9 mars 2001

Cela faisait trop longtemps que des bandits aux dernières nouvelles situés à la frontière Akkatonienne mais côte Duchéen, sévissaient. Lourdement armés, bien organisés, c’est à peu près les informations que l’on avait donné au Capitaine Grom pour cette mission. Ah si! Ils attaquaient principalement des passages marchands bien fréquentés. Habituellement Gorbazz n’était pas assigné à ce genre de missions hors du domaine maritime. Mais visiblement ses supérieurs en avaient décidé autrement pour cette fois. Il avait donc laissé le contrôle du Léviathan IV à Lex. Son second. De toute façon, il n’en aurait pas pour longtemps à régler le problème et retrouverait bien vite le chemin de la mer. Un autre partenaire devait d’ailleurs l’épauler dans cette mission. Et le point de rendez vous était ici. Sur cette route de montagne juste après la frontière Akkatonienne. C’est donc armé de son fusil explosif qu’il portait à l’épaule, son pistolet de duel à la ceinture, ses poings Akkatonien, sa cape d’officier et son armure lourde, que le massif orc, attendait son partenaire qui ne devrait plus tarder… comme à son habitude, il n’avait pas forcément prévu de faire dans la dentelle… il scrutait la route côté Akkaton quand une silhouette commença à se dessiner au loin. L’observant ce n’est que quand il fut à portée de tir qu’il le reconnut. Son sourire plein de crocs se dessina à sa vue.

 « Oswald! Content de te voir! Ça fait un bail dis donc! »

Dit il de sa grosse voix gutturale sur un ton assez enjoué en terminant de casser la distance de son pas lourd pour lui tendre une énorme main pour serrer celle de l’Azurien dans une poigne solide.

 « T’es venus là pour écrire un papier sur l’intervention Akkatonienne rapidement et efficacement orchestrée par le Capitaine Grom? »

Le taquine t’il avant de le laisser récupérer sa main. Une sorte de journalisme de guerre après tout? Ça ferait peut être un bel article allez savoir?

« Bon… plus sérieusement. Tout ce que j’ai c’est qu’ils sont bien organisés et lourdement armés. On risque de bien rigoler! »

S’esclaffe t’il bruyamment.

Il était fou de constater à quel point, dès que l’empire était occupé ailleurs, certaines bandes de brigands, notamment duchéens essayaient de profiter que l’attention de l’armée impériale soit ailleurs, pour faire quelque profits. Après, les dits bandits n’osaient évidemment pas trop en faire, vu qu’ils restaient à la frontière, notamment du côté duchéen, mais disons qu’une période où l’armée avait à faire avec des hordes de morts vivants surgissant des sables du désert… Était aussi évidemment une période où elle ne s’occupait pas d’autres problèmes !

Oswald qui prévoyait de repartir prochainement en voyage dans les Duchés, pour diverses raisons et après avoir finis de rédiger un article, se disait qu’il pourrait bien aider à ce sujet, notamment quand il vit que l’armée passa une annonce pour que d’éventuels mercenaires s’en chargent. Sans doute que si personne n’y répondait, les militaires se feraient une raison et détacherait des soldats pour s’en occuper, mais l’azurien qui gardait une certaine âme patriote, décida donc d’aider...

C’est ainsi, qu’il rejoignit son ami orc qui visiblement avait été désigné volontaire pour cette mission, accompagné comme toujours de ses deux automates. L’araignées mécanique et celui humanoïde qui le suivirent au niveau du sol et pour lesquels il avait prit soin de ne pas voler vite pour qu’ils puissent maintenir le rythme. C’est en tout cas une fois posé et alors que ses deux compagnons mécaniques le rejoignirent qu’il dira cordial et de bonne humeur à l’orc.

« En effet, j’ai compris que des canailles importunaient dans les environs. J’apprécie l’idée de leur donner une leçon en ta compagnie mon ami. » Cela dit, tout en serrant l’orc d’une de ses serres. Ce qui nécessitait de faire attention à ne pas couper avec leurs tranchants, quoique de toute façon le capitaine avait des gants…

« Plutôt pour rendre service, comme on le dit, on ne quitte vraiment jamais l’armée impériale, donc je me suis dis que ce serait apprécié. » Expliquera t-il sinon amusé, puis avisant ses deux automates et un chapelet de grenades à sa ceinture, il dirait pensif.

« Que dirais tu que nous ouvrions la danse de façon explosive ? Et ainsi les effrayer et disperser ? Je veux dire, tu as un beau fusil explosif et je gage que tu fais à peine moins mal avec tes poings, moi j’ai des grenades et des compagnons automates. Cela pourrait les surprendre et nous permettre de triompher rapidement. Cela manque de subtilité certes, mais ce serait une belle démonstration de force s’il en est... » Et Akkaton brillait après tout par les démonstrations de force quand on se faisait ennemi de l’empire, donc pourquoi s’en priver ?

« Enfin, si cela convient au capitaine, peut-être avais tu autre chose en tête ? » Précisera t-il néanmoins avec sérieux. De toute façon l’azurien n’était pas officier donc il donnait un simple avis, mais il supposait que ce serait ainsi assez simple à exécuter comme plan… Et puis il est vrai qu’Oswald avait tendance à donner son avis si personne ne le lui interdisait après tout !

 « En effet mon cher Oswald. Des bandits à la petite semelle qui ont cru bon de commettre leurs méfaits sous le nez d’Akkaton. On va leur faire passer l’envie de recommencer ! »

Répond l’orc de sa grosse voix en lâchant un rire gras. Ils allaient se battre à nouveau ensemble. Comme au bon vieux temps. Enfin s’ils ne servaient pas dans le même corps d’armée, cela leur était arrivé quelques fois.

« L’armée est une grande famille. On peut s’en éloigner mais quand le besoin s’en fait sentir on revient au galop pour l’aider. Ou à tire d’ailes selon les personnes… »

Ajoute Gorbazz taquin.

« Quoi qu’il en soit être avec une personne de confiance pour cette mission me convient parfaitement. »

Le laissant ensuite exposer son plan, il regarda un instant son fusil explosif, puis son poing.

 « C’est à voir… »

Dit il au sujet de faire moins mal avec ses poings en les regardant de façon tout à fait sérieuse. Et il n’avait guère l’habitude de faire dans la dentelle de toute façon… sur ce point il n’avait pas changé. Il prônait l’efficacité brutale dans les confrontations.

