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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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Beldurande d'Élusie [TERMINÉ]
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 :: Le peuple d'Orzian :: Population Orzanienne :: Présentation de vos personnages :: Fiches validées
MessageSujet: Beldurande d'Élusie [TERMINÉ] Beldurande d'Élusie [TERMINÉ] EmptyMar 21 Juin - 9:57
Beldurande
d'Élusie
Identité
  • Nationalité : Duchéen(ne)
  • Race: Essence de terre ancienne
  • Nom :d'Élusie
  • Prénom :Beldurande
  • Surnom :Le Professeur
  • Sexe :Masculin
  • Dâte de naissance :1338 de l'Âge d'Acier
  • Age :663
  • Lieu de naissance :Plan de la Terre
  • Lieu de vie lors de votre entrée en jeu :Duché de Liomaida
  • Rang social :Bourgeois
  • Métier :Commerçant
  • Célébrité :Connu dans les Duchés du Sud
Armes et équipements
Armure et armes en votre possession lors de votre entrée en jeu :

Bâton de mage : Un bâton de mage.

Catalyseur vivant :
Votre corps devient une sorte de catalyseur vivant capable de plus aisément stocker et interagir avec le magie. Concrètement cela augmente de 20 pourcent votre stock de mana.

(Essence uniquement) Domination élémentaire :
L’essence, réduit dorénavant de 5 pourcent, le prix de tous les sorts qu’elle lance, s’ils sont de l’élément auquel elle est liée par sa nature.

(Amélioration Corporelle Unique) Voix imposante :
Vous êtes capables grâce à cet enchantement de rendre votre voix bien plus imposante, vous donnant un bonus de +5 en commandement/autorité quand vous en usez.

Autres équipements

Cape ordinaire: Une cape disponible en divers coloris, mais tout à fait commune.

Ensemble pratique : Un ensemble simple, mais pratique qui reste confortable et ne limite pas les mouvements.

Sac à dos/Gibecière :
Pour transporter vos affaires lors de vos voyages.

Matériel d'écriture de qualité : Tout le nécessaire pour faire de l'écriture et le faire de manière stylisée.

Caractéristiques
  • Magie



Potentiel : Immense Potentiel
Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Légende
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte
Âme : Inapte
Foi : Inapte



  • Mental



La volonté : Prodige
Contrôle de soi : Maitre
L intelligence : Prodige
La perception : Adepte
Le charisme : Virtuose
Technologie : Inapte

  • Physique



Force physique : Adepte
Agilité : Adepte
Vivacité : Maitre
Résistance physique : Champion
Résistance magique : Champion
Vitalité : Maitre
Beauté : Adepte
Discrétion : Débutant

  • Martial



Armes de tailles : Inapte
Armes lourdes : Confirmé
Armes d hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Confirmé
Armes de lancer/fouet : Inapte
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Inconnu
Armes à feu : Inapte
Equitation : Adepte
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte

  • Si dragon



Combat dans les airs : Inapte
Combat sur la terre ferme : Inapte



Description de votre personnage
Description physique

Le jeune homme prénommé Géorjian avait suivi le secrétaire jusque dans la salle de réunion mal éclairée et s’était assis en face du bureau vide. Cela faisait quelques minutes qu’il patientait, seul et nerveux. Il avait reçu la convocation de l’École des Visionnaires par lettre pendant un de ses cours et il ne savait pas à quoi s’attendre, beaucoup de rumeurs couraient sur le Professeur qui tenait l’établissement à l’Académie et il était difficile de trier le vrai du faux. Certaines disaient qu’il était un des mages les plus puissants des Duchés, d’autres qu’il était un ancien guerrier qui avait fui sa patrie, parfois il entendait même que le Professeur était un esprit collectif et que le titre ne désignait pas qu’une seule personne. Il fut tiré de ses pensées quand la porte s’ouvrit enfin, et qu’une créature humanoïde se tenait dans le cadre de la grande porte le dévisageant curieusement.

Le Professeur fit un pas en avant, émettant un grincement semblable à celui d’un vieux plancher qui travaille la nuit. Sa peau d’une texture similaire à l’écorce était blanche comme les aspen des montagnes dont Géorjian était originaire. Celui-ci releva la tête pour regarder le Professeur dans les yeux mais il ne savait pas lesquels des cinq longs yeux en amande noirs fixer. Chaque œil reposait sur un morceau d’écorce en forme de pétale de fleur prenant sa source au menton de ce visage triangulaire et s’épanouissant vers le front de M.d’Élusie. Sa bouche était cachée par les pétales ce qui les faisait bouger lorsque le Professeur prit enfin la parole en s’asseyant. Géorjian n’était pas sûr de savoir si c’était la chaise ou M.d’Élusie qui craquela:
-Dis moi Géorjian, d’où vient cette pulsion au fond de toi, qui t’as fait répondre à mon invitation?

Le Professeur se pencha un peu plus vers lui en s’appuyant sur la table, le jeune homme remarqua alors les cinq branches en éventail à l’arrière de la tête de son interlocuteur et il se rendit compte que le feuillage dans le dos et au niveau des épaules de ce dernier n’était pas un apparât mais en réalité les ‘cheveux’ du Professeur. Il réfléchit quelques instants à la question, étant déconcerté tant par sa nature que par celle du fondateur de l’École. Rabaissant ses yeux pour fixer la table, la main droite du Professeur était posée là, ses doigts du même teint que le reste de son corps étaient longs et onduleux comme de fines branches donc les grands ongles opaques imitent les bourgeons.
-Je ne suis pas sûr de comprendre Professeur, je suis simplement curieux et j'ai entendu parlé de l’École des Visionnaires à l’Académie mais je poursuis une carrière en ingénierie nautique…
-S’il n’y a rien dans ton cœur qui ne voulait pas que tu viennes ici, le coupa le Professeur, alors pourquoi es-tu là?
Géorjian était intrigué par M.d’Élusie, il y avait quelque chose dans sa prestance, dans sa voix douce au timbre grave et rassurant, dans sa manière de parler avec calme et fermeté qui lui donnait envie d’en savoir plus, de voir ce qu’il avait à découvrir. Le Professeur reprit la parole en se relevant:
-Un tour de l’établissement sera suffisant pour faire office de présentation, si tu veux bien me suivre?
-Bien sûr Monsieur.

