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Orzian, engrenages et arcanes
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Il suffit d'un départ pour que tout s'effondre [Privé Aerin]
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MessageSujet: Il suffit d'un départ pour que tout s'effondre [Privé Aerin] Il suffit d'un départ pour que tout s'effondre [Privé Aerin] EmptyMer 23 Mar - 21:30
5 janvier de l'An 2001 - Akkaton


Aerin revenait d'un long voyage et elle ne pensait qu’à une chose : rentrer chez elle. Elle avait hâte, hâte de retrouver Aria, Hebby et même Eïce et Griffyn. Oui, elle avait hâte de rentrer et tout leur raconter. Du début à la fin. Elle était fière d’elle et savait que ses amis le seraient aussi. Elle n’avait tué personne alors qu’elle aurait pu, elle avait pris soin d’Azaïm alors qu’il n’était qu’un gamin inconscient à ses yeux et mieux encore, elle avait ri avec lui et lui avait même raconté une histoire effrayante alors qu’elle n'aimait pas vraiment ça. Elle lui avait fait confiance et avait même mis sa vie entre ses mains quand elle était montée sur son dos. La jeune femme avait fait beaucoup d’effort durant ce voyage alors qu’elle n’était pas aux meilleures de sa forme et avait même osé abandonner sa sœur et ses amis pour partir en mission sauvetage. Le genre de mission qu’elle n’aimait pas du tout. Aerin en était alors persuadée, Aria allait être ravie. Alors forcément, le chemin semblait long, bien plus long.

Après plusieurs heures qui semblaient être une éternité, Aerin put enfin voir le bout de leur campement. Ses pas étaient plus rapides, son groupe lui avait manqué.

- ARIAAA !! ARIAAA ,  JE SUIS RENTRÉE !!

Elle était enfin arrivée au camp et Aerin était folle. Elle inspira un grand coup pour retrouver son calme et alla rejoindre tout son monde. Elle croisa la route d’Hebby qui l’accueillit avec joie en lui sautant dans les bras. Il faut dire que la petite nagate était très câline. Eïce et Griffyn arrivèrent ensuite.

- Comment vous allez les gars ? Tout s’est bien passé sans moi ?

Ravi de les retrouver, Aerin avait même mis de la joie dans sa phrase. Elle savait qu’aux côtés des garçons Aria ne risquait rien, c’était donc plus une question amusante que variable.

D’un coup, Aerin regarda autour d’elle. Elle avait remarqué que quelque chose n’allait pas. Aria n’était pas là. Elle sentit alors son cœur battre beaucoup plus fort, et cette fois ce n’était pas de la joie. Elle recula d’un pas, et lança un regard plus froid et inquiet aux garçons.

- Où est Aria ?

Une simple phrase, mais sa façon de le dire était inquiétante, pas méchante, on voyait juste qu’elle n’était pas rassurée. Sa sœur n’était pas là, mais vue l’accueille qu’elle avait eu, elle ne pouvait pas être morte, Hebby serait paniquée et n’aurait probablement pas osé s’approchait d’elle. Et les garçons le lui auraient dit tout de même. Mais alors où était-elle ? Elle n’aimait pas l’avoir hors de sa vue, cela l’angoissait. C’est alors qu’Arlequin s’approcha d’elle, lui tendant une lettre.

- C’est de la part d’Aria. Elle veut que tu la lises.

Une lettre ? La jeune femme fronça les sourcils, sentant son cœur battre bien plus violemment au fond de sa poitrine. Elle sentait la mauvaise nouvelle et n’aimait déjà pas cette lettre. Aria n’était pas là et quand elle demandait où elle était, le meilleur ami de sa jumelle lui remettait une lettre… Elle la prit entre ces mains, mais n’osait pas l’ouvrir. Hebby ne souriait plus joyeusement et les garçons esquivaient son regard.

- Ne t’énerve pas s’il te plait…

Les paroles de sa meilleure amie n’étaient d’autant pas plus rassurante, mais même si elle redoutait cette lettre, la curiosité était trop grande pour résister. Les mains hésitantes, Aerin ouvrit alors cette fichue lettre.


