Ouvrir !fermer !
Orzian, engrenages et arcanes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Orzian, engrenages et arcanes


Le deal à ne pas rater :
Fnac : 2 Funko Pop achetées : le 3ème offert (large sélection de ...
Voir le deal

Lalla Sahar
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

 :: Mémoires d'Orzian :: Sujets périmés :: Fiches des personnage supprimés
MessageSujet: Lalla Sahar Lalla Sahar EmptyDim 4 Aoû - 16:50

Lalla Sahar Mahjtani : Marchande

Lalla Sahar 2a66Lalla Sahar Bscp
Identité

Nationalité : Akkatonienne
Race : Humaine
Nom : Mahjtani
Prénom : Sahar Nour bint Yahya ibn Anouar el Hajj
Surnom : Lalla Sahar ou Lalla Mahjtani. Ce titre honorifique (qu'on peut traduire par "madame"), courant dans certaines tribus du désert, est l'appellation sous laquelle on la connaît le plus souvent. Son entourage proche use souvent de son deuxième prénom, Nour, selon une ancienne coutume qui veut qu'il soit réservé au cercle le plus intime.
Sexe : Féminin
Date de naissance : printemps 1967
Âge : 33 ans
Lieu de naissance : Grand Désert d'Orzian
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Nephtys
Rang social : Citoyenne aisée
Métier : Marchande
Titre : Lalla Sahar (légèrement connue).


Armes et équipement :


Armure et armes en votre possession lors de votre entrée en jeu :

Deux dagues typiques des nomades du désert : de larges lames d'acier damasquiné, légèrement recourbées, à la poignée de corne et de bronze, très ouvragées et fort anciennes. Elles font partie des attributs traditionnels de sa tribu et sont des héritages très précieux. Sahar les porte généralement glissées à sa ceinture, rangées dans leurs fourreaux de cuir finement travaillé. S'il s'agit souvent d'un ornement plus qu'une véritable arme, le tranchant en est entretenu avec grand soin.

Autres équipements

Tenue du clan Mahjtani : le costume de fête des nomades, composée d'un long caftan blanc ceinturé de tissu précieux et de cuir ajouré, couvert par un ample manteau de laine richement brodé de motifs complexes. L'ensemble est agrémenté de pendeloques et de colliers et d'une multitude de bijoux de santal, d'ivoire, de bronze et d'argent. Un turban lui enveloppe la tête et lui encadre le visage en laissant flotter ses pans sur ses épaules pour masquer ses cheveux. Elle y accroche selon ses humeurs d'autres ornements traditionnels : des porte-bonheurs, des pièces frappées de symboles protecteurs et toutes sortes de colifichets, dont un petit miroir de bronze, supposé repousser les mauvais sorts.

Bien que cela soit dénué de tout pouvoir magique, Sahar porte avec elle une fiole remplie de sable. C'est un usage courant chez les nomades amenés à quitter leur terre, comme un rappel de leurs origines et comme porte-bonheur. Pour elle, cela lui permet aussi d'avoir toujours sous la main une réserve de sable qui peut lui servir à se défendre en le jetant tout simplement à la figure d'un assaillant, ou en le contrôlant pour d'autres usages, bien souvent récréatifs. Cela fait son petit effet pour agrémenter ses danses et parfois, elle s'amuse à faire s'élever un ruban de poussière quand elle joue de la musique, comme un charmeur de cobras.

Au sein de ces ornements dont la fonction protectrice relève essentiellement des superstitions et des croyances de son clan, quelques un parmi les plus précieux sont des héritages lointains qui ont été légués dans sa famille depuis des générations.

Tagelmust : cette très longue pièce de laine indigo est le vêtement traditionnel des caravaniers et lui a été donnée par son oncle à son entrée dans l'âge adulte. Sahar le porte en étole ou en coiffe pour se protéger la tête, et ne s'en sépare jamais.
Amélioration : Rêve aride. Ce vêtement lui permet de traverser une tempête de sable sans heurt et de mieux supporter la chaleur intense qui y règne.

Adjbîni : le diadème traditionnel des femmes du clan Mahjtani est composé de chaînettes et de sequins qui relient des plaques d'émaux et de laiton martelé. Un cabochon d'agate retombe sur le front.
Amélioration : Âme des sables. Cet enchantement lui permet d'avoir une conscience aiguë de son environnement en plein désert, de repérer les points d'eau, les sables mouvants ou les dunes dangereuses.

