Nationalité : Eïlynsterienne
Race : Nagate semi esprit (Hybride)
Nom : Sanna
Prénom : Honoria
Surnom : La voix du mur
Sexe : Féminin
Date de naissance : 13 Augustus de l’An 1588 de l’Âge d’Acier
Age : 413 ans
Lieu de naissance : La forteresse inébranlable
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : En voyage diplomatique
Rang social : Haute officière
Métier : Générale, Représentante Eïlynsterienne
Célébrité : Connue à Eïlynster, Peu connue dans les duchés

Sceptre de général :
Ce sceptre de mage, fait d’argent sombre et surmonté d’une tête en forme de prisme de saphir, sert à la nagate pour canaliser ses sorts, mais aussi à appuyer légèrement la symbolique de son rang.
Surcharge :
En investissant 20 pourcent de points de mana en plus dans un sort, le mage peut rendre celui-ci encore plus puissants en canalisant et emmagasinant la magie dans le bâton avant de lancer son sortilège.

Bouclier lourd :
Un imposant bouclier vaguement en forme d'écu fait d'acier trempé qui protège bien le corps et donc la surface est ornée de l’emblème du royaume, le grand mur d’acier au dessus duquel s’élève le soleil doré.

Armure de plates complète : (Apparence partielle)
Une armure intégrale et imposante composée de plates d'acier recouvertes de feuilles d’étain, Honoria porte en bataille celle-ci, pour protéger le haut de son corps, car évidemment ça ne peut aller jusqu’à sa queue.
Empire de la lumière :
L'armure ainsi enchantée permet à son porteur de dégager une puissante lumière qui le rend difficile à regarder longtemps et donc à le viser. (-5 pour tenter de le toucher à distance ou au corps à corps si on échoue à un test de perception , trois fois par combat)
Légèreté du vent :
L'armure ainsi enchantée devient aussi légère qu'une plume. (Malus d'armure divisé par deux)

(Naga uniquement) Écailles nagates :
Les écailles du naga bénéficiaire de l'amélioration sont rendu bien plus résistantes. Elles sont dorénavant assez solides pour pouvoir potentiellement arrêter un tir d'arbalète à courte portée et un tir de fusil moyen à moyenne portée. S'il est toujours possible de tuer le naga avec des armes légères en visant les points faibles, il est conseillé d'y aller à l'arme lourde dorénavant.

Ensemble de diplomate :
Ensemble de vêtement luxueux, aux teintes néanmoins un martiales et très officielles, ils indiquent autant une interlocutrice d’importance par les tissus précieux et élégants dont elle se drape, que son origine, la nation du grand mur.

Ensemble de voyageuse officielle :
Un ensemble de vêtements résistants et pratiques que Honoria portent lorsqu’elle est en mission officielle pacifiste, mais pas dans une cour. Ils sont pratiques, mais élégants.

Couronne de représentante :
Une couronne ouvragée faîtes de métal et matière précieuses n’ayant pas pour but de mettre en valeur le rang de celle le portant, mais ce qu’elle représente. D’ouvrage Eïlynsterien, elle reste magnifique.

Boussole Magique :
Ressemblant fortement à son pendant commun, cette boussole possède deux utilité propre grâce à deux cristaux remplaçant l'aiguille traditionnel, l'une servant magiquement à indiqué le Nord, l'autre étant attiré vers d'importante source magique, la cité de Jade ou les cristaux dans la Grand Muraille d'Acier par exemple.

Cage magique de transport :
Une cage plus ou moins grande qui une fois refermée réduit sa taille et celle de toute personne ou chose emprisonnée à l'intérieur pour atteindre celle d'une petite lanterne concernant la cage et d'une petite souris pour le prisonnier. Si la cage est ouverte, elle et son prisonnier retrouvent leur taille d'origine très rapidement. Utilisable aussi pour le transport de personne, par exemple un azurien offrant ses services d'être volant.

