5 Juillet de l’An 2001 de l’Âge d’Acier

Azaïm aimait décidément beaucoup le plan matériel et ses habitants, mais il fallait bien dire que certaines choses qui y avaient lieu étaient discutables, selon des critères qu’un esprit de ténèbres comme lui appréhendait totalement ! Cela était notamment le cas dans les Duchés du Sud où les locaux avaient une pratique assumée de l’esclavage dans certains lieux, chose qu’il n’appréciait que peu. Oh, il s’y connaissait quand il s’agissait de soumettre un autre être à sa volonté pour éviter une confrontation par exemple, mais disons que la pratique ici en plus d’être plus malveillante était plus générale… Surtout que pour sa part, il n’imaginerait pas garder quelqu’un ainsi sous son emprise de manière définitive !

Ainsi, il se disait qu’il faudrait qu’il s’intéresse à la question pour faire une bonne action avant son retour au pays, après tout Azaïm aimait bien s’attirer de bonnes impression en aidant les autres, mais d’abord il avait envie de se divertir un peu… Il faisait presque nuit après tout, dans les rues d’une petite ville duchéenne parmi tant d’autres, dans ce pays où les cités états poussaient presque comme des champignons…

Donc pourquoi ne pas faire quelques frayeurs ou petits tours aux passants, qui avaient en plus tendance de nuit à êtres plus réceptifs à ses petits tours, c’est ainsi que l’esprit avait décidé de ne pas faire très élaboré ce soir, mais efficace. Jouant sur sa nature de créature éthérée et flottantes, il s’était hissé sur les toits et se baladait discrètement en guettant ce qu’il se passait dans les ruelles… Si jamais quelque chose de très louche s’y déroulait il interviendrait probablement, car ça ne coûtait rien, mais surtout il finira par voir au bout d’un moment ce qui semblait être une jeune hybride solitaire se baladant dans les rues !

Très peu original alors, l’esprit de ténèbres pour être certain qu’il ne serait pas repéré très vite, bondira du toit pour atterrir non loin, avant d’émettre un tonitruant, de sa voix sonnant comme les ténèbres incarnées, mais avec moins de douceur que d’habitude…

« BOUH ! »