La dragonne souriait. Du moins, c'était sa forme humaine qui souriait. Devant la façade un peu défraîchie d'une boutique qui avait connu un bien meilleur temps, I'sslan était ravie. Elle avait trouvé ce qu'elle voulait et où elle voulait : son lieu de travail, son domaine d'occupation et de péripéties croustillante... et bien d'autres choses qui donnerait une autre dimension à la jeunesse qu'elle vivait en temps que dragonne. Car dans les critères draconiques, elle était qu'une jeune adulte, à qui il restait encore bien des choses à découvrir. Elle avait le temps, mais avec ce temps, elle tenait à en profiter un maximum, de faire sa part dans l'histoire de sa propre existence. Donc, tout sourire, elle regardait son acquisition.

Sa future boutique se trouvait dans un quartier pas trop mal situé, vis à vis des quartiers plus riches et des structures administratives. La circulation était assez aisé, le coin pas trop mal famé... donc en résumé d'assez bonne atmosphère pour mener à bien ses affaires. Il y avait bien d'autres commerces dans les parages, mais d'aucun ne se proposait dans la vente de produits rares et/ou exotiques en tout genre. Bon pour le moment, elle avait terminé de signer les papiers en bon et dûe forme pour être la véritable propriétaire des lieux. Restait maintenant à rénover ici et là, faire un gros ménage à l'intérieur, car elle se doutait bien qu'il n'y aurait pas que de la poussière. Et d'ailleurs, si elle entrait ?

Après avoir déverrouillé la serrure qui aurait bien besoin d'un peu d'huile dans ses engrenages, elle observait les lieux. Au premier abord, cela correspondait à ses attentes et cela se conformait au plan qu'elle avait vu. Une grande pièce centrale, où il restait de vieux pupitres d'écritures, des armoires, quelques vitrines.... Elle remarqua la présence d'un grand escalier en collimaçon, qui menait aux appartements du seul étage... deux autres portes. Elle alla voir... Une grande réserve sans fenêtre, avec le seul accès de sa propre porte.. l'autre porte menait à la cave. Elle huma l'air. Il était humide et un peu renfermé. Bien, donc pas d'accès au premier abord pour rejoindre les égoûts, ou inversément. Elle sondera plus tard.

Toute fière, chassant une toile d'araignée qui virevoltait devant elle, elle sourit plus encore.

''Bien, il ne manque plus de trouver un nom à mon enseigne et de commencer à nettoyer tout cela....''

Plus de 200 ans. Cela faisait depuis quelque jours déjà que le squelette avait entendue ce fait, mais il avait encore du mal a l’avaler. Le nombre de ses connaissance qui était morte, le nombre d'amis perdu... Et puis le temps passer loin de ses enfants... Sa femme... Et en plus il était bloqué à Akkaton ! Quel enfer

Pour la première fois depuis des années, Kenshi se sentait bien seul. Même dans cette grande cité, caché sous son masque, le poids de cette révélation l'écrasé. Bien plus que sa nouvelle condition. Et puis, ce lieu, si impossible, si inscencé. C'est chose "mécanique" dont on lui avait parlé... Tant de mystère pour son pauvre petit esprit réincarné.

Il était perdue, loin de tout, marchant sans but dans la grande ville lui semblant vide d'amitié, menaçante même. Une forme de peur panique le prit soudain, souhaitant absolument se cacher de la ville elle-même. Comme s'il s'agissait d'un monstre géant. Sans réfléchir, il poussa la porte d'une auberge à sa gauche puis rentra. Il se colla à la porte, expirant un air inexistant dans ses poumon disparue depuis longtemps. Il regarda le sol quelques fractions de secondes... Avant de simplement dire, avec un petit rire gêné :


Alors qu'il releva la tête, prêt à demander à l'aubergiste s'il pouvait s'assoir, il fut surpris par une chose : Ce n'était pas une auberge. Même, il était fort probable que ce ne soit même pas ouvert ! Il aurait bien voulue partir sans demander son reste, mais il semblerait que tout le bruit qu'il avait provoqué ai attiré l'attention du... Propriétaire ? D'un voleur ? Ou quelqu'un derrière la porte de laquelle il c'était détaché, maintenant au milieu de la salle.

La saurienne cendrée évaluait les lieux pour voir par quoi elle devait commencer. D'ordinaire, elle laissait des experts gérer des affaires quand elle estimait ne pas y mettre les griffes, par principe. Car, elle était une dragonne, une race puissance qui ne vivait pas pour faire les basses besognes et ensuite, parce qu'elle était d'un rang bien supérieure à d'autres. Mais là, c'était sa propriété désormais et elle tenait à dicter quoi faire aux gens qu'elle ferait venir pour nettoyer le capharnaüm. Toute sourire, elle préparait déjà les futures opérations dans son esprit, avant d'entendre des pas qui indiquaient qu'une personne venait d'entrer. Elle avait omis de fermer la porte pour éviter que des curieux ne se ramènent. Elle se retourna donc pour voir l'intrus et ne manqua pas de hausser un sourcil un peu surprise. Etrange venue que voilà.

