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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica
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MessageSujet: Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica EmptySam 22 Sep - 2:08
Un loup étendu, sous la faible lueur de la lune dans ce qui semblait être une impasse, le silence malgré l'agitation environnante, un souffle imperceptible. Sans doute avait-il été traqué jusque-là avant de s'effondrer mort dans ce qui lui paraissait être un endroit sécurisé, deux flèches étaient plantées dans son flanc.

Cette soirée ou la nuit était tombée depuis un moment nul ne savait quoi faire face à cette curieuse situation. Comment un loup avait-il pu pénétrer la ville ? Il n'était pas apparu là comme par magie. Le loup semblait bien mort ou plutôt rien ne semblait vivre en lui. D'autant plus que la bête était d'une taille impressionnante pour un loup, bien plus d'un mètre au garrot et son poil sous tout ce sang était noir et argenté. Indiscutablement, il s'agissait d'une belle bête, néanmoins, l'on devinait un certain âge et un corps fin bien que musclé, souffrant de la faim - qui certainement l'avait conduit à l'imprudence. La fourrure était gâchée par toutes ses blessures.

Après un long moment la bête se relevait, difficilement, oreille tendues dans la direction d'un bruit lointain, son cœur battait encore dans ses oreilles, à cause de cet effort qu'elle devait fournir, elle perdait rapidement le compte de ses pas, elle observait, terrée dans l'ombre. Elle entendait les cris de ceux qui la pourchassait, certainement des gardes de la ville, il n'y avait qu'à suivre la trainée de sang. Mais jamais on ne la remettrait aux fers.

Et sans s'en rendre compte, elle s'enfonçait encore plus profondément dans les entrailles de cette ville et même pour une vaelstrazsa elle était immense. Il y avait beaucoup trop de gens, et ses vieux tourments revenaient, alors elle entamait sa course, les cris se rapprochaient dans cette langue barbare qu'elle ne connaissait qu'à peine. Finissant par débouler dans une grande place, bondissant tout en bousculant un groupe de flagorneurs qui poussaient des cris paniqués.

Les bruits lui rappelaient l'arène, elle roulait des yeux inquiets et bondissait cette fois-ci parmi des danseurs, l'un d'eux eu le malheur de se retrouver entre ses pattes, de se faire déchirer par ses griffes et ses crocs, qui s'écartèrent d'un mouvement brusque. Trop de lumière, de bruit, de mouvement. Bientôt les hommes du guet arrivèrent, et elle n'avait plus la force de fuir, elle tremblait sur ses membres, sa respiration était haletante.

Le monstre restait seul, au milieu de la scène, acteur principal de sa propre mort, les garde s'approchèrent pour l'occire. Un coup de pique la frappait à la tête, son œil gauche à présent n'était plus qu'une orbite vide et ensanglanté, elle lâchait un hurlement furieux, dévoilant ses crocs encore sanglants, écartant l'arme d'un coup de patte haineux. D'autres nombreuses blessures barraient son corps et saignaient abondamment.

Le silence, voilà qui devenait agréable.
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MessageSujet: Re: Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica EmptyVen 29 Mar - 21:26
Une nouvelle page se tourne, une nouvelle journée s'achève. Les lueurs du crépuscules sont déjà loin, et l'obscurité étend progressivement son hégémonie sur la terre. En réponse à cela, les lanternes et les torches montent au créneau les unes après les autres afin de contester cette domination. Les hommes et les femmes, de quelque race que ce soit ne sont pas décidés à laisser la nuit leur ôter la vision. Après tout, s'ils laissaient faire comme de braves agneaux, comment pourraient-ils diable danser, chanter et créer sans se vautrer dans les minutes qui suivraient le début de leur activité ? La réponse est évidente. Voilà donc le but de la riposte.

Fortuna est une ville à part en ces landes, excentrique, magnifique, antique et unique. Pleine de masques, de mystères et d'art. Culture et savoir y sont reine et roi. Et surtout, la cité ne dort pas. Tandis que les commerces ferment, que les tavernes se vident et que le port se transforme en mausolée, les rues et les places elles vivent plus que jamais. La foule envahi ces dernières en quête de distraction et ce comme chaque soirée, après l'effort, le réconfort et ce sont les artistes qui vivent la nuit avec leur public. La musique s'élève au dessus de cette cacophonie et chacun entre en piste afin de faire montre à tous de ses plus habiles pas de danse. Pourtant ce n'est pas le cas du maître des lieux, ni même de l'un de ces courtisans favoris du moment. Ceux ci sont à l'écart, sur l'un des bancs dominant la place et discutent de tout et de rien, encadrés cependant par un groupe de soldats alignant de larges égides et des épées affutées. Ceux ci veillent au grain afin que le souverain masqué ne perde point la face littéralement alors qu'il en a encore fort besoin en ce bas monde.