 « Et ton plan me convient tout à fait! Faudra bien que tu t’amuses un peu toi aussi! Personnellement j’aurais sans doute foncé dans le tas, mais une approche plus en finesse me convient. »

Ajoute t’il en haussant les épaules nonchalamment. Même si l’approche n’était pas spécialement fine, lui avait un plan encore moins dans la finesse. Alors l’Azurien avait finalement proposé un plan plus fin et qui convenait au Capitaine brutal qu’était Gorbazz.

L’orc était enthousiaste, comme l’azurien qui poussera un petit gloussement aviaire amusé au rire enthousiaste de son ami. En effet, ils allaient faire passer un sale quart d’heure à ces hommes et femmes de mauvaises manières ! En tout cas il ne doutait pas non plus, que comme d’habitude ses explosifs et ses automates de combats lui seraient utiles, après tout Oswald avait bien conscience que les grenades pouvaient êtres forts efficaces contre un groupe d’adversaires assez médiocres.

« De trois personnes de confiance tu devrais dire, quoique mes compagnons mécaniques sont surtout des extensions de moi, mais je t’assure qu’ils savent se défendre ! Et au pire, ils compenseront un éventuel surnombre. » Après tout, ils attaqueraient théoriquement à quatre tout un campement ! Après ce n’est pas comme s’ils allaient affronter une véritable armée de bandits, il ne fallait pas exagérer, mais en effet ils seraient moins nombreux que leurs adversaires, clairement même…

Quoiqu’il en soit, son plan convenait donc à l’officier ? Oswald estimait que c’était parce qu’il devait être bon dans ce cas, après tout c’était son ami orc qui s’y connaissait un peu en tactique, pas spécialement l’azurien. Donc ils allaient faire une entrée explosive ?

« Dans ce cas là, approchons nous de leur camp et voyons par quel angle attaquer. Après tout selon ce qui nous attend, je ne tiens pas à me faire descendre par des arbalétriers en colère. » Surtout que lui pouvait voler en soit, un sacré avantage certes, mais en faisant donc aussi une belle cible s'il n'était pas prudent !

Ils se rendirent donc non loin du camp, même s’ils ne purent guère vraiment l’approcher sans risquer d’êtres repérés… C’est juste qu’ils arrivèrent assez près pour voir celui-ci d’un peu loin. Visiblement la petite troupe de brigand avait prit la peine de monter des sortes de murs en bois pour se protéger de toute attaque des locaux…

« Hum, je pourrais survoler et lancer des grenades à tout va pour jeter la confusion, pendant que toi et mes deux amis mécaniques passez par la grande porte ? Enfin, je proposerai bien de vous porter par dessus les murs, mais je manque de force dira t-on. » Dira donc l’azurien amusé, se disant qu’en effet avec une petite diversion, son ami et les deux automates n’auraient guère du mal à fracasser une porte en bois, certes solides, mais rien qui ne résisterait à des efforts sérieux d’un orc aussi musclé avec des explosifs… Surtout que c’était une porte de fortin de bandit, donc guère le genre qui nécessitait un bélier !

« J’y vais si le plan te vas et dès que cela te convient ! » En tout cas il semblait confiant, après tout ils ne devaient pas êtres plus d’une vingtaine à l’intérieur et c’était surtout des brigands, donc pas des soldats professionnels, donc ils devraient pouvoir y arriver à eux quatre !

« Bon d’accord. Trois personnes de confiance. »

Ricana le Capitaine de son rire gras en laissant apparaître sa grosse rangée de dents. Il est vrai que les automates de guerre étaient réputés redoutables au combat. Et Gorbazz avait toute confiance en la technologie de l’Empire Akkatonien. Cependant à quatre, ils devraient être un minimum prudent. C’est donc une fois proche du camp que Gorbazz posa un genou à terre pour se rendre un minimum moins visible de par sa taille et observa le camp. Une palissade et une porte de bois. Bon… pas une porte en altagane… ça devrait sauter rapidement… et derrière ils pourraient délivrer une salve de poudre conséquente. Il réfléchit un instant avant de dire à son ami.

 « Hummm… le plus difficile sera d’atteindre le camp avec un minimum de discrétion pour nous. Il va falloir détourner leur attention de la porte. Peut être que commencer par attaquer de l’autre côté de leur camp avec tes grenades détournera suffisamment l’attention de la porte. Mais si tu sens que ça sent le roussi, écartes toi du camp le temps qu’on arrive en renfort… »

En clair l’Azurien servirait autant de diversion que de bombardier. Quant à l’idée de porter le Capitaine, celui ci rit de la situation ridicule de la chose.

« Je doute que tu me fasse décoller du sol en effet hahaha!! »

Il révisa ensuite son fusil rapidement comme le tireur entraîné qu’il était, puis fit de même avec son pistolet avant de la remettre à sa ceinture puis d’acquiescer pour faire signe à Oswald qu’il pouvait y aller.

« On y va… »

Dit il en se redressant de toute sa hauteur. Il laissera l’Azurien commencer sa diversion avant de s’élancer de son pas lourd vers le camp. Il tirera ensuite de son fusil explosif dans la porte, rechargeant pendant qu’il s’approchait de la porte et l’ouvrira d’un puissant coup d’épaule ensuite.

« Toc! Toc! C’est nous… »

Il cherchera ensuite des premières cibles à abattre de son fusil explosif.

Oswald vérifia machinalement son chapelet de grenades à la ceinture lorsque son ami orc confirmerait que l’approche qu’il proposait convenait. Bien, il restait maintenant à savoir quelles grenades il allait employer, sans doute des soporifiques ? Disons que son côté sympathique ou civilisé le poussait à quand même vouloir laisser une chance de se rendre au brigand. Même s’il n’était pas non plus naïf, car il sortirait rapidement le modèle explosif et plus mortel si on lui résistait…

Il attendit donc le signal de son partenaire d’aventure et une fois fait, l’azurien s’envola et celui-ci après avoir fait rapidement le tour, fondrait ensuite sur le camp par le haut. Sans trop s’attarder non plus, alors qu’il prit en main une grenade soporifique qu’il dégoupilla et lança au sort, puis une autre et encore une autre. Toutes explosèrent peu à peu, de quoi créer de la confusion, tout en dégageant un gaz aux allures inquiétantes.

