Ouvrir !fermer !
Orzian, engrenages et arcanes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Orzian, engrenages et arcanes


-24%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy P40 (FHD 144Hz, RTX ...
759.99 € 999.99 €
Voir le deal

Arkos Minhem
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

 :: Mémoires d'Orzian :: Sujets périmés :: Fiches des personnage supprimés
MessageSujet: Arkos Minhem Arkos Minhem EmptyJeu 19 Juil - 19:47

Minhem, Arkos : Chasseur

Arkos Minhem 2a66Arkos Minhem Bscp
Identité


Nationalité : cet imbécile heureux vient d'Eïlynster, tout comme moi d'ailleurs.
Race : définitivement un Humain, avec ses forces, ses faiblesses et sa trop courte durée de vie.
Nom : le nom que son père lui à transmis et que je porte également est Minhem.
Prénom : Arkos, j'ignore ce que cela signifie, mais sa mère semblait y être attachée
Surnom : on le surnomme habituellement "l'Heureux Chanceux". Certains disent que ce serait à cause de moi.
Sexe : c'est bel et bien un Homme, avec tout ce qu'on attend d'un homme-là ou on l'attend chez un homme.
Date de naissance : il a vu le jour en l'an 1970 de l'âge d'Acier. Une date bien récente et bien éloignée à la fois.
Age : à peine 30 ans. Une pastille pour certaines espèces comme la mienne.
Lieu de naissance :Eïlynster, dans la Forteresse Inébranlable.
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : de temps en temps, Arkos se trouve dans la Forteresse Inébranlable, partageant la maison de ses parents. Cependant il passe le plus clair de son temps dans le domicile conjugal au cœur d'une forêt d'Eïlynster. Ne pensez pas à un vulgaire trou dans une forêt au vu de ma nature sylvestre, car ce n'est pas le cas. Ce n'est pas un trou déplaisant, sale et humide, rempli de bouts de vers et d'une atmosphère suintant. Ce n'est pas non plus qu'un trou sec, sablonneux, sans rien pour s'asseoir ni sur quoi manger : c'est un trou d'un chasseur et d'une Dryade aidée par une famille aimante, ce qui implique le confort. Dans ce confortable "trou", se trouve tout ce que l'on attend d'une confortable et coquette maison en bois.
Spoiler:

Rang social : ce n'est qu'un petit officier au sein de l'armée et il semblerait que j'en sois en partie la faute.
Métier/Position dans la société : c'est indéniablement un chasseur et un excellent de surcroît. Cela dit si la Nature est une religion et la foret un groupe, alors il a indéniablement trouvé sa patrie, son dieu.... Et sa reine.
Titre : Pour le moment, aucun mais il ne manquera pas de se faire un nom, croyez-moi.


Armes et équipement :


Armure et armes en votre possession lors de votre entrée en jeu :
Spoiler:
Cet idiot revêt "Providence" pour se protéger. Une armure métallique, particulièrement légère. À la base, il s'agissait d'une armure normale faite de fer noir, mais elle a été réparée et reforgée avec de l'argent sombre par un de ses amis des duchés du sud. Un forgeron nain travaillant pour le Stolenmark. Elle porte à la fois le sceau d'Eïlynster et Stolenmark. Elle bénéfice également d'un enchantement, une protection élémentaire : l'armure protège en partie son porteur contre l'élément ténèbres.

Spoiler:
Il combat également avec "Salvator". Une épée bâtarde anciennement en fonte rouge et ayant été reforgée avec de l'argent sombre par le même forgeron du Stolenmark. Elle porte donc aussi les deux sceaux. Elle est également enchantée par leur soin avec l'enchantement "Vampirisation".
Coté équipement plus classique, Arkos dispose d'un arc de guerre en écorcefer avec son carquois souple et d'un bouclier de bois moyen qui n'a strictement rien de spécial.

Autres équipements
Spoiler:
Un vieux cadeau qu'il a reçu, adolescent et qu'il porte toujours avec lui est une flûte de pan issue de mon propre bois et pourtant, il s'agit d'un cadeau d'un satyre de ma forêt qu'il côtoie régulièrement. Cet instrument est enchanté pour l'apaisement et il sait maintenant en jouer correctement. Ce qui n'a pas toujours été le cas malheureusement pour mes oreilles et ma patience.

Spoiler:
Le dernier présent qu'il a ramené de ces maudits Duchés du Sud quand je l'ai ramené avec moi est une cape d'apparence ordinaire, mais enchantée pour le sort Maître des ombres. Enchantement au combien utile pour sa chasse en nature et pour ma tranquillité en ville.
Arkos détient également des vêtements de ville et un ensemble de voyageur qui n'ont rien de particulier.


Caractéristiques :




Magie : (Description ici.)

Potentiel : Grand (60)

Feu :inapte
Eau :inapte
Vent :inapte
Terre : inapte
Lumière : inapte
Ténèbres : inapte
Invocation : inapte
Nécromancienne : inconnu (3)
Transformiste : inapte

Mental : (Description ici.)

La volonté : adepte 18
Contrôle de soi : adepte 6
L'intelligence : Maître 42
La perception : Prodige 56
Le charisme : Champion 45
Technologie : inapte 0

Physique : (Description ici.)

Force physique : Maître  -63
Agilité : Prodige - 84
Vivacité : adepte 18
Résistance physique : Maître-63
Résistance magique : débutant 9
Vitalité : adepte 12
Beauté : confirmé 10
Discrétion : Champion 30

Martial : (Description ici.)

