Suite au départ d’Eïlynster par la jeune vampiresse dû à son jugement pour ses crimes contre certains habitants du pays, la Rouquine s’était aventurée hors des villages alentours afin de continuer son chemin en direction de l’Extérieur. Lors de son passage sur le chemin terreux menant aux terres du Nord, mais aussi au territoire éloigné des Teïderiens, elle fit la rencontre d’un jeune voyageur qui se prénomma lui-même, Areth. Le Destin, la Nature ou les Dieux firent que ces deux êtres durent se réunir sous un même toit lorsqu’un déluge s’annonça.

La vampiresse, le voyageur et le loup eurent à peine le temps de s’abriter que la déferlante aqueuse s’abattit du ciel et noya la terre qui devint alors boueuse. Protégés par leur abri caverneux, les deux individus commencèrent à discuter autour d’un bon feu magiquement invoqué par Hana, ils discutèrent de tout et de rien avant d’aborder les capacités magiques de la jeune fille, le passé du voyageur et la boule de poil qui accompagnait la rouquine. Finalement, la discussion se situa autour du conflit d’Eïlynster et de Teïder, principalement sur la vision qu’avait Hana de ces derniers avant de parler de son exil.  

Hana eût alors deux discours, tout d’abord elle aborda la question de sa puissance en disant que tout être pouvait posséder une grande puissance s’il s’en donnait les moyens, expliquant qu’un grand épéiste pourrait sûrement lui couper la tête avant qu’une boule de feu ne puisse le toucher ou qu’un grand stratège pourrait l’écraser par les pièges et le nombre, la puissance possédait de nombreuses formes... La magie n’était que la forme la plus tape-à-l'œil selon elle.

Concernant son Exil, elle dit simple qu’elle avait agi pour les bonnes raisons, mais pas de la bonne manière et que cela avait résulté de son départ d’Eïlynster, mais que même avant cela elle avait l’impression que sa patrie ne fût peut-être plus son chez-soi, car elle avait changé.  

Après cela, les deux individus continuèrent à discuter un certain temps tout en mangeant leur repas plus que trivial, lors de leur prise de parole respective, la demoiselle aborda Eïlynster, Ikhyld et son envie de voyager, elle dévoila des informations connues de tous les Eïlynsteriens, mais peut-être pas des Teïderiens, rien d’utile en temps de guerre, rien d’important, mais cela pouvait servir à se faire passer pour un habitant du Royaume-Muraille pendant le temps d’une conversation ou deux.  

La pluie se tût finalement et le chemin des deux individus se sépara sans que l’un ne puisse trouver un moyen d’égarement suffisamment vivable pour passer à l’action et sans que l’autre eût vent de la véritable identité de celui qui lui fît face pendant leur conversation.