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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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Greil Cren'Dalithc
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 :: Mémoires d'Orzian :: Sujets périmés :: Fiches des personnage supprimés
MessageSujet: Greil Cren'Dalithc Greil Cren'Dalithc EmptyDim 9 Sep - 8:28

Général Greil, à votre service !

Greil Cren'Dalithc 1535582166-wessprezGreil Cren'Dalithc 1535582166-basprez
Identité


Nationalité : Actuellement "non concerné"
Race : Dragon
Nom/ prénom : Cren'Dalithc
Surnom : Greil
Sexe : Masculin
Date de naissance : pendant l'an 1000 de l'age d'acier, en avril, le 21.
Age : 1.000 ans
Lieu de naissance : Duché du sud
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Ruines des terres sauvages du Nord
Rang social : Errant.
Métier/Position dans la société : Ancien et futur Général du Stolenmark, propriétaire légitime de Fort-Bastel, Occupant actuel de weisshaupt, la forteresse glacée du nord.
Titre : Le Bienfaiteur - connu dans les duchés du Sud.


Armes et équipement :


Armure et armes en votre possession lors de votre entrée en jeu :
Greil se faisant passer pour un humain, toutes ses armes sont conçue pour la main humain qu'il prend habituellement et son armure est taillée sur mesure sur ses dimensions humaines, il doit la retirer pour se changer en dragon.

Armure : Kavacha
Une cote faite de mailles sombres et rivetées. Faites sur-mesure pour Greil, elles sont solides et résistantes.
Enchantement : Cœur naturel
Cet enchantement incitera les végétaux touchés par la magie le pouvant à traîner à l’abri le porteur s’il se retrouve à terre.

Armes : Caladbolg / Calacholg
De grandes griffes de guerres aux lames claires pour la main droite et sombre pour la gauche. Ultime cadeau d'un eirnien reconnaissant. Elles symbolisent le bien et le mal en tout être tel le ying et le yang. Ce sont des griffes de combat particulièrement grandes.

Lame cachée : Ascalon
Une protection de bras en cuir qui d'un geste peut faire jaillir une lame d'un rouge aussi sombre que du sang de dragon noir.

Bâton : Le Thyrse, un bâton surmonté d'une pomme de pin et décoré de feuilles de lierre. Cadeau des satyres à Greil après qu'il leur a rendu un grand service.
Un bâton de mage.
Enchantement : Surcharge
En investissant 20 pourcent de points de mana en plus dans un sort, le mage peut rendre celui-ci encore plus puissants en canalisant et emmagasinant la magie dans le bâton avant de lancer son sortilège.

Autres équipements
Greil se faisant passer pour un humain, toutes ses armes sont conçue pour la main humain qu'il prend habituellement et son armure est taillée sur mesure sur ses dimensions humaines, il doit la retirer pour se changer en dragon.

Ensemble gracieux :
Un ensemble de vêtements conçus pour être agréables à l’œil. Car il ne faut pas toujours se battre et parfois parler.
Enchantement : Beauté surnaturelle.
Cet enchantement permet à celui qui porte le vêtement ainsi enchanté. D'irradier d'une telle beauté que ceux dotés d'une volonté inférieure à la sienne ressentiront une attirance forte à son égard. Néanmoins, celle-ci ne rime pas forcément avec amour et n'est pas aveugle si on exploite mal cet avantage.

Ensemble de voyageur :
Un ensemble de vêtements résistants et pratiques. Car il faut parfois voyager de manière diplomatique.

Collier commun :
Un simple collier en argent
Enchantement : Compréhension des langues
Cet enchantement permet au porteur du bijou de se faire traduire instantanément par la magie toute langue étrangère qu'il entendrait ou lirait, il est donc tout à fait incapable d'employer ces dernières en retour pour communiquer s'il ne les connaît pas.

Matériel de sculpteur de qualité :
Tout le nécessaire pour faire de la sculpture de qualité, car l'art ne s'exprime pas que grâce à la musique.


Caractéristiques :




Magie : (Description ici.)

Potentiel :Immense => 5000 pts de mana.

Feu : champion
Eau : inapte
Vent : inapte
Terre : inapte
Lumière : inapte
Ténèbres : inapte
Invocation : inapte
Nécromancienne : inapte
Transformiste : prodige

Mental : (Description ici.)

La volonté : maître
Contrôle de soi : champion
L'intelligence : champion
La perception : champion
Le charisme : maitre
Technologie : inapte

Physique : (Description ici.)

Force physique : confirmé
Agilité : confirmé
Vivacité : confirmé
Résistance physique
Résistance magique
Vitalité : champion
Beauté :  virtuose
Discrétion : confirmé

Martial : (Description ici.)

Armes de tailles : inapte
Armes lourdes : inapte
Armes d'hast : inapte
Faux : inapte
Art de la défense : inapte
Armes de lancer/fouet : inapte
Arc/arbalète : inapte
Mains nue/Arts martiaux : prodige
Armes à feu : inapte
Equitation : inapte
Domptage : inapte
Conduite : inapte

Si dragon

Combat dans les airs : confirmé
Combat sur la terre ferme : confirmé


Description de votre personnage :


Description physique :
Greil, ou Cren'Dalithc de son vrai nom est un grand dragon noir, ou plutôt gris chromé si l'on regarde bien. Un dragon occidental vieux d'un millénaire désormais, il porte à certains endroits, les vestiges et les traces de ses actions passées. Ce dragon n'est jamais hostile à la discussion plutôt qu'a l'emploi de la force et cela se lit dans son regard qui transpire la sagesse même et la compassion. Son élément, étant le feu, ne soyez pas surpris de voir un long souffle de flamme sortir de sa gueule s'il doit combattre sous cette forme, car même, étant pacifiste, il n'est pas sans défenses. Un corps musclé même s'il a des cicatrices et des crocs comme des griffes acérées sont autant de défenses naturelles qu'il présente comme bons nombres des membres de son espèce.

Cependant, vous ne le verrez que rarement sous cette forme. Transformiste cherchant toujours à perfectionner son art, Greil est le plus souvent déguisé en humain. Un déguisement précis, toujours identique. Sa "véritable forme" si on en croit ses dires est donc un humain d'une très grande beauté sauvage, paraissant indomptable. Un humain donc, au milieu de son espérance de vie et à l'air autoritaire sans être effrayant. La forme humaine de Greil est donc un très bel homme aux cheveux long et grisonnant. Les reflets sombres, l'absence totale de nœuds ou de fourches et la parfaite égalisation de ceux-ci dans leurs longueurs indiquent qu'un soin particulier leur est apporté quotidiennement. Après tout on ne négocie pas avec les nobles et les bourgeois avec des cheveux sales, fourchus et mal entretenus. Il abhorre également une fière barbe de plusieurs jours curieusement toujours bien taillée et peignée, sans doute une habitude qu'il tient des nains, obsédés qu'ils sont par leurs propres barbes. Ici point de longue barbe à tresse, une simple barbe courte de quelques jours suffit à sublimer sa beauté. Ces cicatrices sur son corps de dragon sont retranscrites sur son corps humain et sont nettement plus visibles sur la peau lisse d'un homme que sur la peau écailleuse d'un saurien millénaire ajoutant à son charisme naturel l'effet mystérieux des aventuriers. Ses yeux sont d'un orange vif dans lesquels on se perdrait bien volontiers. Ils sont donc d'une couleur d'un feu ardent qui est son élément naturel et son regard perçant accentue son autorité naturelle. Principalement habillé de Kavacha, la cotte de mailles faite pour lui, Greil semble toujours prêt à partir en mission et n'est pas, généralement, prit à la légère. Cela dit notre homme préfère la discussion à la violence et mettra toujours les pourparlers en avant quitte à user de séduction pour cela. Attention cependant, son charisme et sa beauté sont des armes qu'il n'hésitera pas à utiliser pendant toutes négociations.

Description mentale :
Greil est un homme beau, intelligent et particulièrement altruiste. C'est en voyant ce qu'étaient devenu les duchés du sud qu'il avait décidé de former une compagnie de mercenaires destinés à apporter un peu de bonté et de justice en ces terres. Il leur avait même bâti un fort, spécialement pour cette mission. Toujours prêt à combattre les vauriens et à défendre la veuve et l'orphelin, Greil est définitivement un homme d'honneur vivant dans des terres qui ont perdues le leur.
Mais ça c'était avant. Aujourd'hui, son amnésie l'oblige à réapprendre la vie, forgeant son mental au fur et à mesure des aventures que sa vie se déroulant à weissaupt ou que ses voyages lui apportent, et ce, jusqu'à ce qu'il récupère son esprit d'avant.

Convictions :
Greil était, est et sera toujours un Duchéen. Voulant le meilleur pour les Duchés du Sud tous les duchés du Sud sans exception. Greil avait décidé de prendre les choses en mains et de mener sa troupe de soldats pour améliorer les choses dans les duchés. Espérant que le travail d'une vie puisse endiguer la corruption et remettre au goût du jour la compassion, l'entraide et les valeurs "humaines". Son plus grand rêve est de voir de nouveau les duchés du sud uni. Mais son unification ne sera pas la même que celle d'Ilfrido, ne voulant pas devenir un tyran.
Aujourd'hui, Greil n'a plus de convictions n'ayant plus souvenir de ce qu'il était ni de ce qu'il avait vécu. Cela lui reviendra le moment venu. La seule chose qui l'anime actuellement est la volonté d'aider et de protéger celle qui a tout abandonné pour lui, Elincia. Puissent-ils vivre un jour de plus dans les murs glacés de weissaupt, si loin dans les terres glacées et sauvage du nord d'Orzian.

Absolument pas raciste pour un sous et n'ayant pas de préjugés sur l'origine ou le penchant magie/technologique des gens qu'il croise, Greil veut son ordre de combattants aussi cosmopolite que possible. Cela dit les seuls critères de recrutement pour lui concernant quelqu'un sont ses capacités et son fort intérieur. Peut-importe qui il est et d’ou il vient. Cependant il se méfiera toujours des hautes instances de Teïder. Il faut dire qu'ils ont beaucoup fait souffrir les duchés du Sud par le passé.


Qui êtes vous ?


Petite présentation de votre personne :
Bah je suis toujours moi, enfin je crois.

Rythme rp et particularités : Je Rp assez rapidement quand je suis disponible, c'est a dire une réponse le jour même ou le lendemain. Un peu moins en cas de surcharge de travail. Dans tout les cas il est rare que je mette plus de trois jours à répondre.

Comment avez vous découvert le forum : Un Kitsune certain m'a conduit ici.

Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?
Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ?

J'ai prévu de lui faire recouvrer la mémoire sur un court terme, meme si les RP dans ce laps de temps le marqueront beaucoup. A long terme j'ai l'intention de le remettre à la tête et de lui refaire diriger le Stolenmark. Mais j'ai aussi quelques ambitions pour les terres sauvages du nord.

résumé de l'histoire:
Otmar Ehrlich Deffarès
Otmar Ehrlich Deffarès

Feuille de personnage
Peuple: Humain
Nationalité: Akkatonien
Rang social: Noblesse Akkatonienne
Admin
https://orzian.forumactif.com
Messages : 4856
Date d'inscription : 13/11/2016
Localisation : Province Akkatonienne
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MessageSujet: Re: Greil Cren'Dalithc Greil Cren'Dalithc EmptyDim 9 Sep - 8:28
Passé de votre personnage :


Histoire :

Une enfance de paix dans un pays en guerre :
Je vais vous raconter une longue histoire. Une histoire inachevée bien qu'elle soit particulièrement ancienne. C'est une histoire qui prend place il y a mille ans de cela. Les duchés du sud furent le berceau de cette histoire et à cette époque reculée d'individualisme primaire, les duchés du Sud étaient en guerre. Teïder tentait régulièrement de conquérir ces terres et leurs voisins du nord : Eïlynster. Les morts, parmi ces trois pays, étaient aussi réguliers que nombreux. Ce fut dans cette période de haine et de guerre que l'amour entre deux êtres d'une race aussi ancienne que puissance permirent de mettre au monde un autre représentant de leur espèce. Un jeune dragon qui fit baptiser Cren'Dalithc par ses parents aimant. Un saurien aussi mignon qu'innocent ne devait pas subir les affres de la guerre à peine sortis de l'œuf et la pointe sud des duchés du Sud fut le point de migration de cet endroit. Ils choisirent un endroit particulier pour s'établir, au flanc d'une montagne au sud des duchés du Sud. Il s'agissait d'un petit coin paisible au nord du duché des Fortuna. Ils ne le savaient pas encore à cette époque, mais cet endroit est celui-là même ou sera construit Fort-Bastel d'ici quelques siècles.

