Description physique :Belle et effrayante selon certains, majestueuse et impressionnante. Ce sont parmi les adjectifs que l’on dit d’elle. Un bon mètre quatre-vingt cinq et une musculature quelque peu développée (de quoi avoir des muscles visibles et dessinés) et la voilà.
Vampirisée à 62 ans, elle garde un corps et un visage jeunes, beaux mais malgré cette jeunesse apparente, elle a un regard sombre, bien qu’il lui arrive de sourire, un visage impassible et un air parfois dédaigneux. Ses expériences semblent se lire sur son visage et son corps sur lequel on peut parfois entrevoir de fines cicatrices comme trois griffures sur le haut de son avant-bras droit. Par ailleurs, son état de vampire rendit sa peau plus blanche encore qu’elle ne l’était déjà, contrastant avec ses extrémités noires, en l'occurrence le bout de ses pieds, le bout de ses doigts et de ses oreilles. Enfin, ses ongles devinrent une sorte de griffes solides, elles-mêmes renforcées par la magie.
Son visage est fin, ovale, avec des joues légèrement creusée, une mâchoire plus fine que les pommettes très légèrement saillantes et pointues : en somme, un visage parfait, équilibré et particulièrement singulier. Au milieu de cette beauté, ses yeux sont d’une grande étrangeté pour une elfe car leur sclère est noire et ses iris vairons. L’oeil droit est rouge aux détails et reflets orangés et l’oeil gauche est blanc légèrement gris, portant les mêmes reflets. Son nez droit est percé en son centre avec un anneau d’argent orné d’onyx.
Sur le haut de son front se dessinent deux cornes aux pointes noires, de trente bons centimètres qui n’ont pourtant pas fini de grandir. Celle de gauche porte une sorte d’accessoire fait d’argent : une bague qui en fait le tour ornée de petits pics. Une fine chaîne en tombe et se relie à un autre anneau plus haut sur la même corne.
Ses longues oreilles d’elfe sont trouées en un coin slot à l’oreille droite qu’elle a soigneusement rempli d’anneaux, plusieurs piercings le long de son oreille gauche ainsi que des écarteurs en os d’environ 30mm de chaque côté.
En plus de cela, son corps est très tatoué : des fausses sutures sur les doigts et sous le genou droit, un cercueil à l’arrière de son mollet gauche, des pivoines avec en leur coeur des crânes sous les aisselles, un coeur anatomique sombre et sanglant là où se trouverait son coeur, d’étranges motifs bleus disparates sur le côté gauche de son corps, des motifs abstraits noirs sur le crâne et le côté du visage, une fausse symétrie d’une cathédrale/château aux couleur opposées sur chacune de ses épaules,
Elle possède également une scarification rouge en forme de pentagramme sous le menton.
Aux yeux des autres elfes, toutes ces particularités et modifications ne sont que rarement bien vues. Pour beaucoup elle ne fait que dénaturer et détruire sa beauté naturelle et donnent une mauvaise image des elfes.
Ses longs cheveux bleu nuit presque noirs aux pointes vertes foncées parfois turquoises, sont rasés en une très large crête qu’elle porte souvent en tresse française. Une frange bicolore moitié-moitié, courte et coupée en pointe, se glisse entre ses deux cornes.
Son corps est fin, musclé, bien proportionné. Sa taille est marquée et fine, sa poitrine ronde et à l’avantage de ne pas être encombrante . Ses jambes sont légèrement plus longues que le haut de son corps, ses mains sont fines et élégantes,
Pour le reste, elle est goth (enfin, sans musique goth, dirons-nous plutôt Darkly Inspired?) et ne porte donc que du noir, peut-être un peu de blanc ou de brun pour le cuir, mais ces couleurs sont ses limites. Généralement très raffinée et élégante, elle porte des tenues très travaillées allant des armures aux tenues de chambre. Il peut cependant arriver qu’elle porte quelque chose de plus simple et “brut” lorsqu’elle ne trouve rien d’autre ou qu’elle doive se changer dans des conditions particulières.