• Magie

Potentiel : Immense Potentiel
Feu : Inapte
Eau : Champion
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Virtuose
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte
Âme : Inapte
Foi : Inapte

• Mental

La volonté : Maitre
Contrôle de soi : Confirmé
L intelligence : Prodige
La perception : Confirmé
Le charisme : Virtuose
Technologie : Inapte

• Physique

Force physique : Confirmé
Agilité : Adepte
Vivacité : Adepte
Résistance physique : Prodige
Résistance magique : Confirmé
Vitalité : Prodige
Beauté : Maître
Discrétion : Débutant

• Martial

Armes de tailles : Inapte
Armes lourdes : Inapte
Armes d hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Maître
Armes de lancer/fouet : Inapte
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Inapte
Armes à feu : Inapte
Équitation : Inapte
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte

Très belle, voilà comment beaucoup décrivent la nagate, même parmi ceux qui ne sont pas de sa race, car elle est belle en effet, avec ses écailles colorées, des yeux bleutés brillants tels des saphirs et des tenues souvent certes martiales, mais gracieuses qu’elle porte. Une beauté qui pour beaucoup est celle d’une pierre précieuse précieuse rose et rouge et qu’elle sait mettre en valeur, même si souvent plus pour s’imposer implicitement ou explicitement, que pour séduire quiconque. Après, ce n'est pas la plus grande des beautés, mais clairement elle est donc plutôt du côté de celles gâtées par la nature.

Une nagate au corps semblant aussi solide que le roc, même si pas très vif ou souple par rapport à la plupart des siens. Sans perdre en grâce serpentine, elle a une carrure bien plus solide qu’une bonne partie des siens et les quelques cicatrices se voyant sur son corps semble témoigner d’une bonne capacité à encaisser les coups ultimement. Sachant que ses écailles sont renforcées par magie et qu’elle porte souvent une lourde armure, en effet elle est assez solide...

Son regard est probablement sinon, ce qui trahit le plus sa nature de demi esprit, ses yeux émettent une douce lumière bleutée qui contraste d’ailleurs superbement avec la teinte des écailles et de son corps. Pour le reste, les signes corporels de cette double nature sont discrets, certains disent que la coloration claire de sa corps vient peut-être de là étant donné que sa mère avait des écailles sombres, mais est-ce vrai ?

Pour le reste, il est facile de voir quand elle bouge et parle, que c’est une guerrière, une guerrière qui se maîtrise et contient, capable d’interagir avec les grands, mais une guerrière d’abord. Il y a une forme de maîtrise martiale dans ses gestes, de vigilance permanente dans sa posture et son regard, comme si elle était prête si nécessaire à bondir ou se battre.

Mais elle possède aussi une forme de charme magnétique à part, elle en impose, pas tant par sa beauté certes grande, que par une attitude et une certes de force de caractère qui s'impose facilement à tous. Capable de dominer ses interlocuteurs des fois, de se mettre à leur niveau, mais jamais de s’abaisser, la nagate n’est pas cassante, mais ne paraît pas du genre à plier et ce n’est pas faux…

Quant à sa voix, serpentine et agréable, mais assez ferme et empreinte d’autorité, elle est du genre à laquelle on a envie d’obéir ou de ne pas désobéir, même si selon les moments et quand elle ne mène pas des troupes par exemple. Le ton peut se faire plus doux et affectueux, même si souvent le changement est si subtil, que seul un naga ou presque, peut le percevoir...

L’honneur, le courage et la valeur guerrière sont des vertus qu’honore sans conteste Honoria et qu’elle respecte au plus au point. Le guerrier même faible, mais brave devant le péril est admirable, le lâche qui abandonne ses sœurs et frères d’armes ou les trahis sans raison valable, méprisable. Pour elle c’est la première et plus grande des vertus car celle dont tous peuvent faire preuve.

En comparaison la compassion n’est pas vraiment pour elle une vertu, quelque chose dont on peut faire preuve avec des amis ou les siens, mais qui peut si facilement se retourner contre vous si mal employée. La nagate peut donc être d’une bonté variable selon l’interlocuteur et la situation et parfaitement impitoyable quand nécessaire, surtout face à un ennemi.

