Nationalité : Akkatonien
Race : Dragon
Nom : Draenor (pas de nom de famille de naissance)
Prénom : Xeidran
Surnom : Griffe d'Or
Sexe : Mâle
Date de naissance : 11 Augustus de l'an 753 de l'Âge d'Acier
Âge : 1248 ans
Lieu de naissance : Steppes glacées d'Akkrïm, Akkat
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Cité d'Airain
Rang social : Noblesse impériale
Métier : Haut-Juge
Célébrité : Connu à Akkaton

*Armure lourde pour dragon : Une puissante armure de guerre que Xeidran a fait fabriquer à l'akkatonienne après ses blessures et sa mécanisation. Il l'a faite faire plus lourde que la précédente, protégeant son corps mais également avec des plaques de protection sur les pattes, de façon à être mieux protégé que jamais au combat...
-Trempage à l'Altagane (Akkaton) :
Utilisable seulement pour les armures métalliques. Des pépites d'altaganes sont fondues avec le métal de l'armure, lui donnant une dureté exceptionnelle et une résistance physique impressionnante. (+3 de malus d'armure)
-Champ de force cinétique (Akkaton) :
Un générateur prototype est implantée dans l'armure, celui-ci générera continuellement un champ de force cinétique qui réduit légèrement la puissance de tout les impacts et chocs encaissés par les porteurs, réduisant ainsi les dégâts.
-Champ de négation personnel (Akkaton) :
Ce système électrique discret et pratique à installer sur une armure ou un vêtement, inhibe en permanence légèrement tout effet magique qui affecte son porteur. Plus particulièrement ceux qui ne consistent pas à infliger des dégâts à l'état pur.
-Isolation (Akkaton) :
Le métal est traité pour devenir  inaltérable à la chaleur. Il ne chauffera donc pas en présence d'une grande source chaleur et restera aussi froid que de l'acier inoxydable qu'on ne chaufferait pas. L'amure ainsi traitée n’immunisera pas son porteur au feu si les flammes ou la chaleur outrepassent l'armure dans le cas où elle n'est pas/plus étanche, mais elles lui offre une protection appréciable par rapport à tout ce qui concerne une source de chaleur importante.

*Prothèse standard de patte pour dragon : (Patte avant droite)
Une des pattes du dragon est remplacée par une prothèse mécanique complexe faite dans un alliage d'acier trempé à la fois résistant et léger dans le but de ne pas trop l'alourdir pour qu'il puisse continuer à voler. Cette prothèse est dans les faits tout aussi résistance que le membre originel voir plus et a des performances tout aussi enviables.

*Prothèse standard de patte pour dragon : (Patte arrière droite)
Une des pattes du dragon est remplacée par une prothèse mécanique complexe faite dans un alliage d'acier trempé à la fois résistant et léger dans le but de ne pas trop l'alourdir pour qu'il puisse continuer à voler. Cette prothèse est dans les faits tout aussi résistance que le membre originel voir plus et a des performances tout aussi enviables.

• Magie

Potentiel : Aucun
Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte
Âme : Inapte
Foi : Inapte

• Mental

La volonté : Prodige
Contrôle de soi : Champion
L intelligence : Virtuose
La perception : Confirmé
Le charisme : Maître
Technologie : Prodige

• Physique

Force physique : Maître
Agilité : Confirmé
Vivacité : Confirmé
Résistance physique : Maître
Résistance magique : Maître
Vitalité : Virtuose
Beauté : Champion
Discrétion : Débutant

• Martial

Armes de tailles : Inapte
Armes lourdes : Inapte
Armes d hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Inapte
Armes de lancer/fouet : Inapte
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Inapte
Armes à feu : Inapte
Équitation : Inapte
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte

• Si dragon

Combat dans les airs : Prodige
Combat sur la terre ferme : Maître

Xeidran est un grand dragon d'or, du type qu'on appel volontiers « occidental » : doté de quatre pattes solides qui portent un corps puissant, et de grandes ailes qui partent de son dos, il est un représentant assez typique de la race draconique. Comme cela a déjà été mentionné, ses écailles sont majoritairement dorées, puisqu'elles abordent cette couleur sur son dos, ses pattes, ses ailes et sa longue queue, ainsi que sur le haut de sa tête. En revanche, son menton et son ventre sont d'une belle couleur branche, bien que quelques écailles dorées lui dessinent ce qui pourrait ressembler à une barbe chez les races bipèdes, composées d'écailles d'or saillantes, qui font contrepoint aux écailles qui composent plusieurs crêtes sur le haut de sa tête. Ce corps puissant et harmonieux n'est guère marqué de cicatrice en dépit des nombreuses batailles traversées, du moins à quelques exceptions...

