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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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Autour d’un thé (Pv Shirayuri)
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 :: Orzian :: Terres conquises par Akkaton :: Routes, et désert
MessageSujet: Autour d’un thé (Pv Shirayuri) Autour d’un thé (Pv Shirayuri) EmptyDim 5 Sep - 19:31
23 Janvier de l’An 2000 de l’Âge d’Acier

Otmar devait recevoir quelqu’un aujourd’hui, pas pour des raisons politiques ou diplomatiques, certes la jeune femme était la demi-sœur de l’impératrice d’Ikhyld, mais disons qu’un président n’avait pas que cela à faire de faire du charme personnellement à chaque membre de la famille des dirigeants des pays qui l’entouraient, même Ikhyld. Mais pour des raisons personnelles et aussi par curiosité, l’Ikhyldienne qu’il avait put croiser par le passé en Ikhyld, notamment pour raisons diplomatiques, était une voyageuse de passage aujourd’hui dans l’empire Akkatonien. Ayant du temps libre et aimant la compagnie, Otmar l’avait donc invitée chez lui dans sa demeure de campagne.

Surtout que sans bien la connaître, elle lui avait l’air d’assez bon caractère, de quoi discuteraient-ils ? Ils verraient bien, mais elle avait acceptée son invitation, ainsi Otmar l’attendait en une belle matinée fraîche, où le soleil se levait au dessus de la plaine irriguée et cultivée proche de la cité d’Airain, au milieu de laquelle se trouvait la propriété d’Otmar, une belle demeure, pas si grande que cela, digne disons de la classe moyenne aisée Akkatonienne, assez luxueuse mais pas trop. Clairement Shirayuki aura vu beaucoup plus luxueux en Ikhyld, mais ce n’était pas non plus misérable.

Une fois arrivée, elle serait reçut par un domestique polit, un nain bien habillé qui la mènerait dans un salon où l’attendrait le maître de maison. Ce pendant que, si elle avait amenée ses bêtes, une elfe étant domestique aussi, alla s’occuper d’elles. Une fois arrivée au selon, l’Ikhyldienne verrait alors une pièce assez confortable et d’une grandeur honorable, décorée d’un ou deux tableaux, de quelques sculptures, de meubles de bel ouvrages dont des fauteuils, des bibliothèques pourvues en ouvrages et une petite table sur laquelle un appareil technologiste, un phonographe était en train de faire résonner une douce musique d’opéra. Otmar qui était assez dans un des fauteuils se lèverait alors, saluant à l’Ikhyldienne la dame, il dirait alors à celle-ci.

« Dame Katsuragi, c’est un plaisir de vous voir. Je vous prie prenez vos aises, vous êtes mon invitée après tout. Dîtes-moi d’ailleurs, quel genre de thé préférez vous ? » Ce d’un ton aimable, le fait qu’il l’appelait par son nom de famille était sinon un signe de politesse envers un Ikhyldien. Après tout employer le prénom témoignait soit d’une certaine familiarité, soit d’une autorisation de le faire. Ceci dit quoiqu’il en soit, Otmar ajouterait curieux.

« Avez vous fait bon voyage ? Dîtes-moi, quel genre de projets avez vous pour cette petite excursion dans notre province désertique ? Je gage en tout cas, que cela vous dépaysera par rapport à Ikhyld. » Après tout, quand on arrivait dans une ville Akkatonienne, on pouvait avoir l’impression d’être dans un tout autre monde, que dans une des magiques cités d’Ikhyld.
Otmar Ehrlich Deffarès
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MessageSujet: Re: Autour d’un thé (Pv Shirayuri) Autour d’un thé (Pv Shirayuri) EmptyLun 20 Sep - 19:17

