Nationalité : Ikhyldienne
Race : Elfe
Nom : Shinoga
Prénom : Aedgya
Surnom : Tisseuse de Couleurs
Sexe : Féminin
Date de naissance : 17 Maïa 1761
Age : 240 ans
Lieu de naissance : Cité d'Ikhyld
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Cité de Jade
Rang social : Noblesse
Métier : Verrière
Célébrité : Connue en Ikhyld

*Naginata : Une lance à la mode ikhyldienne, assez élégante tout en étant fonctionnelle, avec son manche de bois sombre et sa lame courbe en acier. Le manche est décoré de motifs argentés en forme de flammes, qui se prolongent en un fil d'argent courant le long d'une lame par ailleurs évidemment tout à fait fonctionnelle et affûtée !

*Armure en écailles de dragon : Une cotte de mailles faîtes avec des écailles de dragon. Légère tout en étant aussi solide que l'acier trempé. Celle qu'Aedgya porte au combat est un cadeau de sa mère après qu'elle ait prouvé sa valeur dans la voie des armes, et elle y accorde une grande importance autant pour sa valeur réelle que pour la valeur sentimentale liée à son origine. (L'armure compte comme une légère au niveau de malus, offrant la protection d'une intermédiaire.)
Endurance de la terre :
L'armure ainsi enchantée, augmente la résistance physique de son propriétaire. (+1 en résistance physique)

*Bâton de mage : Même si elle l'utilise rarement en situation de combat, préférant manier la lance, Aedgya n'en dispose pas moins d'un bâton de mage solide, en bois sombre et orné à son sommet d'un rubis de belle taille, symbole de sa nature de mage autant qu'outil parfois tout de même utile, ne fut-ce que pour canaliser ses sorts à distance !

*Catalyseur vivant :
Votre corps devient une sorte de catalyseur vivant capable de plus aisément stocker et interagir avec le magie. Concrètement cela augmente de 20 pourcent votre stock de mana.

*Habit du dragon (Ikhyld) :  Sublime habit brodé d’écailles d'un dragon Ikhyldien les ayant offertes de façon volontaire. Il sera associé à un élément précis et à certaines propriétés selon la nature du porteur du vêtement. On ne peut ainsi pas bénéficier de panoplies de ce genre de vêtements ayant des effets différents.
Feu : Le feu et la chaleur peuvent êtres convertis en énergie physique pou ainsi fatiguer moins vite. Ne protège pas de cet élément par contre.

*Chevalière de Mage : Une chevalière de mage en platine, portant un rubis presque pur qu'elle espère bien un jour remplacé par une pierre parfaite. Simple et discrète, elle est à la fois élégante et assez légère pour être portée en toute situation.

*Collier du Tigre : Un élégant collier d'argent tout en finesse, portant un Œil-de-Tigre sur un support de platine, c'est un souvenir forgé par sa mère à partir de l'anneau de sa défunte grand-mère, un moyen élégant de maintenir un lien familial qui ne saute pas aux yeux d'un étranger pour autant, et un souvenir qu'elle chérit de cette Elfe exceptionnelle qu'elle n'a pas eu la chance de connaître directement.

*Siänil (Rossignol chanteur) : Un petit oiseau au chant enchanteur, capable de reproduire toutes les musiques qu'il a entendu – pas les paroles, seulement le rythme des musiques – de sa belle voix flûtée, c'est un compagnon de voyage qui peut être appréciable pour rompre la monotonie ou égayer les étapes. Bien qu'elle n'ait pas les talents avec les animaux de sa mère ou de sa tante, Aedgya n'en apprécie pas moins la compagnie de ceux-ci, et chérit particulièrement ce doux rossignol dont les chants l'accompagnent souvent lors de ses créations.
-Attaque : Débutant
-Défense : Débutant
-Constitution : Débutant
-Malignité : Confirmé
-Taille : Débutant

*La poche du marchand modeste (Duchés du Sud) :
C’est une bourse, ou bien un sac, qui peut transporter plus que sa contenance extérieure. En effet, vous pouvez ainsi transporter toute votre valise de voyage à votre ceinture, la taille intérieure ne pouvant excéder celle d’une grosse malle de voyage par contre. Évidemment, plus le contenant peut transporter, plus il coûte cher. Acheté lors d'un voyage dans les Duchés, c'est un contenant bien pratique pour Aedgya quand elle veut se déplacer léger !

