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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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La Matriarche de Teïder viendra vous fouetter
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 :: Le peuple d'Orzian :: Population Orzanienne :: Présentation de vos personnages :: Fiches validées
MessageSujet: La Matriarche de Teïder viendra vous fouetter La Matriarche de Teïder viendra vous fouetter EmptyLun 20 Mar - 15:58
Bratislavara
Astroskaja
Identité
  • Nationalité : Teïderienne
  • Race: Humain(e)
  • Nom : Astroskaja
  • Prénom : Bracyslavara
  • Surnom : La Matriarche
  • Sexe : Femme
  • Date de naissance : 01/09/1967
  • Age : 35
  • Lieu de naissance : Teïder
  • Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Orzus
  • Rang social : Serviteur de l'Etat
  • Métier : Grande Matriarche
  • Célébrité : Connue
Armes et équipements
Armure et armes en votre possession lors de votre entrée en jeu :

Fouet épineux :
Un fouet munie de nombreuses petites pointes permettant de lacérer à chaque coup touchant la chair.

Armure en écailles de dragon (Teïder surtout, sinon justification nécessaire) :
Une cotte de mailles faîtes avec des écailles de dragon. Légère tout en étant aussi solide que l'acier trempé. En dehors de Teïder, les écailles sont souvent obtenues par don volontaire ou achats, en Teïder... C'est moins sympathique envers les dragons auxquels appartenaient ces écailles. (L'armure compte comme une légère au niveau de malus, offrant la protection d'une intermédiaire.)

Torche inquisitoriale (Teïder) :
Cette torche solide et d'excellente qualité aux allures ordinaires ne l'est pas tant que cela, tout d'abord elle n'est jamais consumée par tout feu qui est attisé sur elle, ensuite elle est dotée d'un pouvoir ô combien particulier et apprécié des inquisiteurs. En soufflant dans les flammes de la torche, celle-ci projette une langue de feu dans la direction du souffle qui peut avoir jusqu'à une portée de 3 mètres. Une langue de feu qui ne compte pas comme magique, car la magie est uniquement utilisée pour propulser le feu et empêcher la torche d'être consumée, non pour créer celui-ci.
 → Lumière purgatrice :
Chaque projectile tiré par l'arme émet un flash lumineux qui a de bonnes chances d'aveugler la cible. (malus de 5 pour parer/esquiver un tel projectile)


Autres équipements


Ensemble gracieux :
Un ensemble de vêtements conçus pour être agréables à l’œil.
Tissage en songe impérial :
Le vêtement est tissé avec des fibres de songe impérial, ce qui lui donne la propriété d'obliger toute personne ayant échoué à un test de manipulation magique contre son porteur à faire un test de volonté difficile (-20) ou être confus plus ou moins longtemps selon le degré de l'échec.

Diadème précieux :
Un diadème fait dans un métal précieux et muni d'une ou plusieurs pierres précieuses.

Masque de perception (Teïder) :
Un masque orné de symboles illustrant des ronces et des yeux permettant à celui qui le porte de percevoir le faux dans les paroles de quelqu'un au cours d'une discussion, principalement employé par les inquisiteurs et interrogateurs des services secrets. (Test opposé de volonté en début de discussion pour plus ou moins percevoir le faux, mais ne permet pas de savoir où est le mensonge exactement dans les paroles de la personne vous faisant face, du moins très rarement.)

Détecteur d’impurs (Teïder) :
Cette sphère en verre renferme un mélange de mercure et d’un peu de magie qui réagit en présence de personnes ne possédant pas leur forme originelle. Par exemple, lorsqu’un mage transformiste ou un dragon prend l’apparence d’un humain afin de mieux s’intégrer en Teïder, ou passer inaperçu, le liquide virera au rouge. Il ne fonctionne cependant pas sur les magies d’illusions, car le mage en question est sous sa forme originelle et ne fait que croire dans l’esprit de tous qu’il est autre chose. L’objet ne fonctionne que par contact et peut être porté comme pendentif ou ornement de bague, au vu de sa petite taille et ses airs de perle argentée.