23 Janvier de l’An 2000 de l’Âge d’Acier
Shirayuri aimait voyager, elle se sentait libre dans ces moments-là. Ce n’était pas difficile de se sentir libre une fois loin du tumulte d’Ikhyld. Elle avait beau adorer sa nation, mais elle avait aussi et surtout besoin de souffler loin de la cité de Jade et surtout loin de son père qui ne se gênait jamais pour lui rappeler son manque de magie et son manque d’ambition… Elle était ambitieuse, si, mais pas pour ce qui comptait pour lui et ça avait tendance à agacer son père. Ses compagnons poilus aussi avaient tendance à l’agacer… Mais ses compagnons étaient les seuls avec qui elle se sentait elle-même. Elle avait l’impression que c’était les seuls qui la comprenaient vraiment. C’était une des raisons qui la poussait à fuir souvent Ikhyld, parce qu’elle se sentait mieux auprès de ses animaux. D’autant qu’elle avait tendance à se sentir paniquée lorsqu’elle finissait entourée de beaucoup de personnes. Shira n’était pas la jeune femme la plus sociale qui existait. Non pas qu’elle n’aimait pas le contact avec les autres, disons qu’elle avait toujours peur de mal faire. C’était le résultat des nombreuses années à subir les critiques et les comparaisons de son père et d’autres personnes l’entourant. Ce n’était pas simple d’être la petite sœur de l’impératrice phénix. Et les gens aimaient lui rappeler qu’elle, elle avait réussi. Tandis qu’elle, elle n’avait même pas été capable de développer de la magie…

Elle avait décidé que pour son prochain voyage, elle irait visiter Akkaton. Ce n’était pas la première fois qu’elle allait à Akkaton, mais c’était une nation tellement vaste qu’il était impossible de tout découvrir en une seule fois. Elle était d’avis qu’il faudrait plus d’une vie pour découvrir toutes les merveilles d’Orzian. Toutes les différentes cultures, le passé de chaque nation, les paysages de chaque zone d’Orzian la fascinaient. Malgré sa fascination pour les terres d’Orzian, elle évitait malgré une certaine nation. Et elle trouvait cela dommage, elle était certaine que les marécages de cette nation pourraient être fantastiques à voir, mais il valait mieux éviter Teider si elle ne voulait pas avoir des ennuis. Après tout, elle n’était pas aussi douée que sa sœur et elle doutaient qu’elle pouvait se sortir d’une possible source de problème. Après, c’était surtout dû à un gros manque de confiance en elle, car en vérité, elle était tout à fait capable de se sortir de situation compliquée et elle l’avait déjà fait par le passé. Le problème, c’était que lorsqu’on te répète sans arrêt que tu ne peux pas, tu le penses également.

Alors qu’elle était arrivée à la cité d’Airain, la jeune femme avait finalement reçu une invitation de la part de l’empereur d’Akkaton, bien entendu, Shira était surprise d’en recevoir une. Après tout, elle n’était pas Saeki. Enfin, elle n’était personne hormis la sœur de Saeki… Il était évident qu’à force de l’entendre dire, elle avait également fini par le penser elle-même. Que les gens n’étaient pas intéressés par elle, mais que par sa sœur. Après tout, pourquoi s’intéresser à elle ? Elle n’était qu’une petite musicienne itinérante. Une amoureuse des bêtes, légèrement peu sociale.

N’allant nulle part sans ses bêtes, elle alla alors jusqu’à la demeure d’Otmar, à l’extérieur de la cité. Elle n’eut pas de mal à s’y rendre, surtout en compagnie de compagnon poilu. Elle se retrouva alors face à une bâtisse. Mettant pied à terre. Elle laissa un autre elfe en s’en occuper, heureusement, Tsubaki et Sion étaient bien élevés et se laissa manipuler sans contrainte. Il voyait bien que leur maitresse était en confiance, il n’y avait alors pas lieu de faire des scènes. Bien sûr, Sumire, sa geline était toujours positionnée autour du cou de l’elfe. La petite bestiole refusait de quitter sa jeune maitresse, même si celle-ci le lui ordonnait, il ne bougeait pas d’un pouce. Les seuls moments où il bougeait, c’était quand il y avait de l’eau et quand il sentait le danger arriver, là, il filait se cacher. Ce n’était pas la créature la plus courageuse qui soit et d’un côté, Shira préférait ça.  Elle salua alors le domestique nain, poliment. Suivant alors, la jeune femme arriva dans une pièce où se trouvait déjà son hôte ou résonnait une douce musique que l’elfe trouvait agréable. Elle prit le temps de détailler la pièce, avant que son hôte vienne la saluer. C’était une pièce décorée avec assez bon gout. Elle était certaine que ce devait être agréable d’y passer du temps. Entourer de ces pièces d’art et de ses livres. Saluant alors son hôte, en se penchant légèrement en avant. Poliment.