Anneau :
une grosse chevalière d'argent travaillé porte une large pièce de corail d'un rouge éclatant.
Amélioration : Détection du poison. Au contact d'un aliment ou d'un liquide souillé ou empoisonné, le corail perd sa couleur.

Bracelet de cheville : un épais bijou d'argent en forme de serpents entrelacés, ornés d'émaux cloisonnés.
Amélioration : Antivenin. Les effets de la morsure des animaux venimeux (serpents, scorpions, araignées...) sont retardés de plusieurs heures. Cet objet est prévu pour la protéger des bêtes ordinaires du désert et a une efficacité beaucoup plus réduite contre les sources magiques ou technologiques.


Caractéristiques :


Magie : (Description ici.)

Potentiel : Grand

Feu : Champion
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Champion
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte
Âme : Inapte

Mental : (Description ici.)

La volonté : Maître
Contrôle de soi : Confirmé
L'intelligence : Virtuose
La perception : Champion
Le charisme : Virtuose
Technologie :  Inapte

Physique : (Description ici.)

Force physique : Adepte
Agilité : Champion
Vivacité : Champion
Résistance physique : Confirmé
Résistance magique : Confirmé
Vitalité : Prodige
Beauté : Confirmé
Discrétion : Confirmé

Martial : (Description ici.)

Armes de taille : Confirmé
Armes lourdes : Inapte
Armes d'hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Confirmé
Armes de lancer/fouet : Inapte
Arc/arbalète : Inapte
Mains nues/Arts martiaux : Adepte
Armes à feu : Inapte
Équitation : Maître
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte


Description de votre personnage :

Description physique :
Sahar est une matrone énergique et coriace, aux traits minces affûtés par le vent du désert. La peau est brune, le visage osseux se brise en arêtes saillantes où se dessine le contour d'un long nez busqué, les pommettes hautes soutiennent l'éclat de petits yeux étroits. Ceux-ci sont de cette teinte incertaine qui tient de l'ocre et du vert, souvent généreusement fardés de khôl qui leur donne une profondeur déroutante. Sahar n'a jamais vraiment été très belle, mais il y a chez elle une qualité de présence tout à fait remarquable qui fait oublier les disgrâces de son corps maigre et contourné, rompu par le labeur et les chevauchées. Elle a dans le sang et dans l'allure les aridités de son pays natal, sable, terre et brume de poussière, et au fond des prunelles, un peu de la douceur des verdures trop rares qui éclosent au fond des vallées. La chevelure est très noire, épaisse et abondante, et lui cascade jusqu'en bas du dos : elle fait sa fierté, quoiqu'elle ne la montre que peu.

Si au naturel, elle présente assez peu d'attraits, Sahar prend grand soin de son apparence. On la distingue rarement entièrement, car elle va couverte de plusieurs épaisseurs de vêtements amples qui rehaussent la noblesse de sa stature et lui font une allure très digne. Ses mains chargées de bijoux sont souvent décorées de motifs au henné et elle porte sur elle plusieurs tatouages stylisés : un œil sur le sternum, supposé procurer l'éloquence, des flèches le long des chevilles pour lui donner rapidité et vivacité, des figurations de la lune sur les poignets pour lui porter chance. Les jours de fête, elle porte au menton et au front des motifs peints en rouge et en noir. Rien de cela n'est vraiment magique, mais relève d'usages traditionnels dans son pays natal.

Description mentale :
Sahar est avant tout loquace. Elle parle et rit beaucoup, et fort bien aussi : elle s'exprime toujours avec un plaisir manifeste, en y mettant les formes, avec la plus grande politesse et une sorte d'élégance un peu surannée qui lui fait apprécier des tournures alambiquées quand elle le peut. Même si les vents du désert ont asséché sa gorge, elle a une belle voix ample et sonore, le phrasé calme et mélodieux. D'un abord facile, elle se montre toujours aimable et courtoise, même avec les pires de ses ennemis.