L’étudiant se mit debout et suivit le Professeur en dehors de la petite salle exigüe dans un long couloir. De dos le feuillage de M.d’Élusie dansait comme les arbres dans la fine brise des jours de printemps, couvrant sa cape pourpre en lin. Les vêtements du Professeur étaient étonnamment simples pour quelqu’un de son rang, même Géorjian était un peu mieux vêtu que lui. Arrivant au bout du couloir, le Professeur poussa les doubles portes qui le terminaient, l’étudiant fut d’abord aveuglé par la lumière s’engouffrant dans le corridor puis émerveillé quand il déboucha sur la coursière surplombant la cour principale de l’École.
-Bienvenue! S’exclama le Professeur. À l’école de la vie, et du futur.


Description mentale

Beldurande est une créature calme, réfléchie, planificatrice et déterminée. Il a une hiérarchie de principes qu’il valorise avec plus ou moins d’importance et il sera admiratif et aimable avec ceux qui iront en sont sens. À l'inverse, il n'aura que mépris et froideur pour ceux qui auront emprunté un chemin différent du sien. Cela ne signifie pas que Beldurande ne peut pas les comprendre, mais il connaît le cœur des créatures qui ne jurent que par la haine, l’épée et l’honneur et il sait que les mots sont parfois impuissants quand il n’y a personne pour les écouter.

L’empathie et l’amour de soi sont les valeurs clés de la philosophie de Beldurande. Il pense que la vie est une longue voie vers le développement personnel et que chaque être vivant est soit déjà sur cette voie, soit a besoin qu’on lui en montre l’entrée. Ainsi Beldurande peut être doux, aimable, attentif et à l’écoute de ceux qu’il aime et qu’il estime évoluer dans la bonne direction. Par contre, pour ceux qui sont perdus dans les limbes du cycle de la haine, Beldurande n’a aucune pitié et sera prêt à tout pour les en sortir car même s’il ne leur porte aucun amour, il a un amour inconditionnel pour la Vie, et il estime que chacun a le droit de voir cet amour un jour.

Vivre avec Beldurande, c’est avoir un vieil arbre aigri à côté de soi qui rit rarement et pleure encore moins. Montrant aussi souvent ses émotions qu’une vraie plante, il passe beaucoup plus de temps tourné vers celles des autres ou vers les situations auxquelles il fait face. Ses élèves le voient comme une figure paternelle au sein de l’école et se moquent souvent affectueusement de lui en imitant sa main au menton et ses moues de réflexion.
Quant aux expériences de la vie, Beldurande a des conceptions contradictoires Il aime consommer les mêmes mets, porter les mêmes vêtements, s’adonner aux mêmes activités, cependant il apprécie voyager et découvrir des nouveautés en espérant secrètement trouver quelque chose de plus agréable que sa routine casanière.


Convictions

Beldurande fait toujours la distinction entre le peuple et son gouvernement, pour lui certaines personnes sont simplement des victimes du système dans lequel elles ont grandi et n’ont besoin que d’un petit coup de main pour pouvoir s’émanciper. Il est déterminé à pouvoir donner ce petit coup de main aux plus de gens possible quelle que soit leurs races, cependant il reconnaît également les individus qui ont embrassé le système, qui en sont devenus une partie intégrante et il sait que les esprits les plus endoctrinés n’entendent et ne comprennent qu’un langage similaire au leur. Ainsi il possède des opinions assez tranchées sur les nations orzaniennes bien qu’il ne les laisse que rarement paraître en négociation.

À cause de ses expériences passées avec les nations d’Eïlynster et Teïder, Beldurande possède une vue très négative du militarisme de l’une et de l’ultra-nationalisme de l’autre. Il ne possède pas d’avis particulier sur l’Eïrn n’y ayant jamais mit les pieds et étant la nation qu’il connaît le moins. Pour ce qui est de l’Empire akkatonien le Professeur n'apprécie guère leurs ambitions de conquêtes et en dépit de leur système social ouvert ils n'en restent pas moins un empire impérialiste à ses yeux. De plus il a une vue sur la technologie relativement positive, selon Beldurande la technologie est une forme de magie permettant de mettre à niveau tout les individus d’un peuple, sans discrimination, sans privilège de naissance. La technologie serait le futur d’Orzian mais Orzian n’y est cependant pas encore prêt, le monde est déjà instable avec seulement une partie de la population pouvant user de magie, alors mettre autant de pouvoir entre toutes les mains grâce à la technologie n’est pas une bonne idée. Beldurande voit donc la technologie comme une opportunité à double tranchant qui doit être régulée. Pour ce qui est du Royaume d’Ikhyld Beldurande méprise légèrement son système politique mais possède la plus grande bienveillance envers son peuple, il déteste ceux qui disent vouloir la paix mais créent la division en leur propres rangs.



Passé de votre personnage
Histoire

La Famille d’Élusie était autrefois les fondateurs d’une place forte du même nom en Eïlynster avant d’être absorbée dans le plan élémentaire via un portail qui s’ouvrit au milieu du village et engloutit une partie des habitants du donjon. Alors qu’au fil des générations la race originelle des Élusie est tombée dans l’oubli au fur et à mesure qu’ils s'imprégnaient de la magie élémentaire environnante, les valeurs de la Famille étaient transmises de parents à enfants avec assiduité: la rigueur de l’entraînement et du travail, la protection de son prochain et les responsabilités qu’impliquent la force et le pouvoir. Les Élusie peu à peu ont fini par s’établir dans le plan de la Terre et y demeurer, s’étant attachés à leurs plans élémentaire.

