Intervention MJ :

Jets de dé :

Lisez les lancers de gauche à droite, les chiffres du haut sont les dizaines, ceux du bas les unités.

(Pour information, il faut retirer de votre inventaire toute potion que vous utilisez pendant le combat, de plus si vous en utilisez plus d'une, il y aura un risque croissant d'effets secondaires sachez le, ça reste des drogues après tout.)

(Évidemment certains jets peuvent êtes victimes de malus ou bonus supplémentaires selon le résultats de certains autres jets.)

Test de combat du patriarche noir : Jet numéro 1 (73)

Armes lourdes niveau virtuose : Réussite de base à 85 ou moins
Élu du seigneur +10
-5 grâce aux talents de Vittoria
La réussite est donc plafonnée à 90 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test d'esquive de Vittoria : Jet numéro 2 (32)

Vivacité niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
+5 grâce aux talents
+20 car de nuit
-10 à cause du sous nombre
Malus divisé par deux grâce aux talents
La réussite est donc plafonnée à 94 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de magie de Zmeï : Jet numéro 3 (90)

Invocation niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test d'esquive de Vittoria : Jet numéro 4 (22)

Vivacité niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
+5 grâce aux talents
+20 car de nuit
-10 à cause du sous nombre
Malus divisé par deux grâce aux talents
La réussite est donc plafonnée à 94 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de destruction du temple du drake de Zmeï : Jet numéro 5 (57)

Combat niveau virtuose : Réussite de base à 85 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de parade des porteurs de boucliers du commando : Jet numéro 6 (87)

Art de la parade niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
-20 car en désavantage critique
La réussite est donc plafonnée à 55 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat des soldats du commando : Jet numéro 7 (66)

Combat niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
-20 car en désavantage critique
La réussite est donc plafonnée à 45 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de défense des armures animées et chevaliers : Jet numéro 8 (22)

Art de la parade niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
Surnombre +10
Le réussite est donc plafonnée à 85 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat des armures animées et chevaliers : Jet numéro 9 (15)

Combat niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Surnombre +10
Le réussite est donc plafonnée à 75 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de Sigismond : Jet numéro 10 (67)

Armes lourdes niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test d'esquive de Mehenyt : Jet numéro 11 (25)

Vivacité niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
+10 de bonus racial
-10 de surnombre
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de domptage de Mehenyt : Jet numéro 12 (07)

Domptage niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
-10 de surnombre
Réussite plafonnée à 55 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de combat de Mehenyt : Jet numéro 13 (66)

Armes de tailles niveau confirmé : Réussite de base à 45 ou moins
-10 dû au surnombre
La réussite est donc plafonnée à 35 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test d'esquive de Sigismond : Jet numéro 14 (76)

Vivacité niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de magie de Vittoria : Jet numéro 15 (22)

Magie du vent niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de volonté du roi : Jet numéro 16 (69)

Volonté niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de magie de Vittoria : Jet numéro 17 (66)

Force physique niveau maître : Réussite de base à 65 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de perception du roi : Jet numéro 18 (26)

Perception niveau adepte : Réussite de base à 35 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de perception de Sigismond : Jet numéro 19 (43)

Perception niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
+10 en réussite et +5 en réussite critique
La réussite est donc plafonnée à 65 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 9 ou moins

Test de perception des Teïderiens : Jet numéro 20 (73)

Perception niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test d'attaque de Vittoria contre le patriarche noir : Jet numéro 21 (77)

Armes lourdes niveau virtuose : Réussite de base à 85 ou moins
-10 à cause du sous nombre
+5 en réussite et -2 en échec critique grâce aux talents
La réussite est donc plafonnée à 80 ou moins
Échec critique = 97 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de parade du patriarche noir : Jet numéro 22 (76)

Art de la parade niveau prodige : Réussite de base à 75 ou moins
Élu du seigneur +10
-10 grâce aux talents de Vittoria
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Le membre 'Osami Nakajima' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'Dizaine' :
                                         

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#2 'Unité' :
                                         

Conséquences des résultats :

Le combat entre Vittoria et le patriarche noir est assez serré, celle-ci esquive le coup de ce dernier et sa riposte le touche de peu, néanmoins pas assez franchement pour lui infliger davantage qu'une blessure légère. Malheureusement si elle arrive sinon à lancer un sort qui donne au roi de Teïder une voix grotesque pendant qu'il prononce quelques mots, la situation alentour la déconcentre trop pour qu'elle lance efficacement le suivant qui est donc sans effet. Elle arrive néanmoins heureusement pour elle à esquiver aussi le projectile de Zmeï...

Par contre, fait plus inquiétant, le temple étant un édifice ancien, il est assez fragile, c'est donc, certes avec beaucoup de mal, que le drake du roi arrive en défonçant en partie un mur à pouvoir faire passer sa gueule... Si ce dernier l'ordonne il peut faire davantage ou tenter de protéger son maître s'il s'approche.

Mehenyt et Sigismond quant à eux se battent avec une certaine férocité. La nagate arrive à esquiver largement le coup de fléau de l'inquisiteur, mais aussi à assaillir celui-ci de sa dague pendant que son petit golem de sable est déterminé à la protéger, arrivant ainsi à infliger quelques lacérations légères aux fanatiques de sa dague.

Malheureusement, jouant de malchance et ne bénéficiant d'aucune aide, le commando combiné se fait neutraliser, néanmoins les Teïderiens ne savent pas trop quoi faire des soldats qu'ils assomment. Le roi leur a ordonné d'en tuer certains, mais le patriarche a dit que leur dieu voulaient qu'ils vivent pour assister à la suite. Quoiqu'il en soit, en attendant que leur sort soit fixe, les pnjs Eïlynsteriens et Ikhyldiens ont maintenant neutralisées, Mehenyt et Vittoria se retrouvent donc encerclées, autant dire que maintenant il est quasiment impossible de gagner l'affrontement.

