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Orzian, engrenages et arcanes
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Monnaies en Orzian
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 :: Archives d'Orzian :: Le monde d'Orzian :: Informations facultatives
MessageSujet: Monnaies en Orzian Monnaies en Orzian EmptyDim 19 Juin - 9:35
Ce topic totalement facultatif a pour but de vous introduire aux monnaies les plus courantes sur le continent orzanien et sur les spécificités de chaque pays en cette matière. Bien entendu, cela n'est absolument pas obligatoire pour faire vos achats normalement – comme vous le constaterez si vous avez la curiosité de lire, la pièce d'argent reste une monnaie largement acceptée presque partout – ni pour vos histoires en général, mais si vous souhaitez approfondir cet aspect, plongeons ensemble dans le monde de la numismatique orzanienne !

Généralités :

Si chaque pays d'Orzian a ses spécificités, il existe toutefois quelques grandes généralités applicables à la majeure partie du continent, à commencer par le fait qu'il existe majoritairement trois catégories de monnaies, ou leur équivalent :

-Les pièces de cuivre ou d'alliages cuivreux :

Plus petites monnaies sur le continent orzanien, ces pièces sont aussi les plus diversifiées en fonction des pays et parfois même des régions. Composées de cuivre pur ou de divers alliages, notamment de bronze dans de nombreuses régions, elles servent principalement à régler les petits achats du quotidiens, ou les comptes les plus précis. Du fait de leur grande variabilité de composition et de cours, elles sont d'ailleurs majoritairement utilisées pour des achats de proximité, et il est conseillé quand vous voyager à l'étranger de passer par la conversion en pièce d'argents, au risque d'avoir quelques petits soucis techniques, ou de vous faire potentiellement rouler à la faveur d'une différence de cours !

-Les pièces d'argent :

Monnaies principales du continent orzanien, les pièces d'argent servent pour de nombreux achats. Elles ont la particularité en Orzian d'avoir vu leur cour harmonisé presque partout au fil des derniers siècles, sous la double influence d'Ikhyld et d'Akkaton, renforcée par les marchands duchéens et divers intérêts locaux. Si l'effigie sur la pièce et les détails de celle-ci varient évidemment en fonction de l'endroit, et si elles ont parfois un nom spécifique, le poids et la valeur de la pièce d'argent sont donc standardisés, et, sauf indication contraire, une pièce d'argent vaudra toujours la même chose un peu partout sur le continent – l'exception la plus notable étant le royaume de Teïder.

C'est ce statut particulier qui a fait de la pièce d'argent la valeur-étalon de l'échange monétaire en Orzian, puisqu'il permet à chacun de savoir exactement de quelle somme il parle pendant une transaction. Même si celle-ci est finalement réglée dans une autre devise, par exemple en or, l'équivalent en argent est indiqué quasiment systématiquement.

-Les pièces d'or et autres métaux précieux :

Si la standardisation des pièces d'argent leur permet d'être une valeur-étalon, il est un fait évident que régler un achat se chiffrant à plusieurs centaines de pièces d'argent directement dans cette monnaie demande une logistique toute particulière, d'où la persistance de monnaies de plus grandes valeurs. Chaque pays et parfois chaque région a sa ou ses propres monnaies aux cours supérieurs à celui de la pièce d'argent, qui permettent de régler les achats les plus importants. Attention donc, lorsque vous faites un gros achat à l'étranger, à bien repasser par l'équivalent-argent pour être certain de parler des mêmes sommes que votre interlocuteur !

Ces pièces peuvent en effet varier en composition – la majorité sont en or, mais on en trouve aussi parfois en alliage d'or et d'argent, voir en métaux plus précieux que l'or, comme en platine – mais également en poids et en cours, et donc leur valeur peut grandement varier, d'où l'intérêt de passer par la valeur commune de la pièce d'argent pour éviter toute déconvenue !

Akkaton :

Plus vaste état du monde, l'Empire Akkatonien a bien entendu depuis longtemps harmonisé sa monnaie sur l'ensemble de son territoire, comme bien d'autres choses d'ailleurs. Si les provinces et certaines communautés peuvent battre monnaie au nom de l'Empire, avec des effigies propres, le cours des diverses monnaies akkatoniennes est ainsi standardisé au niveau impérial, et si un temps d'adaptation est laissé dans les nouvelles conquêtes, celui-ci est depuis longtemps passé pour la province orzanienne de l'Empire, où l'ensemble des valeurs ont donc été harmonisées.