Cren était un jeune dragonneau fougueux et heureux, doté de parents aimants et attentionnés voulant surtout le protéger des dangers de la guerre. Ce jeune dragonnet s'amusait à voir, à suivre et bien malgré lui, à faire peur aux Fortuniens passant dans les environs de Bastel, la montagne ou ces parents avaient élus domicile. Cren était un dragonnet aventurier, mais c'était également un enfant et à cet âge, il faisait ce que font tous les enfants entre deux bêtises. Cren tournait toujours autour de sa mère, symbolisant la tendresse. Son père se voulait un autoritaire et se chargeait de son éducation ne le privant pas d'amour paternel pour autant. Non, les deux premiers siècles de sa vie furent heureux. Deux dragons responsables élevaient leur enfant saurien pour en faire un être responsable et non un tyran volant. Cren fut également formé sur l'art et sur la culture, apprenant a dessiner, à lire et à compter, et même a sculpter ! D'ailleurs, ceci est un art dans lequel Cren excelle rapidement, garnissant leur nid douillet de sculptures de plus en plus belles et réalistes. Son père nourrissait l'espérance d'un grand avenir pour sa progéniture et se plaisait à le voir s'épanouir ainsi.

Bientôt, Cren eut l'âge d'apprendre ses premiers tours de magie. Son père se chargea de lui apprendre la plus utile de celles-ci : l'art de se transformer. Né de parents transformistes, Cren avait un don pour cet art et réussi rapidement à manier les premiers rouages de cette magie. Les dragons, transformistes et apprenant leur art à l'enfant espiègle, ne vivent pas seuls ici. Il y a des nains, commerçants et les duchéens du duché de Fortuna également et Cren venait enfin d'être prêt pour sa prochaine leçon de vie. Maintenant qu'il maîtrisait sa transformation en bipède avec suffisamment de brio pour la tenir pendant plusieurs heures, Cren allait pouvoir venir dans les duchés et voir les nains sous la montagne sans faire paniquer qui que ce soit. C'est ainsi que la prochaine leçon allait lui être soumise. Maintenant qu'il pouvait interagir sans danger et sans crainte avec les nains et les duchéens, Cren allait devoir apprendre les bases du commerce. C'est qu'il fallait qu'il apprenne à gagner sa vie et voler de ses propres ailes désormais, car l'enfant ne va pas en rester un indéfiniment.

Curieusement, notre jeune adulte semblait réceptif au jeu du commerce et de la négociation, usant de son charme naturel et de ses talents d'orateur pour négocier parmi les plus beaux filons de marbre qu'il y avait sous la montagne Bastel à revendre aux Fortuna. Rapidement, l'enfant de Sicussi vint à en dépasser son père à ce genre de jeu, pour la plus grande fierté de celui-ci. Ce fut également à cet âge d'entrée à l'âge adulte que Cren fit aussi ses premières rencontres amoureuses. Sans surprise, sous cette montagne, se fut une naine sur laquelle le dragon jeta son dévolu. Une fille bien née d'un exploitant nain aisé dans les affaires. Eldiore Modgrim, un nom qui sonne fort pour une naine avec un caractère fort et son caractère était bien trempé, c'est le moins qu'on puisse dire. Après tout notre naine avait réussi à se démarquer suffisament pour plaire à la fois à un dragon mais aussi à sa draconique et au combien éxigente parentée.

La montagne Bastel était pour le moment un havre de paix et de commerce. Loin des attaques frontalières de Teïder toujours plus lourdes en vies humaines. Ce fut ainsi qu'ils y vécurent heureux et les attaques de Teider se faisaient moindre avec le temps. Bonne nouvelle pour nos dragons commerçants qui faisaient doucement fortune dans un commerce entre les nains et les Fortuniens. Malheureusement, Sicussi fut appelé à la guerre. Notre patriarche draconique a beau être un dragon, il n'est pas pour autant autre chose qu'un membre des duchés et un sujet du duc en place auquel il doit obéir. Sa présence était requise prêt du front, il semblerait qu'ils aient une stratégie que seul un dragon puisse réaliser. Une action qui "mettrait fin à la guerre" selon leurs dires... Sicussi n'en revint jamais malheureusement.


La nouvelle vint par une missive, elle-même portée par un jeune humain assez peu rassuré. Il faut dire qu'il connaissait la nouvelle dans la lettre et avait peur de la colère des deux saurien vivant ici. Cela dit la réaction serait légitime et tout à fait naturelle. Zaddra fut d'ailleurs anéantie, comme la moitié de la grotte, par la nouvelle lui apprenant la mort de son mari et Cren encore plus en apprenant le destin funeste de son père. Ce fut une journée noire, d'une semaine noire d'une année encore plus noire et la colère envers Teïder grandissait dans l'esprit des dragons. Cren était un dragon adulte désormais et Eldiore avait appris à prendre soin de lui. Ce fut ainsi que Zaddra, la mère de Cren, décida de partir, laissant le soin à son fils de faire prospérer l'héritage de son père et retournant dans son pays natal, noyant son chagrin et faisant son deuil. Ce fut ainsi que Cren resta dans les duchés pour faire prospérer leurs affaires avec les nains et les Fortuniens, épaulées dans son deuil par Eldiore et sa riche belle-famille Modgrim. Le temps passait et la douleur de Cren s'étiolait doucement avec le temps et l'attention que sa bien-aimée lui apportait. C'est ainsi que la vie d'un jeune adulte continuait au sud des duchés du Sud.

Fort-Bastel
Nous sommes au début des années 1200 de l'âge d'acier et Cren vit une idylles avec sa compagne tout en faisant prospérer ses affaires. Il lui fut rapidement souligné qu'un empire commercial comme le sien se devait d'avoir une place-forte et c'est ainsi que Fort-Bastel était construit. Après tout notre chère naine ne pouvais vivre dans une tanière de dragon et Cren ne pouvait se développer dans un thaig nain. Entièrement financé par Cren et Eldiore, il était à la fois un endroit ou Cren pouvait s'ébattre sous sa forme originelle, mais aussi un nid d'amour assez douillet pour être adaptés aux désirs de la naine. De toute façon, l'endroit se devait d'être vaste, car il devait pouvoir accueillir toute la belle-famille pour leur mariage et les mariages nains sont fastes et les nains nombreux. Je me souviens de ce que Greil m'en avait raconté : le nain chargé d'immortaliser sur la toile ce beau mariage tenait à a ce Cren se transforme en dragon et s'enfuit par la voie des airs avec sa promise dans les bras une fois qu'ils avaient prononcé leurs vœux tandis que toute la famille restée au sol criait leur joie. "Épique" selon ce fameux nain. J'ai un avis assez mitigé sur ce sujet.

Fraichement marié et vivant une idylle comme dans les contes de fées, tout semblait se dérouler à merveille pour notre homme. Son fort fonctionnait à merveille et était remplit de nains et d'humains venus commercer et sa citadelle était le nid douillet d'où ils pouvaient voir tout ce qui se passait. Sa compagne, Eldiore semblait également partager son amour pour leur patrie et lui avait même confier le rêve qu'elle avait de voir les duchés du Sud unis comme n'importe quel autre pays. Cependant, les affaires s'estompèrent peu à peu. Les filons de marbres finirent par s'épuiser et les nains sous la montagne durent prendre une dure décision. En effet, il était temps pour eux d'abandonner ce thaig et cette mine qui ne fournissait plus rien. Eldiore, alors agée de maintenant trois siècles choisis de rester auprès de son mari, à Fort-Bastel plutôt que de suivre son peuple, laissant l'héritage familial à son plus jeune frère.

C'est ainsi que Fort-Bastel perdu peu à peu sa place de commerce et que seul un dragon et une naine l'habitaient désormais. Cependant, un dragon et une naine ne vivent pas de la même manière et ne jouissent pas de la même longévité et Cren put s'en rendre compte doucement. Quand il revenait de la chasse, Cren pouvait voir sa douce lui sourire et contempler son magnifique visage devenant de plus en plus ridé avec l'âge. La belle toison brune d'Eldiore laissait peu à peu place à de longs cheveux blancs. Bientôt, ce furent ses fonctions motrices qui furent touchées et notre pauvre naine ne pouvait plus souffrir de tous ces escaliers. L'âge gagnait la naine tandis que notre dragon en était qu'a l'aube de sa vie et bien qu'il fasse tout pour qu'elle soit heureuse auprès de lui, Cren sentait son cœur se serrer en se rendant compte que l'inéluctable finirait bientôt par arriver. Cren resta auprès de sa compagne jusqu'à la dernière seconde, quand le poids des ans et la mort virent la faucher dans son lit. Il lui avait toujours souri malgré tout, ne voulant pas ajouter la culpabilité aux nombreux problèmes que cette douce personne rencontrait. Ces dernières paroles furent, la main de la naine sur le doux visage humain du dragon, une requête qu'elle avait pour lui, dévoilant qu'elle savait pour la tristesse qui l'envahissait au fil des ans.

Eldiore : Mon dragon, ne soit plus malheureux... Je veux que tu te rappelles nos siècles de bonheurs... Tu as rendu une naine heureuse tout le long de sa vie... C'est à ton tour d'être heureux ... Pour nous deux.

Un dernier souffle et la main douce et chaude retombe sur le lit. La naine est morte à l'âge avancé de 393 ans dans son lit. Ce fut le lendemain qu'on put apprendre de partout qu'un dragon hurleur rase de petits forêts et frappe de rage des montagnes. Bien que ces incidents n'aient fait aucunes victimes, les différents habitant du coin n'avaient que rarement vu Cren sous sa vrai forme et n'avaient pas fait le rapprochement immédiatement. Mais bientôt, les plus anciens se rappelèrent et les autorités vinrent à Fort-Bastel pour tenter de parler au dragon qualifié de "sage" jusqu'à ce qu'il décide de brûler tout ce qui était à portée de main. Le capitaine de la garde ne trouva qu'un veuf éploré et le cadavre d'une naine morte de vieillesse dans son lit. Rapidement, Eldiore reçut les funérailles digne d'elle et fut veillée par sa famille. Cren fut intimé de se calmer par ce même capitaine. Un dragon sauvage ne saurait pas être toléré dans ces contrées. Qui était donc ce capitaine pour oser lui ordonner de comment gérer sa peine ? Le capitaine fut chassé du fort à grand coup de queue de dragon et n'y survécut que d'un cheveu. Ce même dragon qui prit son envol en ce jour d'été de l'an 1400 de l'âge d'acier et ne revint que bien et bien des années après.

Ce fut à l'aube de l'an 1520 que Cren revint à Fort-Bastel. Il avait fait brûler bien des endroit dans les terres sauvages du nord durant ce siècle, mais il y avait surtout purgé sa colère et fait son deuil durant ces 120 années ou notre dragon de feu avait vécu dans le froid et l'isolement total. Le Fort avait été occupé par les nains de la famille Modgrim avant qu'ils ne l'abandonnent, il y a quelques décennies. Il fut correctement fermé et fut relativement sauvegardé des pillages. La chambre forte n'avait même pas été forcée et Cren pourrait y prendre un nouveau départ. Cependant, la salle des archives indiquait que Fort-Bastel avait été repris par les nains de la famille Modgrim et un acte de cession vierge résidait sur la table de la salle des archives. Une note avait été posée par-dessus à son attention, le tout couvert sous la poussière des ans.