Au physique comme au moral, c'est un être solidement enraciné, la tête aussi dure que le reste. Pragmatique, elle est fière et intransigeante, comme le sont les gens de son peuple, loyale envers les siens, attachée très fermement à ses traditions et aux coutumes qui font loi, pour elle. Elle a le plus grand respect pour les vieilles lignées, pour les liens du sang et pour toutes les allégeances qui se font à elle, et par elle. C'est une femme de parole, et ses amitiés sont aussi durables que le sont ses haines et ses rancœurs : elle aime, souvent, mais elle pardonne peu. Il ne fait pas vraiment bon se mettre à dos celle qui va avec dans le cœur tant de sévérité et d'exigence. Elle a un caractère bien trempé, c'est certain, un aplomb et une résolution aussi remarquables que son entêtement. L'honneur n'est pas un vain mot dans sa bouche : toute bassesse lui coûte, et bien souvent elle s'y refuse.

Son attachement au passé n'en fait pas pour autant un esprit conservateur et renfermé. Au contraire, c'est une âme animée d'une curiosité insatiable qui nourrit son intelligence vive et une éducation de qualité. Sahar aime le savoir et les arts, les belles choses, et les choses nouvelles, quoiqu'elle s'en méfie un peu. Elle apprécie particulièrement la poésie et la musique, et s'y adonne bien volontiers quand cela sied à son public. Elle danse aussi fort bien, et se plaît à entremêler les traditions de sa tribu avec tout ce qu'elle apprend de-ci de-là au contact des autres. La conversation est pour elle un délice certain qui vaut bien ceux de la table et de la chair, car c'est aussi une bonne vivante qui ne renie pas ce que le monde peut lui offrir en agréments, et qui use de sa fortune à son bon plaisir, ne voyant aucune raison de l'amasser en vain pour n'en rien faire. Elle donne beaucoup, et se montre souvent généreuse envers ceux qui se mettent sous sa protection. Bien qu'elle ne soit ni mariée et sans enfants, elle prend soin de ses gens et a parfois quelque chose de très maternel, quoique toujours teinté d'une sévérité qui se veut justesse et droiture.

Convictions :
L'honneur, le clan, la loyauté : ces valeurs sont fondamentales pour Sahar qui, malgré ses voyages et ses déplacements incessants, demeure farouchement attaché à ce pays qu'elle aime tant. Elle a l'âme vagabonde et se plaît à aller et venir sous des cieux bien différents de ceux qui l'ont vu naître, mais toujours elle y revient, et le désert qui fut son berceau est plus cher à son cœur que tous les joyaux du monde. On pourrait presque la trouver chauvine, à promener son altérité d'étrangère partout où elle va, mais elle aime la nouveauté, et quoiqu'elle se défie de la technologie qu'elle ne goûte ni ne comprend vraiment, elle sait reconnaître que le progrès n'est certainement pas dénué d'avantages.

Elle apprécie la politique menée au sein d'Akkaton, ses valeurs d'ouverture et de tolérance qui sont certes bonnes pour le commerce, mais surtout répondent à des traditions fort anciennes d'accueil et d'hospitalité chez les nomades. D'avoir vécu durement dans un pays qui ne fait pas de cadeaux, elle sait la valeur de la solidarité et de l'entraide, et sa générosité envers ceux qui en ont besoin est tout à fait réelle. De nombreux séjours en Ikhyld l'ont conduite à prendre goût à sa culture et à ses habitants, qu'elle tient eu haute estime pour leurs talents artistiques et magiques, plus proches de sa sensibilité personnelle. Elle se méfie en revanche des duchéens qu'elle trouve parfois trop peu dignes de confiance : sans animosité réelle, elle traite souvent avec eux en faisant preuve d'une prudence motivée par quelques déplaisants revers.
Le renfermement des Eïlynsteriens, avec qui Sahar n'a eu que de très rares contacts, ne lui plaît guère : elle respecte néanmoins la valeur guerrière et la dureté des quelques-uns qu'elle a pu rencontrer. Elle les juge fiables, quoique beaucoup trop rigides, même pour elle. Il en va de même pour Teïder qui partage cette farouche volonté d'autonomie et fait autant d'obstacles à son commerce. Elle peine un peu parfois à les différencier : il faut croire que l'ouverture d'esprit a ses limites. Elle ignore presque tout d'Eïrn, en dehors des rumeurs et des on-dits, et se garde bien d'être trop curieuse à ce sujet : pour être tout à fait franc, ce qu'elle en sait l'effraie bien trop.