L'heure était venue, celle où ce monde tremblerait devant lui, où les mortels allaient craindre son courroux, lui qui était éternel, lui le maître du royaume de Teïder et bientôt de toute chose. Le mince voile qui le séparait de ce monde était enfin brisé, assez pour qu'il puisse le traverser et… C'est ce qu'il entreprit de faire, sans hésiter, sans trembler une seule seconde, car de toute manière que pourrait-il craindre ? Les quelques vermines qui voulaient s'opposer à lui de l'autre côté ? Sa puissance dépassait leur imagination la plus folle, sa gloire écrasait par son immensité les plus imposantes montagnes…

Et il traversa donc le voile sans se presser pour autant, passant d'abord une mains aux allures spectrales à travers le portail… Et rien que par ce geste, tout ceux présent dans les alentours furent oppressés par sa puissance magique, qui était telle qu'ils la sentaient corps et âmes même sans êtres mages… Puis le reste de son être suivit. Et il virent alors qu'il avait des airs de spectre verdâtre recouvert de vêtements ésotériques aux airs sombres. Il était un être de magie pure dont on ne voyait clairement le visage et qui irradiait d'une puissance magique telle que l'on pouvait se sentir comme un insecte par rapport à lui, alors qu'il ne mesurait pourtant qu'un mètre quatre vingt environ… Il n'y avait aucun doute à avoir, c'était lui le seigneur de la souffrance, et de plus, peu à peu ceux l'entourant se mettaient à ressentir comme des picotements désagréables sur leur chair, presque douloureux, mais pas assez pour les faire souffrir, juste les déranger.

« Enfin je suis là mes enfants, enfin ce monde va connaître ma véritable gloire. Votre existence en cette terre est une épreuve, mais maintenant je serais là pour guider mon troupeau jusqu'à la bonne voie et faire en sorte que vous soyez tous dignes d'une existence meilleur. » Dit alors le seigneur de la peine d'une voix spectrale, vaguement masculine et qui n'avait rien d'humain, par contre… Elle aussi irradiait de puissance, mais aussi faisait naître un sentiment de crainte dérangeant pendant quelques instants chez ceux qui l'entendaient…

Et c'est alors qu'il offrit son attention à la moniale et la mage naga. Difficile de savoir par contre s'il les regardait directement et quelle émotion régnait dans sa voix ou son regard imperceptible, elles virent juste qu'il ferma lentement sa main gauche... Et alors des sortes de murs spectrales apparurent pour boucher les issues qui auraient permit de sortir de la salle sinon, du moins en dehors de là où se trouvait le drake, ce avant qu'il ne dise ensuite.

« Comme je l'ai dis, les hérétiques ici présents ne seront pas tués en ce jour pour pouvoir assister au spectacle de ma gloire actuelle et future. Maintenant, laissez les décider d'une chose. S'ils seront assez téméraires et inconscients pour s'en prendre à moi au risque d'êtres châtiés ou s'ils accepteront leur défaite en ce jour en espérant vainement pouvoir faire quoique ce soit pour prendre leur revanche à l'avenir ? » Ce avant d'ajouter avec une touche de morgue de la voix.

« Alors, vous sentez vous capable toutes les deux de pouvoir tenir tête à un dieu ? » Et de conclure avec un inquiétant amusement. « Quoiqu'il en soit, quand j'en aurais finis avec cette broutille, il sera temps de récompenser mes serviteurs dévoués, pour leur zèle et sacrifices quotidiens... »

Le combat contre cette maudite nagate commença de manière peu satisfaisante pour le fanatique qui écopa de plusieurs entailles même si évidemment il se sentait toujours prêt à se battre avec rage malgré les lourdes blessures qu'il s'était infligé avant, ce même si à cause de cela il ne partait pas vraiment avec un avantage contre quelqu'un en pleine forme.

Par contre, le combat n'eut de toute manière pas le loisir de se poursuivre, car quand il les honora de sa présence, lui, rien de moins que son dieu, tous furent saisis par cette vision ou abasourdis à tel point que le temps que le seigneur de la souffrance lui-même finisse de s'exprimer pour émettre des paroles pleines de vérités car d'essence divine, rien de moins, personne ne réagit.

Et quand il reprit vraiment ses esprits, Sigismond s'écarta alors de son adversaire d'avant, sachant très bien que le patriarche des épreuves voulait se charger lui-même de cette dernière si jamais elle avait l'arrogance de penser pouvoir le défier. Ce qui évidemment était un blasphème qui à lui seul mériterait la mort, mais la volonté divine était au dessus de tout, c'était donc à son dieu et non à lui de décider du châtiment adéquat pour la chose...

Quoiqu'il en soit, son cœur était empli d'exaltation en cet instant, il ne souriait pas, loin de là, après de toute manière ça ne se voyait pas à travers son masque, par contre… Il se sentait radieux, illuminé, c'était le plus beau jour de sa vie sans conteste et il appréciait à vrai dire la sensation de picotements sur sa chair mortelle que lui procurait la présence de son dieu, le père de la peine…

Oui, la victoire était déjà leur, maintenant et pour l'éternité. Leur berger était dorénavant à leurs côtés, les hérétiques et impurs n'avaient dorénavant qu'a bien se tenir, car ce serait de la main du seigneur de la souffrance lui-même qu'ils auraient le droit à leur juste châtiment...