Elle percevait quelque chose d'étrange chez lui. Bien qu'elle avait quelques siècles, elle ne connaissait certaines créatures de ce monde que de non, ayant largement le temps de les croiser un jour ou l'autre. A croire que l'ouverture prochaine de sa boutique les attirait à elle. Tant mieux dans un sens non ? En tout cas, il avait l'air d'être dans la lune, à ce qu'elle entendit. Elle en sourit.

Elle attendait qu'il daigne la regarder, avant de comprendre que le nouveau venu s'était bien perdu dans ses songes et qu'il n'était pas venu par curiosité. L'étrange individu pourra alors apercevoir une dame qui avait une certaine élégance vestimentaire. Une longue robe rouge moulait ses formes généreuses et s'accordait parfaitement à sa longue chevelure dorée et nattée. Le haut de la tenue offrait une vue assez libre du haut de sa poitrine avantageuse, mais pas trop plongeante non plus. Une fente descendait le long de la robe, côté droit, pour laisser une certaine liberté de mouvement, tout en laissant voir le galbe muscle d'une cuisse au teint légèrement halée, comme le beau visage de la donzelle. Notre invité surprise pourra aisément comprendre qu'il avait affaire à une femme qui avait une certaine position sociale, malgré son allure juste un poil osé.

''Bienvenue dans mon futur commerce, point encore ouvert malheureusement. Il n'y a pas de mal à la confusion quand à l'état des lieux, je n'ai pas encore commencer le nettoyage.... Mais je peux peut être vous renseigner ? ''

Lorsque la femme se présenta devant Kenshi, sa première réaction fut une inclinaison respectueuse. Difficile à dire si c'était par politesse ou si, inconsciemment, il rendait ses respect à l'un des être le plus important de son pays natal. Enfin, il faudrait déjà qu'il en soit conscient. Toujours caché par son masque, son visage décharné se mua en un magnifique air neutre, qui de toute manière ne pourrait pas être observé par la dame...


Il était compliqué de jugé la marchandise d'un magasin n'étant même pas encore "existant" dans un sens. Mais il était aisé de voir que tout ce nettoyage prendrait un certain temps. Et vue qu'il avait déjà dérangé la dame...


Il avait l'intention positive, même si, alors qu'il disait ça, sa lourde armure lui rappela encore une fois que sa véritable identité ne tenait qu'à un fil, donc il ne fallait pas faire n'importe quoi...

S'était-il réellement perdu dans ses pensées pour entrer ici par inadvertance ou n'était-ce qu'un prétexte pour visiter les liens en toute sérénité, protégé par le coup d'une mauvaise excuse ? I'sslan en souriait mentalement, de toute façon. Elle n'allait pas rater l'aubaine que cette visite impromptue lui offrait. Il s'était incliné malgré tout, salutations qu'elle lui rendit d'un hochement de tête respectueux. Puis, elle se permit un petit rire cristallin quand au fait qu'il aurait pu insulter son établissement d'auberge.

''Oh, vous ne me dérangez point et je ne vais pas m'offusquer parce que vous avez cru pénétrer dans un lieu de débits de boissons en tout genre. Et comme vous le dites si bien, autant en profiter pour rebondir et profiter de votre présence pour en apprendre plus, surtout si dans un avenir assez proche, vous pourriez être amené à repasser par ici...''

Elle ouvrait pleinement la discussion, montrant qu'elle était totalement à son aise et nullement dérangée et donc pour mettre également à son aise l'invité surprise.

''De ce que j'envisage de vendre seraient des curiosités, des denrées rares ou qui viennent de contrées lointaines, des matières peu connues ou pas énormément distribuées.... Qui sait, même des boissons et des artefacts en tout genre... Le champ est large et je commencerai doucement. ''

Puis, elle porta une main à sa hanche, s'offrant une posture plus séduisanteravissante.

''Vous n'êtes pas entré illégalement dans ma propriété, vu que la porte n'était pas vraiment verrouillée. Et puis, si cela avait été le cas, peut être que vous seriez à l'instant même dans un bien étrange pétrin...''

Elle eut un étrange sourire énigmatique.

''Mais si vous proposez si gentiment votre aide, je ne saurai vous le refuser, pour ne pas vous froisser. Car si je ne m'abuse, vous avez tout d'un gentilhomme n'est ce pas ? ''

Car du peu qu'elle pouvait en voir, il n'était pas un bête mercenaire ou encore un paysan qui démarrait sa carrière militaire. De plus, l'écusson lui disait vaguement quelque chose. Elle avait du déjà le voir à Ikhyld. Elle y réfléchira plus tard de toute façon.

''Quelles sont vos domaines de compétences, si ma curiosité n'est pas trop déplacée ? ''demanda-t-elle toute sereine ? ''Et pour ma part, je suis I'sslan Suladran, enchantée de faire votre connaissance, Messire Sajo''

Ayant réussit à justifier sa présence, mais surtout ne s'étant pas fait arrêté sur le champs, il profita de l'occasion pour jeter un coup d’œil plus en profondeur à la boutique, tout en écoutant la femme devant lui. Il ne dit rien quand à la remarque impliquant qu'il serait un potentiel client, ne pouvant ni affirmé ni contredire. Par contre, lorsqu'elle fit mention d'objet venue de contré lointaine, il ne put s'empêcher de penser à une chose :


Depuis qu'il était arrivé dans ces terres lointaine, il n'avais rien de "neuf" venant de chez lui. Rien qui pourrait lui prouver que sa terre natale existe encore. A travers cet objet potentiel, il espérait pouvoir revoir son pays...