"Votre grâce, allons ! Je vous l'assure ces brigands du quartier portuaires donnent une mauvaise image de cette cité. Leurs prix vis à vis des masques sont indécents même pour les standards des duchés ! Et évidemment, comme ils sont en première ligne quand des étrangers arrivent en ville par voie navale, ils passent pour un avant-goût de ce que l'on peut trouver... Comment diable allons nous commercer avec aussi piètre vitrine ?" Clamait le favori au maître des lieux d'un ton plaintif.

"Allons mon ami, est ce vraiment les marchands qui sont à blâmer ? Ne serait-ce pas plutôt les simples d'esprits qui adhèrent à leur chantage sans aller voir ailleurs avant ? Après tout ce ne sont pas les échoppes de céramique qui manque ici vous en conviendrez... Qui plus est, je suis prêt à vous parier que la moitié des mauvaises rumeurs qui circulent désormais ont étés convenus par quelques uns de nos voisins afin d'essayer de détourner la clientèle et les touristes."
Répondit le Duc Federico immédiatement.

"Raison de plus pour intervenir, Signore. Nous pouvons couper l'herbe sous le pied de ces malotrus en ne leur donnant plus de raisons de cracher leur venin. Qui plus est, ce sera aussi une occasion d'appliquer quelques amendes afin de rediriger des fonds vers quelques projets dignes d'intérêt. J'ai entendu dire que certaines compagnies recherchaient des soutient afin de jouer une nouvelle pièce dans quelques semaines..."
Rajouta le courtisan, insistant encore afin de faire valoir son point de vue.

"Cela ne servira à rien. Soyons réalistes, même si nous coupons court à ces rumeurs ci en sanctionnant les marchands, ils trouveront un autre sujet afin de recommencer leurs manigances. Cependant, vous avez raison sur un point. Il serait peut être temps d'influer afin que certains fassent des dons au nom de la création. Nous adresserons sous peu une dem..."

Le Sire de Fortuna se stoppa net dans sa lancée, son regard avait rencontré une scène d'intérêt... Et fort répugnante il fallait dire. Et qui renvoyait au principal problème des soirées Fortunéennes qui était que même lorsque tous avaient l'occasion de s'amuser et se distraire, quelques uns en profitaient négativement. En l'occurrence, voilà qu'une brute épaisse avait jeté son dévolue sur l'une des danseuses et ne cachait pas son envie de la faire sienne pour cette nuit. Bien évidemment, comme vous pouvez vous en douter, ce n'était pas le cas de la dame. Peu importait ainsi à celui ci de dévoiler sa malveillance devant tous, malgré un effort dans son accoutrement, il restait une parodie d'aristocrate dont l'anatomie tenait plus du troll que de l'humain à dire vrai. Pire encore, les membres du guet avaient semble-t-il désertés leurs postes pour d'obscures raisons.

"Oh... Les vils et les infâmes n'apprennent-ils donc jamais ? Et le guet n'est pas en vue ? Eh. Je crois que nous allons devoir suspendre notre discussion très cher, le temps de remettre à sa place un déchet qui trouble la beauté de cette nuit. Au..."

Et le voici à nouveau interrompu dans ses paroles. Un invité surprise venait de pénétrer sur la place, et les rires et l'amusement général laissa la place à plusieurs cris et à l'effroi. Une bête venait d'arriver. Un loup, bien plus gros que l'ordinaire, et blessé qui plus est. Peut être était-ce là la raison de l'absence du guet, qui ne tarderait certainement pas à se monter aux trousses de l'animal... Mais qui était toutefois en retard... Oh... Ils allaient entendre sa Grâce ceux là. Mais avant que nul ne puisse réagir, le loup avait déjà bondit dans la foule, et si beaucoup eurent l'habile idée de s'écarter, la brute épaisse, cible du dédain du Duc quand à elle, se retournait dans l'incompréhension. Incompréhension encore plus grande quand celui ci constata que sa gorge était saisie par une puissante mâchoire. Et ainsi un être méprisable termina son existence d'une horrible manière mais parfaitement adaptée à son action ceci dit. Puis, tel un coup moqueur du destin, les héros de la soirée arrivèrent ! Le guet entrait en scène et dans tous son courage, l'un de ses membres pris son courage à deux main et frappa la bête d'un coup du haut de son hallebarde bien placé dans l'oeil, arrachant un râle à celle ci avant de se faire repousser avec force d'un revers de pâte. Puis le silence.

"Piquant" Constata le Sire de Fortuna. "Gardes." annonça-t-il à son escorte. "Levez vos boucliers, trois en avant, deux sur chaque côté, les autres à l'arrière." Quelques secondes seulement furent nécessaires à la discipliné soldatesque afin de se mettre en position. Puis, le tout avança en direction des troupes du guet qui encerclaient la bête, hallebardes en avant pour les uns et arbalètes pointés pour les autres. Cerise sur le gâteau, l'un des officiers de la garde arrivait avec des renforts, et vociférait des instructions afin que l'on chasse les civils et que l'on règle son compte à la bête. Il se trouva ainsi fort dépourvu lorsqu-il reçut plusieurs hurlements dirigés à son encontre.