" Cren'Dalithc, nous ne pouvons plus occuper ce Fort. Reprend ce qui t'appartient si un jour, tu reviens ici. Je dois t'avertir que tu es recherché par les autorités. Prends une nouvelle identité.
Mora Modgrim, digne cheffe des Modgrim"

Cette Mora Modgrim était, de mémoire, la nièce d'Eldiore et avait décidé de lui rendre son bien en plus de dispenser ses bons conseils par écrits. Cren'Dalithc, le dragon est donc mort, Greil l'humain est né et un acte de cession à son nom va légitimiser l'occupation de ce fort aussi abandonné qu'en bon état. Avec le nom, un nouveau visage humain apparaissait, celui d'un homme d'âge mur et aux cheveux long et gris, semblable à ceux de sa défunte épouse à la fin de sa vie. Les années passèrent tandis que Greil retapait et rendait de nouveau propre et fonctionnel tout ce qu'il y avait à retaper et utiliser dans ce fort puis y réhabiliter doucement le commerce. Durant ce laps de temps, notre Dragon déguisé en humain entendait les nouvelles du monde de part les marchands et voyageurs itinérants s'arrêtant à Fort-Bastel.

Nous sommes actuellement en 1550 et il semblerait qu'un Eïlynsterien du nom de Cesario, un des cinqs grand-maîtres des armées d'Eïlynster entreprenne la conquête des îles à l'Est d'Orzian. Au cours de celle-ci, il aurait découvert une armure impie source d'un grand pouvoir qu'il s'accapare et qui l'aurait corrompu. Peu après il leva une armée de barbares et de morts-vivants et tente d'envahir Eïlynster, il est heureusement neutralisé de peu et plongé dans un sommeil sans fin avant d'être enfermé dans une crypte à l'emplacement gardé secret. Greil réfléchissait en apprenant cette histoire contée par le barde de passage. Cesario était le chef d'Eïlynster, cette nation de guerriers est connue pour être peuplé de gens fort et puissant. Pourtant, leur chef les avait laissés à la porte de l'extinction avant d'être neutralisés. Si un jour ceci venait à arriver dans les duchés du Sud, alors les duchés n'auraient aucune chance vu comme ils sont divisés actuellement. Notre homme ne voulait pas que son pays s'effondre et cette histoire était porteuse d'une leçon claire. Il pourrait très bien leur arriver la même chose. Ce fut ainsi que Greil prit la décision de fonder une armée pour empêcher ces horreurs de leur arriver. Peut-être arrivera-t-il a réalisé le rêve de la naine et unir ce pays. Il ne reste plus qu'a lui trouver un nom et ce fut après bien des réflexions que vint à lui le nom du Stolenmark.

Le Stolenmark pu grandir durant plusieurs décennie, gagnant au fil du temps moyens financier et réputations d'honneur. Faisant évoluer Fort-Bastel pour accueillir ses troupes, bientôt le Stolenmark fut connu dans une grande partie des duchés du Sud comme étant le groupe de mercenaires au grand cœur. Ils grandirent ainsi en gagnant en notoriété pendant une cinquantaine d'années. Jusqu'au début des années 1600, le Stolenmark était une compagnie de mercenaire comme une autre, quoiqu'un peu originale sur son fonctionnement et sur son utopie d'unifier les duchés du Sud dans la joie et dans la paix. Ce furent les événements qui suivirent à la frontière vers Teïder qui placèrent le Stolenmark au rang de groupes de mercenaires sauveurs de la veuve et de l'orphelin. Pendant prêt d'une quarantaine d'années, la peste rouge décimait le royaume de Teïder. Il serait cependant stupide de penser que la peste rouge, c'était pile-poil arrêtée à la frontière et pendant une quarantaine d'années les soldats du Stolemark étaient resté à la frontière, essayant de couvrir la portion de frontière la plus large possible entre les duchés du sud et Teïder pour endiguer cette peste maudite. Ils ne se contentaient pas d'empêcher les pestiférés de passer et de contaminer le peuple duchéen, mais offraient également les soins et refuge à ces pauvres malheureux, aidant même les familles dans le besoin quelle que soit leur origine. Cette action avait pour effet d'attirer le regard du peuple et des Ducs qui se demandaient surtout combien cela allait rapporter à ce groupe de mercenaire. La surprise vint de Greil qui annonçait clairement que les soins étaient gratuits et qu'ils n'avaient été commandités par personne pour cette tache. Ils faisaient ça par altruisme et bonté d'âme, car c'est ce qu'est le Stolenmark.

La nouvelle se rependit comme une traînée de poudre et bientôt beaucoup de monde entendait parler des bienfaiteurs. Voulant attiré un peu de publicités positives, certains ducs virent prêter main forte au Stolenmark ou lancèrent des campagnes similaires à celle de Greil tout en lui étant indépendante et ce fut en une quarantaine d'années que le danger fut officiellement écarté des frontières duchéennes. Le Stolenmark jouissait désormais d'une réputation de bienfaiteurs dans les duchés proches de la frontière et en partit à la frontière Teïderienne. Il n'y eu que peu d'attente avant de voir les contrats se multiplier ce qui permit à Greil d'avoir les fonds pour pouvoir mieux former ses hommes. Mais cet altruisme permis aussi d'avoir une autre ressource. En effet, de nombreux hommes voulaient faire partie des bienfaiteurs et proposaient leur service et bientôt Fort-Bastel fut trop petit pour abriter tout le Stolemark. Cet ordre de mercenaires s'étendait un peu partout dans les duchés avoisinants Fort-Bastel mais aussi à la frontière entre Teïder et les duchés, ou ils avaient déjà défendu celle-ci de la peste rouge auparavant. Le Stolenmark avait ainsi construit des avant-postes dans les duchés ou il était le bienvenue. En temps normal, les ducs auraient craint de voir une puissance militaire s'installer dans leur duché, mais il s'agissait "des bienfaiteurs" et les ducs proches du fort ne les voyaient pas comme des menaces, mais bien au contraire, comme des alliés en cas de gros coups durs et étaient finalement enchanté de les voir sur leurs terrains. Après tout, ces avant-postes étaient surtout des refuges médicaux et parfois de bon points de commerce. Ceci fut l'âge d'or des mercenaires les plus altruistes de ces terres. Cet âge d'or dura presque un siècle. Ce fut pendant cette période que Greil se vit confier une mission dont il tenu à se charger personnellement. Une vampire, veuve récente, menait à mal les habitant d'un petit hameau, tuant au hasard de ses rencontres. Il devait la retrouver et la tuer.

Je suis trop lâche pour mourir !
Avant de continuer à vous conter l'histoire de Greil, je dois faire une parenthèse sur ma propre histoire. Vous comprendrez ainsi de quoi il retournait quand nous nous sommes rencontrés. Quelques siècles après avoir subi ma malédiction, j'avais rencontré un jeune homme, à peine 18 ans et fringuant comme un prince. Pourtant, il n'avait rien de noble ou de bourgeois, il n'était même qu'un simple paysan des duchés du Sud. Cependant, il avait deux choses qui le démarquait des autres. Tout d'abord, il ne me craignait absolument pas, même quand j'essayais de lui faire peur au début de notre rencontre. La seconde était qu'il était curieux de savoir tout ce qu'il y avait à savoir sur mon espèce et puis sur ma personne. J'avais laissé un enfant un peu trop confiant m'approcher pour assouvir sa curiosité et bien avant que je ne m'en rende compte, je partageais ma couche avec un humain adulte qui m'aimait pour qui j'étais peu importe ce que j'étais. Il faut dire que cet idiot avait réussi à me toucher au cœur, chose que personne n'avait tenté avant. J'avais voulu le faire devenir vampire quand je le voyais doucement vieillir, mais il ne le voulait point. Il ne voulait pas perdre mon souvenir et plus que tout... Il ne voulait pas avoir mon pouvoir qu'il avait nommé une malédiction. Après tout, il me le disait toujours, il ne voulait pas vivre et voir tout ceux qu'il rencontre mourir en sachant qu'il resterait là. Je l'ai même surpris plusieurs fois s'apitoyer sur mon sort, pleurant ma malédiction comme il l'appelait. Cet idiot pleurait mon malheur alors que je m'efforçais de le combler de bonheur. Je n'avais pas compris ce qu'il voulait dire à cette époque et ce fut lorsque sa flamme s'éteignit dans mes bras à la fin de ses 87 ans que je compris pourquoi. J'avais compris pourquoi il pleurait mon sort et pourquoi il ne voulait qu'une vie humaine.

Malheureusement, le malheur d'une vampire un peu trop amoureuse comme je l'étais est rarement quelque chose qui passe inaperçu. La douleur devient colère, la colère devint haine et ma soif de sang se faisait de plus en plus présente. Bientôt, ma tristesse eut raison de ma propre raison et je décidais de me venger de la vie elle-même. Comment ces êtres autour de moi osaient ils être heureux alors que je venais de tout perdre ? Il me fallait me venger et leur rappeler la dure réalité de la vie. Je tuais ainsi totalement au hasard qui croisait mon chemin durant mes balades nocturnes. Un vieil homme, un enfant, un jeune soldat, peu importe. Rapidement, ma tête fut mise à prix et le stolemark répondit à l'appel de ce contrat pour venir m'abattre. Une chasse au vampire commença et je dus trouver refuge dans un château abandonné et presque totalement en ruine. Cet homme aux cheveux gris ne cesse de m'appeler pour me "parler". Je sais comment ces humains parlent, avec le fer et la mort au bout de celui-ci. Ils ne veulent pas me parler, mais me tuer. Ils étaient malheureusement plus doués que je pensais et j'étais désormais acculée par les soldats du Stolenmark. Dans une pièce sombre d'un château en ruine, bloquée sur tout les fronts. Ces trois soldats bouchaient la seule issue et je me retrouvais obligée de les combattre. Au stade le plus animal que mon esprit avait pu atteindre. Je feulais mes ennemis, montrant mes crocs de vampire et étant prête à les tuer pour m'enfuir. Je désire cette mort, mais je suis trop lâche pour mourir. Je désirais le rejoindre, mais je n'arrivais pas à m'ôter la vie. Peut-être que l'un d'entre eux le fera pour moi cette fois-ci. Si ce n'est pas le cas alors ils mourront comme les autres. Cet homme aux cheveux grisonnant devant moi s'approche avec confiance, la main en avant, et essaie de me parler.

Greil : Elincian, je veux juste te parler. Laisse moi discuter avec...

Mes dents avaient claqué et auraient emporté quelques doigts de sa main s'il ne l'avait pas retiré à temps. Cet homme a utilisé mon nom et a prétendu vouloir me parler. Il me prend pour une idiote et prétend vouloir m'aider alors que je sais que tout ce qu'il souhaite, c'est m'enfoncer ces cinquante centimètres d'acier dans le bide. Ils le souhaitent tous et je ne peux pas leur en vouloir, je le souhaite aussi. Soudainement, je sens le contact froid de la pierre située derrière moi et le contact de la chair fraîche sur mes crocs et le goût du sang dans ma bouche. Cet homme vient de me plaquer contre le mur et d'enfoncer volontairement mes crocs dans son avant-bras et ça jusqu'aux gencives. Je peux sentir ses muscles contre mes crocs et le goût de sa peau sur mes lèvres. Cet homme me fusille du regard en m'ayant immobilisé, il pense avoir gagné alors que je pourrais le boire, mais aussi le contaminer avec ma propre malédiction. Ces paroles raisonnent dans les couloirs creux tandis qu'il me tient loin de ses hommes, ils leur vocifèrent des ordres. Il va sans doute leur demander de me transpercer de part en part. Je ferme les yeux, attendant ma fin.

greil - Allez vous mettre à l'abri ! Immédiatement !

