Le deuil est une chose compliqué à traverser. Ce n'est jamais une expérience facile, que l'on ignore, ou que l'on peu facilement contourné. Mais il est l'un de ces deuils qu'il est quasiment impossible à dépasser. Son deuil. Sa propre mort. Comment avait-il put se laisser tuer de la sorte ? Alors que Sanïelle l'attendait. Alors que ses enfants étaient encore en besoin d'un père. Il savait que sa mort arriverait tôt ou tard, même plus tôt que celle de sa femme, mais là, c'était trop tôt. Il avait raté tellement de chose de la vie de ses enfants... Une forte tristesse l'avait envahit.

Depuis cette réalisation, il errer sans but dans la ville, tel un fantôme. Peut-être était-ce pour ça que le fantôme semblait si triste. Parce qu'on les avait ramené contre leur gré ? Mais peu importe ses réflexion stupide... Kenshi était devenue hermétique à ce qu'il se passait autour de lui, étant devenue apathique, manquant de se cogné dans les passant, tellement il était dans sa bulle. Et pendant toute cette errance, il répétait sans cesse les même phrase en boucle, dan un elfiques qui aurait put faire croire qu'il fut lui même un elfe :


Les yeux sec mais remplie de tristesse, il continuait s’avançait, sans but, quand soudain, il la vit. Sanaïelle se tenait devant lui, avec un doux sourire. Avant même de le réaliser, il se mit à genoux et attrapa la tenue de la pauvre elfe tout en criant ses mots en elfique, avec un chagrin immense :


Le temps qu'il finisse sa phrase, l'illusion que lui jouait son esprit prit fin. Réalisant enfin que cette femme devant lui n'était pas DU TOUT sa bien aimé, il la lâcha d'un coup puis, encore surpris par tout ces événement il dit, sur un ton un peu perdu et cette fois-ci en akkatonien, donc forcément avec moins d'expertise :


Alors qu'il dit cela, il commença à s'incliner respectueusement à répétition, tout en ignorant les regards des passant qui le mitraillé. Après tout, pour le point de vue extérieur, cet inconnue venait de se déclarer à l'une des plus jolie Seigneur-juge du pays. Mais ça, Kenshi ne le savait pas encore !

Alors que Kenshi se noyer dans les excuses, l'elfe mit fin à son état de culpabilité en lui indiquant, dans un elfique clair qu'elle était réceptive à son malêtre. Il eu un tic nerveux lorsqu'elle parla de son armure, mais passa outre pour ne pas la mettre sur la défensive.


Il ne dit rien quand à la main poser sur son armure, ne serais-ce par respect pour sa patience et pour son flegme dans cette situation clairement... Problématique.

Il la suivie donc, dans le café indiqué, marchant le plus noblement qu'il pouvait, se tenant la tête. Malgré qu'elle était vide, il avait l'impression distincte qu'on la trifouiller, comme si des milliers d’aiguilles perforé son cerveau inexistant. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait face aux syndromes des membres fantômes, mais c'était la première fois que ça l'affecter autant. Peut-être parce que la violence psychologique de ce qu'il venait de vivre était dix fois supérieures à tout ce qu'il avait vécut avant. Ainsi, ça démarche montrait les signes clair de la détérioration de son état.


Il s'arrêta là. Il se sentait mal de continuer la conversation avant d'être assis.

Kenshi se laissa guider sur sa chaise, toujours aussi mal. Lorsqu'elle lui indiqua de prendre quelque chose à boire, il refusa poliment d'un geste de mains. Ce n'était parce qu'il était assez compétent pour se rendre compte du danger qu’amener cette proposition, mais plus parce qu'il avait conscience de la situation périlleuse dans laquelle il mettait son interlocutrice. Il ne voulait pas abusé de sa gentillesse. Surtout pas dans cet état.

Puis, elle se présenta.


Il dit cela comme s'il venait d'entendre le nom d'un de ses enfants. Une vague d'émotion monta en lui, mais sans chair, glande lacrymale et caché derrière son heaume...



Sa voix, tremblante, indiqué la difficulté de son état. Il voulait dire son VRAI nom, mais d'un autre côté... Akkaton, Ikhyld... Mais qu'avait-il a perdre ? Sa famille ? Déjà fait. Sa vie ? Déjà fait. Ses compagnons d'armes. Déjà...


Il n'en dit pas plus sur son prénom. son nom de famille était déjà plus qu'assez, à ses yeux.


Tout en disant ses mots, Kenshi tremblait. Il parlait bien évidemment de lui, mais il ne pouvait pas en dire trop. Plus ils en disait, plus la femme en face de lui aurait de raison de l'occire. Il ne devait pas avouer sa nature, pas comme ça.


C'était un mensonge et un mauvais qui plus est. Il était clair que ces mots était cassés, incomplet, vides.

Alors que Kenshi vida son sac, la femme en face de lui ne comprit bien sur pas les sous-entendue qu'il n'avait pas voulue intégré dans sa phrase. Elle répondit sur le principe qu'il avait perdue un camarade et qu'il ne l'avait pas aider. Kenshi avait honte de mentir à cette elfe. Cet idiot, mais à force d'être entouré par cette espèce, Kenshi avait prit l'habitude de reconnaitre l'age de ces derniers d'une simple observation mineure. Et de ce qu'il pouvait voir, celle avec qui il parlait était plus jeune que ses deux enfants. Une culpabilité l'habita rapidement, alors qu'il vit pendant quelques instant sa fille à la place de l'elfette. Bien que cette fois-ci, il garda ceci pour lui.