Rossignol chanteur :
Un petit oiseau au chant enchanteur, capable de reproduire toutes les musiques qu'il a entendu – pas les paroles, seulement le rythme des musiques – de sa belle voix flûtée, c'est un compagnon de voyage qui peut être appréciable pour rompre la monotonie ou égayer les étapes.
-Attaque : Débutant
-Défense : Débutant
-Constitution : Débutant
-Malignité : Confirmé
-Taille : Débutant

(Humain uniquement) Destinée :
La première fois que vous faites un échec critique ou que quelqu'un s'opposant directement à vous obtient une réussite critique, le jet est relancé et on tient compte du nouveau résultat.

(Teïder uniquement) Forteresse mentale :
L'esprit de celui dans lequel est insufflé cette magie ou "bénédiction" selon les Teïderiens devient hermétique à tout ce qui pourrait tenter de l'affecter mentalement. Dans les faits seuls ceux ayant une force mentale de deux crans supérieurs à la sienne pourront affecter son esprit par la magie et il deviendra immunisé aux poisons et substances visant à altérer ou manipuler son esprit.

Caractéristiques
  • Magie



Potentiel : Aucun Potentiel
Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte
Âme : Inapte
Foi : Maitre



  • Mental



La volonté : Virtuose
Contrôle de soi : Maitre
L intelligence : Prodige
La perception : Maitre
Le charisme : Maitre
Technologie : Inapte

  • Physique



Force physique : Prodige
Agilité : Maitre
Vivacité : Maitre
Résistance physique : Champion
Résistance magique : Confirmé
Vitalité : Champion
Beauté : Champion
Discrétion : Adepte

  • Martial



Armes de tailles : Inapte
Armes lourdes : Inapte
Armes d hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Inapte
Armes de lancer/fouet : Légende
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Inapte
Armes à feu : Inapte
Equitation : Inapte
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte

  • Si dragon



Combat dans les airs : Inapte
Combat sur la terre ferme : Inapte



Description de votre personnage
Description physique

Vous repérez aisément la femme qui vient d’entrer dans la chapelle dédiée à la Mère de la Vie. Aisément, car elle porte sur elle le fardeau d’une lourde mission, celle d’être la grande Matriarche. Le plus haut rang hiérarchique pour une femme du culte de Teïder, un rôle prestigieux qui demande piété, sagesse et beaucoup de fermeté. Cette femme, à l’air sec et revêche, s’avance dans la grande allée, au milieu des bancs où est assise la communauté des mères et des soeurs de la Mère de la Vie. Là encore, sa distinction se remarque, sa tenue étant bien plus fastueuse comparée à celles de ses subordonnées. Elle se présente dans une tenue d’apparat rouge sang, un long voile couvrant sa chevelure et s’étalant en traîne derrière sa robe grenache. Dans l’assemblée, les saintes-mères et les soeurs savent que ce choix de couleur n’est pas anodin.

Cette grande Matriarche n’est pas bien grande par son physique, un mètre soixante-dix au mieux, et c’est bien pour ça qu’elle porte des hauts talons, dissimulés sous sa longue robe. La sécheresse de son visage se traduit également par une raideur de son allure générale, une musculature svelte et un corps fin qui ne connaît aucun plaisir charnel. Des yeux sombres qu’elle maquille discrètement de noir afin d’apparaître sous un jour encore plus dur et sévère. Tout en marchant vers l’autel situé au centre de la chapelle, elle ne porte aucune attention aux autres femmes présentes. Son regard noir ne daignera pas se poser sur elles avant le début de la prière. Vous qui êtes dans la pièce avec ses femmes, vous ressentez parfaitement leur soulagement, celui d’échapper au regard inquisiteur et froid de cette femme glaciale.

Il n’y a pas de bruit autour de vous dans ce lieu saint. Pas même les pas de celle que vous regardez avec attention, elle fait trop attention au silence. Elle passe à côté de vous et vous la voyez maintenant de profil. Avec surprise, vous constatez qu’elle est belle sous ce masque de terreur qu’elle porte sur son visage. Ses traits sont fins, une beauté classique de Teïder, sans fioritures, sans excès, et pourtant avec un charme indéniable. Comme de nombreuses autres femmes de ce Royaume, elle porte en elle et sur elle des siècles de massacres, de peur, et surtout de tristesse profondément ancrés chez les habitants. Cette tristesse est peut-être le signe d’une nostalgie qui se lit sur son visage, la nostalgie d’une époque que personne n’a pu connaître, le temps jadis ou Teïder était une puissance incontestée.