"Capitaine Lorenzo ! Sinistre incompétent ! C'est comme ça que vous maintenez l'ordre et la sécurité en ville ? En laissant un loup faire votre travail et celui de vos hommes ?! Où diable étiez vous donc ? Vous courriez les rues après lui ? En désertant vos postes ? Donnez lui plutôt une médaille à la place de vos hallebardes, incapables que vous êtes !"
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MessageSujet: Re: Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica EmptySam 30 Mar - 20:28
Elle n'avait pas besoin, d'une heure, d'un jour ou d'une année pour atteindre sa cible, elle n'avait besoin que d'une seule seconde et elle comptait utiliser cette seconde à son plein potentiel. L'enchantement de son collier s'activait et elle disparaissait dans les ombres, trois secondes de terreur s'abattaient sur la place. Trois secondes qu'elle employait à bousculer les gardes qui ne savaient pas dans quelle direction frapper. Et maintenant qu'elle n'avait plus la garde sur le dos, elle pouvait attaquer l'Alpha.

Il était facile de reconnaître un Alpha humain, planqué derrière ses hommes à vociférer des ordres, elle bondissait gueule béante, elle n'aurait aucune pitié. Elle allait presque atteindre son but, quand une douleur foudroyante lui traversait la croupe. Le capitaine humilier avait presque enfoncer sa hallebarde dans le bassin du loup. Elle fut stoppée à une coudée de l'Alpha.

Elle restait assise oreilles plaquées sur le côté fixant l'humaine de son orbite vide et sanglante. L'animal portait un collier richement décoré et de style duchéen, à cela s'ajoutait une médaille, mais nul n'irait vérifier si un nom était inscrit dessus. Pendant que le reste de la garde sécurisait leur maître.

Messire, cette bête fait partie d'une meute qui sème la terreur dans les campagnes, dépossédant les fermes de leurs bétail et attaquant de temps en temps des cavaliers et des caravanes. Celui ci est l'alpha du groupe, l'autre loup ayant pénétrer la ville à été abattu, il y a quelques rues. Ils se rapprochaient de la ville depuis quelques semaines, nous ne pensions pas qu'ils oseraient pénétrer les murailles. Ce ne sont que des bêtes guidées par leurs instincts.

Tu plaisantes gamin ! Ca ce n'est pas des bêtes, ce sont des thériantropes qui se font passés pour de simples animaux, t'en a vu beaucoup de loups qui font la taille de chevaux ?! Rien de plus que des esclaves en mal d'acquis, venus d'un autre duché. Il suffit d'abattre celle-là et nous n'auront plus jamais de problème avec cette fichue meute. Elle n'aura aucune pitié à te mettre en pièce si tu baisses ta garde et il est inutile de risquer la vie du Duc pour de stupides suppositions. Il suffira de regarder la médaille pour renvoyer sa tête à son propriétaire.

Et la louve ricanait. Elle ne se montrait nullement agressive avec ce qu'ils nommaient duc et messire, mais qui sentait diablement la femelle. Malgré l'odeur insipide qui se dégageait d'elle.

Sang chaud, esprit lent. Voleur et assassin. Voilà ce que sont les bipèdes. Le ton était chargé d'un lourd accent nordique, la voix était grave, mais bien féminine.

Le vieux garde assenait un coup sur la tête de l'animal avec le plat de son arme, il récoltait un grondement furieux qui le fit reculer d'un pas.

La décision revient au Duc. Messire que devons nous faire de la femelle maintenant que le mâle est mort ?
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MessageSujet: Re: Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica EmptySam 30 Mar - 21:11
Décidément, il y avait quelque chose qui n'allait vraiment pas dans cette affaire. Quelque chose... D'étrange. Non pas l'incompétence remarquable de la piétaille du guet qui avait manquée de laisser filer la bête afin qu'elle s'en prenne au Sire de Fortuna... Non, ceci était prévisible après tout. Incapable sur un sujet, incapable sur les autres comme dit le proverbe. Heureusement, le Capitaine avait au moins le bon sens de sauver les meubles et laver un tant sois peu son honneur en rattrapant la situation d'un vif coup de hallebarde. Peut être que tout n'était pas à réétudier dans la garde de la ville après tout, enfin, ce sont des détails dont nous pouvons nous passer pour l'heure.

Ce qui était bien plus intéressant, c'était le collier et la médaille, qui en effet témoignait de son appartenance à quelqu'un. Et ajoutons à cela les théories et faits énoncés par la soldatesque à la langue bien trop pendue vis à vis de la performance précédente. Au moins les informations avaient-elles le mérite d'être pertinentes et intrigantes. Le Duc porta sa main sur le bas de son masque se donnant l'air de réfléchir en écoutant d'une oreille les recommandations de ses gens. L'apothéose de l'intérêt fut toutefois atteint lorsque la bête elle même pendant qu'elle agonisait sur les pavés de la place poussait une supplique à l'attention de l'assistance et surtout du maître des lieux lui même. Et la réponse musclée d'un des gardes n'y changea rien.