Armes de tailles : Prodige 84
Armes lourdes : inapte
Armes d'hast : inapte 
Faux : inapte
Art de la défense : débutant 9
Armes de lancer/fouet : inapte
Arc/arbalète : Virtuose 108
Mains nue/Arts martiaux : débutant 9
Armes à feu : inapte
Equitation : débutant 9
Domptage : prodige - 84
Conduite : inapte

total 806Pts


Description de votre personnage :


Description physique :
Son apparence ? Et bien, il est comme vous le voyez. Grand, roux, les cheveux longs libres de flotter selon le grès du vent. Des yeux verts foncés perdues vers l'horizon, un regard jovial invitant à la discutions, un ton de voix grave mais doux, voir agréable même. Une peau blanche, limite nacrée comme s'il ne voyait que peu le soleil alors que cet idiot passe le plus clair de son temps en plein air. Sa petite mort semble être en rapport avec son teint blafard, je ne saurais expliquer pourquoi.

De stature relativement imposante pour un humain, il est quelqu'un de robuste, assez fort physiquement et particulièrement agile. Les membres de la Forteresse Inébranlable pensaient qu'il pourrait faire un excellent soldat. Métier qu'il a d'ailleurs tenté pendant une courte période d'égarement dont je suis responsable bien malgré moi.

Une épée blanche a une main et une armure de métal légère, cachée part un grand manteau gris-vert doté d'une capuche, le protégeant de la rudesse du climat des contrées ou nous vivons ou m'assurant une certaine discrétion dans les endroits plus.... fréquentés ou je n'hésite pas à lui emprunter.
Et bien voilà vous savez tout sur ce que n'importe qui pourrais voir d'un simple coup d'œil. Cependant, et ceci est un secret que je vous serais grès de ne pas répéter, il existe aussi d'autres aspects plus discrets comme la raison pour laquelle, il porte toujours un gant à la main maniant l'épée et évite, même en cas de grandes chaleurs, de se montrer torse nu en présence d'individus autre que moi-même ou du Vieux-Chêne.

Description mentale :
Et bien ceci sera un peu cliché, mais c'est un amoureux de la nature. Rôdeur vivant principalement dans les forêts de notre monde et ayant un certain respect pour cet environnement calme et ou l'on peut se ressourcer au cœur de celui-ci, loin de tout. Et c'est pour protéger cet espace, ce sanctuaire, qu'il n'hésite pas à prendre les armes. Cet idiot est également quelqu'un de passionné et c'est ici un grand défaut : il devient sur-protecteur envers les personnes qu'il apprécie et à tendance à s'emporter vraiment facilement quand on leur cherche des noises, ce qui le rend manipulable surtout si cette personne qui l'apprécie, c'est moi.

D'un naturel jovial et amical, Arkos aime faire des rencontre et n'est pas vraiment un solitaire, ce qui étonne quand on sait qu'il passe le plus clair de son temps avec moi en forêt. Mais la forêt grouille de vie et on n'y est jamais vraiment seul. Arkos est également un hédoniste, il aime la vie et ses plaisirs : un bon repas, une bonne boisson et une charmante compagnie. Si vous avez noté que "charmante compagnie" est au singulier, sachez que ce n'est pas une erreur. Essayez de changer qui est ce singulier ou essayez de le passer au pluriel serait alors une erreur que je me chargerais de faire payer cher à la petite indésirable qui s'y essayera ... Et qui risque fort de ne plus pouvoir manger autrement qu'avec une paille.

Convictions :
C'est un idiot !
C'est un idiot courageux qui est prêt à risquer bêtement sa vie pour protéger ceux qu'il aime.
C'est un idiot protecteur refusant de parler même sous la torture si cela implique que ses proches risqueront d'en souffrir.
C'est un idiot généreux qui est prêt à jeûner pour s'assurer que nous ayons suffisamment à manger.
C'est un idiot ayant le sens du sacrifice au point de se laisser recruter par une armée de mercenaire juste parce qu'une Dryade plus idiote que lui a dit un jour qu'il était trop faible pour rester avec elle.

Cet idiot aime tout le monde, moi la première. Azuriens, Elfes, Nains, Dryades ou élémentaires, peu lui importe. Je suis sûre qu'il donnerait sa confiance aveuglément à une abomination qui lui montrerait patte blanche. C'est un peu un principe de vit chez cet homme. Tout le monde est gentil tant qu'il ne vous prend pas en flagrant délit et sans une bonne excuse. Sa bonhomie et sa convivialité appuient sur cette conviction et lui offre des liens d'amitié pour le moins insoupçonné, mais son manque de réflexions lui offre des réactions qui ne sont pas toujours celles escomptées. Par exemple, il n'hésitera pas une seconde à inviter trois de ses amis grands amateurs d'art autour d'une exposition... Sans même réfléchir au fait qu'il vient d'inviter un nain, un elfe et un orc et au cocktail explosif que cette petite réunion risque d'impliquer.

Cet idiot est également curieux de tout, absolument tout. Une curiosité innocente, une simple curiosité d'enfant. Cette curiosité latente associé à son manque total d’étiquettes fait qu'il est bien plus curieux de savoir comment fonctionne les anneaux d'un Naga que de paraître poli et il n'hésitera pas à poser la question au premier Naga qu'il rencontrera, se souciant peu de savoir qu'il posera la question à l'être le plus important de toute cette espèce. Vous n'imaginez pas part combien de questions, j'ai pu me faire assommer avant que sa curiosité soit satisfaite et le Vieux-Chêne en a bien plus subit que moi et fut toujours enchanté de le renseigner. Une patience légendaire pour un être légendaire.


Le passé d'Arkos:


Histoire :
Chapitre 1 : L'enfance.
***********************
Arkos est un homme chanceux... Trop chanceux pour que cela soit normal. Sa chance ne se manifeste pas aux jeux, ou en amour, ni même dans les quelques aventures que sa vie humaine lui a permis de vivre. Elle ne se situe même pas dans sa vie de famille, où il n'a pas vraiment été malheureux. Ni même sur les pièges ou les combats si riches à la culture d'Eïlynster... Non sa chance est présente uniquement dans ses rencontres, non pas que la providence se contente de lui faire rencontrer les bonnes personnes au bon moment... Elle brille surtout par la rareté de la nature de ces rencontres elles-mêmes.