Ce qui vous marquera le plus en la voyant arriver à l’autel en compagnie de deux jeunes femmes qui la secondent, ce sera son charisme. Car, si cette femme porte les caractéristiques classiques de la femme moyenne de Teïder, l’aura qui se dégage d’elle est bien différente, distincte des autres. Ce n’est pas la femme oisive d’un haut gradé de l’armée, ni une travailleuse physique de la ruralité, non, c’est une femme à l’air intelligent, calculateur et d’une autorité naturelle indéniable. Pendant que vous la regardez avec attention, vous n’entendez toujours aucun bruit, pas une seule de ses femmes n'ose bouger depuis qu’elle est arrivée.


Description mentale

- Le bon ordre est à la base de toute chose.

Le ton est clairement donné alors que la Matriarche vient de prendre la parole devant son auditoire. Aux yeux de toutes, elle est la représentante de la tradition et de l’ordre pour les femmes de Teïder. Sa compréhension de ce qui est bien, mal ou religieusement acceptable pour rassembler les familles et les communautés est scrupuleusement suivie par les disciples de la Mère de la Vie. Son rôle est respecté, mais la personne de Bracyslavara l’est tout autant pour ses valeurs d’honnêteté, de dévouement à la religion et de dignité. Froide et sèche, mais toujours prête à dispenser des conseils clairs et heureuse de montrer la voie quand la route est difficile. Cela ne se voit guère, mais la Matriarche est fière de rassembler sa communauté. Depuis qu’elle a été nommée par le Roi Zmeï à travers le Père de la Souffrance, les sœurs ont remarqué ses efforts pour rassembler tout le monde de manière plus régulière. Un des objectifs qui lui est attribué est la défense des valeurs traditionnelles pour maintenir la cohésion des familles et des communautés, maintenir le sentiment national et la haine de ce qui est différent.

Vous entendez le sermon que la Matriarche donne comme un rappel sévère aux saintes-mères, mères et autres sœurs. Certains mots et des phrases reviennent régulièrement dans le discours : l’autorité, donner l’exemple aux civils, faire preuve de dévouement et d’honnêteté, croire au paradis promis et à l’amour divin. Le pendant négatif de ces vertus arrive juste ensuite : il faut pourchasser la paresse, la malhonnêteté, surtout dans le cadre religieux. Pour le travail, le discours est sans équivoque, c’est le dur labeur manuel qui excelle pour forger l’âme des habitants de Teïder. Voilà, en quelques lignes ce que vous retiendrez des préceptes de la Matriarche de la Mère de la Vie. Les religieuses approuvent les paroles d’un air entendu, elles sont toutes déjà convaincues par cette idéologie qui est une tradition ancestrale de leur communauté.

Le timbre de sa voix est net, une assurance dans la parole donnée. Ce n’est pas le genre de femme à être vite intimidée ou à se laisser impressionner face à une éventuelle résistance. Elle est fidèle aux principes de la Mère de la Vie, et en fait la promotion sans ambiguïté. Rien n’est insurmontable lorsque l’on démontre la ferveur suffisante, avec la foi, tout paraît toujours plus simple et plus facile, c’est ainsi que la Matriarche inculque les choses.

C’est avec surprise que vous entendez désormais qu’elle fait appel à une des saintes-mères pour réciter une prière célébrant la vie et la dévotion. Vous ne pensiez peut-être pas qu’elle était le genre à collaborer et pourtant, elle apprécie de partager certaines de ses charges. Elle tient toujours ses paroles et ses promesses, et ne se met réellement en colère que lorsqu’elle perçoit de la paresse et de la malhonnêteté parmi ses subordonnées de culte. Cette Matriarche à la réputation d’être inflexible, d’un entêtement parfois arbitraire, mais n’est-ce pas là le fonctionnement de tout bon Teïderien ?  