Dans cette idée, elle est une femme assez autoritaire, pas dans le sens tyrannique ou pas vraiment, mais clairement elle a l’âme d’un chef affirmé et considère qu’il faut obéir à ses supérieurs et prendre soin de ses inférieurs hiérarchiques, pour le bien de la nation. Elle est probablement même assez rigide à ce niveau, même si pas stupide, en mission il ne vaut mieux pas discuter ses ordres, mais une fois la poussière retombée, c’est tout à fait possible.

La force sinon ? Elle la respecte évidemment et la considère importante, mais a plus de respect pour celle acquise, que celle innée, car pour elle la facilitée n’a que peu de mérites par rapport à l’effort, mais surtout il faut encourager les faibles à se surpasser. Par contre dans cette ordre d’idée, elle peut être assez dure et exigeante envers ceux qui pourraient s’améliorer et ne font pas les efforts pour.

Pour le reste, elle sait faire preuve d’une grande camaraderie et fidélité, sa parole étant d’airain, même si cela peut être variable selon qu’elle parle à un ami ou un étranger. Et elle est sinon du genre plutôt fière, autant de sa personne que de son grand pays et n’apprécie pas qu’on marche sur les pieds de l’un ou de l’autre. Si elle est capable d’être plus diplomate lorsqu’elle voyage à l’étranger, si la personne lui faisant face l’agace elle le fera souvent savoir, et si elle la provoque, elle est capable de mordre… Métaphoriquement parlant du moins, d’autant plus qu’elle n’est sans doute pas trop habituée à cela étant donné qu’elle a tendance à intimider ou charmer par sa simple présence.

Comme elle n’est pas habituée à mentir, mais largement capable de cacher des informations ou ne rien dire, la nagate étant du genre franche et directe, s’embarrassant souvent peu de subtilités et de pincettes, comme un bon coup de masse dirons certains plaisantins.

D’ailleurs, certains remarqueront qu’elle est plutôt prudente, quand elle est à l’étranger, c’est subtil sauf pour un non naga, mais son regard semblera comme chercher par réflexe les possibles signes suspects et elle accordera très difficilement sa confiance à tout étranger. Sans doute est-ce normal dans les faits, pour quelqu’un qui est possiblement la cible des agents Teïderiens d’ailleurs…

Pour le reste, on peut donc noter que c’est une Eïlynsterienne pragmatique quand il s’agit du bien être des siens, ou de son devoir. Elle serait capable de salir ses mains si cela était nécessaire, même si ce ne l’est que rarement depuis qu’elle est représentante et fera passée le bien être de son pays avant le sien propre ou ses opinions personnelles. Si ses supérieurs lui donnent des ordres, elle les suivra à la lettre et n’en discutera même pas, si c’est pour le bien du peuple naga aussi, mais souvent dans ce cas elle est sa propre supérieure.

Notons enfin et finalement, que c’est une dame habituée et adepte d’un mode de vie digne, mais spartiate, elle ne vit pas comme un espèce de moine Teïderien mortifère ou abstinent, mais si elle sait apprécier le luxe, elle dédaigne le fait d’en consommer fréquemment ou en dépendre, de même qu’une vie trop facile et abondante. Pour elle, ce sont là des failles, mais aussi des manières de se ramollir, car qui veut montrer l’exemple et diriger, ferait mieux de ne pas oublier les réalités du terrain.

Honoria est une Eïlynsterienne cela se sent, et même si elle est une nagate, cela se perçoit, elle vit et mourra d'abord pour le bien de sa nation et ne fera rien allant à son encontre. Très jeune elle a apprit les valeurs de la nation au grand et mur et considère chacun de ceux y vivant comme ses frères et sœurs d’armes, aussi stupides ou méprisables que soient certains, car bien d’autres sont admirables.

