« Il court, il court le furet
Le furet du bois, mesdames,
Il court, il court, le furet
Le furet du bois joli. »

Lina courrait dans les rues de Vinche. Elle soufflait, toute épuisée qu'elle était. Elle n'arrivait plus à se souvenir de l'endroit où ça avait commencé, ni même comment. Il n'avait que la fin de certain. Le début était flou, trop d'hypothèses se superposaient mais aucune ne semblait être absolument véridique. Est-ce que c'étaient les deux hommes en noirs qui avaient été le maillon manquant ? Ou est-ce autre chose qu'elle n'avait même pas remarqué ?
Elle entendait les hommes derrière elle, qui gueulaient des propos incompréhensibles. Est-ce qu'il s'agissait d'une manœuvre pour l'attraper ?
Comment j'ai pu me mettre dans un tel pétrin ?! Il faut que je sorte de là !
La jeune fille ne savait même plus où elle se trouvait. Elle avait tourné dans les ruelles étroites sans même savoir qu'elle se dirigeait dans la gueule du loup. Quelques rues plus loin, des hommes l'attendaient, et ils comptaient bien lui faire payer son affront. Pourtant, elle avait beau chercher, elle ne comprenait pas ce qu'elle avait fait de mal. Mais une chose était sûre, ça n'allait pas l'aider à apprécier un peu plus l'espèce humaine.
Finalement, la demi-elfe, par une étrange manœuvre qu'elle n'avait même pas souhaité mettre en place, finit par déboucher dans la grande rue. Il y avait des gens de tous les côtés. Pourtant, elle ne s’intéressait même pas au commun des mortels, aux richetons qui pavanaient dans le but de se montrer. Elle avait les yeux rivés sur l'autre côté de la rue, à l'endroit où un coin plus sombre de Vinche traînait.
Merde !
Un peu caché derrière les gens qui marchaient, l'un des hommes qui la pourchassaient se trouvait en face d'elle. Heureusement, il ne semblait pas l'avoir vue, sûrement grâce à sa petitesse et au fait qu'il ne sache pas vraiment d'où elle allait sortir. Elle s'élança de l'autre côté au moment où les hommes derrière elle débouchèrent dans la grande rue. Ils n'osèrent pas gueuler à cause de tous les gens qui traînaient, mais ils firent un geste en direction de leur compagnon alors qu'ils voyaient la rouquine s'enfuir.
Bon sang... Tant pis ! Il va falloir que je mette ma vie entre leurs mains...
Elle décida alors de profiter d'un plus gros attroupement de gens pour les bousculer et se faufiler entre eux. Elle entendit des grognements et des sons signifiants que les gens n'étaient pas ravis, mais elle les ignora. Elle s'arrêta alors derrière un homme richement habillé, avant de se concentrer et s'imaginer fusionner avec son ombre. Une seconde après, elle avait disparu dans l'ombre de l'homme, sans même savoir où il se rendait ni qui il était. Quoiqu'il en soit, lorsque les hommes qui la poursuivaient passèrent à côté de cette personne, ils ne se rendirent même pas compte de la présence de la gamine.
Merci l'inconnu.
Elle n'aimait pas confier sa vie à d'autres gens, alors elle priait intérieurement pour qu'il ne l'ait même pas remarqué. Elle observait la démarche calme et assurée de l'homme qui se voulait digne, tout en remarquant ses riches habits. Elle songeait qu'il faisait partie d'une classe aisée et elle en aurait soupiré, si elle n'avait pas dû rester discrète. Lina n'aimait pas l'argent, donc les riches aussi, par extension.
Sans leur argent, ils ne seraient pas plus importants que moi. Quelle prétention.
Elle ne voyait pas ses yeux mais sa chevelure dorée attira son attention. Les rayons du soleil jouaient avec eux en produisant de jolis reflets qui la captivaient.
Encore quelques minutes et je sors de là. Ils ne sont plus dans le coin, et je ne vais pas m'attarder dans l'ombre de ce type.

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Elle reste tellement fixée sur la chevelure de l'homme, reprenant son souffle et retrouvant son calme, qu'elle remarque à peine que l'agitation autour eux tend à se calmer... En apparence. En voyant l'un des hommes qui la poursuivaient s'approcher du blondinet qui lui avait sauvé la mise sans le vouloir, un sentiment de haine, mélangé à une certaine peur - qu'il l'ait trouvé - vint s'insinuer dans son esprit. Pourtant ça n'est visiblement pas dans les cordes de ce pauvre type, qui venait simplement demander à l'hôte de la jeune hybride s'il l'avait vue... En entendant ces mots, une grimace de dégoût aurait pu se dessiner sur le visage de la gamine en temps normal, le jugeant pour son incapacité.
Ça joue les gros durs, mais ça vient demander de l'aide à des inconnus.
Elle écoute alors attentivement la réponse de l'homme aux cheveux blonds.