1338 - Naissance de Beldurande dans une forêt du plan élémentaire de Terre, fils de Lissandre d’Élusie et de Norgien d’Élusie. Élevé par ses parents aimants, ceux-ci ont perçu immédiatement le grand potentiel de leur enfant et l’ont formé à la magie et au arts martiaux dès son plus jeune âge comme le veut la tradition familiale. Beldurande a grandi avec la conviction qu’il était de son devoir de protéger ses pairs et il admirait grandement ses parents qu’il considérait comme les parangons de ce qu’il devait atteindre.

Sa mère Lissandre était forte, possédait de nombreux talents au combat et était une encyclopédie martiale à elle seule. Elle avait passé sa vie à parfaire ses maîtrises martiales et magiques et s’était battue dans divers conflits, Lissandre connaissait la guerre de près. C’était elle qui se chargeait d’initier son fils au combat et à travers les pratiques sportives et les entraînements militaires elle lui transmis sa détermination et sa volonté de toujours continuer et de faire face aux difficultés. Les années passées à croiser le fer l’avaient profondément endurcie tant physiquement que mentalement, ce qui signifiait qu’elle dévoilait rarement le fond de ses pensées. Beldurande s’était habitué à chérir précieusement chaque rare sourire, chaque compliment et encouragement comme des trésors sincères. Lissandre n’était pas froide pour autant, elle n’était juste pas du genre chaleureuse ou tactile. Le seul sujet qui parvenait encore à l’énerver était lorsque son passé la rattrapait, elle recouvrait alors les anciens automatismes de son époque de guerrière et réagissait de manière violente aux menaces ou aux provocations. Lissandre s’était illustrée à travers les années avec divers hauts faits d’armes accomplis en servant le royaume d’Eïlynster en tant que mercenaire pour des missions tierces. Des prouesses que ses proches racontaient encore aujourd’hui comme des histoires au coin du feu. Son armure en alliage de gré rouge avait fait à l’époque où elle était active l’objet de nombreuses rumeurs sur l’origine de la couleur. Certains racontaient que c’était le sang de ses ennemis qui avait taché l’armure, d’autres que c’est la colère de sa porteuse, mêlée à sa magie qui donnait ce colori, d’autres encore disaient qu’en traversant les flammes des inquisiteurs de Teïder l’armure n’avait jamais réellement fini de brûler.
Dans ces moments de colère la personne qui la calmait était Norgien son mari, le père de Beldurande était une personne douce, empathique et qui était toujours à l’écoute du moindre problème. Il avait marié sa mère avec la promesse qu’il lui montrerait qu’elle n’aurait jamais plus à se servir de ses talents de combattante en situation réelle. Paradoxalement Beldurande considérait son père comme la personne la plus dangereuse qu’il connaissait, équipé de l’arme la plus létale et affutée jamais maniée, les mots. Il admirait son père pour sa force de conviction, sa culture, sa capacité à toujours résoudre les problèmes par la discussion et son intellect. Souvent lorsque Beldurande jouait, expérimentait ou s’entraînait, il voyait son père avoir cette lueur maligne dans les yeux, comme s’il savait ce qui allait se passer et attendait patiemment que son fils l’apprenne de lui-même. Lorsque sa mère était tourmentée et qu’elle se laissait emporter par ses émotions, elle trouvait toujours une épaule sur laquelle se reposait en la personne de Norgien et celui-ci trouvait les mots justes pour la réconforter. Grâce à cette dynamique, Beldurande avait une perception de sa mère semblable à une force de la nature, et son père était la seule personne capable de la dompter et de la canaliser.

1396 - À 58 ans Beldurande était devenu une grande essence confirmée ayant suivi son éducation à la lettre. Ses parents étaient fiers de la personne accomplie qu’il était et leur fils se sentait prêt à continuer le long du chemin de la vie. Il devait encore poursuivre son entraînement magique mais il ressentait plus d’affinité avec les techniques de combat physique et peinait à se concentrer pleinement sur l’exploitation de son potentiel.
Son père suggéra qu’il était temps de développer également ses connaissances du monde et organisa un voyage en Orzian. Ils partirent explorer les cultures nomades du désert orzanien au sud du Royaume d’Eïrn, visitèrent les villages de sable, la Ville Fortifiée d’Assana et les communautés cosmopolites d’Eïrn.
Malheureusement pour les Élusie, un détachement de Teïderriens vint un jour mener un raid sur le hameau où ils étaient de passage. Lorsque les cloches des tocsins résonnèrent avec gravité, les parents de Beldurande commencèrent à s’enfuir en se précipitant vers la forêt avoisinante. En arrivant à l’orée du bois, les fumées des chaumes enflammées montaient déjà bien haut dans le ciel et le bruit des sabots de la cavalerie teïderrienne battait un rythme effréné derrière eux. Consciente de l’inextricabilité de la situation, Lissandre commença à confronter Norgien en lui disant qu’ils ne parviendraient pas à s'enfuir et qu’elle devrait se battre pour se débarrasser de leurs poursuivants. Son père refusait catégoriquement que Lissandre reprenne les armes, insistant sur la fuite comme meilleure option et proposant que Lissandre utilise sa magie pour les camoufler. Beldurande ne saisissait pas la gravité de la proposition et il ne comprenait pas pourquoi ses parents semblaient céder à la panique, il se disait qu’en continuant de fuir et en repoussant les soldats s’ils étaient rattrapés ils pourraient aisément s’en sortir. A la mention du camouflage Lissandre marqua une halte, elle affichait une expression livide sur le visage qui resta à jamais gravé dans la mémoire de son fils. Lissandre commença à incanter rapidement, les mots se succédant sur ses lèvres tremblantes comme un souhait formulé à un dieu et de puissantes plantes rampantes surgirent du sol partout autour de la famille d’Élusie. Les plantes tentaculaires se resserraient autour de Beldurande et Norgien pour former une sorte de tour hélicoïdale et continuaient de s’élever en un tronc d’arbre creux dont chaque fibre était une énorme vigne, il était possible de regarder vers l’extérieur depuis les interstices entre chaque grande tentacule végétale. Beldurande vit Lissandre se détourner d’eux, les larmes aux yeux en continuant d’incanter, une armure d’un rouge délavé se formait lentement sur elle tandis qu’une fine lame en obsidienne noire sortit lentement du sol pour que son pommeau vienne épouser sa main. Le heaume de l’armure était orné de longs bois épais similaires à certains esprits de la Terre et arborait un œil unique sombre duquel sortait occasionnellement une légère buée trahissant la respiration de la porteuse. L’ensemble de l’armure était constitué d’une couche de métal rougeâtre taillée de manière irrégulière qui recouvrait l’ensemble de son corps lui donnant une apparence déséquilibrée et anormale. C’était la première fois que Beldurande voyait sa mère en armure, et son apparence monstrueuse s’ajoutant aux circonstances il était parfaitement terrifié, une partie de lui espérait secrètement que sa mère terrasse tout leurs poursuivants mais l’autre priait pour que ceux-ci fassent demi-tour et que sa mère n’ait pas à tuer qui que ce soit. À côté de lui son père hurlait comme un fou furieux en criant le nom de sa femme et en lui injectant de les laisser sortir, de se cacher avec eux. Une branche haut placée de l’arbre vigne s’enfonça à l’intérieur du tronc et se détacha spontanément pour tomber sur Norgien, l’étourdissant pour le réduire au silence.
Les cavaliers de Teïder arrivèrent sur place, faisant halte devant leur adversaire esseulée, ils descendirent ensuite de leurs montures sous l’injonction de leur chef d’escouade pour ne pas souffrir de leur faible manoeuvrabilité en pleine forêt. Ils encerclèrent lentement Lissandre qui se jeta sur eux.
Un Beldurande a peine adulte dû regarder depuis les interstices de son refuge pendant que sa mère périssait sous ses yeux.
Il n’y avait rien d’héroïque dans la manière dont son cadavre tomba au sol.
Pas d’honneur dans les sabots des montures sans cavalier piétinant son corps inerte.
Pas de gloire dans la flaque de sang qui grandissait lentement autour d’elle.