Zmeï avait commencé à aboyer des ordres quand il entendit sa propre voix, qui était immonde et grotesque ! Cette farce était une insulte à sa personne. Mais il sut retrouver le sourire quand il entendit son drake arriver, dans toute sa puissance et sa majesté, manquant d'exploser une bonne partie de la structure pour arriver à son maître appelant. A voir la tête de certains ennemis, il était certain que ces derniers ne s'étaient pas attendu à voir débarquer sa magnifique monture. et puis, enfin, le Seigneur de la Souffrance prit pied dans ce monde. Son aura était sans nom et indescriptible, même si les effets eux, pouvaient être nommés. Enfin ! Il venait de franchir le voile qui séparait les frontières de l'existence pour venir au grand jour, pour apporter la Vérité, la véritable foi ! Les hérétiques allaient comprendre leur manque de croyance, de ferveur et cesseront de proférer des mensonges à travers le monde ! Désormais, ils se plieront à la nouvelle Ère qui s'annonçait !

Par la présence de la divinité, il n'y avait plus aucun échappatoire. Il n'y avait plus que la victoire pour les Teïderiens. Zmeï sentait l'exaltation de la réussite battre à grands flots dans ses veines. Mais il n'omettait pas une chose.....la récompense du Père de la Souffrance n'était pas forcément celle à quoi on s'attendait pour la dévotion qu'on lui vouait. La récompense du Père de la Souffrance ne pouvait pas être agréable, puisque ce n'était pas dans ses dogmes. Quand viendra le moment des récompenses, il faudra bien réfléchir à son Egard.... Et Zmeï, qui était déjà un Roi, ne pouvait espérer de fortes récompenses... la vie éternelle ? Un dieu était immortelle et ne pourrait supporter de voir ses fidèles s'élever à sa hauteur. Sinon, ce ne serait plus des fidèles n'est ce pas ? Un Dieu était et demeurerait supérieure à tous.

Il siffla un instant bref. Son drake poussa un rugissement et termina de détruire le pourtour de ce qu'il avait déjà démoli pour rejoindre son maître et se poser non loin de lui, grondant face aux ennemis. Zmeï l'avait appelé pour pouvoir le monter et partir prestement, en cas de besoin (et surtout dans l'urgence).

Puis quand le Père de la Souffrance eut terminé son discours magnifiques aux oreilles de Zmeï, ce dernier, plia un genou pour vénérer son dieu, le vrai parmi tous.

''Oh Très Haut, permets moi d'avoir ces deux hérétiques, particulièrement cette femme...''Il évoquait Vittoria bien entendu. ''...pour leur faire payer leur manque de foi et les insultes qu'ils représentent pour Toi. Laisse moi les châtier comme il se doit en ton nom. ''

Hé, elle ne s'en sortait pas si mal ! Mehenyt avait réussi à toucher son assaillant, elle, au moins (quoiqu'il était si dégoulinant de sang qu'on y remarquait à peine la différence). Voilà ce dont elle était capable, quand elle restait concentrée ! ... Elle ne faisait aussi attention à rien autour d'elle. Ce qui allait lui coûter cher, et elle aurait dû s'en douter.

Faisant face à son adversaire et dos à la salle de cérémonie, elle n'eût même pas besoin de se retourner pour être en quelque sorte témoin de la scène. Les effluves nécromantiques, pour quelqu'un qui y était sensible la frappèrent en pleine cervelle, si fort qu'elle en tomba à terre. Elle se rappela à demi-consciente que les effets de la potion devait déjà être terminée aussi, et se dit que tant qu'à faire, elle allait rejeter la faute sur ça, et pas cette enflure de Teïderien un peu plus balèze que les autres.

Elle était quand même mal en point, toute son escouade avait été assommée, à part une inconnue qui se battait à plusieurs mètres de là, et semblait elle aussi loin de surpasser son assaillant. La chose au centre de la pièce les avait vues toutes les deux, et même pire, attendait d'elles une réaction, leur ôtant toute discrétion tant la foule avait les yeux rivés sur elles. La salle était close de part en part. La partie était finie... Mais elle ne laisserait pas la victoire être aussi totale.

Elle défit son spectre (de toute façon le temps accordé était écoulé et il ne l'écouterait plus bientôt) en un grand geste théâtrale, comme pour indiquer implicitement qu'elle se rendait. Pendant que les regards étaient tournés sur elle, elle contrôla une petite flaque d'eau à proximité de son sac, qu'elle fit ramper au plafond pour atteindre Vittoria plus loin. Dedans, il y avait un filtre d'amour. Ça peut toujours servir, quand on a aucun charisme de base, pour se faire entendre. L'étiquette était toujours dessus, Vittoria devrait comprendre. Ça pourrait peut-être lui être utile.

- Il n'y a... rien que je puisse faire..."

Toujours face à la salle, et dos à son précédent adversaire, elle s'assit par terre, à la fois pour maintenir la supercherie et attirer le regard sur elle plutôt que Vittoria le temps de l'échange, mais aussi car les effets secondaires de la potion l'assommaient dur. Elle avait parlé d'une voix qui se voulait la plus forte possible, mais avait prévu d'être plus éloquente : elle était vraiment exténuée et au bord de l'endormissement, c'était en réalité son maximum. Au moins, ça lui gagnait toujours de précieuses secondes.

Dans un dernier mouvement qui se voulait le plus furtif possible et dans lequel elle concentra ses dernières forces mentales, elle manipula l'eau contenu dans un deuxième filtre d'amour, le dirigeant droit vers ce même taré masochiste qui l'avait attaquée.

Pas comme si elle avait grand chose à perdre, de toute façon, et si elle pouvait en emporter un avec elle... Elle se prit vaguement à se demander ce qu'il arriverait à ses spécimens, dont quelques uns étaient toujours dans le sac.

