23 janvier 2001, Duchés du Sud, Inveïs.

Mes pensées ne s'arrêtaient pas. Je n'arrivais plus à arrêter de penser. À Aria. À son aide précieuse. À l'idée de Shéhérazade. À ce que j'allais faire. Ces idées défilaient en boucle dans ma tête, sans que je ne puisse y faire quelque chose.

Cela faisait déjà plusieurs jours qu'Aria et moi nous étions séparés. D'un côté sa présence me manquait. C'était une incommensurable pipelette, qui passait tout son temps à me parler mais... Après avoir marché avec elle pendant presque deux mois... Je crois que je m'étais un peu attaché à elle. Et puis mine de rien, elle m'a grandement aidé. Sans elle... Je serais peut-être mort dans le désert. Et même si je l'ai envoyé chier plusieurs fois, elle ne m'en a jamais tenu rigueur et elle ne m'a pas laissé tomber. Enfin... Avec son aide et celle des p'tits gars, j'ai pu passer outre mes problèmes et... Peut-être trouver une idée d'avenir... ? Je ne sais pas trop. Mais une chose est sûre...

« Hé Naako ! Regarde ça ! »

Je me tourne afin de chercher Shéhérazade. Hm ? Qu'est-ce qu'elle a pu trouver ? C'est à ce moment que je me rends compte des regards curieux des passants. Ah oui. À cause de Shéhé', j'ai pris l'habitude de garder ma forme de grand renard. Et visiblement, ça intrigue les gens. C'est vrai que j'attire les regards. Et Shéhé' le petit dragon noir aussi. M'enfin. Ce n'est pas grave. Je m'approche donc de la dragonne, qui observe une affiche. Qu'est-ce que c'est ?
Une gamine qui a disparu à Inveïs ? Kidnapping ou simple perte ? Je ne sais pas. On a pas beaucoup d'infos. Un dessin, une courte description, le dernier endroit où elle a été vue. Et aussitôt après avoir vu cette affiche, j'ai pensé la même chose que mon amie à écaille. Je n'ai même pas pris la peine de regarder la prime. elle ne m'intéressait pas plus que ça. Ce que je cherche, c'est avant tout aider cette gamine. Bon et la réputation aussi, j'avoue.

Quelques minutes plus tard, Arezu est invoquée aux côtés de Shéhérazade, que je n'ai pas pris la peine de désinvoquer. On s'est rendus compte que sa présence, si elle rendait Musa quelque peu inutile, m'empêchait de perdre trop de mana. Et d'autre trop facilement repéré, avec cet abruti qui passe sa vie à chanter. "Je t'entends toujours." Héhé. Je lui demande alors de retrouver cette petite Lucilla Achenza, bien déterminé à ce que son père retrouve sa fille.

***

Après quelques heures d'attente, que j'ai comblé en allant chercher des preuves de la présence de la gamine dans la place, Arezu finit par me gueuler qu'elle l'a trouvée. YES ! C'est qu'elle n'est pas si loin que ça en théorie, si elle a été finalement "plutôt" rapide. Je me mets donc à la recherche de la petite fille, en suivant Arezu. Et si je dois me battre... Je le ferai. Enfin, même si ce serait bien qu'elle se soit juste perdue et pas fait enlever. Enfin, on verra bien.

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Suivre Arezu dans les rues de la ville, c'est simple. Et lorsqu'elle me mène dans les quartiers moyens, ça ne me surprend pas plus que ça. Un peu plus lorsqu'elle s'arrête devant une maison à vendre en me disant que la gamine est dedans. Hein ? Peut-être qu'elle s'est cachée là parce qu'elle avait peur... Bref. Je regarde vaguement le panneau, avant de grimacer. La vache, que c'est cher. À croire qu'on veut pas vendre cette baraque, finalement. M'enfin, c'pas mon problème de toute manière.

Je m'apprête alors à entrer, avant de remarquer un gars qui semble vouloir garder cette maison. Merde, qu'est-ce qu'il fout là lui ? "Vu le prix, peut-être que les propriétaires sont juste de gros radins qui veulent pas de squatteurs ?" Mouais, possible. Ou alors, c'est vraiment un enlèvement. "Ce n'est pas inenvisageable non plus." Bref. Dans tous les cas, je vais pas aller lui parler. Si c'est un kidnapping, il me laissera pas rentrer et je risque d'être découvert par les autres gars. Parce que si c'est vraiment ça, nul doute qu'il n'est pas seul et que c'est juste un larbin. Et si c'est... Minute, comment la gamine pourrait avoir l'idée de se cacher dans une baraque devant laquelle y a un garde ? J'veux dire, je peux comprendre qu'elle veuille se cacher, mais les gosses, c'est pas forcément très discret, surtout enfants de riches. "J'avoue, c'est une bonne question. Du coup, je vais peut-être plus parier sur l'enlèvement, pour ma part."