"Piquant..." Commença-le duc alors que chacun attendait son jugement.

"La supposition semble juste. Thérianthrope. Les animaux jusqu'à preuve du contraire ne sont pas dotés de la parole. Esclave en fuite ? Possible. Pour autant cet état de fait s'il était avéré ailleurs n'a plus court désormais. La Loi Fortuéenne est absolue et s'applique à chacun en ces terres, point d'esclaves il n'y a ici et point d'esclaves il n'y aura jamais. Pour autant, ce spécimen ci selon toute vraisemblance se rapproche plus du coté bestiale que de l'humain au vue de son parler."

Et le voilà reparti dans ses déclarations et autres monologues qui faisaient sa célébrité. Le naturel est décidément tenace, mais important à ce moment précis. Quelque chose n'allait pas. Quelque chose clochait dans cette situation, et le Sire de Fortuna venait de mettre la main dessus.

"Vous avez sans doutes raison tout les deux. Thérianthrope penchant du côté de la bête. Raisonnant comme une bête et parlant comme une bête. Cependant... Dites moi donc. Avez vous déjà entendus parler de bêtes qui osent pénétrer seule ou en couple dans des villes immenses et surtout fortifiés ? Pour des êtres qui pensent selon le concept de la meute, cela n'a aucun sens. Il y a des hameaux isolés bien plus simple d'accès après tout dans la région. Sans parler des fermes. Et ils essaieraient de pénétrer ici à Fortuna pourquoi donc au juste ? Certainement pas vis à vis d'instincts primaires. Ou tout du moins pas ceux auquel ont pense. Tendez l'oreille et raisonnez habilement. L'histoire s'annonce passionnante et digne d'une pièce de théâtre."

Il fit une pause et pointa du doigt l'un des gardes.

"Vous voulez mon jugement ? Le voici. Allez chercher un apothicaire et des mages. Les êtres dotés de raison ont tous une histoire et ne font rien au hasard. Rendez donc possible l'écoute de ce conte ci car il m'intéresse au plus haut point. Des soins pour l'âme et le corps et des précautions physiques et magiques pour éviter une regrettable situation. Après tout personne ne souhaite trépasser ce soir n'est-ce-pas ? Et quand vous aurez terminé votre oeuvre... Vous serez priés de rejoindre avec les acteurs la scène de lecture du conte, à savoir les jardins du palais. Ah et capitaine... Il faudra que nous ayons aussi une discussion plus tard vis à vis du guet."

Et sans attendre quelque protestations que ce soit, il fit signe à chacun d'exécuter ses instructions avant de s'éclipser avec son escorte vers son favori demeuré en retrait pendant tout ce temps. Ils n'allaient certainement pas tarder à regagner la demeure ducale.
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MessageSujet: Re: Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica EmptySam 30 Mar - 23:44
Elle se contentait de pencher la tête sur le côté en écoutant ce discours, dont elle ne comprenait pas grand chose, pourquoi les bipèdes Alpha se sentaient toujours obligés de compliquer leurs paroles. Elle eut durant quelques secondes. Néanmoins elle comprenait facilement que sa vie ne serait plus en danger.

La louve se laissa vaguement soignée, non sans garder ses crocs bien en évidence au cas où es choses tourneraient mal. Néanmoins elle chassait rapidement les sorciers quand elle estimait que le strict minimum avait été fait, et ne se laissait pas toucher la tête pour soigner son œil blessé.

Puis on la trainait sans trop de considération jusqu'aux jardins du palais, elle tenait tout ce beau monde en respect, quoi que boitillante et borgne. Le poil hérissé, mais en bonne garde. Elle balançait sa lourde tête à gauche et à droite, grondant. Gardant en respect les guérisseurs et sa garde. Ses plaies étaient à peine refermée mais au moins les flèches avaient été enlevées.

Prenant tout son temps, nez au sol pour découvrir l'endroit, elle se permis même de boire à la fontaine Puis elle s'installait à même la pelouse. Elle fouillait dans sa mémoire pour y retrouver quelques informations, notamment sur les noms utilisés.

Alpha de la meute de.. Fortuna ? Quel curieux nom, il ne lui disait rien du tout. Aeter, Alpha de Vaelstraz, plus au nord que le nord, là où l'étendue salée gèle et où la neige ne fond pas. Une étrangère décidément bien loin de chez-elle, surtout si elle venait véritablement des contrées glacées du nord.

Des choses précieuses ont été volées.. Trois petits. Elle avançait en demi-cercle une attitude prédatrice. Un Alpha est responsable des actes de sa meute. J'exige leur restitution ou trois vies, comme le veux la tradition. Une sorte de rictus dévoilait ses dents acérées, les lois du sang étaient typiques des peuples tribaux, si quelqu'un d'une tribut tuait une personne d'un autre clan, ce dernier avait la légitimité de se venger. Et cela pouvait durer des siècles, jusqu'à l'annihilation des deux clans.

