'unifier les duchés du sud et celui de mourir mort poignardé dans sa baignoire. Comme quoi que l'on peut avoir une vie intéressante et aussi une mort ridicule.

Ce fut ainsi, après un long réveil et une préparation minutieuse que notre Eïlynsterien put enfin se mettre en route pour la seconde fois en direction des Duchés du Sud. Ce coup-ci, il ne partait pas seul et ils faisaient route pour la grande cité de Vinche, lieu remarquable de ce pays ou tout s'achète et tout est à vendre. Cette cité était à l'image des Duchés du Sud, un signe ostentatoire de richesse posée sur un autre signe ostentatoire de richesse lui-même posé sur un troisième signe ostentatoire de richesse. La banque y ressemble à une forteresse armée, le palais n'est que richesses exposées et la place de la soie rouge est sans doute la place de commerce la plus vaste et la plus remplie jamais vue.

Arkos soupirait déjà rien qu'a l'idée d'aller dans cette place. Les lieux bondés et les coins à pickpockets ne sont pas vraiment les lieux qu'il affectionne et la place de la soie rouge est bien connue pour ces deux points précisément. Dommage que ce soit également leur destination. D'ailleurs, Arkos soupira également pendant une bonne partie du trajet et une fois à destination. Notre combattant n'aime vraiment pas les endroits noirs de monde. Cela dit, il faut reconnaître que cette cité de riches à au moins la qualité d'être magnifique, décorée et propre. Une ville portuaire de qualité qui force une certaine admiration et une légère envie de tourisme.

Autant joindre l'utile à l'agréable et notre homme, tout comme la Dryade d'ailleurs, visitèrent la place de la soie rouge. S'arrêtant aux divers stands pour regarder les outils, bijoux et breloques inutiles attirant l'œil de la Dryade ou les Articles plus martiaux attirant l'œil du combattant. Nos comparses laissent le temps passer tout en se rapprochant doucement de l'emplacement qu'Achroma leur avait indiqué dans cette place de commerce. Lieu, boutique ou le nécromancien ciblé devrait vendre ses articles et ses services.

Au détour d'un stand de breloques et de bijoux en bois orné de verre vert émeraude, notre duo regardant lesdits bijoux put entendre un mélange de bruits de métal s'entrechoquant marié à celui de la foule ambiante. C'était la un bruit de BEAUCOUP de métal s'entrechoquant. La dernière fois qu'Arkos avait entendu un tel capharnaüm métallique était quand Lilith avait fait tombé toute la batterie de cuisine sur le piano de cuisson. Ce bruit particulier de casseroles s'entrechoquant ne pouvait signifier que deux choses, un chevalier en armure ou une batterie de cuisine errante et sauvage erre dans les rues de cette grande ville.

Finalement, après avoir levé les yeux, Arkos put voir que ce fut le chevalier. Dommage l'idée de voir une batterie de cuisine déambuler dans les rues comme un seul homme aurait été bien amusante. Ce ne fut pas du petit chevalier, de surcroît. Il devait bien faire dans les deux mètres vingt de hauteur sans l'armure, alors avec ça devait faire une belle distance du sol à la pointe du casque. Entièrement, en muscle dans une armure, donc l'imposante n'a à opposer que la discrétion. Disons que cet étrange étrangé est aussi imposant qu'il n'est pas discret et il est vraiment très très imposant. Arkos ne le prendra pas au duel au bras de fer, il tient à ses doigts. Cependant pour le parcours d'obstacles et d'agilité, voir même un concours de furtivité, c'est où il veut, quand il veut avec sa discrétion digne d'un éléphant tricolore.

Lilith est cachée sous la cape d'arkos, le ton vert de sa peau se confondant avec la cape, portant l'illusion de vêtements décorés par du bois la recouvrant intégralement. Elle cherche à se faire encore plus discrète en se dissimulant à moitié derrière Arkos tandis que le colosse humain vient les aborder. Visiblement, il ne cherche qu'aide et conseil, ou alors détourne l'attention pendant que d'autre essayeront de vider leurs poches. Aux aguets, la dame de la forêt répond sèchement :
Lilith : non.
Toujours avec sa curiosité infantile habituelle, notre Rôdeur cherche à regarder à travers la visière du casque trop haute pour ses un mètre quatre-vingt, chose rare. Cependant, l'homme ne montre ni animosité ni agressivité et fini par lui répondre une autre question.
Arkos : comment ça s'enlève un truc pareil ? Ça doit peser une tonne. Ça doit être pratique pour se protéger, mais... Si on doit bouger ?

Finalement, après avoir laissé ses yeux tourner autour du colosse enarmuré plus que de raison, Arkos répond au chevalier inconnu qui aiguise sa curiosité.
Arkos : désolé, on n'est pas des habitués de la région non plus. Mais j'ai un peu plus l'habitude des duchés du Sud encore plus au sud. Je n'ai pas beaucoup de conseils à donner hormis celui-ci : si un duc essaie de te recruter, refuse, c'est une arnaque. Et dans cette place, fait gaffe a tes poches. Je suis Arkos d'Eïlynster et toi ?

Une réponse simple d'un homme simple. Ainsi qu'une curiosité pour le moins étrange pour l'homme qui ressemble à une statue de métal géante et vivante. Les choses pourraient s'aggraver ou devenir encore plus amusante, mais ça seul l'avenir nous le dira.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyLun 23 Juil - 15:15
Anton se prépara à prendre congé sans demander son reste et poliment devant l'humeur visiblement peu communicative de la dame qui faisait partie du groupe de deux personnes qu'il aborda, mais le compagnon de celle-ci se montra tout à coup curieux et ouvert... Fichtre, sans doute qu'ils avaient des caractères radicalement différent pensa Anton qui répondit avec bonne humeur.

« Disons que ça doit prendre une dizaine de minutes à retirer, mais sinon concernant le fait de la porter... Vous savez, c'est une armure Akkatonienne de très bonne qualité, j'ai fais installé au sein de celle-ci des systèmes modernes, dont notamment un électrique qui fait que l'armure se porte presque toute seule… Si je le voulais, je pourrais aussi installer une sorte de climatisation je pense pour avoir toujours une température agréable à l'intérieur où que je sois, mais ce n'est pas vraiment ma priorité. » Surtout qu'il n'y avait pas une place illimitée pour les améliorations à installer sur une armure, même aussi lourde et épaisse. Puis curieux, Anton reprit à l'égard de l'homme.

« Vous êtes un Eïlynsterien ? J'ai beaucoup entendu parler des vôtres, il paraît qu'ils sont les meilleurs guerriers d'Orzian, bon en tant qu'Akkatonien j'ai envie de dire qu'on a pas à rougir, mais bon je n'ai pas envie non plus de rentrer dans ces débats au sujet des rivalités entre nations. Sinon, ne vous inquiétez pas je n'ai pas d'argent sur moi, quant à être recruté par un duc, je crois que ça passerait mal qu'un commandant de légion de l'empire se mette soudainement au mercenariat... » Il disait cela légèrement comme s'il parlait surtout de boulot et qu'il était en dehors de cela actuellement, il reprit alors sincère.

« Bon, actuellement pour tout vous avouer, je fais surtout du tourisme… Vous savez, Vinche est une magnifique cité, pas aussi vaste qu'Akkaton la capitale de l'empire, mais elle a ses propres beautés uniques. Enfin bon, et vous qu'est-ce qui vous y amène ? Vous vous entraînez à la manière de votre nation ? J'avais entendu dire que les vôtres aimaient bien aller à l'étranger sous couvert de mercenariat pour gagner en expérience militaire... » Des mœurs comme des autres pensa t-il, et oui il était visiblement plutôt bavard, il ne manqua pas d'ailleurs de reprendre en les invitant à s'écarter un peu du centre de la rue pour éviter de gêner le passage de la foule.

« Bon, sinon, je sais que c'est inattendu venant de quelqu'un que vous venez juste de croiser dans la rue, mais vous me semblez sympathique et j'ai rarement pu croiser d'Eïlynsterien par le passé, que direz-vous donc que je vous offre à boire ans une bonne auberge ou à manger dans un bon restaurant ? Disons que j'aimerais bien discuter avec un Eïlynsterien de souche, vous devez avoir beaucoup de choses intéressantes à dire après tout. »
Ah oui il était du genre audacieux, mais bon qui ne tente rien n'a rien après tout !
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyMar 24 Juil - 15:43
Le chevalier enarmuré de pied en cap répondit avec une certaine bonne humeur à la curiosité légèrement déplacée de notre aventurier. La réponse était pour le moins étonnant pour notre homme qui ne put s'empêcher de répliquer une réponse plus instinctive que réfléchie. Réponse simple et pratique tenant plus que de la remarque bien que particulièrement déplacée envers un inconnu. Ce fut justement ce côté déplacé qui fit faire un geste plutôt significatif à la Dryade.

Arkos : Wow, dix minutes entières pour enlever tout ça ? Il ne faut pas avoir envie de pisser.

Un facepalm, du moins c'est comme cela que pourrait être défini l'action de la Lady de la Forêt face au sens pratique et au manque total de tact de son compagnon en ce qui concerne ce qu'il observe même s'il ne sait pas encore qui il observe. Cependant, le couple laissa le colosse enarmuré continuer son laïus et poser ses questions. Il semblerait que l'inconnu soit curieux de leur patrie natale. Un akkatonien curieux de la patrie d'Eïlynster et de leurs us et coutumes et parlant sans détour, ces deux hommes risquent de bien s'entendre... Par contre, pas sûr que ça colle avec la Dame Sylve s'il devient trop curieux ou incisif. Arkos répondit cependant fièrement à l'armure ambulante, flatté dans son ego militaire d'Eïlynsterien confirmé tandis que Lilith levait un sourcil, enregistrant une information que le Rôdeur n'avait pas tenu bon d'enregistrer.

Arkos : oui. Nous sommes une nation guerrière. Nous n'avons pas besoin d'implants ou de machines pour savoir nous battre d'une manière particulièrement efficace.

L'information que Lilith avait enregistrée ? Tout simplement qu'ils sont en train de parler à un commandant de légion de l'empire Akkatonnien ou, autrement dit, un Juge voir plus selon le degré de commandement de celui-ci. Cela ne semblait pas surprendre Lilith qu'Arkos ne cherche pas à creuser cette information, se foutant éperdument de l'étiquette. Cependant, la Dame Sylve resta sur sa réserve envers ce commandant essayant de se montrer sympathique et elle restera méfiante jusqu'à ce qu'elle apprenne ses réels desseins. Il semblerait que notre homme en armure prétende être ici pour du tourisme bien loin d'Akkaton et comparant Vinche à sa propre citée. Cet homme, devant avoir un minimum d'importance, vient faire du tourisme dans un endroit ou les incidents diplomatiques sont légions, surtout si une grosse armure automatisée est en jeu. Le commandant des armées Akkatoniennes semble également bien curieux de savoir ce que nos deux comparses font également dans le coin et avant que la Dryade ne puisse évincer la question, voici que le Rôdeur y répondit sans vraiment faire de discrétions.

Arkos : non merci. Coté entraînement dans les duchés, j'ai déjà beaucoup trop donné. Sinon oui, en effet, c'est l'habitude de la nation de parfaire son entraînement en voyageant. Mais la, on vient récupérer un bouquin qu'un ami a perdu, il devrait être dans la boutique de nécromancie là-bas.

Pendant sa réponse, notre homme fut quelque peu invité à s'écarter du chemin de la foule par le commandant. Acte que la Dryade encapuchonnée venait de suivre, n'appréciant que peu la foule également. La suite des évènements était pour le moins étrange et fit lever un sourcil à la Dryade sans pour autant attirer la méfiance de l'aventurier. Voilà qu'il venait de se faire inviter à boire un canon ou à manger dans un restaurant. Ce fut une réponse pour le moins tranché d'une Dryade interloquée par ce qui ressemblait à un plan drague qui survint sèchement avant même celle du Rôdeur, qui intervint de suite après.

Lilith : "Vous êtes hétéro, j'espère ? Parce que mon mari l'est."

Arkos : pourquoi pas, mais après alors. Je ne voudrais pas que le livre en question nous passe sous le nez.