La femme avisa tout autour d’elle en gardant son bâton en main et sa posture droite. De son expression neutre et inexpressive, elle observa la brèche formée au centre de la salle tout en notant du coin de l’oeil la répression des Teïderiens vis à vis de ses alliés. Elle releva la tête vers la nouvelle figure qui apparaissait, la détaillant rapidement sans dire un mot. Elle n’avait pas grand chose à dire d’autre, simplement noter les faits. Le visage colérique du roi, le dieu qui avait pénétré les lieux de sa toute puissance.

La moniale nota par ailleurs la discrète présence d’une potion dont elle lu rapidement l’étiquette avant de la dissimuler dans son sac d’un geste rapide et discret, à l’abri de tous les regards. Elle n’en avait pas l’utilité et préféra se concentrer sur la puissance magique qui se dressait devant elle. Sa partenaire était hors de combat, et les autres soldats, qui furent injustement négligés, étaient neutralisés. Elle était, en cette heure, seule. Le grand dieu avait tout prévu, au vu des murs empêchant toutes sorties. C’est alors que, gardant sa posture droite et montrant son intention de parler, elle s’adressa au Seigneur en inclinant légèrement la tête en signe de soumission.

J’accepte de baisser les armes face à votre puissance. Bien que je ne sois armée que de mon bâton de marche qui n’est sans équivoque rien de moins qu’une brindille face à votre grandeur. J’aimerais cependant prendre la parole dignement durant quelques instants.

Elle patienta quelques secondes avant de relever doucement la tête vers le Dieu, restant impassible.

Je souhaiterais avoir la certitude que vous ne ferez aucun de mal à mes alliés et qu’ils pourront retourner sans dommages dans leurs nations respectives. Et j’accepte de me livrer comme monnaie d’échange contre ceci.

Elle était sérieuse et ne semblait pas atteinte par la peur ou la tristesse. Ni la colère, d’ailleurs. Elle avait fait son choix, le choix de sauver une vingtaine de vie contre la sienne. C’était un naturel qu’elle avait acquise de son expérience après toutes ces centaines d’années de vie. Elle avait fait le choix, et en assumerait dignement les conséquences.

Intervention MJ :

Jets de dé :

Lisez les lancers de gauche à droite, les chiffres du haut sont les dizaines, ceux du bas les unités.

(Pour information, il faut retirer de votre inventaire toute potion que vous utilisez pendant le combat, de plus si vous en utilisez plus d'une, il y aura un risque croissant d'effets secondaires sachez le, ça reste des drogues après tout.)

(Évidemment certains jets peuvent êtes victimes de malus ou bonus supplémentaires selon le résultats de certains autres jets.)

Test de perception de Sigismond : Jet numéro 1

Perception niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

(Autorisé uniquement si le jet de perception précédent réussit) Test d'esquive de Sigismond : Jet numéro 2

Vivacité niveau champion : Réussite de base à 55 ou moins
Aucun bonus ou malus situationnel
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Test de volonté de Sigismond : Jet numéro 3 (Ce test ne vise pas à annuler l'effet de la potion, mais permet de voir s'il est possiblement atténué)

Volonté niveau virtuose : Réussite de base à 85 ou moins
+5 grâce aux talents
La réussite est donc plafonnée à 90 ou moins
Échec critique = 95 ou plus
Réussite critique = 4 ou moins

Le membre 'La Main du Destin' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'Dizaine' :
   

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#2 'Unité' :
   

Conséquences des résultats à voir dans le post prochain de Sigismond.

Sigismond était grandement concentré sur son dieu et sur le fait que le roi fit une demande à celui-ci, puis que les hérétiques qui semblaient se montrer intelligents pour une fois décidèrent de se soumettre plutôt que de continuer la lutte... Bien, ainsi ils avouaient qu'ils ne pouvaient vaincre, restait donc à espérer que ce soit pas là un stratagème, du moins pour eux… Après tout ce n'est pas comme si le seigneur de la souffrance avait quoique ce soit à redouter de ces insectes pensa l'inquisiteur...

Néanmoins, ce n'est pas parce que son attention était grandement centrée sur cela que toute trace de sa vigilance avait disparue, au contraire même et il remarqua très bien qu'une sorte de liquide qui flottait dans les airs non loin de la naga pendant un court instant fut soudainement jeté sur lui. Par contre, il n'arriva pas à esquiver ce projectile étrange qui l'atteignit en plein visage.

Et là, disons que la situation fut complexe, pour plusieurs raisons, tout d'abord l'effet d'un filtre d'amour était très puissant en soit, mais normalement il devait être bu pour faire pleinement effet…. Ainsi si Sigismond en avait inhalé une dose par son odorat et par sa bouche sans faire exprès, ce n'était pas vraiment suffisant pour que l'effet soit complet surtout que sa volonté restait solide. Néanmoins, ce n'était pas non plus comme si ça n'avait aucun effet... Plus un entre-deux de ces deux possibilités.

Disons qu'il sentait un mal de tête étrange l'assaillir, il était à la fois partagé par le sentiment de haine et de dégoût qu'il ressentait normalement pour cette non humaine et un étrange sentiment de vouloir fortement son bien qui le révulsait autant qu'il l'attirait en cet instant. Il ne savait pas vraiment identifié ce sentiment, mais ce conflit dans sa tête avant de quoi le rendre confus et surtout pas vraiment attentif à ce qui suivit. Difficile donc de prévoir ce qu'il ferait si la situation venait à dégénérer, mais sans doute qu'il serait en plein conflit entre lui-même et l'influence magique qui s'exerçait en partie sur lui actuellement pour le décider...