Elle se redressait et commençait à se préoccuper des badauds qui étaient installés sur des bancs, comme si elle faisait déjà son choix, ses griffes s'enfoncèrent dans le sol d'avantage, comme prête à bondir. Les gardes redressèrent leurs armes. Elle avait montrer sa vaillance et ses capacités au combat. Néanmoins, elle ne semblait pas vraiment s'intéresser à l'autre Alpha.

Et le corps de mon compagnon. Peut-être une bête, mais pas douée de sensibilité, même si l'amour n'existait pas chez eux un lien s'était développé au fil des siècles.

Et c'était tout ce qu'elle demandait, rien de plus, elle finissait par s'asseoir et fixer son hôte de son unique œil, elle semblait bien plus amicale avec la descente de l'adrénaline, comme si elle se rendait véritablement compte de ce qu'elle avait perdu dans cette bataille, et qu'elle ne retrouverait peut-être jamais. Elle semblait aussi mal à l'aise observant les gens comme si elle ne les voyait pas vraiment, elle ne voyait qu'un immense vide à la place de leur visage et était incapable de connaître leurs émotions, sauf celui de la petite seigneure.
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MessageSujet: Re: Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica EmptyDim 31 Mar - 3:10
Le Sire de Fortuna avait donné ses instructions et suivant ceci, avait immédiatement quitté les lieux avec son favori, rejoignant la sécurité du palais. Le temps que ses gens finissent ce qu'elle leur avait demandé, cela lui donnait au moins une bonne heure afin de faire ce qu'il entendait. En soit, il prépara la suite des évènements. Une mise en scène soignée au sein des jardins. Les courtisans considérés ces temps ci comme persona non grata aux côtés de sa grâce furent cordialement éloignés de ceux ci, tandis que les favoris du moment étaient invités à s'y promener et à observer les magnifiques statues et autres haies superbement taillés qui parsemaient l'ensemble de la place. Même à cette heure tardive, chacun fut plus qu'heureux d'accepter l'invitation ducale. Après tout, tous savaient ici et là que lorsqu'une nouvelle lubie venait à l'esprit du maître des lieux cela allait forcément être distrayant et rester dans les mémoires pour les semaines à venir. Une vieille habitude en soit que chacun connaissait et considérait. Cependant, ce que personne ne savait hormis sa Seigneurie, c'est que c'était aussi l'occasion à de faux courtisans de se glisser dans la masse. Les Arlequins de Fortuna étaient les espions, assassins et plus généralement hommes à tout faire de sa Grâce, et même des protecteurs donc, aussi était-il tout à fait normal de rajouter une dose de sécurité supplémentaire au sein de la cour, pas spécialement orientée vis à vis de la thérianthrope pour le coup, mais plutôt contre d'éventuels invités surprises où agents Teïderiens. Ceux là avaient une sacrée tendance à s'infiltrer partout afin de causer du tord et il était hors de question de les laisser faire.

Et tandis que les préparatifs allaient bon train afin d'animer un peu ces sombres jardins, l'attraction principale arriva enfin, découvrant les yeux avec une certaine curiosité et tout particulièrement la fontaine ainsi que la pelouse. Les curieux étaient nombreux, et chacun y allait de ses murmures et commentaires tandis qu'un large cordon de garde se tenait toutefois entre les courtisans et la thérianthrope. Le Sire de Fortuna quand à lui siégeait sur un banc faisant face à l'intéressée avec l'escorte de l'heure passée à ses côtés et invita cordialement la louve à s'exprimer. Il souhaitait entendre son histoire, ce qui l'amenait à Fortuna. En soit, ce fut un peu décevant sur le côté... Théâtrale de la chose nous n'allons pas le cacher. Pas beaucoup de paroles certes, cependant c'était authentique comme témoignage et très intéressant vu que cela soulevait de nouvelles questions et levait le voile sur des faits qui nécessitait une attention immédiate. Ainsi donc, le Duc, s'il ne rétorqua pas face à la remarque concernant le nom de son duché et se contenta de hocher la tête en guise de confirmation considéra grandement les dires de la louve quand à sa provenance. Que diable une meute des terres du nord faisait si loin au sud ? Encore un mystère qu'il faudrait éclaircir. Cependant, l'on arrivait désormais au fil rouge de l'affaire et ce qui intéressait vraiment Federico.

"Oh... Je vois... Je vois... Capitaine voyez vous ça. Il semblerait qu'il y avait en effet anguille sous roche. Trois enfants disparus. Oui... Oui, voilà qui prends tout son sens maintenant. Voilà pourquoi la meute se trouve près de cette cité. Et voilà qui pose un grave problème aussi... Rendre la dépouille d'un compagnon n'est guère un problème. Cependant, prendre trois vis parmi mes courtisans serait gênant... En plus de salir ces superbes jardins bien évidemment."


Le trait d'humour de sa Seigneurie, typique d'elle, fit sourire les arlequins sous son masque tandis que quelques gouttes de sueur perlaient sur le front des vrais courtisans qui eux n'appréciaient pas la boutade. Mais voilà que le Duc enchaîna.