Mais en dehors de ça, Kenshi pencha un peu la tête surpris lorsque l'inconnue lui indiqua que s'il était rentré par effraction, il serait dans une situation complexe. S'il avait encore un sourcil, il l'aurait levé. Mais quand elle rajouta vouloir de l'aide de sa personne, sous le principe qu'elle ne pouvait pas refuser le support d'un gentilhomme... Savait-elle pour sa lignée ? Sa lignée était toujours en vie?


Lorsqu'enfin arriva la question simple de ses capacités, il dit simplement et sobrement :


Et une fois que la dame se présenta, il la salua poliment en retour.

I'sslan essayait de mettre à l'aise le nouveau venu, répondant donc au nom de Sajo. Il parut se détendre un peu, observant les lieux comme pour évaluer plus en détail où il se trouvait, maintenant qu'il n'avait pas de risque de se voir aux prises avec les forces de l'ordre akkatonienne. Puis, elle ne manqua pas de faire un sourire plus élargie cette fois, sentant que Sajo commençait à mettre les pieds dans des histoires d'affaires. Ce n'était qu'une simple question qu'il posait, anodine peut être pour lui ou pour un néophyte, mais pas pour la saurienne.

''J'envisage autant d'être mon propre fournisseur que de passer par quelques personnes disposant de plus de contact que j'en ai pour l'instant. Elargir ses capacités d'approvisionnement peut à long terme montrer qu'on peut chercher des choses particulières pour des clients exigeants. Mais j'en encore le temps avant d'être à ce niveau là... pour ce qui est d'Ikhild, je n'ai pas encore d'objets venant de là-bas, mais ce n'est qu'une question de temps. Comme vous pouvez le remarquer, je n'ai pas grand chose...Ikhild est une contrée raffiné et saura me proposer quelques objets intéressants...Etes vous un collectionneur d'art ? ''

Autant commencer à glaner quelques informations non ? Même s'il se disait vagabond, il était bien plus que ce qu'il ne voulait transparaître. Alors certes, ce ne serait pas la première fois qu'I'sslan croiserait des mercenaires sans le sou, qui se vouait à vivre sur les routes ou alors de croiser un nobliaux déshérité ou désargenté. Mais de savoir qui il était sous cette carapace de ferraille serait toujours bon à prendre...

''Un simple vagabond en armure et portant les armoiries d'une maison ou d'une famille.... ce n'est guère courant, ne trouvez vous pas ? ''

Elle n'alla pas plus loin dans ses investigations, elle avait le temps. Maintenant qu'il proposait sa force pour l'aider, elle n'allait pas refuser... des bras entraînés qu'il avait affirmé d'ailleurs. Elle sourit intérieurement.

''Bien, Messire Sajo. Je vais profiter de vos deux membres entraînés pour vous demander, si cela ne vous dérange pas, de vous occupez de ces grosses vieilles caisses, pour les mettre à l'extérieur de la rue ? Je m'occuperai des morceaux de vieilles planches qui sont à côté. Le plus gros nettoyé, il sera plus facile de passer le balai....''

Lorsque la belle femme répondit à la question de Kenshi, il y eu clairement une marque de de tristesse dans sa position alors qu'elle lui dit qu'elle n'avait rien de sa terre natale. Mais, lorsqu'elle lui posa la question quand à sa passion potentielle de l'art et en mettant en avant le armoirie de l'armure, il ne put s'empêcher de lâcher un peu de lest.


Félicitation Kenshi ! encore une fois, ton manque de perspective t'as fait oublier de NE PAS PARLER DE TA FAMILLE ! Et maintenant, comment l'autre elle va réagir ? Tu t'es encore mis dans la merde !

Ahem... Bref ! Après cette longue tirades, "Sajo", s'empressa de prendre une des caisses autour de lui tout en disant dans un ton qui se voulait trop normal après ce qu'il venait de dire :


Heuresement qu'il avait un masque et pas de visage, sinon il suerait à grosses gouttes !

Il suffisait de se montrer avenante assez ouverte en terme de conversation , de montrer qu’on s’intéressait à quelques détails d’importance chez l’autre interlocuteur et on pouvait avoir les clefs suffisantes pour ouvrir une porte pour remplir la discussion de détails plus croustillants. Elle n’avait pas manqué apercevoir, le temps d’un bref instant, le très léger affaissement de la posture du ‘’vagabond’’ en armure quand à l’absence d’objets qui provenaient d’Ikhild. Cela pouvait signfier beaucoup de chose, mais I’sslan commençait à se faire une petite idée de pourquoi le bipède avait demandé ça juste à l’instant.