« Veuillez prendre soin de ne pas importuner les brave gens avec vos soucis. Je l'ai bien vue et si elle vous à échapper c'est que vous n'étiez pas si concentré sur vos objectifs de plus tout cela ne me regarde pas. »

Elle aurait pu pencher la tête s'il n'était pas immatérielle, mais le cœur s'y trouvait. Ce type l'avait-il vraiment vue, ou n'était-ce que pour se donner de l'importance ? Elle avait été tellement focalisée sur ses objectifs qu'elle ne s'en était même pas rendue compte. Et si c'était le cas, avait-il bien compris qu'elle se cachait dans son ombre ? Quoiqu'il en soit, s'il l'avait vue, il avait bien eu l'honneur de ne pas le révéler. Alors qu'on pourrait presque penser qu'il s'agissait d'une violation de propriété, puisque son ombre lui appartenait.
Alors que l'homme s'en allait, elle pesait à demander son avis à l'homme à la tignasse couleur des blés. Elle croisait rarement des gens qui aidaient des inconnus sans rien connaître des objectifs de l'un ou l'autre parti. Après tout, elle pouvait très bien être une voleuse ayant dérobé des informations ou des objets importants, ou bien une meurtrière ayant éliminé leur chef ou quelqu'un d'important. Comme elle pouvait être la cible de sales types qu'elle ne connaissait même pas, mais qu'elle haïssait déjà. Quoiqu'il en soit, elle se demandait si l'homme qui venait de la protéger était simplement idiot, ou s'il était de ceux à prendre la défense de la femme et l'enfant. Après tout, elle n'avait qu'un corps de gamine et peu de gens pouvaient se venter de savoir quel âge elle avait réellement. Il pensait peut-être qu'une enfant aussi jeune ne pouvait pas faire beaucoup de mal...
Dans tous les cas, elle attendit d'être sûre que les hommes qui la pourchassaient se trouvaient loin pour enfin prendre la parole, de sa voix sortie des ombres. Non, elle ne comptait pas en sortir immédiatement.

« Êtes-vous concentré sur vos objectifs, contrairement à ces types ? »

Elle était focalisé sur l'homme, guettant le moindre signe de surprise. Elle voulait avant tout savoir s'il connaissait sa présence dans son ombre, auquel cas il ne serait pas surpris, ou s'il n'était pas au courant, et auquel cas, il y avait un grand pourcentage de chance pour qu'il sursaute. Ou qu'il ait au moins un signe de surprise.

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Au moment où le type tournait la tête pour observer son ombre, la jeune fille cachée dans l'ombre ricanait sous cape. Elle avait bien vu la surprise dans son regard, même si elle semblait différente de celle qu'elle attendait. Le sourire amusé de l'homme lui aurait fait lever les yeux au ciel, si elle l'avait pu, un peu par dépit.

« Tien donc, étonnante situation. J'essaie tant que possible de m'y tenir mais les fluctuations ambiante apporte nombreuse distraction, mais pour autant je n'en est pas dévié comparé à ses idiots. Et vous ? Mon ombre assez imposante auras eu le bien fait d'etre utile. »

La jeune fille soupira, sachant très bien que ce soupir ne sera pas audible pour tous. Elle hésitait à sortir de l'ombre de l'homme et s'en aller, agacée par ses derniers propos et son ton ironique.
Les hommes sont vraiment lassants.
Au fond, si elle était agacée, elle savait qu'il n'avait pas tort. Son ombre avait été, en effet, utile. Et même si elle refusait de l'admettre, elle en était un peu consciente. Alors qu'elle hésitait à sortir, elle jeta un oeil aux alentours. Et vit les hommes, ceux qui la poursuivaient.
Arg. M'énervent ces sales types.

« Mon seul objectif en ce moment étant de fuir ces gens, on peut dire que je suis concentrée dessus, en ce moment-même. »

Enfin, c'est pas bien compliqué de l'être en ce moment. Mais c'est pas utile de le rappeler.
Elle se contenta donc de répondre à la question de l'homme, sans trop en dire. Après tout, elle n'était effectivement là que pour fuir. Et le pire, c'est qu'elle ne savait même pas pourquoi il l'avaient pourchassée, et donc pourquoi elle devait fuir. Dans l'ombre, un sourire tout neuf, certes un peur narquois, se dessine, et la voix en ressort.