Il verrait peu après son ami s’élancer avec ses automates à l’assaut de la porte. Et autant dire qu’une fois celle-ci dégagée, les deux créatures mécaniques accompagnant Gorbaz ne se firent pas prier et allèrent participer à la confusion qui commençait à prendre place dans le campement. Ce pendant que l’azurien, prudemment se posta au dessus de ce qui semblait être une petite tour de tireurs en bois, pour voir d’en haut ce qu’il se passait…

Il allait sans doute y avoir besoin de se battre, mais en effet les bandits semblaient plutôt s’agiter, il se demandait combien il faudrait en tuer pour qu’ils se rendent ou fuient ? Difficile à dire, après tout cela dépendait si ces personnes étaient têtues ou en confiance contre eux, mais il ne doutait pas qu’ils ne se battraient pas jusqu’aux derniers, après tout les bandits duchéens n’étaient pas connus pour êtres prêts à mourir purement pour la forme !

Le campement des bandits fut assez rapidement plongé dans un certain chaos, d’abord à cause des explosifs d’Oswald, puis quand le capitaine Gorbazz débarquera accompagné de plusieurs automates, suite à une ouverture de porte musclée. Et alors que les deux automates de l’azurien allèrent prendre à parti des brigands pour aider à semer le chaos, aussi bien l’azurien que le capitaine eurent le droit à de la compagnie.

« Tu vas voir de quel bois je me chauffe. » Dira alors un brigand visiblement très bien armuré et équipé en comparaison des autres, soit leur chef, soit une sorte de champion, qui était visiblement en train de se diriger vers Gorbazz arme en main, alors qu’il ajouterait d’un ton provocant et sec.

« Alors, tu vas me tirer dessus avec ton fusil ou venir te battre comme un vrai guerrier ? » Visiblement il escomptait bien à ce que l’Akkatonien accepte son défi, ce alors qu’il semblait marmonner quelques propos plus bas, indiquant qu’il était aussi possiblement un mage.

D’un autre côté, Oswald remarqua une flèche qui le frôla, puis le tireur, un elfe légèrement armuré en contrebas qui visiblement l’avait remarqué et prit à parti. Ce dernier dirait alors avec sarcasme.

« Tu peux toujours te rendre, nous ne faisons pas mal à ceux que nous rançonnons. » Avant d’ensuite préparer une nouvelle flèche, sans doute car il se doutait que l’azurien n’allait pas se rendre aussi aisément.

En parallèle les autres brigands semblaient soit se réveiller, soit occupés avec la fumée, soit pris à parti par les automates agressifs de l’azurien qui étaient particulièrement habiles. Et qui s’ils n’allaient sans doute pas vaincre le camp à eux seuls, aurait le temps d’empêcher Gorbazz et Oswald de se faire prendre à parti pour d’autres adversaires que ceux venant de les défier, du moins pour le moment...

Alors que la porte volait en éclat après le coup de fusil explosif du Capitaine suivit d’un puissant coup d’épaule, déjà des explosions se faisaient entendre dans le camp. Oswald était passé à l’action. Un beau bazar se mettait en place et l’effet de surprise pour les bandits fut totale.  Le regard de Gorbazz balaya rapidement le camp alors que déjà les automates se mettaient en action. Face à lui un guerrier en armure lourde le cherchait verbalement. Il voulait visiblement du corps à corps. Et le Capitaine en était friand justement. Mais il n’était pas non plus du genre à céder à l’appel d’une bagarre grâce à seulement quelques provocations bien senties. Un sourire carnassier éclaira son visage alors que son fusil explosif délivrait une lourde salve directement vers sa poitrine.

 « Les deux! Allez approche mon petit! »

Dit il narquois en remettant son fusil en bandoulière laissant avancer le guerrier qui marmonnait signe qu’il était sans doute mage en plus d’être habile avec ses armes et dégainant son pistolet pour lui remettre une balle dans le buffet un peu avant le choc des armes. Un choc qu’il comptait bien vite régler en commençant par handicaper son adversaire au niveau du bras et le désarmer par la même occasion, comptant sur sa grande force pour calmer ce pseudo champion qui se croyait au dessus des lois établies! Il n’était pas particulièrement doué en esquive, mais si un sort ou un coup d’arme partait, il tenterait tout de même de l’esquiver. Pas le temps de s’occuper d’Oswald. Mais il savait qu’il n’était pas qu’un simple journaliste. Il avait servit dans l’armée, dans un corps différent du sien. Il saurait bien s’en sortir tout seul normalement avec cet elfe archer. Il était agile et malin. Ce qui compensait son squelette rachitique selon l’orc musculeux.

Oswald s’était évidemment attendu à rapidement faire face à une confrontation sous une forme ou une autre et fut peu surpris en vérité que ce soit sous la forme d’un archer, après tout en tant qu’azurien il était mieux quand on ne savait pas voler, de miser sur une arme de distance pour l’attaquer… Autant dire que le journaliste était en terrain connu à l’idée de devoir affronter un archer, même si évidemment ce n’était jamais totalement confortable étant donné qu’il essayait toujours d’esquiver les attaques et préférait voler, autant dire donc qu’un arc était une bonne arme à employer contre lui...

Quoiqu’il en soit, alors que ses automates semblaient faire de leur mieux pour occuper le camp bandit, ce qui il ne doutait pas, serait rapidement assez efficace, l’azurien répondrait amusé et d’une manière un peu guindée à l’elfe brigand, ainsi qu’un tantinet moqueur.

« Oh cela est fort curieux, j’allais vous proposer la même chose, que cela est déplaisant d'être ainsi contrant d'affronter un gentleman tel que vous... » Ceci dit, l’azurien bondirait alors dans les airs et prendrait en main une nouvelle grenade. D’un geste rapide et exercé il retirerait alors la goupille de l’explosif technologiste, visiblement une grenade électrique et projetterait ce dernier d’un geste efficace vers son adversaire.

Ce après avoir évidemment attendu quelques secondes, pour réduire le délai d’esquive possible pour l’elfe et aussi avec une certaine habileté dans le lancer, ce pendant qu’il tenterait, visiblement assez maladroitement d’esquiver tout tir de l’archer elfique... Même si soyons sincère, il ne se fait pas trop d’illusion à ce sujet, quoique peut-être le champ d’inversion qu’il portait suffirait pour le prémunir d’une attaque douloureuse ? Rien n’était certain, mais il espérait bien que ce serait suffisant du moins…

Et bien entendu, il faisait confiance à son ami orc pour bien se débrouiller de son côté !