Que fait-il ? J'entends les pas des autres soldats s'enfuir tandis qu'il me tient, son avant-bras toujours profondément enfoncé dans ma gueule et mes crocs toujours enfoncés dans ses muscles. J'entends le silence et sa respiration. J'entends que nous ne sommes que nous deux. Qu'est-ce qu'il attend ? Que je le tue ? Il veut la mort, mais est trop lâche pour mourir lui aussi ? J'ouvre les yeux et je vois qu'il me regarde. Ses yeux me fusillant du regard l'instant d'avant me regardent maintenant avec compassion. Sa voix se veut plus douce quand il s'adresse à moi, mais ses propos me font mal.

greil - Je ne te veux aucun mal, je sais ce que tu ressens. Ce que tu traverses est horrible et personne ne devrait subir une telle douleur.

J'arrache ma gueule de son avant-bras plus que ce que je ne la retire et je lui vocifère mon venin en plein visage. Me comprendre ? Cet humain ? Il se fout de moi ou quoi ? Comment pourrait-il comprendre cette colère qui me brûle, cette haine qui me donne envie de tout détruire... Cette douleur qui fait si mal à chaque fois que je me rends compte à quel point je suis seule sans lui. C'est en tapant bien inutilement sur le bras qu'il me tend que je lui réponds ma colère envers cette prétention.

-Elincia : misérable humain, comment oses-tu prétendre pouvoir comprendre ce que je ressens. Tu ne peux pas comprendre cette douleur ni ce qu'elle implique. Tu ne sais rien de moi !
- Greil : Tu es Elincia sheridan et tu viens d'enterrer ton défunt mari. Un humain ayant vécu heureux auprès de toi jusqu'à ce qu'il meurt de vieillesse à ces 87 ans.... Ma femme est morte à l'âge avancé de 393 ans après avoir passé presque 350 ans auprès de moi. Cela fait maintenant très longtemps qu'elle a été enterrée et son absence me fait toujours aussi mal. J'ai eu envie de tout détruire, de tuer tout ceux que je croisais. Je détestais cette idée qu'ils ne souffrent pas alors que je vivais un véritable enfer.

Cet homme en face de moi marquait un temps de pause. Ces yeux devenaient humides en repensant aux souvenirs de sa défunte et je pouvais sentir qu'il ne me mentait pas. Il reprit bien assez vite, posant la main sur mon épaule et faisant fit de la blessure sanguinolente que je venais de lui infliger malgré moi à l'avant-bras. Malgré l'humidité de ses yeux, il les avait posés sur les miens et je pouvais voir son regard compatir à ma douleur en se rappelant la sienne.

Greil : Mais ce n'était pas ce qu'elle voulait pour moi. Elle voulait que j'aille de l'avant et continue à être celui que j'étais quand j'étais auprès d'elle. Il ne s'agissait pas de l'oublier, mais juste de faire son deuil et de chérir les bons moments que nous avions eut ensemble. Je devais juste accepter sa mort et que tout détruire ne la ramènera pas. J'ai eut l'occasion de rencontrer ton mari de son vivant et je sais qu'il ne voulait que ton bonheur lui aussi. Je ne veux que t'aider à passer ces moment douloureux.

Il m'avait ramené contre lui en finissant ses propos. Le premier contact contre un être vivant qui ne soit pas hostile depuis la mort d'Esgart. Cet homme savait ce que j'avais fait et pourtant, il souhaitait m'aider. Il savait ce qui avait provoqué tout ça, l'ayant déjà vécu. Je ne pouvais pas m'empêcher de lui poser cette question fatidique en espérant qu'il en a la réponse.

Elincia : Qu'est-ce que je dois faire ? Pour que cette douleur qui me tord les entrailles disparaisse ? Pour que toute cette colère disparaisse ?
Greil : Je ne sais pas ce que tu dois faire. Je sais juste que pour évacuer la mienne, j'ai hurlé à en briser les murs pour vaincre ma colère. J'ai pleuré à en tomber d'épuisement pour évacuer ma peine. J'ai attendu que la douleur s'amenuise avec le temps, mais elle n'a jamais disparu totalement. On ne peut pas guérir d'une telle blessure.

J'ai laissé mes bras tomber le long de mon corps et mon visage s'enterrer dans l'épaule qui se présentait devant moi. Tout-puissant vampire que je sois, j'ai juste suivi son conseil. Ce jour-là, j'ai hurlé à en briser les murs pour vaincre ma colère et je me suis enfin autorisé à faire quelque chose devant cet homme qui avait connu ma peine. Je me suis autorisé cette chose que je m'étais toujours refusée, car je ne voulais pas qu'on me prenne pour quelqu'un de faible. Je m'étais finalement rendu compte de cette erreur et j'avais décidé de laisser enfin couler ces larmes chaudes le long de mes joues, ces symboles de ma douleur prouvant au monde entier la tristesse que j'éprouvais d'avoir perdue celui à qui j'avais consacrée tout ce que je suis le temps d'une courte vie humaine. Ce fut après cet interminable moment de silence entrecoupé de sanglot que je finis par dire un mot à cette épaule compatissante. Un seul mot, unique et pourtant tellement lourd de sens qu'il n'y aurait aucun discours pour l'expliquer pleinement.

Elincia : Merci.

Il resta silencieux, debout, offrant toujours son épaule à cet être en détresse que je suis. Je vidais ainsi mon trop-plein d'émotion que j'avais refusé de laisser sortir pendant trop longtemps. Une fois légèrement calmée et le visage encore dégoulinant de fluides lacrymaux, je finis par lever la tête pour voir le visage de mon bienfaiteur. Par les dieux que je devais être horrible à voir à ce moment-là. Il finit par me parler d'un fort nommé Fort-Bastel. Il l'a construit et je pourrais y vivre sereinement et en sécurité. Un endroit pour faire mon deuil et avoir un nouveau départ. Ce fut après avoir fait simuler ma mort pour satisfaire son contrat et m'avoir emmené en catimini à Fort-Bastel que je put prendre un nouveau départ. J'étais loin de m'imaginer jusqu’où ça nous mènerais, mais avant que je ne m'en rende compte, j'étais le plus fidèle bras droit du général du Stolemark.

Nous sommes maintenant au tout début des années 1700 de l'âge d'acier. Nous avons une figure montante qui commence à s'afficher clairement au sein des duchés. Ceci sera également l'apothéose puis la fin de l'essor militaire du Stolenmark. La suite d’événements qui avait placé le Stolemark, non pas qu'en tant que bienfaiteurs, mais aussi comme puissance militaire particulièrement remarquable. Je veux, bien sûr parler du rôle du Stolenmark dans l'unification des duchés par Ilfrido. La garde d'Ilfrido est sans doute le groupe de mercenaires des duchés du Sud les plus puissants qui existent, mais ils étaient loin d'être les seuls à avoir agi. Ilfrido, dans sa conquête d'unification avait du s'entourer de plusieurs personnes triées sur le volet. Des personnages de qualité et d'une fiabilité sans faille dont Greil et le Stolenmark faisait partit. Cela dit, je parle d'hommes d'une grande qualité pour le seconder, mais si vous demander son avis à l'intéressé il vous dira qu'il a choisi les moins incapables et les moins stupides d'entre eux, car Ilfrido était quelqu'un de difficilement supportable au quotidien. Ancien duc des duchés de Vinche de part sa naissance, il avait beaucoup de qualités pour lui. Une intelligence sans faille, une stratégie militaire exemplaire, il avait également pour lui une grande culture et une immense soif de savoir qui le conduisit même a créer et utiliser nombres machines de son cru. Malheureusement, Ilfrido avait les défauts de ses qualités. Il prenait sans doute le continent entier pour un imbécile à la limite de l'autisme, était extrêmement imbu de lui-même et il tenait particulièrement à ce que tout le monde le sache, quitte à vous expliquer dix fois d'affilé à quel point vous étiez débiles et lui non et que vous devriez l'écouter et lui obéir sans réfléchir. Finalement la chose qui rapprochait Greil d'ilfrido était l'art de la cuisine auquel ils s'adonnaient tous les deux, sans doute le seul point ou ilfrido ne prenait pas le dragon de haut.

Finalement ilfrido mit vingt années à unifier les duchés, non sans aide des mercenaires autour de lui. Cependant, le niveau militaire du Stolenmark ne convenait pas au goût du futur dictateur qui apporta sa griffe à l'édifice et mit en place un système de formation pour en faire des soldats d'élites. Ce système porta curieusement bien ses fruits. Bien sûr, le Stolemark était toujours moins puissant que la légendaire garde d'ilfrido, mais il était désormais un groupes de mercenaires suffisamment puissant pour être facilement remarquable et largement utile à Ilfrido malgré tout. Et les avant-postes de soin éparpillés de partout dans les duchés devenant peu à peu des avant-postes militaires ne furent pas du goût de tout les ducs, mais avait au moins son avantage stratégique. Ce ne fut qu'en peu de temps, à peine une vingtaine d'années en tout que le rêve d'Eldiore était enfin une réalité, mais une réalité bien différente de son utopie. En effet, les duchés du Sud étaient plus unis que jamais, mais sous la bannière d'un homme devenant de plus en plus un véritable tyran. La victoire d'ilfrido sur les duchés avait exacerbé ses défauts et sa mésentente avec son entourage, qu'il prend toujours autant de haut, est elle aussi exacerbée au plus haut point. Si bien que ce fût dans une séance de cuisine des plus banale qu'on pu entendre des jet de casseroles et de poêles avec des hurlements de colère du tyran, mais aussi du dragon. Une vanne parlant de l'ego du dirigeant avait même fusée lorsque le dragon quitta la pièce.

Greil : Le jour où tu tomberas de ton ego, ta chute seras tellement longue que tu auras le temps de mourir de vieillesse avant de toucher le sol.

Cette petite dispute n'était pas sans conséquences. L'alliance entre le Stolemark et le conquérant ilfrido avait volée en éclats et les avant-postes du Stolemark avaient été confisqués et offerts à la garde d'ilfrido pour une simple histoire de vinaigrette. Il ne restait que Fort-Bastel et l'interdiction d'effectuer le moindre contrat sans l'autorisation express du conquérant. Autorisation dont il prenait un malin plaisir de refuser. Pourquoi détruire tout le Stolemark alors qu'il pourrait juste faire plier son chef ?

Cette comédie tyrannique dura trois ans. Trois années ou les soldats du Stolemark démissionnaient chacun leur tour jusqu'à n'avoir que de quoi faire tourner le fort et une troupe d'une cinquantaine de soldats en permanence en guise d'effectif. Ce fut au bout de ces trois années de vaches maigres que la nouvelle vint enfin au Stolemark. En ce jour de l'an 1725, ilfrido était mort, assassiné pendant son bain, une dague empoisonnée enfoncée dans son ventre.
Lorsque Greil apprend la mort d'ilfrido, nul voile noir ne fut tiré sur Fort-Bastel en signe de deuil. Greil avait proclamé que ce jour était un jour comme les autres. Greil envisageait de reprendre les duchés du sud, mais ne souhaitait pas les tenir en tyran. Ceci n'était pas la manière qu'elle aurait souhaité pour lui.