Donc, Sajo décrivit ce qu’il était plus ou moins, y liant un peu une part de sa famille. Ainsi donc, il avait eu une part de vie dans le monde artistique. Voilà qui pouvait s’avérer intéressant. Puis, quand il eut fini de répondre à la question, l’homme s’empressa de passer à l’action pour ce qui était de porter les lourdes caisses vers l’extérieur. Elle lui offrit un beau sourire quand il prit déjà une des caisses présentes.

Même en armure, il arrivait à porter cela comme si ce n’était pas très lourd. Intéressant…

Une fois quelques caisses mis à l’extérieur, la dame put s’atteler à faire un peu de ménage, avec un balai assez commun. Il pourrait paraître surprenant qu’une dame humaine de la classe vestimentaire d’I’sslan fasse une telle besogne. Puis, cela fait, elle se permit de converser à nouveau avec Sajo.

’’Vous êtes plus qu’un simple vagabond n’est ce pas ? Je suis navrée pour votre dame. A ce que je crois comprendre, cela fait très longtemps que vous avez quitté vos terres natales et vos proches…Et je présume que d’y retourner n’en serait que plus douloureux… hum.. pardonnez moi de remuer un passé qui n’est pas le mien….’’

Après, si la conversation se prêtait mieux à ce qu’elle avait en tête, elle pourrait lui demander quelques conseils pour ce qui est de l’art de l’empire Ilkhidien et de ce qui intéressant le plus les non habitants de cet empire

Cela faisait longtemps que Kenshi n'avait pas lâcher du lest depuis sa nouvelle condition de vie. Alors disons que en parler, même indirectement lui faisait un bien fou. Bien que l'anxiété le contrôlé quand même. Ainsi, il ne lança pas vraiment d'autre conversation alors qu'il transportait les caisses lourdes. Ainsi, c'est totalement surpris qu'il manqua de lâcher une caisse lorsque son "employeuse" inattendu commença à lui poser LA question. Ratrapant la caisse pour évité les dégât, il soupira un coup, rassuré de n'avoir rien cassé, mais aussi angoissant déjà à ce qui allait être dit...


La manière dont avait était formulé cette phrase... Il pensa. Et si sa famille avait était tenue en disgrâce par ses actions ? Et comment vivait sa femme sans lui pour la soutenir... Elle devait être passé à autre chose... Mais ses enfants ? Ils n'avaient passé qu'un temps très limité avec lui... Et si à cause de ça, ils étaient devenue si triste qu'il leur était impossible de vivre leur longue vie ? Avait-il décidé de mettre fin à leurs souffrances ? Comment vivre avec un père indigne ? C'est vrai qu'il avait réussit à tenir malgré que son prédécesseur était un profiteur flemmard et égocentrique, mais c'est parce qu'il n'avait pas eu besoin de parent aussi longtemps que ses enfants...

Toutes ces pensées l'envahirent. S'il avait été en vie, il aurait eu une crise de panique, mais sans respiration à perdre, compliqué de se retrouver le souffle gêné. De ce fait, il repris son calme assez vite.


Il mit alors ses mains à son visage, retirant son masque l'espace d'un instant, mais en mettant sa capuche de sorte à ce que l'on ne puisse pas voir son visage par accident. Tenant le masque à son effigie dans les mains, il plongea ses orbites creuses dans les yeux magiquement embelli de la plaque d'argile.


Il marqua une pause. Bien que des siècles c'était passé, pour lui, cela ne faisait que quelques semaines tout au plus qu'il était mort et réincarné. Il savait très bien le gouffre temporel qu'il avait traversé, assez grand pour contenir deux vie entière... S'il y avait bien une chose dont il avait manqué, c'était de temps. Ou du moins, le temps perdue en étant... Mort.

Il se releva soudain en remettant son masque avec précaution, évitant que l'on voit son visage par accident. Et, pour couper court au sujet, il dit, sur un ton ferme.


Et tout en disant cela, il saisit une caisse et repris son travail.

Une fois encore, elle avait fait mouche. Le malheureux manqua de lâcher la caisse quand à la question posée par I'sslan. Heureusement, il sut se reprendre à temps et souffla qu'il avait besoin de s'asseoir. Oui, elle avait réellement mis le doigt sur un sujet qui prenait vraiment à coeur le venu du moment.

''Ne vous inquiétez pas pour la caisse, y a rien dedans que des choses à jeter. Asseyez vous, prenez le temps de vous poser. Je suis confuse, je ne pensais pas que mon interrogation provoquerait un tel émoi''

Bon, dit comme cela, c'était un peu hypocrite de sa part, puisqu'elle avait cherché justement à creuser un peu plus l'affaire. Mais après tout, toute information pouvait être utile un jour où l'autre. Cela pourrait toujours avoir son importance pour ses affaires commerciales comme personnelles, même si cela provoquait quelques remous émotionnels.