Jets de dé :

Spoiler:

Gorbazz eut de quoi être surpris, quand après que le chevalier ait finit de marmonner, il verra ce dernier esquiver son tir, ou plutôt faire un large pas de côté juste avant que la balle ne soit tirée, le projectile explosif le ratant alors largement pour exploser un peu plus lois derrière et détruire une tente… Le chevalier brigand qui s’était alors mit à courir arriva sur l’orc qui n’avait pas encore rengainé son arme de tir, témoignant d’une certaine vitesse, puis porta un coup d’épée. Qui rata sa cible !

En somme, match nul des deux côtés pour le moment et maintenant le corps à corps s’engageait, après comme le domaine de prédilection de l’orc était davantage le tir que la mêlée, il était probable que ce n’était guère à son désavantage, ce même si son adversaire semblait doté d’un certain talent martial.

Du côté d’Oswald, les choses furent plus productives pour ce dernier. L’archer elfique  banda rapidement une nouvelle flèche qu’il tira sur l’azurien, qui… Fut détournée de peu par le champ magnétique dégagé par l’équipement de ce dernier, le ratant ainsi de peu pour aller tomber dans le décor plus loin.

Ce alors qu’en revanche, la grenade de l’azurien ne rata guère sa cible… La grenade électrique au lieu d’imploser alors, se déploya et émit un arc électrique qui atteignit l’elfe, lui infligeant des dégâts respectables alors que la décharge foudroyante l’électrisa et le sonna pour le prochain tour, ce qui infligeant un malus léger à toutes ses actions… Et qui suffirait peut-être aussi à l’assommer si le processus était répété ?

En arrière plan, les automates étaient sinon toujours en train d’occuper les autres brigands qui se réveillaient à peine pour certains ou se dégageaient des nuages somnifères créés par l’azurien. Autant dire qu’ils n’étaient pas vraiment en position d’aider leurs chefs pour le moment, heureusement sans doute...






Sort utilisé :

Spoiler:

Jets de dé :

Spoiler:

Ce foutu Mage avait esquivé son tir avec son tour de passe passe. Ce qui ne manqua pas de le surprendre légèrement. Et si un brigand dormait dans la tente sur laquelle s’était abattue le tir de fusil explosif, dommage pour lui…bien que vu le raffut qu’ils avaient fait en entrant dans le camp, il y avait très peu de chances que cela arrive… derrière son coup d’épée rata une cible pourtant énorme! Ce qui lui tira un rire gras.

« T’aurais mieux fait de rester à distance brigand! Bwahaha! Maintenant t’as plus aucune chance! »

Il activa alors son poing Akkatonien qui s’auréola de puissance énergétique et frappa avec force au niveau du bras tenant l’épée du brigand pour le désarmer. Il allait faire parler la puissance de la technologie Akkatonienne tout en se préparant tout de même à esquiver un coup en amont! Pendant ce temps, bien qu’il ne puisse guère se concentrer sur autre chose que son propre affrontement, Gorbazz pouvait entendre une grenade exploser. Signe que son ami devait plutôt bien s’en sortir lui aussi de son côté. C’était le plus important. Les automates ça se répare… les corps blessés c’était déjà plus difficile…

 « Tu devrais te rendre avant que te brise membre après membre brigands! Bwahaha! »

Ajouta t’il de sa grosse voix qui tonnait tel un orage et de son rire gras. Car si le Capitaine était un bon tireur, il n’en était pas moins un spécialiste du corps à corps. Et vue sa force assez exceptionnelle, les coups allaient vite faire mal à son adversaire s’il ne parvenait pas à s’en protéger… car l’orc ne comptait pas retenir ses poings pour un brigand de bas étage. L’heure était venue de rendre des comptes à l’Empire et la facture allait être salée!

Oswald eut de la chance et de quoi apprécier les bienfaits de la technologie, car la flèche qui aurait dû l’atteindre et le blesser, le rata de peu grâce au champ d’inversion généré par le dispositif accroché à sa tenue ! Autant dire qu’il s’évita ainsi une blessure préoccupante, contrairement à son adversaire qui dû encaisser douloureusement la décharge électrique d’une grenade lancée par l’azurien.

Ce dernier était donc bien partit et surtout avait donc prit l’ascendant sur son adversaire elfique, un ascendant qu’il comptait bien maintenir et surtout approfondir ! Après tout s’il y avait une chose qui restait vrai pour un azurien combattant à distance comme lui, c’est que plus vite on neutralisait un tireur vous faisant part de ses funestes intentions, mieux vous vous portiez… Après tout, si le champ d’inversion avait une certaine efficacité, il ne suffirait pas pour se prémunir de tout cela éternellement.

Cela et puis il valait sans doute mieux en finir avec ce goujat, avant qu’il n’ait possiblement du renfort de la part de ses sous-fifres encore pris à parti par les automates ou en train de se remettre de leur surprise.

Ainsi l’azurien qui était encore dans les airs et se sentait assez maladroit dans les tentatives qu’il faisait pour se rendre plus difficile à toucher… Prendra à nouveau une grenade électrique en main, qu’il amorça d’un simple geste de sa serre, avant ensuite de la lancer vers l’elfe. Après tout ça restait un type de grenade efficace et comme ça ne tuait pas forcément, ça diminuerait les possibilités d’un tir ami accidentel !

Il ne saurait pas par contre, si cela suffirait à neutraliser l’elfe s’il touchait, mais il espérait que oui, après tous les grenades avaient l’avantage de faire très mal et beaucoup d’elfes, avaient comme traits communs de ne pas être des créatures très robustes même si ce n’était pas une généralité ! Il avait donc bon espoir en effet, que la seconde grenade serait la bonne...







Jets de dé :

Spoiler:

Une nouvelle fois, Oswald eut de quoi remercier la prouesse technologique qu’est le champ d’inversion, car pour une seconde fois l’archer elfique ratera de très peu sa cible à cause de ce dernier, ce malgré le fait que l’azurien n’aurait pas sut l’esquiver sinon… Ce alors que l’elfe de très peu, n’arriva pas à se sortir de la zone d’effet de la grenade électrique et se prendra donc à nouveau une puissante décharge, néanmoins pas à pleine puissance, lui infligeant une blessure moyenne, mais donc pas assez pour finir par le mettre hors combat. Quoiqu’il en soit, de ce côté ci le combat était clairement à l’avantage de l’azurien !