Durant les siècles qui suivirent, Fort-Bastel se fortifia et le Stolemark essaya de reprendre sa gloire d'antan. Les contrats pouvaient reprendre et les soldats de nouveau être recruté et entraînés pour atteindre le niveau d'élite d'il y a trois ans. Malheureusement, la plupart des avant-postes avaient été détruits et les ducs des duchés ou des avant-postes perduraient ne voulaient pas que le Stolemark le reprenne. Bien sûr, ils avaient toujours leur réputation de bienfaiteurs, mais également celui de grande puissance militaire et les ducs étaient très frileux à l'idée d'avoir une puissance militaire qu'ils ne dirigent pas qui s'implante dans leurs propres duchés. Greil dut faire avec et se contenter de Fort-Bastel uniquement. Le fort fut amené au sommet de ses capacités et une troupe d'une centaine d'hommes élite pouvait y résider. Durant cette période, les missions au-delà des frontières fusaient et nos hommes purent aider ikhyld à pacifier les tribus de l'île de l'est durant les dix ans de la fin de ce siècle. Ce fut également pendant cents années consécutives que nos soldats furent embauchés pour renforcer les frontières duchéennes au vu des arrivées de ces deux grands empires sur le continent. Jusqu'à l'aube des années 1900, le Stolemark faisait parti des nombreux soldats qui renforçaient les frontières.

De l'an 1900 en 1998, le Stolemark prospérait et continuer à faire croire sa réputation de soldats d'élite et de bienfaiteurs. Plusieurs recrues de choix furent recrutées pendant ces années-là. Un mage nécromancien Naga du nom d'Achroma qui sympathisa rapidement avec le général Greil, mais également un Orc devenu errant ou une pauvre petite elfette abandonnée de tous. L'attention de Greil fut portée sur un innocent Eïlynsterien en formation dans les duchés du Sud. Ce furent plus précisément ses capacités à manier l'arc et son apparente innocence qui avaient retenu son attention. Un simple entraînement à l'arc que notre dragon avait pu voir et qui indiquait une certaine capacité à manier les arcs chez ce jeune soldat. Il faut dire qu'Eïlynster est plutôt exigeant envers les membres de sa patrie et qu'il n'y avait sans doute pas fait exception. Il s'agissait d'un simple tir sur cibles sur des cibles à une cinquantaine de mètres. Pour le commun des mortels, toucher la cible montrerait déjà un bon niveau, mais ce gamin semblait être un véritable virtuose à l'arc. L'instructeur parlait aux jeunes en formation et venait de donner une indication supplémentaire au jeune homme qui avait mal entendu et tourna la tête envers son instructeur avec un bon gros "heiiin ?" Absolument pas classieux, mais dans le même temps la flèche partie de son arc. Certains auraient pu croire à un accident, mais l'œil du dragon avait vu la une action parfaitement volontaire. La flèche marqua un plein centre dans sa cible et l'instructeur resta stupéfait un moment avant de lancer sa phrase au jeune soldat.

Instructeur ... ... ... Ça aurait pu être un joli tir si cela n'avait pas été un accident. Tu pourrais ... **Shhhhtoc**

Ce bruit ? La seconde flèche du jeunot toujours en plein centre de la cible. L'instructeur en resta quoi un moment avant de lui lancer d'un air étonné.

Instructeur : .. .. .. Mais comment tu... **Shhhhtoc**

Troisième flèche. Toujours en plein centre, ce gamin semble même commencer à dessiner un petit visage humoristique avec ces flèches, utilisant le contour du centre comme délimitation du dit-visage.

Arkos : bah... Elles sont qu'à cinquante mètres.

Il fallut que l'instructeur mette les cibles à plus de cent mètres pour que ce jeune soldat commence à rater sa cible. Et quand je parle de cible, je ne parle pas du fétu de paille ou se trouve la cible peinte, mais bien du plein centre. Greil avait donc repéré ce jeune enfant et commencer à désirer sa présence et son potentiel dans les troupes du Stolemark. La suite et le recrutement de cet énergumène vous sont connus puisqu'il s'agit d'Arkos Minhem. C'est pourquoi je vais passer directement à la fin de notre histoire, en 1998. Lorsque les troupes du Stolemark se faisaient attaquer en dehors de leurs murs dans cette histoire du Rôdeur que vous connaissez bien, Fort-Bastel aussi avait à subir un assaut auquel il ne s'attendait point.

La Garde meurt, mais ne se rend pas
Ce jour fut un jour funeste en bien des points. Une troupe de mercenaires que nous n'avions jamais vus s'était approchée avec armes de siège et soldats trop bien préparer pour n'être qu'une troupe de mercenaire lambda. Leur intention belliqueuse ne laissa aucun doute, et cela, bien avant que les béliers ne viennent frapper à notre porte. Et nous qui n'étions qu'une vingtaine de soldats dans les murs de Fort-Bastel contre un régiment d'au moins cent hommes en face de nous. Les défenses furent misent en place le plus rapidement possible, le pont-levis relevé et les herses baissées dès la seconde ou la tour de guet extérieure donna l'alarme. Le pied de guerre se mettait en place et tous, nous savions que nous allions subit un siège. Fort-Bastel est une place-forte et à vingt contre cent, nous avions encore nos chances s'il s'agissait que d'un assaut lambda. Cependant, ces soldats semblaient bien plus équipés que de raison et semblaient vouloir le Fort en lui-même, ne tirant aux catapultes que sur les pans de mur contenant les chaînes pour faire tomber le pont-levis. Aux premiers coups de catapultes, nous avions décidé de sortir l'artillerie lourde nous aussi et les canons retentissaient sur ces troupes trop lourdement armées.

Quelques tirs bien placés de notre part eurent raison des catapultes ennemies, mais quelqu'un des leurs qui semblaient tout aussi compétents avait eut raison de nos canons et de nos ponts-levis. Les béliers commençaient à taper sur la grande porte du Fort et les soldats se regroupaient dans la cour, armées des scorpions légers et maniable mais lent à la recharge fabriqués par le talentueux nain Oghren et de toutes les armes de jet disponible pour oblitérer tout ce qui passerait la porte. En haut du rempart, quelques soldats jetaient sur les hommes ennemis en contrebas tout ce qu'ils pouvaient avoir. Poix, chaux, huile bouillante, tout y passait. Greil observait tout en haut de la citadelle. Il voyait que la porte n'allait pas tenir bien longtemps et notre saurien décida d'entrer en action. Ces fous étaient équipés pour attaquer une citadelle mais certainement pas pour attaquer une citadelle ET combattre un dragon très énervé qui les prendrait à revers. Après tout, qui savait qu'il y avait un dragon ici ? Greil est connu comme le général du Stolenmark, mais très peu de monde l'ont vu sous sa vrai forme ces derniers siècles.

Commençant sa transformation, Greil redevint lui-même et prit son envol. Contournant la montagne, notre dragon revint par-derrière et en piquet pour asperger l'intégralité du pont-levis de ses flammes. Nos alliés n'avaient perdu que cinq hommes sous les tirs de catapultes ennemis, mais nos ennemis venaient d'en perdre presque une quarantaine rien qu'avec le souffle du dragon et la poix enflammé versé du haut des remparts. Bien, vite, les arbalétriers et archers ennemis virent à changer de cible, visant le dragon qui dut partir hors de porter des flèches s'il ne voulait pas être trop blessé. À sa surprise, un contingent de guerriers lourdement armées semblaient toujours s'attaquer à la porte malgré les flammes. Ils semblaient, on ne sait pas comment, ignifugés pour le moment. Greil réfléchit un moment, se disant qu'il va devoir agir quand il vit des tirs de scorpions manquer de l'empaler et un filet courir vers lui. Le bruit des arquebuses et des fusils retentissaient et notre dragon se trouvait de plus en plus en danger. Esquivant le tout en se laissant tomber et s'enfuyant derrière les remparts, notre dragon commençait sérieusement à s'interroger sur l'identité de ses assaillants tandis qu'il retirait en grimaçant les quelques flèches qui l'avaient touché. Ils étaient visiblement équipés comme il fallait pour combattre un dragon.

Il fallait tenir la cours, car le pont-levis n'est plus défendable. Vociférant ses ordres, Greil ordonne à ce qu'on emmène les civils, les femmes et les enfants loin et en sécurités, par-delà le passage sous la chapelle. Cinq soldats partirent escorter tous ces pauvres innocents en laissant dix encore sur la place. Dix contre soixante, si parmi les dix, il n'y avait pas la plus machiavélique des vampires et un dragon près à tout pour sauver Fort-Bastel, nous aurions pu croire que la situation était perdue. Une fois que les herses et la porte du pont-levis cédèrent, les tirs aux armes de jet est aux scorpions furent lancés ainsi qu'un puissant jet de flamme du dragon épaulant ses hommes rassurés de voir leur chef auprès d'eux, en première ligne. Vingts de leurs hommes périrent dans ce premier assaut, soit calcinés soit oblitérés par les armes de jet. Deux des cinq combattants lourdement protégés et ignifugés furent même tués sous les tirs de scorpions, ne pouvant encaisser un traits aussi bien placés par une machine de guerre aussi puissante sans en mourir.

Malheureusement, ses armes sont aussi puissantes que longues à recharger et ne seraient plus utiles désormais. Le branle-bas de combat commença à quarante contre dix, la pagaille commençait, mais une chose retint mon attention. Un des trois blindés restant avait reçu un tir de scorpion en pleine épaule et n'avait que peu bougé. Quand il avait retiré son épieu, aucune goutte de sang ne coulait de son épaule oblitérée et il semblait insensible à la douleur. Quoiqu'il soit, il n'était pas humain ou orc ou même elfique et ce qui m'effrayait le plus chez ce monstre était son rire ainsi que ses paroles de déments pendant qu'il jouait avec l’épieu lui ayant troué l'épaule gauche comme s'il s'agissait d'une banale lance de combat.

Juggernaut : Greil ! Greil ! Greil ! Vient ici mon petit lézard ... Je vais donner à manger du steak de saurien à mes chiens ce soir.

Un coup de queue particulièrement puissant du dit saurien vint faire voler ce qui semblait être le chef de cette compagnie. Cet homme très lourd, trop lourd pour voler aussi loin et aussi haut qu'il aurait dû, atterri en plein dans les remparts donc il laissa un creux profond avant de s'effondrer sur le sol. Sa trace fut perdu dans les méandres de la bataille. Greil se concentrait sur ces deux autres blindés et sans âmes, trop dangereux pour les hommes au sol et semblant chercher leurs cibles respectivement attitrées. Beaucoup de leurs hommes tombaient, mais les nôtres aussi et un mauvais coup de l'épieu précédemment tiré du scorpion sur le montre qui changeât rapidement la donne. Greil avait reçu un profond coup de cet épieu dans les cotes, les quelques flèches perdues dans les airs ne blessaient pas sérieusement le saurien, mais cet épieu avait transpercé ses écailles avec une force inhumaine. Se tenant à l'autre extrémité de l'épieu, se tenait ce monstre ne saignant pas. Il souriait au saurien en tournant l'épieu avant de le retirer violemment.

Juggernaut : ce soir, tu seras dans la panse de mes chiens, Greil ! Et tes hommes leur serviront de dessert. Ce fort est à moi !

Le hurlement de douleur du dragon fut suivi d'un second coup de queue, moins puissant que le dernier, mais envoyant quand même voler ce monstre à quelques mètres. Blessé, notre général devait se replier et ce fut à ce moment-là que je mis en place la stratégie de repli. Malheureusement, nous allions faire sauter l'intérieur de Fort-Bastel. Oghren avait laissé quelques explosifs que j'avais sagement placés dans tout les bâtiments hormis la citadelle. Un parcours simple devrait nous débarrasser de nos poursuivants, mais il fallait que Greil parte se mettre à l'abri au-dessus de la montagne. Lorsque je lui fis signe de s'envoler, je vis notre dragon faire non de la tête. Le coup reçu lui faisait trop mal pour voler et Greil se réfugia dans la Citadelle. Il y reprendra forme humaine le temps de s'y cacher, j'espère. Je n'avais pas le choix et j'ordonnais à nos troupes survivantes de me suivre. Nous nous cachèrent volontairement, maladroitement dans un des nombreux bâtiments et nous attendirent que les troupes ennemies nous prenaient en chasses. Quand suffisamment d'entre eux entrèrent dans le bâtiment, j'avais fait sauter les charges après avoir évacué ce qui restait de mes hommes par la sortie de derrière. Le résultat fut pour le moins productif et les deux soldats blindés m'ayant ouvertement prise pour cible avaient périt soit dans l'explosion, soit sous les débris de la taverne. Nous étions désormais à vingt contre six, et parmi ces vingt, il n'y avait qu'un commandant vivant.. Commandant qui entrait seul dans la citadelle à la recherche de sa cible en nous laissant aux mains de ces hommes. Nous avions fui dans la salle des archives et ses couloirs sinueux suffisamment étroit pour annuler l'avantage du nombre. Nous avions l'avantage du lieu, mais le désavantage du nombre.