+ Dévouée à Teïder : Bacyslavara est une jusqu'au boutiste du Royaume. Tout ce qui est bon pour le Roi et le pays doit être fait, que ce soit des actes cruels ou difficiles, la bonne chose à faire se doit d’être faite.
+ Une volonté à toute épreuve : la Matriarche possède une forte volonté qui l’aide dans son dévouement au Royaume et au Culte. Elle défend les idées et les principes de ses croyances sans relâche.
+ Directe et honnête : la confiance se gagne dans les faits et pas que dans les beaux discours. Rester simple dans son attitude est la règle d’or pour communiquer avec Bracyslavara.
+ Loyale, patiente et fiable : le rôle de Matriarche lui ordonne de montrer une exemplarité sans faille sur sa loyauté et sa fiabilité. Dire quelque chose, c’est de le faire ensuite en acte, c’est prouver sa valeur et sa responsabilité.
- Inflexible et têtue : obsédée par l’ordre et le respect de son Culte, elle rejette tout ce qui n’appartient pas à ses traditions et à ses opinions.
- Jugement : ses fortes convictions sur ce qui est bien, mal ou religieusement acceptable la poussent à juger son prochain. Il est préférable de ne pas être jugé comme “déviant” par la Matriarche de Teïder.
- Hiérarchie sociale et religieuse : elle est fière de son parcours, d’avoir repoussé ses ambitions pour atteindre le poste hiérarchique le plus prestigieux pour une femme de Teïder. Le regard des autres lui est important, elle veut être respectée et écoutée.
- Pas de repos : les dignes ne se reposent pas, ne se détachent pas de leurs missions et ne jouent pas à des imbécilités. La fainéantise est une ennemie à sévèrement combattre pour notre Matriarche.


Convictions

De manière générale, Bracyslavara juge les autres régions avec un mélange de pitié et d’indulgence. La suite du sermon qu’elle présente va dans ce sens. Gloire à Teïder et à son Roi. Les autres régions d’Orzian ne sont habitées que par des bâtards désoeuvrés sans croyance. Ces peuples ne comprennent pas la supériorité de Teïder, même si un jour ou l’autre, ils devront capituler pour reconnaître la puissance du Royaume.

  • Akkaton : la région technologiste par excellence, un redoutable adversaire pour Teïder. Cet empire se déclare progressiste, car le pouvoir laisse une certaine liberté à sa population. Des notions abstraites pour la Matriarche qui ne voit que par l’ordre, la hiérarchie, et la domination de la race Humaine. Il est évident que cet empire doit être détruit sur Orzian, qu’ils retournent de là où ils viennent sans revenir.
  • Ikhyld : des dragons, des elfes ou encore des kitsunes ? Est-il nécessaire de spécifier la pensée de la Matriarche sur cet empire ? Comme pour Akkaton, il est nécessaire de chasser cet empire magique d’Orzian et de les renvoyer sur leur continent d’origine. Après les avoir tous sacrifiés en hommage au Père des Souffrances à la Mère de toute Vie, évidemment.
  • Eilynster : le frère ennemi de Teïder. Ennemi, car les deux voisins se font la guerre depuis des siècles. Mais face à l’avancée des empires technologistes et magiques, ne sont-ils pas des frères de survie ? La Matriarche sait que cette opinion est jugée comme déloyale envers la couronne, alors elle se garde bien de la communiquer. Pour autant, les rivaux peuvent s’allier pour survivre, quitte à s’entretuer lorsque le problème commun est réglé.
  • Eïrn : une terre de mystère aux yeux de la Teiderienne. Que s’est-il passé là-bas, jadis, lorsque Teïder a tenté d’envahir la République ? Pourquoi les soldats sont tombés tous malades les uns à la suite des autres ? Quelle est cette magie païenne qui empêche la progression des armées ? Tant de questions intéressantes, mais dont la Matriarche n’a pas le temps de trouver des réponses.
  • Duchés du Sud : le dernier ennemi en date qui peut se vanter d’une victoire contre Teïder. La Matriarche estime cet adversaire comme digne de Teïder de par sa puissance, mais là encore, c’est un peuple qu’elle juge comme perdu et aux croyances païennes. Un jour ou l’autre, le Père des Souffrances indiquera la voie pour vaincre l’ennemi et reprendre possession de ces terres.