L’opinion sinon d’Honoria concernant les autres nations du continent est diverse, mais pas vraiment positive, car si elle leur trouve des qualités, chacune a des défauts notables à ses yeux. Ikhyld qui certes paraît moins agressif que d’autre, mais tout aussi menaçant à ses yeux si on le laisse faire au niveau de l’influence culturelle et diplomatique, dont elle peut apprécier la culture riche, mais dont elle considère peu le système social et le fait que le dirigeant soit nommé à vie et ne puisse être dégagé en cas d’incompétence. Akkaton, un pays ayant le sens de l’honneur, mais une menace très tangible à long terme, dont elle peut apprécier l’ouverture, mais dont elle déprécie l’arrogance fréquente. Les Duchés du Sud qui sont un ramassis de petits états désorganisés et égoïstes, mais abritant des guerriers redoutables et braves, Teïder l’ennemi suprême, mais aussi l’adversaire idéal à combattre et Eïrn, gouverné par une république distante irresponsable, emplie de petits états faibles qui n’existeraient pas sans sa protection, soit qui auraient été fondus en un plus grand ensemble, soit été conquis depuis longtemps par Teïder.

En somme, elle n'admire aucun de ces pays, mais négociera volontiers avec ces derniers sauf Teïder, même si évidemment elle fait toujours attention au fragile équilibre entre offrir, recevoir et ne pas trop faire confiance tout en ne vexant pas. Sans être d'une fermeture totale à l'étranger donc, elle n'est pas non plus plus ouverte que ce qui est de bon ton à ses yeux.

Est-elle sinon du genre spirituelle ? Assez, mais même si elle pratique pour des raisons de tradition et avec une certaine sincérité le culte des ancêtres, c’est le culte solaire naga, du moins une version de celle-ci qu’elle pratique surtout, notamment en privée. Autant car elle considère le soleil comme un astre bienveillant et porteur de vie, mais aussi car elle se sent lié à lui par son propre lien avec l’élément lumineux.

Concernant la dualité sinon, cela l’indiffère assez, si elle est certes plus favorable à la magie personellement, pour elle les deux aspects de la dualité sont deux outils qui peuvent êtres utilisés bien ou mal, son royaume a fait ses propres choix, d’autres en ont fait d’autres, à voir qui a fait le meilleur…

Et enfin s’il faut parler de son éventuel racisme ou ouverture raciale, elle est ouverte et indifférente, même si peut être réceptive à quelques préjugés. Tous peuvent êtres ses frères et son éventuel racisme est plutôt soyons sincère, remplacé par une forme de nationalisme banal en Eïlynster.

Ce fut à Eïlynster, au sein de la forteresse inébranlable que je naquis, d’une mère nagate et d’un « père » esprit avec lequel elle était tombée amoureuse après de longues années de camaraderie entre invocatrice honorable et lui. Une romance qui fut sans doute effective, mais compliquée de ce que je sais, au vu du fait que les esprits ont généralement tout à apprendre à ce sujet... Et cela se vit que j’étais le fruit d’une telle union, car dès lors que je sortis de l’œuf, on pouvait déjà contempler mes yeux lumineux à la teinte fascinante…

Et mes parents avaient déjà de grandes attentes pour moi à l’époque, ainsi qu’une certaine peine concernant ma mère, car elle savait fort bien qu’elle ne me verrait pas accomplir la majorité de ce que je ferais, néanmoins elle était rassurée de savoir que mon père serait toujours à mes côtés. Quant à moi, les premières années de ma vie furent disons assez insouciantes, jusqu’à ce que j’atteigne l’âge nécessaire pour m’entraîner...

Car dès la petite enfance, comme toute bonne Eïlynsterienne je commença à être formée à l’art militaire et aux entraînements physiques de toutes sortes, que ce soit sous forme de jeu ou bien de compétition. Car je devais être et serais une guerrière ! Très vite on remarqua alors que j’étais solide et endurante, mais surtout dotée d’un potentiel magique ahurissant... Alors rapidement, les entraînements d’abord surtout physiques laissèrent place en partie à ceux magiques… Les académies de magie de la nation du mur n’étaient peut-être pas l’égales de celles d’Ikhyld, mais j’ai toujours considérée que nous n’étions pas non plus à la traîne, mais surtout qu’au niveau des applications militaires nous étions respectables !