Silencieusement, elle observait l'homme qui s'était posé, qui retira son masque, comme pour revoir une part de son propre passé. Les bipèdes aimaient faire ce genre de choses quand ils se remémoraient leurs souvenirs, comme pour essayer de se replonger dedans... Un moyen de refléter une part d'eux même dans le miroir d'un regard absent, quand on voyait l'humain fixer ce masque ? Elle n'avait pas cherché à savoir pourquoi il avait rabattu sa capuche. Cela, c'était une part qui ne l'intéressait guère. Qu'il voulait ou non conserver son identité, c'était son choix. Son odeur suffirait à la saurienne pour se rappeler de lui de toute façon. Sauf si magiquement, il venait à trouver un moyen de remédier à cela. Mais pour le moment, ce n'était visiblement pas sa préoccupation.

Elle l'observait toujours, ayant pris soin de compatir un peu à sa situation. Puis quand il sut se ressaisir, il remit son masque en place, avant de s'atteler à la tâche, comme pour oublier ce qu'il venait de dire. I'sslan ne tenait pas à le laisser s'échapper aussi facilement. Ce n'était pas par sadisme... Juste qu'elle pouvait voir en ce bipède une possibilité de nouer quelque chose avec Ikhild, pour essayer de démarrer doucement les choses pour sa petite boutique.

Elle se rapprocha de lui, pendant qu'il menait la caisse en dehors de son commerce.

''J'ai entendu parler d'un homme dans les Duchés qui a repris ses terres, après des années et des années d'absence. Il parait qu'il n'était pas dans l'idée de les reprendre, après ce qui s'était passé. Je ne sais pas les circonstances exactes, vu que c'est varié dans les raisons passés, mais il a pris la décision de faire front face à son propre passé et reprendre ce qui lui revenait de droit, affrontant maintenant ce qui se lie après avoir repris son titre et son Duché.... ''

Elle laissa un peu le silence s'installer, avant de reprendre.

''Si je vous proposais de vous employer pour vous rendre à Ikhild ? Même si du temps a pu passer pour vous, vous connaîtrez toujours mieux la Cité et ses contrées que moi. Je ne sais pas depuis combien de temps vous avez pu vous absenter, mais y retourner comme prospecteur commerciale pour moi ne vous obligerait pas à porter votre blason et votre écu, qui à mes yeux, sont vôtres et si vous les possédez encore, c'est qu'il représente encore quelque chose au plus profond de vous et qu'il faut juste une étincelle pour les rendre plus intense...Ainsi, en vous rendant là-bas, vous pourriez peut être en savoir plus sans savoir à dire qui vous êtes ? Servir d'intermédiaire pour moi sera une bonne base pour la discrétion. ''

Elle lui offrit un magnifique sourire rassérénant.

''Mon commerce n'est pas encore lancé, mais la place est disponible. Je ne vous force à rien. ''

Alors que Kenshi reprenait le travail, la femme commença peu à peu à relancer le dialogue. Elle lui donna une histoire d'un type vivant au Duché, un lieu dont il avait entendue beaucoup de chose, mais pas forcément en bien. Lorsqu'elle finit son histoire, il souffla à voix basse


Le silence se réinstalla, tandis qu'il continuait à porter les lourdes caisses. Mais ce fut avec une nouvelle direction que I'sslan brisa à nouveau la glace. Elle lui proposait de devenir un prospecteur commercial. Lui ? Elle ne devait pas savoir à qui elle parlait, parce que... Attendez une seconde.

Avec le recul, qu'avait-il à perdre ? C'était une superbe excuse pour retourner chez lui. De plus, prospecteur commercial... Bien que ce n'était pas son métier passé, il était assez bon pour juger la valeur marchandes des choses. C'était essentiel pour le prestige familial. donc il était en terrain connu. Pourquoi refuser ? Cela lui ferait de l'argent, un statut temporaire et même une sécurité au cas où les choses n'irait pas dans son sens.


Il semblait un peu plus réactif, comme si une lueur venait de s'allumer en lui.

Elle se contenta de le regarder, toujours et encore avec son sourire qui ne paraissait pas changer de forme, ni même tiquer. Son interlocuteur s'était contenté de se replonger dans son mutisme mélancolique, reprenant la tâche que la donzelle lui avait offert. Autant le laisser un peu mariner dans son jus le temps qu'il entende la suite... oui, elle lui proposait bien d'être prospecteur commercial. Il était vrai que de demander cela à un parfait inconnu avait de quoi surprendre, même pas la personne concernée.

''Je ne sais pas encore grand chose de votre train de vie, mais je pense qu'il sera quand même en adéquation. Après tout, je viens de me lancer, j'ai le temps. ''

Et puis, elle n'aurait pas que lui, dans ses rangs, pour chercher la moindre petite tendance qui pourrait faire fureur. Et du temps, elle en avait à revendre, car pour le moment, son visiteur serviable en armure ne connaissait pas sa nature exacte. Mais là aussi, chaque moment viendra en... son temps.

En tout cas, elle fut heureuse de voir qu'il se montrait plus attentif à sa proposition, bondissant presque de sa morosité chagrinante.

''Je ne cherche pas le meilleur et qui sait, par notre possible collaboration, vous pourriez le devenir. En tout cas, de ce que j'entends par l'énoncé de vos compétences, j'ai bien fait d'écouter mon instinct. Et pourquoi vous ferais-je cette proposition si je n'étais pas intéressée par ce que vous êtes ? ''

Elle braqua un bref coup d'oeil à l'écusson de son hôte, et toujours avec le sourire. Il ne manquera pas de remarquer son geste, du moins, elle l'espérait.