Sa tenue de voyageuse se compose d’un plastron fin en fer composé de deux pièces : un bustier court puis une sorte de petit corset à sa taille, accentuant son côté creusé et élégant. Est porté en dessous un haut simple mais avec une belle dentelle sur le col légèrement montant. Les manches mi-longues ont leur épaules bouffantes et le bord arbore la même dentelle.
Un pantalon serré mais légèrement ample sur le bas en coton est rentré dans de grandes bottes à lacets, petits talons d'environ 7 centimètres et de grands œillets, le tout très raffiné, lui arrivant sous les genoux. Sur ces dernières ainsi que sur les cuisses de Wiphernon, sont disposées des plaques d’armures elfe tout aussi raffinées que le reste. Style d’armure que l’on peut retrouver sur ses deux petites spallières et les protections sur le côté de son cou. A sa taille se trouve une sorte de "jupe"/écharpe, un tissu fin mais solide noué autour de ses hanches tel un pirate. Par dessus se trouvent des ceintures à poches, un holster en cuir sur la jambe gauche.
Des bandes de tissus lui servent de gants/mitaines (et ailleurs en fonction des blessures).
Enfin, une capeline brodée arrivant jusqu’en bas de son dos recouvre ses épaules et sa tête. Elle est sa meilleure amie pour l’anonymat et les balades en plein jour (ou encore dans les villes les plus racistes et méfiantes).
Parmi toutes les tenues qu’elle peut arborer, et les vêtements qu’elle peut collectionner, on peut noter la présence d’une tenue dédiée aux “travaux manuels plus discrets” comme elle aime les appeler. Une combinaison noire, moulante, comportant de nombreux détails fins comme des ouvertures en dentelle sur les côtés des cuisses et le dos ainsi qu’un léger décolleté. Viennent s’ajouter des ceintures à poches et accroches pour les potions, outils et autres éléments à emporter, une capuche sans cape, accrochée sur le haut de sa tenue par de petites sangles. Elle ne porte pas de chaussures avec cette tenue, privilégiant la discrétion et l’accroche qu’offrent ses pieds nus.
L’élément le plus notable de cette tenue étant un demi-masque cachant toute la partie haute de son visage, la bouche étant laissée ouverte pour des raisons de praticité et de rapidité au nourrissage.
Toujours maquillée de noir ses yeux cernés d’un grand et gros eyeliner et ses lèvres sont souvent mattes, mais pas toujours.
Description mentale : Réservée et méfiante tout comme très intelligente, mature et posée, elle ne parle que si la discussion l'intéresse, qu’elle peut ajouter quelque chose ou que l’on sollicite son avis. Si certains sujets touchent à ses valeurs, ses idéaux ou, si selon elle, que les personnes en face sont dans le faux, elle peut très vite devenir une drama queen.
Autrement, elle peut se révéler très bavarde voire gentille si tant est que l’on est pas sensible ou facilement vexé par sa franchise.
C’est une personne qui malgré son apparence peu avenante peut se révéler être une amie fidèle, bienveillante et remplie de tendresse pour celleux bénis de son affection voir son amour.
Elle éprouve des difficultés à montrer ses sentiments et à les exprimer, espérant que les personnes autour d’elles les devinent ou les ignorent surtout dans le cas d’étrangers. Elle refuse de paraître faible ou d’inspirer la pitié, elle a donc toujours été forte, résistante et courageuse. La compassion n’est pas son fort et elle préfèrera aider et guider que d’apporter un soutien émotionnel.
De plus, son sarcasme et son ironie sont rarement retenus, d’autant plus si elle se trouve agacée.
Si elle reste la plupart du temps stoïque et calme en apparence lors des combats, ou même “sourde” aux insultes et atteintes verbales, elle peut très vite s’emporter dans une rage violente et destructrice si certaines conditions ou événements se réunissent tels qu’un combat qui s’éternise ou quelqu’un qui la prendra de haut.