Ce fut aussi au cours de cette période exigeante, où on attendait déjà beaucoup de moi, qu’on m’apprit l’amour de la patrie, mais aussi de l’honneur guerrier, des valeurs que j’absorbais bien et qui imprégnèrent chaque fibre de mon être. Eïlynster était la nation des plus grands guerriers d’Orzian, si ce n’est du monde, forgée par la guerre et la lutte, notre honneur était le plus grand, et notre camaraderie la plus forte. Dès le plus jeune âge et encore aujourd’hui, je ne cache pas d’être fière d’appartenir à ce grand ensemble qui me semble être la forme la plus saine de société, qui puisse être.

Puis un jour, l’âge adulte approcha, vers mes 50 ans environ, un âge adulte qui ne pouvait être valide évidemment, que si je passais une épreuve de passage à l’âge adulte sous une forme ou une autre. Très confiante alors en mes capacités et ne voulant pas une épreuve assez facile faîte dans une forêt en Eïlynster par exemple, je demanda à pouvoir partir un temps, la mener dans les contrées sauvages…

Mes glissements m’y menèrent alors et l’épreuve dura un bon mois, dans une des contrées les plus dangereuses du continent où je dû survivre seule, aidée de mes compétences guerrière et de mon astuce, ce que j’arrivai à faire tant bien que mal, me cachant des prédateurs et locaux, ou les vainquant et chassant pour survivre, dans le cas des prédateurs... Quant à l’ennemi que je devais tuer, cela se fit naturellement au cours de l’épreuve, lorsqu’après un affrontement avec une jeune et petite salamandre de la taille d’un lion, je pris l’ascendant même si je fus sérieusement blessée… Comme le veut la pratique alors, je dévora son cœur et offrit sa cervelle aux ancêtres, puis revendant la carcasse à une tribu, il fut temps de rentrer chez moi…

Ou de prolonger mon séjour ? Me débrouillant pour que les miens sachent que j’étais toujours en vie, je décida de prolonger mes aventures dans les terres sauvages, maintenant moins préoccupées par le rite de passage, je décida alors de m’intéresser aux peuplades rudes ses terres et d’apprendre à la dure auprès d’elle, à affronter des adversaires valables.

Pendant cinq ans j’errais ainsi dans les terres sauvages, affrontant certains tribaux agressifs ou bêtes, collaborant avec d’autres ou commerçants. J’appréciais d’une certaine manière cette façon de vivre simple que je m’imposais, et appris beaucoup aussi. Il est difficile après tout de gagner une véritable expérience du combat sans conflit… Puis un jour, décidant que j’avais assez appris, je rentra enfin chez moi.

Je fus alors accueillit avec honneur, une pointe de désapprobation car la pratique aurait voulut que je rentre juste après le rite, mais il y avait un respect pour ce que j’ai voulu accomplir et apprendre au cours de ces cinq ans, mais aussi pour celle que je suis devenue… Car j’avais changée, plus robuste et habile, j’étais aussi aguerrie au combat et à la survie. D’une certaine manière j’étais aussi devenue plus attirante pour certains, mais soit car ils étaient des nagas et donc souvent mesurés, soit car les sang chaud me trouvaient intimidantes, pas grand monde ne me fit la cour. Mais d’une certaine manière, on aurait put les comprendre, car je correspondait dorénavant presque parfaitement aux critères de beauté à l’Eïlynsterienne, forte et redoutable, belle certes, mais surtout une grande guerrière.

