Il y a de cela environ 2000 ans, vers l'époque de la création d'Ikhyld, un monstre féroce ravageait la région, rien de ce qui était tenté pour l'arrêter ne fonctionnait, rien n'était efficace que ce soit la magie ou les armes, la créature s'en sortait toujours. Malgré la colère qui grondait, les habitants de la région c'étaient résignés à vivre avec ce fléau, les gens vivaient . Un jour, une jeune magicienne se fit attaquée par le monstre, celle-ci s'en sortie indemne, elle décida de retourner dans la forêt et ce contre l'avis de ses proches qui étaient persuadés qu'elle ne reviendrait pas.

Quelques jours après son départ, tout le monde la pensait morte, mais elle finit par revenir deux semaines plus tard, elle dit alors qu'elle avait vaincu le monstre, personne ne la croyait, elle les emmena donc là où se trouvait le monstre. Celui-ci se trouvait endormie au milieu d'une clairière qui était remplie de fleurs, la magicienne expliqua alors qu'elle s'était servi de sa magie de la terre pour amadouer le monstre avec des fleurs, car celui-ci semblait apprécié les belles choses, elle avait donc petit à petit gagné sa confiance avant de le piéger avec des fleurs dégageant du pollen, qui une fois respiré endormait lentement. La créature maintenant endormi, des mages vinrent la piéger dans cet endroit où elle connaîtrait un repos éternel. Personne ne sait où se trouve aujourd'hui la créature et sa prison

La jeune magicienne fut louée. Aujourd'hui ses actes sont un bon exemple des valeurs Ikhyldiennes, elle a agi avec grâce, diplomatie et sans violence, chose qui n'avait pas fonctionné contre cette créature et qui montre qui n'est pas toujours la meilleure solution. Aujourd'hui la Fête des Fleurs est célébré dans tout l'empire Ikhyldien, c'est une fête joueuse où sont loués les valeurs de l'empire, l'art et la magie, mais avec le temps elle a petit à petit dérivé et célèbre aussi les fleurs.

Durant cette fête, des spectacles, défilés et concours d'art (sculpture, peinture, danse, etc) ont lieux, le thème principal étant les fleurs.

L’on ignore encore comment les premiers Azuriens sont apparus. C’est l’une des plus grandes énigmes d’Orzian car, outre les scientifiques Akkatoniens et les érudits Ikhyldiens, les Azuriens eux-mêmes cherchent à comprendre leurs origines.

Il existe un conte transmis de génération en génération parmi les Azuriens qui expliquerait leur création. Mais quelle est la part de l’utopie et de la réalité dans ce récit?

Il était une fois un grand mage venu chercher un peu de solitude dans le monde élémentaire de vent. Etait-il humain, elfe, nain ou kitsune ? La légende ne le dit pas. Nul ne sait ce qu’il fuyait ou ce qu’il espérait trouver, mais il décida de s’installer dans une grotte sur une île volante. Ce qu’il ignorait, c’est que cette île était l’aire d’un Esprit des vents qui observa son voisin avec défiance, curiosité puis au fil du temps avec une certaine affection.

Le désir que l’élémentaire éprouvait pour le mage le poussa à vaincre sa timidité. Il virevolta, se déchaîna en souffles puissants et fit vibrer l’air de chants aux sonorités cristallines qui exaltaient son amour. Le bipède se laissa séduire ; la puissante magie enveloppa les deux amants et elle se déchaîna.

Le mage et l’Esprit surent immédiatement que leur amour avait été fécond car deux petites sphères, l’une lumineuse, l’autre ténébreuse mais toutes deux emplies de magie et de vie virevoltaient autour d’eux. Ils firent appel à la magie de la terre pour protéger ces étranges créatures d’une pellicule protectrice et nutritive.

Après quelques mois, la coquille des deux œufs se fendilla et deux créatures mi-homme mi-oiseaux en sortirent. Les oisons étaient à la fois semblables, car pourvus d’ailes, de plumes, d’un bec et de serres, mais très différents. L’un était ombrageux et distant, ses plumes noires comme la nuit reflétaient son tempérament sombre. L’Esprit le nomma Tengu. L’autre, plus joyeux et aimable gazouillait en agitant ses ailes irisées. Le mage le nomma Azur. Les deux frères ne furent jamais complices car si Azur voulait jouer et plaisanter, Tengu le rabrouait ou ruminait seul dans son coin.