En effet, il y a quelques années, le grand dragon, qui avec les années culmine à une taille de plus de douze mètres de haut, a reçu de terribles blessures infligées avec un poison spécifique, qui ont empêché toute guérison magique. Aujourd'hui, ses deux pattes du côté droit, l'avant et l'arrière, sont des prothèses mécaniques, merveilles de l’ingénierie akkatonienne moderne, qui, avec leur couleur métallique, presque argentée, tranchent avec le blanc et or de ses écailles...

Xeidran a traversé de nombreuses épreuves dans sa longue vie, qui toutes ont forgées un caractère nuancé et complexe, mais qui s'articule avant tout autour de la notion de devoir. Élevé dans l'idée que la force des Dragons devait être mise au service de la communauté – idée forgée à la fois des habitudes de sa famille et des valeurs akkatoniennes reçues dès sa jeunesse – il lui a toujours semblé normal de s'impliquer dans l'armée akkatonienne pour protéger ses compatriotes et servir les institutions impériales. De même, il a tendance à être fidèle en amitié, mais aussi très sévère envers la trahison, qu'elle soit personnelle ou institutionnelle, considérant qu'une fois la confiance brisée, la restaurer n'est jamais chose facile. Il a tendance ainsi à se montrer très rancunier, et mieux vaut donc éviter de s'attirer son courroux.

Le dragon d'or est également très intelligent, une intelligence qu'il a mis avec les années aussi bien au service de ses talents militaires que de ses apprentissages d'abord de la magie puis, bien plus tard, de la technologie, une fois la première voie définitivement fermée pour lui. Il démontra aussi en cette occasion sa capacité d'adaptation et la force de ses convictions, lui qui fut prêt à renoncer à la magie avec laquelle il avait vécu des siècles pour pouvoir continuer à être utile à la société autour de lui. Au final, le dragon possède un caractère complexe, mais dominé par des valeurs fortes, et peut accorder une amitié qui, si elle n'est pas toujours facile à gagner, se montre solide sur la durée, même s'il faut du temps pour en saisir toutes les nuances...

Xeidran s'est toujours considéré comme pleinement akkatonien, et est totalement loyal à son Empire, ses idéaux et ses habitants. Il considère la démocratie akkatonienne comme le meilleur modèle qui soit, et est prêt à se battre non seulement pour protéger ledit modèle, mais aussi pour aider à l'étendre à travers le monde, comme il l'a fait à vrai dire pendant une bonne partie de sa longue existence, des côtes d'Aros à celles d'Orzian ! Pour lui, si l'intégration pacifique  vaut toujours la peine d'être tentée, les bénéfices sur le long terme pour un territoire et ses habitants à intégrer Akkaton valent bien de le faire de force si aucun autre choix n'est laissé.

Bien qu'il ait été un très grand mage, il a finalement fait le choix de la technologie une fois mis au pied du mur, mais considère qu'il faut laisser à chacun le choix de sa propre voie. Intellectuellement, il est néanmoins favorable à la technologie – sinon il n'aurait sans doute pas franchis le pas – considérant qu'elle est plus égalitaire et permet sur la durée des bienfaits globaux plus grands que ceux de la magie, même s'il ne réfute pas l'utilité de celle-ci. Pour lui, il est nécessaire de laisser chacun mener son chemin de ce côté, bien conscient des atouts que peuvent représenter les talents magiques par ailleurs, par expérience.

Les membres de sa famille n'avaient jamais eut de dieux – bien qu'à des époques reculées certains de ses ancêtres aient été vénérés comme tels d'après les traditions familiales – et son éducation à l'akkatonienne ne l'a pas d'avantage poussé vers la religion, aussi Xeidran n'a-t-il jamais eut de sentiment religieux. Il laisse chacun libre de ses croyances, mais considère pour sa part que même si des dieux existent – et cela semble bien factuellement être le cas – ils n'ont aucun droit particulier par rapport aux autres êtres et devraient plutôt mettre leurs pouvoirs au service de tous... et s'ils veulent au contraire réduire les autres races en esclavage alors doivent être combattus et détruits.