Le seigneur de la souffrance se retourna pour dédier son attention à son plus digne serviteur et répondre à celui-ci avec une voix mélangeant l'amusement, une dose d'affection paternelle, mais aussi de sévérité...

« Non digne roi, car elles ne sont pas mûres pour savourer au mieux la souffrance que tu voudrais leur offrir. Elles ont encore de l'espoir en elles, je le sens, pas forcément que je sois arrêté là, mais à terme. Et l'espoir est justement germe des plus belles souffrances quand il est remplacé par la désillusion, laissons donc ce fruit de l'espoir se développer en elles... Pour mieux l'écraser plus tard et qu'elles n'aient plus rien à quoi se raccrocher. » Ni un refus, ni une véritable autorisation en somme, il disait surtout que les capturer vivants là avait été trop facile, ce ne serait donc pas satisfaisant de les châtier. Quant au fait qu'elles choisissaient de se rendre, il répondit avec moquerie. Notamment à la vampiresse qui voulait faire un "marché" avec lui.

« Bel esprit de sacrifice, que je trouve stupide car vous partez du principe que j'ai assez de compassion envers vous et les vôtres pour accepter ce marché... Néanmoins, vous avez de la chance, je comptai tous vous relâcher, pour que vous puissiez porter la nouvelle de ma venue, savourer la conséquence de votre échec et à terme l'angoisse née d'une liberté temporairement retrouvée face à l'inéluctable... » Acheva t-il donc de dire avec une teinte de cruauté avant de frapper ensuite de son sceptre au sol, la naga put alors se sentir étrangement revigorée alors qu'ils virent tous autour d'eux, sans doute à l'aide d'un sort de vision bien à lui un paysage désolé, des squelettes et cadavres disséminés ici et là au milieu des étendues désertiques infinies.

« Cesario l'empereur éternel s'est éveillé à l'heure où je vous parle, et il va amené avec lui les engeances que sont les créatures qui se prétendaient divinités des nagas et d'autres encore plus terribles qui représentent l'entropie elle-même. Voilà une possibilité de futur, une partie de ce qu'ils veulent faire du monde, l'extermination de toute vie dans le grand désert de l'Ouest, et l'esclavage de tous les vivants à leur volonté perverse, qu'ils les servent aussi bien dans la vie que dans la mort. Je suis votre ennemis impies, mais lui aussi et lui ne vous offrira pas une possibilité de rédemption... » Il désigna alors de la main la vampiresse.

« Je pourrais te rendre ta nature humaine si tu te soumet à moi. » Puis à la naga. « Et toi je ne prêche pas l'extermination de ton peuple contrairement à eux, seulement la soumission. Et sache, que je suis le seul à pouvoir les vaincre. » Ceci dit d'une voix se voulant grave et emplie de puissance. Ceci dit il conclut avec sévérité.

« Vous pouvez tous me poser une question aussi bien fidèles qu'impies, suite à cela je laisserai ces derniers partir, mais ne doutez pas de la justesse de la chose mes enfants, cette démonstration de miséricorde inquiétante ne sera qu'une preuve de notre supériorité écrasante, après tout nul besoin de s'acharner sur quelques hérétiques, notre victoire est déjà assurée... Laissons juste ces idiots savourer ce fait alors que leur fin approche pas à pas. » Après tout, ne disait-on pas que sa volonté était insondable et incompréhensible pour les mortels ? Ou bien c'était ainsi qu'il percevait la meilleure manière d'offrir ses dons, douleur et peine. Après tout la voie directe n'était pas toujours la meilleure pour cela...

Zmeï avait l'impression d'être en effet le fils apprécié par son père, mais il se sentit quelque peu frustré pour ne pas voir son dévouement et sa dévotion récompensée comme il pensait l'être. Mais il n'était qu'un mortel. Qui était-il pour remettre en question les paroles d'un dieu ? Si le Père de la Souffrance n pouvait accepter à son souhait, c'était que les raisons étaient plus importantes et bien plus conséquentes pour l'avenir du royaume qui s'était dédié à Lui. Il lâcha un regard froid à sa victime qui lui échappait par la volonté divine. L'éclat de ses yeux laissaient bien comprendre le message : tu ne paies rien pour attendre. Puis, il inclina donc la tête pour marquer sa soumission à la volonté de la divinité.

''Je comprends, Très Haut. Qu'il en soit ainsi. ''

Le Père de la Souffrance était décidément bien trop généreux avec ses ennemis, quand on entendit ses Paroles quand il s'adressa aux adversaires encore en vie. Mais là aussi, qui pouvait remettre en question ses choix ? Ses desseins étaient siens et toujours avec un but précis. D'ailleurs, l'entité fit part d'un élément de ses objectifs.... Cesario, le légendaire être immortel refaisait surface... Zmeï sourcilla à cette nouvelle. Voilà qui allait chambouler la politique de certaines nations, voir de provoquer des conflits. Il devra bien veiller à prendre les bonne décisions pour ne pas se retrouver pris entre plusieurs feux. Teïder avait connu bien des conflits et se remettait à peine de ses dernières blessures. Mais si le Père de la Souffrance évoquait le retour de l'Empereur Eternel, c'est qu'il savait déjà quoi faire.

D'ailleurs l'opportunité de poser une question se posa, puisque la divinité les invita à en poser une, par tête de dévoué ou d'impie. Le jeune souverain jeta encore un regard glacial à la vampire, puis au naga, et les autres sbires qui garderaient la vie sauve. Le dieu leur faisant une grande faveur. Qu'ils ne cherchent donc pas à l'insulter ! Puis, il s'adressa à Lui.