« Tout le plaisir est pour moi, Sieur Deffarès. Je vous remercie pour votre si aimable invitation. Ne vous dérangez pas pour moi, je boirais ce que vous me proposez. »

C’était un fait, Shira n’osait pas exprimer son choix de peur de déranger. Après, il est vrai que la jeune femme avec une certaine préférence pour le thé oolong, ou alors le thé jasmin.

« Le voyage a été agréable, les paysages sur le trajet sont toujours aussi magnifiques. Oh, aucun projet en particulière, juste une envie de découvrir un peu plus votre région. Akkaton est si vaste qu’une seule visite ne suffit pas pour tout y voir. »

On pouvait sentir la passion dans sa voix. Après tout, elle aimait clairement découvrir de nouvelle chose. C’était ce qui animait le plus ses voyages, en plus de fuir Ikhyld. Elle finit alors par lâcher un sourire.

« Ikhyld est magnifique, mais il est toujours agréable de s’en éloigner de temps en temps. Et puis, c’est toujours bon, de voir de nouvelles cités, village et la façon de vivre de la population. »
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MessageSujet: Re: Autour d’un thé (Pv Shirayuri) Autour d’un thé (Pv Shirayuri) EmptyMar 21 Sep - 18:05
L’elfe était belle, comme la grande majorité des siens, possédant un charme somme toute elfique et une jeunesse d’apparence qui cachait le fait qu’elle était bien plus âgée que lui, du moins de façon littérale et avait déjà atteint la moitié de durée d’existence moyenne accordée à ceux de son peuple. En vérité, Otmar se disait d’ailleurs que s’il n’avait pas sut que celle-ci était liée par le sang à l’impératrice d’Ikhyld, il n’aurait pas forcément deviné cela, au vu du fait qu’elle ne lui ressemblait pas tant que cela, mais était-ce un mal ? Pour sa part il n’apprécierait pas forcément après tout qu’on le compare avec un membre plus connu de sa lignée, ne serait-ce que parce que ça devait être fréquent pour elle…

Quoiqu’il en soit, l’Ikhyldienne était polie et aimable, mais aussi du genre à ne pas vouloir paraître capricieuse à son hôte, ce malgré son rang noble et sa haute lignée. Une humilité de bon goût et tout à son honneur, même si du coup Otmar ne saurait pas quel thé serait à sa préférence, car évidemment il comptait lui servir du thé. Soit, il ferait avec pensa t-il, il se leva donc pour aller demander du thé à l’Ikhyldienne aux domestiques, ce poliment avant de retourner ce rasseoir pour écouter calmement l’elfe lui faire la conversation. Il glissera alors aimablement.

« Il est vrai que notre province désertique en Orzian est vaste et diversifiée, mais ne représente qu’une modeste partie du vaste empire. Akkaton la capitale elle-même vaut le coup d’œil, les vastes cités d’Aros aussi, ou les magnifiques plaines d’Azzurie. Moi-même, j’aimerai un jour visiter l’ensemble de l’empire Ikhyldien, ce qui je gage prendrait aussi beaucoup de temps. » Ces deux empires étaient après tout si vastes, qu’on pouvait presque les qualifier de « mondes » à part…

Quoiqu’il en soit, il sentait qu’elle était passionnée de voyage, chose dont il était appréciateur et partageait avec elle. Encore aujourd’hui l’envie de voyager n’avait guère disparue, au contraire même. Tandis qu’elle, sans doute que son existence actuelle et la liberté qu’elle lui autorisait à ce niveau, était très appréciable.

« Ainsi vous êtes passionnée par le fait de voyager ? Je ne peux que louer cela, c’est après tout une belle façon de vivre, mais aussi de découvrir notre monde. Dites moi, ouùvos pas ont déjà pu vous porter ? Accepteriez-vous de me faire part de quelques anecdotes de voyages ? Moi-même je n’en manque guère, nous pourrions même nous conseiller mutuellement des lieux à visiter. » Alors qu’il disait cela, le thé arriva, des thés Ikhyldiens qui leurs furent servit à tout le temps. Otmar en prendrait alors élégamment une gorgée, ce avant de glisser amusé.