Du fait de cet énorme réservoir de consommateurs sur trois continents, les monnaies akkatoniennes sont également couramment acceptées un peu partout dans les territoires connectés au réseau mondial d'échange, et les monnaies-métal akkatoniennes sont par exemple généralement acceptées dans les Duchés ou à Ikhyld, ainsi que dans certaines autres communautés. C'est également la pièce d'argent akkatonienne qui a servit de base, au fil du temps, pour l'établissement du cours standardisé sur Orzian.

-Une monnaie papier :

Si l'Empire Akkatonien conserve des monnaies métalliques, qui on court notamment de façon courante dans les zones les plus décentralisées, et en complément ailleurs, et qui servent aussi pour les échanges internationaux, ils sont également le seul pays orzanien et un des rares pays dans le monde à avoir instauré au cours des derniers siècles une monnaie papier standardisée, garantie sur le Trésor Impérial akkatonien. Elles portent une valeur faciale en pièce d'argent, des petites coupures d'un quart de pièces d'argent, aux plus grosses qui montent jusqu'à cinq cent, et sont imprimées avec un complexe filigrane technologique décourageant leur contrefaçon, même si évidemment les plus grosses coupures sont aussi les plus surveillées.

La monnaie papier a majoritairement cours dans les villes akkatoniennes et est acceptée généralement partout dans la Province Akkatonienne d'Orzian, même par les petites communautés qui l'utilisent peu, mais est beaucoup moins acceptée hors de la province. Si on peut espérer régler facilement des achats avec dans les Duchés notamment – bien que les commerçants duchéens tenteront potentiellement d'en profiter pour majorer les prix en prétextant le coût de conversion – ou chez les Nains, et qu'avec un peu de négociation ils peuvent être acceptés en Ikhyld et dans certaines communautés Eïriniennes, elles sont accueillies avec méfiance ailleurs, notamment en Eïlynster ou dans les terres sauvages, et globalement les services de l'état conseillent d'emporter de la monnaie-métal pour les voyages internationaux.

-Bronze et or :

Pour ce qui est de la monnaie-métal, l'Empire Akkatonien a standardisé des pièces de bronze pour les petits achats et d'or pour les plus gros. Appelées couramment « akkatonien de bronze » et « akkatonien d'or », ces pièces valent respectivement un dixième de pièce d'argent pour la pièce de bronze et dix pièces d'argent pour la pièce d'or, permettant des conversions faciles et rapides.

Si généralement les plus gros achats sont réglés tout simplement en billets papier, certaines régions akkatoniennes connaissent également l'usage de lingots de métaux précieux pour le règlement des plus gros achats. Les lingots akkatoniens ont un poids standards et portent une marque du trésor impérial, indiquant leur valeur en pièces d'argent, mais sont rarement utilisés sauf pour de gros achats immobiliers ou ce genre de choses, et généralement dans des régions un peu plus conservatrices.

Ikhyld :

Bien que moins centralisé sur certains points que son rival akkatonien, l'Empire Ikhyldien a également depuis longtemps standardisé la valeur de ses monnaies sur l'ensemble de son territoire. Si chaque noble dispose du droit de battre monnaie, les pièces ikhyldiennes portent toutes, sur une face, le portrait de l'Empereur ou de l'Impératrice régnant, et sur l'autre généralement un symbole propre, qui peut aller du portrait du noble émetteur à une devise ou un blason provincial, entre autres choses.

Du fait de l'excellente réputation diplomatique de l'Empire Ikhyldien, et du fait que, contrairement à Akkaton, il n'ait pas implanté l'usage de la monnaie papier sur son territoire, les pièces ikhyldiennes sont peut-être plus facilement acceptées encore un peu partout, et particulièrement en Akkaton et dans les Duchés, mais également dans de nombreuses communautés, et peuvent même avec un peu de négociation être acceptées par les marchands d'état eïlynsteriens.