Concernant les autres nations, il a développé un certain respect pour ce qu'Ikhyld est devenu depuis la Croisade, et considère que les deux Empires devraient apprendre à vivre en paix. Pour ce qui est des nations purement orzaniennes, il considère qu'à terme toutes devraient rejoindre l'égide akkatonienne, avec en priorité Teïder, évidemment, dont la religion fanatique et les valeurs toxiques doivent constituer à son avis la priorité des Akkatoniens à l'heure actuelle. Mais une fois le grand royaume central vaincu et – si possible – intégré, il considère qu'il faudra tôt ou tard se tourner vers les autres nations, pacifiquement si possible, plus violemment sinon.

S'il voit du positif dans les autres nations non-teïderiennes – la valeur martiale eïlynsterienne, l'esprit d'entreprise et de développement des Duchés ou la capacité à tirer parti d'un environnement hostile des eïriniens, par exemple – il considère aussi que toutes auraient à gagner à intégrer l'Empire – en gagnant de l'ordre, de la sécurité et de la stabilité pour les Duchés et Eïrn, et en découvrant un meilleur système et d'autres horizons que la guerre perpétuelle pour Eïlynster, notamment – et est persuadé que, avec quelques concessions peut-être au voisin ikhyldien, cela se fera à terme. Il se méfie sinon quelque peu de la République d'Eïrn en elle-même, considérant qu'ils exploitent les communautés sur le sol comme une vaste zone-tampon, ce qui à ses yeux est indigne d'un suzerain et révèle une mentalité potentiellement dangereuse à terme.

Xeidran est né il y a longtemps de cela, dans les lointaines plaines glacées  d'Akkrïm, sur le continent d'Akkat. Cela faisait un peu plus de deux siècles que l'Empire d'Akkaton avait achevé de contrôler tout ce continent sur lequel il avait vu le jour, et notamment ces steppes froides, et les dragons de sa famille gardaient encore largement leurs propres usages, et n'avaient pas encore pris l'habitude de tous ceux des races plus petites, notamment l'usage de nom de famille. L'individu était désigné par son seul prénom, et éventuellement un surnom, qui venait avec l'âge. Pour autant, sa famille avait été favorable à l'inclusion dans l'Empire, y voyant de nombreuses occasions en plus d'une certaine paix durable, loin des guerres claniques qui les forçaient parfois au part avant à s'impliquer aux côtés de leurs voisins de plus petite taille.

C'est ainsi que le jeune Xeidran reçu une éducation à l'Akkatonienne, et fut notamment envoyé durant son adolescence faire une bonne partie de celle-ci plus au sud, dans les riches villes de l'Empire. Il y intégra de nombreux éléments de culture akkatonienne, l'aidant sans aucun doute sur la durée à se considérer comme pleinement akkatonien, mais s'y perfectionna également dans la maîtrise de la magie. À cette époque, le jeune Dragon commençait à maîtriser la magie de feu et celle de lumière, mais également des rudiments de magie transformistes, qu'il jugea très vite indispensable pour s'intégrer pleinement à une société composée dans son écrasante majorité d'Atama de tailles assez uniformes, et qui, si elles étaient encore proches de la sienne, deviendraient rapidement bien plus petits que lui avec le temps, il ne le savait que trop bien.

Le temps d'atteindre pleinement l'âge adulte, puis de terminer ses études et ses formations – bien qu'il soit encore loin d'avoir atteint sa pleine maîtrise magique notamment – et le jeune dragon était pleinement pétrit de valeurs akkatoniennes qui, entrant en résonance avec celles issues de sa famille, notamment l'idée qu'il revenait aux Dragons d'aider et de protéger les races plus petites et éphémères – autant dire toutes pour la première catégorie, et toutes également à l'exception des Vampires pour la seconde – dans la mesure de leurs moyens, il s'engagea après son service militaire dans une armée akkatonienne en pleine effervescence. En effet, au tournant du millénaire, l'Empire regardait au-delà de la mer, vers le grand continent d'Aros et ses nombreuses richesses, et, bien que quelques années devaient encore s'écouler avant cela, l'armée s'y préparait déjà.