Je pourrais très bien aller le séquestrer. Mais ce serait long et pas forcément utile, en plus de bouffer ma mana... Ou alors... J'observe Arezu avec un sourire en coin.

« Hé Arezu... Attire l'attention de ce gars steuplaît. »

Mon invocation soupire bassement.

« Je suis pas une invocation de combat Karma, tu le sais...
- J't'ai pas demandé de te battre, je lui réponds dans un sourire, avant de m'expliquer : Attire juste son attention, essaie de forcer la porte puis attire le plus loin, je profiterai de ta diversion pour entrer discrètement. »

Arezu sourit avant de secouer la tête. Elle marmonne que c'est une mauvaise idée, tout en s'éloignant en direction de la demeure. Pour ma part, je reste à distance de la maison, toujours sous la même forme. J'observe les alentours, vois des gens qui marchent. Parfait.

Alors qu'Arezu se met finalement à courir à fond, elle fonce dans la porte avec un bruit sourd. Un craquement signale que la porte est fissurée, mais visiblement pas assez pour la faire craquer. Ce n'était pas mon objectif de toute manière. J'attends donc de voir la suite, sachant parfaitement qu'Arezu va fuir si le type l'attaque.

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De mon emplacement, je vois le mec hésiter légèrement, avant de sortir un gourdin à clous. Ouf, fuis Arezu... Ce qu'elle fait, alors que Shéhérazade se marre derrière moi. Le type et ma dragonne finissent par se faire la malle, rapidement, l'un essayant de faire fuir l'autre, sans penser que c'était justement son objectif... Il me fait presque de la peine. M'enfin, je n'hésite pas avant de me faufiler à l'intérieur de la maison, en passant par la porte, ce après avoir fait apparaître un passe-partout et ouvert la porte sans la fracturer.

À l'intérieur, je coule un regard curieux sur la décoration. Oh, ça va. C'est plutôt chouette. Même si toujours largement trop cher... M'enfin. Je ne trouve cependant nulle trace de qui que ce soit, comme un gang de kidnappeurs de gosses... C'est bizarre quand même. Et finalement... Je m'arrête sur le pas de la porte, surpris.

Merde. Alors je m'attendais à tout sauf à ça. La gamine que je cherche, en compagnie d'un bakaneko. Fichtre. Je garde ma forme de grand renard, avant d'entrer dans le salon, où la jeune fille et le chat se trouvent. Et aussitôt, je repense à ces fameux kidnappeurs et je souris bêtement. Faut croire que je me suis laissé emporter, ahah. C'est juste un chat magique qui a voulu jouer avec une enfant.

« Salut vous deux. C'est bien toi Lucilla ? Ton papa te cherche, il est très inquiet. »

Je me tourne ensuite vers le chat, l'air absolument pas menaçant. Nan, à vrai dire je suis plutôt content et rassuré que la gamine ne se soit pas réellement fait kidnapper.

« J'imagine que tu pensais pas à mal. Et si tu veux, on peut trouver quelque chose qui nous arrange tous les trois. Tous les quatre si on compte le père de Lucilla. »

J'ai pas envie de menacer ce bakaneko. Après tout, il a pas l'air d'avoir fait du mal à la gamine et elle a même l'air contente d'être là.

« On ramène Lucilla chez elle, on rassure son papa. Je dis pas à son père que c'est toi qui l'a emmenée jouer ici, et comme ça, vous pourrez même continuer à jouer tous les deux. Mais il faut promettre que tu la feras plus disparaître comme ça. »

Quoi, j'essaie, moi. Si le bakaneko accepte, tant mieux, s'il refuse... Bah j'vais être obligé d'employer la manière forte pour ramener la gamine chez son père. S'ils veulent rester ensemble, pour s'amuser, je vois pas le problème, mais il faut qu'il comprenne que sa manière d'agir n'a pas été la meilleure. Enfin, à voir s'il comprend...

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En voyant la peur dans la réaction de la gamine et le chat souhaitant se faire menaçant, je réalise que, peut-être, arriver sous cette forme n'était pas la meilleure idée de ma vie. Bon... Tant pis j'imagine. Je leur explique tout de même la situation et lorsque je demande à la gamine si elle est bien Lucilla, elle confirme. Bon, c'est déjà ça. Elle a l'air ailleurs mais je ne saurais dire à quoi elle pense. Boarf. Je hoche la tête à la gamine, avant de me tourner vers le bakaneko et lui faire ma proposition. Ce à quoi le chat répond que je parle comme un marchand, mais que la différence de force entre nous le fera écouter. Héhé, finalement, la forme de grand renard était utile. Je ne sais pas s'il aurait réagit pareil avec ma forme originelle.
Cependant, il me fait une autre proposition. Convaincre le père de l'adopter ? Hm. Ça ne me dérange pas, personnellement. Ce chat n'a pas l'air d'avoir été méchant avec la gamine. Mais Lucilla fait alors remarquer que son père est du genre méfiant, et que Silvio n'est pas un simple chat. D'accord. Donc Silvio, c'est le bakaneko. Le chat me propose alors des piécettes en échange de mon aide. Cette proposition me fait rire.

