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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith]
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MessageSujet: Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] EmptyLun 10 Sep - 3:04
Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] 1536542040-c9ded153997305a0abad1652fa42c1e7

20 Junon 2000 de l'age d'acier.

Une nouvelle journée calme, froide et ennuyeuse commençait doucement dans la forteresse de Weissaupt. Ce château-fort en ruine était une place chargée d'histoire au sein même de ce nord glacé. Vieux de six siècles, ce château disposait de sa haute-cour et de sa basse-cours, mais également de son chemin de ronde au-dessus des remparts et reliant les quatre tours d'angles chacune située sur les points cardinaux. Son donjon était massif et dominait facilement les deux cours, offrant une visuel sur le chemin de ronde et offrait une vue bien au-delà des remparts. Marquant la jonction entre les deux cours, se trouvait un jeune citronnier visiblement emmené en cet endroit ou les citronniers ne sont habituellement pas légion. Cet endroit, au milieu de ces terres gelées était agréable et sûr pour qui pouvait se trouver du bon coté des remparts.

L'intérieur du donjon n'était pas en reste. Pensé avant tout pour être fonctionnel, il disposait d'un entrepôt pour les armes et un autre pour les denrées alimentaires et le bois de chauffage. Le donjon disposait également d'une bibliothèque particulièrement vaste et bien fournie, mais aussi des quartiers destinés au propriétaire de ce château pour finir sur un point d'observation à son sommet, servant également d'ultime point de tir pour la vigie postée là-haut. Le tout était décoré avec soin et avec luxe. Weissaupt pouvait se venter d'avoir une des plus grandes collections de sculptures qui soit à cette époque. Curieusement énormément d'entre elles représentaient toujours la même naine. Il y a six cents ans, ce château-fort était indéniablement un refuge dans ce nord sauvage et glacé.

Aujourd'hui Weissaupt n'est qu'une ruine, ombre d'un lointain souvenir. Des quatre tours d'angles cardinales, l'Ouest et le Sud se sont effondré, emmenant la basse-cours et une grande partie des trois remparts dans leur chute. Le Nord n'était que tour en ruine devenue inexplorable et inexploitable et seul l'Est tenait encore bon. Bien que trop abîmé pour être habitable, il pouvait encore servir de point de vigie si le besoin se faisait sentir. Le rempart entre l'Est et le Nord avait également tenu bon même si nombre de ses canons qu'il abritait à la fin de sa vie n'était plus que ruines rouillées et gelées. La haute cours était couverte de débris du donjon à moitié effondré et seul le citronnier vieux de six cents ans semblait avoir prospéré au milieu de la terre gelée et des débris du donjon. Ce dernier bâtiment d'ailleurs, n'avait plus de sommets et de tours de vigie. La bibliothèque n'était plus qu'une ombre ou les seuls livres ayant résistés aux multiples pillages et incendies n'étaient plus que des bouts de papier mouillés. Seuls les appartements et les entrepôts avaient été épargnés par l'effondrement du château même s'ils montraient des signes de pillages réguliers. Quant aux sculptures qui ornaient les lieux, l'érosion et les multiples batailles avaient fini de les détruire partiellement, voir totalement.

Le château-fort gelé et à moitié en ruine abritait en son sein un drôle de duo ayant depuis un moment emménagé dans les quartiers de son donjon. Une vampire particulièrement dévouée à la cause à laquelle elle consacrait sa vie était en train de s'y réfugier pour y prendre soin d'un dragon amnésique depuis plus de deux ans. Cela faisait maintenant quelque temps que Greil s'était réveillé de son état végétatif avancé et il devait réapprendre doucement comment vivre sa vie de tous les jours dans ce château-fort en ruine qui lui paraissait étrangement familier. Malheureusement, le cerveau est une chose complexe et difficilement compréhensible et Greil n'arrivait malheureusement pas à trouver pourquoi cette sensation familière le hantait. Un mystérieux blocage dans son cerveau lui empêchait encore l'accès à ses souvenirs au grand damne de la vampire lui ayant tant consacré.

Cependant, Weissaupt n'est curieusement pas que château en ruine et cache quelque chose sous ses fondations. Accessible derrière une pierre dérobée au plus profond de l'entrepôt de nourriture et de bois de chauffage, il y avait là un couloir tout juste assez large pour qu'un homme s'y faufile. Ce couloir de pierre débouchait dans un réseau de grottes et de galeries faites de la main de l'homme et d'une qualité et d'une vaste étendue à faire pâlir un troupeau de nains. Au sein de ces galeries et de ces couloirs de pierres, se trouvaient encore quelques statues de cette même naine relativement bien conservées pour leur âge. Ce fut au détour d'un autre couloir de dimension humaine se finissant sur un angle droit qu'on pouvait voir une bien curieuse tanière. En effet à travers ce dédale uniquement accessible depuis les ruines de Weissaupt et dans des couloirs trop petit pour la taille normale d'un saurien que se trouvait un grand nid de dragon qui abritait actuellement un dragon d'une taille bien plus que respectable en son sein.