Et lorsque je parle de chance, je ne parle pas de la petite chance qui nous fait dire "oh, mais quel veinard celui-là !". Grand dieu non, je parle de la chance insolente, celle qui nous fait lui en vouloir, celle qui nous fait l'envier au point de se mettre en colère, celle qui nous fait parfois le détester ou simplement refuser de le croire. En clair celle qui n'avait aucune possibilité de se produire et quand bien même elle devait arriver, elle n'arriverait qu'une fois dans la vie d'un individu et encore, faut-il que sa vie soit affreusement longue.... Histoire d'en rajouter encore un peu, il faut que la providence lui permette de cumuler la chance de rencontres exceptionnelles plusieurs fois en une courte vie humaine !

Vous comprendrez peut-être plus simplement avec ces quelques exemples. Nous sommes alors en 1970 de l'âge d'Acier et Eïlynster a fini ses heures sombres et son combat fratricide contre Cesario, mais la grande muraille fait toujours front face a l'empire Teïder. Astriel, un ancien aventurier ayant pu aider quelquefois un des maîtres des armées actuellement en place de par ses aventures, désire prendre sa retraite et refuse sa place au soleil pour se lancer dans le commerce et le transport. L'esprit d'Eïlynster est fort chez cet homme et il se refuse une vie qu'il juge un peu trop oisif pour une vie plus spartiate et utile. Marchand et transporteur allant de ville en ville pour y monter des boutiques et tenté d'avoir un commerce d'état digne de ce nom, Astriel fait souvent le pont entre la grande muraille et ses marchands frontaliers et le cœur même du pays. Bien sûr Astriel ne s’était pas lancé seul dans cette aventure et avait pour partenaire celle qui fut autrefois sa plus farouche concurrente et adversaire dans leurs multiples aventures en quête de gloire et d'honneur : Ancara. Les années passèrent et le commerce prospérait, aidant le pays d'Eïlynster a perduré malgré son peuple en sous-nombre pour de telles étendues. Il ne fut pas le seul à prospérer puisqu'un enfant naquit de l'union d'Astriel et Encara, un petit garçon curieux de tout et un peu trop intrépide pour la surveillance de ses parents.

Nous sommes désormais en 1974, à la fin de sa quatrième année de vie, Arkos vivait avec ses parents, tout deux marchands et transporteurs de matières premières faisant la route commerciale faisant le tour des principaux villages du pays et se ravitaillant aux différents point de la muraille enveloppant celui-ci. Cette route obligeait plusieurs haltes dont une en forêt... Ma forêt.

Quelles étaient les chances de survie qu'un enfant humain d’à peine quatre ans pouvait bien avoir, après avoir su tromper la vigilance de ses parents pour visiter les bois voisins en plein crépuscule ? Quelles étaient ses chances de survie au milieu d'une forêt infestée d'animaux sauvages, de loups, de sangliers et d'autres êtres pour qui il n'était qu'une proie facile et délectable ? Très peu sans doute. Sans parler des créatures qui hantaient cette forêt, il est dit qu'une Dryade particulièrement sauvage défendait ces bois. Une Dryade que nombre d'adolescents d'Eïlynster ont essayer de combattre pour réussir leur passage à l'age adulte et sont rentré chez eux bien tuméfié et avec une monstrueuse blessure à l’égo. Ce genre de blessure qui indique qu'ils ont perdu un combat à la loyale, un combat avec force et honneur contre ce qu'ils pensaient être une "faible créature féminine". Cela suffit pour que l'état-majors décide d'y envoyer quelqu'un de plus robuste, de plus formé au combat, de plus a même de défaire une simple Dryade pour voir de quoi il en retournait. Cet homme était revenu faire son rapport couvert de bleus et avec une blessure aussi profonde à dans son égo. Un combat à la loyale, un combat sans surprises et sans coups vicieux avait eut lieu et avait été remportée par la "Dame Sylve". Le combattant était rentré son égo meurtri mais aussi avec son affection et son admiration envers cette Dryade bien grandit. C'est ainsi que l'on pu lire la phrase suivante dans son compte-rendu : "Cette Dame-Sylve, quel caractère insupportable ! C'est une femme Eïlynsteriene pure souche, à n'en point douter." L'homme avait expliqué que la Dryade en question n’était pas un danger, juste une Eïlynsteriene défendant son lieu de vie contre les curieux venu la défier et sans doute un atout pour la nation si ses services s’avéraient un jour nécessaire. Ce fut ainsi qu'on pu inscrire ce jour la dans le grimoire tenant la population Eïlynsteriene à jour : "Dame Sylve - Lieu de vie => Forêt Ouest à un jour de la Forteresse Inébranlable - Capacitée => Plantes."