Pendant de longues heures, Beldurande demeura seul à l’intérieur de l’arbre, sanglotant en boule dans un coin du tronc dont il se sentait maintenant prisonnier, son père inconscient en face de lui. Lorsqu’il reprit connaissance, Norgien était complètement désorienté, Beldurande le regarda tour à tour se relever, se remémorer les évènements juste avant son évanouissement, voir son fils le regarder avec les yeux pleins de larmes et comprendre ce que cela signifiait, se lever lentement avec stupeur, s’approcher d’un interstice  entre deux vignes et rester là, tétanisé par la scène devant lui. Norgien était incapable de détourner son regard du corps de sa femme. Beldurande avait attendu le réveil de son père sans savoir quoi faire, pensant qu’il aurait une solution simple comme à chaque fois. Le voyant immobile et silencieux il décida de se relever et commença à incanter pour former une porte dans l’arbre vigne. Il en sorti avec précaution, questionnant le sol pour tenter de détecter des dangers environnants mais sa magie lui confirma qu’ils étaient désormais seuls dans ces bois. Beldurande se retourna vers Norgien et tout deux partagèrent leur douleur sans un mot.

Une fois le raid terminé et le reste des forces teïderriennes ayant fait demi-tour, le père et le fils mirent fin à leur excursion en Orzian et retournèrent chez eux pour vivre leur deuil. Beldurande fut grandement affecté par la perte de sa mère et pendant quelques années il eut de grandes peines à tourner la page, se battant contre une haine grandissante en lui-même envers l’injustice et la violence du monde. Ce qui finit par attiser sa colère, ce ne fut pourtant pas la mort de sa mère mais la perte de son père. Suite au décès de sa femme, Norgien avait changé, il s’était enfermé dans un mutisme imperturbable, la lumière dans ses yeux avait disparu. Il ne menait plus aucune activité, c’était une coquille vide, esseulée et sans volonté propre. Si la mort de sa mère avait causé à Beldurande un grand tourment, voir son père errer de la sorte dans les couloirs de la maison lui était insupportable et le mena au bord du gouffre. Il avait besoin de quelque chose pour y jeter son dévolu, canaliser sa souffrance et sa colère, alors, pendant les décennies qui suivirent, il se jeta corps et âme dans la sculpture de son propre corps pour en faire le soldat parfait. Un fléau-d’arme lourd et mortel était son arme de prédilection, une armure de plaques complète enchantée sur le dos et la force de ses muscles et de son entraînement seraient son temple.

1510 Beldurande avait passé un siècle entier à parfaire sa maîtrise martiale et il décida que la théorie devait laisser place à la pratique. Dans une volonté de mettre à l’épreuve son entraînement et de mesurer ses compétences à ceux qui le voudraient il retourna en Orzian. Pendant 50 longues années il parcourait le continent pour participer à des conflits, des sièges, des raids, des batailles en tant que mercenaire. Ces années de violences l’ont profondément ébranlé dans ses convictions et rapidement il commença à remettre en cause la raison qui le poussait à se battre. Il se rendit compte que les actions qu’il commettait n’était qu’une manière détournée de soigner son coeur sanglant mais que la haine qu’il libérait au combat ne ramènerai pas ses parents.

1560 - 1930 Beldurande marqué par ses expériences retourna chez lui. Son quotidien où il côtoyait violence, mort, misère et maladie l’avait profondément troublé. Il apprit que son père s’était éteint pendant son absence, mais aux yeux de son fils il était mort un demi-siècle de ça. Son indifférence à la mort de son père le mena à plus encore reconsidérer ce qu’il était devenu. Pendant des années, il passa du temps à se questionner, seul dans son domaine tombant lentement en ruine. Après avoir fait le point, il conclut qu’il devait parfaire sa compréhension de soi et s’aider d’abord lui-même, s’il souhaitait aider quiconque ensuite. Il reprit son entraînement magique, pendant quatre siècles il travaillait sans relâche, rigoureusement, revenant aux notions de base que sa mère lui avait transmises pour atteindre un niveau toujours plus impressionnant. Parallèlement au fur et à mesure que sa connaissance de l’art de la magie se précisait, il en comprenait toujours plus sur ses propres émotions et sur lui-même. Plusieurs décennies passèrent ainsi, après quoi il ajouta d'autres disciplines à son parcours, s’il récupérait la magie pour finir le travail inachevé de sa mère, il se devait de conclure également celui de son père en parachevant sa culture et ses connaissances. Il reprit la lecture d’ouvrages orzaniens, se concentrant sur la maîtrise de la philosophie, de la psychologie, de l’histoire, de la géographie, de la politique, des moeurs sociales et sur les modèles d’interactions constructives entre les individus, il apprit ainsi à négocier, à raisonner, à gérer et à organiser, mais seulement en théorie. Alors lorsqu’il considérait ses propres progrès en magie comme stagnant et que ses méditations ne lui apportaient plus autant qu’auparavant, il savait qu’il était désormais temps de se tourner vers le reste du monde, pour pouvoir aller plus loin dans son propre esprit.