De manière générale, elle regarde peu la noblesse du lignage ou la race, quoiqu'elle soit parfois quelque peu mal à l'aise en présence de certaines d'entre elles, et fonde généralement son appréciation des gens sur leurs valeurs, leur morale, et parfois, il faut bien l'avouer, sur quelques préjugés tenaces qui courent sur les autres pays et leurs habitants.

Sahar conserve beaucoup d'usages et de croyances héritées de ses aïeux : cela porte malheur de tuer un serpent, même venimeux, elle révère la lune et ses sœurs les étoiles, et s'adonne souvent à des jeux divinatoires à l'aide de miroirs et de coupelles d'eau, ou en lisant des signes dans les motifs tracés dans la poussière par le vent. Son clan a toujours tâché de rester en bon termes avec les clans nagas qui occupent une place particulière et sont particulièrement respectés, à la fois parce qu'ils ont été des adversaires de valeur par le passé, et parce qu'ils sont considérés comme les réels maîtres du désert, dépositaires de traditions très anciennes.

Élevée dans une culture essentiellement orale, elle accorde au verbe une valeur qu'on peine parfois à mesurer. Toute parole a son importance, et si elle s'exprime beaucoup, elle ne le fait jamais en vain. Ses promesses font loi, ses serments sont durables, et ses malédictions tout autant. Pour elle, dire c'est faire, et elle tolère mal les mots vides de sens.

Son sens de la hiérarchie est un peu particulier et peut parfois surprendre : elle prête bien plus d'attention aux valeurs des individus qu'à leur statut ou leur richesse. Dans un monde aussi rude que le sien, le rang n'est pas grand chose s'il ne s'accompagne d'honneur et la noblesse d'un nom ne suffit pas à lui faire accorder sa confiance.


Passé de votre personnage :

Histoire :
Aussi loin qu'on s'en souvienne, le clan des Mahjtani a toujours vécu dans le désert. On raconte qu'ils en sont même sortis, et s'ils ne peuvent disputer avec les nagas leur ancienneté dans ces contrées, il y a toutes sortes de contes sur les pères et mères fondatrices de ce petit clan pour toujours voué à arpenter ce pays de soif et de sable. Ils l'ont fait leur depuis si longtemps qu'il leur coulerait presque dans le sang, mêlé de sa brûlure et de son impitoyable exigence. Pasteurs, éleveurs de moutons et de chèvres mais aussi caravaniers, la tribu a toujours vécu là en suivant les pistes et les points d'eau, menant une vie rude et laborieuse, à dos de chameau, à dos de cheval, à fouler les aridités conquises et pacifiées longtemps auparavant par l'empire Akkatonien. Leur intégration s'est faite sans heurts, car les nomades en ont tiré bien des avantages et ont toujours vécu en bonne entente avec leurs voisins, quoique conservant farouchement leur mode de vie et leurs coutumes.

Sahar est une des aînées d'une fratrie fort nombreuse issue du patriarche du clan. Elle a grandi dans un monde rude, mais soudé par des liens de sang et d'allégeance, au sein d'un complexe tissu de relations qui les unissait aux nagas et aux autres habitants de la contrée.

Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Sahar a toujours vécu dans un enclos de multitude au sein de l'immensité : on ne survit jamais bien longtemps sans aide dans un pays aussi inhospitalier, si bien que la solitude lui est totalement étrangère. Même si les Mahjtanis vivent dans une terre hostile, il ne sont pas pour autant isolés et nombre de voyageurs, de marchands et d'explorateurs ont parfois séjourné parmi eux, et ont été autant de figures familières qu'on accueillait avec autant d'égards que les nomades ont toujours eu à cœur de faire preuve d'hospitalité envers quiconque le demandait. Ces curiosités d'enfance, passées auprès du feu à écouter les récits et les nouvelles que ces étrangers colportaient avec eux ont nourri très tôt l'intelligence d'une enfant dégourdie et aventureuse qui ne tenait guère en place.