« Chère Aerin, Je sais que ce que tu vas lire ne va pas te plaire, mais... Je pars. J'ai besoin de voir le monde par moi-même, tu comprends ? Il faut que je vole de mes propres ailes, comme un oiseau. Je sais que tu voudrais toujours me protéger. Mais je ne suis plus une enfant. Je suis une adulte et je suis capable de le faire par moi-même. Cela dit, je prends mes automates avec moi, alors rassure-toi, je ne serai pas en danger une seule seconde.

Aussi, je ne pars pas pour longtemps. Je vais faire le tour d'Orzian, puis je rentrerai. Et je vous enverrai plein de lettres aussi ! On gardera contact, tout. Je prendrais juste mon envol pour mieux revenir au nid. Jamais je ne vous abandonnerai, toi et les autres.

Je t'aime, Aria. »


La lettre de sa jumelle était brutale et douce à la fois. Aerin était restée bloquée, elle semblait absente elle aussi durant un court instant. Partie ? Cela semblait impossible. Nan, elle n’aurait pas fait ça, pas toute seule en plus… Ces automates étaient certes puissants et utiles, mais ce n’était pas forcément fiable. Et même s’ils étaient assez bien, elle ne lui aurait jamais dit à travers une lettre. Nan, Aria lui aurait dit en face. En face c’est mieux… Mais en même temps cela semblait si réel. Elle voulait croire que c’était faux, mais en même temps elle n’en avait pas l’impression.

Soudain, elle leva la tête. Hebby lui avait pris les mains et la regardait de son regard si doux et rassurant. Aerin avait une totale confiance en Hebby depuis toujours. C’était la seule personne hors famille en qui elle faisait confiance quand elle n’était qu’une enfant. Sa seule véritable amie depuis son plus jeune âge. Même les garçons en avaient bavé pour avoir sa confiance.

- Ne t’inquiète pas, elle va revenir, tu sais ? Elle ne te laisse pas, elle veut juste découvrir le monde. Voir les créatures qui le peuplent sans forcément qu’on soit là. Laisse là faire ses preuves, prouver qu’elle n’a plus autant besoin de protection. Qu’elle n’est plus une enfant et qu’elle peut vivre seule sans être en danger.

Hebby avait préparé son discourt depuis qu’Aria lui avait annoncé la nouvelle. Elle savait qu’après cette lettre, c’était à elle de prendre le relais. Que c’était à elle de la rassurer puisque son lien était plus fort que celui d’Eîce et Griffyn. Mais Aerin ne voulait pas le croire. Non pas du tout. Son esprit voulait que ce soit une blague. Une blague comme Azaïm adorait faire. Elle sentait que c’était un piège, un test pour voir sa réaction. Et elle se disait même que c’était sûrement lui qui lui avait proposé de le faire. Après tout c’était bien son style et ils s’étaient probablement vus juste avant qu’il l’invite à faire ce voyage. Et pour aller plus loin encore, ce voyage était même peut-être qu’une bonne façon pour Aria de faire sa blague tranquillement. Ce serait donc pour cela qu’elle l’avait forcé à y aller.

Oui c’est ça, c’était sûrement ça. Dans ce cas, Aria avait de la chance, car Aerin était de bonne humeur et elle acceptait de jouer le jeu. Elle prit donc un air triste.

- J’ai besoin d’être seule…

Sur ces mots, Aerin laissa ses amis pour s’isoler dans sa tante. Ses armes avaient besoin de nettoyage.


6 janvier de l'An 2001



Aerin se réveilla dès le moment où le soleil pointa son nez. Elle sortit de sa tante, impatiente de retrouver sa jumelle, mais à son grand désarroi, elle n’était toujours pas là. Elle cria son nom plusieurs fois, étant persuadée que c’était une blague. Après tout, Aria avait fait la rencontre d’Azaïm avant son départ, elle voulait croire que c’était lui qui lui avait dit de faire cette blague.

- Aerin ? Qu’est-ce qui se passe ?