Car oui, la vampire ne supporte pas d’être prise haut et encore moins pour une imbécile. La plupart des insultes ne l’atteignant pas, il est parfois arrivé que certaines personnes regrettent très amèrement la recherche de son “point faible”.
Ayant vécu seule une bonne partie de sa vie, elle s’avère être indépendante, sûre et très déterminée : Lorsqu’elle a quelque chose en vue ou en tête rien de l’arrête.
Curieuse et passionnée, si elle porte de l'intérêt pour quelque chose, nouveau ou non, elle ira loin et cherchera toutes les informations possibles à ce sujet. Livres, personnes, expériences, tout y passe.
Très intelligente, sa grande capacité d'analyse, sa déduction et son excellent esprit critique lui permettent de comprendre une situation, des évènements, des objets, facilement et rapidement. Elle possède également une très grande culture générale lui valant parfois le surnom d' "Encyclopédie". En effet, Wiphernon sait plein de choses diverses et variées, des connaissances et savoirs souvent utiles et souvent
-très- intéressants. Des réponses à des questions existentielles ou juste curieuses, un nouveau sujet, et bien d'autres choses. Si quelque fois tout cela s'avère inutile, il y aura toujours quelqu'un pour écouter et s'intéresser.
Comme tout le monde, elle vit des sentiments et des émotions. Lorsque la tristesse ou la solitude frappe, elle essaie de se divertir, de faire autre chose, d’aller au contact d’animaux ou de la nature. Si parfois elle se fait voir se laisse submerger, elle reste seule, dans un endroit confortable et agréable le temps que la “crise” passe et/ou jusqu’à se reposer.
Elle est un paradoxe vivant. Réaliste et idéaliste à la fois, misanthrope mais altruiste, sombre, froide mais joyeuse et solaire, etc.
Bisexuelle.
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Elle aime prendre soin de son physique. Cela se ressent et ressort avec ses tenues et maquillages mais pas que ; en effet lorsqu’elle reste chez elle, elle prend plaisir à créer et préparer différentes tenues et considère son corps comme une forme d’art.
En parlant d’art, il s’agit d’une de ses passions. La musique, la peinture, la sculpture, la littérature, toutes formes d’art l’intéressent. Elle dessine lors de son temps libre ou pendant la journée, chante parfois, joue d’un instrument, philosophe, etc.
Littéralement une sorcière, elle va jusqu'à utiliser des pierres pour se soigner, s’aider, ou juste le plaisir de les collectionner. Tirage de cartes, purifications, encens chez elle, elle fait plein de choses et elle le fait bien. La méditation lui fait du bien (en plus d’être son seul moyen de repos).
Proche des animaux, elle aime tout particulièrement les ophidiens (elle s'entendrait sûrement bien avec certains dragons), félins et équidés. Être au contact des animaux lui apporte sérénité, bonheur, plaisir, bien-être, joie et encore tout un tas de diverses émotions très généralement positives. Ils lui ont beaucoup appris, tant dans les moyens et façons d’adapter son comportement que dans les sentiments et l’ouverture d’esprit.
Il en est de même avec les plantes (qu’elle entretient dans sa demeure) et la nature qui lui apportent sérénité en plus de les trouver très belles.
Convictions : La guerre, en voilà un élément parmi tous ceux que je n’aime pas. Selon moi, la guerre est fabriquée car tant que l’on trouvera des moyens de se tuer pour des raisons aussi futiles que les frontières, la guerre pourra exister. Tant mieux si elle me sert à vivre mais si elle peut s’arrêter ce ne serait que bénéfique. Certes il faut se battre pour ses convictions et la liberté, mais au prix de vies? Quel intérêt?
Celleux qui ne vivent que pour servir, travailler et/ou se battre sont vides d’âme, de valeurs et de convictions.
Plus précisément, je déteste l’armée, la police et les autorités qui nous limitent, nous oppressent et exercent une forme de règne de la terreur insidieux pour soi-disant protéger les gens.
Pour moi, il ne devrait pas y avoir de frontières pour vivre en harmonie, pas de limites, juste une grande population.