« J'suis mercenaire effectivement. Mais garde tes piécettes Silvio. Je vous aiderai à convaincre ton paternel, Lucilla. »

Je souris. "Ahah, fallait s'y attendre." Ben quoi ? Désolé, mais je vois pas le mal. Il a pas l'air de causer de problèmes à la gamine. Et puis honnêtement, après c'est le problème du père. Mais... Héhé.

« Bon, mais d'abord on va se mettre en route. Vous voulez bien monter sur mon dos ? Ce sera plus rapide. Et j'aurai besoin de ton aide pour rentrer chez toi, Lucilla. Ah oui aussi, y a un espèce de dragon entièrement noir qui nous rejoindra, mais vous en faîtes pas, il est très gentil. »

Après m'être quasiment allongé, j'attends ensuite que les deux petits personnages grimpent sur mon dos, les aidant s'il le faut. Puis je me remets en route, la gamine et le chat sur le dos. Par contre... J'espère que l'autre gars n'est pas encore revenu. Au pire tant pis, je vais foncer dans le tas. Avant de sortir, j'ajoute en direction des deux autres :

« La seule chose que je vous demanderai, c'est de jouer le jeu. Vous seriez capables de... Hm, raconter des histoires ? »

Je sors alors, surveillant la zone et prêt à sprinter sans fermer la porte si jamais le garde est revenu.

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Je remarque la surprise du chat lorsque je refuse ses piécettes. Héhé. Je ne fais cependant aucun commentaire et je continue. Je laisse le chat et la gamine grimper sur mon dos avant de me diriger vers la porte. Je leur demandent s'ils sont capables de raconter des histoires et le bakaneko me confirme qu'il est doué. Et ça me fait sourire. La réponse de la gamine, en revanche, me fait hausser un sourcil. On dirait que ça fait peut-être plus longtemps que cela qu'ils se connaissent... ?
Nous atteignons la sortie, où Sheherazade m'attend. Arezu et le garde ne sont pas revenus... Hm, tant mieux. Je désinvoque alors Arezu et la ramène dans mon esprit, avant de repartir, suivi par Shéhé'.

« Bien, alors je compte sur vous pour me suivre dans cette histoire ! À trois, ton papa sera plus facilement convaincu. Surtout si tu nous suis Lucilla. C'est sûrement ton point de vue sur l'histoire qui sera décisif, j'imagine. »

Nous continuons donc le chemin, suivant les indications de la gamine pour rentrer chez elle. Je fais semblant de ne pas remarquer les regards curieux des gens, me contentant de veiller tout de même à ce que personne ne nous suive ou ne tente une attaque. Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit. Et une autre partie de mon cerveau se concentre sur l'histoire prochaine qui sera contée au père de Lucilla...
Nous arrivons finalement devant une maisonnette de marchand, plutôt jolie... Bien que moins belle que la mienne ! Ah, j'ai hâte de retrouver mon chez-moi ! Même s'il sera vide sans mes pa-... "Ta gueule Karma, je veux pas t'entendre pleurnicher, c'est pas toi qui t'est tapé un méga sprint récemment !" Pardon.
Nous nous présentons devant une dame orc, qui nous laisse passer après avoir vu Lucilla. Nous sommes alors emmenés à l'intérieur, où... Le père est en plein repas. Oh. Bon. Il nous fait signe de nous asseoir, et je me retrouve comme un con à me demander si la meilleure solution consiste à pousser une chaise pour m'asseoir par terre ou s'il vaut mieux que je reprenne ma forme originelle... Je me décide finalement à repousser une chaise et poser mon arrière-train au sol. Tant pis ! J'avise l'homme, sans le fixer pour autant, alors qu'il me remercie et me précise que je serai honnêtement payé. J'opine du chef avec un sourire, l'air de dire que c'est normal. Et il me demande ce qui lui était arrivé et que fait Silvio ici, sans même se demander qu'il pourrait être mon compagnon. Quoiqu'il en soit, je commence alors à m'expliquer, de mon air naturel.

« Pour commencer, je suis Naako, spécialiste de la recherche de personnes disparues. »

Je souris, l'air ravi de m'être présenté sans qu'on me le demande, avant d'expliquer :

« Quant à ce qu'il est arrivé à votre fille, c'est plutôt malheureux mais... J'imagine que vous n'êtes pas sans savoir que des groupes sévissent un peu partout dans les duchés et qu'ils kidnappent des enfants, des adultes, enfin des gens de presque tous âges... Et pas pour les meilleures raisons. »

Je fais la moue.