Arkos répondit simplement, ne voyant pas ce qui pourrait mal ou "trop bien" se passer à l'idée de boire des canons avec des inconnus. Notre aventurier répondit simplement tout en montrant la boutique de nécromancie du doigt et commençait a marcher vers celle-ci. La dryade lui emboîtait naturellement le pas dans cette boutique qui était un véritable antre de l'horreur à ses yeux. Peut-être que le juge les suivrait et pourrait voir ce que donne la "négociation" chez les Eïlynsteriens.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyMer 25 Juil - 18:12
« Hum, disons qu'en général j'évite d'avoir trop envie en ayant encore l'armure sur moi. » Répondit Anton pensif quant aux paroles de l'autre quant au fait qu'il ne valait mieux pas avoir envie d'aller aux latrines en portant une armure. Sans doute, même s'il n'avait jamais trop imaginé les choses sous cet angle pensa t-il… Il ne manqua pas en tout cas de répondre poliment.

« Si vous le dîtes. » Par rapport à ce qu'avançait l'Eïlynsterien par quand au fait qu'ils n'avaient pas besoins d'implants, tout à leur honneur supposa Anton qui n'avait pas spécialement envie de débattre de quelle nation était la meilleure au monde, disons que tout le monde avait son avis et qu'il était rarement au dépend de son pays natal...

« Un bouquin ? Un truc de nécromancien ? Ma foi, je suppose que tant que ça n'implique pas des zombis pleins de vers qui se relèvent, c'est parfaitement légal. » Dit-il sinon pensif et amusé quant à ce qu'étaient venus faire les Eïlynsteriens. Dans les faits il n'était pas le plus grand connaisseur qui soit en magie, mais il n'était pas pour autant forcément hostile à celle nécromantique, non il était juste méfiant de ses mauvais côtés et d'accord avec le fait qu'ils ne devaient pas être autorisés… Même s'il supposait qu'à Eïlynster il pouvait y avoir des exceptions plus ou moins partielles.

Par contre, quoi ? Pensa t-il quand la dame lui demanda s'il était hétéro et précisa que son mari l'était… On ne pouvait voir la surprise d'Anton à travers son casque en vérité, mais la sentir dans sa voix était tout à fait possible.

« Euh, à ce que je sache oui je suis hétéro, mais pourquoi cette question ? Je vous avouerai qu'elle est un peu étrange… » Puis ne s'en posant pas plus de questions après lorsqu'il les vit se diriger vers la boutique d'un soit disant nécromancien, celle dont ils avaient parlés juste avant, Anton se contenta de les suivre silencieusement… Après tout ces derniers ne le lui interdisaient pas et puis… Franchement il était bien curieux de voir ce que ces histoires dont ils parlaient aller donner. Surtout qu'allez savoir pourquoi, il avait le pressentiment que ça allait être intéressant et observer et qui sait ? Peut-être pourrait-il aider s'il y avait le moindre souci, même s'il espérait bien sincèrement, pour eux du moins que deux Eïlynsteriens savaient gérer un problème si nécessaire...
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyMer 25 Juil - 23:01
Les deux aimables (Pv Arkos) 1532552253-sans-titre-1

Le Rôdeur continue son chemin à travers la place et entre doucement dans la boutique du nécromancien désigné, par Achroma. Arkos est bien sur accompagné de sa dryade, mais aussi de ce mystérieux Anton qui avait jugé bon de les suivre dans leur démarche. L'intérieur de la boutique du nécromant est pour le moins étrange. Les couleurs sombres, la décoration, et même l'odeur. Tout dans cette boutique rappelait la mort et le mystère de l'après-vie. Fumisterie visible pour n'importe quel regard aguerri et ce fut en cet instant que celui d'Achroma aurait été pour le moins utile. Le rôdeur pénètre plus avant dans la boutique, explorant quelque peu celle-ci sous le regard attentif et cupide du nécromancien jouant les marchands.

Arkos regarde un peu par ici et par la, furetant aux grès des babioles et autres objets qui ornent cette boutique. Il observe les différents articles sous le regard particulièrement cupide du nécromancien qui vendrait sans doute n'importe quoi tant que cela lui serait rentable. Quand la Dryade entre à son tour dans cet endroit à l'ambiance particulièrement malsaine, celle-ci toise d'un regard particulièrement dégoûté envers les mêmes articles et ingrédients immondes parsemés aux seins des étalages mal éclairé de la pièce. Ça et la sont déposé œils de salamandre, écailles de tritons ou encore pattes de corbeaux dans un état de fraîcheur pour le moins douteux. Le regard cupide du nécromancien véreux se transforme un instant en regard surpris en voyant la dryade. Puis la cupidité revient à la charge dans ses yeux tandis qu'il voit la dame de la forêt regarder les ingrédients clairsemés sur la table sombre.

Facilier : patte de corbeau noir, idéal pour les filtres d'amours et autres potions du même acabit. Très utile pour vous madame..
Lilith : - Les corbeaux, ça se garde une semaine maximum, même pour les pattes. Si t'as une recette pour utiliser des pattes de corbeau décomposé depuis plus de trois 3 mois, tu devrais la vendre. Tu vas te faire un sacré paquet de blé.

Le mouvement de recul de la tête du marchand qui en suivait, associé au fait que la Dryade n'ai même pas daigné regardé son interlocuteur ni même lever la tête tellement il lui suscitait peu d'intérêt, indiquait clairement qu'il avait compris le message. La dryade n'est pas commerçante pour un sous, ni joviale, ni agréable. Par contre elle a les connaissances pour le ridiculiser publiquement s'il continue à essayer de la titiller et il vaudrait mieux, commercialement parlant, la laisser tranquille. Le marchand nécromancien retourne donc jeter son dévolu sur le Rôdeur d'apparence jovial qui s'attarde sur un bouquin sombre. Une cible facile qu'un Rôdeur innocent et sans doute un gros bénéfice à faire. Arkos regardait les livres de la bibliothèque et plus particulièrement ce livre qui correspond en tout point à la description d'Achroma.

Le prenant dans la main, notre Rôdeur l'ouvre et commence à le feuilleter pour en voir son contenu. Arkos reconnaît instantanément l'écriture d'Achroma qu'il avait vraiment l'habitude de lire. La manière de boucler les l, les points sur les i et la manière de faire ces virgules, aucun doute ce livre est de son écriture. Arkos cherche donc d'autres preuves pour être sûr de lui. Cherchant dans la couverture et la première page, notre homme reconnaît la signature et le nom de son ami Naga, ainsi que le sceau du Stolenmark qu'il porte sur son armure et son épée. Le nécromancien remarque rapidement l'intérêt du Rôdeur sur cet article et vient porter son laïus argumentatif de vente, espérant conclure une affaire fructueuse sur cet objet volé.

Facilier : Très bon choix monsieur. On voit que vous êtes connaisseurs. Il s'agit d'un très vieux et très bon bouquin écrit par un éminent nécromancien, il y a de cela des siècles. Son nom ne doit rien vous dire, mais il est très connu comme un excellent mage dans le milieu de la nécromancie. Vous pouvez voir le sceau sur le côté du livre, garant de son authenticité. En effet, ce sceau et le sceau unique d'un ordre ancien de très puissants nécromanciens qui auraient même apprit cet Art au puissant Cesario. Son prix et d'à peine cinq cent pièces d'or, une pastille pour une puissance digne d'un de vos plus grands héros.

Évidemment, notre marchand a repéré des Eïlynsteriens à des lieux et pensait qu'en mentant, en citant Cesario et en flattant leur culture, il pourrait les truander facilement. Arkos tourne son regard vers le nécromant et lui pose une simple question d'un air innocent, jouant le jeu du nécromancien avant de dévoiler le siens. Lorsqu'il les abattra, ses cartes risquent de faire nettement plus mal que celles du marchand cela dit.

Arkos : Cet ouvrage, si unique et si puissant. Comment l'avez-vous obtenu ? Ce n'est pas vraiment le genre de choses qu'on s'attend à voir dans une boutique qui a pignon sur rue. La puissance du grand Cesario n'est pas vraiment le genre de chose qu'on achète dans le commerce en plein milieu d'une place marchande non ?

Notre nécromancien pâlit un instant devant le "doute" simulé de notre aventurier. Tandis qu'il commence à inventer une histoire sur lui-même et ses fournisseurs Arkos défouraille son épée et rapidement, le laïus est coupé par le Rôdeur dont la pointe de l'épée est collée à la pomme d'Adam du marchand véreux.

Facilier : Et bien, j'ai eu beaucoup de chance. Je connais cet ancien ordre et j'ai pu acquérir ce bouquin chez eux. Mais dep...

Une pointe d'épée sous la gorge en général ça coupe la parole. Dans ce cas particulier, c'était volontaire et Arkos pointe Salvator sous la gorge du nécromancien et l'oblige a reculer contre le mur. Si le Rôdeur venait à continuer à avancer son épée, il percerait la gorge du marchand et celui-ci le savait. D'un air franchement sadique dans le regard et un ton indiquant une certaine colère, Arkos lança de sa voix grave au nécromancien d'opérette qui le regardait d'un air surpris, ne comprenant pas ce qui se passait actuellement.

Arkos : Avant de découvrir à quel point elle est bien aiguisée et tranchante, je vous laisse regarder le sceau qu'il y a sur mon épée. Vous pouvez le comparer à celui de mon armure puis celui de votre bouquin. Une fois que l'information vous sera monté à ce qui vous tiens de cerveau, nous allons rediscuter un peu précisément de ce livre et de son prix.

En disant cela et avant d'attaquer les festivités. Le Rôdeur attire d'une main l'attention du nécromant sur un point précis de la lame de l'épée qu'il a sous la gorge. Une fois le sceau visualisé, le Rôdeur continua le même procédé avec un point précis de son armure qu'il lui laisse clairement voir. Les trois sceaux sont identiques et pour cause, il s'agit du sceau du Stolenmark. Non-content de vendre leurs affaires volées, ce nécromancien n'hésite pas a souiller leur nom et leur sceau pour appuyer ses histoires. Arkos saisit ce maudit marchand à la gorge de son bras libre et appuis plus sur son épée, indiquant clairement que s'il s'aventurait à lui donner la mauvaise réponse, il aurait la gorge mortellement oblitérée.

Arkos : Donc, on reprend depuis le début. Où avez-vous trouvé ce livre... Ou plutôt : qu'est-ce que vous avez volé de plus au StolenMark quand vous avez pillé Fort Bastel et pris les affaires de nécromancie d'Achroma, mon cher Facilier ? .

Le nécromancien est bien blanc en cet instant, non pas qu'il soit particulièrement bronzé habituellement, mais actuellement un cachet d'aspirine serait noir de jais à côté de lui. Et pour cause, il vient de se faire littéralement débusqué à vendre des objets volé par l'Eïlynsterien qu'il a eut la mauvaise idée de voler. C'est que ce peuple n'a pas pour réputation d'être des enfants de cœur qu'on peut piller à loisir et qui n'osera aucune représailles. En fait, si on suit le folklore de la nation de notre Rôdeur habituel, ce maudit nécromancien a pas mal de chance d'avoir ses entrailles dans son bide et pas disséminé tout autour de la pièce à l'heure actuelle. Ne voulant plus jouer le malin devant un homme pouvant le livrer à la garde en petits carrés finement découpé, notre marchand véreux fini par lâcher la vérité. Inutile de nier après tout puisqu'il connaît jusqu'à son prénom.

Facilier : Rien d'autre qui vous manquerait, je vous le jure ! Juste quelques pierres et ingrédients classiques. Je pensais que le Stolenmark était détruit, je ne pensais pas que ça vous manquerait ! Je vous offre ce livre, mais laissez-moi en vie.
Arkos :  Depuis quand tu te permets d'offrir ce qui ne t'appartient pas ? Pire encore, depuis quand tu te permets de vendre NOS affaires ? Je devrais te livrer à la justice, j'hésite entre celle des duchés ou celle d'Eïlynster.