Cela permis tout du moins au jeune Dragon d'être pleinement intégré à l'armée quand vint le moment de la conquête, et de fait il fut dans les premières forces à être envoyées sur le continent, avec bien d'autres soldats bien entendu. Il avait eut le temps, également, de se faire à l'idée de la hiérarchie militaire, et le fait que, bien qu'il soit un dragon, il lui fallait accepter les ordres de ses supérieurs quelque soit leur race... d'autant qu'à cette époque il n'était pas encore tellement plus haut en taille que les autres races d'atamas ! De fait, s'il s'illustra dans ces premiers conflits en Aros, dans la région qui deviendrait plus tard la province impériale d'Arosia, ce fut autant sinon plus par son intelligence et ses capacités magiques que par la force brute que l'on pouvait généralement attendre d'un Dragon ! Il tint surtout sa place dans les plans de ses supérieurs tout en se montrant capable de saisir les occasions quand elles se présentaient.

C'est ainsi qu'au fil du temps et des campagnes successives, mais aussi des occasions où, en temps plus pacifiques, il su gérer des patrouilles ou des accrochages de frontière avec les populations locales encore non intégrées à l'Empire, qu'il monta peu à peu en grade au fil des siècles suivants, gagnant rapidement ses galons de sergent puis de capitaine avant de finir par devenir Juge alors qu'il avait un peu plus de six cents ans. On l'appelait maintenant Xeidran Griffe d'Or, à la manière des membres de sa famille natale, et il partageait son temps entre des engagements sur Aros, que ce soit pour gérer des forces de garnisons ou participer à une des campagnes de conquête de nouvelles zones du continent, et du temps passé en Akkat, que ce soit au près de divers membres de sa famille ou à profiter d'un repos bien mérité, notamment dans la capitale, où il en profitait souvent pour développer ses diverses connaissances théoriques, ayant aiguisé avec le temps un esprit remarquablement bien développé.

Il était donc Juge depuis un petit moment déjà quand arrivèrent les folies de Balthazar, le fourbe empereur d'Ikhyld, qui croyait pouvoir réduire en esclavage des citoyens akkatoniens. Xeidran fut tout aussi enragé par cette nouvelle que beaucoup d'autres, que ce soit dans l'armée ou hors de celle-ci, et soutint pleinement le projet de Croisade de l'empereur Radrak, à laquelle il participa avec ses hommes. Balthazar était loin de faire l'unanimité en Ikhyld, et des forces rebelles existaient déjà au sein d'Ikhyld, mais comme beaucoup d'autres akkatoniens Xeidran ne comptait pas laisser le temps à ce fou de faire d'autres ravages avant de tomber, surtout si ces ravages impliquaient des concitoyens ou même des habitants d'autres contrées moins capables de se défendre contre les prédations de l'empire oriental.

La Croisade fut longue et difficile, en dépit de la division qui régnait, donc, chez les Ikhyldiens, mais bien que le Dragon dû y perdre plusieurs amis, et affronter de nombreux adversaires valeureux, ils emportèrent finalement la victoire. L'empereur tyrannique fut déchu, les prisonniers akkatoniens encore en vie libérés jusqu'au dernier, et ils imposèrent aux Ikhyldiens de ne plus jamais prendre d'esclaves en terre akkatonienne, avant de se retirer, laissant les rebelles, en un sens également victorieux, reconstruire leur pays ravagé. Si certains auraient voulu maintenir une présence sur place, Xeidran était bien conscient que ces territoires étaient trop lointains pour cela, sans compter que les Ikhyldiens ne les laisseraient certainement pas faire, et que les nations d'Aros pourraient en profiter pour tenter de les rejeter à la mer. C'était du reste aussi l'avis du gouvernement impérial, et Akkaton se retira sans chercher à assujettir Ikhyld mais, de l'avis du Dragon, en leur laissant les cartes pour se reconstruire sur de meilleures bases.

Xeidran s'était beaucoup illustré pendant la Croisade, mêlant belles réussites stratégiques, combats victorieux et capacité à dialoguer avec les rebelles ikhyldiens pour obtenir plusieurs victoires, et ce fut quelques années après celle-ci qu'il reçu une proposition pour intégrer les rangs de la famille Draenor, sur base de ses exploits martiaux et de sa volonté maintes fois démontrée de protéger l'Empire, ses valeurs et ses citoyens. Le Dragon, qui votait depuis longtemps déjà majoritairement pour des candidats issus de cette famille, accepta la proposition et, au terme d'un parcours de cooptation et de vérification de ses engagements et capacités, fut finalement intégré dans la grande famille politique militariste.