Les élémentaires se montrèrent réticents à accueillir ces nouveaux locataires. Ces frêles créatures  n’étaient pas tout à fait constitués de vent. Leur place n’était pas dans ce monde mais sur terre, auprès des bipèdes, dirent-ils. L’Esprit tempêta mais il dut capituler face à l’intransigeance de ses pairs et des Seigneurs des vents qui craignaient que cette espèce pullule et attire d’autres créatures.

Ainsi les deux oisons furent envoyés sur Orzian dès qu’ils furent autonome. Tengu faussa immédiatement compagnie à son frère pour aller se cacher tandis qu'Azur explora le continent à la recherche de ses cousins humains dont il restera proche. Le mage quant à lui choisit de ne pas les accompagner et de rester auprès de l’Esprit. L’on raconte qu’ils eurent d’autres enfants et c’est ainsi que les Azuriens et les Tengus créèrent des clans et peuplèrent les montagnes, mais les deux espèces resteraient toujours tiraillées entre le ciel et la terre.


Il y des siècles de cela, alors que l'empire Akkatonien était encore en pleine conquête du continent d'Aros, celui-ci fut confronté à la région centrale de Pandreï qui était aux mains de nombreuses peuplades barbares qui à défaut d'être avancées technologiquement, étaient nombreuses et féroces. Néanmoins, suite à des décennies de guerre, leur résistance fut peu à peu matée par l'empire, mais dans un élan de désespoir et d'audace les tribus barbares au bord du gouffre, rassemblèrent alors ce qu'il restait de leur armée pour attaquer de nuit et par surprise des Akkatoniens trop sûr d'eux suite à leur dernière victoire, ce pour espérer pouvoir les chasseur de leurs terres.

Et alors que les barbares s'approchaient discrètement du camp des Akkatoniens qui n'était que peu gardé. Le haut juge Akkatonien Caphias qui sommeillait en dessous d'un pommier par envie de dormir à la belle étoile comme une bonne partie de ses hommes, reçut alors une pomme sur le crâne, ce qui le réveilla brusquement… Le choc passé et se rendant compte avec stupéfaction que les barbares approchaient discrètement du campement, le haut juge put ainsi donner l'alerte. Les troupes de l'empire après s'êtres réveillées précipitamment se défendirent alors contre les barbares, transformant ce qui aurait dû être un massacre commis par ces derniers en un sérieux revers qui mit fin à la dernière résistance solide à l'empire en Pandreï

Attribuant en bonne partie la réussite de cette bataille à un coup de chance dû au fait qu'il avait été réveillé par cette pomme, le haut juge Caphias qui ne manquait pas d'humour décida alors que ce jour serait connu en Aros comme celui de la pomme conquérante. Surtout dans la région de Pandreï dont cette bataille acheva la conquête. Cette idée, séduisant l'empereur Draenor en place à cette époque pour une raison inconnue et le premier gouverneur de la Pandreï, finit avec le temps par devenir une tradition au point que tous les 31 Mars une grande festivité est encore organisée dans la capitale de la région de Pandreï, la cité d'Aurore. Beaucoup d'animations tournant autour des pommes ayant alors lieu, la plus excentrique et impressionnante étant celle où la pomme jugée la plus « conquérante » (en somme la plus grosse) est escortée en défilé militaire jusqu'à la place centrale de la ville, puis là elle est décorée par le gouverneur de la province et un grand discours est prononcé en son honneur. Ceci fait, le fermier l'ayant cultivé reçoit une belle subvention de la part du gouvernement provinciale et la pomme décorée est tirée avec un canon du haut de la muraille de la cité. Les légendes racontent d'ailleurs qu'une fois, une pomme particulièrement volumineuse aurait accidentellement abattu un hippogriffe sauvage en vol, mais ce ne sont évidemment que des racontars...