*Insufflation de Force :
Idéal pour envoyer une claque à un Troll ou ouvrir un bocal de cornichons récalcitrant. Cette amélioration augmente la Force Physique d’1 point.

*Beauté parfaite :
Votre corps est totalement altéré par la magie pour parfaire la beauté qui est vôtre, vous permettant de littéralement subjuguer les autres par celle-ci. Cette amélioration corporelle vous permet d'effectuer un test de beauté une fois par jour opposé à un test de volonté pour déstabiliser quelqu'un pendant quelques instants ou le rendre plus influençable par vous pendant une bonne heure.

• Magie

Potentiel : Immense

Feu : Virtuose
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte
Âme : Inapte
Foi : Inapte

• Mental

La volonté : Maître
Contrôle de soi : Confirmé
L'intelligence : Prodige
La perception : Confirmé
Le charisme : Maître
Technologie : Inapte

• Physique

Force physique : Champion
Agilité : Prodige
Vivacité : Virtuose
Résistance physique : Confirmé
Résistance magique : Confirmé
Vitalité : Champion
Beauté : Prodige
Discrétion : Inconnu

• Martial

Armes de tailles : Inapte
Armes lourdes : Inapte
Armes d hast : Maître
Faux : Inapte
Art de la défense : Inapte
Armes de lancer/fouet : Inapte
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Inapte
Armes à feu : Inapte
Équitation : Inapte
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte

Aedgya est une belle jeune femme elfique de haute stature, au corps fin et élancé qui s'élève sans soucis jusqu'au mètre quatre-vingt-dix sans soucis, à l'image d'ailleurs de ses deux parents. Loin d'être une montagne de muscles, et comptant plus sur l'intelligence et la magie que sur la force pure en cas de problèmes, elle n'en est pas moins loin d'être relâchée non plus, son corps construit plutôt pour la vitesse et la rapidité, comme souvent chez ceux de sa race, tout en étant au final plus musclée que la moyenne des autres elfes, au final.

La damoiselle dispose de longs cheveux d'un brun sombre et profond, qu'elle aime à porter libres et tout en volume, cascadant sur ses épaules et encadrant un visage aux traits fins, porteurs d'une certaine noblesse aristocratique et toute à la fois d'une forme de douceur. Ses yeux sont bruns également, d'une teinte plus douce que sa chevelure, couleur de noisettes mûres et rayonnantes au soleil, des yeux qui peuvent se faire sérieux quand la situation l'exige, mais qui brillent bien plus volontiers du contentement d'une bonne discussion ou de la joie pétillante d'une nouvelle création artistique.

De même, si elle est entraînée à la fois à éviter les coups mais aussi à les rendre, lance à la main, en cas de besoin, les cals qui ornent ses douces mains sont plus celles de l'artisane que de la guerrière, aimant à développer sa précision pour créer des œuvres enchanteresses, même si elle est également conscience que la rudesse de la vie, autant que les devoirs envers son peuple et sa nation, peuvent aussi l'amener à déployer cette précision d'action au combat tout autant que dans son atelier !

Aedgya est une jeune fille volontaire, qui sait se fixer des objectifs et se donner ensuite les moyens de les atteindre, sans faiblir même si évidemment sans non plus laisser les choses tourner à l'obsession, évidemment ! Ayant appris de sa mère qu'on obtient rien sans efforts, et que si la ie peut doter certains de chances supérieures à celles d'autres, il ne faut pas moins en mériter que celles-ci se concrétisent en quelque chose de rayonnant, elle n'hésite jamais à s’investir à fond quand elle entreprend quelque chose, ayant ainsi déjà maîtrisée au cours de sa vie à la durée toute elfique plusieurs domaines qu'elle compte bien continuer à approfondir, sans s'y arrêter non plus !