Cependant, la mention de Cesario lui donna un puissant frisson. C'était la deuxième fois qu'on le lui mentionnait, et les information qu'il avait sur ce dernier... Sans parler du lien plus que sur qu'il avait avec l'ombre que Kenshi était devenue. Il se tut immédiatement, ne réagissant pas à la fin de la phrase de la Seigneur-Juge.

Son mutisme continua lorsque Aelfwyne mentionna la mort potentielle de sa femme. Oui, le point important est le fait de l'avoir laissé derrière, et cette partie de son discours était vrai, mais le fait qu'une elfe lui dise cela... Un creux se forma dans le cœur imaginaire de Kenshi. Comme si on lui avait donné une chose qu'il n'avait pas envie d'entendre.

Alors que le serveur vint posé les deux verre d'eau sur la table, Aelfwyne essaya de pousser le squelette à s'ouvrir à nouveau. Elle lui demanda de boire pour lui faire plaisir. Il saisit le verre dans sa main puis s'arrêta. Une situation similaire à sa toute première rencontre. Anton. L'espèce de fou qui avait remplacé son corps entier par de la mécanique. Puis il y avait eu cette chasseuse, avec qui il avait combattu. Chic fille, elle ira loin. La représentante nagate, qui était aussi sage que surprenante. Puis la dragonne. Il lui avait promis de travailler pour elle, mais bon, c'était un contrat qu'il ne pouvait pas tenir depuis le début. Il avait eu une belle seconde vie. Courte, certes, mais remplie de nouveauté et de découverte. Il aura put avoir un aperçut du monde de ses enfants. C'est un beau jours pour mourir.

Kenshi posa le verre doucement sur la table. sur un ton mélangeant mélancolie et fatalité, il soupira.


Il sortit son masque d’apparat et le posa sur la table, représentant toujours le visage de son vivant, dans une expression charmeuse. La tête était tourné en direction de l'elfe


Il posa sa main doucement sur les yeux de l'objet.


Tout en retirant sa main du masque, il se mit à rit avec douceur.


Kenshi glissa sa main dans sa capuche, pour commencer à détacher les sangles de son casque.


Un léger bruit se fit entendre. Le casque était enfin détaché. Il le retira mais cacha encore son visage se par sa capuche.


Il enleva sa capuche, dévoilant alors sa nature. Un crane lisse, d'un blanc ivoire, mais surtout la "prothèse" de mâchoire clairement identifiable. Mais surtout, le plus marquant était ses deux orbites sans yeux.


A ces mots, il écarta les bras, en signe de croix. Il détourna légèrement la tête cependant. Ne pouvant fermer les yeux, c'était le seul moyen que son inconscient avait trouvé pour montré le fait qu'il avait peur de la suite.


A ces mots, Kenshi pensait son destin scellé. Il n'avait jamais rencontré d'être comme lui. Mort-vivant mais vivant. S'il était l'exception, alors il connaitrait le sort qu'on réserve aux exceptions. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il n'était pas une exception unique en son genre. La fin qu'il pensait si vite arrivé n'était pas aussi proche qu'il ne le pensait.

Kenshi se voyait déjà replongé dans la pénombre, quand soudain, un rire commença à se manifester ? Ou étais-ce des cri d'horreur par millier, parfaitement orchestré ? Non... attendez... C'était bien un rire. Kenshi tourna son regard pleinement sur l'elfette qui était clairement en train d'exprimer un sentiments qui n'était ni la peur, ni la colère, ni même la folie... Kenshi ne comprenait pas. Il c'est manifesté et pourtant on ne l'avait pas occis ? Même les passant ne montré aucun signe de peur, juste peut-être de la surprise ou du jugement, mais c'était tout. Pour ainsi dire, il attiré un peu moins l'attention que la juge rieuse à ses côté. Comment cela se faisait-il ? Cela ne voulait rien dire.... Jusqu'à ce que la voix cristalline réponde enfin à ses interrogations.

Elle le qualifia d'ombre, ce qui lui valut un regard aussi perplexe que perdue. Il lâcha même un petit "Hein", alors que sa posture s’affaissa, complétement estomaqué par ce qu'il se passait pour lui en ce moment même. Et lorsqu’elle lui demanda de baissa les bras, il s’exécuta par réflexe. La phrase qui suivit, indiquant qu'il n'avait rien à craindre de par sa nature, sauf peut-être dans le pays que tout atama lui indiqué d'éviter. Elle mit le dernier cloue dans le cercueil quand elle expliqua la relation judiciaire entre Nécromant et ombre. En sachant qu'il avait ressuscité dans le ventre de la bête qui l'avait tué... Il saisit son verre, machinalement, et commença à le déverser dans sa bouche. Le bruit de son armure trempée de l'intérieur le sortie de sa trance, lui faisant posé le verre.

Tout à coup, Kenshi explosa à son tour de rire. Comment ne le pouvait-il pas ? Les crainte qu'il possédait depuis plusieurs jours était plus qu'infondée. Sans parlé de toute les fois où il pensait avoir réussit à détourné l'attention des gens quand à sa nature, alors que s'il faut, il l'avait compris et avait eu le respect de ne pas afficher cette dernière. Et le nombre de fois où il aurait put évité les situation gênante en avouant sa nature....

La femme continua en exposant les notions lié à sa famille. Ah ces mots là, kenshi reprit son calme, ou du moins, perdit toute trace d'inquiétude et de stress.


Tout en disant ces mots, il se retourna vers son interlocutrice, toujours un peu perdue.