Si je dois me battre, je le ferais pour ce que je considère juste. Non au nom d’un pays, d’une armée ou d’une personne autre que moi-même.
J'ai un avis très arrêté sur la politique et les politiciens en général, s' ils prennent des décisions stupides, favorisant ceux qui ont déjà tout, se prennent pour des victimes, etc, j’ai comme des envies meurtrières qui montent en moi.
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Je hais les humains. Du plus loin que je me souvienne, au plus profond de mon être, je déteste cette race. Ils sont invasifs, prolifiques, racistes et souvent plus fermés d’esprit qu’une boîte de Pandore. Si parfois j’arrive à me lier d’amitié avec eux, à m’en rapprocher et plus largement, interagir avec eux, je suis toujours beaucoup plus méfiante envers des humains qu’envers d’autres races.
En plus de cela, je n'aime pas trop les hommes, me sentant bien moins en confiance et en sécurité à leur proximité, qu'avec des femmes ou non-binaires par exemple. C'est encore pire si ces hommes sont... des Hommes, évidemment. J'ai déjà réussi à donner ma confiance à certains d'entre eux, mais elle est rare et se mérite.
Néanmoins, j'aime beaucoup jouer de mon charme, les attirer, les laisser me draguer, me courtiser. Voir que l'on plaît est très plaisant et agréable, je l'admet volontiers. Cela va de simplement amusant à l'appâtage pour mon repas, avec plein de degrés et de sentiments entre deux, évidemment.
La nature et les animaux sont pour moi une deuxième famille ; avant même d’être un vampire je préférais jeûner que de manger de la viande. En découvrant les grandes villes et les technologies humaines, j’ai commencé à me méfier, à douter de la survie de la nature sauvage. Si certaines créatures mutent et devons abréger leurs souffrances, nous devons aussi avoir conscience de notre impact sur celles-ci, réaliser que bien souvent, nous sommes la source de leurs mutations.
Notre environnement, la nature, nous permet de vivre, nous devons préserver ce monde, la laisser grandir et s'épanouir là où nous n’habitons pas (et même là où il y a des habitations il est possible de préserver le plus possible la nature autour de nous).
Je me considère comme un vampire vegan. En effet, j’évite le plus possible d’utiliser des matières issues des animaux : Pas de soie, le moins de cuir et de laine possible, pas de fourrure, etc.
Malgré une certaine misanthropie et un rejet des humains, je défend la cause des minorités et de celleux dont les droits sont bafoués.
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Concernant les nations/pays :Teïder : On s’en sera douté, je n’aime pas cet endroit. Le pays où les humains se croient supérieurs à tout le monde, détruisant la vie de nombreuses personnes. J’ai tout de même vécu de belles choses là-bas et fais de belles rencontres parmi la résistance, il y a des éléments et des endroits intéressants mais moins j’y retourne, mieux je me porte. Puis ils ne veulent pas de moi non plus, ayant eu ma tête mise à prix.
Akkaton : Un empire ouvert et libre. Je m’y sens assez bien malgré une grande absence de magie au détriment de la technologie et des humains. La grande quantité de gens partout est anxiogène et cette chaleur ! Cette ville est en plein désert et j’y meurs de chaud c’est insupportable.
Beaucoup trop d’importance pour le militaire à mes yeux. Dans certaines zones j’ai littéralement le sentiment de me promener dans un camp militaire géant.
Ils ont des systèmes et idées vraiment progressistes et utiles à leur peuple, comme le marché du sang qui est bien utile même pour quelqu’un qui n’y vit pas.
Tout comme pour l’autre empire, leur concours de “je suis le meilleur” permanent est agaçant.
Les Duchés du Sud : Je suis mitigée à leur sujet. Cela a beau être mon pays de résidence, la quantité de riches pompeux et médisant est ahurissante tout comme la quantité de bandits, malfrats et autres rats. C’est comme si l’extrême pauvreté vivait côte à côte avec l’extrême richesse et ça ne choque personne.