Plutôt du genre enjouée et globalement de bonne humeur, mais néanmoins très sérieuse et appliquée quand elle entreprend quelque chose, Aedgya est finalement dotée d'un caractère assez ouvert et appréciable, même si évidemment ce serait un tord que de confondre cette ouverture avec de la naïveté, que du contraire : elle aime à chercher le meilleur chez autrui, mais a appris très jeune à toujours rester sur ses gardes au besoin. Une fois sa confiance réellement accordée, elle est prête à aller loin pour ceux qui comptent pour elle, mais à l'inverse malheur à qui la trahirais, car elle est capable de colères volcaniques semblant trahir le lien qui l'unis à son élément de prédilection : le feu ! Difficiles à éveiller, celles-ci n'en sont que plus foudroyantes quand la belle elfe aux cheveux sombres s'abat sur ceux qui se sont attirés ses foudres !

Née et élevée à Ikhyld par une tutrice – en réalité plus que cela – particulièrement patriote, Aedgya s'est toujours sentie loyale à Ikhyld, et en grandissant cette loyauté naturelle n'a fait que grandir et se renforcer. Convaincue de la solidité et de la moralité du modèle ikhyldien, autant qu'attachée à sa patrie, la jeune Elfe est profondément attachée à son pays, et prête à le défendre si nécessaire, ce qui est l'une des raisons qui l'ont poussée à apprendre à se battre, sans compter d'autres éléments encore plus personnels faisant qu'il serait totalement inconcevable pour elle de se retourner contre le gouvernement ikhyldien !

De même, elle est entièrement acquise à la magie dans la dualité. Si elle reconnaît par honnêteté certaines réalisations à la technologie, elle est convaincue qu'elles ne valent pas son prix, entre la destruction de la nature par les industries lourdes, la perte du lien à la magie ou l'artificialisation des corps qu'elle promet. Pour elle, les problèmes que prétend régler la technologie, au niveau de l'égalité notamment, n'en sont que dans des sociétés imparfaites, et régler ceux-ci lui semble infiniment préférable au renoncement contre-nature que lui semble être une société entièrement technologiste...

On se doutera donc de son désamour pour Akkaton, nourrit également de certains préjugés transmis par son éducation, même si elle est loin d'aller jusqu'à la haine, évidemment. Elle considère simplement le « tout-technologie » akkatonien comme un fourvoiement, et espère qu'ils sauront comprendre à terme qu'il convient de s'en détourner, en même temps si possible qu'ils sauront abandonner leur impérialisme et leur complexe de supériorité qui semble leur faire considérer qu'ils ont le droit de s’immiscer dans les affaires des autres nations, sans avoir à se soucier des dégâts occasionnés !

Ceci dit, elle reconnaît volontiers qu'on trouve bien pire, à commencer par Teïder, évidemment. Elle considère que les teïderiens eux-mêmes sont les premières victimes de ce système obscurantiste et raciste où ils sont enfermés, et espère voir rapidement l'influence ikhyldien gommer ces éléments, par la force s'il le faut, pour laisser une société plus saine se développer, ce qui ne sera pas bien difficile vu où la société actuelle a placé le niveau de référence !

Pour le reste, chacune des nations orzanienne, tout en étant largement au-dessus, a ses propres qualités et travers : le renfermement eïlynsterien, le mercantilisme débridé duchéen ou encore les secrets de la République et la prolifération de monstres de son territoire. Pour autant, elle est convaincue que, sous la houlette bienveillante d'Ikhyld, chacun de ces peuples peut s'améliorer, plaçant sans doute Eïlynster et même les Duchés au-dessus du tout-technologie et de l'impérialisme akkatonien, bien qu'elle se méfie un peu de la Cité de la République, et considère qu'une fois Teïder neutralisé, il faudrait aussi voir ce qu'il cache, pour le bien avant tout des peuples sous leur étrange protection...