En-dehors de la race Humaine, la Matriarche a de la pitié et de la haine pour les autres races. Certaines pourraient éventuellement servir d’esclave, mais sous des conditions extrêmement poussées, comme la croyance envers le culte de Teïder par exemple et la volonté d’être sacrifié au bout de quelques années de service. Ce serait à tester et sous couvert d’un besoin très spécifique qui aiderait le Royaume tout entier.

La magie et la technologie sont comme des croyances pour notre Matriarche. Elle se méfie particulièrement de la technologie, un domaine qui lui échappe, car elle a très peu de réelles connaissances à ce sujet. Son verdict devant les autres religieuses et sans appel, ce qu’elle en perçoit, ce sont des armes de guerre sans dignité, sans effort physique ni talent. Un point de vue sévère, mais qu’elle ne sera pas prête de lâcher. Elle connaît mieux la magie à travers les quelques mages de l’armée de Teïder, pour autant, elle n’apprécie pas réellement les magies élémentaires.



Passé de votre personnage
Histoire

Qui est-elle cette Matriarche à l’air grave et sérieux ? Vous ne savez pas énormément de choses sur son sujet, car elle n’est pas du genre à s’épancher sur sa vie et sur son passé. Néanmoins, vous avez tout de même retenu quelques bribes, par des bruits de couloir, des on-dit, ou même quelques échanges directement avec elle au détour d’une prière ou d’un jugement.

Une enfance dans les marais

Bacyslavara ne s’étale que très rarement sur son enfance passée dans la campagne du Royaume. La rumeur dit qu’elle vivait dans une petite bourgade de quelques centaines d’habitants. Fille d’un dépeceur et d’une travailleuse du cuir, elle a été élevée à la dure, dans la plus grande tradition religieuse. Les souvenirs sont pour la plupart confus dans son esprit. La traque des bêtes sauvages que son père chassait pour en récupérer le cuir et vendre la viande au plus offrant. Tout ça dans l’ambiance humide et moite des marécages, c’était loin d’être une sinécure. Puis, après la chasse dans la boue, c’était au tour de sa mère de prendre la suite du travail. Nettoyer la peau, après qu’elle soit dépecée, puis la travailler pour en faire quelque chose. Une armure, une arme, quoi que ce soit qui puisse servir la communauté et le Royaume. C’est dès ce jeune âge que la petite a appris l’usage des martinets et des fouets fabriqués par sa mère. Et Bracyslavara regardait, priait et aidait comme elle le pouvait.

Le couvent des filles de la Mère de toute Vie

Si elle ne parle que très peu de son enfance austère et sans joie, la Matriarche est bien plus prompte à raconter son adolescence au sein d’un couvent. Ce qu’elle ne raconte pas, c’est que son inscription au sein de cette congrégation religieuse était due à la pauvreté de ses parents. Ils n’avaient plus les moyens d’entretenir cette bouche supplémentaire à nourrir, en plus de leurs autres enfants. Cet établissement fonctionnait à la manière d’un pensionnat. Les jeunes filles étudiaient la théologie relative à la Mère de toute Vie, mais surtout à la pédagogie religieuse. L’objectif était de faire de toutes ses jeunes filles de bonnes religieuses qui répandent la foi du culte. Les cours étaient à la fois stricts, apprentissage de la doctrine religieuse et nationaliste, et à la fois superficiel, car il ne s’agissait-là que de femmes, l’ambition n’était pas très poussée. Bracyslavara n’était pas la meilleure dans sa scolarité, mais elle avait les faveurs de la mère supérieure qui dirigeait le couvent. Cette préférence n’était pas innocente, le charisme de la jeune fille était déjà suffisant pour qu'elle soit remarquée parmi les autres gamines de son âge.