Un choix pour le moins cornélien, si on peut dire puisque celle des duchés l'incriminera d'une amende en espèce sonnante et trébuchante tandis que celle d'Eïlynster le condamnera à mort d'une manière sonnante et trébuchante. Un choix que notre Rôdeur n'aura pas à faire puisque notre marchand vient de ... Tourner de l'œil devant cette hésitation. Bon, au moins, il a récupéré son livre. C'est déjà ça.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyJeu 26 Juil - 18:18
C'était quoi ce cirque ? Voilà ce que se demanda rapidement Anton en assistant à toute la scène qu'il regarda d'un air perplexe en se disant que la manière de négocier des Eïlynsteriens envers-ceux qui les contrarient était décidément fascinante. Bon, il n'était pas mieux quand il mettait la main sur un meurtrier récidiviste, mais disons qu'il ne faisait pas croire à ce dernier qu'il allait s'en sortir, surtout quand Anton avait vraiment de bonnes raisons de l'en vouloir… Bon après, probable qu'un nécromancien malhonnête mineur n'était pas un personnage qui méritait autant un traitement impitoyable, quoique tout ce que savait Anton c'est que visiblement l'autre s'amusait à piller les biens de ses collègues. Était-ce vraiment étonnant dans les Duchés du Sud ? Ce serait plutôt l'inverse qui le surprendrait en ces terres. C'est dire jusqu'à ça pouvait aller, et pourtant notre haut juge était du genre optimiste envers son prochain, juste que des fois certains évidences sautent tellement au nez que tu peux être aussi idéaliste que tu veux, à ce stade c'est juste nier l'évidence…

« Mais du coup, vous allez faire quoi de cet escroc ? Le livrer aux autorités ou c'était juste du bluff pour reprendre le livre et lui faire comprendre qu'il valait mieux pour lui qu'il ne recommence pas ? » Se permit donc de demander Anton curieusement et calmement aux Eïlynsteriens après qu'ils en aient finis avec le nécromant. Bon, il ne connaissait pas grand-chose à la magie avouons-le, mais il avait déjà entendu parler de Cesario. Il paraît qu'il n'y avait pas eut meilleur que lui dans le domaine nécromantique, alors il comprenait évidemment que parler de lui était un bon moyen d'arnaquer les apprentis nécromanciens crédules. Quoique, quand même ça sonnait un peu tactique de vente de marchand débutant pas subtile, mais bon…

« Mais, c'est commun sinon par chez vous de gérer les négociations commerciales contrariantes ainsi ? Enfin, de gérer les problèmes épineux de ce genre ainsi ? J'avouerai que c'est efficace, mais du coup les marchands un peu louches doivent vous éviter comme la peste. » Finit-il sinon par demander certes un peu indiscret, mais perplexe. Bon, après lui était habitué à son pays où on préférait régler ce genre de choses au tribunal ou bien en laissant des avocats ou l'état gérer. Une autre manière de penser sans doute, cela ou c'était la tendance de la nation état d'Akkaton à vouloir tout gérer au mieux en son propre sein. Ce pour que les gens cohabitent ensemble au mieux. Probables… Enfin bon, sur ce il haussa les épaules et proposa après qu'on lui ait répondut ou non.

« Du coup, toujours partant pour aller boire quelques pintes ensembles ? Ou du vin ? Je suppose que votre femme doit préférer le vin ? Bon aller, je vous aime bien tous les deux, je vous paierai du coup la tournée et même le repas pour la peine. » Dit-il donc en sortant peu après de la boutique avec enthousiasme et en attendant dehors qu'ils finissent ce qu'ils avaient à faire dans celle-ci. Après tout même s'il était curieux, disons qu'il se disait tout à coup qu'il avait vu tout ce qu'il avait à voir concernant ces histoires et que pour le reste, c'était sans doute entre les Eïlynsteriens et l'ami nécromant dont ils avaient parlés. Certes Anton aurait bien aimé jeter un coup d’œil à ce livre, mais même en sachant qu'il ne pourrait jamais de toute manière pratiquer la magie quelle quel soit, il devinait que ça pourrait être perçu comme un tantinet indiscret...
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyVen 27 Juil - 15:55
Notre Rôdeur laissait choir au sol l'immondice ayant tourné de l'œil et répondant au nom de Facilier. Notre homme, ainsi que la Dryade entendirent la question du juge Anton et firent un léger sourire. Remballant son sac contenant le fameux bouquin appartenant à Achroma, Arkos répondit simplement à l'homme enarmuré avec sa bonhomie naturelle nouvellement retrouvé.

Arkos : je dirais plutôt la deuxième option. Encore que... Non, on va lui laisser une chance. S'il recommence, je le livrerai aux autorités à ce moment-là. Mais bon, je doute fortement qu'une petite amende l'empêche de récidiver. P'tete que si on lui fait croire qu'il y laissera ses mains la prochaine fois, il ne recommencera pas.

Arkos s'attelait à glisser l'assommé derrière le comptoir sans trop de tendresse envers lui. Non pas qu'il ne voulait pas qu'on le voie assommé, mais qu'un Facilier allongé sur le sol en plein milieu du magasin, ça fait désordre. Lilith faisait le tour de la boutique, cherchant d'autres articles volés au StolenMark en se fiant à leur sceau, histoire de voir si Facilier mentait encore un peu ou non. Pendant ce temps, la, notre cher Anton posa une seconde question qui prit notre homme au dépourvu.

Arkos: ah... Heu... J'en sais rien. Il faudrait que je pose la question à mon paternel. C'est lui qui s'occupe du commerce à eïlynster.
Lilith : il s'occupait. Il est parti à Akkaton y faire commerce et fortune, il y a de cela quelques années. Vous le connaissez peu-etre Juge ? Il s'appelle Astriel Minhem.

La Dryade posait la question au hasard, histoire de voir si sa déduction avait fait mouche. Le magasin était vide des autres articles du StolenMark ou de Fort Bastel après la fouille de la demoiselle. Ainsi, faisant marche vers la sortie du magasin, nos deux comparses entendirent le chevalier leur proposer une nouvelle fois un coup à boire ce à quoi la Dryade répondit avant le Rôdeur, sachant que lui, n'avait pas vraiment de gardes-fous sur ce plan.

Lilith : la tournée suffira et je préfère la bière au vin pour votre information. Nous vous suivons.
-
Arkos : ah ? Bon bah d'accord. On te suit.

La réponse d'Arkos avait un soupçon de déception là ou celle de lilith avait une certaine prudence. C'est que la tournée et le repas gratuit, ça le bottait bien à lui. Mais Lilith avait toujours cette fonction de gardes-fous auprès de notre aventurier insouciant. Et ce fut après avoir suivi l'homme en armure et une fois installé à un bar que notre trio composé purent commencer à discuter. Lilith rabattait enfin la capuche de la cape d'Arkos, révélant sa nature non-humaine à tous. Arkos, quant à lui, sortait machinalement le livre d'Achroma, d'une part pour l'avoir à l'œil et d'autre part, car sa curiosité le titillait sur le contenu de celui-ci. Avant de l'ouvrir, notre homme lança simplement tandis que la Dryade faisait signe à un serveur.

Arkos : au fait, je crois qu'on ne s'est pas encore présenté. Je me prénomme Arkos, et ma compagne avec nous s'appelle Lilith, et toi ?

La discussion allait pouvoir s'amorcer calmement, peut-être même que leurs histoires leur serait compter et que des passages du livre seront feuilletés. Pour le moment et curieusement, cette histoire renvoyait le Rôdeur vers son souvenir de Fort Bastel dont il se demandait ce qu'il en restait désormais.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptySam 28 Juil - 17:13
« Ma foi, comme vous voulez. » Se contenta de dire Anton pensif au sujet de l'escroc, ce avant de répondre à la question de la dame après que l'Eïlynsterien ne l'ait pas trop renseigné sur comment marchait les commerces à Eïlynster, sans doute parce qu'il ne semblait pas très doué dans ce domaine en vérité.

« Pas le moins du monde désolé, vous savez l'empire est vaste, pas que je serais contre ce connaître tout le monde, mais en plus un militaire comme moi qui ne s'intéresse pas à ce genre de choses… Pas que ça me déplaise, mais disons que je suis plus porté sur les sciences et les domaine militaire. Enfin, tout ça pour dire que je ne suis sans doute pas la personne idéale à questionner à ce sujet... »

Dans tous les cas, les deux gaillards Estiens acceptèrent finalement sans mal sa proposition d'aller leur offrir un coup à boire, ce qui contenta tant Anton que ce dernier ne remarqua pas vraiment le soupçon de déception dans la voix du rôdeur en réponse aux paroles de son épouse. Ainsi, ils aimaient tout deux la bière ? Soit, ce n'était pas vraiment la boisson alcoolisé du haut juge en vérité, mais celui-ci n'y dira pas non plus non dans les faits.

« Anton Ludwig Ludwig Illuminès, c'est des jolis prénoms que vous avez là tous les deux, typiquement estïens je crois ? » Demanda t-il curieux, ce avant de reprendre pensif à l'égard des deux Eïlynsteriens. « Dîtes, si ce n'est pas indiscret. Pourquoi êtres venus jusqu'ici, depuis Eïlynster, ce qui fait quand même une sacrée trotte pour un bouquin ? Celui-ci a une valeur affective pour votre ami ? J'avais entendu dire que certains mages notaient des choses assez intimes des fois dans leur grimoire et n'appréciaient pas que d'autres les lisent notamment pour cela, ça et des fois les enchantements et théories qu'ils apposent dessus… Jalousie professionnelle je suppose. » Mais bon, c'était comme certains scientifiques qui ne dévoilaient pas les résultats de leurs recherches avant d'être sûr et certains d'eux pour éviter qu'on leur vole le mérite de cela, il supposait que ça devait des fois être le cas pour les mages, sur ce il conclut avec réflexion, après avoir obtenu réponses ou non à ses questions.

« Et sinon, c'est vrai ces histoires de rituel de passage à l'âge adulte ? J'avais entendu dire que vous envoyiez vos gosses en pleine nature passé un certain âge pour les aguerrir et voir s'ils y survivaient… Je n'ai pas à donner mon avis là dessus car je suppose que c'est culturel, mais n'avez vous pas peur qu'ils en meurent tout de même ? Et le votre de rituel, comment s'est t-il passé ? » Curiosité quand tu nous prends, pour sa part Anton se laissait emporter par celle-ci disons le franchement et ça se voyait parfaitement bien...
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyDim 29 Juil - 1:10
Attablé devant sa bière fraîchement apportée et le chevalier un peu moins fraîchement apporté, notre ranger répondait aux questions qui, elles aussi, venaient de lui être fraîchement apportées par le chevalier susnommé. Il semblerait qu'Anton soit curieux de savoir pourquoi Arkos n'avait pas hésité à traverser la moitié du continent pour retrouver ce bouquin si cher à Achroma. Arkos allait donc expliquer cela au chevalier enarmuré, après tout nous sommes réunis autour de cette bière pour discuter n'est-ce pas ?

Arkos : c'est une pièce unique, c'est lui qui l'a écrit et il renferme beaucoup de son savoir et de ses sorts. Sans compter la valeur affective, c'est qu'il y a passé du temps à l'écrire. Et quand je parle de temps, je ne parle pas d'heures, mais d'années. Il y a donc la valeur marchande des informations et des sortilèges qu'il contient ainsi que la valeur affective à prendre en compte et je pense que cette dernière est de loin la plus élevée. Je lui devais bien ce service aussi. Il m'a déjà rendu des services bien plus grand par le passé après tout.

Cette réponse apportée, le Rôdeur prit une gorgée du fameux breuvage ambré et au goût de houblon fortement prononcé. Le malt est clair et agréable au palais, c'est une vraie blonde à n'en point douter. À sa grande surprise, la curiosité d'Anton n'était pas encore satisfaite et il questionnait maintenant notre homme à propos du rituel de passage à l'âge adulte. Tandis que le Rôdeur posait sa pinte, la Dryade également Eïlynsterienne en profita pour répondre de son point de vue à elle avant qu'il n'intervienne avec un point de vue un peu moins tranché et sur la négative.

Lilith : oui, elles sont vraies. Ce sont d'authentiques coutumes tribales et désuètes depuis un bon moment. Mais que voulez-vous, Anton. On ne change pas la "culture".
Arkos : en effet, c'est culturel et on tient à notre culture. Chez nous, les enfants apprennent à manier les armes et à se débrouiller seul dès leurs six ans. Tout le monde à une formation militaire à cause de nos chers voisins. Alors l'épreuve de passage à l'âge adulte existe bien en effet et elle consiste à tuer un monstre relativement puissant et survivre un mois dehors lors de sa douzième année. Cela dit après avoir passé six ans à apprendre a utiliser son arme et à survivre, cette épreuve tiens plus du rite de passage obligatoire que de l'épreuve réellement mortelle. Généralement, ceux qui échouent reviennent s'entraîner après s'être fait copieusement rosser par leur adversaire et rien de plus.