-Bronze, or et platine :

Le système ikhyldien fonctionne non pas avec trois mais avec quatre niveau de valeur : le bronze, l'argent – évidemment – l'or et le platine. Du fait de porter le profil impérial sur leur face, les pièces ikhyldiennes sont couramment appelées « impérial de bronze », « impérial d'or » et « impérial de platine », même si les marchands akkatoniens les plus chauvins tendent à les appeler des « ikhyldiens » à la place.

Un impérial de bronze vaut un huitième de pièce d'argent, un impérial d'or en vaut dix et que l'impérial de platine vaut quinze impériaux d'or, ce qui fait bien entendu, que la monnaie de platine est rare et réservée aux achats les plus chers. Il est à noter que, du fait de leur excellente réputation, les monnaies ikhyldiennes les plus chers peuvent parfois se négocier au-dessus de leur cour domestique à l'étranger, notamment dans les terres sauvages et à Eïrn, où leur stabilité est appréciée.

Pour les achats les plus importants, l'état central émet aussi directement des lingots d'or ou de platine frappé du sceau impérial, mais seul le pouvoir central en émet, et ils sont peu courants à l'intérieur de l'Empire.

Duchés du Sud :

Ce qui caractérise le mieux le paysage monétaire des Duchés, c'est certainement son extrême hétérogénéité. Ne disposant d'aucune autorité centrale apte à réguler le marché monétaire interne, les divers Duchés n'ont jamais réussi à s'entendre sur un standard commun, la vanité ou l'arrogance d'une bonne partie des hauts dignitaires et le potentiel de gains sur les taux de change et sur les subtilités de différences de cours ayant toujours surpassé, en interne, la facilité que pouvait représenter une monnaie unifiée.

Les Duchéens ont pourtant massivement soutenus la transition vers une valeur commune de la pièce d'argent en Orzian, sur deux axes : d'une part, leur stabilité faisait que l'akkatonien d'argent et l'impérial d'argent étaient déjà majoritairement utilisés par tous en interne, et d'autre part cette référence commune permet une grande facilité à l’international. Puisque toutes les pièces duchéennes ont la même valeur que leur équivalent Ikhyldien et Akkatonien, elles sont donc facilement acceptées partout, ce qui pour un peuple de marchands est un gain non-négligeable.

-Le règne de la diversité :

En dehors de l'étalon commun que représente la pièce d'argent, chaque pouvoir duchéen émet ses propres pièces, avec chacune son propre cours, de sorte qu'on trouve aussi bien des pièces de bronze que de cuivre voir d'autres alliages, et des pièces d'or de divers poids, sans compter celles composées d'autres métaux précieux. De plus, les Duchés se caractérisent aussi par leur forte porosité aux monnaies étrangères, et on y accepte ainsi de nombreuses monnaies extérieures, à commencer par celles d'Akkaton ou d'Ikhyld, qui ont cours un peu partout.

Tout marchand duchéen digne de ce nom est ainsi munit d'une balance pour évaluer le poids des pièces et les plus importants ont toujours de quoi vérifier leur composition. Si les akkatoniens, en métal ou papier, et les impériaux, voient souvent leur valeur respectées, avec éventuellement négociation pour une marge de conversion, les autres monnaies, à commencer par les monnaies duchéennes, sont généralement comptées au poids, tout simplement. Négocier sur un marché duchéen est donc souvent un exercice de mathématique autant que de marchandage pur, rendant les échanges d'autant plus animés !

-Lettres de change :

Si l'absence d'une autorité centrale forte capable de garantir leur valeur, ainsi sans doute que la foultitude de faussaires potentiels, a jusqu'ici empêché les Duchés d'adopter une monnaie papier standardisée, les riches duchéens connaissent depuis longtemps la pratique de la lettre de change : une lettre dotée de sceaux magiques élaborés qui garantit au porteur qu'un riche garant, généralement un Duc, une cité ou une autorité bancaire bien établie, versera une somme en argent en échange de la remise de la lettre en question.

Si évidemment les Duchéens acceptent les lingots de partout dans le monde, et coulent parfois les leurs – qui sont alors comme les monnaies évalués au poids et à la composition – ainsi, globalement, que tous les règlement précieux de grande valeur, les gros achats sont fréquemment réglés par ce genre de lettres, qui permettent d'éviter de devoir se déplacer avec de grosses valeurs monétaires.