« Quant à votre "imposante ombre", hé bien... J'ai vu plus confortable, mais ça fera l'affaire. Après tout, il faut croire que je n'ai pas trop mal choisi. »

Cette phrase pouvait être interprétée comme un remerciement, et dans le fond, c'en était un caché. Il n'a jamais été dans les habitudes de Lina de remercier ouvertement.

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HRP:

La jeune fille suivait des yeux les hommes en noir, du mieux qu'elle pouvait. En effet, des hommes et des femmes de tous types marchaient parfois autour d'eux, et elle ne pouvait voir plus loin que leur pied. Les désavantages de l'ombre. Elle tentait néanmoins de les garder à l'œil, guettant le moment où elle pourrait enfin sortir et s'enfuir.
Ces gens me saoulent. Ils peuvent pas me foutre la paix, bon sang ?
Au fond, elle savait que c'était impossible. Ils ne l'auraient pas poursuivie sinon. Mais elle avait vraiment assez de leur présence.

« Suivez moi nous allons dans une ruelle à l'avris des regards, nous somme surveillé et suivis. »

Elle observe le ciel, et si elle l'avait ou, aurait grimacé. Peut-être que l'homme ne comprenait pas vraiment, mais elle ne pouvait pas faire autrement que le suivre. Ce qui la dérangeait, certes. Mais elle savait que, malgré ce sentiment, si elle sortait, elle se ferait aussitôt pourchasser. Et elle n'avait pas l'intention d'attirer l'attention sur les "accidents" qui pouvaient survenir. Elle avait déjà assez mauvaise réputation, pour qui prêtait attention aux ragots. Elle ne souhaitait pas devenir la cible de certains.
Ce n'est pas non plus comme si j'avais le choix.
Elle observa l'homme changer de cap pour suivre un des hommes en noir dans une ruelle, alors que tous les autres autours ne portaient pas attention à leur histoire.

« Je me fiche bien de savoir ce que vous avez fait ou pas fait, mais je n'apprécie pas d'avoir été dérangé dans mes occupations. Ne m'en voulez pas si je règle mes différents avec des possibles agresseurs. Par contre si vous avez des informations sur eux, il serait temps de me les partager. »

La gamine fronce les sourcils. Donc il voulait se battre avec ces types ? Elle réfléchit un instant. Si la rumeur future parlera seulement de cet homme... Ça l'arrangerait. Et même s'ils s'y trouvaient tous les deux... Hm. Elle opine du chef, bien qu'étant immatérielle, personne ne put le voir.
Je crois que, pour cette fois, je vais faire une exception.

« Je ne sais pas pourquoi ils me pourchassent. Je... C'est un peu flou. Ils font parti d'un groupe, vous l'avez sûrement remarqué. De ce que j'ai pu observer... Ils sont habitués à tendre des pièges, à jouer aux fourbes. Si vous comptez les attaquer, attendez-vous à ce que toute la troupe débarque. »

Elle finit par se demander si elle devait sortir ou non. Avant de prendre une décision. Après tout, s'ils débarquaient en groupe, il aurait peut-être besoin d'aide. Ou ne refuserait pas. Et puis, au point où elle en était... Elle sortit de l'ombre de l'homme.

« Je suis Momello. »

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Spoiler:

L'homme sembla alors un peu pris de court face à la réaction de la jeune Elfe. Ce avant de se reprendre et de se présenter :

« Enchanté… Momello . Je me nomme Arthrus. »

La gamine ose un sourire à l'annonce du nom de l'homme. Si ce sourire semble être un sourire aimable suite à leur rencontre, la réalité est... Légèrement différente.
Ça me fait penser à de l'arthrose. Les parents sont pas toujours très gentils quand ils donnent des prénoms à leurs enfants.
Alors que l'autre semble apaisé, la gamine ressasse dans sa tête des noms tous plus étranges les uns que les autres, oubliant presque celui de l'homme. Et lorsqu'il porte la main à sa garde, elle penche la tête sur le côté.

« Bien , que fait ont maintenant. Je trouve celà etrange que de sombre inconnu pourchassé quelqu'un sans raison. Vraiment vous n'avez aucune idée de ce que cela pourrait être ? Il ne vont pas tarder à nous tomber dessus et il vaudrait mieux trouver un moyen de se débarrasser d'eux sans avoir à se battre. Le nombre n'es pas en notre faveur. »

La gamine secoue la tête, tout en repensant à ce qu'il s'est passé. Elle est entrée dans une zone, et elle s'est faite attaquée. Voilà ce qu'il s'est passé. Mais avec le recul... Elle fronce les sourcils, douteuse.

« Je n'ai VRAIMENT rien fait. Je suis passée dans une ruelle. Il y avait des gens. Mais j'étais perdue dans mes pensées, j'ai pas entendu ce qu'ils disaient. Ils ont peut-être cru que je les espionnais, ou peut-être que je suis rentrée dans "leur territoire". C'était une ruelle peu fréquentée, on était les seuls. »

Je n'ai pas cherché à m'expliquer. J'ai d'abord cru qu'ils n'étaient que des... Des ordures parmi tant d'autre. Mais après coup... Enfin. Parler n'aurait sûrement pas réglé grand chose. Ils m'auraient pas crue, si je leur disais que je les espionnais pas. Et si c'est juste parce que je suis rentrée chez eux... C'est pareil. Même si je doute qu'ils m'auraient pourchassée si longtemps pour ça.
Elle finit par soupirer, avant de songer à un détail.

« Ou alors, ce sont juste des kidnappeurs de petites filles. »

Ce n'était pas tant à ça qu'elle pensait, mais plutôt à des gens qui en avaient contre elle, bien qu'elle ignore qui et pourquoi. Elle ne connaissait aucun des gens qu'elle avait vu, strictement aucun. Mais aux Duchés, on pouvait toujours être relié à des gens sans savoir pourquoi. Après tout, c'est à ça que sert le mercenariat.

« Ou des gens qui me connaissent mais que je ne connais pas. »

Elle hausse les épaules, supposant qu'elle a normalement trouvé toutes les solutions probables qui pouvaient se proposer à elle.

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Spoiler:

HRP :

Alors qu'ils discutaient, les hommes qui poursuivaient la gamine les encerclaient et...

« Et merde… Ont à plus le temps ! »

La rouquine ne pu qu'opiner du chef. Il fallait qu'ils s'enfuient, ou qu'ils éliminent leurs ennemis. Elle avait d'abord pensé que les fuir suffirait... Et n'avait pas jugé bon, dans sa course, d'utiliser la magie pour se libérer de leur poursuite. Jusqu'à croiser cette foule...
Pfff... J'aurai dû utiliser mon sort d'invisibilité... Pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ?
Elle connaissait la réponse. Dans sa fuite, elle n'avait juste pas utilisé toutes ses capacités de réflexion... Et elle le regrettait désormais. Cependant, tandis qu'elle pensait cela, l'homme aux cheveux blonds avait explosé un pendentif qui libéra son armure. Lina n'en fut pas surprise, elle connaissait cette magie, qui était, entre parenthèse, bien cool. Et avant qu'elle n'ait pu admirer l'armure rutilante de l'homme, celui-ci lui prit la main et se mit à courir, l'entraînant dans son sillage. Et cette nouvelle fuite ne fit que faire regretter plus encore à Lina sa manière qu'elle avait eu de réagir.

« Font chier... »

Je ne veux pas... De son aide...
À cet instant, elle ne ressentait qu'une colère noire. Qui, étrangement, était totalement dirigée contre les hommes qui la pourchassaient. Elle n'avait jamais voulu de l'aide du blond, mais pendant un moment, elle s'était sentie prête à la tolérer. Mais à l'instant où sa main attrapa la sienne, des souvenirs remontèrent. Ce garçon, celui qui... Elle secoua la tête en grognant, alors que l'autre utilisait sa magie contre le gars d'en face. Elle retira sa main brusquement, avant de tourner la tête vers les types qui arrivaient par derrière. Deux... Trois. À environ quatre-vingt mètres encore. Elle continua à courir, tout en marmonnant une incantation.
Je refuse... Qu'il m'aide encore plus...
Elle continuait de marmonner, ignorant du mieux qu'elle pouvait l'homme devant elle. Et quand elle se concentrait vaguement à l'arrière, elle entendait encore plus de bruits de pas. Combien ils étaient ? Quatre... Puis cinq. Elle continua de courir.
Et je refuse de lui créer plus de problèmes.
Au fond, peut-être était-ce là le vrai problème ? Elle se retourna d'un coup.

« ASSEZ ! »

Les deux mains tendues en avant, une énorme sphère sombre partit de ses mains. Les cinq types flippèrent... Et se mirent à courir, dans l'autre sens. Le visage de Lina n'exprimait aucun sentiment autre que la colère.
Quelle bande d'imbéciles. Vous auriez dû plutôt courir vers nous.
L'orbe de ténèbres explosa. La gamine ne prit même pas le temps de savoir où, puisque le râle de l'un des hommes lui signifia qu'ils avaient franchi les vingt mètres qu'il les séparait de l'explosion de la magie des ténèbres.

« Tant pis pour eux. »

Elle ne ressentait aucune compassion pour ces hommes. Elle ne se reprochait même pas leur mort. La seule chose qui comptait à ses yeux, c'était se débarrasser de ce fardeau.

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