« J’espère que vos proches ne sont pas du genre à s’inquiéter pour un rien, mais vous avez l’air après tout d’une dame qui sait fort bien se débrouiller, avec de robustes gardes du corps. » Sans doute parlait-il de ses amis bestiaux.
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MessageSujet: Re: Autour d’un thé (Pv Shirayuri) Autour d’un thé (Pv Shirayuri) EmptyMar 4 Oct - 15:09

La jeune elfe se sentait tellement libre lorsqu’elle voyageait à travers Orzian. Beaucoup plus que lorsqu’elle était à Ikhyld auprès de son père, surtout. Lorsqu’elle se retrouvait à Ikhyld, à la cité de Jade, la jeune femme se sentait oppressée, de par son statut de jeune sœur de l’impératrice, mais aussi par la pression que son père lui mettait. Shira était une personne qui supportait mal la pression et son père était très doué lorsqu’il s’agissait de lui mettre la pression, justement. Autant dire que lorsqu’elle voyageait, c’était pour elle, une belle bouffée d’air frais. Et c’était surement pour ça qu’elle se trouvait souvent sur les routes, malgré les dangers qui rodaient les lieux encore sauvages d’Orzian, déjà, de par les créatures peuplant les terres, mais aussi divers bandits qui prenaient également les mêmes routes. Après, il fallait se méfier de ce beau visage. Parce que même si elle ressemblait à une princesse et qu’elle était techniquement une princesse, vu que sa sœur était une impératrice. Elle n’en était pas moins redoutable en matière de combat à l’arc, mais elle avait aussi de très bons gardes du corps. Elle traitait ses bêtes avec tellement d’amour, que le premier qui viendrait à lever la main sur elle risquerait clairement de se faire attaquer. Mais pas que, elle avait aussi un Azurien qui veillait sur elle.

Malgré sa surprise, la jeune femme était allée chez le dirigeant d’Akkaton, qui l’avait si aimablement invité chez lui. Elle n’allait tout de même pas, refuser l’invitation d’un dirigeant, car malgré tout, elle représentait, bien malgré elle, sa sœur Saeki. Et si elle refusait ce genre d’invitation, ça ferait mauvaise impression et donnerait une mauvaise réputation à sa grande sœur.

Elle écouta alors l’empereur parler d’Akkaton, on pouvait clairement, à l’entendre, voir qu’il aimait sa contrée. Il avait bien raison, c’était une province attirante pour les étrangers, et possiblement même pour les habitants eux-mêmes tant Akkaton était vaste en matière de diversité dans ses paysages.

« Une vie ne suffirait pas pour voir toutes les beautés qu’offrent nos provinces mutuelles. En sachant que leurs natures varient selon les saisons. Après, il a tellement de lieux à voir à Ikhyld. Déjà sa capitale, avec ses musées, ses bibliothèques, après, la cité de jade. Faut aimer les lieux luxueux. J’ai personnellement, une préférence pour les plaines qui regorge de village tout unique à leur façon et offre une diversité en matière de culture. Je suis personnellement d’avis qu’on apprend plus sur un peuple, en étant proche du peuple vivant dans les villages plus que dans les capitales. »

On pouvait très bien comprendre à ce qu’elle venait de dire, qu’elle ne portait pas trop à son cœur la cité de jade, qui reflétait l’opulence d’Ikhyld. C’était une magnifique cité, elle ne le niait pas. Mais elle avait une préférence pour la simplicité des villages peuplant Ikhyld. Mais aussi la nature diversifiée de sa nation.