Très tôt, sa vivacité d'esprit et sa langue bien pendue ont convaincu ses parents de la confier à Salif, un de ses oncles caravaniers, avec qui elle n'a cessé d'arpenter le désert et ses alentours en colportant les marchandises qui transitent entre Nephtys et la côte. Dès l'âge de huit ans, elle a fait son éducation auprès de lui et de sa femme pour y apprendre le métier du commerce et s'instruire en digne dame de sa lignée. On lui a enseigné à lire et à écrire, à compter et à tenir les registres, le chant et la musique ainsi que la danse, comme c'était l'usage pour chacun, mais aussi la gestion de sa maison et la supervision de son commerce. Si son affinité pour la magie est apparue très tôt, elle est demeurée discrète pendant fort longtemps, même si on n'a pas manqué de se poser des questions en voyant la petite jouer avec le sable ou faire jaillir des étincelles de ses doigts.

Sahar a passé une partie de sa jeunesse à Nephtys où l'oncle Salif avait son comptoir, pour y rester durant la mauvaise saison, lorsque les vents de sable rendent périlleuse la traversée des dunes. C'est là qu'on l'a envoyée à l'école pour compléter son éducation. Ne serait-ce que pour canaliser les aptitudes magiques de sa nièce, son oncle l'a confiée aux bons soins d'une de ses parentes qui était versée dans cette pratique, et qui a enseigné à Sahar en premier lieu l'art de ne pas se blesser, et ensuite d'en faire bon usage. Quoique fort douée en la matière, elle ne s'y est jamais réellement intéressée à la hauteur de son potentiel, au grand regret de sa maîtresse qui s'est donc contentée de lui transmettre les façons de rendre ces pouvoirs utiles au quotidien.

Approchant de ses vingt ans, Sahar a ensuite repris l'affaire de Salif, quand celui-ci s'est trouvé trop vieux pour voyager. Elle a travaillé bien dur pour élargir ses horizons, porter au-delà du désert les denrées et les biens qu'on y faisait, nourrir et entretenir des contacts avec les amis de sa famille et toute sa vaste clientèle. Depuis longtemps déjà, on avait mis à profit les ressources produites localement pour s'enrichir et acquérir ce qu'on ne trouvait pas dans le désert. Ainsi, Sahar a fait transiter des tapis, des cuirs, de l'encens et des épices, de l'orfèvrerie et des bibelots qu'elle a revendu à prix d'or à toute personne friande de nouveautés et d'exotisme, et surtout capable de se les offrir. Elle a appris à vendre sa culture, à la renflouer de légendes et de mystères, d'une aura sulfureuse de sable et de safran qui a mis à profit son bagou naturel et sa fine connaissance des mœurs et des usages de son pays. Bien souvent, on lui achète autant ses biens que le rêve qu'elle y instille. En échange, elle rapportait des étoffes, des objets manufacturés, des denrées alimentaires et tout ce qui était nécessaire aux nomades pour subsister.

Bien installée dans son commerce, Sahar a noué des relations nombreuses en Akkaton et ailleurs, en affirmant son réseau par une redistribution minutieuse de ses richesses, arrosant généreusement ceux qui étaient courtois avec elle, et se montrant parfois sans pitié avec ses adversaires. Elle a constamment eu à cœur d'être à la hauteur de la réputation qui allait avec le nom des siens : quoique modestes, les Mahjtani ont toujours été tenu en estime et on les disait dignes de confiance, rigoureux et honnêtes. Plus que le profit, il faut la qualité, parce qu'elle n'a jamais cessé de croire dans ces valeurs, quand bien même le destin, par ses coups du sort, lui montrait le contraire. Parfois l'honneur est un fardeau dont certains ne s'encombrent pas, et plus d'une déconvenue, plus d'un échec cuisant assené par des concurrents sans scrupules ont pu quelque fois porter atteinte à sa résolution de faire pour le mieux.

Sahar a fané le feu de ses vingt ans dans un labeur harassant, constamment sur les routes, chevauchant aux côtés de ses caravanes, parlant sans cesse, travaillant sans relâche : la chose commence enfin à porter ses fruits, et à Nephtys, on sait que c'est chez lalla Sahar qu'on se fournit le mieux.