Eïlynster :

Largement refermé sur lui-même, le Royaume d'Eïlynster commerce principalement avec l'extérieur via des marchands frontaliers qui, installés à certaines portes spécifiques du Grand Mur, échangent avec les marchandes étrangers autorisés, avant que les ressources récoltées ne soient redistribuées par l'état à l'intérieur des frontières. De fait, il sera difficile de payer avec des monnaies étrangères à l'intérieur des frontières et on retrouve très rarement des monnaies eïlynsteriennes hors du royaume, ce qui fait qu'elles ne sont guère acceptées que dans les Duchés, et encore uniquement au poids.

En interne, la monnaie eïlynsterienne est bien entendue standardisée sur l'ensemble du royaume, et connaît fort peu de variation. Toutes portent sur une face une représentation stylisée du Grand Mur et sur l'autre le symbole du royaume. Les échanges frontaliers sont souvent réglés en lingots de métaux ou en monnaies étrangères, et les rares marchands qui sortent du pays pour commercer à l'extérieur emportent eux aussi des monnaies étrangères plutôt que locales, qui restent donc à l'intérieur des frontières dans l'énorme majorité des cas.

-Cuivre et or :

Les Eïlynsteriens sont le seul grand peuple à avoir choisi de maintenir des monnaies de cuivre pur et non de bronze, par choix philosophique, les dirigeants du pays ayant considéré qu'un alliage militaire comme le bronze ne pouvait être utilisé pour le commerce – sans compter que cela permet d'économiser de l'étain, plus rare que le cuivre dans le royaume oriental.

En interne, les pièces de cuivre et d'or n'ont pas de noms spécifiques, étant simplement désignés comme des pièces, puisqu'il y a rarement d'autres monnaies présentes pour demander une distinction. Quand on en trouve à l'international, on parle  par défaut simplement « d'eïly' de cuivre » et « d'eïly' d'or », par abréviation familière. Une pièce de cuivre vaut un quinzième de pièce d'argent, et une pièce d'or vaut sept pièce d'argent – les eïly d'or étant plus petits que les pièces correspondantes en Akkaton ou en Ikhyld, par exemple.

-Salaires en nature et bons d'états :

Le système eïlynsterien, très centralisé autour de l'état, fait qu'une partie des salaires versés par l'état l'est parfois en nature : usufruit d'un terrain, droit à telle quantité de telle ressource par mois, et ainsi de suite. La monnaie y sert donc avant tout à fluidifier les échanges entre les citoyens, mais n'est que rarement thésaurisée, au final, reste toujours elle aussi la propriété de l'état.

Pour les plus gros achats, qui sont donc assez rares, les Eïlynsteriens n'ont pas recours à des lingots, l'état n'aimant guère à voir circuler de trop grosses quantités de métaux précieux qui pourraient inciter à la contrebande, mais à ce qu'on appel des « bons d'état », des obligations reconnues par l'état. Gravées sur de lourdes plaques de marbres, ces « bons » ont une valeur purement formelle, tenant au fait que l'état reconnaît à leur porteur le droit à une certaine richesse, mais rien de plus. Bien qu'elles n'aient virtuellement aucunes valeurs hors des frontières, en sortir du pays est considéré comme un crime grave.

Eïrn :

La République d'Eïrn se préoccupe très peu de standardisation, et laisse les communautés libres de leur politique monétaire. Quand le tribu versé doit l'être en numéraire, il est généralement versé sous forme de lingots, en fonction du poids, de pierres précieuses ou, depuis l'imposition du standard de la monnaie d'argent, dans cette dernière devise. Ainsi, chaque communauté est libre d'établir ses propres monnaies, même si on y retrouve dans les faits un moins grand foisonnement que dans les Duchés.

L'idée d'une valeur standardisée pour les pièces d'argent fut tout de même acceptée pour deux raisons : d'une part par état de fait, les akkatoniens et impériaux d'argent s'étant rapidement répandus comme une monnaie d'échange dans l'ensemble du territoire, et la République n'ayant guère l'envie de s'investir pour contrer le phénomène, et d'autre part pour des raisons pratiques, ce standard aidant au final bien à se faire comprendre sur la valeur des tribus ou des rares échanges.