''L'Empereur éternel porte bien son nom, Très-Haut. Aucun mortel ne pourra prétendre vous retirer la victoire sur lui. Seul vous, pourrez le vaincre. Que peuvent faire vos enfants pour le combattre malgré tout ? Nous ne pourrons le tuer, mais nous pouvons tuer les mortels qui se joindront à lui !''

Déjà effondrée au sol, la vague d'énergie atteint Mehenyt au moment où elle allait sombrer pour de bon. Elle se réveilla donc à grand peine, tout de même trop vidée pour ressentir quoique ce soit de plus qu'une profonde frustration. Allons quoi, après l'humiliation de la défaite, on ne l'achevait même pas quand elle était inconsciente ?

Et d'ailleurs, apparemment, on ne l'achevait même pas tout court. Alors que pourtant de toutes façons, Eïlynster allait les attendre de pieds ferme pour leur faire payer leur échec, d'un exil ou alors de leur vie, probablement... Dès qu'ils auraient remédié à la situation actuelle, qui aurait sans doute la priorité sur leur sort. Non seulement le dieu des Teïderiens, mais en plus, Césario revenait ? Et bien qu'elle soit née à Eïlynster, elle en savait suffisamment long sur les dieux Nagas (ce que les autorités de Nepthys voulaient bien dévoiler au moins) de par ses parents et son maître pour savoir que eux non plus ne lui disaient rien qui vaille.

Une voix lui disait que la situation était alarmante, qu'elle devrait réagir plus fortement que ça, mais l'énormité de la catastrophe lui zappait justement toute émotion. Il fallait qu'elle sorte de tout ça, retourner à l'air libre, sentir un parfum de Scorpion Crème, caresser une mygale, probablement hurler aussi, ou se taper la tête contre un arbre. Beaucoup de choses qu'elle ne pouvait se permettre devant le dieu visiblement bien réel de leurs ennemis de toujours.

Elle se releva tant bien que mal en entendant son équipe plus loin en faire de même, laquelle semblait sonnée et confuse. L'être avait posé une question. Elle aurait eu des tas de questions d'ordre scientifique et magique à poser, mais par orgueil, refusait de le faire. C'était le dieu Teïderien, bon sang. Elle n'allait pas laisser un pays d'arriérés bouseux lui apprendre quelque chose, même encore maintenant. Surtout maintenant. Elle savait qu'elle s'en mordrait les doigts plus tard.

"C'est quoi ton point faible ?"

Elle avait parlé à voix basse, presque dans un murmure, accompagné d'un petit rictus. En fait, elle s'était surtout parlée à elle-même en une question rhétorique, car elle se doutait bien qu'il n'y répondrait pas.

Et pourtant, un silence religieux tomba sur la salle, qui lui indiqua que non, ils avaient très bien entendu. La Chose, en tout cas, oui.

La moniale se tint bien droite face au seigneur des ténèbres. Bâton dans la main droite, elle lui tint tête dans une posture des plus robustes. Son esprit, endurci et préparé, est entouré de puissantes murailles érigées avec le temps. La vampire restait calme, et peu de choses pouvaient atteindre le coeur de son mental. Écoutant les paroles du dieu puissant, elle ne bougea pas, si ce n’est les lèvres afin de lui répondre.

Je ne suis que peu intéressée par cette offre. Reprendre ma nature humaine reviendrait à subir des transformations potentiellement dangereuses et irréversibles me concernant.

La femme tourna par la suite son regard pour croiser celui du roi de Teïder, haineux et plein de mauvaises intentions. Regard auquel elle lui répondit de son visage de marbre, fixant ses yeux sans même flancher, bravant son intimidation d’une facilité déconcertante. Elle revint au seigneur de la souffrance, lui faisant face. Elle n’émit pas un soufflement, ne respirant même pas du tout.

Concernant votre question, je me permet de la poser. J’aimerais savoir si vous êtes si puissant que vous le laissez paraître ?

Ne laissant rien paraître sur son visage elle se contenta de rester stoïque et impassible. Il le fallait bien, elle se montrait forte et impénétrable. Seule représentante encore debout de ses alliés neutralisés. La vampire observa ensuite chaque détail du dieu, puis de la foule les entourant. L’inquisiteur, le prêtre noir, le roi, toutes ces personnes l’entourant. Ses pensées vinrent ensuite se diriger sur Césario, l’empereur éternel. Elle avait entendu parler de ces folklores Naga, qui visiblement étaient réels et revenaient au goût du jour. Si tel était le cas, le monde en Orzian ne serait drastiquement plus le même. Plus du tout. C’est alors que, revenant à la réalité, la moniale s’apprêta à écouter attentivement les réponses du dieu de la souffrance.

Sigismond subissait toujours l'équivalent d'un trouble mental étrange en cet instant, mais il ne pouvait pas ignorer tout de même l’occasion que lui offrait son dieu. Alors il tâcha de faire abstraction de la confusion de son esprit, du moins le plus possible et de chercher une question à poser. Mais… C'était plus facile à dire qu'à faire malheureusement, normalement il aurait trouvé sans doute quoi demandé sans mal, mais là il avait du mal à se concentrer. Mais au bout d'une réflexion de plusieurs dizaines de secondes dirons-nous et qui mêlait à la fois agacement et entêtement, il finit par trouver les mots qu'il voulait exprimés et qu'ils énonças avec calme et respect.

« Quels sont vos projets pour notre grande nation et nos ennemis ô dieu suprême ? » Pourquoi demander cela en présence d'ennemis ? Car de toute manière qu'avaient-ils à craindre de ces derniers ? Et oui il se doutait que le seigneur de la souffrance devait avoir des idées en tête, le début d'une guerre notamment. Après tout il serait stupide après être venu en ce monde de rester en paix ou dans l'immobilisme, il fallait attaquer et ce avec une férocité qu'on ne connaissait qu'aux glorieux enfants de Teïder.