Se fut donc ainsi, naturellement, que cet enfant bruyant tomba nez à nez avec un être unique, légendaire, une rencontre improbable, impossible à moins d'avoir une chance colossale. Il est tombé sur un Ent. Un homme-arbre, véritable gardien des forêts dont la nature unique ne leur fit que peut aimer les autres espèces pensantes voulant prospérer au détriment de sa forêt. Les Ents avaient tendance à tuer les gêneurs et ceux qui détruisaient la forêt pour y mettre leurs villages. Cet être légendaire, similaire à son espèce en tout point, ne pouvait que le tuer, le broyer, jeter son corps écrasé en pâture aux animaux de la forêt. Vous imaginiez quoi ? Qu'un monstre de cette taille et de cette importance allait raconter une histoire pour endormir un pauvre petit enfant humain qui pénètre comme une fleur innocente sur son terrain ? ... Il ne lui à pas raconté une histoire ce jour-là, il lui en a raconté deux. Le Vieux-Chêne avait choisi de contrer "la pomme conquérante" et l'origine de "la fête des fleurs", deux contes populaires de l'espèce de l'enfant. Cet Ent était celui qu'on avait baptisé le "Vieux-Chêne" comme je viens de le dire et cela à cause de son bois que nous avons en commun et qui brillait par sa sagesse, sa patience et par son attrait a dispenser de sages conseils ou a raconter les mystiques histoires de la forêt à qui veux bien l'entendre. Il était également de bon conseils et dispensait volontiers sa sagesse a qui prenait en compte ses paroles, qu'il soit de la forêt ou non. Et qui plus qu'un enfant de quatre ans aime ce genre d'histoires, selon vous ? À peine quatre ans et il pouvait déjà se vanter d'avoir conversé et entendu une partie des histoires de la forêt comptée par un arbre. Peu d'enfants ont eu la chance de s'endormir de cette manière.

Ce fut également la première de nos quatre rencontres à tous les deux, bien qu'il ne se souvienne pas de celle-ci. Il était impensable de laisser ce fils de marchand dormir ici au cœur même de ma forêt, recroquevillé sur une branche du Vieux-Chêne comme si c'était un quelconque berceau. Une Dryade ne pouvait que prendre cette petite perle de vie qui deviendrait un jour un adulte capable de raser sa forêt et c'est pendant qu'il dormait encore que j'ai pu donc en profiter pour le ... Rendre à ses parents. Parents qui furent aussi interloqués par ma nature que par l'attitude plus que bienveillante dont j'avais fait preuve selon eux pour une "créature du bestiaire". Il semblerait qu'ils n'en soient pas à leur première rencontre rare tous les trois et il a à peine quatre ans ! Ils m'ont même demandé mon nom, curieux de savoir le nom de la Dryade qui leur a rendu leur fils. "Lilith" fut leur réponse.

Les années passèrent, mais le parcours que faisaient ses deux humains ne changeait pas. Je pus voir ce petit d'homme changer, grandir, évoluer. Dès six ans, il arborait une épée ainsi qu'un arc qu'il devait apprendre à manier régulièrement. Années par années et toujours à la même saison, lorsque la belle saison revenait avec son renouveau floral et sa nature qui se réveille. La caravane marchande refaisait sa halte à la lisière de ma forêt. Sa manière de changer n'était pas pour me déplaire. Bien que la compagnie des humains lui fût par moment fort plaisante, il avait un certain... Attrait pour la forêt. Il apprit instinctivement à respecter celle-ci et pas seulement la faune, comme le fond la plupart des êtres, pensant que la flore leur est un dû ou un outil, mais ayant peur des représailles des animaux. Lui respectait tout être vivants, faune ou flore, mais ne les craignais pas.

Ce fut à l'aube de sa douzième année qu'il me rencontra pour la seconde fois. En 1982 de l'âge d'acier pour être exacte. La compagnie humaine lui était agréable, mais à cet âge de fierté infondée, la compagnie plus bourrue des nains et de leur caractère bourru et bourrin lui était quelque peu insupportable. Lorsqu'il n'était pas en manœuvre militaire pour le compte de sa patrie, il obtint donc la permission d'attendre le retour de la caravane après avoir alimenté les villages des environs ainsi que les forges riches en armes de qualités et en forgerons nains tout aussi qualitatifs. Installant son campement provisoire à la lisière de ma forêt, légèrement plus en profondeur qu'as l'accoutumé pour ne pas être sur la route commerciale.

Je pus à loisir observer la manière dont il procéda et fut quelque peu surprise de ses attentions vis-à-vis de mon propre environnement. Le nombre d'humains à poser leur tente sur une pierre pour ne pas étouffer la végétation à même le sol sont pour le moins rare et ceux-là dissimulant pour ne pas effrayer la faune locale encore plus. À ma grande surprise, son sens de l'observation était lui aussi en éveil et je fus, bien malgré moi, cordialement invitée à m'approcher. Pensant l'observer dans la plus grande discrétion, il semblerait qu'il m'ait repéré bien assez tôt grâce à des détails qui habituellement leur échappent. Un reflet dans l'eau, une ombre en plus sur une pierre, un léger souffle ou murmure contre le vent. Ce fut ainsi, proche de la rivière que je me montrais ouvertement à lui pour la première fois.

Spoiler:

Moi qui suis habituée à voir les autres espèces me craindre ou me fuir, tant mon espèce est rare. Je fus agréablement surprise de voir qu'il n'avait nulles craintes envers moi, au contraire ce que je suis semblait aiguiser sa curiosité et c'est une véritable armada de questions que je dus affronter. Il était curieux de tout, voulant toujours savoir pourquoi, même si de "pourquoi" il n'y avait pas. Lui qui vivait dans une société cosmopolite ou nains, orcs, humains et autres espèces se côtoient tout les jours. Il espérait connaître les peuples, les coutumes et les habitudes de tout type de lieux, les êtres rares, les nymphes, les satyres, les dryades, les fées et toutes les autres chimères incluant les dragons légendaires. L'étiquette ? Parler à un gardien de la forêt à qui on doit le respect ? Absolument aucun intérêt pour lui. En revanche, un arbre qui parle et qui a largement passé le millénaire... Ça, ça l’intéresse au plus haut point. Il était plus intéressé sur comment le Vieux-Chêne où moi-même faisions pour exister que sur ce que nous représentions d'un point de vue symbolique. Typiquement, le genre de type à ne pas hésiter à demander "Pourquoi, vous avez de longues dents ? " Directement à un vampire avant même de lui dire bonjour... Et je ne vous révélerais pas ce qu'il oserait naturellement demander à un Naga.