« Je ne sais pas trop ou je vais aller après Akkaton, à vrai dire. Je vais là où me porte le vent.  Anecdote ? Je viens juste de commencer ce voyage, pour l’instant, je n’ai pas eu trop d’aventure. J’ai eu l’occasion de rencontrer une Akkatonienne, récemment. Une jeune femme charmante, qui m’a aidé durant un désagrément durant ma recherche d’auberge.  Il me semble qu’elle s’est présentée comme se nommant Aelfwyne. Vous avez des sujets vraiment charmants, vraiment. Je connaissais déjà un de vos soldats, Akemi, qui est un ami de ma sœur. Mais autant dire qu’elles font honneur à Akkaton ! »

En voyant les thés arrivés, la jeune femme prit alors sa tasse, prenant également, une légère gorgée du breuvage.

« Je pense que ma sœur pourrait s’inquiéter de me voir sur les routes ainsi. Surement pour ça qu’elle m’a affublée d’un garde du corps. Mais il est vrai que j’ai des amis qui seront capables de me protéger en cas de soucis. Qui j’espère n’arrivera pas. J’ai entendu dire que vous aussi vous aviez des compagnons particuliers. Vous appelez ça des automates, je me trompe ? »
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MessageSujet: Re: Autour d’un thé (Pv Shirayuri) Autour d’un thé (Pv Shirayuri) EmptySam 15 Oct - 14:03
Otmar buvait légèrement son propre thé, alors que celui-ci fut finalement servit peu de temps après, un thé qui devrait sans doute convenir à son interloctrice et qui sans être le comble du raffinement exotique et luxueux était de fort bonne qualité. Après Otmar n’avait rien contre le luxe, mais le salaire et la position d’empereur Akkatonien, dirigeant d’une démocratie, ne donnait pas vraiment les mêmes moyens financiers qu’une impératrice ou haute noble Ikhyldienne.

« Oh cela peut se discuter et est vrai en partie, après il y a des choses agréables en ville qu’il n’y a pas en campagne et inversement. J’ai pu expérimenter divers modes de vie au cours de mes voyages et enquêtes. Comme vous le savez je suis un ancien ethnologue, j’ai passé notamment de nombreuses années de ma vie au sein de tribus nagates du désert, elfiques d’Eîrn ou Heïngs des terres sauvages, entres autres. J’ai vécu comme eux, j’ai parlé leur langue et appris leur culture. » Ce avant d’ajouter amusé. « Il a fallut m’adapter concernant les nagas, ces derniers étant carnivores même si pas fermés aux autres races, mais mes repas étaient donc assez carnés. » Avant de reprendre ensuite un peu plus sérieusement.

« Je ne suis pas sûr que les cités Akkatoniennes, attireront votre sympathie, je gage que les campagnes sans doute, mais nos villes sont technologistes et ont tendance à êtres peu appréciées de ceux proches de la magie et de ses beautés. » Il hocha la tête sinon aux propos concernant Akemi et Aelfwyne, qu’il connaissait, même si bien plus la seconde que la première, l’ayant fréquentée notamment dans le milieu politique, ce avant de reprendre amusé. « Par contre, je vous conseillerai de ne pas hésiter à parcourir le désert et les villages, qu’ils soient impériaux, nagas ou autres, ils vous oppresseront sans doute moins que les grandes cités. Quant au désert, il est d’une beauté singulière. » Puis souriant aimablement ensuite aux propos suivant de la dame, il sifflerait en regardant sur le côté et une porte s’ouvrirait, la jeune elfe pourrait alors voir un imposant automate bien plus grand qu’eux deux entrer dans la pièce. Une créature humanoïde aux airs légèrement aviaires qui était clairement conçue pour le combat, mais assez belle et bien conçue…

Otmar glisserait alors, tandis que l’automate se posterait contre un mur de la salle. « En effet, j’ai des automates et une certaine passion pour ces derniers, je trouve fascinant le fait d’insuffler une forme de vie, à des engrenages de métal. Bien entendu on ne peut pas considérer cela comme des êtres vivants, comme un animal de chair et d’os, mais disons qu’ils me fascinent beaucoup. » Il sembla réfléchir, avant d’ajouter aimablement. « Vous pouvez l’approcher pour l’observer plus en détail si vous désirez, après je comprendrai si vous ne préférez pas. Ainsi, vous êtes une grande cavalière je suppose ? » Du moins il le savait, après tout il se renseignant un minimum sur ses interlocuteurs avant de les inviter !
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