Et suite à ce retour, commença alors mon service militaire effectif, que je débuta en tant que simple soldate souvent envoyée à l’étranger pour diverses missions ou patrouillant au sein du royaume, avec le temps je finis peu à peu, affrontement par affrontement, mission par mission, teintée de quelques duels remportés de retour au pays, contre des amis ou rivaux, par gagner en grade, devenant à terme sergente, puis peu à peu lieutenante. Je démontra alors des capacités de commandement intéressante, je n’étais peut-être pas la meilleure tacticienne, mais mes capacités à inspirer les soldats firent que ces derniers, sachant souvent se débrouiller par eux-mêmes, se surpassaient sans mal.

Malheureusement, ce fut à aussi cette époque que je perdis ma mère… Celle-ci se faisant vieille pour une naga, arriva à mourir de vieillesse, exploit rare pour un Eïlynsterien et mort manquant de panache aux yeux d’âmes peu charitables, sa perte fut l’une des rares fois où je pleura. Fidèle à sa mémoire néanmoins, je décida de prendre ensuite soin de mon père, qui esprit un peu naïf, avait besoin des fois de l’aide d’une guide.

Et ce fut suite à ce deuil que je me trouvas la volonté d’approfondir mes talents de mage, auprès des meilleurs formateurs Eïlynsteriens, à la capitale, si l’idée d’être pendant un temps éloignée du terrain le temps de poursuivre cette formation me gêna, ce que j’en retiras en valut largement la peine, que ce soit le fait de devenir une mage plus puissante, mais aussi de devenir un plus grand atout pour ma nation bien aimée. Quoiqu’il en soit, si je n’en retira pas encore le plein potentiel de ma maîtrise magique, cela me permit en poursuivant mon apprentissage jusqu’à aujourd’hui, de devenir encore plus redoutable...

Quoiqu’il en soit ce fut suite à mon retour au terrain que j’accomplis quelques autres exploits guerriers et me fis remarquer d’autant plus, par exemple lorsqu’au cours d’une mission je retins avec seulement quelque soldats un petit détachement Teïderien pour que nos troupes puissent se replier, c’était à l’époque où les deux empires étrangers n’avaient pas encore foulés ce continent et où les conflits entre nos deux pays étaient plus courants. Ou lorsqu’au cours d’une mission pour récupérer un agent à nous démasqué, j’arriva par une prise de risque bien mesurée et un assaut soudain, à faire sortir notre compatriote de prison, avant de m’enfuir avec. Cela, de belles performances au cours de jeux guerriers et magiques commencèrent à me donner l’image d’une guerrière estimable...

Puis alors que je me faisais divers amis assez haut placés, je m’intéressa à quelque chose de particulier, j’avais disons put en effet développer diverses amitiés au cours de mes deux siècles de vie honorables, notamment envers un elfe à qui il arrivait des fois de servir de représentant à la nation, quand celle-ci en avait besoin ou devait défendre ses intérêts de bien des manières ou négocier avec l’étranger, ce qui au début me rendit sceptique.... Néanmoins, au fur et à mesure de mes discussions avec lui, je compris l’importance de son rôle, mais fut aussi attiré par cela. L’idée de pouvoir défendre ma nation de diverses manières et pas uniquement par les armes.

J’en fis ainsi à la demandes à mes supérieurs qui furent surpris, mais intéressés et c’est ainsi qu’ils commencèrent à me confier des missions visant à représenter ma glorieuse nation dans le monde extérieur, d’abord surtout auprès de marchands étrangers venus commercé à la frontière, puis rapidement auprès de petites puissances étrangères diverses avec qui trouver diverses alliances d'intérêts plus ou moins temporaires ou de groupes de rebelles Teïderiens à soutenir.

Au fur et à mesure des décennies et faisant mes preuves aussi bien pour convaincre mes interlocuteurs, ou surtout pour leur faire bonne impression, on commença donc à faire de moi une représentante officielle de la nation auprès de puissances étrangères plus importantes, notamment pour défendre des intérêts menacés de mon pays où quand faire entendre la voix de celui-ci était nécessaire. Des fois aussi, pour entretenir notre prestige de grande nation guerrière sans trop en révéler sur nous.