La dernière question d'Anton fit sourire Arkos, mais Lilith monta les yeux au ciel en l'entendant. Notre homme allait parler de son épreuve et Arkos a "légèrement" tendance à enjoliver ce récit alors qu'il ne sait pas à quel point sa chère et tendre y avait participé. Il faut dire que notre aventurier raconte ça à travers le regard d'un enfant de douze ans tandis que Lilith à vu cela depuis une les yeux d'une dryade adulte et déjà plusieurs fois centenaires. La taille des monstres et leur dangerosité ne sont pas perçues de la même manière chez un enfant.

Arkos : Mon épreuve ? Et bien, j'ai dû aller vivre un mois dans une forêt que je connaissais déjà très bien. Je pensais chasser et tuer un sanglier ou un ours, enfin un truc un minimum imposant tandis, mais à ma surprise, ce fut une ombre qui vint essayer de me chasser jusque dans mon campement... "

Le Rôdeur continuait ainsi son récit, pendant de longues minutes, racontant l'énorme carrure de l'Orc mort-vivant, mais aussi son apparence et sa dangerosité. Il n'hésitait pas à décrire les actions, comme au ralenti, de chacun des assauts qu'il y avait eut contre cette entité et comment il l'avait défaite. Lilith avait ce genre de regard qui disait que l'Orc était peu-etre un peu moins dangereux, un peu moins menaçant et un peu moins colossal que ce qui était exposé, mais elle ne pouvait rien dire sinon cela reviendrait à dévoiler qu'elle a fait presque toute son épreuve à sa place pour le protéger. Chose qu'il ignore encore à l'heure actuelle.

Finalement après ce long et 'palpitant' récit des premiers exploits guerriers de notre combattant, le calme se fait. Un moment de silence se place sur la tablée ou tout le monde boit un peu du contenu ambré de leur pinte. Un azurien passe, se prend une aile dans une chaise, tombe, jure, se relève et continue son chemin au travers de la place. Finalement, le Rôdeur regarde un instant, le fameux bouquin et la curiosité fut rapidement la plus forte. Arkos commença ainsi donc à le feuilleter tandis que Lilith jetait un œil discret par-dessus son épaule. La Dryade a une certaine aversion pour la nécromancie, mais elle reste tout de même une femme curieuse et tous purent voir que l'écriture était sans aucun doute celle d'Achroma, tout comme le sceau était celui du Stolemark. Les motifs et les lettres formées quant à elles, cela relevait d'une autre histoire. Arkos commença soudainement à ricaner avant de lancer à Anton un ton très familier.

Arkos : tu veux voir ?"

Si Anton regarde le contenu du bouquin, il pourra se rendre compte sans grande difficulté que celui-ci est entièrement codé. Illisible pour nos curieux aventuriers. Bien joué Achroma, on ne sait pas ce que tu voulais cacher là-dedans et personne ne le saura sans passer des années à le déchiffrer... Où à directement te le demander. Cette parenthèse de curiosité passée, notre Rôdeur rangea le livre de cuir noir et commença à lui aussi questionner leur hôte enramuré.

Arkos :Et donc comment ça se passe en Akkaton ? Ça ressemble à quoi la vie d'un commandant des armées ? Vous n'êtes pas tous rompu au combat là-bas, je crois. Ça doit être dur de protéger des civils s'ils ne savent pas se défendre. Sinon Akkaton est le pays de la technologie. Les implants et prothèses, c'est courant ? Ça marche comment ?.

Curieux comme à son habitude. Une curiosité non partagée par la Dryade pour la gestion du pays et les questions géopolitiques et militaires. Cependant, Lilith montra un intérêt soudain envers les prothèses en question. Un intérêt certes, mais pas positif, après tout ce genre de choses est contre-nature pour une enfant de Mère Nature.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyDim 29 Juil - 23:04
Anton goûta à sa bière en même temps qu'il écoutait le rôdeur d'Eïlynster lui expliquer ce qu'il fichait dans les Duchés du Sud… Et dans les faits ça faisait plutôt sens, du moins c'est ce que pensa l'Akkatonien qui répondit alors avec bonne humeur.

« Ah oui je vois, vrai qu'il faut bien que les mages apprennent à employer leurs sorts d'une manière ou d'une autre pour pouvoir utiliser ces derniers… M'enfin, en tout cas je peux comprendre la valeur affective de la chose et je suis content pour lui qu'il retrouve son ouvrage même si je l'ai pas encore rencontré une seule fois, mais décidément ça a l'air d'un chic type de ce que vous me décrivez. Vous pensez que je pourrais bien m'entendre avec lui ? » Pour sa part il ne serait pas contre de le rencontrer en tout cas.

Sur ce Anton qui avait aussi demandé quelques apéritifs histoire de ne pas s'enivrer trop vite, certes certains diraient que c'était tricher, mais pour tout avouer il ne cherchait pas spécialement l'ivresse quand il buvait ou en général, surtout que bon… Un homme fortement cybernétisé comme lui n'avait plus tant que ça de sang dans l'organisme, autant dire qu'il devait sans doute finir mort ivre plus vite s'il y allait trop fort, alors autant ne pas faciliter les choses… Reprit avec amabilité.

« Oh, je suppose que c'est leur manière de faire pour s'adapter à leur mode de vie. Pas que j'approuve, mais je ne vais pas condamner les coutumes des autres sans bien connaître leur société. »
Dit-il sinon sincère au sujet du rite de passage à l'âge adulte des Estiens par rapport aux commentaires de la dame. Ce avant d'écouter comment c'était déroulé celui d'Arkos et les explications de celui-ci... Et évidemment, si Anton avait bien remarqué les sous entendus visuels de la dame du guerrier par rapport aux paroles qu'énonçait ce dernier, il eut la politesse de paraître impressionné, captivé, mais aussi de dire avec une certaine sincérité.

« En tout cas pour un gamin aussi jeune que celui que vous étiez, je trouve que c'est assez impressionnant ! Je ne dirais pas que je vous envie car je ne regrette pas mon enfance, mais je ne peux qu'applaudir cela. . »

« Après, j'imagine qu'il doit y avoir pire, pas que je critique votre épreuve hein, mais l'on m'avait parlé d'extrêmes du genre de ceux qui envoient les mômes passer leur épreuve dans le grand nord glacé ou à Teïder. Je suppose qu'ils doivent désirer montrer à quels points leurs pupilles ou enfants sont capables de se débrouiller seuls. Ma foi, j'espère pour ces derniers qu'ils s'en sortent souvent vivant, car je ne sais pas trop si dans le grand nord glacé ou Teïder les adversaires se contentent souvent de rosser... » Houlà non, surtout à Teïder pensa t-il. Il se doutait après tout que l'inquisition là-bas ne devait pas trop s'émouvoir du fait d'avoir un enfant sous la main quand ils pratiquaient certaines choses dessus...

« Euh oui. » Ne put sinon manquer de dire Anton avec surprise, mais une pointe de reconnaissance qui sa manifesta par un léger merci ensuite quand on lui proposa de consulter le livre avec eux quand ils s'y mirent peu après. Fichtre, c'était la premièr fois après tout qu'il pouvait lire ce genre d'ouvrage, alors autant en profiter si on l'y autorisait. Est-ce qu'il allait apprendre quoi que ce soit de vraiment intéressant pour lui ? Sans doute pas, il avait autant d'affinité pour la magie qu'un caillou après tout, mais la curiosité ne suffisait-il pas comme raison ? Si, du moins d'après lui, alors autant en profiter…

« Eh bien, décidément soit votre ami écrit très mal, soit il code très bien, je suppose que c'est sans doute plus la dernière possibilité que la première, quoique les deux ne sont pas incompatibles... » Finit en tout cas par dire l'Akkatonien après avoir essayé tout de même de déchiffrer l'ouvrage. Cela ou bien ce dernier était écrit dans une langue peu connue d'eux, c'était une possibilité aussi se dit-il, par exemple le langage naga qui n'était pas parlé par grand monde en dehors des nagas eux-mêmes et qui avait tout un alphabet bien à lui, comme pas mal d'autres langues d'ailleurs en dehors éventuellement de celles des grandes nations qui avaient certaines ressemblances entre-elles au moins…

« Comment ça se passe dans l'empire ? Eh bien je ne saurais pas comment le dire sans me donner l'air de mettre en valeur mon pays à outrance, mais disons qu'au niveau de ma vie en tant que commandant, eh bien je gère uniquement l'aspect militaire que pourrait représenter ce poste à Eïlynster, l'armée est disons séparée de la politique. Et en effet, à Akkaton tout le monde n'est pas rompu au combat, mais n'allez pas croire que pour autant les gens sont sans défense. Disons que tout le monde bénéficie à un moment de sa vie du service militaire et puis nous essayons toujours de sécuriser les territoires occupés. Nous ne sommes pas vraiment en permanence en guerre, ou du moins ce n'est pas nous qui sommes envahis, alors il y a sans doute moins besoin que tout le monde soit en permanence sur le pied de guerre… Quant aux prothèses... » Il y a réfléchit alors, puis dit avec le sourire.

« C'est très compliqué à expliquer, mais en gros c'est des systèmes mécaniques très bien ficelés qui permettent de relier les implants au système nerveux et ensuite de les bouger comme si c'était des membres organiques. On ne sent certes pas la douleur et on pas de sensation de toucher avec les membres artificiels, sauf si on appose certaines améliorations dessus je crois, du moins y a des projets allant en ce sens actuellement qui sont élaborées par nos inventeurs, mais ils sont aussi adroits que des membres naturels une fois que l'on s'y est habitué… Pratique pour permettre à des personnes ayant perdu quelque chose suite à un malheureux accident ou ayant été mal-formés de naissance de pouvoir vivre normalement par exemple. » Il sourit alors avec amusement et ajouta.

« Pour ma part, plus de la moitié de mon corps est modifié ainsi, le torse, les membres du côté droit, l’œil droit et le cœur notamment. Je vois ça comme une chance de pouvoir continuer à servir l'empire et son peuple malgré les malheurs de la vieillesse qui devraient s'appliquer à des membres organiques. Cela peut sembler extrême je suppose, mais je ne veux pas finir comme un vieillard croulant et laisser le monde évoluer sans moi ou sans me laisser de chance de me battre pour ce en quoi je crois juste tant que mon cerveau ne lâche pas. » L'akkatonien finit alors sa bière et conclut avec amusement.

« Dîtes sinon, je vous pose une colle peut-être, mais… Sachant que votre pays a quasiment toujours été en guerre avec Teïder, imaginez ce qui se passerait si un jour cette guerre s'arrêtait ou que le royaume de Teïder disparaissait... Qu'est-ce qui se passerait ensuite selon vous ? » Question intéressante, après tout il avait cru comprendre qu'une grande partie de ce qui faisait Eïlynster aujourd'hui était dû à cette guerre ancestrale… D'une certaine manière Eïlynster avait été forgée par son ennemi Teïderien, donc si celui-ci disparaissait, ça aurait sans doute ses conséquences supposait-il...
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyLun 30 Juil - 22:44
Anton semble curieux de savoir qui est Achroma. Chose normale après son éloge et le fait qu'il soit venu un peu trop de fois dans la discussion. Le Rôdeur et la Dryade répondent en même temps et de manière totalement fortuite à la question posée par le juge. Il chercherait ainsi à le rencontrer ? En tout cas la spontanéité de la réponse avait ce côté amusant détendant l'atmosphère.
Arkos - oui, c'est un type bien.
Lilith - Non, c'est un diabolique serpent.

En suivi un long soupir de la dryade. Elle n'allait pas le contredire, mais elle n'aime décidément pas ce nécromancien. Cela dit, il semblerait qu'Anton soit aussi curieux qu'Arkos sur le contenu du livre d'Achroma et aussi déçu en voyant a quel point celui-ci était illisible pour eux trois. Le juge avait, sans même le vouloir, fait mouche sur ses deux théories. Le livre était bel et bien codé, mais le résultat une fois décodé était écrit dans la langue originelle d'Achroma ou, autrement dit, la langue des nagas illisible pour nos deux protagonistes. Ensuite, vint le tour du juge de raconter son histoire et Arkos écoutait attentivement l'histoire d'Anton. La manière non-militaire dont Akkaton était gérée était un mystère pour lui qui ne connaît que la méthode stricte et militaire de son pays et le mercenariat des Duchés du Sud. Non pas que le Rôdeur ne comprenait pas ce système, mais des années d'entraînement ayant conditionné son esprit, Arkos imaginait mal une population à peine formée à la survie avec de tels monstres vivants à l'extérieur.