Aujourd'hui, Greil avait rompu le sort lui donnant sa forme humaine et c'est sous sa vraie forme qu'il se repose actuellement dans un nid qu'il avait lui-même construit il y a bien longtemps de cela, bien qu'aujourd'hui, il a oublié cette information. Au chaud et à moitié dissimulé par les murs et le dédale se dressant devant lui, un dragon argenté dors paisiblement dans un sous-sol chauffé, dans ce qui semble être une tanière de dragons vieille de 600 ans et situé juste en dessous d'un immense citronnier. De temps à autre, une vampire connaissant visiblement cet endroit y descend pour s'assurer que son hôte se porte bien. Cependant, il semblerait qu'aujourd'hui, elle ne soit pas la seule à avoir exploré ces ruines, trouvée l'accès vers ce dédale souterrain et y être descendue sans doute pour l'explorer.
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MessageSujet: Re: Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] EmptyMer 12 Sep - 15:22
Forteresse de Weissaupt; Terre du Nord - 20 Junon de l'an 2000 de l'Âge d'Acier

La voilà enfin dans les terres du nord. Une vingtaine de jours qu’elle voyageait et la dragonne devait bien l’avouer, à être prof et à avoir une vie bien rangée, ne l’avait pas aidé à entretenir sa forme. Elle fatiguait bien plus qu’avant lorsqu’elle n’était rattachée à rien. Après, cela faisait un moment qu’elle n’était pas repartie en expédition. Enfin, au moins, elle était arrivée à destination, les terres du nord. On pouvait dire que son voyage avait été mouvementé, surtout la fin… Bon sang, qui aurait cru que de pareilles choses auraient pu arriver.  Bon, elle s’en était plutôt bien sortie, au final, car après, si ça n’avait pas été le cas, elle ne serait pas là, à se rouler dans la neige de bonheur.  Heureusement qu’il n’y avait personne dans les alentours pour voir ça, sinon, Ilith pourra clairement dire qu’elle aurait eu la honte de sa vie. Ce n’est pas de sa faute, après, elle aime tellement la neige et le froid faisait aussi beaucoup de bien à ses muscles engourdis par l’effort. C’est une Ilith pleine de neige, qu’elle reprit son trajet dans les pleines enneigé de la région, se dirigeant vers une ruine dont elle avait vaguement entendu parler, qui se trouvait à l’autre bout des terres du nord.  Avec son plumage blanc, Ilith se fondait à la perfection dans le décor ambiant, tout ce blanc autour d’elle, faisait un bon camouflage pour la dragonne lorsqu’elle se posait pour se repérer dans l’environnement.  En soi, la dragonne aimait vraiment beaucoup cette terre enneigée. Le froid était certainement l’élément de prédilection de la demoiselle ailée. Elle a même envisagé, il y a quelque temps de s’installer dans la région, mais son cœur restait à Ikhyld ainsi que sa vie et elle ne se voyait pas s’éloigner de sa patrie, qui malgré leur passif commun, restait une patrie qu’elle affectionnait et qui lui correspondait aussi beaucoup.

Survolant le paysage, à la recherche de la ruine qu’elle envisageait de visiter et d’étudier pendant quelques jours. Elle n’allait pas faire des fouilles complètes, elle n’aurait très certainement pas assez de temps pour ça, tout ce qu’elle voulait, pour l’instant, c’était répertorier ce qu’il y avait à voir, a faire, voir ramener quelques petites choses qu’elle aurait trouvé, mais c’était surtout une mission repérage pour la dragonne. D’autant que cette ruine n’était pas la seule qu’elle voulait visiter durant son voyage. Elle savait que les terres du nord regorgeaient de site archéologique intéressante pour la dragonne et elle savait aussi qu’elle n’aurait jamais assez de temps pour tout faire, c’est pourquoi, elle venait en repérage avant, voir le nombre qu’elle pourrait trouver a vu d’œil, car elle savait aussi que la neige n’allait certainement pas l’aider à trouver toutes les ruines qui se trouvait un peu partout. D’autant que dans ses renseignements, c’était des terres habitées par les naines et ils étaient connu pour leur façon de vivre souterraine.  Elle se doutait donc que les ruines de cités naines seraient bien plus complexes à trouver que les autres moins cachés.  Pour ça aussi, qu’elle devrait trouver des locaux, histoire de leur demander des renseignements, mais elle n’était pas des plus rassuré, car c’était des terres sauvages et la vie ici était rude ce qui rendait les locaux… Plus dangereux, dirait-elle.  Il est sûr que la dragonne était tout sauf sereine dans ces contrées sauvages, c’est pour ça qu’elle se trouvait être bien plus prudente qu’elle ne l’avait été jusqu’alors.

