3 Mai de l'An 2000 de l'Âge d'Acier

Eïrn était son pays bien aimé, une nation calme et au final assez isolée des différents conflits mondiaux qu'ils soient militaires ou plus pacifistes au niveau géopolitique. Était-ce pour cela qu'il l'aimait ? Il osait s'avouer que c'était en bonne partie parce qu'il y était né en vérité, après tout la République d'Eïrn était un vaste pays où il avait eut le plaisir de voir le jour et depuis… Depuis il avait aussi l'immense satisfaction d'être un membre de la race dragonique.

Mais tout cela, c'était il y a fort longtemps en vérité, après tout notre vieux dragon atteignant maintenant les 1750 ans comme en témoignait d'ailleurs sa taille massive par rapport à la moyenne des siens. Un dragon si massif qu'il pouvait voler sans craindre grand-chose au dessus des cieux d'Eïrn, après tout mêmes les drakes qui étaient redoutables, mais très rares n'étaient pas assez téméraires pour s'en prendre à lui. Pas qu'ils ne pourraient pas vaincre, mais aucun prédateur n'attaque une proie qui risque de le tuer ou de le mettre sévèrement à mal, du moins aucun prédateur malin.

Cela et de toute manière ils restaient rares, même en Eïrn. C'est ainsi majestueux que notre dragon légèrement doté de plumes et à l'apparence bienveillante survola les cieux. Ce jusqu'à remarquer du coin de son regard acéré une autre dragonne qui les surveillait. C'est alors calmement qu'il décida de s'approcher d'elle, d'une manière calme et tranquille qui signifiait, du moins si elle comprenait le message qu'il voulait envoyer qu'il n'avait aucun but agressif.

Restait donc à voir si elle prête à accepter qu'il s'approche et à quelle distance pensa t-il en commençant la manœuvre, car en vérité la façon dont il s'approcha d'elle était aussi une demande, au lieu d'aller directement vers elle il déviait plutôt calmement pour arriver à ses côtés doucement, mais sûrement. Ainsi si elle ne se montrait pas réticente à cette idée, il pourrait se placer à ses côtés et probablement commencer à discuter, sinon… Eh bien il s'éloignerait sans demander son reste, on ne pouvait donc pas faire plus poli au vu de la situation.