En revanche, quand Anton parla des prothèses et autres miracles de la technologie, on pouvait dire que notre homme enfant avait des étoiles dans les yeux-là ou ceux de Lilith commençaient a lancer des éclairs de colère. Pour notre homme, il s'agissait d'une curiosité à voir, à visiter et à comprendre tandis que la Dryade voyait de plus en plus ça comme une insulte envers la nature et l'ordre des choses. Alors lorsqu'Anton sourit et dit qu'il était déjà artificiellement modifié à plus de la moitié de son être, Arkos fut instantanément emporté par l'envie d'en savoir plus et allait poser une question qui fut instantanément par une Lilith quelque peu dégoûtée par leur interlocuteur. Certes, elle a toujours des propos doux concernant son mari, mais elle est toujours pour le moins détestables envers les autres, spécialement envers toutes personnes "contre-nature".

Arkos :Est-ce qu'on pourrait voir à quoi...
Lilith - Non.
Arkos :Pourquoi pas ? C'est juste...
-
Lilith - Une insulte envers la vie et la nature. Si la Nature avait voulu que l'homme soit composé de métal, elle les aurait conçus ainsi. Cette technologie est juste un nouveau moyen pour devenir une aberration en un temps record. La nature ne doit jamais être violée ainsi.

Des propos secs qui reflètent la manière de penser de la Dryade. Quoi de plus normal venant d'une gardienne de la nature après tout ? Cela dit, ce fut une fois que la tension était retombée, comme le niveau de bière dans les pintes à la table du trio, qu'Anton posa une question sur Eïlynster. Une simple hypothèse ma fois fort intéressante. Arkos réfléchit un instant avant d'essayer de répondre. La vie sans guerre, sans Teïder, ça mérite réflexion. Que deviendrait donc Eilynster ? Lilith n'hésita pas à porter sa pierre à l'édifice de cette réflexion.

Arkos : De toute façon, au bout d'un millier d'années, les gars... Ils ne savent rien faire d'autre.
Lilith : Et puis s'ils arrêtent la guerre et continue la bouffe.

Arkos, amusé à cette idée : ah bah... On aura droit une petite génération d'obèses.
Lilith, définitivement Eïlynsterienne : et d'oisifs ! Parce que, mine de rien la guerre, ça occupe.
Arkos un peu gêné et listant l'avenir peu glorieux mais réaliste des Eïlynsteriens sans Teïderiens à affronter : Oisifs, Obèses...
-
Lilith : Ouaip, des gros cons quoi !
Arkos : T'es pas Eïllynsterienne toi ?
Lilith : Si pourquoi ?

Un instant de réflexion survint de la part du Rôdeur au moment où il entend la réponse de la Dryade avec le ton d'humour très ironique assortie. Changeant de sujet et d'interlocuteur, Arkos se tourna vers Anton et lui posa une petite question toute simple. Les Akkatoniens ont un fort qu'ils jalousent et comparent à la Forteresse Inébranlable. Connaissant bien cette ville, notre homme voulait en savoir d'avantage sur sa concurrente la Forteresse Indomptable.

Arkos : Et si nous parlions de l'Indomptable un peu ? Il est dit que cette forteresse serait aussi difficile à prendre que l'Inébranlable. Stoïcisme et Résistances seraient des prodiges architecturaux et d'organisation militaire à ce qu'on prétend

Cette forteresse devrait faire penser à la Forteresse Inébranlable à Arkos, son chez lui après tout. Mais curieusement, notre homme commençait déjà à se perdre dans ses pensées avant de dire dans un murmure plus pour lui que pour les autres.

Arkos : Il faut qu'on reprenne Fort Bastel.

Oui, en effet, il faut qu'on reprenne Fort Bastel et que le Stolenmark y soit de nouveau le groupe y siégeant que nous connaissions, mais ceci risque d'être une affaire difficile et surtout : une autre histoire que celle-ci.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyMar 31 Juil - 18:47
« C'est pas vraiment sa faute pourtant s'il est né naga, je ne vois pas pourquoi c'est un défaut du coup. » Dit Anton étonné aux paroles de la dryade, mais étonné du genre pas vraiment vexé ou choqué, plutôt qu'il donnait l'air de trouver cela vraiment étrange. Disons qu'il se demandait presque si elle n'avait pas une phobie des serpents tiens, mais bon il n'allait pas poser la question pour autant, après tout ce serait pas mal impoli !

Quant au grimoire, il semblerait que ce soit compromis quant à la possibilité de le consulter aujourd'hui… pas grave pensa Anton, il aurait l’occasion un autre jour, après tout il avait tout son temps, cela et puis… Cela ferait une raison en plus de croiser ce fameux Achroma dont il entendait parler, un joli prénom d'ailleurs. Pour sa part il trouvait que sa sonnait bien naga d'ailleurs et en plus c'était dépourvu de s, ce qui n'était pas plus mal car des fois ces derniers avaient une manière assez déstabilisante de prononcer cette lettre...

Quant à la réaction de ses deux interlocuteurs quand il parla des prothèses, il sembla apprécier celle d'Arkos et ne pas spécialement s'émouvoir de celle de l'épouse de celle-ci qui pouvait se comprendre, cela et puis visiblement elle avait une manière de penser proche de celles de bien des mages proches de la nature pensa t-il. Soit, de toute manière chacun faisait ses choix, il se contenta donc de glisser avec amusement.

« C'est un point de vue, aussi bien le votre, que celui de votre mari est le mien. Pour ma part j'aurais tendance à penser que si la nature avait réellement une volonté, alors c'est elle aussi qui aurait dotée l'homme de la capacité par son intelligence d'innover et de créer des choses, ainsi en quoi les implants que je me suis mis ne sont pas vraiment naturels ? Après tout l'homme est une création de la nature si on comprend votre point de vue et dans cette création sa grande intelligence et capacité à innover font parties du lot. » Mais bon, à sa manière de dire la chose, on sentait qu'il n'idéalisait pas du tout la nature comme un idéal sacré, pas qu'il la méprisait, mais bon comme beaucoup d'Akkatoniens il n'avait pas l'air du genre très spirituel ou tourné vers ce genre de questionnements.

Par contre, il ne manqua pas d'écouter avec une curiosité interloquée les théories des deux Estïens quant à ce que deviendrait leur nation s'il n'y avait plus de guerre avec Teïder… Fichtre pensa Anton, visiblement ils avaient une sacrée manière de juger les populations qui n'étaient pas habituées à faire la guerre. Cela ou bien ils faisaient preuve d'un humour bien particulier, tant qu'Anton ne trouva qu'une chose à dire à cela.

« Eh bien… Après, vous savez, il y a sans doute d'autres pays auxquels faire la guerre je suppose... » Puis se rendant compte de l'énormité qu'il venait de dire, il se contenta de légèrement secouer la tête. D'autres pays auxquels faire la guerre ! Ne venait-il pas de leur conseiller de guerroyer contre d'autres personnes s'ils étaient un jour délivrés de Teïder ? Fichtre… Par contre, il se fit la réflexion que c'était tout de même une possibilité réaliste pensa t-il, surtout si les Estïens ne savaient réellement rien faire d'autre. Cela ou bien leur pays devrait sacrément changer pour s'adapter à une paix à long terme... Mais était-ce impossible ? Pas forcément se dit-il, juste qu'il faudrait sans doute un certain temps d'adaptation…

« Ah, euh, l'indomptable ? Bah ce n'est pas vraiment un fort conçu pour y vivre vous savez, c'est surtout conçu pour empêcher les armées ennemies d'entrer sur notre territoire. On devrait plutôt la comparer à votre grande muraille je suppose, mais c'est un peu biaisé aussi car votre grande muraille autour tout votre pays alors que nous on bloque juste un col montagneux en y mettant vraiment les gros moyens…. » Puis, interloqué par les dernières paroles de l'estïen qu'il entendit, il finit alors par demande poliment et avec curiosité. « C'est quoi fort bastel ? » Il avouerait n'en avoir jamais entendu parlé, bon après il venait du continent d'Akkat, donc il n'était pas vraiment au fait de tout ce qu'il y avait sur celui Orzanien...
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyMer 1 Aoû - 0:20
"C'est quoi Fort Bastel ? " Tel furent les propos du Juge Anton. À ces propos, les yeux du Rôdeur s'écarquillèrent de détermination tandis que ceux de la Dryade clamaient haut et fort l'erreur d'Anton. Il venait, sans le vouloir, de déclencher la plus terrible attaque du héros Shonen : le monologue sur l'espoir et l'amitié. Ce fut ainsi que le long, très long monologue d'Arkos commençait. Si Anton voulait savoir ce qu'est Fort Bastel, il le saura du début à la fin et Arkos allait le lui raconter dans son intégralité tandis que Lilith commande d'autres bières et un très grand verre d'eau en prévision d'une soif imminente.

Arkos : c'est un fort, comme tu t'en doutes. Il est ici même dans les duchés du Sud, le plus à l'Ouest possible. Plus précisément, il se situe à quelques kilomètres de Forte Occidente vers la cote à l'Ouest. C'est un Fort magnifique, avec ses douves hébergeant une faune aquatique douce des plus belles. C'est un Fort des plus imposant et des plus magnifiant, imposant à la majesté. Je me rappellerais toujours la première fois que je l'ai vu. Entièrement en pierres blanches et en bois, ses remparts sont des plus infranchissables et ses tours de guets sont hautes et offre une vue des plus resplendissantes allant jusque dans la mer. Le genre d'endroit où je me plaisais à m'oublier et à rêver en regardant l'horizon.

L'intérieur n'est pas en reste. Une cour arborée et agencée entre jardins, potager et chemin de pavé de pierre et au centre de celle-ci un puits raffinement travaillé orne le tout. Elle est vraiment un lieu agréable à vivre à la belle saison, c'était là qu'Earwen flânaient la plupart du temps quand elle en avait le temps et que la météo le permettais. Nous avions aussi une écurie de qualité pour les chevaux de la compagnie, et même une forge toute équipée suffisamment spacieuse pour y forger nos désirs les plus fous... En fait surtout ceux d'Oghren en réalité. Une petite chapelle hébergeant une nécropole en son sous-sol et surtout une bibliothèque spacieuse et riche en contenu, tout les sujets y avaient leur livre. Achroma se chargeait de l'étoffer presque tous les jours. Tout à gauche se trouvait le terrain d'entraînement en terre rouge, l'endroit ou nous étions sûr de trouver Ghorlorz s'il n'était pas dans la taverne de bois. Le meilleur restait cependant sa Citadelle. Haute, magnifiquement décorée et dotée d'une salle du trône à nous couper le souffle, Greil s'en occupait et nous y donnait les consignes de la compagnie, paix à son âme. Cette citadelle avait suffisamment de pièces pour combler aux besoins de toute la compagnie que ce soit à titre professionnel ou personnel. Même la salle du conseil de guerre était composée de tout ce dont un stratège pourrait rêver. Le tout adossé à une montagne, ce fort est une merveille architecturale imprenable si elle dispose d'assez de monde pour user de sa structure. "

Arkos aurait pu vendre la baraque à prix d'or avec un monologue pareil, mais nous n'en sommes qu'à la moitié de son discours. Maintenant nous attaquons l'histoire de celui-ci. En effet, comment parler de Fort Bastel sans parler du Stolenmark. D'ailleurs pourquoi parler de Fort Bastel sans parler du Stolenmark. Ce fut de cela qu'Arkos parla, d'une voix infiniment plus sombre et plus mélancolique que lors de sa description du fort digne d'un représentant en immobilier.

Arkos : Fort Bastel était, avant-tout, le Quartier Général de la compagnie du Stolenmark. C'est une compagnie de mercenaires bien particulière que j'ai intégrée, il y a des années. Peu-importe ton histoire, ta nature ou ton origine, peu importe ton passé et tes erreurs, tu y es le bienvenu. Cette compagnie m'a rappelé mon pays, Eïlynter sur beaucoup de points. Nous y sommes tous frères, que l'on soit Naga, elfe, humain ou n'importe quoi d'autre. Nous y sommes frères et nous nous protégeons et nous soutenons les uns des autres. C'est comme ça que Greil avait vu cette compagnie, un groupe soudé d'un amour fraternel puissant. Mais nous n'étions pas que ça, nous étions des mercenaires sous conditions. Pas seulement une lame à loué, mais aussi des hommes de morale refusant les contrats qui n'allaient pas dans le sens de nos convictions. Nos tarifs variaient aussi en fonction du client et connaissant Greil, je sais que le tarif variait en fonction de ce que pouvait payer le client dont la cause était juste et le besoin réel. Parfois, ce tarif n'était qu'un service demandé dont nous n'avions pas réellement besoin. *** divagant un peu sur ses souvenirs qui le remplisse alors qu'Arkos repense au Stolenmark avec un sourire mélancolique sur le visage *** Je me rappelle encore de cette adorable petite fille de même pas six ans qui a payé Ghorlorz avec une petite couronne de fleurs pour avoir sauver son père d'un trio d'imbéciles. Une de ses missions préférées. En plus, la couronne était tellement petite qu'elle ne lui couvrait même pas la moitié de la tête, mais il l'avait séchée et conservé dans ses quartiers de la citadelle en souvenir malgré tout... Elle y est peut-être toujours. Je pourrais parler de nos missions ou de notre vie dans ce fort toute la journée, mais je pense que c'est plutôt sa déchéance qui t'intéresse, sinon je n'aurais pas à le reprendre.