Alors qu’elle survolait toujours les pleines, se faisant le plus discrète possible, elle tomba nez à nez avec une forteresse qui tombait en ruine. Celle-là, Ilith ne l’avait pas vu venir. Bon, si, elle l’avait repéré au loin et avait décidé de se rapprocher, d’autant que c’était sur son trajet, alors, autant en profité. Curieuse, la dragonne fit le tour du site, pour voir s’il n’y avait ni fumé ni signe de vie. Car malgré son penchant pour les ruines, elle n’était pas folle non plus, la plumée ! Elle n’allait pas risquer sa peau tout de suite. Déjà que venir de ces contrées, quand t’es une dragonne de seulement un mètre, c’est limite du suicide, alors s’aventurer dans un lieu habité, c’est plus du suicide à cette dose.  Mais ne voyant aucun signe de mouvement, ni de fumé prouvant qu’il y avait, bel et bien de la vie, Ilith s’y aventura. Elle explora les parties les plus hautes, n’y voyant rien qui pouvait réellement l’aider à retracer l’histoire de ce lieu. En continuant ses « fouilles », cette dernière tomba sur une bibliothèque qui avait dû être superbe, il fut une époque. S’aventurant dans la pièce, elle regardait les traces des livres qui restaient. Poussant du bout de la patte le papier mouillé, rien ne semblait récupérable ici. Dommage, elle aurait été ravie de ramener quelques livres pour de la restauration et voir combien d’années pouvaient avoir ce lieu. À vu d’œil, elle pouvait bien voir que ce lieu était loin d’être jeune, bien au contraire, mais elle ne pouvait pas donner de dates réelles et ça l’ennuyait. D’autant que le froid et le gel n’aidaient pas lorsqu’il fallait estimer l’âge d’un lieu.  À force de chercher si quelques choses étaient restées un tant soit peu intactes, la dragonne était descendue dans les sous-sols. Elle supposa que c’était là où on y entreposait diverses choses, mais n’allant pas plus loin dans ses suppositions. Il y avait une odeur particulière dans cette pièce qui la travaillait. Elle ne savait pas ce qu’était cette odeur. Elle suivit l’odeur jusqu’à un mur et ne comprenait pas pouvoir cette odeur venait précisément de là. La dragonne passa la patte sur la pierre, appuyant un peu, elle remarqua aussi que la pierre n’était pas stable et la bougea donc découvrant un passage. Ilith se demandait bien pourquoi, il y avait un tel passage alors qu’il n’y avait pas lieu d’avoir pareil passager. Ça dépassait sa compréhension.  Elle prit alors le passage, curieuse et aussi un peu inquiète sur ce qu’elle allait tomber. Le chemin déboucha sur une galerie où se trouvaient des statues, identique à celle qu’elle avait pu voir plus haut… Bien que celle-ci se trouvait être dans un bien meilleur état que celle qui se trouvait à l’air libre, face aux caprices de la nature. Elle fit demi-tour, prenant une autre galerie, mais la curiosité d’Ilith se mua rapidement en panique folle, lorsqu’elle vit ce que cachait ce passage secret.

La dragonne ne put s’empêcher d’émettre un hoquètement de surprise lorsqu’elle se rendit compte que l’odeur qu’elle avait sentie, c’était l’odeur d’un autre dragon. Ce dernier se trouvait être endormi, mais ça n’empêchait pas, qu’il était bigrement grand et imposant, et qu’il lui serait facile, pour lui, d’avaler Ilith tout rond. N’écoutant que son courage, cette dernière fit demi-tour et prit ses ailes à son coup. Durant sa fuite, peu discrète, car, dans la panique, la dragonne se cognait dans les murs. Le problème n’étant pas le fait qu’elle se prenait les murs, mais c’était surtout le fait, qu’elle avait oublié qu’au bout du passage, il y avait une pierre en guise de fermeture et que dans sa panique, elle fonça droit dedans, assommant un bon coup la dragonne qui gisait à présent sur le sol, végétant.
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MessageSujet: Re: Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] EmptyVen 14 Sep - 16:31
La journée du Général.

Hier était une de ses journées glaciales comme on en rencontre uniquement dans ces terres glacées et sauvages. Malgré le mois bien amorcé de la belle saison, hier était une journée passée dans un tel froid qu'il en était presque impossible de se réchauffer confortablement à l'intérieur des murs de Weissaupt. Pourtant, ce fut une journée épuisante passée en extérieur. En effet, une chasse était de mise pour renouveler le stock de nourriture et une cocatrix avait été repérée par la vampire Elincia. Contre un dragon et une vampire, l'oiseau serpentaire ne fit pas vraiment long feu et sa stupidité animale n'opposa que peu de résistance, mais même les flammes de la chasse ne suffisaient pas à combattre un tel froid. Cependant la chasse terminée et un aller-retour effectué vers l'auberge du dernier espoir pour y commercer les plumes de l'animal et y acheter des consommables et objets de première nécessitée. Notre duo avait désormais de quoi tenir correctement coté ravitaillement pour les quelque temps à venir.