Au fil du temps, elle est parvenue à faire fructifier confortablement la fortune de son oncle, et la sienne avec. Elle est riche, à présent, sans rouler sur l'or, mais elle a assez pour ses propres plaisirs, pour bien nourrir ses employés et entretenir correctement son personnel. Celui-ci est tenu à une certaine exigence, et il ferait beau voir que l'on se laisse aller ! La houlette est sévère, mais elle se veut juste.

Maîtresse d'une vaste maisonnée, Sahar n'a jamais souhaité se marier, mais elle y songe de plus en plus avec l'âge qui s'en vient. Elle est un peu trop occupée pour s'en préoccuper vraiment, mais il serait faux de prétendre qu'en ces choses elle est demeurée une oie blanche, et bien des contrats fructueux, il faut bien l'avouer, se sont noués sur l'oreiller. Sa famille se fait un peu pressante de ce côté-là, bien que la lignée soit abondamment pourvu en descendance : les sœurs et les frères de Sahar ont engendré une multitude de rejetons dont le nombre semble croître de façon exponentielle à chaque visite. Quoique ce soit encore une perspective lointaine, elle sait néanmoins qu'il lui faut songer à former quelqu'un pour prendre sa suite, et réfléchir à un avenir qui ne soit pas uniquement fait de travail et de voyages incessants.

Liens :
Clan Mahjtani : lien de sang et d'alliance. Loyauté indéfectible malgré les conflits éventuels.
La tribu natale de Sahar n'a pas beaucoup de gloire ni d'envergure, mais ils se sont bien implantés à Nephtys et ailleurs. On y rencontre pléthore de ses cousins, de parents et d'alliés avec qui elle entretient des relations parfois lointaines, mais toujours solides. Quiconque portant son nom ou se présentant comme affilié à celui-ci trouvera porte ouverte chez elle, fut-ce à contrecœur, parce qu'on ne peut être né dans une fratrie aussi vaste sans qu'il n'y ait quelques inimitiés.

Salif Mahjtani : lien de sang.
L'oncle d'âge vénérable vit toujours et coule des jours tranquilles auprès de son épouse Seshat, à Nephtys. Sahar y est très attachée et ne manque jamais de venir le voir pour écouter ses conseils ou simplement converser dans les rares moments de loisir qu'elle peut s'accorder. L'oncle Salif est une mine de savoir et de sagesses, et a toujours été un appui solide pour sa nièce pour qui il est un second père qu'elle révère autant que le sien.

Sefseth : seigneur. Allégeance et loyauté.
Le gouverneur de Nepthys est un vieil ami de son oncle et joute à parts égales avec le clan Mahjtani en ce qui est de la loyauté qu'elle leur doit. C'est une figure tutélaire qu'elle a toujours connu, depuis sa tendre enfance : aussi loin qu'elle s'en souvienne, il a toujours été celui que sa famille respectait comme un dirigeant estimé, et avec d'autant plus de reconnaissances que Salif avant elle, et Sahar elle-même lui doivent beaucoup de leur réussite dans les affaires. De surcroît, elle a pour lui une amitié d'autant plus sincère qu'elle révère son ancienneté et partage beaucoup de valeurs qu'il défend.

Aoyuki Ishizuki : client fidèle et estimé, ami proche.
C'est sur la route d'un voyage entre Nephtys et le lieu où le clan des Mahjtani avait établi son campement que Sahar a fait la rencontre fortuite d'un kitsune en bien fâcheuse posture. Sans manquer aux règles les plus élémentaires de l'hospitalité, celui-ci a été accueilli et soigné comme il se devait : en remerciement pour cela, Sahar et Aoyuki ont conclu un marché commercial qui a souvent amené la négociante à lui faire parvenir ses plus belles pièces d'orfèvrerie, quitte à les lui porter en personne en Ikhyld où elle a toujours été reçue avec beaucoup d'égards. S'en est suivi un échange soutenu de lettres et de biens au cours des dix dernières années, si bien qu'ils peuvent tous deux s'enorgueillir à présent d'une amitié bruyante et sincère, riche en palabres et en provocations verbales. Aoyuki est à présent un client et un ami qu'elle tient en haute estime, quoiqu'elle se méfie de ses revirements d'humeur et de sa nature instable. S'ils se disputent fréquemment, ça n'est jamais vraiment sérieux, et au fond, elle a pour lui beaucoup de respect et une réelle affection : si cela n'a pu guérir vraiment la solitude du ministre, elle est fière de pouvoir le compter parmi les alliés de sa famille, auprès de qui il trouvera toujours un accueil chaleureux. Cela ne doit rien à son rang, et tout à ce qu'il est, dans un monde où les actes parlent bien plus que la fortune et la noblesse.