L'amour entre deux êtres peut prendre bien des formes, et parfois être difficiles à identifier, notamment lorsque l'on prend une amitié proche pour peut-être plus que cela... le genre de situation qui peut mener à des complications de toutes sortes, et même détruire des amitiés. Ce ne fut pas le cas pour les parents d'Aedgya, qui, après s'être rapprochés plus que jamais suite à une perte commune, surent identifier assez vite que sur le long terme leur relation ne fonctionnerait pas, et risquerait bien de mettre à mal les liens qu'ils partageaient déjà. Ils étaient sages tous les deux, de fait, mais pourtant, leur brève liaison romantique suite au deuil ayant suivit la mort de leur mentor commune, et mère de la partie féminine de ce bref couple, n'en avait pas moins laissé ladite partie avec une vie se développant en elle, à savoir la future Aedgya...

Mais ses parents n'étaient pas des quidams ordinaires : l'un était le tout nouvel Arcane de l'Invocation de l'Empire Ikhyldien, l'autre la fille de l'Arcane précédente ainsi qu'une officière supérieure respectée de l'armée impériale. Si la belle Saeki aurait été prête en soit à donner naissance à une enfant hors mariage, surtout dans la mesure où s'était avec un mage qui n'aurait guère déparé son rang, le sage Xin, de son côté, ne souhaitait guère lancer ainsi une ombre de rumeur et de ragots sur son arrivée à son poste, alors que ses ennemis auraient pu en faire un cheval de bataille, en insinuant par exemple que l'Arcane précédente ne l'avait choisi comme successeur que parce qu'il avait fait les yeux doux à sa fille, entre autres choses... finalement, sa mère se rangea à l'avis de son père, et ce fut dans la discrétion et le secret que la grossesse fut menée à terme, puis que l'accouchement fut conduit, la petite Aedgya naissant sans être destinée à hériter ni du nom des Nahalëm ni de celui des Katsuragi.

Néanmoins, aucun des deux n'était du genre à fuir ses responsabilités, fussent-elles parentales et cachées. Sa mère n'avait accepté ce secret qu'à la condition de pouvoir malgré tout la garder sous son aile, et quand elle revint à la vie publique après une prétendue mission ayant durée plusieurs mois pour le compte de son père, le temps de la fin de la grossesse, de l'accouchement et du temps nécessaire pour s'en remettre, elle avait avec elle la toute jeune Aedgya, qu'elle présenta comme sa pupille, fille d'un couple ayant perdu la vie dans ladite mission, version appuyée de quelques documents fabriqués par son maître-espion de père. La jeune fille fut confiée à des nourrices, mais au sein de la demeure familiale maternelle, et son père garda aussi toujours un œil sur ce qu'elle devenait, bien que de façon plus distante au début.

La jeune fille grandit donc en ne manquant de rien, même si elle n'avait qu'une idée vague de ses origines, et entourée d'une bonne dose d'amour maternelle de celle qui ne pouvait pourtant assumer pleinement être la sienne, les servantes et nourrices disant souvent en souriant qu'elle ferait une excellent mère le moment venu vu comment elle prenait soin de sa petite protégée, sans voir l'ironie de leurs remarques. Aedgya était une enfant plutôt enjouée, toujours pleine d'énergie et avide d'entendre toutes les histoires qu'on voulait bien lui raconter, qui en grandissant devint également, en bonne partie grâce à cette même curiosité, une élève consciencieuse, toujours curieuse de découvrir de nouvelles choses, même si parfois elle n'accrochait pas à certaines d'entre elles ! En tous cas, elle suivit une excellente éducation avec fruit, tout en s'adonnant au dessein, bien qu'elle ne se sente pas tout à fait satisfaite de cette occupation artistique.

Arrivée vers la fin de son adolescence, vers la quarantaine, elle vit sa tutrice, celle qu'elle considérait depuis longtemps comme sa mère vu le lien qu'elles avaient forger, lui avouer qu'elle l'était en vérité réellement, et lui expliquer brièvement les raisons de ces secrets, sans toutefois lui donner encore l'identité de son père, qui souhaitait éviter toute fuite. De fait celui-ci avait également toujours veillé sur elle de façon plus lointaine, et était parfois venu voir ses progrès et discuter avec elle, un peu comme un parrain ou un oncle bienveillant, mais à ce stade Aedgya ne réalisa pas de qui il s'agissait. Elle aurait pu être en colère contre sa génitrice, mais elle était déjà assez mature pour encaisser la chose, et la nouvelle la rendit si heureuse que toute idée de ce genre fut vite balayée, sautant au cou de sa Demi-Dragonne de mère en pleurant de joie.