Après ces bouleversements, la vie de l'Empire comme celle du dragon d'or reprirent leur cours et, après un temps de repos évidemment, la longue conquête d'Aros repris à nouveau. Finalement, il y a un peu plus de quatre siècles, Xeidran accéda au rang de Haut-Juge, et continua de s'impliquer dans la fin de la conquête du continent, qui fut finalement totalement pacifié et intégrer à Akkaton avec la chute finale du Lärris, après une longue résistance. Il prenait bien entendu des permissions à intervalle régulier, profitant aussi des bienfaits de cet Empire qu'il avait contribué à défendre et à agrandir, avec de nombreux autres soldats. Un Empire dont il était convaincu des bienfaits, ce qui justifiait à ses yeux de les apporter à d'autres contrées.

Dans les années de paix qui suivirent l'intégration d'Aros à Akkaton, Xeidran s'impliqua en politique, prenant un long congé de sa fonction militaire pour parvenir à se faire élire à l'Assemblée du Peuple d'Arosia, où il s'était installé, puis à la fin de son mandat l'Assemblée du Peuple impériale. Il y défendit les idées des Draenor, de manière générale, et se montra toujours attaché avant tout à la protection des citoyens akkatoniens et au maintient des droits civiques, voir à l'amélioration de ceux-ci quand la chose était possible. Il y vit aussi la progression de plus en plus grande des idées technologistes et, bien que lui-même voué à la magie, se montra favorable à ces questions chaque fois qu'il estimait qu'elles pouvaient améliorer la vie de ses concitoyens – soit de plus en plus souvent avec le temps.

Finalement, l'Empire tourna son attention vers un troisième continent et, après avoir longuement soutenu l'idée de s'y implanter, Xeidran quitta l'assemblée du peuple pour reprendre du service actif lors de la conquête de la nouvelle Province Orzanienne. Bien qu'il n'y ait pas en cette occasion de guerre en bonne et due forme, il eut l'occasion, dans ce grand désert d'au-delà des mers, d'affronter des clans hostiles et toutes sortes de monstre, et ne ménagea pas ses efforts, avec le reste de l'armée présente sur place, pour pacifier la région et la préparer à l'intégration dans l'Empire Akkatonien. Il fut surpris d'apprendre qu'Ikhyld s'implantait aussi sur le continent, se demandant à quoi mènerait cette cohabitation, mais, considérant les grands progrès faits depuis l'époque de la Croisade, il n'était guère hostile au grand empire oriental pour sa part.

Après une cinquantaine d'années d'engagement militaire, Xeidran repris une nouvelle pause dans ses fonctions pour retourner en politique et cette fois parvint jusqu'au Sénat impérial, où il remplis plusieurs mandats, espacés dans le temps par des périodes où il profitait d'un peu de repos. Il continua donc de s'impliquer ainsi dans la vie d'un Empire qui devenait de plus en plus technologiste avec les années qui passait, tendance que le Dragon approuvait de manière globale vu les résultats obtenus, même s'il ne pouvait guère se consacrer lui-même à cette nouvelle voie après de longs siècles à parfaire sa maîtrise de la magie du feu tout en obtenant des connaissances solides en transformation et en magie lumineuse !

Finalement, alors qu'un mandat politique s'achevait, il ressentit le besoin de revenir à l'armée il y a une soixantaine d'années, et s'engagea à nouveau, remplissant plusieurs missions de maintient de la paix, chasse des brigands, protection des frontières ou lutte contre divers organismes séditieux. Son destin bascula finalement il y a sept ans, au cours d'une mission contre des membres de l'Esprit. Ceux-ci, découvrant qu'ils étaient traqués par un puissant mage draconique, le traitèrent de « traître à la magie » lors de l'affrontement final qui eut lieu lorsque Xeidran et ses troupes les eurent acculés. Une accusation que le dragon écarta d'un haussement d'épaule, mais qui, il devait le découvrir, était plus que sérieuse aux yeux des fanatiques...