Hebby avait été alerté par les cris de son amie et se demandait ce qu’il se passait.

- Dit lui de revenir Hebby. S’il te plait… Elle me manque et j’ai tant de choses à lui dire…

- Mais elle est partie. Elle reviendra par elle-même, dès qu’elle aura terminé, je te le promets ! Ne t’inquiète pas, elle ne craint rien…

Hebby la prit alors dans ses bras, comprenant son mal. À ce moment-là, Aerin fut obligé de regarder la réalité en face. Aria, sa sœur, sa moitié, sa petite protégée l’avait abandonné. Elle était partie sans lui dire au revoir. Elle l’avait laissé tomber alors qu’elle avait besoin d’elle. Aerin traversée une période difficile et Aria avait osé partir. Tout le monde pouvait la comprendre. Après tout, vivre avec une sœur surprotectrice devait être épuisant et très agaçant. Aerin n’aimait personne et encore moins ceux qui côtoyaient sa sœur. Elle était trop sur son dos, elle voulait dicter ses choix, dicter sa vie juste pour pouvoir la protéger. Alors c’était tout à fait normal qu’Aria voulût partir. Mais ça, Aerin ne voulait pas le comprendre. Pour elle, ce n’était pas sa faute, elle n’était en rien la raison de son départ.

C’est à partir de ce jour que tout partit en vrille. Aerin avait perdu une partie d’elle-même, comme si sa sœur l’avait embarqué dans son voyage. Elle avait perdu le sourire et ne dormait pratiquement plus. Tous les matins, tous les midis et tous les soirs elle attendait sa jumelle, choisissant le coin le plus haut pour mieux guetter son arrivée. L’espoir de voir Aria arriver avec sa joie de vivre était bien trop puissant, tellement qu’elle tomba de haut quand elle le perdit.


30 janvier de l'An 2001



Les jours passaient à une vitesse folle et le groupe avait déjà reçu des lettres d’Aria. Des lettres qui réussissaient à redonner le sourire à la thérianthrope durant un court instant. Hebby, Eïce et Griffyn étaient pourtant là, avec elle. Ils prenaient soin d’elle, ils essayaient tant bien que mal à lui redonner le sourire, ils faisaient tout pour la rassurer, mais rien ne fonctionner.

Rien ne pouvait fonctionner. Aerin s’était laissé envahir par ses sentiments noirs dont elle s’était battue toute sa vie pour ne pas trop céder. La peur, l’inquiétude, l’angoisse, la paranoïa avaient pris le contrôle. Elle ne cessait de penser à sa sœur et ne pouvait plus s’empêcher d’imaginer le pire. Elle était sans arrêt inquiète pour elle, se demandant comment elle allait, ce qu’elle faisait, où elle était et si seulement ses lettres étaient vraies ? Après tout, son groupe avait bien menti en disant qu’elle allait bien dans les lettres, Aria pourrait très bien faire pareil… Après tout, comment le savoir ?

Il était clair qu’Aerin se donnait beaucoup trop de pression, mais comment lui en vouloir ? Elle avait toujours été comme ça.


10 février de l'An 2001



Mais plus les jours passaient et plus elle voyait noir. Plus ses peurs et ses inquiétudes se transformaient en colère. Ses questions avaient changé aussi, elles étaient plus froides, plus dures.