Une fois à Weissaupt et la nuit tombée, le froid fut encore bien pire. l'absence de l'astre solaire avait fortifié la sensation glacée des terres et le froid atteignait désormais les os du dragon qui a dû utiliser la magie du feu pour se réchauffer et réchauffer la vampire l'accompagnant en tout temps et tout endroits. Cependant, cette sensation hivernale ne passait pas et c'est au milieu de cette nuit glacée que Greil descendit dans sa tanière, fatiguée de tenir sa forme humaine et de combattre le froid par la magie du feu. Notre Dragon était donc descendu dans le seul endroit ou la neige est inefficace en hivers comme en été et qui est suffisamment vaste pour que notre dragon devenu homme puisse s'y débattre tranquillement sous sa vrai forme. Les sous-sols du château-fort ont été spécialement conçus pour que Greil puisse s'y mouvoir confortablement malgré sa taille imposante.

Rompant ainsi le charme après avoir ôté Kavacha et les habits qui le recouvraient, le dragon, c'était affalé de toute sa masse dans sa tanière, dormant sous le rythme ondulant des torches enflammées et la douce chaleur des profondeurs éclairée par les flammes lancinantes. Une douce tanière de dragon se profilait, chaude de par sa température, mais aussi de par ses couleurs, les pierres grises laissaient entrevoir une terre rouge et les flammes dansantes projetaient leur lumière orangée ressemblants a mille rayons de soleil agités sur les murs et le sol de cette caverne carrelée. Cette caverne de dragon jurait, en réalité, avec les couloirs de pierre froide et au ton gris du couloir pour humain aménagé pour y accéder. Cette caverne était confortable et agréable. Un endroit chaud et paisible ou l'on peut se réchauffer les longues soirées d'hiver ou la température est glaciale comme aujourd'hui.

Mais l'avantage de ce sous-sol ne s'arrête pas au nid douillet de dragons loin de la rudesse de l'hiver. Le sous-sol est loin de la lumière blanche du soleil réfléchissant sur la neige et on y reste pendant une durée intemporelle, oubliant jusqu'à la notion du temps lui-même. Se couper du monde, éclairé par la lumière tamisée des torches et des flammes ondulantes, peut être un vrai plaisir par moment. Mais le plus agréable dans ce genre de tanières souterraines reste malgré tout la seule chose que le dragon ne peut qu'apprécier fortement : le silence total. Plus de vents mugissants, de grêles et de pluies tombantes, plus d'animaux qui hurlent dans la nuit et de bruit de chasses le jour. Non il n'y a plus de bruit dans cet endroit coupé du monde, comme-ci le Dragon était seul dans cet univers. Dormant loin de tout ce qui existe et pouvant enfin se ressourcer dans

** POC **

Un bruit sourd venait de tirer le dragon de son agréable léthargie, bien que l'esprit encore embrumé, un oeil s'ouvrait doucement. Avait-il rêvé ? C'est bien possible. À moins que ça ne soit Elincia qui a fait tomber ou bousculer quelque chose sans le vouloir. Rien de grave en somme et les yeux du dragon commencent à se refermer.

** POC ! PAC ! PIC **

Un bruit de chaire et d'os contre de la pierre, puis un autre et encore un troisième. On aurait dit un bruit de statues qui tombent, de pierre d'un des murs violemment heurté par un objet de petite taille et visiblement vivant. Ce fut un plus grand bruit de choc d'un être contre la pierre froide qui attira l'attention du dragon désormais réveillé et conscient qu'il n'était plus seul. Les deux yeux étaient ouverts et le Dragon se concentrait sur son ouïe tout en laissant partir sa léthargie suite à son sommeil profond.

** PAAAFFF ! **

Celui-ci était violent. Un grand choc visiblement et il raisonnait fortement dans les couloirs silencieux de la caverne. Greil se lève donc et se dirige calmement bien que curieusement vers les bruits. Notre dragon se rend compte qu'il vient des couloirs de galeries qu'il avait creusé pour être pratiqué par une personne de taille humanoïde. Il va devoir donc reprendre sa forme d'humain. Soupirant le Dragon redevint le bel homme que nous connaissons et s'habillât d'un simple braie, voulant juste vérifier d'où venait le bruit. (Et non, pas de monsieur tout nu !) Ce fut une surprise pour le moins étonnante quand il vit, gisant au sol et visiblement assommée, la créature qui venait de le déranger. Il s'agissait d'une créature saurienne dotée d'un plumage d'un blanc immaculé et de quelques écailles aux extrémités et avec encore un peu de neige entre les plumes. Majestueuse à tomber et dotée de magnifiques yeux arctiques, arborant une magnifique queue d'écailles blanches finissant en une adorable touffe de plumes, ses belles cornes blanches... Cette créature avait tout pour être une dragonne de glace absolument magnifique. Enfin tout sauf le plus important, la "Dragonne" devait mesurer au grand maximum un mètre et pesée dans les 10-15 kilos en comptant la neige dont elle est couverte. La taille et l'age d'une enfant de quatre ou cinq ans en somme s'il s'agit bien d'une dragonne et non d'un gros lézard d'une espèce qu'il ne connaît pas et visiblement celle-ci est bien assommée. Plus poussée par sa curiosité, se demandant à quoi il avait affaire. L'humain prit la dragonne assumée par l'épaule et la souleva pour regarder la créature dans toute sa splendeur inconsciente.