-Monnaies diversifiées, domination du bronze et de l'or :

Tout comme les Duchés, les communautés eïriniennes ont donc des monnaies variées, mais tendent généralement à avoir des pièces inférieurs à l'argent en bronze, et des pièces supérieurs à l'argent en or, dans une volonté assez générale de faciliter les échanges. De même, on voit moins de grandes variations de cours, les différentes monnaies, sans être strictement équivalentes, tendant à se rapprocher de proches en proches, ce qui là aussi fluidifie les échanges.

Beaucoup de communautés acceptent les akkatoniens de bronze et d'or, et certaines acceptent même la monnaie papier akkatonienne, bien qu'il s'agisse principalement de communautés Naines. Les impériaux de bronze, d'or et de platine, eux, sont acceptés presque partout. Quant aux autres monnaies, il faudra négocier au cas par cas, certaines communautés, notamment côtières, adoptant une politique proche de celle des Duchés, avec des évaluations au poids, quant d'autres n'acceptent simplement pas les monnaies inconnues pour ne pas risquer de se faire flouer ou pour ne pas s'encombrer de pièces difficiles à écouler.

-Pierres précieuses :

Cette relative difficulté à échanger fluidement avec certaines communautés à conduit à une originalité en Eïrn qu'est la circulation de petites pierres précieuses comme unités monétaires. Même s'il peut être abusif de parler de « monnaies », il est courant dans beaucoup de communautés d'accepter des pierres de taille standard pour les achats d'une certaine importance, de petits rubis ou de modestes émeraudes servant en quelque sorte de monnaie d'échange lors de transactions entre communautés, notamment.

Teïder :

Le Royaume de Teïder est le seul état d'Orzian à avoir frontalement refusé la standardisation des pièces d'argent, par volonté d'autonomisation politique. Teïder, qui se rêve toujours comme un grand empire, a refusé l'imposition du standard extérieur, et a mené une politique volontariste pour maintenir un cours différent du reste du continent. Bien entendu, le puissant état centralisé dispose d'une monnaie harmonisée sur l'ensemble de son territoire, ce qui lui a également permis d'autant mieux résister à l'idée d'un alignement sur le cours de la pièce d'argent standard.

Les pièces d'argent teïderiennes sont ainsi un peu plus grosses que les pièces standard, et une pièce d'argent de Teïder pourrait en théorie s'échanger pour une 1,2 pièce d'argent standard. Cette équivalence volontairement inconfortable n'est pas le fruit du hasard de la différence des cours, mais une volonté délibérée de complexifier les échanges, et de forcer le maintient du standard royal, puisque utiliser parallèlement les deux monnaies est donc plus complexe que si la pièce d'argent teïderienne valait une fois et demi ou même deux fois une pièce étrangère.

Bien évidemment, les pièces étrangères ne sont généralement pas acceptées à Teïder, et les marchands qui les acceptent ne le font généralement pas sans appliquer un taux de change en leur faveur. Quant aux pièces teïderiennes, elles sont de même rarement acceptées à l'étranger, et sont souvent refondues quand elles sont acquises en quantités, notamment par les Duchéens.

-Bronze et or :

Pour le reste, la monnaie teïderienne est assez classique, reposant sur des pièces de bronze et d'or en plus de la pièce d'argent. Nommée « souverain de bronze », « souverain d'argent » et « souverain d'or », les pièces teïderiennes portent sur une face le portrait du roi régnant et sur l'autre le symbole du Seigneur de la Souffrance, représentant la double domination du pouvoir royal et du pouvoir religieux sur la société teïderienne.

Un souverain de bronze vaut un neuvième de souverain d'argent, et un souverain d'or vaut onze souverains d'argent, ce qui là encore est calculé pour fournir des équivalences peut satisfaisantes avec la plupart des monnaies de bronze et d'or étrangères, ce qui ne fait là aussi que favoriser leur refonte dans beaucoup de cas, notamment pour les pièces d'or, quand elles sortent du pays.

Pour les plus gros achats, les teïderiens utilisent des lingots d'or marqués d'un double sceau représentant l'autorité du Roi et de l'Église. Notons qu'à l'inverse, la grande pauvreté d'une partie de la population a mené à la création des « demi-souverains de bronze », des pièces valant la moitié d'un souverain de bronze et constituées d'un alliage appauvrit en étain, qui est la monnaie au plus faible court du continent.