« Bon heureusement le groupe dont on parle avait l'air d'être encore au stade de jeune, tout petits débutants. J'ai pu retrouver votre fille assez facilement, mais sans l'aide de Silvio, également appelé "le bakaneko", votre fille aurait sûrement pu avoir un tout autre traitement avant que je ne la retrouve. »

Je tourne la tête en direction de la gamine, puis je lui souris gentiment et me retourne vers son père.

« Quand je suis arrivé, Silvio repoussait l'un des hommes qui avait enlevé votre fille et m'a aidé à les repousser. J'imagine que sans son intervention, uhm... Enfin bref. Je vous ai emmené votre fille, mais Silvio mérite aussi une part des remerciements. »

Je n'ajoute rien et préfère m'arrêter là, laissant les autres ajouter ou non quelque chose. J'ai placé le contexte... Jouez le jeu, les enfants.

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Je secoue la tête et refuse poliment la demande de l'homme à si je voulais une gamelle. Oh non, j'ai pas très faim. Puis je lui explique "l'histoire" de la gamine et de Silvio et... J'observe le père gober mes paroles. Je n'éprouve pas vraiment de remord à le tromper ainsi, alors que sa fille continue sur ma lancée pour tenter de le convaincre de la bonté de cœur de Silvio. Enfin. L'homme a l'air convaincu de cela en tout cas, et la gamine et le chat pourront jouer ensemble sans disparaître ainsi. Le père se tourne vers moi avant de faire ce qui semble être à priori une plaisanterie... Franchement. Moi ? Un bon parti ? C'est forcément une blague. Je ne suis bon qu'à attirer et causer des problèmes. Enfin, il l'a pas encore vu, ça, vu que j'ai juste ramené sa fille. Mais je suis pas certain qu'il dira la même chose s'il savait que je venais d'inventer une histoire pour le pousser à adopter un bakaneko. Il me file cependant mon argent et je le remercie d'un hochement de tête et d'un sourire.

« Je vous remercie. »

Je ne prends cependant pas la peine de compter les pièces comme il me le dit et j'invoque une dimension parallèle de rangement en faisant un rond avec mon museau, avant de faire tomber la bourse à l'intérieur.
Le père de Lucilla finit par se tourner vers le chat et... De lui donner l'autorisation de revenir quand il veut. Je cache un sourire ravi. Bingo ! Maintenant, il n'a plus qu'à finir le travail, la porte lui est grande ouverte. En espérant qu'il ne soit pas vraiment un sale matou vicieux qui vient de se servir de nous. Enfin, je ne le saurai probablement jamais.
Et puis... Quelque chose d'inattendu s'ensuit. L'homme vient carrément de me demander si j'accepterai une mission venant du duc en personne ?! Mais bien sûr que oui ! Cette fois, je ne parviens pas à cacher un trépignement de joie, bien que je tente rapidement de reprendre le contrôle de moi-même.

« Ce serait un réel honneur d'accomplir une telle affaire avec un duc aussi important que celui d'Inveïs. J'imagine qu'il veut retrouver une ou plusieurs personnes, dans ce cas... Connaissez-vous la mission ou avez-vous simplement connaissance de cette histoire ? »

Je pose cette question par simple curiosité. Je n'ai en aucun cas l'intention de la manquer. Surtout si elle est réellement faite pour moi !

« En tout cas, je suis extrêmement intéressé par cette proposition ! »

Je vais pas lui mentir. Je ne sais pas s'il a vu ma manière de trépigner d'avant, mais ça vaut pour tous les "oui" du monde !