Tandis que concernant notre capitaine Gorbazz, ce dernier eut sans doute de quoi être légèrement agacé, car il verra de peu le chef brigand esquiver son puissant coup de poing, alors que pour sa part il ne sut guère se prémunir du coup d’épée à deux mains de l’humain. Heureusement le puissant orc, en partie grâce à sa lourde armure, en partie par son immense robuste n’encaissera que peu le goût, lui infligeant seulement une blessure légère à cause du caractère contondant du puissant coup d’épée à deux mains du bandit. En somme, si cela semblait un peu défaveur de l’orc, ce n’était guère vraiment préoccupant pour le moment !

En parallèle, les brigands semblaient commencer à se remettre peu à peu de leur surprise et si certains se battaient plus ou moins avec les automates de l’azurien qui faisaient une excellente diversion, d’autres semblaient partit pour aller chercher des armes ou de quoi dissiper les nuages de gaz soporifiques qui étaient encore présents de ci de là...








Jets de dé :

Spoiler:

Cette saloperie de brigand venait d’esquiver son coup de poing de peu. Dans le même temps, il était parvenu à lui donner un coup d’épée ce qui eut pour effet de le mettre dans une rage noire! Ce fumier n’allait pas s’en tirer comme ça! Ça non!

 « BWAAAAAA!!! »

Grogna t’il brutalement, alors que profitant de la lourdeur de l’arme du brigand, sa main droite revenait dans un puissant revers pour décrocher la tête de ses épaules de son adversaire. Ce qui n’aurait sans doute pas l’effet escompté mais qui lui ferait bien faire trois tours dans son slip métallique! Il sortit ensuite son pistolet de duel de son autre main profitant de son élan, pour lui mettre une bonne balle dans le buffet en visant sa poitrine à bout portant! Il allait voir ce qu’il en coûtait de mettre le Capitaine en colère! Il ne se souciait pas des autres bandits qui étaient occupés par les automates d’Oswald. Sa cible était là. Devant lui. Et son outrecuidance a son égard ne méritait qu’une chose à ses yeux. Être détruite par la puissance brute de l’orc… d’ailleurs son ami ne semblait pas appeler à l’aide pour le moment. Il se disait donc que tout allait bien pour lui. L’Azurien savait se défendre de toute façon. Il ne se faisait pas de soucis pour lui. Ce camp allait tomber sous les coups de leurs actions conjuguées et ces brigands allaient subir le courroux de l’Empire!

« JE VAIS TE BROYER! »

Vociféra t’il à l’intention de son opposant. Et ce n’était pas des menaces en l’air loin de là. Gorbazz était bien déterminé à massacrer cet opposant qui avait osé le blesser même légèrement.

Les choses allaient dans le bon sens et Oswald en était persuadé, il suffirait encore d’une attaque efficace et son adversaire elfique talentueux, mais visiblement malchanceux au tir, serait à terre ! Et peut-être même qu’il le serait sans avoir infligé la moindre blessure au passage à l’azurien ? C’était une espérance un tantinet plausible, mais fort probable étant donné que pour l’instant le champ d’inversion avait suffit à détourner deux tirs du brigand.

Et il se disait en effet que c’était décidément un bel achat que ce dispositif de protection, car il était évident que sinon il aurait encaissé deux flèches. Et que sans être fragile, l’azurien n’était pas non plus aussi endurant que son ami orc, autant dire qu’il se passait bien de devoir subir le moindre projectile…

Néanmoins, la victoire n’était pas encore obtenue et comme l’azurien n’était pas le genre à spécialement innover quand une stratégie marchait déjà, ce dernier dégoupilla donc une nouvelle grenade électrique qu’il projettera d’un geste sec en direction de son adversaire elfique. Ce avec efficacité, mais sans habileté particulière, il espérait tout de même que ça suffirait et que l’archer n’arriverait pas à esquiver la prochaine décharge électrique…

Quant à lui, il manœuvra ensuite à nouveau pour se rendre difficile à toucher, ce qui ne fut pas réellement des plus efficace et éloquent, mais qui sait ? Peut-être qu’une nouvelle fois le champ d’inversion suffirait à détourner un projectile scélérat lui étant adressé, mais au pire il supposerait que ce serait une juste rétribution pour ainsi se confronter activement avec un tireur.

Pour le reste il avait sinon vu du coin de l’œil que son ami semblait se débrouiller, même s’il n’avait pas l’impression que celui-ci avait beaucoup avancé. Mais bon, il savait aussi que Gorbazz était le genre de combattant qui avait rarement besoin de porter beaucoup d’attaques efficaces pour triompher !






Jets de dé :

Spoiler:

Du côté de Gorbaz, s’il n’eut guère le temps de faire deux attaques au cours du même round, notamment car les choses allaient fort vite, il put en effet décrocher un beau revers au chef brigand, qui incapable d’esquiver ce coup pourtant pas exceptionnel… Empirera même les choses en plaçant sa tête sur une mauvaise trajectoire, lui valant un sale coup… Secoué le joueur d'épée subissait ainsi une blessure sérieuse dû à cette maladresse et la puissance brute de l’attaque !

« Crevard. » Maugréera alors ce dernier avec colère...

Néanmoins, même s’il commençait à être nauséeux, ce qui pourrait le gêner au round suivant, le combattant en armure lourde arrivera ensuite à porter un coup de pommeau que l’orc n’arriverait pas à esquiver, lui infligeant à nouveau une blessure légère. Visiblement Gorbazz encaissait donc bien mieux que son adversaire les coups, mais en effet il n’arrivait pas trop à esquiver ces derniers…

Quoiqu’il en soit, il avait donc pris l’avantage, ce pendant que de l’autre côté du camp. Oswald n’eut pas de chance cette fois-ci et se fera atteindre de peu par l’archer adversaire, lui infligeant une blessure moyenne dû à l’habileté de l’elfe et son manque d’armure ou protection… Néanmoins, l’elfe aussi ne sut pas esquiver la grenade.

Et il se prit donc de plein fouet la décharge électrique, le faisant tomber au sol, inconscient ou mort, libérant ainsi l’azurien de sa compagnie. Ce pendant que ce dernier put alors voir que ses automates commençaient à être bien endommagés et n’arrivaient plus vraiment à faire face aux brigands qui étaient désorganisés et fuyaient pour certains, mais il en restait disons bien assez pour que ce soit un danger important !