Uahbra Ameniritis : homme de main respecté.
Dans les sables, nul n'ignore encore le destin funeste du clan décimé par le mal surgi d'anciennes ruines enfouies sous les dunes. Ce survivant-là, qui a plus d'une fois mis ses talents de bretteur au service de Sahar, est une connaissance de longue date de la marchande qui l'a plusieurs fois employé comme mercenaire pour protéger ses caravanes ou l'escorter durant ses déplacements. Non qu'elle lui fasse complètement confiance, parce qu'elle ignore bien trop de choses à son sujet, mais elle a pour lui d'autant plus de reconnaissance qu'au fond, c'est sa propre vie qu'elle lui doit. En vertu de cela, il trouvera toujours porte ouverte chez elle, avec d'autant plus de sincérité qu'elle éprouve une réelle compassion pour le naga dépouillé de tous les siens. Sahar apprécie son silence et la simplicité élémentaire dont il fait preuve, autant que son efficacité en toutes choses, comme on aime le tranchant d'une lame et le professionnalisme d'un couperet.

Otmar Ehrlich : lien d'allégeance et amical, vieille connaissance.
Avant de devenir l'empereur d'Akkaton, Otmar a été un ami de son père et une figure familière pour le clan Mahjtani avec qui il a vécu et voyagé autrefois, lorsque Sahar était encore jeune. Son intérêt pour la culture de la tribu a été fort apprécié, et quoique modeste, la famille compte parmi ses soutiens fidèles du dirigeant qui a prouvé plus d'une fois être tout à fait digne de leur confiance. Si Sahar apprécie grandement la personnalité et les qualités d'Otmar avec qui elle a longtemps traité d'égale à égal, elle n'aime guère son net penchant pour la technologie, non plus que cette soif de progrès qui semble l'animer. Elle se garde bien encore de prononcer un jugement quant à son talent de gouvernant et demeure prudente, sans adhérer pleinement à tous les aspects de sa politique. Sa loyauté envers lui est un peu moins inconditionnelle qu'à son clan et doit plus à l'amitié qu'elle a pour lui qu'à la fidélité due à son empereur.

Qui êtes vous ?

Petite présentation de votre personne :
Pha, sorcière thésarde à paillettes, médiéviste à lunettes et tantine à chats. J'aime bien le tricot, les plaids, le metal et boire trop de thé.

Rythme rp et particularités :
J'ai tendance à avoir un rythme extrêmement rapide quand je suis inspirée, mais l'irl faisant loi, tmtc, il m'arrive de m'absenter ponctuellement. J'essaie de garder une régularité honnête, néanmoins. Sinon j'aime (beaucoup) le drama et les intrigues qui rebondissent (boing boing) je suis plutôt prolixe et j'ai tendance à écrire des pavés, mais promis, je me soigne. Je ne suis pas très experte en rp d'action et j'aime bien les choses un peu plus psychologiques.

Comment avez vous découvert le forum :
Via le partenariat avec Eurate.

Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez-vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?
Je suis plutôt du côté du "qui vivra verra" et j'aime bien laisser faire le hasard. Dans les projets à plus ou moins long terme, affermir la position de Sahar et développer son personnage serait une bonne option, voire, qui sait, lui permettre de fonder une famille.


Anton Ludwig Illuminès
Anton Ludwig Illuminès

Feuille de personnage
Peuple: Humain
Nationalité: Akkatonien
Rang social: Noblesse Akkatonienne
Messages : 1552
Date d'inscription : 13/01/2018
Localisation : Empire Akkatonien
Revenir en haut Aller en bas
Lalla Sahar
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Lalla Sahar
» Ma tumultueuse famille du désert. [PV Lalla Sahar]
» Inauguration et Negociation, Les Manticores du Désert. [Pv Lalla Sahar]
» La caravane du désert [PV. Sahar]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Orzian, engrenages et arcanes :: Mémoires d'Orzian :: Sujets périmés :: Fiches des personnage supprimés-
Sauter vers: