Il y a fort longtemps, un vampire voulant célébrer sa renaissance, inventa une fête et invita tous les vampires qu'il connaissait afin qu'ensemble, ils fêtent leur transformation en vampire. Et chaque année, cette fête s'embellissait et chaque année de nouveau vampire agrandissait les rangs des personnes voulant fêter cette renaissance. Puis, peu à peu, ce fut des vampires nouvellement transformer qui agrandissait leurs renaissances, comme une envie de mettre derrière eu, une bonne fois pour toutes leur vie oubliée. À présent, la fête va sur ses 800 ans et dure trois nuits d'affilé. Chaque jour est différent, allant toujours crescendo. Le premier jour, les vampires sont accueillis avec un cocktail à base de sang et son invité à faire connaissance avec d'autre vampire venu à l'occasion dans une grande salle mise à disposition pour cette occasion. La première soirée est calme, elle sert principalement à créer des liens entre les différentes personnes se trouvant dans la salle. C'est une festivité réservée au vampire, mais elle est loin d'être fermée aux autres races, même si elles se font plus rares. La deuxième nuit sert à célébrer la mémoire du passé oublié des vampires. C'est dernier défilant dans les rues avec des bols remplis d'eau tintée de rouge qu'ils verseront un peu plus loin dans une rivière. C'est une façon imagée de dire au revoir à leur souvenir perdu, en les laissant partir avec le courant de l'eau. Généralement, le cortège dure plus ou moins une à trois heures, tout dépend de la cadence de marche. La troisième est consacrée, elle, à faire la fête toute la nuit. La veille, les vampires présents disaient adieu à leur souvenir et là, ils accueillent leur nouvelle vie à bras ouvert à la fêtant avec joie et allégresse. De nombreux breuvages à base de sang sont disponibles pour les vampires présents à cette fête.

Il existe de nombreuses légendes lier à cette fête, parmi les jeunes vampires, ne connaissant pas la naissance de celle-ci. Seuls ceux qui ont plus de 800 ans connaissent réellement l'histoire de cette fête, mais par amusement, les plus anciens laissent les jeunes dans l'erreur. La plus célèbre rumeur raconte que c'est le premier vampire de l'histoire qui aurait inventé cette fête afin de réunir tous ses enfants à fêter leur nouvelle vie avec lui, leur père. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que le créateur de cette fête est toujours présent et s'amuse de cette rumeur le mettant dans le rôle du père de tous les vampires. Mais il y a une chose dont il est fier, c'est que sa fête a rapproché bon nombre vampire au cours des années.

Le grand hommage à la terre mère :

En Eïrn, de nombreux cultes à la nature sont rendus, souvent ceux-ci sont inspirés de l’ancien culte de la nature elfique lui-même qui a eut une influence aussi bien sur les humains que sur les autres espèces vivant en ces terres qui s’y sont implantés avant ou après des elfes y étant fort nombreux.

Dans la communauté d’Assana, au début de chaque année, un grand hommage à la nature identique est rendu, présidé depuis plusieurs siècles de cela par le protecteur dragonique de la communauté, connu aussi pour être lié à l’élément de la terre. Que ce soit pour apaiser les bêtes qui peuvent des fois menacer la communauté, que pour encourager la fertilité de la terre, mais aussi rendre un hommage à un sacrifice.

Cette pratique viendrait de l’époque où Assana n’était qu’un modeste petit village à peine fortifié, abritant notamment des elfes et des humains. Celui-ci par le passé était sous la protection d’un grand arbre doté de conscience qui perdurait en ces terres depuis des millénaires. Mais, le grand arbre périt pour protéger le village il y a plusieurs siècles de cela lors d’une incursion Teïderienne, dont un détachement de soldats désespérés, décida de piller et massacrer le village par vengeance. Le grand arbre sacrifia toute sa magie pour protéger le village par ses racines et mettre en déroute le détachement, mais périt dans les flammes au passage. Depuis, traditionnellement, cet hommage est rendu en hommage à ce sacrifice là où le grand arbre a périt, mais aussi pour louer la bienveillance dont sait faire preuve la nature et si possible l’encourager.