1930 - Beldurande passa par le bazar de Firidös et s’établit dans les Duchés du Sud pour commencer proprement son aventure en Orzian. Cette fois, il savait que pour éradiquer la guerre, il devrait commencer à la véritable racine, il devrait s’attaquer à la communication, à l’ignorance, à la pauvreté et au manque d’éducation. Il prévoyait d’amasser son pécule pour pouvoir fonder un jour une école, cette école il l’espérait, serait un lieu d’apprentissage où il pourrait transmettre son savoir. En attendant, il profita de ses années d’arrivée sur les terres des Duchés pour mettre en pratique les compétences qu’il avait apprises pendant son entraînement et à s’affirmer comme un maître dans l’art des finances, des projets et de la gestion. Il passa quelques dizaines d’années à gagner et à économiser en faisant office de mercenaire ou de mage à gage, en escortant des convois pour le compte de bourgeois duchéens ou de marchands influents,  en utilisant ses talents magiques pour contrôler les récoltes et les productions de bois. Il vivait de manière modeste quitte à subir les préjudices qui venaient avec ce style de vie dans les Duchés, il était toujours confiant dans ses capacités à convaincre ses potentiels clients par les mots et non par l’opulence. Au fur et à mesure qu’il réunissait la somme conséquente pour atteindre son objectif, il se questionnait sur l’endroit. Parmis les Duchés nombreux sont ceux dans lesquels une Académie élitiste pourrait fonctionner et prospérer mais il avait besoin d’un Duché dont les activités seraient variées, avec un pouvoir stable, un force économique rayonnante et un traffic de haute classe. Liomaida, le Duché de Liomaida.

1976 - L’École des Visionnaires venait de voir le jour dans une avenue de Liomaida, non pas le Duché mais la capitale, une école privée où le recrutement se fait sur invitation. L’École fonctionne sur des bases peu conventionnelles d’apprentissage compétitif, où les élèves sont à la fois les apprentis des uns et les mentors des autres et sur le jeu comme principal outil d’apprentissage. La culture de travail orientée autour du développement de soi et de l’apprentissage favorise l’acquisition de compétences et la croissance des élèves. Une fois par semaine, les élèves assistent au cours du Professeur Beldurande d’Élusie, où chaque palier reçoit ses missions pour la semaine. L’École continuait de se développer et de gagner en prestige, mais elle n’est que le début du plan de Beldurande, une façade pour pouvoir gagner en influence, et celui-ci compte bien ne pas s’arrêter là pour pouvoir grandement pacifier l’Orzian.



Liens

Tullia Parande Azul: (Joueur)
Beldurande a rencontré Tullia ‘par hasard’ lors d’une fête municipale de Liomaida. Elle l’avait accosté pendant une conversation et ils sont restés en contact depuis, se liant peu à peu d’une amitié professionnelle solide. Tullia aida Beldurande de nombreuses fois depuis la fondation de l’École des Visionnaires et Beldurande lui prête occasionnellement un coup de main dès qu’il le peut, l’aide qu’elle lui fournit en recommandant l’établissement à ses connaissances a beaucoup apporté à l’École en particulier à ses débuts. Beldurande est très reconnaissant de l’intérêt que Tullia porte à son établissement, un intérêt parfois singulièrement soutenu.

Louise d'Ambrerive: (Joueur)
Louise et Beldurande entretiennent une relation courtoise. Louise d'Ambrerive est intéressée par le projet monté par l'essence et y vois un potentiel qui n'attends que de croître, elle souhaite donc aider le projet à atteindre une envergure renomée dans les Duchés et avoir une relation privilégiée avec celui ci pour en profiter au mieux. Beldurande d'Élusie est empathique envers Louise et voit en elle une future dirigeante d'un genre nouveau qui pourrait briser les conventions duchéennes et enfin apporter le changement nécessaire à une paix stable, il souhaite donc l'aider de son mieux dans son ascension de la sphère politique brunantoise.

Norgien d’Élusie: (PNJ)
Son père est mort… à ses yeux.

Oïnsha CAPLY, L’Intendant: (PNJ)
Un vieil azurien que Beldurande a rencontré lors d’une mission d’escorte pour un baron du vin. Ancien mercenaire il s’est lié d’amitié avec Beldurande lors de plusieurs altercations finissant par devenir l’intendant de l’École. Aigri mais rigoureux et organisé, il encadre les élèves et surveilles le bon fonctionnement de l’établissement, les élèves se moquent souvent de sa mauvaise vue et Oïnsha refuse à cause de ça de porter des lunettes, il porte une loupe avec lui en permanence pour lire livres et documents. Il entretient une relation d’amour vache avec Beldurande, et même s’il ne l’avoue que rarement il préfère sa vie paisible au sein de l’École que celle de mercenaire. C’est aussi lui qui s’occupe des invités indésirables en l’absence de Beldurande.