Et alors, tellement de possibilités s'offraient à eux. Les Duchés du Sud pour espérer que ces maudits séparatistes réintègrent enfin le glorieux giron de leur royaume après plus d'un millénaire de trahison, le royaume de l'Est pour enfin mettre celui-ci au pas et massacrer sa population non humain. Eïrn peut-être aussi, car le seigneur saurait sans doute pensa t-il, les protéger de l'influence maligne de la source des âmes…

Où, l'Ouest et l'empire Akkatonien. Cette nation qui inquiétait le continent et qui se dresserait sans doute contre Teïder à l'avenir, le plus grand défi que leur pays connaîtrait jamais certainement. Il faudrait mater l'ogre Akkatonien et le repousser fatalement s'ils espéraient pouvoir conquérir Orzian dans son intégralité. Mais quel que soit les premiers projets du seigneur quoiqu'il en soit, l'inquisiteur ne doutait pas que ce dernier saurait fait les bons choix...

« En effet mes enfants, vous pourrez pourfendre ceux qui se rallieront à sa bannière, de pauvres fous pensant pouvoir percer le voile de la mort par ses dons ou bien atteindre l'immortalité et qui seront prêt pour cela si nécessaire à vendre leur âme. Ne sous-estimez pas quoiqu'il en soit les sbires qu'il aura à ses côtés, l'empereur éternel abrite en lui un mal ancien, le combat contre lui sera le combat ultime qui décidera du destin de ce monde n'en doutez point. Et pour nous vaincre il n'hésitera pas à offrir des dons impies à ses suivants, mais moi aussi j'aurais des dons à vous offrir, néanmoins je vous révélerai ces derniers le moment venu... » Dit le seigneur de la souffrance solennel, mais avec force et puissance concernant cela, ce avant de reprendre avec amusement concernant la question de la naga.

« La magie jeune arrogante, si vous désirez me vaincre seule la magie pourra me pourfendre, mais ne croyez pas que je vous révèle cela par envie de vous voir me vaincre, non. Je vous le révèle car je sais très bien que même en sachant quelle sera la seule marnière de me vaincre, vous n'y arriverez point, car ce n'est pas le déploiement de magie d'un ou deux mages aussi puissants soient-ils qui suffirait à me terrasser, mais bien, bien plus. » Ce avant d'ajouter à l'égard de la vampiresse avec une pointe de moquerie. Cette insecte ayant visiblement l'orgueil de défier du regard son plus fidèle serviteur par rapport auquel elle n'était rien, des fois la fierté des mortels était vraiment risible décidément... Et oui, il scrutait chacun de leurs gestes en cet instant.

« Je suis aux mages légendaires, ce que ces derniers sont aux mages à peines moyens. Je suis capable à moi seul de tuer des milliers, si ce n'est des dizaines de milliers de mortels par la puissance magique qui coule dans mes veines, tel un ouragan d'énergie mystique. Je suis la magie à l'état pur à ma manière et aucun mage qui n'a arpenté ce monde ne peut prétendre rivaliser avec moi. » Mais il n'ajouta rien de plus, après tout il en avait dit bien assez et sur ce il conclut à l'égard de l'inquisiteur acec amusement.

« Il est temps que ces maudits séparatistes duchéens et ces sales estiens mettent un genoux à terre et nous ferons en sorte que tel soit le cas. Je mènerai en personne l'une des armées qui marchera sur les Duchés du Sud, je laisserai au digne roi de Teïder le plaisir de mener l'autre, tandis qu'Eïlynster aura de quoi s'occuper avec Cesario, nous mobiliserons néanmoins des forces pour leur porter un coup sévère le moment venu, mais aussi pour se préparer à toute intervention de puissance extérieure. Néanmoins, ne vous inquiétez pas mes enfants, car même si je vous donne l'impression que nous allons déclarer la guerre au monde entier très bientôt, je suis le seigneur véritable de la nécromancie, magie sainte parmi les magies saintes et je ferais en sorte évidemment que les morts marchent à nos côtés... »

Et sur ces belles paroles, il conclut alors soudainement avec un mépris féroce à l'égard des deux ennemies de son peuple, un mépris qui sonnait sans doute comme un ordre pour ses serviteurs dans les alentours.

« Sur ce, vous pouvez partir, je vous ais trop longtemps honorées de ma présence hérétiques. Sachez que la prochaine fois que nous nous rencontrerons, je vous anéantirai et que vous implorerez ma clémence. D'ici là, les miens vont vous guider hors d'ici, profitez bien de votre liberté tant qu'elle durera… »

Les paroles de la divinité teïderienne était révélatrice de bien des choses et cela promettait un avenir riches de conséquences, autant au retour du Dieu de la Souffrance qu'au réveil de l'Empereur éternel. Pendant que le jeune souverain guettait la réponse de son dieu, il ne manqua pas de sourciller devant l'audace de la question de la vampire. Elle méritait d'être châtiée pour oser interroger le Père de la Souffrance de la sorte ! Mais Ce dernier avait pris sa décision quand aux sorts des ennemis et de comment il entrevoyait l'avenir proche. Il énonçait clairement la guerre, avec la prise de commandements d'une partie des troupes en son nom pour marcher prochainement sur les Duchéens. Zmeï en frissonnait déjà d'excitation. La guerre allait être à nouveau là, mais cette fois, elle sera assurée d'être entièrement victorieuse, car leur véritable Dieu était là, en fin stratège qu'il était, vu comment il énonçait déjà ses plans. De magnifiques plans qui plus étaient.