Greil : Qu'est-ce que c'est que ce truc ?


Notre homme décide donc de l'emmener dans la tanière, il va essayer de soigner sa bosse et attendre qu'elle se réveille après l'avoir installée dans l'endroit le plus confortable... Et démesurément grand pour cette petite chose. Au moins grave, c'est une bestiole perdue qu'il reconduira dehors après l'avoir soignée et au plus grave, c'est une enfant de son espèce qui est tout aussi perdue. Si c'est le cas alors le général ne peut décidément pas laisser une enfant aussi petite perdue et seule dans un endroit aussi dangereux. Il ira avec cette enfant retrouver ses parents et s'ils font partit des rares dragons qui abandonnent leurs enfants à la naissance. Greil lui trouvera un foyer avant de retourner s'occuper de leur cas. Mais trêve de tergiversions et de plans sur la comète, voici que la petite bête reprendre doucement conscience. L'homme la regarde donc et lui pose la question dès qu'elle affiche un air assez réveillée, accroupi devant elle comme le ferait un adulte qui parle a une enfant en bas âge.

Greil : ça va ? T'as l'air de t'être fait une belle bosse. Tu sais ou sont tes parents ?


L'homme regardait la Dragonne, ne sachant pas à quoi il avait affaire. Il attendait une réponse et se sentirait sans doute un peu ridicule s'il s’avérait qu'il ne faisait que parler avec un lézard.
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MessageSujet: Re: Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] EmptyLun 17 Sep - 15:26
Forteresse de Weissaupt; Terre du Nord - 20 Junon de l'an 2000 de l'Âge d'Acier

Elle n’avait pas du tout été préparée à ce qu’Ilith allait voir. En même temps, lorsqu’elle était entrée dans cette cavité, cette dernière était à peine plus grande qu’un bipède, alors un dragon de cette envergure… Elle avait juste oublié un détail dans cette histoire, c’est que ce dragon, il avait peut-être la capacité de prendre d’autre forme… Mais bon, sur le coup de la panique la petite dragonne n’avait pas réfléchi plus que ça. Tout ce qu’elle avait en tête c’était sa survie éminente. Gros Dragon égalait le mot danger pour la dragonne, c’est pour ça qu’elle avait pris la fuite de cette manière.  En fuyant, elle s’était pris plusieurs fois les murs et ce qui trainait devant elle. À vrai dire, tout ce qui se passait dans sa tête actuellement était « fuir ; survie », il ne lui venait pas à l’esprit de fuir de manière plus discrète. Après, elle avait été si surprise, que la saurienne n’avait pas pris le temps nécessaire pour réfléchir, au contraire, c’était son instinct de survie qui avait pris le dessus. Au point qu’elle en avait oublié que l’entrée avait été bouchée par une pierre.  C’est pourquoi ce qui suivit fut le trou noir complet pour elle. Que s’était-il passé entre le moment où elle fuyait et actuellement, alors qu’elle se trouvait là, où s’était trouvé le dragon précédemment ? Dragon qui semblait ne plus être là, d’ailleurs. Et ce mal de tête qui entravait ses pensées. Elle n’arrivait pas à réfléchir de manière cohérente avec cette douleur lancinante. Elle clignait plusieurs fois des yeux, regardants autour d’elle, cherchant du regard le dragon et ne trouva qu’en face d’elle, un homme. Il avait l’air de dire quelques choses, mais la dragonne n’arrivait pas à se concentrer assez pour l’écouter réellement, elle comprit que la fin qui lui demandait où se trouvait ses parents. Elle lâcha un grognement qui se voulait bien moins effrayant qu’elle aurait aimé. À croire que même ses grognements rauques avaient rétréci…

« Putain, j’me suis mangé quoi pour avoir un mal de crâne pareil… »

Elle se redressa légèrement, prenant appui sur sa queue. La dragonne en mettait du temps pour retrouver ses esprits, à croire que le choc avait été bien plus violent que prévu. En même temps quelle idée de foncer ainsi, tête baisser dans de la caillasse. Elle prit enfin le temps de regarder plus en détail l’homme qui avait dû l’amener sur ce nid. Il n’y avait qu’un dragon dans la pièce avant et maintenant, il n’y avait qu’un homme, la déduction fut plus qu’évidente.