Ainsi pendant qu’Oswald tâchait de remporter son duel, sans doute serait-il appréciable que l’ancien militaire aide à retenir la masse de bandits qui risquait sinon de venir le déranger...








Jets de dé :

Spoiler:

Les grenades continuaient d’exploser aux oreilles de Gorbazz, signe que le combat continuait du côté de son ami. De même que le sien d’ailleurs.

« TU T’EN SORS OSWALD?! »

Beugla t’il pendant que son énorme main venait mettre une violente claque dans la tête du brigand, alors que le Capitaine de Marine se prenait un coup de pommeau de son épée. Une simple blessure légère. Voilà qui avait de quoi le faire sourire de toutes ses dents. Car si le brigand aurait du mal à s’en remettre, l’orc lui avait à peine sentit le coup. Il éclata d’un grand rire gras.

« HAHAHA… TU COMMENCE À M’AGACER AVEC TON CURE DENTS! CONFISQUÉ! »

Et joignant le geste à la parole, Gorbazz essaya d’attraper le bras de l’épéiste pour le désarmer dans la douleur. Car s’il y’a bien un domaine où il serait sans doute bien au dessus de son adversaire du moment, c’était sans doute la puissance physique. Et s’il lui attrapait le bras, il n’aurait aucun mal à lui tordre suffisamment pour lui faire lâcher son épée. Ce faisant il tentera tout de même d’esquiver un éventuel coup de la part du Brigand. Car si ce dernier tapait comme une jeune pucelle, la bagarre n’était pas finie! Il y en avait encore plein le camp des brigands avec qui se mesurer! D’ailleurs il put voir du coin de l’œil que les automates n’étaient pas à la noce. Bientôt, d’autres ennemis arriveraient. Il allait devoir terminer cet adversaire rapidement finalement… mais sans doute qu’un violent coup de poing lui écraserait suffisamment le casque pour qu’il tombe une fois désarmé.

« Et en plus tu tapes comme une pucelle! Je vais vite me débarrasser de toi histoire de voir si y’a pas de vrais adversaires dans ce foutu camp! HAHAHA!! »

L’avantage d’être un grenadier, c’est que l’on disposait d’une des meilleures armes qui soit en matière de contrôle des foules ou pour infliger des dégâts à de multiples adversaires, les grenades ! Oswald en tout cas l’appréciait en ce jour, car une fois qu’il fut débarrassé de l’elfe et qu’il vit que ses automates étaient incapables d’occuper les bandits des environs, il n’eut guère de mal à leur venir en aide, ce histoire de gagner aussi du temps pour le capitaine ! Ce en restant en l’air, car la chose restait très avantageuse aussi bien pour repérer les cibles potentielles, que pour pouvoir avoir un avantage à l’attaque… Même si bien entendu il se méfiait de tout archer potentiel et cela ne manqua pas car il vit un brigand ou deux se munir d’une arbalète et le viser !

Choses qu’il arriva à esquiver avec un peu de mal, mais avec réussite, car aidé de son champ d’inversion, les carreaux représentaient moins un danger pour lui qu’ils n’auraient dû. Ceci fait, l’azurien avait donc prit des grenades électriques en main, et il en projettera deux, une vers les arbalétriers et l’autre vers un petit amas de brigands qui commençait à se rassembler !

Ceci fait et alors que les explosifs détonnaient, ou plutôt projetaient de puissantes décharges électriques autour d’eux, il vola au dessus du camp avec grâce et rapidité pour ne pas rester trop statique et vulnérable, puis sifflera… C’était une manière pour lui de donner des ordres à ses automates et ces derniers le comprirent bien car immédiatement après, l’araignée mécanique fonça en direction des deux arbalétriers, ce pendant que l’automate humanoïde se replia rapidement alors que plusieurs brigands le poursuivaient, sans doute pour ne pas trop être encerclé ou gagner du temps.

Et pendant ce temps, l’azurien continuait évidemment à garder un œil sur son ami orc, qu’il aurait probablement du mal à aider pour sa part, mais au pire qui sait ? Il pourrait toujours envoyer un de ses automates l’assister, même s’il doutait que Gorbazz en ait vraiment besoin. D’ailleurs il n’avait pas manqué à un quelconque moment de dire avec humour !

« Je m’en sors, je tâche d’occuper nos bons amis pour qu’ils ne gênent pas ton petit tête à tête ! »

Gorbazz eut de la chance, mais aussi pas de chance. De la chance car sa prise réussira, il arrivera en effet à attraper le bras du brigand et d’un geste forcer ce dernier à lâcher son épée, tout en l’ayant du coup à disposition pour le frapper de plus près ou tenter de le soumettre, même si évidemment le chef brigand tâchera de son mieux de se libérer de cette prise !

Néanmoins ce dernier, combattant habile ou expérimenté, aura prit dans le mouvement de son bras non attrapé ou pris, un poignard qu’il dégainera et enfoncera d’un geste mauvais dans une jonctions d’armure de l’orc au niveau de l’épaule, lui infligeant une blessure modérée aussi bien à cause de sa grande résistance naturelle que du manque d’habileté de l’attaque, qui néanmoins prouvait que l’autre comptait bien se battre de toutes ses forces !

En parallèle, il semblerait heureusement que la distraction d’Oswald occupe assez les brigands pour que l’orc ait un round de plus en tête à tête avec son adversaire, néanmoins rien ne disait que cela durerait encore longtemps ! Mais au moins, cela laissait un peu de temps en plus au pugiliste pour régler son problème actuelle efficacement, quoique sans doute avec une certaine rudesse !








Jets de dé :

Spoiler:

La manœuvre de désarmement avait fonctionné comme sur des roulettes. Il en profita pour répondre à son ami en riant de bon cœur de son rire gras et caverneux.

 « HAHAHA!! JE TE REMERCIE! J’AI BIENTÔT FINIS AVEC MON CAMARADE! »

Cependant il ne vit pas venir le coup de dague qui vint se planter dans son épaule lui tirant une râle de douleur. Cet enfoiré avait décidément plus d’un tour dans son sac… seulement ce n’était pas une arme aussi ridicule qui viendrait à bout du puissant Orc qu’était Gorbazz.