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Je croise les visages satisfaits du chat et de la gamine, alors que le paternel me répond qu'il ne sait pas ce en quoi consiste la mission du duc. Boarf, j'imagine que je le saurais bien assez vite...
Aussi, le repas se termine sur une note plus gaie, puisque la mission du chat et de la petite se termine bien et qu'une proposition d'emploi m'a été faite et... Quelques heures plus tard, après m'avoir mené jusqu'au manoir de monsieur Esperancia et d'avoir rempli les formalités puis, inévitablement, d'avoir attendu que le duc daigne m'accorder de son temps, l'on me mène dans un salon, suivi de ma fidèle acolyte, Shéhérazade. Shéhérazade, qui, contrairement à certaines de ses soeurs, sait bien se tenir. "Hé, je t'entends !" J'y peux rien si t'as voulu voler des choses dans le dernier manoir aussi riche dans lequel on est entrés... "Avoue que tu l'aurais fait avec plaisir si t'avais pas été embauché par ce mec !" Oh ! Je suis outré, Arezu ! Je n'oserai pas. Je ne suis pas comme ça ! Retire ça ! "Dans tes rêves, nullos !" Tsss.
J'observe cependant la salle et... Faut admettre que le goût du luxe, le duc l'a. Et pas qu'un peu d'ailleurs. Enfin, j'imagine qu'il peut se le permettre. Après tout, c'est lui le patron ici. AAaaaah. Et moi j'vais bosser pour un gars comme ça. L'est encore plus riche que le dernier qu'Arezu a voulu voler. "Laisse-moi sortir, je ferai pas de bêtises..." Dans tes rêves, sale petite peste. Je te connais mieux que toi-même. "Pffff, t'es trop nul, Karma." Prévoyant plutôt ? Enfin. J'entends Zara rire dans ma tête, lorsque le duc se tourne vers moi. Il me propose un verre ou un bol de vin, mais je retiens une grimace. Je ne doute pas qu'il s'agisse là d'un des meilleurs vins que l'on puisse voir dans sa vie et que je n'en goûterai peut-être plus jamais mais... Le goût du vin ne me plaît pas.

« Désolé, j'ai pour habitude de ne jamais boire avant de travailler. »

"Booooooh, comment il détourne ça pour bien se faire vooooooiiiiiiiir !" Héhé, c'est aussi la vérité, même si je bois jamais de vin en général.
Le duc me fait alors signe de m'asseoir, avant de faire de même, et je m'exécute, toujours sous ma forme de renard. Héhé, c'est pas parce que c'est un duc que je vais changer ! L'homme me demande alors de la discrétion, en plus de ma compétence, et j'opine du chef. Et après m'avoir dit que la paye serait bonne, il ajoute qu'il me devra une faveur... Vraiment ? Donc si je ne m'abuse, ça a l'air d'être assez important assez yeux, cette histoire.

« Personne n'en saura quoi que ce soit et personne ne m'échappera, soyez-en sûr, monsieur. »

"Bouh, le péteuuux !" Roh, mais tais-toi Arezu ! "Héhéhé..." Tss.

« Je n'ai besoin que du nom de la ou des personnes, et si possible, d'une photo ou d'un dessin très réaliste, si vous avez ? »

J'avais demandé une photo sans réaliser qu'ici, peu de gens ont des appareils photo. Comme quoi, vivre un temps avec Aria m'avait laissé des marques. M'enfin. Tant pis, peut-être que finalement, il a lui-même un appareil. Vu qu'il est riche, ce serait pas étonnant.

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Le ton flatteur du duc créé un grand sourire de renard sur mon visage. Ah la flatterie. Allez savoir si c'est honnête ou par intérêt, mais j'avoue que ça fait toujours plaiz' ! Enfin bref. Le duc me fait porter un coussin et lorsqu'il vient à être déposé au sol pour... Wow, même ses coussins sont des coussins d'aristos. Mon cul va être au paradis, héhé ! Je m'assied toutefois correctement, et pas comme un gros sac. Ah ouais. C'est le grand luxe du popotin ça. "C'en serait presque gênant Karma." Ahah !
Le duc vient donc aux faits, me proposant de me payer en avance. Oh. Ce n'est pas moi qui vais refuser de toute manière. Certainement pas pour ça. "C'est un duc Karma. Il agit par intérêt." "Si tu accepte et que tu échoues, soit tu tente de le voler, au risque qu'il te rattrape et que tu te fasse un grand ennemi, soit... "Soit tu reviens la queue entre les pattes !" Et ? Vous croyez que je ne le sais pas ? Je rappelle que ça veut aussi dire que je pourrais me barrer avec la thune, mais qu'il a suffisement confiance en lui et en ses hommes pour me retrouver, me rattraper et récupérer son fric. Mais j'm'en fiche, puisqu'Arezu retrouve n'importe qui. Et s'il faut se bastonner, j'ai grave la confiance !

« Cela me convient parfaitement. Il faudrait être bien stupide pour faire faux bond à une personne telle que vous, si vous voulez mon avis. »

Le duc continue alors sur la personne que je dois retrouver et... Je dois à avouer qu'à l'annonce de son nom de famille, je comprends qu'il s'agit d'un membre de sa famille. Et dès qu'il me confirme qu'il s'agit de son fils, j'opine du chef. Il me désigne ensuite un portrait – un peu flatteur selon lui – d'un jeune homme roux. Pas vilain d'ailleurs, le fiston. J'aime bien le roux, c'est... "Pas le moment." Oui c'est vrai. Je tente alors de graver les traits du visage de Nunzio dans mon visage, en libre accès au pouvoir d'Arezu.
Et alors que j'observe toujours le visage de ma cible, le duc reprend la parole et je baisse le visage vers lui. Ok, donc soit on peut avoir un kidnapping, mais visiblement sans idées de rançon, soit une fugue, soit... Un bordel incertain. Je vois. Il me demande ensuite de les localiser, puis ensuite de les secourir si la situation l'exige. Puis il me demande si j'ai d'autres questions et je réfléchis. J'imagine que s'il avait reçu une demande de rançon, il me l'aurait dit et n'aurait pas émis l'hypothèse qu'ils n'aient rien. Je pourrais lui demander les endroits que son fils squatte le plus mais ça ne m'aiderait pas forcément. Et pour le moment, avoir le visage des deux ne m'est pas vraiment utile. Et s'ils sont séparés, le Nunzio m'aidera sûrement mieux que son père à localiser son amant.