''Je ne cherche nullement à plaisanter ou à vous mener dans une plaisanterie au goût douteux, très cher. J'ai passé l'âge des jeux de petite dragonnelle... Mon offre est sérieuse et bien qu'il n'y parait pas au vue de l'état des lieux, j'aurait de quoi trouver un papier pour écrire un contrat en plusieurs exemplaires et en bon et dûe forme. ''

Son sourire s'était doucement élargie. C'était sciemment qu'elle avait divulgué un petit détail sur ce qu'elle était dans la conversation.

''Et puis regardez... les choses apparaissent comme simple pour vous.... il ne suffit de pas grand chose pour saisir ce qui se présente à soi....''

Maintenant, allait-il accepter ?

Précision:

La phrase de la dragonne résonné comme un miracle pour kenshi, toujorus inconscient de sa nature. Et quand elle rajouta qu'elle avait décidé de l'engager par instinc, il ne put s'empêcher de pense qu'elle n'avait pas tort. Après tout, malgré toutes ses question Kenshi était attiré à l'ouest.

Puis elle jeta un œil à l'écusson de Kenshi. Aurait-elle compris, pensa-t'il ? Impossible qu'une simple akkatonnienne puisse comprendre l'importance de ce simple symbole. Non ? Est-ce que l'Ordre Matsuyukisou avait atteint des contrée si reculé ? Impossible. Par réflexe, il mis sa main sur le blason de sa famille à l'opposé de son écusson, comme s'il avait peur d'entendre le destin de sa famille. D'ailleurs, comme pour la tester, il sortit une simple phrase, mais au combien importante pour l'ordre :


Caché dans cette phrase se trouvait la devise qu'il avait créer pour l'ordre, mais aussi pour sa famille. Si elle était plus que ce qu'elle montré, elle pourrait la connaitre ? Peut-être ? Difficile à dire... Jusqu'à ce qu'à sa phrase suivante.

Avait-elle dit Dragonelle ? DRAGON ELLE ?! A ses mots, l'esprit de Kenshi tourna à 100 à l'heure. Serais-t'elle une dragonne ? Si c'est le cas alors... Cela expliquerait tant de chose ! Mais alors, une dragonne venait de lui faire l'honneur de demander de travailler pour elle ? Et que faisait-elle à Akkaton ? Pourquoi cacher son apparence.... Peut-être la taille du bâtiment. Mais pourquoi Akkaton ? Pour répandre l'art dans cette terre sans culture surement ! Mais mon dieu, un Dragon!


Il dit cela en s’inclinant bien bas. D'abord une demi-élémentaire et maintenant une dragonne ! Il avait envie de dire que le monde se portait mal pour qu'ils viennent s'installer à Akkaton, mais l'honneur de cette rencontre lui fit oublié son pessimisme.


Alors, les dernières phrases prononcés par la dragonne résona à nouveau dans la tête de Kenshi :


Son ton était clairement celui d'une personne rencontrant sa star préféré, mais faisant de son mieux pour ne pas la mettre trop mal a l'aise.

A la devise, elle se contenta d’abord de sourire. Oui, elle l’avait déjà entendue, mais il y avait longtemps. Puis, elle dit simplement :

"Appliquez vous encore cet adage ? Bien des choses changent avec le temps… "

Son sourire s’élargit plus quand elle perçut un changement dans la posture de son interlocuteur, quand il comprit qu’elle était une Dragonne, par le simple emploi de quelques mots qu’elle avait placé exprès pour dévoiler en douceur sa véritable nature. Qu’il était toujours savoureux de perturber les bipèdes, le tout avec une simplicité déconcertante.

Par contre, ce fut elle qui fut un poil surprise quand il s’exprima en partie en draconique. Cette brève surprise passée, elle retrouva un sourire plus que ravi. Voilà qui sera plus conséquent si ce bipède venait à travailler avec elle.

"Ne vous excusez donc pas, mon cher. Comment auriez vous pu deviner ma nature véritable ? Je suis sous apparence humaine et j’ai appris à me comporter comme n’importe quelle femme akkatonienne. "

A moins d’être lui-même un puissant transformiste, il n’aurait pas été capable de cerner sa nature saurienne. Puis, elle l’observa s’incliner devant elle et d’être encore pris sous le coup de sa prétendue insolence. Ah les hommes, quand ils se confondaient en des centaines d’excuses… C’était si appréciable, cela aussi.

"Enchanté de faire votre connaissance, très cher"répliqua-t-elle par la suite quand il se présenta toujours en draconique. Elle ne prononça pas son nom à la suite, comprenant un peu qu’il cherchait à le dissimuler s’il y avait des oreilles indiscrète. Et là aussi, le nom lui disait quelque chose. Elle creusera cette affaire plus tard. Il ne fallait pas qu’elle perturbe son possible collaborateur.