En effet, ceux-ci l'attaquèrent directement lors du combat avec des armes visiblement enduites d'un poison spécial, et réussirent à le blesser lourdement au côté droit, lui tranchant presque la patte avant et provoquant de profondes lacérations sur sa patte arrière, qui fut largement endommagée. Malgré la douleur, le Haut-Juge parvint à les noyer dans un torrent de flammes et à les achever, mais resta donc lourdement blessé. Ses hommes le transportèrent, après qu'il ait changé de forme, jusqu'au centre de soin le plus proche où, alors qu'il reprenait sa forme originelle, les soigneurs découvrirent que le poison utilisé par les membres de l'Esprit corrompait les chaires et empêchait tout soin magique...

Les guérisseurs n'eurent d'autre choix que d'amputer les deux membres, qui s'avérèrent impossible à restaurer par la magie même ainsi. Xeidran passa alors des moments difficiles, se retrouvant confronter à deux choix : soit il apprenait à vivre avec deux membres en moins, soit il en passait par la mécanisation, mais devrait alors renoncer définitivement à l'usage de sa magie... impossible en effet de canaliser des sorts avec deux pattes métalliques. C'était renoncer à des années d'étude, mais aussi au fait de pouvoir prendre une forme humanoïde, ce qu'il faisait depuis près de quinze siècles maintenant pour toutes ses interactions du quotidien avec les races de moindre taille, que ce soit pour les réunions stratégiques, les occasions civiles diverses ou de nombreuses autres choses.

Finalement, après des mois de réflexion, à tenter de voir ce que serait sa vie ainsi, Xeidran prit sa décision. Il ne pouvait passer plus de sept siècles ainsi éclopé, à vivre à la charge des autres, et à abandonner ses devoirs. Il avait eut maintes occasions de voir les bienfaits de la technologie akkatonienne chez les autres, et il décida qu'il était temps de s'y faire également. On lui créa donc deux grandes prothèses pour ses pattes droites, conçues et installées par deux Nains, Yodgran Wonrlir et Jörg Mundr, qu'il appris à connaître et respecter tous les deux alors qu'ils assemblaient puis installaient ses deux prothèses, ainsi qu'avec tout le suivit qui vint ensuite.

L'esprit du dragon d'or avait toujours été vif, et il en profita aussi pour poser de nombreuses questions, déterminé, si cette technologie devait faire partie de lui, à comprendre comment il fonctionnait. Il s'engagea ainsi dans cinq années d'études, et, bien aidé notamment par les conseils et avis de Yodgran, avec qui il se lia d'amitié, fini par acquérir une solide connaissance des nouvelles technologies akkatonienne, bien aidé par sa grande intelligence évidemment, et par le fait que, sans les pratiquer lui-même jusqu'ici, il s'était toujours tenu de loin au courant des avancées des sciences modernes akkatoniennes malgré tout.

Cependant, le grand défis de Xeidran était de s'habituer à vivre avec un Dragonnier et surtout à devoir passer par celui-ci pour toutes les tâches le requérant. S'il pu largement s'en passer pendant sa période d'étude, ou du moins s'accommoder assez facilement des camarades étudiants qui se portaient volontaire pour ce poste, vu qu'il se concentrait très largement sur l'apprentissage, quand il revint à la vie active cela devint beaucoup plus difficile. Il eut plusieurs Dragonnier désignés officiellement, mais peina à trouver quelqu'un qui parviendrait parfaitement à s'entendre et à fonctionner avec lui, autant qu'il peinait à devoir en passer par lui dans toutes ces choses...

Une fois redevenu maître de ses capacités physiques et habitué à son nouveau corps, Xeidran réintégra le service actif, et commença à se réinventer en tant que combattant, tenant compte du fait qu'il se reposait au part avant en bonne partie sur sa magie. Il repris donc l'entraînement pour être plus efficace au corps-à-corps seul, mais bien entendu cela ne changeait rien à ses capacités de stratège ni de meneur d'hommes, ce qui lui permis de reprendre sa place d'officier – en attendant de retrouver son plein potentiel en tant que combattant, donc – activement sans réelle difficulté, autre que celle de trouver un dragonnier apte à lui servir de relais quand c'était nécessaire évidemment !

Finalement, ce fut il y a seulement quelques mois que Jörg lui proposa une nouvelle dragonnière d'un genre inédit : une Automaton, membre d'une nouvelle race naissante d'êtres artificiels, et aussi sa création. Xeidran, bien que fasciné par l'idée de nouvelles créatures façonnées par d'autres atamas, était plutôt réticent à cette idée, mais son ami Nain lui vanta tellement les mérites de sa jeune création, qui avait décidé par elle-même de devenir une dragonnière, que finalement il accepta de faire au moins un essais, surtout qu'il n'avait toujours pas trouvé de dragonnier qui lui convienne parfaitement jusqu'ici.