Au moins il est facile d’y travailler en indépendant et d’avoir des missions/travaux pas toujours très “propres”.
C’est sûrement le pays qui offre le plus de libertés, de possibilités et respecte les envies de réussite individuelle et tout ça me fait beaucoup de bien.
Je ne leur prête pas d'allégeance, mais j’ai suffisamment travaillé là-bas pour savoir que je leur ai été involontairement utile sur le plan “militaire”.
Ikhyld : J’y suis peu allée mais l’omniprésence de la magie rend ces lieux beaux, agréables et diversifiés. Encore une fois, la hiérarchisation me débecte (pareil que les duchés, contraste richesse pauvreté) et je trouve celle-ci regrettable car l’empire est pacifiste, artistique et diplomate. Dans cette hiérarchisation, il y a cependant des notions et idées intéressantes et sécurisantes, j’y consent.
Je regrette également beaucoup leur rejet des vampires (et nains, entre autres).
C’est là-bas que j’ai rencontré des Kitsunes curieuxes et acceptant de m’apprendre la magie transformiste. Je devrais songer à y retourner un jour pour les revoir, en espérant ne pas me faire jeter à la porte.
Eïrn : Au même titre que les duchés, la liberté qu’offre Eïrn est plaisante et se ressent. Chaque groupuscule vit en harmonie arrangée et tant mieux, on y ressent un plaisir de vivre.
Cependant, je n’ai pu y rester longtemps, si dans les duchés ce sont les bandits, en Eïrn ce sont les créatures sauvages qui sont violentes et nombreuses, rendant mon passage difficile. Sans cette faune plus que sauvage, je pense que j’aurais aimé y vivre, peut-être même plus que dans les duchés, qui sait?
Eïlynster : Quel enfer tous ces militaires. Déjà qu’en Akkaton je trouve ça pesant mais du peu que je sais d’ici, tout le monde est utilisé comme de la chair à canon. Non merci.
Histoire :Quand on naît elfe avec de mystérieuses cornes au sein de la cité la plus raciste d’Orzian, on ne part pas forcément de la meilleure des manières mais encore plus lorsqu’on ne connaît pas ses parents. C’est mon cas. Née elfe, avec des attributs loin d’être discrets, j’ai passé mon enfance à fuir des maisons dans lesquelles j’étais placée pour passer mon temps seule ou avec des groupes qui cachaient leur identité pour survivre à Teïder, dormant parfois dans la rue, parfois chez des gens bienveillants, se cachant la plupart du temps dans les villages, forêts et marais.
A Teïder il n’y a pas d'école mais on avait Iyrandrar Zylwynn parfois accompagné d’une assistante. C’était un vieil elfe plutôt aigri qui nous faisait l’école en petit groupes d’autres elfes et non humains dans les villages ou même en zones cachées des forêts. Discriminée, ennuyée, en décalage avec tout le monde, les méthodes ne me convenaient pas. Je ne brillais pas pour mes résultats mais je m’en suis sortie. J’y ai tout de même appris plein de choses utiles comme lire, écrire, de la culture générale et une capacité d’analyse encore plus forte. Toutes les autres expériences n’ont fait que renforcer mon caractère et ma maturité.
J’ai persisté en allant jusqu’à suivre des cours supérieurs mais je me suis vite lassée et fatiguée pour trop peu de résultats probants alors je suis partie non sans connaissances.
En grandissant, je me suis créé un petit réseau de connaissances, parmi ceux-ci, une vampire ; Apangoël. Elle était belle pour une humaine, avec une peau noire de geai et des longs cheveux bouclés souvent décoiffés lui donnant un air un peu sauvage. J’ai accepté qu’elle se nourrisse de moi régulièrement afin qu’elle puisse survivre et sûrement parce que j’ai éprouvé bien plus de sentiments envers elle que ce que je n’oserais l’admettre.
Bien que solitaire et appréciant la tranquillité de la solitude, je me plaisais à rester avec elle et parfois d’autres non humains (bien que certains m’offraient l’hospitalité) dans les groupes rebelles.