Le combat fit rage dans les archives et mes hommes périrent bien malgré moi, cela dit presque toute leur unité était morte au travers des pièges tendus dans les couloirs et je n'avais affaire qu'à deux d'entre eux. J'étais en infériorité numérique, mais j'avais l'avantage du terrain et l'art martial qu'il fallait pour les achever. Ma besogne faite, je courus vers la citadelle, non sans m'arrêter à la forge pour prendre une lourde lance et quelques petits explosifs made in Oghren. Ce monstre ne saignant pas allait sans doute apprécier tout ceci. Ce fut une fois dans la citadelle que je pus voir l'horreur du combat. Greil était blessé aux cotes par le coup d'épieux, mais avait aussi essuyer plusieurs coups visiblement. L'art du combat maîtrisé par le général avait cependant réussi à faire sauter plusieurs plaques de l'armure de notre assaillant. C'est précisément là que vint se placer l'horreur de cette guerre. Notre adversaire n'avait plus rien d'humain. Ses protections retirées par le dragon, nous pouvions voir que le corps non protégé de cet être était le fruit de technologie akkatonnienne. Un monstre de technologie qui affrontait un dragon sous forme humaine dans la très grande salle du trône. Il ne lui laissait aucun répit, l'obligeant à se battre à main nue et ne lui laissant aucune seconde pour incanter un sort.

Je me ruais au combat, plantant ma lance dans un endroit de rouages mécaniques sans armure qui aurait dut être les cotes de l'adversaire. Quelques étincelles jaillirent, indiquant une percée dans un endroit sensible comme une batterie ou un moteur et le monstre se tourna vers moi avant de m'envoyer voler à travers la pièce d'un grand coup de revers de la main. Il est diablement fort, trop pour moi et le temps que je reprenne mes esprits, il venait de retirer la lance de ses cotes. Greil profita de cet instant pour incanter un sort de son école des flammes. Il venait de "préparer l'étincelle" et de souffler tout son gaz explosif dans l'armure mécanisé devant lui au travers des diverses ouvertures que nous avions créer dans ce corps de métal. Un jet de flamme plus tard et l'explosion les séparèrent en les propulsant tout les deux à travers la pièce. Greil était mal en point et inconscient, mais toujours vivant, car toujours sous forme humaine. Ce monstre mécanique était sonné et bien abîmé, laissant ces circuits et ses poins faibles à vif. Blessé mais toujours vivant, ce montre était prêt à l'attaque et s’approchait doucement du Greil.

Certains capteurs arrières endommagés par l'explosion, la créature de métal ne me vit pas venir à temps et me chassa d'un nouveau revers quand je lui plantait de nouveau la lance. Arme qu'il brisa après l'avoir retiré et me regardait d'un air interrogatif en me voyant sourire. J'avais remplit sa maudite carcasse de presque tout les explosifs dont je disposais et j'attendais, assise, le feu d'artifice interne. Normalement le général inconscient devrait être hors de porter de l'explosion du cyborg.

Le spectacle d'explosions made in Oghren battait son plein, détruisant petit à petit notre adversaire commun mais je fut particulièrement surprise de voir que celui-ci survécu. Essayant de se relever malgré son état de destruction avancée et tandis que j'approchais de lui mon dernier explosif d'oghren à la main. Je le regarde avec dégoût et lui lance d'un air odieux.

Elincia : Pourquoi Akkaton nous attaque.
Juggernaut : Akkaton n'y est pour rien petite. Ce sont vos frères qui veulent votre mort.

Je laissais tomber l'explosif d'oghren après l'avoir amorcé. Je le pousse avec le pied dans la carcasse du monstre de métal et cours vers Greil non sans faire un geste odieux de mon majeur à notre agresseur juste avant qu'il n'explose. Ce monstre n'est plus que des morceaux de métal détruits désormais. Je cours vers Greil, regardant son état. Il est grièvement blessé à plusieurs endroits et à besoin de soins. J'entends au loin les renforts de cette première escouade d'agresseurs qui arrivent dans l'enceinte du Fort. Prenant mon bienfaiteur sur mon épaule, je dois maintenant fuir Fort-Bastel avant qu'il ne soit trop tard.

L'exode :
Je réussis donc à fuir le château, portant un Greil blessé et inconscient sur mon dos et fuyant le plus loin possible de Fort-Bastel. Les quelques mercenaires ennemis restant sont à notre poursuite et veulent la tête du dragon pour avoir leur prime. Il est étrange de voir à quel point, ils sont tenaces et organisés malgré qu'ils ne soient plus qu'une poignée. Je vais devoir faire profil bas pendant un moment, mais je dois surtout trouver des soins d'urgence pour Greil. Un hameau perdu des duchés fut notre refuge le temps que les blessures les plus graves guérissent. Hameau où je tenais la garde auprès de notre général jusqu'à presque en tomber d'inanition, décidément quelle piètre bras droit, je peux bien faire. Les jours passaient et Greil restait inconscient, comme endormis dans un sommeil sans rêves. Il lui fallait du temps pour recouvrir de ses blessures graves et je me devais de lui fournir ce temps. Ce fut par un de ses jours ou la faim me tenaillait et ou mon activité était réduite à me dissimuler dans un recoin discret de la chambre de soin que je louais pour Greil que je fus bien malgré moi réveillée en sursaut pas un intrus venu achever l'homme inconscient, je plantais discrètement mes crocs dans sa gorge pour m'en nourrir et sauver mon bienfaiteur. Ses habits, ses armes et ce sceau inconnu qu'il revêtait étaient les mêmes que ceux des envahisseurs de Fort-Bastel. Visiblement, ils en avaient toujours après notre général et avaient retrouver sa trace.

Je devais donc partir de nouveau pour mettre Greil à l'abri, mais où ? Je me souvenais d'un de ses récits. Il avait passé quelques décennies dans un château dans les terres sauvages du nord. Cet endroit étant désert hormis la présence d'un très ancien citronnier, ce serait la planque idéale le temps que Greil puisse revenir à lui. Je dus donc partir avant l'aurore et puiser grandement dans mes économies pour prendre au hameau un cheval et un attelage ainsi qu'une montagne d'articles de premiers soins pour transporter le plus stablement notre blessé. La traversée des duchés se fit assez discrètement bien qu'elle fut longue, mais la traversée du désert akkatonien fut la plus compliquée. Cependant, c'était un passage obligatoire pour atteindre la forteresse indomptable et ensuite le berceau de la république, histoire de bénéficier de soins plus avancés et de quoi regagner les terres sauvages sans traverser ce maudit territoire qu'est Teïder. Un voyage de presque 3.000 kilomètres à faire en somme dont la moitié serait à travers le désert akkatonnien.

Dans la première partie du voyage, je regardais la vie dans son ensemble tout en prenant soin de ma précieuse cargaison. Il y avait des plantes, des oiseaux, des rochers et des choses. Il y avait du sable, des collines et des anneaux. La première chose que j'ai rencontrée était une mouche bourdonnante et surtout le ciel sans nuages avec son soleil de plomb à dessécher une vampire. Il faisait chaud et le sol était asséché, mais l'air était plein de bruits. J'ai traversé le désert sur un cheval sans nom et ça faisait du bien de sortir de la pluie duchéenne. Cren... Dans ce désert, tu peux te souvenir de ton nom parce qu'il n'y a personne pour te faire souffrir.

Après deux jours dans le soleil du désert, ma peau a commencé à virer au rouge et ce aussi à cause de l'enfer administratif à vaincre à la frontière Akkatonienne nous ayant fait perdre un temps certains jusqu’à ce que je montre l'état de Greil aux tatillons gratte-papiers et explique la motivation de notre traversée. Après dix jours dans les distractions du désert, je regardais le lit d'une rivière. Et l'histoire parle d'une rivière qui jadis coulait et ça m'a rendu triste de penser qu'elle était morte. À moins que ma tristesse soit due au fait que Greil ne se réveilles toujours pas malgré que ses blessures se guérissent peu à peu. Je me languissais d'atteindre la Forteresse Indomptable et y demander les soins que je ne peux pas lui offrir. J'espérais qu'il revienne à lui de mon cœur mort de pauvre petite vampire.

Après vingt-cinq jours, j'ai laissé le cheval se reposer. Parce que le désert était devenu une terre fertile. Il y avait des plantes, des oiseaux, des rochers et des choses. Il y avait du sable, des collines et des anneaux. Sous les villes, repose un cœur fait de terre, mais les humains ne lui donnent pas l'amour qu'elle mérite. Ce fut cette même journée que je gagnais la forteresse. Criant à celle-ci le droit de rentrer et des soins avancés pour le blessé que je transportais.

Nous ne sommes pas à l'abri au sein de l'indomptable
J'appelle les gardes à tue-tête une fois devant la forteresse. Lorsque ceux-ci arrivent à mon niveau, je leur montre l'état critique, bien que stable, de ma cargaison. Greil est emmené à l'hôpital akkatonnien le plus proche sans trop discuter tandis que je montre patte blanche pour pouvoir moi aussi rentrer et l'accompagner. Curieusement, le Stolenmark n'est pas vraiment connu par ici, mais les akkatonniens ne sont pas pour laisser mourir quelqu'un à leur porte surtout s'il a de quoi payer pour les soins. Il y resta quelques nuits ou il fut soigné au-delà de ce que je pouvais fournir pendant que nous étions tout deux sous-étroite surveillance en bons étrangers que nous sommes. Ce fut lors d'une nuit fatidique que les craintes des services de sécurités akkatonniens n'eurent plus de soupçon à mon égard. Fatidique ? Oui, car cette nuit Greil fut attaquée par un assassin portant encore cette même marque, et ce, même équipement.

Ce monstre de puissance et d'agilité elfique avait une trempe bien supérieur à la mienne et je n'arrive pas à le maîtriser seule. Je me couvrais même petit à petit de blessures plus ou moins superficielles malgré mon art de la défense et mon maniement des dagues pour le moins efficace. Cet assassin était de loin d'une autre trempe à la mienne, indiquant que nos agresseurs deviennent vraiment sérieux. Les gardes akkatonniens en factions furent rameutés par le bruit et n'y arrivent pas non plus. À trois contre un, ce monstre elfique arrivait encore à nous tenir tête. Le coup de grâce, cependant, ne vint pas de l'elfe envers nous, mais de l'adversaire le plus invraisemblable envers l'elfe assassin. Greil venait de se réveiller et avait balancer de toutes ses forces un puissant jet de flammes dans le dos de l'elfe, brûlant grièvement le dos ce celui-ci et par la même occasion la moitié de la salle et de ses équipements. Cette attaque avait été faite par réflexe, ou par instinct personne ne put jamais le dire mais elle nous avait offert l'occasion de contre-attaquer en un trio d'attaques mortelles exectué quasiment en même temps.