La voix

Le tournant décisif de la vie de Bracyslavara fut à sa majorité. Les Mères et les Soeurs du couvent en parlèrent durant des semaines, des mois, et l’on en parle encore de nos jours comme d’un miracle. Cette petite que l’on surnommait affectueusement Bracy, pouvait entendre la voix de la Mère de toute Vie. Enfin, c’est ce qu’elle clamait à qui voulait bien la croire. C’était une situation délicate au sein du clergé de Teïder, car exceptionnelle. Si le Seigneur de toutes les Souffrances communique directement avec le Roi et le grand inquisiteur du Royaume, la Mère de toute Vie, elle, se faisait bien plus discrète envers ses disciples. Sa parole était si clairvoyante, simple et directe, que la Matriarche de l’époque, l’auguste Anastasia, ne pouvait la confondre pour hérésie et pris très au sérieux cette jeune femme, poussée par la mère supérieure qui l’avait à sa charge. Ce don était exceptionnel, et la Matriarche ordonna l’exaltation de Bracyslavara en Saint Mère du culte. Elle fut la plus jeune femme jamais nommée à ce poste extrêmement prestigieux au sein de l’ordre des femmes de Teïder. Néanmoins, cette promotion ne fut pas sans incidence au sein du Royaume. Bracyslavara fut durement surveillée et testée durant quelques années avant d’avoir la charge effective de son propre comté.

Sainte Mère Bracyslavara d’Osweisky

Après cette période d’intense questionnement sur sa foi et sur sa santé mentale, la Sainte Mère Bracyslavara reçut son affectation au sein du territoire de Teïder. Toujours en défiance vis-à-vis de ses visions, le Patriarche du culte lui ordonne de partir loin dans le nord, à Osweisky. Là-bas, elle dirige une abbatiale qui régnait sur l’ensemble de ce petit comté. Une zone dangereuse et au carrefour des frontières avec Eilynster, mais aussi avec les Contrées Sauvages, à l’est de la cité Naine d’Androk Kram. La région est pauvre, menacée par les ennemis se situant aussi bien au-delà des frontières qu’à l’intérieur des terres. Le défi à relever était immense pour Bracyslavara.

Evidemment, vous connaissez la suite de son passage à Osweisky, connu d’un grand nombre de gens à Teïder. La Sainte Mère ne fit pas de miracle, elle ne pouvait pas redresser entièrement une région aussi sous-développée que celle-ci. En revanche, elle fait renaître l’espoir aux locaux grâce à ce qu’elle maîtrisait le mieux. L’amour du culte, et l’amour de la patrie. Son programme se tenait en deux volets, renforcer l’inquisition pour punir les perdus et montrer l’exemple, puis attirer les soldats vers Osweisky, de préférence les mieux gradés d’entre eux. . La première partie de son plan fut un succès immédiat. Le bon peuple venait régulièrement voir la Sainte Mère (oui oui, elle-même !) fouetter les païens sur la place publique jusqu’à ce qu’ils admettent leur amour et leur déférence envers le Père de toutes les Souffrances et la Mère de toute Vie. Enfin, une Sainte Mère qui mettait du cœur à l’ouvrage pour défendre les traditions à Osweisky ! Cela générait une réelle sympathie acquise envers ses administrés. Ensuite, elle tenta d’élever la condition des femmes de ce comté. Pas pour en faire des femmes savantes, ou des femmes de pouvoir, non rien de tout cela. Elle voulait construire les bases d’une école de femmes modèles pour l’ensemble du Royaume de Teïder. Des femmes au charme discret (pas de tentation, pas de luxure), à la conversation discrète mais agréable (pas d’intelligence chez une femme), juste d’excellentes épouses qui seconderaient leurs maris à la perfection. Le succès de cette opération mit quelques années à fonctionner, mais les soldats ne tardèrent pas à venir chercher leurs femmes au comté d’Osweisky, et par la même occasion, de rester sur place.

Ainsi, Osweisky se transformait progressivement en un comté oublié par Teïder, en un comté en voie de développement grâce à cette Sainte Mère aux techniques surprenantes et pourtant bien ancré dans la tradition du Royaume. Bracyslavara parle assez ouvertement de ces années comme de la meilleure période de sa vie.