« Je n'en vois aucune. Je retrouverai votre fils et son mercenaire. »

C'est quand même drôle, il a l'air vachement neutre et droit, presque pas du tout inquiet. Enfin, j'ose imaginer qu'il n'a pas pour habitude de montrer son inquiétude, dans tous les cas. Après tout, c'est ça les ducs et duchesses des Duchés du Sud !

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Lorsque je fais comprendre à l'homme que je n'ai aucune question, une moue de réflexion douteuse se peint sur le visage, mais je ne change pas de mine pour autant. De toute manière, ce qu'il pense ne m'importe pas spécialement. Il finit par me souhaiter bonne chasse, tout en me disant que si je parviens à compléter la mission, il sera reconnaissant. Je hoche la tête avant de me redresser. Adieu, coussin de luxe.

« Vous ne serez pas déçu, monsieur. »

Je suis alors conduit à la sortie, suivi par Shéhérazade.

« Bon hé bien maintenant, il s'agit de ne pas se foirer.
— Parce que tu crois que c'est possible ?, je lui demande avec un sourire et un regard en coin.
— Oh non, je ne doute pas de tes capacités. J'espère juste qu'on va pas avoir de mauvaises surprises. Tu imagine s'il est déjà mort ? »

Je fais la moue. C'est vrai que là, ce serait embêtant. Je n'ai jamais essayé de retrouver un cadavre avec le pouvoir d'Arezu. "Encore heureux." Je ne sais même pas si c'est faisable. M'enfin, même si Arezu n'est pas capable de le retrouver, au pire des cas j'irai chercher l'une des affaires de Nunzio et j'essaierai de le retrouver à l'odeur et à la réflexion. À l'ancienne quoi. Mais bon, on verra.

Je me retrouve après un moment dans un endroit isolé, où je me décide à invoquer Arezu. Pas le choix, après tout. Et une fois ceci fait, je n'ai même pas besoin de lui expliquer ce qu'elle a à faire, puisqu'elle le sait déjà parfaitement.
Et donc en attendant... Je vais aller me préparer ! Je commence par récupérer du mana en brisant l'un de mes cristaux d'énergie. Et ensuite... Bah je vais aller faire mes courses ! Et tout en laissant Arezu, qui fort heureusement, peut chercher en marchant.

Ce n'est qu'une dizaine de minutes après, alors que mes achats sont terminés et que je repars avec un enchantement d'objet – que j'aurais déjà dû faire depuis trop longtemps ! – et quelques cristaux pour le cas où, qu'Arezu me révèle qu'elle a – déjà ! – retrouvé la trace de Nunzio Esperancia. Parfait ! Alors on peut enfin se remettre en route ! C'est qu'il n'est pas bien loin. Et c'en est presque inquiétant, pour être honnête.

Pouvoirs utilisés :

Arezu prend donc donc la tête, et nous emmène, Shéhé' et moi jusqu'à l'endroit où ma cible se trouve. Et si je la suis sans échanger un mot, j'aperçois des regards se tournant vers nous, de quelques curieux. Ahah, je m'y ferai jamais ! Enfin bref. La dragonnette me fait prendre quelques ruelles étroites, mais globalement nous passons par les rues principales pour... Nous mener en dehors de la ville. Cela ne me surprend pas tant que ça, mais j'avoue que je me demande pour quelle raisons notre fils de riche est parti dans la cambrousse. Une folle histoire avec son compagnon ? J'espère ne pas les surprendre en plein ébat... J'avoue que je ne saurai pas trop comment réagir, en plus du fait qu'ils vont me prendre pour un pervers. M'enfin, nous verrons, j'imagine !