Prenant une lampée de la boisson finalement arrivée, Arkos marqua un instant de pause. Trop courte pour que quelqu'un prenne la parole, mais suffisamment longue pour apprécier ces quelques secondes de silence. Notre Rôdeur reprit finalement sur le même ton mélancolique.

Arkos : Nous avons été victime d'un excès de confiance. Une mission a mal tourné privant le fort d'une grosse partie de ses hommes d'armes. Nous devions accompagner un convoi et nous faisions régulièrement la route en question. Une route que nous pensions sure et sommes tombé sur une embuscade. Plus nombreux et mieux préparé que nous, ils nous ont maîtrisés et ont gravement blessé et tuer plusieurs d'entre nous. C'est Lilith qui nous à sauvé d'une vie d'esclave ou d'une mort certaine, à elle seule contre toute cette compagnie. Je ne sais pas comment elle a fait.

Cette phrase fut accompagnée d'une légère révérence de la Dryade Eïlynsterienne qui avait prouvé par cet acte qu'elle était bien plus Eïlynsterienne que Dryade finalement. Une digne fille de la nature et une digne femme du pays dont ne faut surtout pas chercher querelle sous peine d'y laisser des dents en somme. Suite à ce petit intermède, notre conteur improvisé reprit son discours.

Arkos : à la mort de nos agresseurs, j'ai été bien trop blessé et dut revenir à Eïlynster avec quelques un des membres du Stolenmark. J'ai apprit que, pendant ma convalescence, le fort avait été attaqué et notre chef tué. Les envahisseurs avaient péris grace à la stratégie de Greil. Tout comme le Stolenmark avait péri lorsque la mort emporta ce dragon en véritable héros. Depuis le fort a été laissé à l'abandons et aux monstres peuplant la nature des Duchés du Sud. Il a sans doute été pillé plusieurs fois et il parait qu'une bande de bandit de bas étages essaient de le reprendre petit à petit de la main des monstres l'occupant.

Un second instant de silence et Arkos tape un grand coup du bas du poing sur la table la demi-seconde après que Lilith ai soulevé les verres, ayant anticipé le mouvement. La phrase qu'Arkos répondit d'une manière beaucoup plus sonore indiquait clairement son état d'esprit.

Arkos : "Il appartient au Stolenmark. IL FAUT REPRENDRE FORT BASTEL !!!"
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyMer 1 Aoû - 22:06
Fichtre, la description que lui fit l'Eïlynsterien de cette forteresse avait légèrement des aspects d'exagération lyrique, même pour lui... Certes, ça devait être un très bon fort tout de même mine de rien, notamment à l'échelle de ce dont est capable une compagnie de mercenaires honorable...Il se doutait néanmoins que l'autre exagérait sans doute un peu les qualités de la forteresse, mais juste un peu, pas non plus énormément, pas comme si l'autre racontait qu'elle égalait l'indomptable ou l'inébranlable. Tout ceci était sans doute dû à la nostalgie donc. En tout cas, Arkos avait su gagner l'intérêt et la curiosité du juge par sa description de la forteresse, car Anton serait curieux de voir celle-ci de plus prêt tout de même pour vérifier si c'était en effet de l'exagération ou la plus stricte des vérités.

Après il fallait le dire… Un Akkatonien pure souche comme lui, né dans l'une des plus grande cités de ce monde et qui avait contemplé ses merveilles, lui aussi devait avoir des biais nostalgiques ou patriotiques qui entraient en jeu par moment. Car il surestimait probablement un peu son empire et la capitale dans laquelle il était né, se disant des fois par moment même si de manière inavouable que ce serait une capitale appropriée pour le monde dans le sens large et propre du terme…

« Votre épouse est vraiment une dame très rusée je suppose pour pour être ainsi arrivée à triompher de tant de malandrins, rusée et astucieuse. » Ne manqua t-il pas en tout cas de complimenter sincère quant au fait que la dryade avait sauvée les membres actuels de cette compagnie de mercenaire honorable. Et oui, la ruse et l'astuce étaient les meilleures armes pour cela et ce sauf si l'on était un dragon probablement... Quoique, il se rappelait de cette fois avec ce jeune dragon... Oui, mais l'escouade que Ludwig dirigeait à cette époque était lourdement armée en même temps, pas étonnant donc que le jeune saurien n'ait pas fait long feu, ce même si les pertes avaient été lourdes pour l'escouade. M'enfin, quoiqu'il en soit mieux valait de la jugeote pour réussir dans la vie.

Quant au fait que les monstres occupaient ce fort... Fichtre, ces derniers avaient sans doute dû le faire pour s'y cacher notamment ou y trouver un semblant de sécurité, après tout ce genre de créatures étaient plus rares dans les Duchés du Sud que dans d'autres terres car les mercenaires prenaient un peu leur place en les chassant. Un phénomène assez rare donc, mais intéressant en soit… Dans tous les cas aux dernières paroles de l'estien, il finit par demander avec curiosité.

« Et comment comptez vous le reprendre ? » Après tout, même en partant du principe qu'il y avait une dose de mélancolie dans tout ce qu'il avait entendue, ça restait quand même un sacré morceau pour une compagnie de mercenaire très affaiblie… Il fallait donc un plan, mais surtout de bonnes idées pour arriver à reprendre le tout de manière à gagner au change si possible.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyJeu 2 Aoû - 0:56
Comment reprendre Fort Bastel ? En effet, c'est une bonne question. La Dryade retourna d'ailleurs celle-ci au juge Anton qui aurait sans doutes quelques conseils avisé à donner sur la situation si le Rôdeur l'avait laissé répondre. Cela dit Arkos répondait aussi à cette question, ayant quelques idées arrêtées sur le sujet. Il faut dire que notre ancien mercenaire avait l'avantage de connaître les lieux.

Lilith : Ah, ça c'est la grande question. Comment reprendriez-vous un fort, Juge Anton ?
Arkos : La question n'est pas "comment" mais "avec qui ? ". Comment, j'ai déjà plusieurs idées. Qui dit douve dit pont-levis. On pourrait bloquer celui-ci pour empêcher de le relever et entrer de force. Nous pourrions aussi nous faufiler par les quelques passages secrets qu'il contient, bien que ceux-ci risquent d'être habités. Nous pourrions tenter les deux, l'attaque de front du pont-levis en diversion et une escouade prenant les troupes ennemies à revers par les passages secrets.

Arkos marqua une pause pendant un temps, réfléchissant à d'autres stratégies, avant de finalement dévoiler pourquoi ils ne l'avaient pas repris. Une simple question mathématique en réalité, mathématique et logique.

Arkos : non, le souci est que nous ne sommes que cinq membres du Stolenmark. Je ne sais pas s'il y a d'autres survivants ni comment les contacter. Cinq personnes dont une qui ne sait pas se battre, cela exclue déjà d'emblée toute idée de faire deux groupes, et même en infiltration de nuit, nous ne sommes pas assez nombreux ni assez discrets pour pouvoir reprendre le fort en le vidant de ses squatteurs avec une attaque surprise... Bien sûr, nous pourrions embaucher des mercenaires, mais on les payera avec quoi ? Je n'ai qu'un salaire de sous-officier et les quatre autres ont un salaire de simple soldat. Non ce qu'il me manque, ce n'est pas la méthode ni la stratégie, mais bien les moyens en hommes et en or.
La réponse était assez claire et explicative de la situation actuelle. Il est vrai qu'on ne reprend pas un fort à cinq personnes et actuellement notre Rôdeur n'avait pas les moyens financiers ni logistiques d'avoir plus de soldat à disposition. Une situation frustrante qu'il en est, mais qui, espéreront le, ne sera pas éternelle.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyJeu 2 Aoû - 22:07
« Vous savez mon ami, il se trouve que je suis haut juge de l'empire, un commandant de légion impérial estimé par mon peuple et apprécié par ma hiérarchie par ma compétence. J'ai sans doute l'air de me vanter en disant cela, ce qui n'est pas mon but, mais c'est pour souligner une chose, je pourrais être de bons conseils je suppose quant à la stratégie pourrait reprendre votre fort, mais aussi quant au fait de disposer plus aisément de moyens utiles pour reprendre celui-ci... Évidemment, hors de questions qu'en dehors de moi, l'empire d'Akkaton se mêle d'une quelconque manière à tout ceci, je n'ai pas le droit après tout de faire ce genre de choses sans l'accord de mes supérieurs et ces derniers ont tous sauf envie que je donne du souci à se faire aux ducs et comtes des Duchés en me ramenant avec une expédition militaire de l'empire au sein de cette nation, même de petite taille... » Après tout ils commenceraient à penser que l'empire était dorénavant assez arrogant et confiant pour se croire chez lui partout au niveau de son armée, ce qui évidemment ne manquerait pas d'inquiéter beaucoup de monde…

« Pour la stratégie, je ne peux pas vraiment vous aider si je n'ai des plans ou une description détaillée des lieux, ainsi qu'un résumé final des véritables moyens que nous pourrions disposer pour une telle chose. Après tout rien ne sert de prévoir un grand plan quand on ne connaît pas ses moyens, surtout que qui sait ? Peut-être que de nouvelles opportunités plus intéressantes pourraient s'offrir à nous… Après tout on peut tout avec tout les moyens du monde, reste à savoir lesquels nous aurons donc. » En somme, patience et surtout prudence, voilà les deux fins mots. Rien ne servait de prévoir trop en avance, il fallait prendre le temps de réfléchir et élaborer un plan certes, mais pas trop tôt au risque sinon de se fermer ne serait-ce qu'un peu à de nouvelles idées qui pourraient certes le chambouler, mais aussi l'améliorer… C'est sur ces belles paroles en tout cas que le haut juge reprit ensuite d'un air pensif...

« En somme nous n'avons pas de moyens financiers pour engager des mercenaires de manière fiable et nous n'avons pour le moment que de très faibles effectifs si j'ajoute ma présence. Que diriez-vous de peut-être s'aider d'un comte/baron ou duc voisin pour obtenir son aide en échange de possibles faveurs ? Pas comme si de toute manière il ne valait pas mieux pour vous bien vous entendre avec un tel voisin à l'avenir… Cela et puis le fait que le fort soit occupé par des brigands ne doit peut-être pas l'arranger, alors qui sait ? En faisant passer la chose d'une manière convenable vous pourriez peut-être même faire croire que c'est vous qui lui rendez service, du moins avec beaucoup de chance et de toupet… Vous pourriez sinon aussi mobiliser parmi vos amis ou les gens qui aimeraient bien voir le Stolenmark revenir ? Il doit bien y en avoir quelques-uns après tout… Sinon hum, je peux peut-être voir pour recruter quelques proches si vous voulez... » Sur ce, il attendit la réaction du rôdeur et de son épouse à ces suggestions et questions avant d'ajouter quoi ce soit, mais aussi les éventuelles nouvelles pistes de réflexion soulevées ou approfondies par ces derniers, après tout ce n'était pas un monologue et il était important de discuter en détail de tels points pour tirer le meilleur de leurs idées… Alors autant les laisser en place une évidemment.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptySam 4 Aoû - 1:57
C'était un miracle, un acte providentiel, un prodige qui venait de se produire à cette tablée. Arkos sait parfaitement comment prendre un fort, mais ne sait absolument pas comment trouver les ressources nécessaires pour mettre en application stratégies. Anton, le Haut-Juge juste en fasse de lui à littéralement la réponse à tous les problèmes qu'il avait pour reprendre fort bastel. On peut dire qu'en cet instant notre Rôdeur ne démérite absolument pas son surnom d'heureux chanceux. Il est parti récupérer un bouquin chez un arnaqueur et repart avec tout ce qu'il faut pour reprendre le Quartier Général du Stolenmark. Dites-moi que les miracles n'existent pas après ça !