"Toutefois... Cela ne veut pas dire que nous n'allons pas pour autant nous acquitter du prix fixé."


Et chacun haussa un sourcil, cherchant à comprendre le sens des paroles de leur duc.

"Capitaine... Corrigez moi si je me trompe. Mais, nous avons là une thérianthrope qui nous apprends que ses trois enfants lui ont étés ravis. Selon toute vraisemblance les coupables ce trouvent dans la ville et nous, les autorités de celle ci n'avons été informés de rien. De ce fait, nous avons là d'une part du braconnage parfaitement illégal dans nos bois et nos campagnes mais surtout, étant donné que les enfants eux même doivent êtres des thérianthrope selon toute logique... Il me semble que nous avons aussi de l'esclavage par dessus le marché. Selon toute vraisemblance, c'est là la situation. Et que fais-t-on aux esclavagistes ici à Fortuna ?"


Et vint la réponse attendue instantanément.

"Décapitation en place publique sur le billot."


Les murmures des courtisans reprirent, et le Duc se leva alors, étendant ses bras de manière théâtrale.

"Exactement ! Alors la voie est toute tracée, le sort en est jetée et la pièce écrite. Rassemblez donc le guet, nous allons organiser la chasse à la vermine et nettoyer nos rues de ces infâmes scélérats. Un exemple de temps à autres pour tous n'est jamais une mauvaise chose. Et quelque chose me dit que nous aurons largement assez de coupables pour dissuader leurs semblables de réitérer tel affaire pour quelques années. Et puis chacun sera heureux comme cela, des petits thérianthrope de nouveaux en liberté avec leur mère, trois têtes voir plus en souvenir pour cette dernière et surtout, les sales petits rats qui infestent ma magnifique cité auront disparu et ne saliront plus celle ci de leurs immondes pratiques."

D'ordinaire, il était assez complexe de distinguer les intentions et humeurs réelles du seigneur de Fortuna, cependant, à cet instant, alors qu'il avait débuté sa déclaration de manière enthousiaste, il terminait celle ci avec un dédain et une certaine haine perceptible par les adeptes des discours. Même derrière son masque, l'on pouvait affirmer ceci, le Duc prenait à coeur l'affaire, et selon toute vraisemblance, savoir que des esclavagistes arpentaient les rues de sa cité irritait celui ci au plus haut point. Mais voilà que celui ci redescendait désormais d'un ton et portait sa main au bas de son masque, réfléchissant.

"Cependant, j'ai bien peur que nous ne sachions nullement où chercher. Eh, cela risque d'être plus complexe que prévu... Dites moi capitaine, à tout hasard vous n'auriez pas entendu des on-dits ? Ou des idées quelconque sur la question ? Utiles les idées toutefois."
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MessageSujet: Re: Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica EmptyDim 31 Mar - 20:34
Mais si l'un de vous blesse l'un des miens, la loi du sang doit être appliquée. Je vous laisse régler votre dette comme vous l'entendez. J'ignore les coutumes de votre meute, mais la punition me semble adaptée.

Elle s'avançait devant le questionnement de l'alpha des bipèdes, n'affichant aucune menace particulière, oreilles pointées en avant. Et déjà des hommes allèrent chercher le corps de son compagnon de toute une vie.

Je suppose que par conséquent vous aurez besoin des meilleurs traqueurs, des sang-coureurs, les bipèdes n'ont pas un grand odorat. Il était peut-être risqué de faire pénétrer d'avantages de loups dans la ville, mais elle semblait grande et quelques bras de trop ne seront pas de refus. Celui qui invite un loup, invite aussi sa meute.

Elle reculait sa nuque et lâchait un hurlement terrible qui résonnait dans l'espace vide des jardins, rapidement une dizaine d'autres hurlements bien distincts se mêlèrent à l'appel, un chant ancestral de regroupement et de chasse. Quelques courtisans reculèrent, inquiets, d'autres se contentaient de profiter du spectacle.

J'ai appelé un rassemblement, leur sommant de venir ici sans attendre, vous aurez ainsi tout le loisir avec votre.. Capitaine ? Et ceux que j'aurais choisi pour mener la chasse. De parler de la suite des choses. Je leur ai aussi dit de ne toucher à personne sur votre territoire. Sauf si vous donnez un ordre contraire.

Je connais les Hommes et les Loups, j'ai vécu parmi les vôtres durant presque deux cents hivers. Ces terres sont depuis des siècles nos terrains de chasse, à vous les rues pavées et gorgées de soleil, à nous la campagne et les bois. C'est ainsi que les choses ont toujours été. L'été ici, l'hiver plus au nord que le nord. Les vôtres n'ont rien à craindre de nous, nous ne chassons pas les Hommes, en temps normal.