Aujourd’hui, Aerin avait décidé de s’isoler complètement de ses amis. À présent, elle se demandait pourquoi sa sœur avait fait ça ? Pourquoi elle l’avait abandonné alors qu’elle n’allait déjà pas bien ? Qu’est-ce qu’elle avait fait pour mériter ça ? Le problème c’était qu’Aerin n’arrivait pas à se mettre à la place d’Aria. Pour elle, elle ne faisait rien de méchant, même si tout le monde le lui disait tout le temps, elle n’avait pas l’impression d’être étouffante. Elle protégeait juste sa petite sœur du monde violent dans lequel elles vivaient. Elle voulait l’éloigner de ces monstres qui peuplaient cet univers pour protéger son âme d’enfant. Aerin ne voulait pas que sa petite sœur devienne comme elle, elle ne voulait pas qu’elle soit aussi distante et méfiante, elle voulait qu’elle garde son innocence, sa gentillesse et sa joie de vivre, mais pour ça, quelqu’un devait la protéger. Et ça, c’était son rôle, elle était prête à se détruire entièrement si c’était pour protéger sa petite Aria adorée. Sa très chère petite Aria, l’être qui contait le plus à ses yeux.  Mais cette gamine n’avait aucune reconnaissance pour elle. Aerin avait sacrifié un bras pour elle et voilà comment elle la remercié ? Après tout, c’était sa faute si elles étaient entrées dans ce temple, c’était elle qui voulait y aller, c’était elle qui voulait nourrir sa curiosité, forçant involontairement Aerin à la suivre. Sa sœur avait perdu son bras à cause de la Déesse Nagate, mais elle ne l’aurait jamais croisé si Aria ne voulait pas à tout prix y aller !

Toutes ses idées noires se retournaient petit à petit vers Aria engendrant une colère envers elle. Aria, sa petite sœur adorée, qu’elle aimait et aimerait toujours était responsable de tout ce qu’elle avait eu. Si Aria n’était pas parti ce jour-là, ou si au moins, elle avait prévenu la petite fille qu’était Aerin, elle n’aurait jamais eu besoin d’être aussi inquiète. C’était il y a bien longtemps, quand elles n’étaient que des petites filles innocentes. Aria avait filé en douce et c’est là qu’Aerin avait connu pour la première fois la peur l’angoisse et la folie. Elle s’était perdue dans la forêt à la recherche de sa sœur, mais celle-ci était en train de s’amuser bien plus loin. Aerin ne lui en avait jamais vraiment voulu, jusqu’à ce jour. Ce jour où Aerin remettait en question l’amour qu’avait Aria envers elle, car oui, qu’elle sœur aimante serait capable de faire ça ? Quel genre de sœur serait capable de la détruire pour l’abandonner ensuite ? Car c’était peut-être violent et un peu exagéré, mais c’était la sombre vision qu’avait Aerin en ce moment. Est-ce qu’Aria aimait autant Aerin qu’Aerin l’aimait ?


11 février de l'An 2001



Toutes ces mêmes questions tournaient en boucle dans sa tête, épuisant complètement la jeune femme. Tellement qu’elle ne faisait même plus attention quand ses amis lui parlaient. Pourtant, aucun d’entre eux n’avait osé prévenir Aria de l’état de sa sœur. Aucun d’entre eux ne voulait gâcher son voyage et n’espérait plutôt qu’Aerin finisse par s’en remettre.  

Mais elle ne pouvait pas tant qu’elle ne retrouvait pas cette part manquante. Ce côté heureux qu’elle avait. Celui qui s’était envolé aux côtés d’Aria. Et ce jour, elle allait le prouver.

Tout se passait comme d’habitude dans le campement des amis. Aerin était dans son coin fixant l’horizon tandis que les trois autres parlaient entre eux. Soudain, ils puent voir la thérianthrope se lever d’un bond. Trois « brigands » s’étaient approchés trop près d’eux. Deux hommes et une femme qu’Aerin considéré comme ennemi. Ils étaient pourtant épuisés, assoiffés, et l’un des hommes était blessé. Ils venaient de se faire attaquer et avaient eu le malheur d’espérer que le groupe puisse les aider.

- s’il vous plait ! Aidez-nous… Il a besoin d’aide !

La femme les supplia de les aider et Hebby voulut se précipiter vers eux, voyant qu’il n’avait rien de mauvais, mais Aerin la prit violemment par le bras.

- T’approche pas d’eux ! On les connait pas !  

- Mais… Aerin, tu vois bien qu’il est blessé… Ils ont besoin d’aides !

Aerin s’en fichait, ces personnes étaient des inconnus et tous les inconnus étaient suspects. La jeune femme avait déjà perdu sa sœur, elle ne voulait pas perdre sa meilleure amie.