Herii KOL’SAHT, Le Concierge: (PNJ)
L’orc fait le sujet de beaucoup de rumeurs sur son passé parmis les élèves et il s’amuse à les entendre et à ni ne les nier ni ne les confirmer. Son physique intimidant et sa carrure de boucher jouent sur la nature des racontars. En réalité Herii ne ferait pas de mal à une mouche, il aime jardiner, cuisiner et passe tout son temps libre à peindre. Pendant ses heures de travail il entretient le bâtiment, s’occupe du nettoyage, prends soin du personnel et du chat qui erre dans les couloirs ce qui a le don d’énerver M.Kiraman.

Almonde LEDOCIEN, Le Chasseur de tête: (PNJ)
Anciennement une esclave à cause de ses dettes trop lourdes pour être payées, Almonde est une femme qui vit pour le goût du risque. Elle ne jure que par le pari, les probabilités et le jeu, elle excelle pour lire ses adversaires et mesurer leur capacités. Lorsque Beldurande l’a repêché d’une exploitation agricole et lui rendit sa liberté, elle en tira l’inspiration pour travailler sur elle même et se débarasser de ses addictions. Désormais elle écume les différentes académies des Duchés pour trouver les élèves haut-potentiels et les envoyer à l’École des Visionnaires.

Himir KIRAMAN, Le Secrétaire: (PNJ)
Partenaire de longue date de Beldurande et une des personnes en qui il a le plus confiance, Himir est un homme droit et loyal. Il a travaillé avec lui pendant les évacuations de civils lors de coups d’états sanglants, l’a aidé à plusieurs reprises lors de négociations tendues et l’a tiré d’affaires maintes et maintes fois. Himir connaît Beldurande par coeur, l’a assisté en tant que secrétaire depuis la fondation de l’École et le suit de très près dans ses déplacements toujours là pour tenir compte des rendez vous, des rencontres et du plan pour la suite.



Qui êtes vous ?
  • Petite présentation de votre personne : SherLuc, coach esport, fan de jeux, de développement personnel et de chats.
  • Rythme rp et particularités : Dépendant de mon activité professionnelle mais en off-saison je suis très actif
  • Comment avez vous découvert le forum :Le Aedan-Crew
  • Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?La guerre c'est mal m'voyez?
  • Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ? On va avec le flow et on voit ce qu'il se passe!


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MessageSujet: Re: Beldurande d'Élusie [TERMINÉ] Beldurande d'Élusie [TERMINÉ] EmptyMar 21 Juin - 10:58
J'ai fini ma fiche! En attente de correction
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MessageSujet: Re: Beldurande d'Élusie [TERMINÉ] Beldurande d'Élusie [TERMINÉ] EmptyMer 22 Juin - 13:58
Bonjour Beldurande, voici ta correction du coup !

Identité :

Race : C’est un détail, mais précise « Essence de terre ancienne »

Date de naissance : Je vais partir du principe qu’il ne pouvait pas connaître le jour et le mois, met juste « 1338 de l’Âge d’Acier ».

Rang social : Met « Bourgeois »

Métier : Met « Précepteur » ou « Commerçant »

Célébrité : Il n’est pas « peu connu » au moins dans les Duchés du Sud ? Parce que sinon c’est quasiment un inconnu, ce qui me semble incohérent avec son statut actuel.

Équipement :

Techniquement tu n’as pris que 5 items, tu en as le droit à 3 supplémentaires, des types que tu veux.

Pour les enchantements, je prend en compte que la quatrième sera un sort unique que tu réclameras après validation.

Retire les prix par contre, ils n’ont rien à faire en fiche, disons que c’est plus joli sans.

Caractéristiques :

Es tu sûr qu’en l’absence de bouclier l’art de la défense va servir ? Techniquement il n’a que son bâton de mage et aucun gantelet d’armure pour cela, donc ça se limiterait à pouvoir parer des armes au corps à corps.

Sinon, même si c’est possible, tu veux partir du principe qu’il a des compétences dans le domaine de l’équitation ?

Pour le reste, rien de spécial à redire, je dois juste préciser qu’il a peu de moyens d’éviter les coups contre un pj ou pnj très fort, surtout qu’il ne tank pas vraiment sans armure et sans grosse résistance qu’elle soit physique ou magique, même si la magie de terre peut aider certes, mais contre des adversaires communs ou de puissance honorable ça devrait aller. Juste que, ce sera un point faible avec lequel composer, mais bon on ne peut pas être doué partout !

Descriptions :

Convictions :


A t-il des convictions religieuses particulières, aucune ?

Du coup il est plutôt très tolérant au niveau racial, comme beaucoup de duchéens ?

Pour le point de vue sur les pays, si Akkaton a un système très progressiste et démocratique, le fait que c’est un empire impérialiste qui envisage et c’est difficile à nier, de conquérir le monde un jour, ne l’inquiète pas un peu ? Même s’ils ne sont guère la menace prioritaire actuellement.

Passé :

Histoire :


Faudra expliquer dans l’histoire, pourquoi la famille reste vivre dans un plan élémentaire, s’ils finissent par reprendre contact avec Eïlynster, désir de rester là-bas car se sentant trop proche du plan élémentaire ? En soit, ça s’explique rapidement.

Citation :
« Lui et ses parents partirent en voyage à Eïlynster pendant quelques semaines, ses parents cherchaient à se reposer et faire un peu de tourisme, sous prétexte de faire explorer le monde à leur fils pour parfaire sa culture d’Orzian. Ils séjournaient dans les campagnes en se rendant de ville en village, de garnison en hameau. »

Faudra aussi reparler du fait qu’ils aient repris contact avec Eïlynster du coup, car on va pas là-bas pour faire du tourisme, sans en être citoyen ou être un guerrier reconnu là-bas.

Pour la mère, je veux bien concéder qu’elle était une grande guerrière ou avec une réputation, mais il faudra modérer, ça n’aura pas été une guerrière de légende, donc faudra un peu modérer. Pour la suite, y compris quand les Teïderiens finissent par le reconnaître.