Rapidement les hurlements se rapprochaient. Elle espérait qu'il n'arrive pas d'autres drames, mais elle faisait confiance à sa meute. Et rapidement les loups arrivèrent dan les jardins, débordant sans mal la garde déjà mise à mal par les derniers événements, créant encore plus de malaise parmi les courtisans. Ils se rassemblèrent derrière leur Alpha, ils étaient de toutes couleurs et de tout âge, il y avait quelques jeunes pas plus gros que des moutons, se contentant soit de gronder sur les bipèdes soit de faire la fête à Aeter ou de tout simplement fixer silencieusement les bipèdes. Que des loups hormis deux individus, une petite kitsune, qui restait cachée derrière une humaine solidement bâtie, aux cheveux blonds tressés vêtue d'une armure de cuir et de fourrure, et ayant tout le bras gauche tatoué en bleu glace de manière tribale. Elle s'avançait sans crainte vers le Duc, puis prenait la parole, s'inclinant poliment.

Ran, émissaire de Vaelstraz auprès des nations et des autres races en général. D'ordinaire la meute ne s'aventure pas dans les villes des Duchés. Mais nous y avons été obligés par la force des choses. Elle n'avait pas le lourd accent nordique de sa mère et semblait avoir un minimum de manière et de connaissance. Mère, vous êtes face au Duc de Fortuna, l'équivalent d'un Alpha d'une meute d'au moins plusieurs milliers d'Hommes, de la ville dans laquelle nous nous trouvons et des terres qui entourent la ville. Vous n'avez rien à craindre de ce duché, l'esclavage y a été aboli. J'ai passé mon rite de passage à l'âge adulte ici même, durant un siècle. Aeter semblait réfléchir un moment constatant tout simplement : C'est une grande meute. Tu prendras Aiden et Raeven avec toi, et tu guideras ce.. Capitaine et ses hommes vers les voleurs, ne les tuez pas, et faites ce que l'on vous dira. Comme si les ordres venaient de moi-même.

La jeune femme blonde s'inclinait en direction de sa mère et s'éloignait avec à ses côtés une louve à la fourrure de feu et une autre à la robe de jais et à l'air particulièrement mauvais.

Une chasse à été lancée, comme le veut la tradition un banquet suivra. Quant aux miens.. Une bout de ce.. jardin. Suffira. Les miens ne toucheront pas aux vôtres, tâchez qu'il en soit de même.. Cher Duc. Aeter semblait apprendre vite, c'était plutôt un bon point. Néanmoins, une certaine rivalité teintée de respect semblait se dessiner, les Alpha étaient combatifs de nature et se battaient souvent pour savoir qui aurait l'autorité suprême.
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MessageSujet: Re: Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica EmptyMar 2 Avr - 18:24
Bien évidemment, nul ici n'avait d'idée précises sur où diable pouvaient se dissimuler les brigands. Oh certes, chacun avait entendu des rumeurs et des on-dit qui désormais se voyaient toutes confirmés par cette affaire, mais pas plus. Les coupables se terraient quelques part et l'unique certitude que le Duc pouvait avoir quand à cela, c'était qu'ils n'étaient ni dans le Palais, ni dans le Labyrinthe qui s'étendait sous la ville. Quelques théories vinrent alors de ça et là, suggérant d'aller investiguer par ci, de tendre l'oreille par là, mais rien de bien concluant. Jusqu'à ce qu'une proposition sensé vienne de la bête.

"Ah, chercher à l'odorat les disparus et les rats. Voilà une idée qui risque d'être concluante" Commenta le Sire de Fortuna avant qu'un puissant Hurlement retentisse. Ainsi que de multiples réponses.

"Oh bien évidemment..." Ajouta le Duc, bien évidemment qu'il y avait d'autres spécimens. Après tout, les primates qui composaient le guet avaient quasiment tous désertés leur poste plus tôt dans la soirée pour courir après deux thérianthropes. Bien évidemment que d'autres allaient rentrer pendant qu'ils ne regardaient pas. Et bien évidemment, que ceux ci allaient pénétrer dans les jardins du palais ducal. En soit, pour le coup ce n'était pas comme l'on ne s'y était pas attendu. Certes les membres du guet étaient surpris de la situation et les authentiques courtisans aussi. Cependant, la véritable garde ducale ainsi que les arlequins dissimulés parmi la foule feignirent seulement de suivre le mouvement. Oui, ceux ci avaient laissés faire volontairement. Lorsque le maître des lieux réclame une pièce de théâtre remarquable, mieux vaut ne pas s'opposer à sa volonté et faire en sortes que cette dernière se réalise. Et le spectacle fut à la hauteur des attentes. L'on pouvait même découvrir qu'il y avait des personnages un tant sois peu civilisés dans cette meute, incroyable n'est-ce-pas ?