Après cette action, Greil est enfin réveillé et entouré d'une ribambelle de médecins. Certes, il avait de nouveau les yeux ouvert, mais notre bien-aimé général était dans un état complètement végétatif. Au moins il n'est plus dans le coma, mais le choc psychologique est tel qu'il n'est pas encore lui-même ou plutôt qu'il est une coquille vide désormais. Les docteurs akkatonniens me disent qu'il lui faudra peut-être des jours, des mois voir des années avant de revenir à lui, s'il revient à lui un jour. C'est à ce maigre espoir que je me raccroche avant de préparer notre monture pour notre dernier départ. Je me dois de rembourser les dégâts et payer les soins apportés à Greil ainsi que la réserve de matériel médical qui lui sera nécessaire. Cela plus la fin du voyage me coûta presque tout ce que j'avais pu mettre de coter parmi ce que j'avais pioché dans le coffre du Stolenmark avant de m'enfuir. Il nous fallait regagner Weissaupt en passant par l'Auberge du dernier espoir, mais au moins le voyage sera plus simple puisque Greil tient enfin la stature assise, voir debout, malgré son état végétatif persistant. Discrètement enfuie de la forteresse Indomptable grâce aux soldats d'Akkaton qui avaient compris que je ne leur voulais aucun mal, mais qu'il valait mieux nous avoir en dehors des murs qu'a l'intérieur.

L'Auberge du dernier espoir :
Le nord impitoyable et sauvage où il ne fait pas bon de s'aventurer pour ceux qui ne sont pas aguerris, ou préparés à un rude et périlleux voyage. Et même dans ce cas, sachez que tout le monde ne revient pas vivant d'une expédition en ces terres. Le nord-est une terre glacée et ici la faune locale est dangereuse, mais moins que le climat en lui-même. Néanmoins, c'est aussi le meilleur endroit imaginable pour fuir toute civilisation et se cacher. Personne ne saura jamais ou nous sommes dans ces terres gelées. De plus certains diront qu'il n'y a pas terre plus hostile à la vie en Orzian. Et ils n'ont pas forcément tort... Que ce soient les créatures y vivant qui sont particulièrement dangereuses et le climat capable de vous faire mourir de froid très rapidement si vous n'êtes pas assez bien protégés, sans parler de la difficulté d'y trouver à manger. Le grand Nord n'a rien pour donner envie à quiconque d'y vivre et pourtant, c'est notre destination.

Avant de partir pour Weissaupt, il nous faut cependant faire une escale pour récupérer et se préparer au grand nord glacé. Cette escale est l'auberge du dernier espoir. Cette auberge aux allures de forteresse située à l'entrée du nord et de ses terres sauvages est sans doute en dehors des quelques forteresses naines du nord, la dernière présence de civilisation que nous pourrons trouver avant de s'engager pleinement dans le nord glacé. Elle dispose de nombreux commerces pour se ravitailler et d'une garnison importante pour faire face aux attaques des tribus sauvages du nord glacé, ainsi que des monstres y habitant. Cet établissement représente toujours un répit bienvenu pour les voyageurs désireux de poursuivre leur voyage vers le grand nord ou de fuir la civilisation. Mais ce qui m'intéressait le plus en cet endroit était le propriétaire actuel de cet établissement.

Sire Thomas D'Icor, un ancien général mercenaire des Duchés du Sud, était une personne estimée et estimant le Stolenmark et pourrait nous être d'une bonne aide. Cela dit je ne pensais pas que l'aide prendrait une telle ampleur en passant le seuil de sa taverne. Le tavernier avait pour ainsi dire couru a travers la pièce pour attraper et soutenir Greil que je portais sur mon épaule. Dégageant ce qui traînait sur un banc fixé à une table Sire Thomas entreprit d'y installer Greil avant de me lancer d'un regard interrogateur.

Sire Thomas : Mais bordel, qu'est-ce qui s'est passé ? Greil ? Oh Greil, vous m'entendez ?

Vociférant envers ses employers, Sire thomas vint leur ordonner d'emmener des couvertures, soins et à boire pour nous deux. Se retournant vers moi alors que je m'installais à coté de mon général Sire Thomas me reposa la question à laquelle je répondais en me tenant la tête, les coudes posés sur la table et le regard triste vers le sol... Depuis la première fois depuis le début de mon voyage, je pouvais parler librement. Sire Thomas est un homme de confiance et un général d'exception après tout.
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MessageSujet: Re: Greil Cren'Dalithc Greil Cren'Dalithc EmptyDim 9 Sep - 8:29
Fin de l'Histoire :

Sire Thomas: Il s'est passé quoi, Elincia ? Pourquoi le Général Greil est dans cet état ? On ne dirait pas un saurien, mais un légume !
Elincia : Fort-Bastel a été attaqué par une troupe d'ennemis inconnue mais terriblement bien équipés. Ils savaient exactement quoi, qui, comment et quand attaquer. Greil... a faillit mourir en défendant le fort. Nous sommes pourchassés par des assassins qui portent les mêmes sceaux que cette troupe ennemie. Greil n'est sorti de son coma que depuis quelques jours et il est dans cet état. Les docteurs ne savent pas s'il redeviendra normal un jour. Je l'emmène à Weissaupt le temps qu'il redevienne lui-même.
Sire Thomas : Et on se demande pourquoi j'ai quitté les duchés. Quelle tristesse de voir un homme comme lui dans cet état. Reste ici cette nuit, reposez-vous. Demain vous repartirez pour ce Weissaupt. Je vais vous faire préparer votre cheval et de l'équipement chaud et utile pour les terres sauvages. La où vous allez, personne ne sera assez fou pour vous y chercher

Le patron de la taverne n'avait pas tout perdu de son sang duchéen et la contrainte matérielle avait vite repris le dessus quand celui-ci se pencha vers moi pour me glisser discrètement son petit message.

Sire Thomas : Les monstres y vivant se revendent particulièrement cher, mort ou vif. Ils sont extrêmement dangereux, mais je suis sûr que pour une vampire de ton genre ce ne sera qu'un détail. C'est le meilleur moyen d'avoir de l'argent et l'argent et la seule chose qui te permettra de vous équiper pour survivre dans ces terres.

Le conseil était valable, mais également intéressé, car il est évident qu'il serait le premier acheteur des monstres que j'arriverais à attraper. Je gardais cette information dans un coin de ma tête tandis que nous gagnions notre chambre pour nous y reposer. Un homme bien ce sire Thomas D'Icor au vu de la qualité de la chambre qu'il nous avait gracieusement offerte. Ce fut après cette unique nuit de repos réellement réparateur que j'avais eut depuis fort longtemps que nous pouvions quitter l'auberge forteresse de Sire Thomas, non sans le remercier avant de le quitter.

L'ancienne ruine de Weissaupt :
Deux jours et une nuit dans ce froid gelé. Un jour entier à trotter vers le nord et un second vers le nord-est en attendant de pouvoir apercevoir les fameuses ruines de Weissaupt. Il est possible de trouver dans le nord glacé des ruines recouvertes par la glace et le givre. Ces dernières, très bien conservées par le froid, regorgent souvent de richesses, mais sont très souvent des repères pour les monstres. Les trésors qu'elles recèlent sont néanmoins si grands que de nombreux voyageurs n'hésitent pas à tenter leur chance malgré tout pour s'enrichir. Cependant, Weissaupt avait été partiellement détruite et n'offrait plus vraiment la cible idéale pour les pillages. Les monstres, eux, sont une toute autre histoire. J'entrais donc dans la cours silencieuse du château-fort durant cette nuit naissante. Laissant ma cargaison et son cheval avant l'entrée de celui-ci. Il me fallait me préparer à visiter et sécuriser les lieux avant de les investir et de les habiter.

Armée de mes dagues, je déambulais le plus discrètement possible dans les couloirs. Je cherchais tout mouvement ou présence hostiles dans les différentes pièces. Bientôt, je pus voir par quoi, celui-ci était occupé. Je ne comptais pas une, mais bien cinq gargouilles. Je ne pouvais les vaincre en combat de front. À vrai dire, même une seule gargouille me battrait probablement en combat de front. Mes dagues ne sont pas efficaces contre leurs pierres. Par chance, elles ne m'avaient pas repéré et je savais d'aventure que ces créatures brillent par leur force, mais aussi par leur stupidité.

Je fis le tour du château et trouvai mon bonheur le long d'un des remparts. Un canon en état de marche, il ne me restait plus qu'a trouver une mèche et de la poudre en plus du boulet de canon qui irait avec. Ce fut en cherchant dans l'armurerie que je pus trouver mon bonheur en un état suffisamment acceptable. Je chargeai donc le canon de sa mèche, de son boulet et de sa poudre le plus silencieusement possible. Allumant ce qui allait me servir à déclencher le canon, je tenais ma torche de la main droite tout en tapant sur les murs de la dague que je tenais dans ma main gauche. Le bruit eut l'effet escompté et les cinq gargouilles me repéraient assez rapidement.

Courant le long du rempart, j'étais suivie de prêt par ces ennemis mortels et bien regroupé à me courser en ligne droite. Ce fut quand j'atteignis le canon et que je sautais par-dessus tout en allumant sa mèche courte que mes assaillants avaient compris leur erreur. Le boulet de canon parti à une vitesse folle et toucha les gargouilles à bout portant, faisant voler en éclats celles-ci. Je croyais avoir vaincu, mais il semblerait que l'un d'entre elle, la dernière avait réussi à esquiver ce tir à bout portant. Le combat en un contre un s'engageât et ce fut la force de cette créature contre mon agilité surboostée par l'astre lunaire.

Je n'avais pas l'avantage pour le moment, subissant de plus en plus de blessures de par les griffes de la créature. Je devais analyser le combat pour frapper juste et encaisser ou esquiver en attendant l'ouverture. Soudainement, je vis celle-ci, une ouverture risquée, mais décisive. Me baissant, je tapais dans la cheville puis le genou de la créature, la faisant choir du haut des remparts. Cependant, un coup de griffe vint me lacérer dangereusement le dos dans le processus. Chutant du haut des remparts, la gargouille atterrissait lourdement au sol, juste à coté d'un immense citronnier. Elle commençait à bouger et essayait de se relever malgré ses blessures. Cherchant autour de moi, je pus prendre les vestiges d'un canon détruit par le temps et le jeter du haut des remparts, en plein sur la gargouille. De base, ce canon était lourd, mais avec la gravité d'une chute d'une bonne vingtaine de mètres, le canon était assez lourd pour écraser la tête de la gargouille jusqu'à son nombril.

Je soufflais ainsi le feu dans mes poumons, me calmant doucement les nerfs que j'avais à vif après cette bataille et avant de pouvoir investir les restes de Weissaupt. J'allais avoir besoin de soins et de repos, tout comme Greil, mais par chance nous avions atteint l'endroit idéal pour se reposer longtemps. Un endroit perdu, reculé et sur aucune carte.

Un citronnier :
Aujourd'hui encore, je suis assise ici, dans cette salle ennuyeuse et froide malgré le feu dansant de la cheminée. Je suis avec lui. Ce n'est qu'une autre après-midi d'un dimanche pluvieux. Je perds mon temps, je n'ai rien à faire hormis veiller sur lui, ou plutot sur l'ombre de ce qu'il était. Je poireaute, en attendant, mais rien ne se passe jamais, et je me demande. Je fais un tour dans le château et j'aimerais changer mon point de vue sur cette fatalité. Seulement, je me sens si seule en l'attendant bien qu'il soit la, avec moi. Mais rien ne se passe jamais, et je me demande...

Je me demande comment je me demande pourquoi. Alors qu'avant il me parlait du bleu du ciel. Aujourd'hui tout ce que je peux voir, c'est seulement ce satané et unique citronnier jaune dans la cour du château. Je secoue ma tête de haut en bas pour chasser les idées noires et je tourne en rond dans ce château immense et glacé. Et tout ce que je peux voir ... C'est seulement ce maudit citronnier. Aujourd'hui comme depuis toujours depuis quelque temps, je suis assise ici, regardant ce citronnier. Je manque de volonté. J'aimerais aller dehors sous cette pluie pour me laver de cette tristesse, de toutes ces émotions négatives, mais je ne peux pas. Ça ne fonctionne pas.