Il fut un temps où après avoir vécu autant d’années que ma soixantaine à Teïder la lassitude me gagne plus fort encore que je n’ai pu la ressentir auparavant. Je voulais vivre ma propre vie, découvrir bien de nouvelles choses, être libre. J’ai enchaîné les petits contrats afin de gagner ma croûte et de me faire une bourse puis j’ai demandé à Apangoël de me faire de moi un vampire. Oui, ce fut mon propre choix. Parmi les raisons de ce choix je savais que les vampires n’avaient pas besoin de repos et il serait donc plus facile de voyager en tant que vampire qu’en tant qu’elfe lambda. De toute façon, avec mes cornes, mes yeux et tout le reste, je n’étais plus à ça près et je préfère être “bizarre”.
Enfin, je vous raconte tout ça comme si je m’en souvenais parfaitement mais ce n’est absolument pas le cas. Après avoir été vampirisée, j’ai perdu beaucoup de mes souvenirs. Certains ont pu être sauvegardés par la magie que j’avais apprise et par l’aide de mes ami•e•s mais la plupart m’ont été contés et par des documents que j'avais rédigés pour moi-même afin de me souvenir de la plupart des choses importantes et surtout, me souvenir de qui je suis.
Une nuit, moi, Apangoël et un groupe de rebelles, étions gracieusement hébergés dans une auberge de Teïder et n’étant pas adepte des grandes soirées qui durent longtemps, je suis très vite allée m’allonger dans une des chambres de l’étage avec un énième livre. Je crois que je me souviendrais toujours de ce livre sur les arts incantatoires.
De la fumée. Une odeur horrible. Des cris. Des insultes. Un raid de soldats. Ils étaient venus nous tuer. Toustes. Ils ont brûlé le bâtiment, égorgé, mutilé, torturé les rares personnes que je considérais comme ami•e•s et d’autres gens de mon espèce. La seule personne que j’ai autant aimée que moi-même. J’ai fui par la fenêtre, emmenant tout ce que je pouvais avec moi. Je suis la seule à m’en être sortie.
Quelques jours plus tard, le vol d’un cheval à un garde, sufisamment idiot pour patrouiller seul de nuit, ainsi que le meurtre de celui-ci signaient mon départ (et mon dernier repas Teïderien).
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Être une vampire m'a aidée et handicapée à plusieurs reprises mais j’apprécie cette vie que peu embrassent pleinement. A vrai dire, je me nourris même parfois plus souvent qu’il n’en faut pour le simple plaisir du goût et des sensations que tout ce processus représente. Et puis, pour éviter de me retrouver dans une situation de manque car celles que j’ai expérimentées furent stressantes et épuisantes.
Pendant les longues années de mon éternité, j’ai appris la magie seule ou auprès de quelques rencontres bienveillantes. Magies élémentaire des ténèbres avec laquelle je me sens incroyablement bien et magie transformiste. Rare et inhabituelle pour mes races, je l’ai apprise auprès d’un petit groupe de Kitsunes puis de mages. Bien que je la maîtrise encore peu, elle peut, je pense, s’avérer très utile dans certaines conditions. J'ai également récemment découvert la magie de l'âme au contact d'un vieux Naga, magie que j'ai hâte de développer.
Plus tard, je suis passée par un processus douloureux : Insuffler de la magie dans mon corps et pour cela, j’ai rencontré un enchanteur spécialisé (bien que je doute que son activité soit légale). J’ai fait de mon corps une arme. Me permettant d'augmenter et créer une régénération naturelle, sécurisant d'avantage ma vie en solitaire. Je suis devenue une créature de la nuit période pendant laquelle la rapidité, l'agilité et la furtivité du vampire s'ajoutent à celles de ma nature elfique. Et j'aime ça.
Je passais également beaucoup de temps à m’entraîner de nuit pour muscler et renforcer mon corps. J’ai beau être une elfe, il a toujours été hors de question d’être faible. Je me devais d’être forte tout autant physiquement et mentalement pour survivre seule. De plus, manipuler et essayer diverses armes forge le corps, tout comme porter des charges et monter à cheval tous les jours.