C’est d’ailleurs au cours de cette période où je fus déjà représentante, que j’ai pu me faire une idée des autres pays « civilisés » qui m’ont tous plu et déplus à la fois. L’ambiance arrogante Akkatonienne quoique martiale, de cet empire qui sans le dire frontalement, se pense une civilisation bien supérieure à Eïlynster, de même pour Ikhyld qui sous ses sourires polit et ses manières pacifistes n’en pense pas moins et conquière par la ruse et les belles paroles là où d’autres le font par la force. Quant aux duchés et Eïrn, j’y suis souvent allée aussi pour montrer que nous existions et pour recruter, j’y ai rencontré bien des guerriers et êtres de valeur, même si la manière dont ces pays fonctionnent m’interroge assez… Quant aux individus qui les peuplent, mes opinions étaient diverses, mais j’ai pu constater que beaucoup d’étrangers étaient finalement soit dignes, soit indignes de respect, pour des raisons fort diverses...

Mais évidemment ma carrière militaire en parallèle n’était pas au point mort et quand je n’étais pas à l’étranger, j’étais au pays même si mon statut de responsable souvent ailleurs, fit qu’on m’assigna des responsabilités plus internes, nécessitant peu ma présence permanente sur place et que je pouvais déléguer sans mal. C’est ainsi que je me retrouva à la surveillance et gouvernance d’un petit territoire interne du royaume en temps de paix, même si en cas de besoin j’étais tout à fait mobilisable pour du service plus actif. Cela me convenait parfaitement et du reste, ma carrière continua à se faire malgré ce devoir un peu plus passif car j’eus des occasions de me battre et mon devoir de représentante m’honorait. Ce qui fit qu’un jour, on décida de me promouvoir au rang de général, autant pour louer le devoir que j’accomplissais de mon mieux, que m’accorder la gouvernance d’une région interne du pays. Honorée par cela, j’essaye depuis de faire honneur au mieux à ce rang qui je pense, sera la maximum que je peux espérer atteindre… Après tout, si je devenais grand maîtresse des armées, il serait hors de question que je continue mes voyages à l’étranger...

En parallèle de cette ascension au rang de générale sinon, en parallèle de mon rôle de diplomate aussi, on me mit de plus en plus en charge de collaborer avec les services de renseignements ou les efforts de recrutement du royaume à l’extérieur. Ce en restant discrète évidemment et où c’était possible, mais après tout quitte à faire porter la voix de mon pays au-delà de nos frontières, autant en profiter n’est-ce pas ? Surtout que bien des recrues prometteurs peuvent se trouver en cherchant bien...

Aujourd’hui sinon, avec toutes les crises qui frappent le continent ? Je vise autant à me battre au nom de ma nation en cette période incertaine, que défendre les intérêts d’Eïlynster, que cela soit ou non aux bénéfices des autres nations, mais sûrement à celui de la mienne et de mes compatriotes. En somme, il va sans doute falloir faire des efforts et peut-être certaines offres, mais jamais sans raison ou rien obtenir en retour.

Sa famille : Fidèle et affectueuse envers son seul parent encore en vie, Honoria honore la mémoire de sa mère et prend soin de son « père » esprit.

Sa nation : Constituée de ses frères et sœurs d’armes, Honoria est d’une fidélité absolue envers sa nation et une camarade de valeur pour ses citoyens.

Artane Nordan : Camarade Eïlynsterien souvent à l’étranger, il est arrivé à Honoria de le rencontrer dans des pays où elle est moins surveillée. Elle l’aime bien et apprécie son efficacité, mais trouve qu’il manque des fois de rigueur. Quoiqu’il en soit, ça reste un frère d’arme avant tout.

• Petite présentation de votre personne : C’est moi, le fondateur du forum !
• Rythme rp et particularités : Hyperactif je dirais haha. !
• Comment avez vous découvert le forum : Je l’ai fondé !
• Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ? Vivre de belles aventures, faire de la diplomatie et défendre les intérêts de la nation du grand mur. !
• Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ? On verra en jeu !