Enfin bref. Je continue donc à suivre Arezu au milieu de rien, jusqu'à... Une mine ? Et si les restes de la mine semblent abandonnés, le type qui somnole devant l'entrée prouve le contraire... Je me planque derrière les arbres et les buissons, aussitôt suivi par mes amies à écailles. Bon, on fait quoi ? Tout à l'heure le type ne semblait pas avoir un lien avec la disparition de la gamine, mais ça ne veut pas dire qu'ici ce sera le cas. Je pourrais soi passer discrètement derrière lui, en prenant une forme de rat ou autre bestiole, pour découvrir ce qu'il cache, sinon. J'imagine que ce pourrait être la meilleure solution. Oh... Ou alors... Je vais tester autre chose. J'annule l'invocation de Shéhérazade, et Arezu tourne la tête vers moi, consciente que la suite va ensuite se passer dans nos têtes. Shéhé, lance la communication avec Arezu, steuplaît. "Elle t'entend." "Oui ?" Fais-toi passer pour une gamine dragonne perdue et essaie de soutirer des infos. J'en profiterai pour entrer en douce, et si jamais il t'attaque, ce que j'espère pas, je te rappellerai. "Chiche !" Je me transforme alors en un petit rat gris, tandis qu'Arezu s'éloigne pour se rapprocher de l'individu. Je commence à m'éloigner en direction de l'entrée de la mine, tout en restant discret.

« Bonjour monsieur ! Désolée de vous déranger, je cherche mon ami, vous l'auriez vu ? C'est un dragon, un peu plus grand que moi, plus maigre, rouge avec des ailes atrophiées. »

Je tourne rapidement la tête dans la direction d'Arezu, qui arrive nonchalamment.

« Il est peut-être dans cette euh... Grotte ? Il aime bien les cachettes dans les endroits sombres. »

Elle marque un temps de pause, très rapide, et je continue d'avancer.

« Y a quoi là-dedans, si c'est pas indiscret ? C'est drôle j'avais jamais remarqué cette caverne. J'ai le droit d'entrer ? »

Je continue ma traversée, aussi discret qu'une ombre et attentif à ce qu'il se passe derrière moi.

Pouvoirs utilisés :

J'entends le type se déplacer et je jette un oeil. C'est bon, il se met juste devant elle. Je reprends ma route et entre dans la mine, tandis qu'il explique ce que c'est à Arezu. Une mine de fer. C'est c'qu'on verra. Garde le contact avec elle, Shéhé'. Je me mets à trottiner, pour avancer plus vite. "Rha mais quel être indésirable. Un honnête travailleur. Qui est honnête dans les duchés, sérieusement ? Personne ! Puis j'suis sûre que ça sent le cadavre tout ça." J'observe la mine dans laquelle je me suis aventuré et... Plus précisément les gens qui s'y trouvent. Ouaip, on dirait une planque de bandit. Tout sauf une mine ! M'enfin, le cherche pas trop Arezu, faudrait pas qu'il appelle ses potes. "D'acc, je me tire alors." Quant à moi, je continue mon chemin, tout en m'arrangeant pour rester discret. Mais les gens autour de moi sont bien trop occupés pour faire attention à un rat, d'autant plus qu'en ces lieux, cette présence n'est pas inhabituelle. Je continue donc ma route en surveillant les alentours.

Je finis par arriver devant ce qui semble être une prison, gardée par plusieurs gars. Mouais. Je trace ma route en les évitant, tout en restant discret. Aucun ne semble prêter attention à un vulgaire rat. Quelle bande de neuneus. J'avance donc dans la prison, complètement à l'aise... Avant de repérer ma cible, endormie dans sa cellule. J'observe les environs, les autres prisonniers. Aucun ne m'a l'air d'être une capitaine mercenaire. Bah, qui sait ? J'imagine que je devrai demander au fils à papa.
Je jette néanmoins un nouveau coup d'oeil dans la zone, cette fois pour repérer les possibles ennemis. Et à par un garde visiblement endormi ou presque... Personne. Bien. J'avance vers la cellule de Nunzio et m'arrête devant le gamin endormi sur une paillasse. Oui mais... J'allais reprendre ma forme normale pour le réveiller sauf que... Je ne sais même pas si je peux avoir confiance en les autres prisonniers. Non tant pis, je kidnappe et je pose les questions après. Je me cache alors derrière lui, avant de commencer à exécuter une gestuelle de deux minutes pour enfermer le gamin dans une gemme. Ah, j'aime ce pouvoir. En revanche, c'est la première fois que j'essaie en tant que rat, j'espère que ça ne va pas déranger.

Une fois la gestuelle terminée, mon sort se lance parfaitement bien et le gamin se retrouve enfermé dans sa gemme, sans avoir rien pu faire. Ni lui, ni les autres, d'ailleurs. Je fais un rond avec mes pattes griffues pour invoquer ma dimension de rangement, dans laquelle je repousse la gemme. Allez, on repart. "C'en est presque trop facile." J'avoue, mais je vais pas m'en plaindre. Plus vite j'aurai bouclé cette affaire et plus vite le duc sera bluffé. Pas de problèmes !
Je marche donc jusqu'à la sortie, en empruntant le même chemin qu'à l'aller. Personne ne semble s'intéresser à un pauvre rat qui erre, et c'est nickel.