’’Vous me flattez à prétendre que je suis sacrée. Sachez que je ne suis pas la seule dragonne à me trouver au sein de la capitale. Je suis même, et officiellement, comme d’autres de mes congénères, une citoyenne akkatonienne. Un dragon peut aisément servir l’Empire, même sous sa forme véritable. Car tous ne savent pas se transformer avec perfection, comme moi….’’

Car à l’entendre, croiser un dragon était chose rarissime, d’où son emploi du mot "sacré" Avait-il vécu en ermite durant des années, ne suivant pas l’évolution de ce monde ? Se pourrait-il qu’il soit déphasé du temps qui s’était écoulé ? cela expliquerait certaines choses de sa personne, entre son blason, le vieil adage….D'ailleurs, si elle lui demandait ?

"Quel est votre véritable âge mon cher ? ''demanda-t-elle dans sa langue maternelle, pour rester dans la discrétion ? "Quelque chose me dit que vous faites bien plus vieux que vous ne voulez bien laisser paraître... ''

Et toujours avec son ravissant sourire, elle reprit en commun :

''J'ai déjà hâte que nous collaborons vous et moi. J'ai comme la nette impression que nous allons au devant de grandes choses extraordinaires...''

Une monté d'émotion monta en kenshi alors qu'il avait enfin devant lui un être qui le rattaché concrètement à chez lui. Il en oublia la remarque sur son adage. Il rebondit cependant a première réponse de la dragonne avec un certain calme. Enfin, relativement calme. Lorsqu'elle lui expliqua qu'elle n'était pas plus sacrée que qui que se soit, il marqua une petite pose. Les akkatonien avait-il volé jusqu'à la dernière once de respect envers les dragons en les poussant à accepter une situation de civil lambdas ?


Traité un dragon d'étrange, voilà quelque chose d'osée pour un vieil Ikhyldien. Mais il ne faut pas oublier que Kenshi voit le titre de "divin" comme un honorifique ++. De plus, perdu dans cette réalité nouvelle qu'est la sienne, il a bien compris que ses anciennes règles ne sont pas à jours.

Cependant, il marqua une légère pose et devint plus froid d'un seul coup, lorsque la dragonne posa LA question.


Il ne se sentait pas de donner son vrai age. Non seulement parce qu'il ne le connaissait pas, mais aussi parce qu'il avait peur de ce que cela impliqué à son interlocuteur. Il avait aussi oublié qu'il pouvait se faire passer pour un elfe ou tout autre créature n'étant pas un humain et vivant longtemps.

Mais lorsqu'elle reprit en commun, il fit de même.


A ses mots, il s'inclina légérement.

Elle ne manqua pas de sourire. Il faisait preuve d'un tel calme de la divinité qu'on n portait plus aux dragons. Les considérer comme des Dieux n'était en effet plus à l'ordre du jour, mais on leur vouait un certain respect ici dans la société akkatonienne. Et d'ailleurs, pour essayer de lui faire comprendre pourquoi elle ne se considérait pas comme un être divin, elle apporta une brève explication.

''Disons que bien de mes pairs ont estimé que de se faire passer pour un dieu, ou une déesse, n'était plus vraiment adapté à l'avancée technologique de ce monde. Mais pour vous rassurer complètement, la ferveur qui est porté pour bien des membres de mon espèce demeure encore certaine dans certaines nations. et dans d'autres, nous sommes vénérés pour le savoir que nous possédons, la sagesse que nous développons siècle après siècle. Voyez l'évolution d'un stade de divinité à celui d'être sage... ou encore adapté à son environnement. Après ca dépendra du caractère du dragon... sur quelques points. ''

Elle gardait toujours le sourire, même si elle se rappela sur l'instant le jour où elle avait dévoré son dragonnier. Peut être qu'un jour elle lui narrera cette histoire. Mais aujourd'hui, elle apprenait à le connaître plus en profondeur et était heureuse d'avoir un bipède qui allait lui durer bien plus longtemps qu'un simple être humain, au vue de ce qu'il avait précisé sur.... son âge.

''C'est parfait de ce fait, j'aime avoir des collaborateurs qui tiennent dans la route du temps. Il est difficile de trouver des gens fiables quand ils ne vous survivent pas longtemps. Je loue encore le hasard de vous avoir pousser dans ma boutique. Et ne vous inquiétez pas pour ce qui est de la valeur de la confiance mutuelle qui est en train de naître entre nous... Vous la verrez grandir et s'embellir. Car vous et moi auront l'avantage du Temps même. ''

Elle le fixa pendant qu'il s'inclina. Peut être qu'il perdra ce signe de respect dans quelques siècles, quand il sera totalement habitué à sa présence... ou plus tôt, qui sait.

''Oh, un petit caprice. Je suis toute ouïe très cher. Faites en moi part, que je vois comment y céder. ''

Ou pas....

Après l’explication détaillé du shift social des dragon, Kenshi eut comme une claque de réalité. En effet, il se baladait dans akkaton depuis si longtemps, en rejetant de manière basse la technologie pour ce qu'elle représentait de "non sacré". Mais qu'est ce que la magie avez de sacré au fond ? Son père était une preuve que la magie ne définit pas la valeur d'une personne. Dans sa course à la valorisation de sa famille, il avait presque oublié ce fait simple. Comme un coup de poing, toute la beauté de la technologie lui tomba dessus. Il y avait quelque chose de beau dans cette pratique inconnue à ses yeux.