Au début, la cohabitation avec Hengist, puisque tel était son nom, fut un peu mouvementée, mais finalement les deux finirent par s'apprivoiser et surtout apprendre à se respecter mutuellement, au point que quelques mois seulement après que leurs destins se soit liés, Xeidran considérait la jeune Automaton non seulement comme un esprit brillant et capable, qu'il était curieux de voir grandir dans le monde et désireux d'aider à le faire au mieux, mais plus encore, comme une amie. Et c'est donc en ayant enfin trouvé un dragonnier semblant correspondre à ce qu'il cherchait qu'il entra dans l'année 2001 et les nombreux défis qu'elle semblait devoir présenter...

*Hengist : Sa Dragonnière, même si elle est très jeune l'enthousiaste Automaton a déjà su démontrer de nombreuses qualités qui lui ont valu le respect et l'amitié de Xeidran, lesquels, devenus mutuels, ont participé à cimenter leur relation. Même si les défis posés par cette partenaire particulière sont nombreux, le vieux Dragon estime qu'ils en valent largement la peine vu tout ce que la jeune atama artificielle semble avoir à offrir au monde.

*Jörg Mundr : Un vieil inventeur Nain qui a participé à la création et à la mise en place des prothèses de Xeidran, lequel s'est lié d'amitié avec lui en cette occasion. Il est aussi le concepteur d'Hengist, et c'est sur son insistance que le dragon d'or a accepté de prendre l'Automaton comme dragonnière, une décision qu'il n'a pas regretté.

*Yodgran Wonrlir Illuminès : Un autre vieil ingénieur Nain que, tout comme Jörg, il a rencontré lorsque ceux-ci ont collaboré à la création et à la mise en place de ses prothèses. Une solide amitié est née entre les deux vétérans, et Yodgran a beaucoup aidé le dragon d'or à développer sa maîtrise de la technologie. Il a un grand respect pour lui, autant pour son intelligence que ses compétences, et apprécie grandement leurs conversations.

*Saeki Katsuragi : L'Impératrice-Phénix d'Ikhyld, que Xeidran a connu il y a cinq siècles, quand ils ont collaboré plusieurs fois dans la lutte contre Balthazar. Bien qu'ils aient eut des avis très différents sur cette guerre, ils avaient appris à ce respecter, respect qui ne s'est pas démentit avec le temps. Chacun d'eux respecte les qualités militaires et le dévouement à son peuple de l'autre, bien que chacun soit aussi conscient que le temps viendra peut-être pour eux de s'opposer...

*Aelfwyne Iskanda Finz : Bien qu'elle soit bien plus jeune que lui, Xeidran a un grand respect pour la belle Seigneur-Juge, et a plusieurs fois servit sous ses ordres ou à ses côtés, en plus d'avoir une fois siégé avec elle dans la même assemblée. Ce respect est mutuel, et bien qu'ils aient des avis divergents sur de nombreux sujets politiques, ils respectent chacun l'avis de l'autre ainsi que ses compétences militaires.

*Anton Ludwig Illuminès : Ayant été collègues pendant plusieurs décennies, Anton et Xeidran ont fini par devenir amis, autant pour leur service commun envers Akkaton que pour leurs convictions communes sur de nombreux points, et le dragon d'or lui voue un grand respect.

*Akemi Sakuraï : Akemi est l'une des plus vieilles connaissances de Xeidran, puisqu'elle fit partie de ses professeurs lors de son entrée dans l'armée akkatonienne. Depuis, ils ont de nombreuses fois servit ensemble, notamment dans la Croisade, mais pas uniquement. Une solide amitié s'est forgée avec le temps, émaillée de combats autant que de joyeuses fêtes, même si le dragon d'or risque d'avoir plus de mal à aller boire une bière avec elle à présent...

• Petite présentation de votre personne : C'est encore Hatsu !
• Rythme rp et particularités : /
• Comment avez vous découvert le forum :/
• Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?J'ai quelques petits trucs en stock mais pas beaucoup, en soit je vais surtout voir ce qu'il devient !
• Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ? Option 2 !