Anton, Haut-juge akkatonien de sa fonction, pouvait avoir un rôle primordial lors du conseil de guerre pour cette mission rien que par son expérience. Il ne lui manque que les informations techniques classiques comme la localisation, la structure et la conception du Fort en lui-même ainsi que les ressources disponibles et les compétences de celles-ci. Arkos serait près à les lui soumettre, mais il faudrait d'abord qu'il les mette à jour. Ses connaissances de Fort Bastel se limitent à avant la reprise de celui-ci et de toute façon Arkos n'allait pas se permettre de présider un conseil de guerre en duo avec le Haut-juge Anton avec des dessins gribouillés sur un coin de table devant une taverne.

En vint ensuite la question de la finance. Anton suggérait de s'aider des duchés, comtés et baronnies voisines. Pourquoi pas les Fortuna, en effet, se sont les voisins directs du fort après tout, mais si Anton avait d'autres sommités en têtes, il faudrait ses infos au Rôdeur pour qu'il puisse leur demander audience. Arkos reprit de plus belle, d'une voix assez sonore avant de se raviser et parler plus normalement. Cela dit son timbre de voix indiquait clairement que notre homme était pour le moins... très content !

Arkos : MERCI !!! Merci Anton ! Ton aide est plus que la bienvenue que ce soit sur le plan stratégique que le reste. Pour ce qui est des informations techniques, je te ferais parvenir le nécessaire. Les plans qu'il nous reste, une description détaillée, bref tout ce qui peut être nécessaire. Pour ce qui est des ressources, nous n'avons que très peu d'hommes et de moyens pour le moment. Nous sommes cinq. Moi qui suis un expert à l'arc et en pistage et infiltrations. Achroma, un mage nécromant naga dont je t'ai déjà parlé. Ensuite il y a Ghorlorz, un Orc aussi finement intelligent qu'il est physiquement fort, c'est-à-dire énormément. Earwen, la meilleure empoisonneuse et espionne que je connaisse doublée d'une elfe particulièrement agile. Et enfin Oghren, il n'est absolument pas utile en combat et n'en a aucune compétence. Cela dit, c'est un forgeron de génie et pourra construire, réparer ou modifier ce qu'on veut sur place pour peu qu'il ai les ressources nécessaires. De toute façon, il faudrait monter un véritable conseil de guerre quelque part de sécuriser et discret et non organiser ça vaguement au coin d'une table de taverne.

Une petite pause après ces informations, après tout Arkos venait d'en donner pas mal d'un coup à digérer et il avait également des questions à poser. Justement vis-à-vis des ressources matérielles, financières et des hommes qui manquaient cruellement. Anton proposait de s'associer aux comtés, duchés ou baronnies locales, mais qui exactement. La, était la question.

Arkos : Sinon, concernant les moyens financiers. Demander aux nobles environnants est une bonne idée, mais qui exactement ? Les Di Fortuna sont les voisins directs du StolenMark, mais j'avoue ne jamais avoir eut affaire à eut. Notre ancien chef, Greil, s'occupait de la partie relationnelle avec l'extérieur, on va dire. Pour le reste des duché, baronnies ou comtés environnants, je ne les connais pas donc si tu as des noms à qui je pourrais demander une audience, je suis preneur. Une fois qu'on aura un minimum de finance, on pourra avoir le matériel et on pourra recruter les hommes ayant les compétences qui seront nécessaires pour cette mission et qui nous font actuellement défaut.
Lilith : Il va falloir aussi se renseigner sur ces personnes. Trouver les relations et les conflits qu'ils ont entre eux ainsi que leurs forces et faiblesse. Il faudra envoyer quelqu'un qui leur plaît et saura leur faire dire oui. On ne pourra pas compter que sur sa bonhomie naturelle et ton manque d'étiquette risque d'être fatal à l'audience. Earwen et Achroma ont le charisme qu'il faut pour ça, mais je ne pense pas que cela suffise pour autant.

Une vérité sortie de la bouche de la Dryade. Il semblerait que ce projet prenne doucement forme, mais il va y avoir encore beaucoup de détail à régler.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptySam 4 Aoû - 21:19
« Oh, mais de rien. » Répondit Anton poliment et un peu étonné du côté vraiment très exclamée de la joie qu'exprima l'estien en réponse aux proposition du haut juge pour l'aider. Fichtre, on ne pourrait pas l'accuser d'avoir un mauvais caractère décidément… Sur ce, il sembla réfléchir aux paroles du rôdeur et ajouta.

« 5 c'est toujours mieux que rien, même si évidemment ça ne sera pas suffisant pour reprendre tout un fort… En tout cas, merci à toi d'accepter de prendre de telles précautions, il vaut mieux en effet faire au mieux après tout, car dans ce genre d'opération la moindre erreur peut coûter la vie à des amis dont la mort aurait pu être parfaitement évitable… » Sur ce, le haut juge reprit avec réflexion.

« Hum, je ne connais pas beaucoup les duchéens je vous avouerai, mais je sais que la duchesse de Sarrassi qui est un duché se trouvant bien loin d'ici est une alliée de l'empire notamment. Je pourrais peut-être aller lui demander à titre officieux et purement amical quelques troupes… Elle sait après tout que je suis un homme d'honneur et soucieux d'honorer ses dettes… Quant aux bourgeois des environs, je dirais que traiter avec le duc de Fortuna en personne pourrait être une bonne idée, de ce que j'ai entendu ce n'est pas un homme déraisonnable et tyrannique… Sinon pour engager des mercenaires, eh bien au pire, offrez leur une place dans la compagnie ? Enfin, évidemment je ne vous invite pas à recruter n'importe quel gugusse qui passe, mais si jamais vous tombez sur de bons candidats, éventuellement leur proposer d'intégrer vos rangs une fois la forteresse reconquise pourrait avoir ses avantages... » Il sembla alors réfléchir, puis reprit aimablement à l'égard de l'épouse de l'estien.

« Vous avez raison, il vaut mieux de la diplomatie et du tact à ce sujet. Je vous propose si vous le désirez d'envoyer des missives de ma part aux bourgeois dont je vous ais parlés, nul doute après tout que voir qu'un haut juge de l'empire veut participer à cette opération à titre personnel les impressionnera. » Après tout, il commandait une force armée assez grande en tant que haut juge pour tenir tête à un duché, autant dire qu'il ne passerait pas pour le dernier des plaisantins aimant participer à des projets rocambolesques et sans espoir…

« Après, je pense que le plus important n'est pas forcément de faire du nombre, avec les conseils que je vous ais donnés après tout on aura sans doute assez de troupes pour envisager la chose sans trop de pressions, mais surtout de se préoccuper de former un commando d'élites qui sera capable de permettre la prise de la forteresse… Parce que bon, sauf si vous voulez avoir le plaisir d'entreprendre un siège sur cette forteresse, il vaut mieux profiter du fait que ceux l'occupant ne sont pas des soldats ayant les moyens d'une armée véritable pour leur faire quelques coups fourrés. » Surtout que bon, les sièges n'étaient pas connus comme économes en vie des soldats, surtout quand on ne voulait pas détruire la forteresse visée ou les murailles de celle-ci à coup de canon… Sur ce, il conclut donc avec réflexion en demandant.

« Et quand vous aurez reprit la forteresse sinon, avez vous une fichtre idée de où trouver l'argent pour la restaurer ou le personnel pour la repeupler ? » Une question comme une autre dans les faits, mais il est vrai que ce serait le nouveau problème à résoudre sans doute une fois l'ensemble reconquit… De plus, cela permettrait à Anton d'avoir une meilleure idée, du moins une encore meilleure du pourquoi il allait se battre pour cette cause prochainement...
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyDim 5 Aoû - 9:00
Globalement, le Rôdeur était du même avis que le haut-juge enarmuré. Il ne fallait en aucun cas prendre de risques inutiles et risquer de perdre des vies en se préparant à la hâte. Chaque vie est précieuse et manquera forcément à quelqu'un. Une femme, des enfants, un père, une mère, tout le monde à un proche qui le pleurera. Arkos ne put qu'aller dans son sens, ayant presque la vision utopique du zéro morts dans son camp lors de la reprise du Fort.

Arkos : Chaque membre du Stolenmark est une vie précieuse que je ne veux pas perdre. Chaque troupe qui nous sera envoyé sera une vie précieuse pour quelqu'un du duché d'où ils viennent. Je ne peux pas me permettre de prendre cet assaut à la légère. Je ne peux pas me permettre de faire de victimes inutiles.


Autant le Rôdeur était pour le moins décontracté et semblait manquait de sérieux ou de maturité dans son comportement quotidien. Autant sur ce genre de sujet, nous avions affaire à un soldat accomplit ayant le sérieux, la responsabilité, l'expertise et toutes les autres capacités qu'on peut attendre d'un Ducs Bellurum ou, autrement dit : d'un chef de guerre. Nulle place pour l'innocence ou l'insouciance ici. Nous parlons de combats, d'armes et d'assauts ou la moindre erreur coûtera la vie du père d'un futur orphelin ou celui du mari de sa future veuve.

Cependant, le juge Anton reprit son discours d'information, parlant de la duchesse De Sarrassi. Visiblement une alliée de celui-ci et ayant ses propriétés dans les duchés, histoire d'éviter l'incident diplomatique, cette duchesse pourrait être un atout majeur dans leur entreprise. Il faudra se renseigner sur celle-ci et lui demander audience de la manière et avec la personne qui lui correspondra le plus histoire de faire pencher la balance en leur faveur. Anton proposait d'y aller de manière officieuse, mais pour un acte d'une telle importance, il valait mieux une visite officielle. Lilith prit la parole dans ce sens, comprenant l'importance du Noble Jeu dans cette affaire.

Lilith : Il vaut mieux que le Stolenmark y aille d'eux-mêmes, histoire de crédibilité et d'implication de leur part. Cependant, tout comme le fait de leur envoyer la personne la plus adaptée, une lettre de recommandation du haut-juge serait sans doute un gros plus dans la décision de la Duchesse. Le Duc de Fortuna aussi est une personne à qui nous allons devoir demander l'audience de la même manière.

Une longue séance de nobles jeux s'annonce. Un Noble Jeu qu'il faudra mener à bien et qu'il ne faudra surtout pas perdre. Pour commencer, il va falloir se renseigner sur ces deux personnes histoire de voir qui correspondra le mieux du côté relationnel. Concernant les effectifs militaires, Arkos répondit simplement sur le recrutement du Stolenmark. Une évidence pour lui, mais pas forcément pour tout le monde.

Arkos : En tout temps, quand nous voyons un membre montrant qu'il pourra être une recrue prometteuse et un atout pour le Stolenmark. Nous avions à cœur de nous en faire un membre ou un allié. Ce genre de chose sera fait naturellement, mais pas seulement lors de cette campagne.

Le rôdeur réfléchit de plus en plus aux troupes et aux besoins de celles-ci tandis que la dryade répond à l'affirmative concernant les missives. Une à la duchesse de sarrassi et une au duc de fortuna. Cela devrait suffire, au pire ils battront un rappel sur les comtés et duchés environnants si quelque chose venait à manquer. Cependant, il va falloir penser au recrutement des troupes d'élites comme le suggérait également Anton. Celle qui infiltrera le Fort par-derrière tandis que le front occupera les devants tout comme celle qui dirigera le front lourd à l'avant du Fort. Il va falloir avoir un recrutement particulièrement sélectif pour combler les compétences manquantes sur les deux fronts, sans pour autant avoir le premier boulet venu dans les rangs.

Puis vint soudainement une dernière question de la part du haut-juge, que faire pour gérer le fort une fois repris ? Arkos avait bien son idée et ne tarda pas a la partager au juge. Lilith compléta celle-ci, indiquant que son esprit fin et ses quelques siècles d'expérience avaient déjà compris le fonctionnement de la société extérieure à sa forêt.

Arkos : On lancera un appel disant que le Stolenmark à repris Fort Bastel. C'est une place-forte et chargée de significations symboliques. Le fait que notre drapeau y flotte à son sommet devrait suffire à faire reprendre l'espoir. Cela devrait faire revenir les anciens soldats de la compagnie ayant survécu et faire savoir aux duchés que nous sommes de nouveau là et actif. Nous ferons en sorte de remplir nos contrats pour reconstruire et faire tourner notre quartier général, en espérant lui redonner sa grandeur d'antan. Je pense qu'il va falloir aussi trouver quelques activités parallèles pour financer tout ça, comme la formation de combattants d'élites ou la mise a dispositions de services ou de talents uniques pour nos alliés par exemple.
lilith : noble jeu et accord commerciaux et militaires avant-tout. Ça devrait assurer une certaine pérennité au fort financièrement parlant.