Terres sauvages et communautés indépendantes :

Hors des pays bien établis restent toute une série de communautés indépendantes, situées principalement dans le nord du continent. Évidemment, aucune autorité ne régit les terres sauvages, et on y trouve donc aucune standardisation monétaire d'aucune sorte. Toutefois, au cours des dernières siècles, le cours standardisé de la pièce d'argent s'est imposé dans la plupart des communautés de façon naturelle, tout simplement car ces pièces, acceptées partout, sont un support d'échange facile pour tous. Si quelques communautés plus isolées font donc de la résistance, la pièce d'argent est devenue une base commune un peu partout.

En dehors de cet étalon commun, les communautés des terres sauvages, ou d'ailleurs, ont évidemment des monnaies très diversifiées, reprenant une grande variété d'alliages et parfois même des monnaies non métalliques diverses et variées, dont il n'est pas possible de résumer toutes les nuances en quelques lignes, même si de grands éléments peuvent être esquissés.

Notons également que les monnaies des deux grands empires, et surtout les akkatoniens et impériaux d'or, ainsi que les impériaux de platine, sont fréquemment utilisés par une partie des communautés des terres sauvages, qui ont appris à respecter la valeur de ces pièces précieuses et savent qu'ils pourront les échanger, au pire, à des peuples du sud contre toute une série de biens. Les autres pièces sont plus diversement reçues, cependant, et très rares sont les communautés à accepter les billets papiers, sauf dans les communautés naines.

-Présence du troc :

Si aucune communauté ne fonctionne entièrement sans monnaie, les échanges des terres sauvages et des contrées glacées font généralement la part belle au troc direct, notamment pour les échanges entre les communautés, favorisés par la complémentarité des productions des divers groupes : typiquement, les groupes nomades acquièrent des légumes et autres productions du même type aux groupes sédentaires, qui en échange se reposent largement sur les nomades pour leur approvisionnement en viandes d'élevage, par exemple.

Ces groupes ont donc pour beaucoup des économies hybrides, utilisant à la fois la monnaie et le troc en fonction des besoins. L'adoption de la pièce d'argent comme valeur standard a en outre permis de simplifier nombre d'échanges, et ce même quand aucune pièce d'argent n'est physiquement échangée, par l'usage de références communes – par exemple tel bien qui vaut une centaine de pièces d'argent est troqué contre cinq exemplaires de tel autre bien en valant une vingtaine, pour simplifier.

-Monnaies exotiques :

C'est sans doute dans les terres sauvages que l'on trouve le plus de monnaies exotiques, propres à des communautés spécifiques : « pièces » ou jetons taillés dans les os de certains monstres, plumes de créatures rares, coquillages précieux récoltés sur certaines plages, pierres précieuses, perles... diverses communautés, parfois privées d'accès facile à des métaux en abondance, parfois pour d'autres raisons, ont développées une grande variété d'éléments servant de monnaies. Évidemment, il est parfois difficile de convertir les valeurs d'une monnaie à l'autre, ou par rapport à la monnaie-métal, même si, dans les communautés qui l'ont adoptée, le comparatif avec la pièce d'argent standard peut faciliter les choses.

-Cités naines :

Si chaque communauté a ses propres spécificités, les cités naines des terres sauvages, mais également de Teïder et dans une moindre mesure d'Eïrn, se caractérisent par une certaine homogénéité, renforcée par leur connexion à travers le système de train sous terrain akkatonien. Ainsi, les cités naines se reposent-elles sur une monnaie-métal stable, avec chacune ses propres pièces mais qui reprennent globalement les mêmes valeurs, sur un système commun avec les akkatoniens de bronze et d'or, la pièce de bronze valant un dixième de pièce d'argent standard, qui elle-même vaut un dixième de pièce d'or.

De ce fait, les cités naines ont également largement contribué à diffuser le standard de la monnaie d'argent, en étant des centres d'échange utilisant ce standard, et amenant ainsi leurs voisins à faire de même petit à petit, et sont par ailleurs souvent les seuls endroits sur un vaste territoire où un voyageur pourrait espérer écouler sa monnaie papier, les Nains sachant qu'ils peuvent facilement l'utiliser dans leurs échanges avec les akkatoniens.   
Hansing Liuxian
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