« Je suppose que vous êtes le gros lézard qui se trouvait ici… »

Ce n’était pas une question, mais plus une affirmation, après tout, elle voyait mal un dragon sortir de là sans avoir une forme humaine. Ce qui voulait aussi dire, qu’elle avait dû réveiller ladite créature en fuyant. Tu parles d’un instinct de survie… Elle aurait pu réveiller une armée de mort dans sa fuite.

« Quant à savoir où se trouvent mes parents. Ils ont cassé leur pipe, il y a 500 ans. Sachez donc que du haut de mes 700 ans, je suis loin d’être une enfant. »

Ilith, grognon ? Non ! Juste un peu ! En même temps, avec un mal de crâne, difficile pour elle, de ne pas l’être et puis, il avait quand même insinué qu’elle était une enfant… Quoi que… Insinuation tout à fait logique quand on voit sa taille… Rachitique… Elle soupira, blasée. Elle devait bien avouer que si elle avait été à sa place, elle aurait dit la même chose. Maintenant, il y avait une chose qui restait à savoir… Qu’allait-il lui arrivé, à présent. Elle ne connaissait pas ce type, si ça se trouve c’était un sauvage, assassin, qui allait la buter pour utiliser sa peau comme d’un couvre-chef et ses plumes comme rembourrage pour son oreiller. La dragonne avait décidément beaucoup d’imagination, au point qu’elle eut un frisson d’appréhension.  Elle cherchait déjà une solution possible pour fuir quand elle remarqua qu’il lui manquait quelques choses… Son sac. Elle regarda partout, tourna sur elle-même pour le chercher. Bon sang, il était où ce maudit sac qui contient toutes ses recherches ! Elle fusilla du regard l’homme qui se trouvait là et grogna. À nouveau, son grognement n’avait rien d’effrayant, ce qui exaspéra la dragonne.

« Mon sac ? J’avais bien un sac quand vous m’avez trouvé. Non ? »

Elle se rapprocha de l’homme, de mauvaise humeur.

« S’il est arrivé quoi que ce soit à mon sac, j’vous jure, je vous fais attraper la pire crève que vous n’avez jamais eue ! »

Tu parles d’une menace. Mais elle ne pouvait pas faire mieux dans l’état actuel des choses, son rayon d’attaque avait lui aussi diminué. Ce n’était plus des torrents qu’elle pouvait jeter, mais un jet de Karsher ! Au moins, ça décape!
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MessageSujet: Re: Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] EmptyMer 19 Sep - 9:42
Un grognement de dragon, habituellement ça effraie. Mais vu la taille de la menace actuelle, Greil en souris un instant. C'est que c'est mignon ces p'tites bêtes non ? Cependant, l'homme eut un mouvement de recul quand il entendit la dragonne s'exprimer. Premier mot au réveil et c'est une grossièreté ? Greil ne put s'empêcher de répliquer, instinctivement et sans même y réfléchir, comme il aurait fait avec une enfant ou un de ses soldats un peu trop vulgaire.

Greil : langage ! Ou je te lave la bouche au savon.


Greil regarde la saurienne se relever, ou plutôt se redresser comme elle le peut. Cela était un regard médical, voulant voir si la petite créature, qui n'est définitivement pas un lézard, avait quelque chose de casser. Visiblement, tout allait bien omis un mal de crâne à en fracasser les murs, un peu comme elle venait d'essayer de faire avec sa tête. Finalement, après un long moment d'observation mutuelle, voici que la Dragonne modèle réduit lâcha son second commentaire désobligeant, bien que bien observé. Une réponse simple de l'homme fut lancée, croisant les bras, faussement vexée.

Greil : Dragon ! Dragon ! Y'a pas de lézard ici, on ne parle pas la même langue !!!!


La jeune dragonne continua, de manière fort agressive, le récit de sa vie dévoilant son âge qui était loin d'être celui d'une enfant. Mais malgré tout, orpheline et de trois siècles sa cadette. En tout cas une chose était sure, ce n'était pas l'envie d'être agréable qui allait l'étouffer et cela commençait un peu a agacer l'ancien général qui venait de se réveiller d'un sommeil bien paisible, chose à ne pas oublier. Ce fut après un instant de calme que la dragonne semblait s'agiter sous le regard de l'homme encore endormi qui se demandait ce qui pouvait bien lui arriver ? Un excès de caféine peut-être ? En tout cas, Greil en aurait bien besoin d'un, lui.

Ah non, ce n'est pas l'excès de café, mais plutôt la perte d'un sac qu'elle avait avec elle lors de son irruption chez lui et que Greil n'avait pas vu lorsqu'il avait trouvé la dragonne naine. Quelque peu agacé, l'ancien général fini par répliquer à la dragonne.

Greil : Donc si je résume. Tu entres chez moi par effraction. Tu te permets de fouiller dans MON Chateau et MON sous-sol. Tu me réveilles en faisant tomber mes affaires et en prime, tu as cassés une de mes statues. Voilà que tu paumes ton sac quelque part et que tu m'accuses et me menaces ?