Quoi qu’il en soit, la femme et l’homme tenant leur ami blessé avaient besoin d’aide, et dans un espoir désespéré, la demoiselle fit un pas de plus. D’un coup, Aerin braqua son revolver dans leur direction avec la grande envie de tirer. Effrayer devant cette menace, le petit groupe fit plusieurs pas en arrière.

- Aerin ! Arrête, c’est stupide, ils ont besoin d’aide !

Mais la voleuse n’en avait rien à faire, ni des plaintes d’Hebby et les garçons, ni ceux du petit groupe. Au contraire, tous ces cris incessants l’énervé, ils la rendaient folle, lui donnant mal à la tête. C’est donc sous l’emprise de la colère, la fatigue et la folie, qu’Aerin tira plusieurs balles avec son revolver avant de hurler et de le balancer dans une direction au hasard. C’était bien la première fois qu’Aerin balançait son revolver, elle y tenait énormément et en prenait grand soin.

Elle se laissa alors tomber au sol, se bouchant les oreilles. Des bruits sourds, il n’y avait plus que ça, elle n’entendait et ne voyait plus rien. Elle s’était laissée emporter hors de tout ça durant quelques secondes. Heureusement, elle avait fini par se calmer. Les bruits sourds s’étaient tus et elle put enfin rouvrir les yeux. C’est là qu’elle vit ce qu’elle avait fait. Les trois inconnus étaient tous morts, mais le pire n’était pas là, dans ces nombreuses balles, l’une d’elles avait touché Hebby. Les bruits sourds n’étaient rien d’autre que l’affolement d’Arlequin et Griffyn en voyant leur amie au sol couvert de sang. Ils étaient tous les deux vers elle, essayant de la sauver. Mais tout dépendait d’où la balle avait atterri, c’était une cause perdue.

- Mais qu’est-ce qu’il t’a pris Aerin ?! T’es complètement folle ou quoi ? Hebby est morte à cause de toi !

Les mots de Griffyn firent l’effet d’une balle en plein cœur. À cause d’elle sa meilleure amie était morte… C’est alors que, pour la première fois depuis bien longtemps, Arlequin et Griffyn virent la jeune femme pleurer et s’excuser de nombreuses fois, suppliant même les garçons de la pardonner. Aerin n’arrivait pas à comprendre que tout était de sa faute, elle voulait croire que c’était un accident, que c’était elle qui s’était mise au mauvais endroit… Mais la douleur était bel et bien là et elle voyait bien l’effondrement de ses deux amis. Elle sentait leur colère et leur peur. Elle pouvait lire dans leur regard la haine, la pitié et la peur qu’ils ressentaient. Pour elle, leurs yeux disaient qu’elle n’avait plus sa place parmi eux. D’ailleurs, Aerin était complètement d’accord. Elle avait été capable de tuer Hebby, elle ne voulait pas leur faire du mal.

Aerin se releva, ne quittant pas du regard le corps sans vie de la nagate avant de se diriger vers la charrette pour récupérer ses ailes. Elle n’oublia pas non plus son revolver au sol.

-Aerin… Attend…

Mais la jeune femme n’attendit pas, quand ses ailes furent correctement installées, elle s’envola dans une direction au hasard. Elle était persuadée que les garçons la détestaient et c'était complètement logique puisqu’elle se détestait elle-même. Elle était partie, les laissant là, ils étaient plus en sécurité sans elle de toute façon… Sur l’instant, elle ne pensa pas à sa sœur, ce qu’elle penserait de tout ça, si elle aussi allait la détester ou si au moins elle allait être mise au courant. Mais ce qui était sûr, c’est qu’elle lui manquait terriblement et que son absence l’avait complètement détruite. Au fond, depuis le début ce n’était pas Aerin qui protégeait Aria, mais Aria qui protégeait Aerin. Elle l’a protégé de ses démons intérieurs, d’une maladie étrange qui la rongeait petit à petit. De sa présence et son amour, Aria avait réussi à la sauver. Peut-être qu’elle pourrait la guérir ? Au moins que ce n’était déjà trop tard ?
Aerin Zeim' Finlok
Aerin Zeim' Finlok

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