Saeki avait finalement décidé de lui confier la vérité non seulement car elle la pensait prête, mais également parce qu'elle s'apprêtait à mener une importante campagne, la plus importante depuis l'époque de la croisade qui avait frappé Ikhyld, dans le but de conquérir un nouveau territoire sur un continent appelé Orzian, et ainsi faire pièce aux visées akkatoniennes sur le long terme. La Générale était confiante, mais avait souhaité mettre les choses à plat avec sa fille avant de partir à la guerre. L'adolescente resta bien entendu en arrière, mais suivit les avancées de sa mère aussi bien via les nouvelles qui parvenaient globalement à l'empire que par une large série de lettres que lui envoya celle qui ne manqua pas de triompher dans cette glorieuse campagne !

Une fois la victoire acquise, Saeki se fixa largement dans les nouvelles terres conquises, et en tant que sa pupille, autant que parce qu'elle savait maintenant le lien réel qui les unissaient, Aedgya fit donc le chemin par voie de mer pour rejoindre le continent orzanien et la toute nouvelle Province Ikhyldienne qui venait d'y être établie ! Les exploits guerriers de sa génitrice avaient enflammées l'esprit de la jeune femme qui, en plus des études magiques qu'elle avait déjà commencé à mener, en marchand sur les pas de celle qui n'était encore que sa tutrice à ses yeux à se moment là, elle commença également à s'intéresser au maniement des armes, se disant que combiner les deux serait sans aucun doute une bonne chose pour pouvoir épauler sa mère et, qui sait, être un jour à la hauteur de la légende que celle-ci semblait sérieusement en train de bâtir !

Finissant de grandir jusqu'à l'âge adulte en nouant un lien plus solide encore avec celle que l'on nommait maintenant partout la Générale-Phénix, elle vit de plus celle-ci accéder au rang d'Arcane. De son côté, elle cherchait toujours la voie artistique qui lui correspondait le mieux, et fini par la trouver un peu par hasard, lors d'une démonstration dans un monastère où elle passait quelques temps pour perfectionner un sort : un mage maîtrisant la terre et le feu qui manipulait du verre... elle n'avait certes pas la même affinité terrestre, mais l'idée de travailler le verre, avec tout ce que cela pouvait donner de liberté en matière de lumière et de couleur notamment, la séduisit immédiatement, et quelques jours plus tard à peine, grâce aux contacts de sa « tutrice », elle entrait en apprentissage chez un maître verrier, pour apprendre d'abord le travail manuel du verre, avant de s'ouvrir ensuite de nouvelles portes par la magie.

Elle commençait à maîtriser la chose quand l'Empereur vint à mourir, ouvrant la voie à sa succession. Aedgya n'avait pas douté un instant des capacités de sa mère, mais ce ne fut pas moins une surprise, quelque part, de se retrouver soudain fille, fut-ce secrète, de la nouvelle Impératrice ! Ce fut bien sûr aussi une grande joie... et aussi l'occasion pour une nouvelle révélation, puisque ce fut peu après ce couronnement que son père décida de se faire connaître d'elle, lors d'une entrevue en tête à tête. Elle découvrit donc que son « parrain » Xin était en fait un peu plus que cela, et il assuma être à l'origine du choix de cacher ses origines, tout en lui en expliquant posément les raisons, l'estimant prête à encaisser et comprendre cela, tandis que dans le même temps il estimait leurs positions, à lui et Saeki, assez bien assurées à ce stade pour encaisser le choc en cas de problème futur.

Aedgya fut finalement plutôt contente de découvrir que son père était quelqu'un qu'elle appréciait et respectait, plutôt qu'une liaison dont sa mère aurait dû avoir honte pour une raison quelconque, et de fait à ce stade de sa vie, devenue adulte, elle avait depuis longtemps fait la paix avec ses origines quelques peu tourmentées. Elle accepta donc ce nouvel élément avec sérénité, et bâtit à partir de là une relation également plus solide avec son véritable géniteur, quoique sans briser le voile du secret qui aurait pu déclencher un tout autre genre de scandale après tant d'années ! De plus, dans un sens, la révélation que non seulement sa mère mais son père également appartenaient à l'élite de la nation, au Conseil des Arcanes, ne fit que la pousser à se donner plus à fond encore dans ses différents apprentissages pour se montrer digne de leur héritage, fut-ce à ses seuls yeux !