Citation :
« Malheureusement pour les Élusie, un détachement de Teïderriens vint un jour mener un raid sur le village où ils étaient de passage. Lorsque les cloches des tocsins résonnèrent avec gravité, les parents de Beldurande commencèrent à s’enfuir en se précipitant vers la forêt avoisinante. En arrivant à l’orée du bois, les fumées des chaumes enflammées montaient déjà bien haut dans le ciel et le bruit des sabots de la cavalerie teïderrienne battait un rythme effréné derrière eux. Consciente de l’inextricabilité de la situation, Lissandre commença à confronter Norgien en lui disant qu’ils ne parviendraient pas à s'enfuir et qu’elle devrait se battre pour se débarrasser de leurs poursuivants. Son père refusait catégoriquement que Lissandre reprenne les armes, insistant sur la fuite comme meilleure option et proposant que Lissandre utilise sa magie pour les camoufler. Beldurande ne saisissait pas la gravité de la proposition et il ne comprenait pas pourquoi ses parents semblaient céder à la panique, il se disait qu’en continuant de fuir et en repoussant les soldats s’ils étaient rattrapés ils pourraient aisément s’en sortir. A la mention du camouflage Lissandre marqua une halte, elle affichait une expression livide sur le visage qui resta à jamais gravé dans la mémoire de son fils. Lissandre commença à incanter rapidement, les mots se succédant sur ses lèvres tremblantes comme un souhait formulé à un dieu et de puissantes plantes rampantes surgirent du sol partout autour de la famille d’Élusie. Les plantes tentaculaires se resserraient autour de Beldurande et Norgien pour former une sorte de tour hélicoïdale et continuaient de s’élever en un tronc d’arbre creux dont chaque fibre était une énorme vigne, il était possible de regarder vers l’extérieur depuis les interstices entre chaque grande tentacule végétale. Beldurande vit Lissandre se détourner d’eux, les larmes aux yeux en continuant d’incanter, une armure d’un rouge délavé se formait lentement sur elle tandis qu’une fine lame en obsidienne noire sortit lentement du sol pour que son pommeau vienne épouser sa main. Le heaume de l’armure était orné de longs bois épais similaires à certains esprits de la Terre et arborait un œil unique sombre duquel sortait occasionnellement une légère buée trahissant la respiration de la porteuse. L’ensemble de l’armure était constitué d’une couche de métal rougeâtre taillée de manière irrégulière qui recouvrait l’ensemble de son corps lui donnant une apparence déséquilibrée et anormale. C’était la première fois que Beldurande voyait sa mère en armure, et son apparence monstrueuse s’ajoutant aux circonstances il était parfaitement terrifié, une partie de lui espérait secrètement que sa mère terrasse tout leurs poursuivants mais l’autre priait pour que ceux-ci fassent demi-tour et que sa mère n’ait plus à tuer qui que ce soit. À côté de lui son père hurlait comme un fou furieux en criant le nom de sa femme et en lui injectant de les laisser sortir, de se cacher avec eux. Une branche haut placée de l’arbre vigne s’enfonça à l’intérieur du tronc et se détacha spontanément pour tomber sur Norgien, l’étourdissant pour le réduire au silence. »

Il va falloir revoir, déjà on est à l’époque où le grand mur d’Acier entoure Eïlynster, donc si des Teïderiens attaquent un village, c’est qu’ils ont attaqués et fait un trou dans le mur, autant dire que de un les Eïlynsteriens sont sur le pied de guerre et de deux, peu probable qu’ils soient totalement surpris par un raid sur un village. Village composé uniquement de guerriers vu le pays ultra militarisé qu’est Eïlynster. Il faudrait peut-être voir pour avoir été attaqués ailleurs ou mentionner que les Teïderiens sont entrés dans le royaume, mais sans mentionner la date précise de ce pan d’histoire du coup ?

Citation :
« Les cavaliers de Teïder arrivèrent sur place, faisant halte devant leur adversaire esseulée. Des regards indécis s’échangèrent entre eux tandis que certains pensaient reconnaître l’armure des vieilles histoires racontées entre les soldats teïderriens. Les cavaliers descendirent de leurs montures sous l’injonction de leur chef d’escouade pour ne pas souffrir de leur faible manoeuvrabilité en pleine forêt. Ils encerclèrent lentement Lissandre pendant que celle ci jaugeait les combattants un par un pour déterminer lequel d’entre eux était sa cible prioritaire. Parmi les combattants deux d’entres eux portaient des uniformes plus simples et une armure plus légère que les autres. Des mages. Lissandre se précipita vers le soldat à la droite d’un des mages en envoyant sa lame d’obsidienne en taille. L’épée fendit à travers la maille et vint déchirer la chair en dessous, Beldurande sursauta lorsque le cri de douleur de l’homme tombant à terre résona dans la forêt et plus fort encore dans le tronc de l’arbre vigne. Lissandre se tourna ensuite vers le flanc exposé du mage qu’elle voulait éliminer, elle se rua sur lui au moment où celui ci achevait la préparation de son sort et lança un éclat de vent qu’elle encaissa de plein fouet, envoyant un fragment de son armure virevolter dans les air et déchiquetant sa chair. À l’intérieur de sa cachette, son fils était tétanisé par la peur et l’impuissance. En posant un genou au sol sous l’effet de la douleur et de la surprise, elle montra une fenêtre d’opportunité pour ses adversaires qui lui sautèrent dessus. Elle roula sur le côté et continua de se battre. Pendant une dizaine de minutes Lissandre envoyait les têtes de ses ennemis rouler au sol malgré sa blessure béante. Elle réussit à pourfendre chacun des poursuivants un par un mais une fois le dernier assaillant abattu, ses faibles forces la quittèrent et elle finit à son tour par succomber.
Un Beldurande a peine adulte dû regarder depuis les interstices de son refuge pendant que sa mère périssait sous ses yeux. »

Il va falloir revoir, déjà les exploits de la mère sont bien trop grands, les cavaliers Teïderiens sont des soldats d’élites et même si les Eïlynsteriens en sont, c’est clairement une bien trop belle performance, encore plus pour un pnj même fort. Concrètement, je considère que si elle arrive à tenir tête à trois chevaliers ou quatre cavaliers c’est déjà une performance exceptionnelle qui aurait put valoir sa mort.