Étrangement, il aimait se confier et me raconta une histoire qui lui serait arrivé par le passé. Conté par ses géniteurs et dont il n'y croyait pas lui-même tellement cela lui paraissais impossible. Cette histoire racontait la fois où il aurait déjà croisé une personne de mon espèce. Cela s'était produit alors qu'il fut fort jeune lors d'un soir de printemps ou il s'égara dans la forêt et parla à un arbre savant, bien plus tard dans la nuit, il fut reconduit auprès des siens par une bienveillante créature me ressemblant... Du moins selon ses dires. J'avais beau essayer de lui expliquer que les Dryades sont tout sauf bienveillantes envers les siens, comme le suggère si fort le folklore qui nous entoure. Cet enfant ne semblait pourtant pas me croire.

Le dernier jour avant que la caravane marchande ne repasse fut marqué par une curieuse rencontre, bien que rarissime, comme si la chance avait décidé de satisfaire son souhait de connaître les êtres rares... À moins qu'une bienveillante créature ai décider une fois de plus de céder à ce nouveau caprice et ai fait en sorte qu'ils se croisent. Aënor, un jeune Satyre, c'était aventuré la où les satyres ne vont jamais et acceptât de converser avec lui, lui expliquant ce que sont les satyres, quels sont leurs rôles, leurs coutumes, leurs avantages. Il lui apprit les rudiments de la flûte de pan. Ils discutèrent aussi longuement au sujet des nymphes, de leur culture, de leurs manières. Sujet qui semblait passionner le jeune satyre et semblait grandement intéressé ce qui sera sans doute plus tard un bon rôdeur. Le lendemain, il replia bagage et regagna la caravane et, simple cadeau ou objet oublié, il découvrit bien plus tard parmi ses affaires, la flûte de pan du jeune satyre. Se fut la, la deuxième fois qu'il me voyait et sa troisième rencontre improbable.

L'épreuve :
****************
Notre troisième rencontre arriva cinq années après, en 1987 lors de sa dix septième année de vie et elle ne fut pas due au hasard. Les enfants de ce monde et de cette patrie doivent passer un rituel. Une coutume stupide à l'issue de laquelle il ne serait plus vu comme un enfant, mais comme un adulte a part entière parmi les siens. Tout aussi habile qu'il soit à l'arc et a l'épée, tout aussi fort et résistant que son corps soit devenu après toutes ces manœuvre militaires auxquelles il avait participé. Il devait encore se faire torturer par une épreuve aussi tribale que triviale. Ce qui me dérangeait le plus n'était pas tellement l'épreuve que cet adorable enfant de dix-septs ans allait devoir réussir, mais l'entrain et la fière volonté qu'il montrait à vouloir le faire. Je me tacherais d'adoucir quelque peu cette épreuve sans qu'il le sache, mais ... Quel dommage que cet enfant de la nature devienne peu à peu comme les barbares spartiates qui contrôlent ce pays.

Passer un mois dans la nature consistait le début de cette épreuve. Arkos était décidément un heureux chanceux et avait vu un terrain familier lui être habitué comme lieu d'épreuve. Un lieu ou vivre un mois ce qui serait pour lui une partie de plaisir de toute façon à moins que ce ne soit une épreuve pour nous deux. Passer un mois dans cette forêt où il y passe déjà presque la moitié de l'année ? C'est, de base, pas vraiment un défi sauf s'il décide de le passer avec les Nymphes ou son endurance tout comme mes nerfs seront mise à très rude épreuve. Cependant, il devait tuer son premier ennemi, son premier "monstre" sans aides extérieures, et cela, je ne pouvais pas le permettre. Ma forêt renferme des dangers trop puissants pour lui et je me devais de canaliser ceux-ci pour qu'il tombe sur un défi surmontable, sans doute une loutre ou un lapin. D'autant plus que des ruines millénaires, plus vieilles que le Vieux-chêne lui-même, venaient d'ouvrir leurs portes maudites et délivrer quelques créatures maudites empestant la Nécromancie de ce vieux fou qu'est Cesario. Cinq squelettes et a leur tête, une ombre. Il s'appelait Gurd Ak'Hame et était un chef barbare humain massivement taillé obéissant à Cesario. Vestige en putréfaction d'un chef et de ses hommes ayant trouvé refuge dans cette vieille ruine elfique du temps de l'assaut du nécromant tyrannique.

J'allais devoir gérer cette crise nécrotique et faire en sorte que mon protégé aux allures de Spartiate ne tombe pas sur des 'dangers' trop dangereux dans le même temps. Le Vieux-Chêne, Ent millénaire, allait me prêter main forte contre ces créatures contre-natures empestant l'odeur du Tyran Cesario et son odieuse insulte nécromantique qu'il faisait à ma nature. Les buissons de ronces posés par ma magie devraient empêcher Arkos d'approcher les endroits risqués pendant que nous gérions cette crise, le redirigeant vers les clairières calmes et semaines où il pourra attendre que son mois passe. La victoire de cette escarmouche à deux contre six n'était pas vraiment une surprise, car après tout, qu'est-ce qui ressemble le plus à un arbre qu'un autre arbre. Me présentant en apparence seule au milieu des arbres à la sortie du temple, j'avais pris soin de recouvrir de ronces la zone pour ne laisser qu'un seul chemin possible, large comme un seul homme et proche des arbres, d'un arbre en particulier. Les squelettes à l'épée ne se méfièrent point et me chargèrent. Il ne me fallu qu'immobiliser le Squelette de tête avec mes ronces pour bloquer l'avancée pour les autres squelettes. Seule l'ombre restait en retrait, flairant un piège et reculant pour contourner ce chemin de ronces avec deux de ses stupides soldats.