C'est ainsi que dans les années suivantes elle continua de développer ses compétences, en priorisant évidemment son apprentissage artistique et magique, même si elle n'oublia jamais non plus totalement ses compétences martiales. S'établissant dans la Cité de Jade, elle y devint connue comme verrière de talent, créant des merveilles de couleurs variées qui s’irisaient à la lumière naturelle, en vitraux, vases et statues multiples, gagnant une petite réputation qui ne fit que se renforcer après que, devenue Archimage de Feu, elle fini par être anoblie par sa mère au cours d'une cérémonie où leur véritable lien, évidemment, resta secret, mais ne fit que rendre l'occasion tout aussi évidemment plus spéciale encore pour la belle Elfe aux cheveux sombres.

Dans les décennies qui suivirent, elle s'établit durablement dans le paysage de la capitale ikhyldienne en Orzian, faisant parfois des voyages dans sa cité natale ou bien dans d'autres villes réputées, ainsi que dans certaines autres grandes villes orzaniennes, notamment dans certaines cités duchéennes rencontrer d'autres artistes de sa discipline, mais gardant la Cité de Jade comme sa résidence préférée, toujours à la recherche de nouvelles beautés à représenter, ayant trouvé sa place avec bonheur en ce monde en dépit des difficultés attachées à sa naissance !

*Saeki Katsuragi : Sa mère biologique, officiellement sa tutrice suite à la disparition de sa famille. Même avant que la Demi-Dragonne ne lui révèle la vérité sur leur lien de filiation, Aedgya ne se sentit jamais en manque d'affection maternelle de sa part, que du contraire, et encore aujourd'hui, le fait que leur lien véritable soit caché ne l'empêche pas d'être particulièrement attachée à sa génitrice et de tout faire pour la rendre fière d'elle !

*Xin Nahalëm : Son père biologique, officiellement son parrain. C'est de lui que vient la situation particulière d'Aedgya, mais celle-ci, n'en ayant jamais réellement souffert, n'a jamais eu de raison de lui en vouloir pour cela, comprenant en soit ses raisons. Elle a été heureuse d'apprendre qu'il était son père, ayant toujours apprécié le maître-espion, quoiqu'elle ait une relation moins fusionnelle avec lui qu’avec sa mère, la révélation de leur lien de sang n'ayant fait que renforcé cette bonne entente entre les deux Elfes.

*Araki Yukinaga : Ami proche de ses parents et d'un naturel particulièrement fouineur, l'ancien espion a percé le secret autour de la jeune femme depuis des années à présent, et s'il n'a pas manqué d'utiliser celui-ci pour taquiner ses amis de temps à autre depuis, il a toujours gardé fidèlement le secret par ailleurs. Aedgya le perçoit comme un oncle amusant et fantasque, et n'est pas mécontente qu'il soit ainsi entré dans son existence, prenant plaisir au caractère joueur du Kitsune.

*Ausilio : Cela fait un moment maintenant que la jeune femme entend parler de ce Dragon duchéen, amant de sa mère, sans l’avoir encore rencontré pour le moment, en partie à cause du secret autour de son lien réel avec l'Impératrice-Phénix. Elle sait néanmoins que sa mère a développé des sentiments à son sujet et envisage un rapprochement plus sérieux et durable, et est plutôt curieuse de rencontrer celui qui semble devoir devenir son futur beau-père !

• Petite présentation de votre personne : C'est encore Lucia !
• Rythme rp et particularités : /
• Comment avez vous découvert le forum :/
• Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?La rendre digne de son héritage caché, ce qui n'est déjà pas une mince affaire !
• Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ? Lui choisir une seconde magie, développer quelques stats et pour les événements RPs je compte un peu plus me laisser porter !