"Tolérance et créativité sont les maîtres mots. Chacun est libre de faire ce qu'il souhaite en ce bas monde, et ce en son âme et conscience.  Qu'il est ennuyeux de savoir que ces états de faits qui régissent ces terres ne sont pas connus par tous. Il faudra en discuter lorsque cette affaire sera réglée ma foi. Enfin... Maintenant, le second acte peu débuter. Capitaine, vous et vos hommes allez quadriller les rues de cette ville, je déclare la mise en place d'un couvre-feu le temps que nous trouvions la vermine et que nous mettions fin à ces activités. Faites cordialement comprendre aux honnêtes gens qu'ils doivent rester chez eux pour l'heure. Et vous êtes priés aussi de faire passer le message, les loups sont nos invités et nos compagnons de chasse sous cette lune, ceux qui ignoreront cet état de fait seront assurés de voir leur tête empalée sur une pique."

Tout ceci se voulait clair. Puis il fit signe à servants resté sur le côté avec les courtisans de s'approcher.

"Toi, tu va aller dans les ailes des baraquements du palais. Ramène moi le commandant Christophoros et ses troupes et explique leur la situation. Le guet ne peut pas maintenir l'ordre et garder les rues vides tout en cherchant les criminels... Aussi Ce sont eux qui vont avoir l'honneur d'aller débusquer les malfaisants."

Et l'intéressé s'exécuta, disparaissant en courant à l'intérieur du palais. Suivant cela, le Duc rappela sa garde sur lui.

"Bien, il est temps de retourner en ville. Vous autres, vous pouvez disposer et retourner vaquer à vos occupations, et je vous suggère amplement de demeurer au palais."


Commanda le duc à ses courtisans alors qu'il commençait à se diriger avec son escorte vers la sortie. Et tandis que la foule ne se faisait pas prier pour s'éclipser bien loin des loups, le Sire de Fortuna sorti alors un éventail d'une bourse, déplia celui ci immédiatement et commença à l'agiter afin de se donner un peu d'air au sein de cette ambiance... Pour le moins étouffante. Si c'était tout à fait le genre du Duc d'agir ainsi sans prévenir, personne ne savait toutefois que le dit éventail était aussi un utile à autre chose qu'à se rafraichir. En effet, celui ci permit à l'un des Arlequins déguisé en courtisan d'entendre l'ultime instruction de son seigneur pour l'heure.

"Il est temps pour l'homme de paille de briller"


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MessageSujet: Re: Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica Celui qui invite un loup, invite la meute. - Fédérica EmptyMar 2 Avr - 20:39
Le restant de la meute semblait se trouver à présent à des années lumières du problème actuel, en réalité la moitié ne parlait pas un traitre mot de la langue commune, ainsi ils s'occupaient de fêter leurs retrouvailles à grand renfort de jappements, de petites courses poursuites et de jeux.

L'Alpha, elle, suivait presque botte à botte sa consœur. Ne la traitant ni comme inférieure, ni supérieure,

Je suis persuadée que vous pensez que nous ne sommes qu'une bande de sauvages. Qui ne doivent pas valoir guère plus que les chiens dans vos chenils. L'œil de la louve se plissait de réflexion, tendis qu'elle accélérait son trot, elle semblait drôlement préoccupée pour un loup et on devinait une certaine sagesse dans son attitude. Néanmoins j'aimerais vous faire part de choses inquiétantes, des choses pire que l'esclavage ou le meurtre.

J'ai le flair pour savoir immédiatement si je parle à une personne intelligente ou non. Et il semblerait que vous soyez.. L'homme.. de la situation. Si l'on peut dire. Elle avait déjà senti la supercherie un peu plus tôt, mais n'en avait pas fait allusion plus tôt. Un loup est facile à duper en temps ordinaire, par chance j'ai passé le plus clair de mon temps à me battre pour un Alpha quelconque, ou un Duc comme vous prétendez vous appelez, ici, dans les villes du sud.

Elle tournait brusquement la tête, en direction d'un hurlement, lointain, elle écoutait attentivement, puis se détachait du Duc, semblant suivre une trace olfactive qui l'intriguait.

Vous êtes mon hôte et nous vos invités, par cela des lois sacrées nous lient. Notamment la loi la plus sacrée, la loi de l'hospitalité. Vôtre toit, vos lois. Je tâcherais de garder l'œil ouvert et serait votre obligée autant de temps qu'il vous plaira. Elle finissait par se glisser derrière une haie. Utilisez nous, si cela vous est utile. Mais tâchez de ne pas trop nous humilier, je connais les goûts des duchéens en matière d'excentricité.

Elle profitait du couvert des haies pour reprendre forme humaine, trouvant cette forme plus adaptée pour converser d'égal à égal. Elle était égale à elle-même, dans son armure de fourrure et de cuir, ses longs cheveux noirs tressés. Et sa lance dans son dos. Elle n'était pas laide humainement parlant, malgré les cicatrices qui couvraient son visage et son œil absent, certainement avait-elle été plus belle un jour. Elle n'avait pas la carrure épaisse des hommes du nord, elle était même plutôt frêle bien que musclée et sa grande taille n'aidait pas au contraire. Plutôt bien conservée malgré ses plus de deux siècles d'existence.

Et peut-être qu'en cette nuit vous pourrez me rendre plus d'un service.

Voilà qui était plus commode pour discuter entre bipède, même si la garde ne semblait toujours pas détendue.

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