En Gros, le Stolenmark serait égal à lui-même. Des mercenaires d'élites et aux critères de sélection des missions toujours basé sur la mission en elle-même ainsi que sur le rapport entre son but et la mentalité se voulant la bienfaitrice du Stolenmark.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyDim 5 Aoû - 22:26
Si seulement ils avaient eut la brigade Fridio à disposition pensa Anton, pas qu'il tenait spécialement à engager cette compagnie de mercenaires légendaire parmi les légendaires, surtout qu'elle coûtait un prix prohibitif, mais il n'y avait paraît-il aucune formation d'arbalétriers de sièges meilleurs qu'eux, ça aurait en tout cas été utile pour un appui en cas de siège, mais bon franchement… C'était trop cher pour ce qu'ils visaient à faire et puis ils pourraient s'en passer, surtout avec un peu de réflexion. Même si évidemment, dur dans les Duchés de construire une armée digne de ce nom sans énormément d'argents… Sauf si on comptait évidemment sur celui des autres.

« Je comprend et j'approuve ça, il vaut toujours mieux éviter les pertes quand c'est possible, même si souvent ça ne l'est pas. Un général ou un commandant doit être un père pour ses hommes et donc prendre soin d'eux, s'il s'amuse à gaspiller leurs vies inutilement juste pour atteindre un but, au final en quoi vaut-il mieux que ceux qu'il affronte ? En quoi mérite t-il le respect de ses hommes ? » Mais bon là on entrait sans doute sur un domaine où ils étaient totalement d'accord tout les deux, ce avant de reprendre au sujet des paroles de l'épouse de l'estïen concernant le noble jeu.

« Je me contenterais d'envoyer une lettre de recommandation dans ce cas. Ma foi, pas plus mal pour moi je suppose, après tout les affaires politiques ne sont pas toujours ce que je préfère dans le cadre de mon travail… Pas que je n'aime pas la politique, disons juste que celle des Duchés a tendance à cacher complot sur complot à chaque coin de rue. » Ce avant de reprendre appréciatif au sujet du recrutement pour leur compagnie de mercenaires d'élites…

« Logique, c'est comme ça que font les compagnies de mercenaires soucieuses de la qualité de leurs membres je suppose, par exemple les piquiers de la République si vous connaissez… Fichtre, y a tellement de compagnies de mercenaires en ces terres qu'on se demande des fois s'il suffit pas de soulever un rocher pour trouver un de leurs membres... » Plaisanta t-il, puis il reprit alors plus sérieusement au sujet de fort Bastel.

« Je vois, il faut bien maintenir les affaires à flot après tout, surtout que dans les Duchés la concurrence est féroce, mais avant tout il faut donc capturer ce fort... » Il sembla réfléchir à nouveau, puis reprit pensif.

« Sinon, si vous avez en tête le nom d'une compagnie rivale ou ennemie qui pourrait chercher à vouloir nuire à la votre ou mettre fin à son existence pour de bon, n'hésitez pas à m'en faire part, je suis conscient après tout qu'il est dur en ces terres de n'avoir que des amis… Surtout qu'ils pourraient vouloir nuire à nos projets d'une manière ou d'une autre, alors autant y faire attention. »
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyLun 6 Aoû - 16:16
L'avantage avec les opinions tranché et opposé, c'est que ça relance le débat. Bon, visiblement, ce n'est pas le cas ici. Le Haut-Juge Anton et Arkos semblent parfaitement d'accord sur la manière de s'occuper de leurs troupes de soldats respectives. Un tel accord indiquait que soit, ils étaient tous les deux d'excellents généraux en devenir, soit tout les deux mauvais dans ce domaine. La dernière option paraissant quelque peu improbable au vu du fait que l'un d'eux est à la tête d'une portion de l'armée akkatonienne et l'autre avait été formé à combattre depuis ses six ans. Culture guerrière typiquement Eïlynsterienne profonde en somme. En même temps, quand nous avons Teïder et leurs troupes de décérébrer en guise de voisin, on apprend à se battre tôt.

Cependant, la réaction du Haut-juge devant la politique fit sourire la Dryade qui était, pour une fois, d'accord avec ses derniers propos. Goutant peu le noble jeu à outrance et sa trahison derrière, elle s'autorisa même une petite pointe d'humour.

Lilith : Il est vrai que négocier un accord sans prévision de le trahir derrière risque d'être quelque chose d'assez inabituel par ici. Avec un peu de chances, ils trouveront peut-être meme le concept suffisament moderne pour s'y essayer aussi.

ce trait d'humour passé, nos trois compères finirent leur discussion. Anton demandait à notre duo si une compagnie pouvait être rivale ou tenter de nuire au Stolenmark. Réfléchissant un moment sur ce sujet, notre aventurier fini par répondre au haut-juge. Non pas que le Stolenmark n'a jamais eu d'ennemi, mais que celui-ci ayant été décimé, les ennemis sont passer à autre chose depuis.

Arkos: Dans le temps nous avions aussi bien concurrents distingués qu'ennemis à la morale pour la moins douteuse. Nos concurrents les plus nobles d'esprits n'ont jamais tenté de nous éliminer, mais les autres... Et bien le Stolenmark en est mort et Fort Bastel en a été repris. Aujourd'hui, je ne pense pas que nous ayons encore des ennemis, après tout l'ordre a été vaincu. Quand nous referont surface, nous verrons bien à ce moment-l si les anciennes rivalités toxiques reprennent et si de nouvelles naissent. Pour le moment, je n'ai pas de nom de compagnie qui me vienne à l'esprit.

Le tour de la question effectué, Arkos posa une simple question à Anton. D'ordre pratique après-tout, mais parfaitement logique. S'il souhaitait aider à reprendre le Stolemark ailleurs que derrière son bureau de haut-juge et d'envoyer des lettres, il faudrait forcément qu'ils restent en contact. Arkos allait tout simplement demander comment ils vont faire cela.

Arkos : Sinon je pense qu'on a fait le tour. Par contre, une fois qu'on aura réuni toutes les informations nécessaires et pour s'organiser, je te contacte comment ?


Bah, oui, il le contacte comment ? C'est que mine de rien Akkaton c'est pas à coter d'Eïlynster. Bon, vous me direz, les duchés du Sud non plus et en plus, on a teïder au milieu et leurs soldats écervelés qui risquent de gêner quelque peu la progression des têtes pensantes de toute cette opération.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyLun 6 Aoû - 19:13
Anton ne manqua pas de sourire au jeu de mot de dame Lilith, ce avant de reprendre avec réflexion à l'égard d'Arkos au sujet des problèmes de concurrence du Stolenmark.

« Je suppose donc que c'est un problème pour plus tard, ma foi… Pas plus mal, après tout mieux vaut ne pas gérer trop de problèmes en même temps si l'on veut s'en sortir. » Ce n'était jamais une bonne chose après tout… Quant à la question de comment ils se contacteraient… Anton sembla y réfléchir, puis dit simplement.

« Cela a l'air bête sans doute mais… Si tu reviens dans les Duchés, tu n'auras qu'à laisser une lettre à une ambassade Akkatonienne ou un message à me faire parvenir, je recevrais sans doute celui-ci le lendemain… Disons que même si on a pas autant de magie dans l'empire que dans tous les autres pays, on s'est quand même arrangés pour trouver des moyens de communiquer plus rapide que le pigeon voyageur heureusement... » Sur ce et ceci dit, sauf si Arkos avait quelque chose à y redire, l'Akkatonien ne manqua pas de conclure avec réflexion.

« Et sinon, une question. Vous comptez faire quoi des brigands ? Supposons qu'ils se rendent après avoir bien lutés ? Pas pour vous vexer évidemment que je dis car vous me semblez être un brave gars et je ne vous soupçonne pas d'être du genre impitoyable, j'ai juste besoin d'entendre de votre bouche qu'on fera preuve de miséricorde dans un tel cas pour vous croire, rien de plus. »
Disons qu'il avait ses principes évidemment, les Akkatoniens étaient notamment connus pour haïr l'esclavage par exemple. Donc l'idée qu'on revende des prisonniers de guerre comme esclave évidemment ne pouvait que le dégoûter. Sur ce et après avoir eut sa réponse, il finit sinon par demander en regardant l'épouse d'Arkos.

« Est-ce que votre mari est du genre prudent ou non à la bataille quand il s'agit de sa propre vie ? »
Pourquoi il demandait à elle ? Probablement parce qu'elle semblait la plus à même de répondre correctement à cette question, allez savoir pourquoi… Pourquoi la posait-il d'ailleurs ? Cela, c'était probablement à eux de le deviner.
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MessageSujet: Re: Les deux aimables (Pv Arkos) Les deux aimables (Pv Arkos) EmptyMar 7 Aoû - 15:21
Arkos écoutait les conseils éclairé d'Anton sur comment le contacter. Visiblement, il suffirait de laisser un message dans une ambassade d'Akkaton. Chose qui ne devrait pas être trop difficile, car elles sont situées dans les grands-duchés, donc il doit y en avoir une dans les duchés concernés. Pratique, notre homme pourra leur faire un retour avec le résultat à l'instant même ou il sortira de l'entrevue avec les Duc et Duchesses concernés. Arkos commençait à réfléchir à son plan d'action quand une question d'Anton vint attirer particulièrement son attention.

En effet, la question d'Anton était une bonne question. Que faire des brigands occupant Fort Bastel une fois vaincu ? Le Rôdeur n'était pas spécialement hostile contre eux. Si ça avait été les mêmes brigands qui ont essayer de prendre Fort Bastel et tué Greil, Arkos les aurait très certainement passé lui-même au fil de l'épée. Mais ces mercenaires la sont mort en même temps que le dragon défendant le Fort. Les brigands de bas étage occupant le fort actuellement ne sont que des profiteurs ayant vu une bâtisse abandonnée et ayant voulu la squatter. Au pire, ils méritent une fessée, mais pas une exécution sommaire. Arkos répondit donc au Haut-juge en ce sens et d'un timbre particulièrement sérieux.

Arkos : Et bien ce ne sont pas eux qui ont détruit le Stolenmark. Ce ne sont que les profiteurs d'un fort abandonné. S'ils se rendent, je les laisserai aux autorités des duchés, je pense. S'ils fuient, je ne mettrai pas mes hommes en danger pour les rattraper non plus.

Anton avait sans doute plus besoin d'être rassuré qu'autre chose concernant ce point et le Rôdeur apportait sa réponse à notre homme sans la moindre hésitation. Il semblerait qu'Arkos estime positivement le Haut-juge de part sa façon de penser et cela doit sans doute être réciproque. Sinon une dernière question fut posée, mais ce coup-ci à la Dryade. La demoiselle de la forêt répondit non sans un regard désapprobateur de son époux qui ne partageait pas cet avis pourtant curieusement exact.

Lilith : Disons que ça dépend de la situation. S'il est seul, il sera d'une prudence exemplaire. Si une personne qui lui est chère est en danger, il prendra les coups à sa place. Il faudra le surveiller au front, qu'il ne fasse rien d'inconsidéré pour sauver quelqu'un.
Arkos : Quand même, je sais me battre depuis que j'ai six ans. Je sais comment me comporter sur un champ de bataille.
Lilith : je te surveille depuis tes quatre ans. Je sais comment tu te bats.

Le Rôdeur tirait quelque peu la moue actuellement, mais au fond, il savait que la Dryade avait raison. Combien de fois avait-il dû intervenir pour sauver Earwen d'une situation épineuse ou elle c'était elle-même fourrée ? Combien de fois avait-il défendu Achroma d'un idiot le prenant pour un monstre ? Sans parler de l'état de son dos ni de la raison de ces cicatrices, notre protagoniste est du genre a jouer les héros un peu trop souvent au goût de la Dryade. Sur ce notre homme prit congès du haut-juge, non sans le remercier pour le verre mais aussi pour ses conseils et son soutiens qui se reveleront sans doute précieux à l'avenir. Ce n'était pas le tout, après tout, mais ils avaient un Fort à voir et deux ducs à rencontrer désormais.

Fin - Début avril de l'An 2000 de l'Âge d'Acier
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