Un instant de pause se fait tandis que l'homme reprend, d'un air mi-menaçant et mi-sarcastique envers la dragonne qui allait vite voir que lui aussi pouvait menacer.

Greil : Je te trouve bien agressive pour une anguille de cette taille. Tu devrais éviter de menacer quelqu'un après avoir fait irruption chez lui et l'avoir réveillé en cassant ses affaires, surtout si la personne en question peut te transformer en lapin et te coller une muselière. Manger des carottes pendant une journée, ça devrait rendre aimable.


Tournant les talons, l'Homme prend le reste de ses habits et s'en vêtit, laissant à la dragonne le temps de la réflexion sur son comportement et celui qu'il avait eu envers elle. Ce moment passé, Greil apporta la réponse attendue par Ilith non sans lui poser une question également.

Greil : Pas vu de sac, tu as dû le perdre dans ta course. Cependant, j'aimerais bien savoir ce qui t'emmène à venir farfouiller chez moi.


Une question qui attendait une réponse avant que la petite dragonne aille chercher son sac. À moins qu'une certaine vampire ai déjà mit la main dessus.

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MessageSujet: Re: Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] EmptyMer 17 Oct - 11:43
Forteresse de Weissaupt; Terre du Nord - 20 Junon de l'an 2000 de l'Âge d'Acier

Bon sang ce mal de tête était une horreur… Pourquoi elle avait foncé à ce point tête baisser dans ce mur de pierre ? Quelle idée, bon sang, mais quelle idée ? Elle n’avait qu’une envie maintenant, s’était de foncer a nouveau dans le mur d’en face. Quitte à avoir mal, autant avoir mal pour de bon. C’est une bonne idée, non ? Non… Certes, elle risquait surtout d’avoir encore plus mal au crâne, en faisant ça. Elle regarda « le bipède» la dragonne ne pouvait décemment pas le qualifié de bipède, vu qu’en réalité c’était un dragon. Mais bon, là, il avait la gueule d’un bipède, donc ça sera un bipède pour elle. Un grognement sorti de nouveau de sa gueule, d’où il lui faisait une leçon sur son vocabulaire l’autre là… Elle allait vraiment finir par le mordre, il aurait une raison de la reprendre là.

« On dirait un vieux schnock qui reprend un enfant »

La dragonne détestait qu’on la reprenne sur son langage, déjà parce que seule sa mère avait le droit de la reprendre sur sa façon de parler et de ce fait, vu qu’elle avait passé l’arme à gauche, plus personne n’en avait ce droit. De plus, ce n’était pas cet individu qui allait lui faire une leçon de morale sur ce qui est bon ou non d’être dit. D’autant plus qu’elle ne connaissait pas ce type et de ce fait, il n’avait aucun droit de la reprendre. Elle renifla, dédaigneuse, alors qu’elle fixait ce dernier, pendant qu’il lui expliquait qu’il n’y avait pas de lézard ici, mais un dragon.

« Blablabla… Oui oui, dragon. Dans les deux cas, t’as des écailles, comme un lézard. Une langue fourchue, comme un lézard. Je suis même sûr que comme un lézard, tu pondrais un œuf. »

Qu’elle était agréable, cette petite lézarde… Enfin, drageonne… Faut pas trop lui en demander là, Ilith avait trop mal au crâne pour être aimable, déjà que de bases, elle ne l’est pas des masses… D’autant plus maintenant qu’elle avait perdu son sac qui contenait toutes ses recherches. Panique à bord, la saurienne s’agita dans tout les sens pour voir où se trouvait son précieux sac.  Sans ses recherches, tout ce voyage n’aurait servi strictement a rien, ses mésaventures à Teïder pareil, tout ça n’aurait servit à rien… Une vague de déception envahissait le petit cœur de la dragonne. Jamais avant, elle n’avait perdu ses affaires, pourquoi maintenant, alors qu’elle était dans un pays étranger, au milieu de l’inconnu. Elle s’arrêta net de chercher ses affaires lorsque l’inconnu parla, se tournant vers lui, incrédule.

« Chez vous ? Ce tas de ruines ? Vous avez les papiers de propriété peut-être ? Je suis archéologue, les ruines, je les visite. Et ce château est en ruine. »

Elle grommela un instant, regardant ses pattes, il avait quand même raison sur certain point et ça, Ilith, ça lui écorchait la gueule de l’avouer… Elle resta muette un instant, en faisant une moue boudeuse, comme si elle venait de se faire disputer comme une enfant.

« Désolé, de vous avoir réveillé et cassé une de votre statue… C’n’était pas mon intention… J’ai pris peur ! Avec ma taille, vous n’auriez fait qu’une bouchée de moi ! »

Elle eut un frisson à l’idée de se faire dévorer tout cru… Vision d’horreur.