Je finis donc par rejoindre la sortie, où le garde s'est rassit sur sa chaise. Bah, c'est pas gênant ! Sans faire attention à lui, je pars en courant, en quête d'un endroit calme. Et une fois sûr du coin, je reprend ma forme naturelle de grand renard, avant de réinvoquer ma dimension de rangement et d'en sortir la gemme. Je libère ensuite le gamin de sa prison, lui laissant une marge de distance pour respirer, mais pas trop, au cas où il voudrait s'enfuir. Un bruit de pas retentit derrière moi et j'observe Arezu qui revient. Je lui souris, avant de me retourner vers le mioche.

« Salut Nunzio. T'inquiète, on va pas te manger, ton père m'a demandé de te ramener en un seul morceau. »

Je lui souris d'un air rassurant avant d'ajouter :

« Je m'appelle Naako. Dis-moi, elle est où ton amie mercenaire ? Ton père aurait voulu que je la ramène, mais j'suis pas certain de l'avoir vue dans les cellules. »

Peut-être que ses origines de mercenaires l'ont fait balancer Nunzio pour une rançon ? Bref, j'espère qu'il en sait davantage.

...

La dragonne opine du chef lorsque le gardien lui dit qu'ils minent du fer. Elle ne répond pas, malgré l'air abandonné de la mine. Et lorsqu'il propose autre chose et se fait passer pour un honnête travailleur, elle converse rapidement avec Karma, avant d'offrir un immense sourire à l'homme.

« Vous avez raison, je vais demander à des gens plus qualifiés ! Merci quand même. »

Elle fait alors demi-tour sans se retourner, avant de chantonner une petite mélodie. Et une fois sûre d'être hors de la vue de l'homme, elle refait demi-tour, tout en restant discrète, pour aller observer l'entrée de la mine depuis sa cachette. Lorsque Karma en ressort, elle le remarque et s'en retourne le chercher.

Pouvoirs utilisés :

Le gamin sursaute une fois libéré, plissant les yeux à la lumière naturelle. Je souris, avant de lui révéler que c'est son père qui nous a fait venir ici. Le gamin grommelle que son paternel va lui passer un savon lorsqu'il rentrera, pouvant même aller jusqu'à l'interdire de sortir. Je ricane. Bah, ça prouve qu'il s'intéresse à lui et s'inquiète vraiment, finalement. "Même s'il donnait l'air d'être très calme, rien n'empêche de se sentir mal." Bien sûr, sinon il n'aurait pas payé quelqu'un pour le retrouver. Bref. Je donne alors mon nom au gamin, avant de lui demander où se trouve son amie et... Sa réponse me laisse bouche bée. Un éclat de colère passe dans mon regard, mais je secoue la tête pour m'ôter ces idées. Je tourne la tête vers Arezu, qui m'observe intensément avec un air inquiet.

« Ça roule.
— Je sais que non. »

Je lui souris, tandis que le gamin se fait implorant. Il me révèle alors qu'il sait où doit se trouver son amante, puis commence à vociférer contre ces types. Il a raison. Je tourne le museau en direction de la mine, avant de râler doucement :

« Quand toute cette histoire sera terminée, aucune de leurs têtes de traîtres ne fera plus affaire avec qui que ce soit. »

Nunzio cesse de tourner en rond et se tourne alors vers moi, me suppliant d'aller la sauver. Je ferme les yeux et expire fortement, comme pour tenter de calmer mon sang qui bouillonne dans mes veines. Je m'avance.

« Bien. Mais une fois sur place, tu obéiras à TOUT ce que je te dirai de faire. C'est clair ? »

Enfin, je n'ai pas précisé qu'il retournera dans une gemme, évidemment, bien que ce soit prévu. Il est absolument hors de question que je le laisse en liberté là-bas, alors que les Teïderiens seront dans les parages. Suffirait qu'un seul tombe sur lui pour tout ruiner. M'enfin. Je me décide alors à commencer à me préparer maintenant et j'invoque Naghi. Je rappelle ensuite Arezu, puis je me retourne vers le gamin.

« Allez, monte sur mon dos, on pars maintenant. Tu me guide. »

Il faut qu'on y arrive le plus vite possible, et j'ai bien l'intention de courir et de minimiser le temps de pause. Tout en courant, je demanderai un maximum d'informations à Nunzio, de tout ce qu'il a pu entendre qui pourrait m'aider. Et une fois assez proches de l'endroit où le gamin m'emmènera, je lui demanderai d'attendre, tout en lançant une incantation de séquestration, l'enfermant une nouvelle fois dans une gemme jetée dans une dimension de poche. Puis j'irai me placer assez proche du lieu afin d'en observer la mise en place, ma cible et le nombre d'ennemis.

Pouvoirs utilisés :