 « HAAA! Mais c’est pas vrai t’es un teigneux toi! HAHAHA! »

Il continuait à se moquer de son adversaire sans lui lâcher le bras pour autant malgré la douleur. Maintenant il était agacé ! Il était grand temps de massacrer ce résidus de guerrier mage! Il tira d’un geste vif sur son bras pour lui donner de l’élan et l’attirer vers lui, pendant que son énorme poing venait s’abattre au niveau de son visage. L’impact allait être brutal s’il ne loupait pas son coup! Oh ça oui! Il allait le sentir passer! Pendant ce temps, il savait à présent que son ancien camarade de régiment gérait le reste des brigands grâce à ses grenades. S’il ratait ce coup là, il aurait encore une chance de terminer son adversaire. Quitte à lui broyer le crâne sous sa botte et lui enfoncer profondément dans le sol! Car le Capitaine Grom n’avait pas pour habitude de faire dans la dentelle quand il s’agissait de combat! Le corps à corps était sa spécialité malgré ce que l’on pouvait croire. Il avait beau aimer s’adonner au tir « sportif » ce n’était qu’un moyen pour lui d’affaiblir légèrement son adversaire s’il chargeait, ou de descendre un ennemi volant… et là il s’amusait beaucoup de ce pitoyable adversaire qui croyait encore qu’il allait s’en tirer alors qu’il le tenait à présent. Et vue sa force, il lui souhaitait bien du courage pour se libérer de son emprise…

Oswald doutait que l’affrontement entre son ami orc et le chef brigand se prolonge éternellement, de même que leur petit assaut actuel, que ce soit car ces brigands mal armés et entraînés finiraient soient par se rendre ou fuir, soit par les submerger… Néanmoins les choses semblaient allaient dans leur sens pour le moment, même si évidemment dans une situation d’importante infériorité numérique, il valait mieux ne jamais baisser sa garde, ce car il serait trop aisé pour la situation d’empirer de manière imprévue.

Quoiqu’il en soit, l’azurien faisait donc de son mieux pour occuper les suivants du brigand en armure lourde, au risque sinon que Gorbazz ait sans doute d’autres problèmes à gérer qu’un seul adversaire robuste. Après tout, si Oswald pouvait voler pour s’enfuir ou profiter de ses ailes pour ne pas être encerclé, l’orc avait le même souci que ses automates, il pourrait se faire encercler et ce serait alors problématique...

D’ailleurs en parlant de cela, l’azurien projetterait une nouvelle grenade à gaz soporifique pour essayer de disperser les brigands, mais aussi éviter qu’ils se rassemblent pour se rendre vers la capitaine, ce pendant qu’une de ses araignées mécaniques occupait les arbalétriers, dont un qu’elle avait piqué… Avec une sorte de seringue anesthésiante, ce qui aura alors pour résultat de voir sa cible s’écrouler au sol endormie, ce pendant que plus loin l’automate continuait à courir d’une démarche mécanique et sèche pendant que plusieurs bandits lui couraient après.

Néanmoins, l’azurien doutait de pouvoir encore retenir les brigands restant longtemps, même s’il constatait qu’il ne restait plus qu’une quinzaine, les autres ayant fuis ou ayant été assommés, électrisés ou neutralisés de façon plus sanglante… Il faisait bien un effort pour aller en ce sens, mais disons qu’il vaudrait mieux que Gorbazz en finisse très prochainement avec son adversaire actuel !

Le brigand était décidément très teigneux et il continua à l’être, car étant plus rapide que l’orc au niveau des réflexes, avant que l’attaque suivante de Gorbazz ne lui tombe dessus… L’humain eut le temps de porter un nouveau coup de poignard qui causa lui aussi une blessure moyenne au capitaine, guère agréable cette fois-ci… Il faut dire, même si cette arme n’était pas lourde, elle était fort utile pour frapper les failles, surtout d’aussi près ! Et aussi, le brigand avait visiblement sut porter un coup particulièrement habile.

Néanmoins, ce ne serait pas sans conséquence, parce que l’adversaire de Gorbazz se recevra juste après un coup de poing magistral, qui malheureusement n’eut pas un angle aussi parfait que le souhaita le capitaine, mais… Atteignit sa cible qui finira au sol, probablement assommée ? Difficile à dire, mais le combattant en armure lourde ne se redressa pas immédiatement suite à cela. L’orc pouvait évidemment l’achever au sol ensuite, s'il voulait le tuer, mais ça demanderait sans doute plus d'effort qu'un coup de botte car l'autre portait un casque en acier trempé...

Ce qui faisait que sinon Gorbazz put alors constater que si la diversion d’Oswald avait été efficace, il restait environ encore une quinzaine de brigands, plutôt mal armés ou équipés, mais assez nombreux, dont six composés d’orcs et humains se dirigeant vers lui…

Il y avait sans doute de quoi avoir à faire ou s’amuser un peu, affronter un tel nombre aurait été fort périlleux si ça avait été des soldats professionnels, même pour quelqu’un comme Gorbazz, mais là c’était sans doute à sa portée ? Surtout qu’ils semblaient tout de même un peu intimidé que l’Akkatonien ait vaincu leur chef en quelque sorte… Autant dire que s’ils avançaient rapidement vers lui, ils ne le chargeaient pas non plus et entreprenez plutôt de l’encercle avec un peu de prudence !






Jets de dé :

Spoiler:

L’orc grimaça de douleur lorsque la dague vint à nouveau se planter dans son cuir épais. Un léger filet de sang se mit à couler. Ce qui suffit à mettre Gorbazz vraiment en colère cette fois. Il y avait un temps pour jouer avec l’ennemi et un temps pour le maîtriser! Son poings s’abattît alors de tout son poids et toute sa force sur le brigand dans un grognement rageur et ce dernier tomba lourdement au sol inanimé. Il ne savait pas s’il l’avait tué ou bien juste estourbit mais c’était le cadet de ses soucis à ce moment précis. Son regard se posa sur le corps du chef des brigands et il souffla bruyamment du nez avant de relever les yeux vers les brigands qui approchaient. Il fit descendre son fusil explosif de son épaule et visa un des brigands au niveau du torse. De préférence un de ceux qui étaient armés d’armes à distance. Celles qui seraient possiblement les plus dangereuses pour lui. Suite à cela, il beugla de sa grosse voix caverneuse.