« J’n’aurais peut-être pas dû vous menacer, mais ce sac est important ! Il y a toutes mes recherches dedans ! J’ai fait un long voyage pour atteindre une ruine au fin fond de cette cambrousse neigeuse ! J’ai dû traverser Teïder pour venir ici ! Teider ! »

Nouveau frisson… Teider, ce pays maudit… Elle plissa cependant les yeux lorsqu’il la menaça de la transformer en lapin bouffeuse de carotte. Un grognement se fit entendre.

« Je vous interdis de me transformer en je ne sais quelle connerie sortie de votre esprit tordu ! On m’a déjà fait subir la magie transformiste, pas deux fois ! Vous faites ça, j’vous fourre la carotte là où je pense. Et je suis aimable si je veux ! »

Elle soupira finalement, se tournant pour laisser ce dernier un semblant d’intimité pendant qu’il se changeait.

« Ceci dit… Merci de m’avoir soignée… Mais ce sac est important, il faut vraiment que je le retrouve… Il y a toute ma vie dedans… »

Toute, pas vraiment, mais une grande partie de sa vie. Sa vie universitaire, avec ses recherches, livre. Elle ne laissait jamais rien, en fait, chez elle, tout était dans son sac, bien au chaud.  

« Déjà, vu l’état des lieux, je pensais que c’était inhabité. C’est mon métier de fouiller les ruines pour y retracer leur histoire. Et je me suis laissé emballer en voyant un château en ruines. Les Terres du nord en sont remplies, c’est le paradis pour une archéologue. Et votre… entre Guillemets, hein. « Votre » château, bah, j’ai été curieuse. Je n’ai rien pris, de tout de façon, tout ce qui se trouve au-dessus de votre sous-sol est en trop mauvais état pour être restauré. Encore désolé, pour votre statue.»

C’était certes une sauvage, mais une sauvage polie !
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MessageSujet: Re: Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache [PV Greil-Ilith] EmptyVen 19 Oct - 18:04
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Un dragon, on le fuit. Une dragonne, on s'y attache
Ilith & Greil
Un dragon et une dragonne discutent dans une tanière particulière



Le moins, que l'on puisse dire est que la jeune dragonne lilliputienne n'avait pas la langue dans sa poche et le général, surpris au réveil par cette agitée aux répliques assez vulgaires, dut faire un certain effort pour garder sa contenance. Une dragonne de septs siècles et de quelques décennies n'ont en général pas le même crédit de patience de la part de leur entourage. Cela dit l'ancien général eut quelques réponses amusées, voir sarcastiques, envers la dragonne et son comportement pour le moins... Animal. Notre dragon devenu Homme commença par regarder la dragonne dans les yeux et pointer son index au plafond, lui indiquant de regarder au-dessus d'elle. En effet sur le plafond, gravé sur l'arche décorant l'entrée de la caverne, tanière du dragon, nous pouvions voir un dragon noir gravé dans la roche, de chaque côté de l'arche et une succession de lettres formant un nom bien précis entre ces deux dragons. La couleur et l'état de la gravure indiquaient que celle-ci était aussi ancienne que les murs et la caverne. Sans doute d'origine à la création des lieux.

Greil : Cren'Dalithc. J'ai littéralement mon nom gravé dans les murs du château. C'est suffisant pour toi comme titre de propriété ?


Il en vint rapidement, entre deux grossièretés et une menace ainsi qu'une excuse pour la statue, à la question du sac disparu. Celui-ci semblait important pour la dragonne miniature au vu du vocabulaire employé par celle-ci pour décrire son contenu. La dragonne fini donc par un descriptif des lieux tels qu'elle les a perçu et de ses objectifs. Ainsi donc elle serait archéologue et aurait été emballée par les "vestiges" de six siècles qui servaient d'habitation au Général. Greil tiqua un instant sur le guillemet soulignant le mauvais état des lieux. Cependant, le dragon aurait une proposition à faire à la dragonne, un gagnant-gagnant en somme à la fois pour Greil, mais aussi pour cette dragonne dont il devrait peut-être demander le nom.

Greil : Si l'aspect de ma propriété te parait à ce point en ruine, tu n'as qu'a aider à la rebâtir. Ça te laisserait l'occasion d'analyser ces "ruines" vieilles de sept siècles autant que tu le voudras comme ça. *** soupir *** Tu connais déjà mon nom en tant que dragon, cependant les humains ont nommés cette forme humaine "Greil". Et toi, quel est ton nom ?


Un instant de calme de la part de l'ancien général tandis qu'il écoutait ce que la dragonne avait à dire puis celui-ci lui fit une dernière proposition, se mettant en marche, lentement, vers la sortie de sa tanière. Après tout une archéologue sans ses affaires n'est que la moitié d'une archéologue.

Greil : Vient avec moi, on va aller chercher ton sac et ensuite on ira te chercher un truc en cuisine contre ton mal de crâne et la superbe bosse qui va avec.




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