Mais cette réalité fut passagère, car il fut rappelé de sa non-mortalité et se retourna vers son interlocutrice, alors que cette dernière semblait apprécié la réponse complexe que Kenshi avait donné.


Cela fut dit sur un ton humoristique, presque comme une boutade. Mais, Kenshi n'avait pas encore accepter sa nature, donc sortir qu'il n'avait pas envie de mourir est quelque chose qui lui semblait un peu trop faux pour être utilisé dans son humour actuel.

C'est pour cela qu'il prit très sérieusement la question de son petit service, qui, plus tard, se montrera inutile, mais cette révélation arriverait bien assez tôt.


Il tourna s'inclina à nouveau, clairement dans une position indiquant qui indiquait que cette demande était bien plus qu'un caprice, mais un besoin.

La dragonne était ravie d'entendre la petite touche humoristique de son futur collaborateur. Au moins, prenait-il bien la situation. Il était encore trop tôt pour qu'elle en apprenne sur lui et sur ce qu'il était devenu, car clairement, et elle le percevait, il n'était humain que sur les apparences et la mentalité. Peut être plus tard s'ouvrira-t-il à elle pour parler plus de ce qu'il était, ou pas. L'essentiel était pour elle de trouver une personne fiable et sur qui elle pourrait se reposer pour les différentes tâches d'importance pour le fonctionnement prochain de sa boutique. Avoir un collaborateur comme lui, qui sera sans aucun doute plus à l'aise pour négocier dans certaines contrées sera un avantage certain. D'ailleurs, elle devra se renseigner sur les règles akkatoniennes en vigueur quand elle employait du monde, qu'il soit citoyen de l'empire ou pas. Ah, l'Empire avec ses démarches administratives ! Heureusement qu'elle avait du temps à consacrer à ce genre de paperasse si cher à ces humains....

Bien, et si elle revenait au dit petit caprice de son interlocuteur ? Elle avait toujours le sourire et s'était attendue à quelque chose de plus frasque. Donc ce n'était pas vraiment un caprice qu'il demandait, mais plus un service. Elle comprenait le besoin de certains bipèdes de vouloir garder une identité différente, pour des raisons qui leur étaient propres. Cela compliquera un peu la paperasse, mais elle s'en sortira, sans que cela porte préjudice à l'armuré, comme à sa boutique. Et cette petite ''exigence'' était visiblement assez important pour lui, vu comment il s'inclinait pour insister sur ce fait.

''Vous n'avez pas à vous inquiétez de cela, mon cher Sajo. N'est ce pas le premier nom que vous m'avez donné en venant par accident ici ? Pour moi, il n'y a absolument aucun problème. Un nom reste un nom après tout, tant que vous savez qu'il est vôtre. ''

Voila, il allait pouvoir être rassuré ainsi. Et en prime, elle ne lui demandera rien en retour. Cette demande était plus que basique pour elle, donc rien de compliqué à honorer et à respecter.

''Avez-vous des projets de voyage prochainement ?"demanda-t-elle. [b]''Ainsi, je pourrai déjà vous confier quelques tâches, si jamais vous êtes déjà dans l'optique de travailler. Je peux attendre si vous avez besoin de temps, ce ne sera pas un soucis pour moi.

Alors que Kenshi reçut l'approbation de son caprice, ce dernier remercia gentiment la dragonne dans sa langue natale. Cependant, la demande qui suivit le mis face à un murs. Partir ? Il... N'en était pas sur de quand il partirait, ni pourquoi, ni comment. Et puis pourquoi continuer d'avancé alors que ceux qui l'attendait n'était que rejets et déceptions ?

Agressé par une nouvelle vague de stress, il salua la dragonne


Malgré son départ inopiné, I'sslan semblait compréhensive et garda le sourire, ignorant le malaise garder par ce départ. Bien que Kenshi ne put le remarquer, cela était bien sûr une nouvelle preuve que, malgré tout ce que Kenshi avait trraversé, il avait sa place dans ce nouveau monde inconnue.

Subjugué par la panique, il re-salua la dragonne et quitta le lieu avec empressement. Il avait encore des démons qu'il devait apprendre à contrôler, et il n'y arriverait pas avant les prochain mois.... autant dire que l'affaire entre Kenshi et I'sslan serait mis en pause pendant un long moment. Mais comme le dit l'expression, il faut d'abord s'aider soit même avant d'aider autrui. Mais cela ne voulait pas dire qu'il coupera ses ponts avec tout le monde. Car même s'il disparut du public et se replia sur lui-même, il y avait toujours ceux qui attendait de ses nouvelles. Comme la Dragonne, mais ça, il le découvrirait après avoir crevé l’abcès qui le rongeait. Mais pour le crevé, il faudra attendre quelques mois, lorsqu'il rencontrera une certaine elfes aux traits familiers. Et seulement à ce moment, Kenshi pourra refaire face à sa nouvelle employeuse !