Citation :
« Tandis que Cesario succombait à la corruption d’un artéfact magique puissant et que les défunts marchaient à nouveau à la surface, Beldurande était retourné en Eïlynster. Il savait le peuple sans défense face aux hordes de morts-vivants et après près de quarante années d’entraînement il se sentait prêt à enfin prendre part au combat et à sauver ceux dans le besoin. Il se fit recruter comme mercenaire par la résistance et combattit aux côtés des soldats qui avaient survécu à l’expédition de Cesario, il était prêt à tout mais pourtant pas à ce qu’il allait vivre. Une guerre où l’un des deux belligérants est déjà mort n’est pas un conflit ordinaire. C’est un affrontement d’une violence hors du commun, où l’annihilation est le but principal et où la souffrance, l’épuisement et la violence sont des outils de démoralisation pour arriver à user son adversaire. Beldurande n’avait que sa propre colère pour nourrir le feu du combat qui brûlait en lui et guidait sa main, et rapidement ce feu s’amenuisa et il fut seul face aux horreurs de la Guerre. Les attaques des barbares se faisaient de jour comme de nuit, leurs adversaires avaient l’avantage de ne pas avoir besoin de penser à leur survie à long terme à cause des capacités de nécromancie de l’Empereur Éternel. Pendant les doux hivers d’Eïlynster les champs étaient tout de même paralysés et l’économie de guerre était propice à la famine et à la maladie, mais les armées d’outre tombe n’en étaient pas affectées et chaque problème des vivants pesaient deux fois plus lourds sur leurs épaules. Chaque victoire était coûteuse en ressource. Chaque défaite en entraînait une autre par effet boule de neige.
Il a vu des régiments entiers s’annihiler dans des batailles où chaque homme se battait jusqu’au dernier souffle de vie qui l’animait.
Il a vu des parents mourir dans un ultime baroud d’honneur pour sauver leurs enfants et leur femmes en affrontant des soldats qu’ils ne pouvaient pas tuer.
Il a vu ces mêmes parents se relever le lendemain et pourchasser leurs familles pour les égorger à leur tour.
Il a vu des châteaux être fortifiés en entassant les cadavres dus aux épidémies dans les douves
Il a vu ces châteaux se transformer en tombeaux lorsque ces douves devenaient des hordes d’ennemis grouillant pendant des semaines et des mois.
Il a vu des régiments entiers s’annihiler dans des batailles où chaque homme se battait jusqu’au dernier souffle de vie qui l’animait.
Il a vu s’élever du silence du champ de bataille une armée plus grande encore que la précédente, réduisant tous les efforts de ceux qui avaient péri la veille à néant.
Il a vu l’espoir et l’amour naître et mourir quotidiennement, côtoyant la fatalité et la haine.
Il a vu la vie disparaître en quantité irrationnelle et la mort prévaloir partout où il était possible de poser le regard.  »

Il va falloir revoir selon plusieurs détails, Eïlynster un pays ultra militarisé où tout le monde est soldat, à l’exception peut-être des handicapés ou vieillards qui l’étaient ou sont d’éternels mineurs. Et, de bons soldats, clairement on est rarement sur du civil qui ne peut pas tuer un mort vivant lui faisant face.

Ensuite l’histoire ne parle pas d’épidémies dévastatrices qui ont frappées Eïlynster pendant cette période, car il n’y en a pas eut, la guerre apporte certes sont lot de maladie, mais le bon usage de la magie et l’efficacité de l’armée du royaume faisait que c’était un problème très secondaire.

Il vaut mieux aussi ne pas parler de famine, il a sans doute eut des disettes et problèmes, mais si ce n’est pas mentionné clairement dans l’histoire du forum ou du pays, il ne vaut mieux pas en inventer une pour un moment aussi important, surtout que Eïlynster est un pays habitué à la guerre défensive et donc qui a beaucoup de réserves de bouffes.

Pour tout t’avouer je pense que les lignes un peu poétiques à la fin devraient êtres revues ou retirées car elles ne vont pas trop avec l’ambiance de cette guerre, qui était plutôt l’équivalent de spartiates contre un ennemi nombreux et impitoyables, mais qui étaient loin d’êtres des agneaux inoffensifs. Clairement quand on envahit Eïlynster, on galère et Cesario a dû lutter durement, même s'il était sur le point de gagner.

Citation :
« Plusieurs décennies passèrent ainsi, après quoi il ajouta d'autres disciplines à son parcours, s’il récupérait la magie pour finir le travail inachevé de sa mère, il se devait de conclure également celui de son père en parachevant sa culture et ses connaissances. Il reprit la lecture d’ouvrages orzians, se concentrant sur la maîtrise des sciences sociales et sur les modèles d’interactions constructives entre les individus, il apprit ainsi à négocier, à raisonner, à gérer et à organiser, mais seulement en théorie. Alors lorsqu’il considérait ses propres progrès en magie comme stagnant et que ses méditations ne lui apportaient plus autant qu’auparavant, il savait qu’il était désormais temps de se tourner vers le reste du monde, pour pouvoir aller plus loin dans son propre esprit. »

Je pense que le terme de « sciences sociales » ne devait guère exister à cette époque, pourquoi ne pas plutôt parler de politique et philosophie ? C’est la même chose, sans paraître trop avancé pour le temps.

Pour le reste, détail, mais il y a pas de noblesse dans les Duchés, la classe dominante est la « bourgeoisie » ploutocrate.




Voilà, corrige cela et on ira vers la validation Smile .
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MessageSujet: Re: Beldurande d'Élusie [TERMINÉ] Beldurande d'Élusie [TERMINÉ] EmptyDim 26 Juin - 18:52
Voilà, du coup je peux te valider ! Sache que quand je me serais occupé des détails administratifs, tu pourras retrouver ta fiche d'évolution par ici.

https://orzian.forumactif.com/f72-fiches-d-evolutions-des-personnages

Et sur ce tu peux déjà commencer à rp, bon jeu à toi !
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MessageSujet: Re: Beldurande d'Élusie [TERMINÉ] Beldurande d'Élusie [TERMINÉ] Empty
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