Je me sens si fatigué par tout ça que je vais au lit. Je reste dans ce château glaciale avec lui, ou l'ombre de ce qu'il était. Je reste dans ce château glacial ou rien ne se passe jamais. L'isolement, ce n'est pas bon pour moi ... L'isolement, je ne veux pas faire partie de la vie de ce citronnier, tournant en rond dans un désert de pierres froides et sans joie. Aujourd'hui encore, je me demande comment je me demande pourquoi. Alors qu'hier, il me parlait du bleu du ciel, tout ce que je peux voir aujourd'hui, c'est seulement un citronnier prit dans la glace de la cour ce ce château en ruine. Je secoue ma tête de haut en bas et je me demande, demande comment, je me demande pourquoi...

Un bruit vint me tirer de ma réflexion, le bruit d'un grincement d'une chaise et celui de quelques pas. Courant dans la pièce où il se trouvait, je pus le voir. Il avait ce regard perdu et paniqué d'un homme ne sachant pas qui il est. Il avait ce regard, mais il était pourtant debout et en mouvement. Greil s'était levé et regardait par la fenêtre. Des larmes de joie me coulèrent le long des joues tandis que je sautais dans ses bras. Ce fut la fin d'un enfer, mais je me rendis malheureusement compte rapidement que c'était aussi le début d'un autre. Son état végétatif était terminé, son corps avait cicatrisé, mais son esprit commençait à peine à guérir, et cela, très lentement.

Son état végétatif avait laissé place à un autre état pour le moins triste. Greil était devenu amnésique. Les larmes me montaient aux yeux, pensant à nos souvenirs, à ses souvenirs perdu. Les émotions me submergeaient pensant à ces convictions, ses belles paroles et tout ce qu'il a fait pour moi comme pour le Stolenmark, pensant à son sacrifice dans cette bataille. Je ne pus contenir des larmes de tristesses en pensant à tout ses souvenirs dont je me rappelais et qu'il avait désormais perdu. Cela dit dans cette triste amnésie, il y avait un espoir. Ses facultés cognitives revenues, il pourrait de nouveau bouger et voyager. Peut-être que quelques aventures et redécouvrir sa gloire passée pourrait raviver quelques souvenirs ?

Liens :
Elincia:
la vampire : Elincia sheridan. Sa bienfaitrice et son unique amie dans ce monde glacée. Elle a lui a tout appris et elle a toujours veillée sur lui depuis aussi longtemps qu'il ne s'en souvienne et maintenant, ils veillent l'un sur l'autre.
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MessageSujet: Re: Greil Cren'Dalithc Greil Cren'Dalithc EmptyDim 23 Sep - 10:13

Le Bienfaiteur



La Magie : Niveau : Prodige - Talent : Adepte.
-Incantation rapide : Vous êtes un expert quand il s'agit de lancer des sorts plus rapidement.
Novice : Vous mettez 10 pourcent de temps en moins pour lancer un sort en incantant.
Adepte : Vous mettez 20 pourcent de temps en moins pour lancer un sort qui n'a pas besoin d'incantation.
Maître : Vous pouvez remplacer une incantation par des gestes clés et inversement.
Expert : Vous pouvez lancer un sort deux fois plus vite en acceptant de dépenser 1,5 fois plus de mana.

Le Charisme : Niveau : Maître - Talent : Novice.
-Persuasion : Vous avez un talent certain pour pour persuader votre prochain de quelque chose.
Novice : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 aux tests de persuasion.
Adepte : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 au taux de réussite critique pour vos tests de persuasion.
Maître : Votre persuasion triomphe même de la mauvaise foi, votre taux de réussite critique augmente de +10 face à quelqu'un de très récalcitrant ou buté.
Expert : Vous pouvez tout à fait tenter de convaincre quelqu'un hostile à vous de devenir bien plus amical contre un test de persuasion très difficile.

-Commandement : Diriger des troupes et les inspirer est votre marque fabrique.
Novice : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 aux tests de commandement.
Adepte : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 au taux de réussite critique pour vos tests de commandement.
Maître : Ceux sous vos ordres sont naturellement plus enthousiastes à l'idée de se battre en votre présence et seront ainsi plus motivés et difficiles à effrayer.
Expert : Votre taux de réussite critique reçoit un bonus de +20 si vous tentez d'inspirer vos troupes en un instant critique.

La Volonté: Niveau : Maître - Talent : Novice.
-Esprit difficilement influençable : Vous manipuler n'est pas chose facile.
Novice : Les sorts de manipulation utilisés contre vous souffrent d'un malus de 5.
Adepte : Vous bénéficiez d'un bonus de 10 aux tests permettant de résister aux sorts visants à vous manipuler.
Maître : Vois bénéficiez d'un bonus de 5 en taux de réussite critique pour résister aux sorts utilisés pour vous manipuler.
Expert : Même si vous ratez votre test pour résister à une quelconque manipulation magique, votre échec n'est jamais total, il perdurera toujours un soupçon de résistance en vous.

La Beauté : Niveau : Virtuose - Talent : Maître.
-Beauté intimidante : Vous êtes dotée d'une beauté qui a tendance à intimider vos interlocuteurs.
Novice : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 à vos tests d'intimidation
Adepte : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 en réussite critique à vos test d'intimidation.
Maître : Vous pouvez user de votre caractéristique de beauté au lieu de celle de charisme pour intimider.
Expert : Vous intimidez toujours au moins un peu vos interlocuteurs.

-Beauté séduisante : Votre beauté est taillée pour faire chavirer les coeurs.
Novice : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 à vos test de persuasion.
Adepte : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 en réussite critique à vos test de persuasion.
Maître : Vous pouvez user de votre caractérisitique de beauté au lieu de celle de charisme pour persuader quelqu'un.
Expert : Les gens sont toujours d'une disposition au minimum légèrement meilleure à votre égard qu'ils ne le devraient normalement.

Le Combat au corps à corps : Niveau : Prodige - Talent : Adepte.
-Combat incapacitant : Quand vous vous battez, vous ne vous privez pas d'handicaper votre adversaire pour triompher.
Novice : Si une de vos attaque réussit, votre adversaire subira un malus de 5 en esquive ou parade au prochain tour.
Adepte : Attaquer pour désarmer ou handicaper quelqu'un se fait sans malus.
Maître : Votre adversaire subit un malus de 10 à sa tentative de contrer une telle action.
Expert : Chacune de vos réussite critique met hors service l'un des membres de votre adversaire pendant 3 tours.

-Combat sans armes : Vous êtes bien plus à l'aise avec le fait de vous battre sans armes qu'avec (les armes de pugilat ne comptent pas comme des armes).
Novice : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 à toutes vos tentatives de faire des prises en combat à main nue.
Adepte : Vous bénéficiez d'un bonus de +10 pour désarmer quelqu'un.
Maître : Vos attaques sans armes sont moyennement plus puissantes.
Expert : Au lieu d'esquiver une attaque, vous pouvez toujours ou presque tenter de retourner la force de l'adversaire contre lui-même avec un test d'art de la défense réussit, si vous y arrivez celui-ci se retrouvera projeté violemment au sol et sera étourdit.



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MessageSujet: Re: Greil Cren'Dalithc Greil Cren'Dalithc EmptyDim 23 Sep - 10:31
Les liens d'amour et d'amitiés
Parce que seul, nous ne sommes rien.

Sheridan
Elicia
La Main Gauche

Elicia, la main gauche du Stolenmark est l'amie et protectrice dévouée du Général Greil. La seule à le savoir en vie et s'occupant quotidiennement du dragon amnésique .


Elincia:
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MessageSujet: Re: Greil Cren'Dalithc Greil Cren'Dalithc EmptyDim 23 Sep - 10:34


Rps en cours

La liste presque à jour de mes RP en cours.

[list]
[*]Entre cendres et neiges
Résumé ↓:

[list]
[*]Vol au dessus d'un nid de cailloux.
Résumé ↓:

[list]
[*]Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache  
Résumé ↓:



Rps terminés/abandonnés

Listez ici par ordre chronologique les rps que vous avez terminés/abandonnés avec votre personnage.

[list]
[*][url=lienrp]Nom RP [/url]
Résumé ↓:





Résumé physique



Dragon : Un grand dragon gris chromé, Occidental et vieux d'un millénaire. D'une taille d'une grange et demi environ. Il porte à certains endroits, des cicatrices de divers combats sur un corps musclé et doté des défenses naturelles de son espèce. Cependant cela n'ajoute rien à son charme naturellement bestial. Un des plus beau dragons existant.
Son élément, étant le feu, son souffle est donc un souffle de flamme.

Humain :
Un humain d'une très grande beauté sauvage, paraissant indomptable. Un humain au milieu de son espérance de vie et à l'air autoritaire sans être effrayant. Il a des cheveux long et grisonnant. Les reflets sombres, l'absence totale de nœuds ou de fourches et la parfaite égalisation de ceux-ci dans leurs longueurs indiquent qu'un soin particulier leur est apporté quotidiennement. Il montre également une fière barbe de plusieurs jours toujours bien taillée et peignées. Ces cicatrices sur son corps de dragon sont retranscrites sur son corps humain, ajoutant à son charisme naturel l'effet mystérieux des aventuriers. Ses yeux sont orange vif et son regard perçant accentue son autorité naturelle.

Principalement habillé de Kavacha, la cotte de mailles faite pour lui, Greil semble toujours prêt à partir en mission et n'est pas, généralement, prit à la légère. Cela dit notre homme préfère la discussion à la violence et mettra toujours les pourparlers en avant quitte à user de séduction pour cela. Attention cependant, son charisme et sa beauté sont des armes qu'il n'hésitera pas à utiliser pendant toutes négociations.


Résumé mental

Description mentale :
Greil est particulièrement altruiste. C'est en voyant ce qu'étaient devenu les duchés du sud qu'il avait décidé de former le Stolenmark et Fort-Bastel. Toujours prêt à défendre la veuve et l'orphelin, Greil est définitivement un homme d'honneur. Mais ça c'était avant. Aujourd'hui, son amnésie l'oblige à réapprendre la vie, forgeant son mental au fur et à mesure des aventures qu'il vivra jusqu'à ce qu'il récupère son esprit d'avant.

Convictions :
Greil était, est et sera toujours un Duchéen. Voulant le meilleur pour les Duchés du Sud Greil avait décidé de prendre les choses en mains et de mener sa troupe de soldats dans les duchés. Espérant que le travail d'une vie puisse endiguer la corruption et remettre au goût du jour la compassion, l'entraide et les valeurs "humaines". Son plus grand rêve est de voir de nouveau les duchés du sud uni. Mais son unification ne sera pas la même que celle d'Ilfrido, ne voulant pas devenir un tyran.

Aujourd'hui, Greil n'a plus de convictions n'ayant plus souvenir de ce qu'il était ni de ce qu'il avait vécu. La seule chose qui l'anime actuellement est la volonté d'aider et de protéger celle qui a tout abandonné pour lui, Elincia. Absolument pas raciste pour un sous et n'ayant pas de préjugés sur l'origine ou le penchant magie/technologique des gens qu'il croise, Greil veut son ordre de combattants aussi cosmopolite que possible. Cela dit les seuls critères de recrutement pour lui concernant quelqu'un sont ses capacités et son fort intérieur. Peut-importe qui il est et d’où il vient. Cependant il se méfiera toujours des hautes instances de Teïder.


Titres du personnage

Surnommé le "Bienfaiteur" et connu dans les duchés du Sud sous ce nom.
Greil a obtenu ce titre de par son altruisme et sa manière de diriger le Stolenmark.


Histoire du personnage

Greil a bâti Fort-Bastel et le Stolenmark. Il l'a dirigé et défendu pendant toute sa vie. Bâti à l'image du mental de sa première épouse, le Stolenmark est la promesse d'un monde meilleur de Greil au monde. Aujourd'hui amnésique, traqué par de mystérieux assassins, Greil est retranché a Weissaupt, un chateau-fort en ruine dans le nord glacé.


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