L’apogée de la Matriarche de Teïder

La vie se poursuivait pour notre Sainte Mère bien loin de la capitale, en dehors des complots politiques et des tensions géopolitiques avec les Duchés du Sud. Mise à l’écart par le Patriarche, elle fut rappelée pour assister à l’enterrement de la Matriarche, la grande Anastasia qui avait œuvré toute sa vie pour le culte. Toutes les Saintes Mères étaient présentes pour ce moment grave crucial. La Matriarche est morte, vive la Matriarche, telle est la règle. La disparition d’Anastasia allait permettre de célébrer la prochaine Sainte Mère à prendre la charge ultime du culte. Qui allait recevoir la bénédiction du Père des Souffrances ?

Vous vous souvenez de la surprise légitime des Saintes Mères, et celle du Patriarche. Bracyslavara fut choisie parmi toutes et jura sa fidélité entière au Père des Souffrances et à la Mère de toute Vie. La satisfaction habitait la nouvelle Matriarche, même si cela signifiait pour elle de dire adieu à sa terre d’adoption. Elle se jura à elle-même de retourner fréquemment à Osweisky pour remercier ce peuple qui l’avait accueillie telle qu’elle était.

Sans surprise, elle reprit son programme de Sainte Mère pour le mettre au profit de l’ensemble de Teïder. Aider l’inquisition du mieux qu’elle le peut, par la prière, le financement, ou la présence des prêtresses pour aider les prêcheurs. Puis recréer des écoles pour filles dans l’ensemble du territoire. Son programme était strict, mais promettait un mariage concluant à chacune des jeunes femmes qui acceptaient d’emprunter le bon chemin à suivre, celui du mariage et de l’enfantement, pour son mari et son pays.



Liens

Zmeï : le Roi de Teïder. La Matriarche a une grande foi en lui et en ses capacités à mener le Royaume vers de nombreuses victoires. Elle est persuadée que sa connection avec le Père des Souffrances ramènera Teïder vers un âge d’or perdu depuis bien trop longtemps.
Sigismond : le Grand Inquisiteur. Un personnage froid et distant, porteur d’un masque et ne communiquant que peu avec Bracyslavara. La Matriarche estime cet homme pour sa fonction et pour sa lutte contre les païens.
Mihkaï : Grand Sénéchal très attaché au Roi. Un personnage charismatique aux yeux de la Matriarche.



Qui êtes vous ?
  • Petite présentation de votre personne : Toujours moi
  • Rythme rp et particularités : Toujours la même
  • Comment avez vous découvert le forum :Toujours contente
  • Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?Toujours devenir Miss Orzian
  • Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ? Toujours être la plus belle


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MessageSujet: Re: La Matriarche de Teïder viendra vous fouetter La Matriarche de Teïder viendra vous fouetter EmptyJeu 23 Mar - 17:20
Coucou matriarche, comme convenu voici ta correction !

Identité :

Métier : Le nom du métier du coup c’est « Grande matriarche » .

Célébrité : Je dirais qu’elle est connue à Teïder tout de même vu son rang et ses accomplissements, ajoute cela du coup Smile .

Équipement :

Il te manques un item, n’hésite pas à le prendre du coup, qu’il soit magique utilitaire ou autre ! Ou des habits de fonction peut-être ?

Je ne suis pas très convaincu sinon par ta manière d’implémenter les enchantements, je te dirais de faire selon le schéma classique, collé mais en dessous de l’item concerné et de sa description.

Caractéristiques :

Rien de spécial à y redire ! Par contre je déconseillerai si jamais tu comptes te battre avec elle, mais rien d’obligatoire, des caractéristiques d’esquives aussi basses XD .






Voilà, corrige cela et ce sera bon pour la validation !
Anton Ludwig Illuminès
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MessageSujet: Re: La Matriarche de Teïder viendra vous fouetter La Matriarche de Teïder viendra vous fouetter EmptyJeu 23 Mar - 19:17
Voilà, du coup je peux te valider ! Sache que quand je me serais occupé des détails administratifs, tu pourras retrouver ta fiche d'évolution par ici.

https://orzian.forumactif.com/f72-fiches-d-evolutions-des-personnages

Et sur ce tu peux déjà commencer à rp, bon jeu à toi !
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MessageSujet: Re: La Matriarche de Teïder viendra vous fouetter La Matriarche de Teïder viendra vous fouetter Empty
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La Matriarche de Teïder viendra vous fouetter
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