Aujourd’hui et depuis près de 100 ans, je travaille en solitaire et en indépendant : Je cherche les petits boulots, les requêtes, les chasses à l’Homme que l’on trouve sur les panneaux d’affichage, que l’on entend en bouche à oreille ou encore lors des annonces en place publique. La plupart des clients ignorent tout de mon identité, tout ce qu’iels savent c’est que je rempli ma mission correctement et que je demande à être payée rapidement, via un sac d’argent déposé à un endroit précis. Dans les Duchés, certaines personnes auraient même commencé à me surnommer suite a la rumeur selon la quelle j'aurais pris la fâcheuse tendance à, parfois, "manger" le cœur des victimes.
Il est, je trouve, bien plus facile de travailler en indépendant, loin des restrictions et obligations des contrats, surtout quand vous travaillez très majoritairement la nuit.
La plupart des travaux que j'ai réalisés étaient dans les Duchés, plus permissifs et fournis en demandes de mercenariat et chasse à l'Homme. Mais j'ai également été en Akkaton où j'ai notamment fait des mission d'escorte, de garde du corps et un peu de mercenariat, un peu à la bordure de Teïder avec le même type de missions en plus de demandes de ravitaillement pour des races non humaines.
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Par delà toutes les terres conquises, dans les lieux les plus reculés des nations, j’ai rencontré des créatures et des êtres dont l’existence est rament parfaitement avérée de part leur rareté. Je me suis liée d’amitié avec des fées, discuté avec un Tengu dont le savoir dépassait celui d’anciens humains, caressé des pégases et Tijunn, joué avec un oiseau terreur perdu.
J’ai vu ce monde plus doux que la guerre et les conquêtes ne laissent le croire et plus triste encore que le ravage d’un orphelinat. J’ai vu la mort si souvent qu’elle et moi devrions être amies depuis, malheureusement je pense qu’elle est bien trop occupée pour cela.
Après plusieurs années à errer un peu partout, j’ai fini par trouver mon petit coin de paradis situé dans les Duchés du Sud. Une sorte de grand manoir au style néo gothique aux légères allures de temple, abandonné là où la nature à repris ses droits. Bien que le lieu ne fut plus utilisé depuis des lustres, les décors, les structures et la plupart des meubles étaient incroyablement bien conservés. Si bien que je n'ai pas trop eu à travailler pour tout remettre dans un état plus que convenable.
L’endroit à flanc de montagne et derrière lequel se trouvait un petit étang d’eau pure, restait frais quasiment toute l’année, les arbres et l’architecture du bâtiment participent grandement à garder une ambiance sombre mais parfaitement et confortablement éclairé de jour, ce qui me permet de profiter de cette lumière sans en pâtir.
Avec les “voyages” et les connaissances qui s’accumulent, j’ai fini par installer des éléments utiles qui font passer cet endroit pour une maison d’un être vivant classique ; c'est-à-dire s’alimentant de nourriture standard ou ayant besoin de dormir tous les jours. Au moins, je peux inviter sans crainte si tant est que personne ne descende au sous-sol admirer ma collection d’ossements.
Je profite d’un lieu toujours familier, d’un QG, d’une maison, de confort. J’ai nommé ce lieu Casthelvan. Et c'est mon cocon.
Il est arrivé que des intrus viennent attenter à ma vie en ce lieu que je chéris désormais. Seulement, la plupart de ces sots m’attaquent de nuit. Il serait presque inutile de préciser leur sentence.
Depuis tout ce temps, si il y a bien quelque chose qui me manque, c’est une bonne nuit de sommeil ahah.
Liens : Apangoël : Sublime vampire décédée dans le raid à Teïder. Elle éprouvait des sentiments amoureux envers elle.
Iyrandrar Zylwynn : Maître d'école, rien de plus, rien de moins. L'entente entre elle et lui n'était pas la meilleure qui soit.
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