Connaissez-vous la puissance physique d'un Ent ? Et bien, il est en général assez puissant pour broyer un vieux squelette coincé dans du lierre au creux de sa main tout en balayant violemment de l'avant-bras ses trois comparses qui atterrirent dans les ronces. La taille et le poids d'un arbre et la résistance osseuse d'un vieux squelette ne sont pas vraiment comparables et ils n'eurent pas vraiment le loisir de sortir des ronces avant d'être piétinés sauvagement.

Devant le piège que dame nature avait présenté devant cette insulte nécrotique et devant la sauvagerie de cet arbre habituellement si calme. L'Ombre fuyait avec ses deux derniers soldats, cherchant à échapper à l'Ent occupé à terrasser ses trois comparses mort-vivant. Pensant que L'Ent était le résultat de la Colère des Arbres et espérant arrêter celui-ci en m'éliminant, Gurd Ak'hame me chargea de sa lourde hache. Charger de front une maîtresse de la Terre... Ce barbare cadavérique ne connaît décidément pas son adversaire. Mon stock de mana allait en pâtir, mais il allait découvrir malgré lui ce que des racines peuvent faire à des os. Touchant un arbre proche de moi, j'allais invoquer la Colère des Arbres, sans doute mon avant-dernier, voir mon dernier sort.

Une seconde passe et les deux squelettes ont fini de faire le tour des ronces que j'avais semé et ils ont rejoint leur chef. Deux secondes passent et le trio cadavérique court vers moi pour donner leur assaut, espérant m'occire. Trois secondes et ils sont sur moi. Le peuplier réagit, arrêtant la charge des squelettes et les matraquant de ses racines. L'indigne chef Orc abandonne ses deux hommes en pâture au Peuplier pour s'en échapper. Je me cache dans la nature, il est trop dangereux pour moi seule dans mon état de fatigue et semble plus malin qu'un cadavéreux lambda.

Il me cherche dans la nature, voulant occire sa cible. Je regarde de loin, les squelettes sont définitivement mort et le Peuplier se cache parmi les arbres pour détruire cette maudite Ombre quand il passera trop près de lui. Le cadavre d'Orc tombe dans l'embuscade du peuplier, mais sa hache lui permet de se libérer avant que l'étreinte ne soit fatale. L'ombre s'en sors ainsi juste un peu abîmé et le sort a prit. L'arbre qui venait d'attraper son bras gauche ainsi que son pied-droit, l'emprisonnant en son sein au même moment ou la Colère des arbres s'effaça.

Le vieux-chene revient vers moi et la dernière créature cadavérique qui n'arrive pas à se libérer de l'étreinte du peuplier inanimé. L'ombre sacrifie son bras et un pied pour lui échapper et se cache. Il est abîmé, blessé, boiteux et la magie nécrotique l'animant s'estompe. Il devient de moins en moins dangereux, mais je ne suis pas en mesure de l'abattre seule.

Une idée, je l'emmène à Arkos qui pourra ainsi accomplir son rituel de passage à l'âge adulte contre ce "dangereux" adversaire avec un risque que je me permettrais de contrôler. Un lierre par ici ou une ronce par la, voir même une pierre volante, aussi discrète que possible devrait aider à la réussite d'une telle épreuve et minimiser la prise de risque, tout en laissant une impression de danger immédiat. Mais avant toute chose, je dois l'emmener à Arkos. De part un jeu de piste ou j'incarnais le rôle de la proie et l'ombre le rôle du chasseur, je pouvais le guider dans la forêt, me montrant par moment à ses yeux morts pour relancer cette prétendue chasse.

Au détour d'un bosquet, à travers un buisson, je laisse l'ombre à moitié vaincue entrer dans la clairière ou se trouve Arkos, a l'opposé de celui-ci. Un nouvel adversaire se présente pour l'orc et notre jeune combattant à la solution a son épreuve de passation. Les deux adversaires se jaugent, tournant l'un autour de l'autre. L'Ombre, autrefois Orc et chef d'un clan barbare est en piteux état. Son casque de métal le protège encore, mais son bras, maniant la hache, a été arraché, son armure est en lambeau et offre peu de protections et il a une jambe fortement abîmée a laquelle il manque le pied. En face de lui, son adversaire est un jeune homme qui s'entraîne à l'arc et à l'épée depuis l'âge de raison. Cependant Arkos n'était pas encore habitué aux morts-vivants et avait eut un instant de panique devant ce vieil Orc décharné et mutilé. La peau et la chaire tombant en lambeau semblait l’écœurer et indiquait que la créature devrait être morte depuis longtemps. Sans compter le sang noir, pourrissant, coulant des nouvelles blessures et ajoutant à l'horreur du tableau. C'est ainsi que l'Orc toisait l'enfant, souriant de son sourire décharné devant l'horreur que ressent l'enfant.

Arkos se concentre un instant, reprend son souffle et assure sa posture. Il doit analyser la situation et se rappeler son entrainement. La peur est son premier ennemi et l'analyse de la situation son alliée. La créature est mutilée et peu agile. Il est déséquilibré et ralenti par la perte de son bras et de son pied. Non cette créature est repoussante, hideuse mais pas une réelle menace. Il peut la vaincre. La main d'Arkos se referme sur la garde de son épée et la position de ses pieds au sols sont de nouveau celle d'un combattant et non d'un garçon effrayé. Un jeune homme qui n'a plus peur et qui n'hésitera pas à se lancer à cœur perdu dans la bataille, en tirant un certain plaisir comme le veut la culture de son peuple.

Les deux adversaires se jaugent mutuellement, se tournant autour en cercle, hache et épée au poing. Ce fut l'Orc le premier à donner l'assaut tandis que notre futur "homme" esquiva simplement le coup de hache vertical et déséquilibré du mort-vivant. Un coup d'épée en plein dans le casque s'en suivit, le faisant presque voler et faisant reculer l'Orc. Erreur stratégique, il aurait dû viser le cou et le décapiter, cela aurait mit fin au combat et il aurait pu calmement détruire la tête. La seconde erreur stratégique fut sa charge qui en suivit. L'Orc n'avait qu'a lever sa hache pour l'embrocher et se fut grâce à mes ronces emprisonnant celle-ci que cela n'arriva pas. Le coup d'épaule violent de ce jeune humain fit choir l'Orc mort-vivant qui lâchât son arme toujours prisonnière de ma végétation.