Une fois toutes les réponses énumérées, le jeune roi était sûr d'une chose. Cesario, l'Immortel, saurait qui affronter et trouvera son maître en la présence du Père de la Souffrance. S'il n'avait pas été un Teïdeirien, peut être qu'il aurait vu en la présence de l'entité divine un opposant à la présence de Césario ou encore à une tentative de la part du Destin de rétablir le jeu des forces qui se mettaient en branle. Un esprit un peu plus perturbé pourrait penser que les puissants de ce monde vont s'affronter pour savoir qui gouvernera celui-ci à tous jamais. Mais Zmeï était un Teïderien, il ne pensait pas comme cela. Il buvait les paroles de son Dieu ! Et il était désormais convaincu qu'il était à l'aube d'une nouvelle Ere de prospérité pour Teïder. Puis il fut temps de faire sortir ces rebus, ces hérétiques, qui pourront remercier la bonté du Dieu de les laisser en vie ; en plus de témoigner de ce qu'ils avaient pu voir de leurs yeux et entendre de leurs oreilles.

Sans attendre, Zmeï ordonna à une troupe de soldats toute proche de s'acquitter de la mission de les ramener à la frontière.

''Ramenez ces chiens d'impies à nos frontières. Et si certains font du zèle ou tentent de s'échapper, brisez leur quelques os, juste assez pour souffrir. Mais qu'ils restent en vie. Que nous ne les voyons plus sous Nos yeux et que nous puissions demeurer entre Enfants et Père de la Souffrance. ''

La guerre, voilà ce qui était prévu et voilà ce qui les attendait, la guerre, une guerre qui serait sans doute glorieuse et décisive autant pour l'avenir d'Orzian que leur royaume. Oui, Teïder allait à nouveau connaître son heure de gloire et cette fois-ci ni les sombres maléfices d'Eïrn, ni l'acharnement des Eïlynsteriens ne triompheraient d'eux ! Oui, Orzian ploierait sous la botte des justes et serait purifiée à terme de tous les impurs qui se tenaient sur son sol… Oui, il était temps pour le renouveau et la gloire et cette fois-ci Sigismond y participerait et en soit ce simple sentiment était exaltant, car il démontrait à lui seul que tout était possible…

Quant aux hérétiques, ces derniers allaient heureusement enfin partir pensa Sigismond, il dit néanmoins aux soldats chargés de les accompagner. « N'allez pas trop vite par contre soldats, je compte vous rejoindre dans quelques heures, nous accélérerons ensuite le pas quand je vous aurais rejoint, je compte bien m'assurer en personne que ces chiens sont bien raccompagnés à la frontière et ne vont pas profiter d'une manière ou d'une autre de la miséricorde dont ils ont bénéficié en ce jour. » Oui, ce serait plus prudent même s'il n'aimait pas cette idée, il s'était dit néanmoins que ce serait ce qu'il fallait faire… Ce même si en vérité il avait un léger doute quant au fait que ce soit purement pour s'assurer des raisons qu'il avait cité. Du moins il espérait que ce soit bien le cas…

Mais en attendant il comptait rester assez longtemps pour bénéficier de l'écoute de certaines dernières paroles du seigneur et des cadeaux que ce dernier comptait leur faire, car nul doute que même si les cadeaux de leur dieu étaient rarement dénués de souffrances ou responsabilités, ils étaient toujours magnifiques, peut-être même d'autant plus. Car après tout aucune joie n'était plus belle que celle mit en valeur pas la possible souffrance associée ou nécessaire à elle...

Les hérétiques étaient partis, il était donc temps d'offrir leurs récompenses à ses serviteurs, il s'exprima alors avec un mélange d'amusement et de grand sérieux à l'égard de Bonnenfant pour lui dire.

« Le patriarche noir n'est plus grand inquisiteur dorénavant, mais sera mon représentant direct au sein de l'église, du moins mon bras armé religieux, toi tu seras le nouveau grand inquisiteur Sigismond, soit digne de mon don et surtout de ta nouvelle fonction et surtout soit honoré de ce cadeau que je te fais. » Oui, car le charge de grand inquisiteur ne représentait pas rien, surtout dans les temps prochains, car maintenant la guerre totale contre les hérétiques allait être déclarée et ils ne renonceraient et n'arrêteraient leurs efforts pour les vaincre que quand leur victoire serait totale et absolue…

D'ailleurs il avait le cadeau du roi à offrir, ainsi que celui des autres, mais d'abord celui de son plus puissant et notable serviteur, après tout celui-ci aurait encore beaucoup à accomplir à l'avenir, mais au moins avait déjà prouvé sa fidélité et sa force de caractère quand il s'agissait de faire ce qui devait être fait…

« Et toi fidèle et digne serviteur, j'offre le titre d'empereur et déclare qu'il sera de ta tâche de civiliser et éduquer les masses conquises par la glorieux royaume de Teïder. Que l'histoire te connaisses comme Zmeï le grand, celui sous le règne duquel le royaume de Teïder sera à nouveau devenu un empire et cette fois-ci non pas pour des siècles, mais des millénaires. Soit digne de l'honneur qui t'es fais, mais surtout fait attention à tes actes, car désormais l'histoire observera chacun d'entre-eux et les retiendra. Ton nom sera gravé dans son marbre de l'histoire, mais il reste à voir si ce sera en termes élogieux ou non... » Et sur ces belles paroles, il s'adressa ensuite à d'autres dignes serviteurs, puis leva l'assemblée, car il était maintenant temps de préparer la guerre prochaine et ce sans perdre de temps… Car Cesario et leurs ennemis eux n'attendraient pas.