« FINIT DE JOUER MAINTENANT! VOUS VOUS METTEZ À GENOUX ET DÉPOSEZ LES ARMES OU JE VAIS VRAIMENT ME FÂCHER ET JE VAIS EN EPARGNER AUCUN! »

Ce faisant il se préparait tout de même à esquiver une attaque ou plusieurs. Des fois que son charisme naturel et que sa masse impressionnante ne suffise pas à faire réfléchir les brigands restants. Pour peu que son tir n’en ait pas déjà mit un second au sol…Mais si le plan capotait le Capitaine jèterai son fusil sur le côté et se préparerait à un affrontement des plus musclés ! Car la patience de Gorbazz avait des limites. Y’avait des jours où il valait mieux ne pas le faire chier. Et il y avait des jours tous les jours!

La troupe de brigands n’était probablement guère la plus robuste ou redoutable des duchés, même s’ils avaient eut deux meneurs assez forts et sans doute l’environnement montagnard pour les aider jusque là… Néanmoins, il parut clair assez vite une fois les deux chefs vaincus, que même s’ils étaient bien plus nombreux, ces bandits auraient du mal à triompher des combattants technologistes…

Après, il était probable qu’ils ne fassent même pas ce genre de calcul dans leur esprit, du moins pas de manière posée et pragmatique, que ce soit car la situation semblait sans doute un peu trop pressée pour vraiment prendre le temps d’y réfléchir posément, ou… Car tout simplement, ils obéissaient pas mal à leur instinct de survie, une fois que toute figure de chef un minimum compétent ne semblait pas apte à les rassembler dans les alentours.

Ainsi, une série de facteurs, dont les beuglements de Gorbazz, la présence d’un grenadier qui les avait harcelés, le fait que leurs deux chefs avaient été vaincus… Entres autres, fit qu’au final beaucoup de brigands finirent par se rendre soudainement, peut-être aussi car l’empire Akkatonien était réputé pour traiter correctement les prisonniers et ne pas faire dans l’exécution sommaire.

Ainsi, Oswald put se poser après au milieu d’un camp où les bandits restants, comprenons ceux n’étant pas au sol ou ne s’étant pas enfuis, avaient déposés les armes et s’étaient calmés. Cela faisait quand même pas mal de monde, l’azurien dirait alors amusé.

« Je suppose que c’est une réussite, et qu’il va falloir demander quelques renforts pour les mener à bon port. » Mais oui, ça semblait une réussit et une belle réussite, puis l'azurien ajouterait sinon complice, pendant que ses automates revenaient et qu’il laissait Gorbazz gérer le tout…

« En tout cas, tu n’as pas changé mon ami, tu frappes toujours aussi fort, quoique peut-être un peu plus depuis le temps… Je suppose que la hiérarchie sera satisfaite de nos efforts quoiqu'il en soit. » Après tout, cela faisait des efforts et des troupes économisées, au cours d’une période un peu complexe, donc rien que la hiérarchie ne regretterait !

Et voilà comment on gérait une bande de pathétiques bandits de grand chemin quand on était Capitaine de Marine. Une bonne baigne dans la bouche du plus costaud, un coup de fusil explosif et le tour était joué. Il suffisait ensuite de beugler fort et être ferme! C’est donc rapidement que ce qui restait du piètre groupe de brigands déposa les armes et se mit à genoux. L’orc s’avançait vers eux lentement avec sa mine patibulaire en rechargeant son fusil tranquillement tout en les regardant un à un.

« JE VAIS ÊTRE TRÈS CLAIR AVEC VOUS! LE PREMIER QUE JE VOIS BOUGER UNE OREILLE AURA AFFAIRE À MON FUSIL! »

Une fois non loin d’eux, il appuya son fusil sur son épaule, pendant que son ami atterrissait non loin de lui. Des renforts? Pour si peu? Gorbazz n’en voyait pas l’utilité. Il y avait peu de chances qu’ils se rebellent en chemin selon lui. Ils tenaient plus à leur vie, qu’à jouer les héros. Sans ça, ils auraient continué le combat. Son regard dur continuait de scruter les brigands.

« Mais non voyons… ils vont bien se tenir j’en suis sûr ! PAS VRAI LES GARS?! »

Leur demande t’il en pointant son fusil sur eux avec un ton menaçant. Oh Oswald devait se douter qu’il ne tirerait pas gratuitement sur eux. Son but était bien de leur faire assez peur pour annihiler toute envie de tenter quelque chose de stupide pendant le chemin du retour.

« Ils vont marcher en file indienne jusqu’à la ville la plus proche! Une fois sur place on trouvera des cordes pour les entraver puis on rejoindra nos chères provinces Akkatoniennes avec nos nouveaux amis! »

Dit il en reposant le lourd canon de son arme sur son épaule. Puis il tourne la tête vers le chef qu’il avait peut être un peu trop cogné…

« Celui là par contre je vais devoir le porter je suppose… il va sûrement pas se réveiller tout de suite s’il se réveille… HAHAHA!!! »

Dit il en éclatant d’un rire gras tout en se penchant pour l’attraper et le hisser sur son épaule afin de le porter comme un sac de patates.

« Je te laisse prendre le tiens? Ou alors tu tiens le fusil? »

Son fusil explosif était lourd certes pour un Azurien sans doute. Mais pas autant qu’un corps en poids mort. C’est juste que Gorbazz avait tendance à oublier que tout le monde n’avait pas ses compétences physiques. D’ailleurs il avait tendance à ne pas sentir sa force non plus. Si bien que malgré sa blague au sujet du réveil du chef brigand, il ne savait effectivement pas s’il était vivant, mort, ou bien s’il aurait des séquelles…

« Tu dis ça parce que mon camarade est mal en point? HAHAHA! Tu sais bien que j’ai jamais sentis ma force Oswald! On verra bien une fois à la maison s’il est vivant! HAHAHA! »

Répond t’il au sujet qu’il tape toujours aussi fort. Bon en vrai il espérait un peu ne pas l’avoir tué. Parce qu’il aurait eu l’air fin à mettre un cadavre en cellule… voilà bien un coup à gagner un sobriquet ou un surnom avec ce genre de connerie… il acquiesce ensuite finalement.

« Envoyer un Capitaine pour si peu après… ils ont certes économisé des troupes, mais je serais plus utiles à arpenter les mers pour veiller sur les eaux Akkatonienne à bord du Léviathan. »

Car le Capitaine Grom avait toujours été un peu grognon de toute façon. Rien de méchant mais il fallait toujours qu’il trouve un petit quelque chose à redire quand il n’était pas à bord de son vaisseau de guerre. Finalement il demande .

« Bon… on y va du coup? Ou t’as un autre plan? »