Une fois l'Ombre au sol, le combat fut terminé, Arkos n'eut plus qu'à se positionner au-dessus de lui et d'immobiliser le bras restant du cadavéreux avec sa jambe avant d'enfoncer son épée dans la visière du casque de l'Ombre, détruisant son cerveau. Une fois le mort-vivant uniquement mort, Arkos s'assied à coté de la créature, soufflant un peu de son premier vrai combat à mort. Il vient de remporter son rite de passage à l'âge adulte, mais je le trouve trop inconscient sur sa manière de se battre. Il combat à brule-pourpoing et ne se protège pas, s'il continue comme ça, il ne vivra pas longtemps en temps qu'adulte.


Le départ :
************
Notre quatrième rencontre arriva dès le lendemain et elle ne fut pas due au hasard. Elle fut, je pense, une erreur de ma part. Ma plus grande erreur même. Il s'attardait dans la forêt, semblant me chercher et espérant me trouver pour me raconter le résultat de son épreuve et son passage à l'âge adulte faisant officiellement de lui un homme et non un enfant. Même si malgré l'âge, il avait gardé ses manières et intentions. Tolérer un enfant trop curieux sur mon territoire était une chose, accepter la présence d'un adulte inconscient du danger en est une autre. Il avait beau être respectueux de nos principes ou espérer juste en apprendre un peu plus, sa place n'est pas ici, mais parmi les siens dans leur forteresse.

Cette intervention ne me plaisait certes pas, mais sur le coup me paraissait nécessaire. Je suis donc apparue devant lui pour lui dire de partir. Lorsqu'il me vis apparaître, je pus apercevoir son visage souriant, comme à son habitude, il était, d'une certaine manière, resté toujours le même enfant attachant. Ce fut d'autant plus dur de voir ce visage d'enfant pour moi qui devais désormais le chasser comme un humain adulte et comme un étranger. Aussi étrange que cela puisse paraître, je ne l'ai pas attaqué, j'ai préféré parler avec lui. Le terroriser pour l'empêcher de revenir serait certes un moyen radicalement efficace, mais il ne me satisferait pas. Je ne voulais pas qu'il se mette à me détester mais bien à me comprendre

Arkos ne comprit pas tout de suite pourquoi et essaya de persévérer, mais une phrase malheureuse de ma part lui fit faire demi-tour et lui fit me faire une promesse. Ma phrase malheureuse fut simple : je lui fis comprendre que la forêt ne peut pas s'encombrer d'un humain incapable de se défendre, un poids mort qui ne servira rapidement que de nourritures à la faune locale et que je ne voulais pas m'encombrer et encore moins défendre un parasite. Car c'est ce qu'il était, un poid-mort adorable, un poid-mort que j'aime de tout cœur mais malgré tout un poid-mort utilisant mes ressources et abusant de ma protection pour la quatrième fois maintenant. Cette phrase qu'il répondit, sa promesse était pleine de bonnes intentions et innocente, comme un enfant. Sa promesse était également digne d'un guerrier d'Eïlynster dans toute sa splendeur. Il me promit de quitter la forêt, de quitter Eïlynster pour apprendre à se battre et de revenir une fois qu'il sera capable de se défendre, de me défendre et de se débrouiller par lui-même. Lui un simple humain, fils de marchand et transporteur de marchandises de surcroît, me protéger à moi, une Dryade suffisamment puissante pour gagner le respect des membre du peuple d'Eïlynster.

Il avait sous-entendu dans sa promesse qu'il apprendrait à manier les armes et je sais de quelle manière les humains apprennent. Moi qui espérais en faire un humain prudent, en sécurité dans sa forteresse. Il venait, pour me "satisfaire", de choisir la voie du guerrier, celle du mercenaire plus précisément. Un mercenaire, cet enfant que j'ai tenu dans mes bras... En temps de guerre perpétuelle dans les duchés du sud, il veut devenir une lame à vendre ! Et, chose qu'il ne savait pas, dans ces Duchés du Sud, les Mercenaires restant avaient beau être aguerris rapidement, ce qu'ils combattaient, cette nécromancie que j’abore, ces engeances contre-nature que je crains, ces morts pouvant encore bouger alors qu'ils devraient nourrir ma mère la terre... Ils étaient trop redoutables pour lui et leur morale trop horrible pour l'enfant émerveillé par la magie de la forêt qui restait encore en lui. Ce fut ainsi que notre quatrième rencontre se termina, moi ne voulant pas de lui auprès de moi par peur de l'exposer au danger et lui, me promettant de devenir digne de moi, quitte à affronter bien pire que ce que la forêt ou une Dryade pouvait lui réserver...

Les Duchés du Sud :
*******************
Nous sommes désormais en 1996. Et cela fait maintenant huit ans qu'Arkos écume les duchés du sud en tant que jeune mercenaire de 26 ans. Tenant farouchement la promesse qu'il m'a faite, il s'entraîne farouchement au combat tout les jours. Il ne tarda pas à se faire un nom et à avoir des contrats intéressant avec divers duchés jusqu'à ce qu'un petit comté du Sud ne le recrute dans son armée de mercenaires de façon permanente. Les services d'un Eïlynsterien sont de qualités et souvent vendu chers et ce petit comté du bord de mer venait d'avoir une jeune recrue prometteuse. Ce n'était qu'un petit comté de bord de mer calme et sans réelle grande prétention, jouant assez peu le jeu de la conquête à laquelle se livrent les grands-duchés préférant régler ses affaires à grand coups politiques et commerciaux. Cependant, ce paisible hameau devait s'armer, car le duché voisin désirait ce bord de mer et attaquait régulièrement. C'est ainsi que ce petit comté de bord de mer recruta une armée des plus prometteuse pour sa défense, mais il ne se doutait pas de la stratégie sadique et absente de morale que préparait son voisin convoitant son terrain.

Un nécromant, et pas des moindres de surcroît. Il avait la possibilité de lever une armée de mort-vivants pour épauler les soldats du duché attaquants. Pire, encore, il prétendait pouvoir relever les morts des deux camps en plein champ de bataille pour les faire attaquer le comté du bord de mer. Cet homme, le second du duc voisin, prétendait être un descendant de Cesario et avoir reçu ses dons pour la nécromancie en héritage. Un mensonge, une simple esbroufe mise en place pour se donner une certaine légitimité et une puissance qu'il n'a pas en réalité. Cela dit, il restait pour le moins suffisamment puissant pour faire pencher la balance en la faveur de ces maudits envahisseurs.

Spoiler:

L'attaque arrivait à grands pas et il fallait d'abord détruire les patrouilles pour qu'ils ne donnent pas l'alerte. La patrouille d'Arkos fut prise en embuscade au bas du versant d'une colline, les morts sortent de terre derrière les troupes et les soldats du duché ennemi arrivant de face, les prenant en tenaille. L'issue du combat ne fit aucune surprise, étant en sous-nombres et devant combattre leurs propres morts sans y avoir été préparés, cette patrouille du comté de bord de mer allait tomber sans pouvoir opposer de résistance. Cependant tout n'allait pas aussi bien que prévu pour l'envahisseur. Ce fut un autre groupe de mercenaires au sommet de la colline qui vint prêter main forte aux vaincus. Ce groupe de mercenaire n'était pas lié à ces deux endroits et avait juste à faire dans la région pour le compte d'un autre chef. Ce groupe de mercenaire particulièrement hétéroclite était célèbre au travers des duchés du sud pour leur efficacité et leur noblesse d'âme. Facilement reconnaissable grâce au sceau les représentant et qu'ils revêtaient fièrement sur leurs armes et armures, il s'agissait du StolenMark. Un groupe de mercenaires itinérants se mettant au service de ce qui leur semblait juste et digne de combattre.

La charge du StolenMark du haut de la colline fut sauvage et bruyante mais terriblement efficace. Les guerriers faisaient à eux seul un véritable carnage dans les troupes ennemies et les morts-vivants. Les archers, du haut de la colline, forçaient encore plus l'hécatombe ennemie de part leurs traits mortellement précis, mais ils avaient bien d'autres surprises dans leur attirail de combats en réserve indiquant, ils ne feraient qu'une bouchée de cet escadron ennemi et des mort-vivants l'accompagnant. Une fois la charge salvatrice au niveau de ce qui restait de la patrouille du comté de bord de mer, les soigneurs du StolenMark étaient en train de soigner ceux qu'ils pouvaient soigner et tentaient de réanimer ceux qui étaient tombé au combat. Arkos faisait malheureusement partit de ceux tombés au combat. Bien qu'il n'avait aucune blessure mortelle, son endurance avait été mise à mal et son cœur s'était arrêté au moment-même ou le StolenMark les avait rejoint, tombant devant le soigneur devant lui.

Ce fut exactement dans le même instant et prenant cette hécatombe dans les deux duchés comme une opportunité, le nécromancien se disant à tort descendant de Césario, entreprit de lever les morts, ceux dont le cœur ne battait plus, pour les faire combattre ce nouvel ennemi. Le sort fut lancé à la perfection, mais ne fonctionna pas. Le sort avait déjà été d'une efficacité redoutable, mais n'avait pas fonctionner cette fois-ci malgré la perfection avec laquelle il avait été incanté. Pourquoi ? Et bien, la raison est simple. Certes, les soigneurs peuvent parasiter les sorts de nécromancie, mais quoi de plus efficace pour parasiter un sort d'un nécromancien qu'un autre nécromancien encore plus puissant ? Ce fut ce qui se passa en cet instant. Le Nécromancien du StolenMark, puissant mage Naga au cœur d'or, venait de verrouiller le champ de bataille de sa magie, empêchant son adversaire de manipuler les dépouilles, mais les imprégnant malgré tout de la nature nécrotique de leur art commun.

En parlant de cœurs ayant cessé de battre, celui d'Arkos redémarra grâces aux efforts acharnés d'un soigneur du StolenMark dévoué, mais aussi grâce au massage cardiaque particulièrement musclé d'un guerrier nain qui lui en brisa une cote. Arkos ne connut ainsi qu'une "petite mort" non sans que sa dépouille ne soit imprégnée de cette magie nécromante qui deviendra particulièrement efficace sur lui, mais aussi maniable pour ce combattant n'ayant pas de notions de magie. Notre homme en tira également son teint de peau infiniment blanc, mais aussi une armure et une arme brisée en plus de pluvieuses blessures et d'une côte cassée. Pendant ce temps, les autres soldats du StolenMark finissaient leurs assauts contre ce qui restait de l'escadron leur faisant face tandis qu'un Naga Nécromancien broyait tendrement entre ses anneaux le nécromant ennemi lui ayant fait affront et ayant prétendu être du sang du légendaire Césario. Arkos fut donc emmenée, inconscient, mais bien vivant, par le StolenMark qui estimait que ce jeune homme et unique survivant de cette escarmouche pourrait faire une recrue de choix.

Tandis que notre homme se faisait soigner au cœur du quartier général du StolenMark, le comté du bord de mer eut vent du sort de sa patrouille et une fois sur les lieux ne trouvèrent que des morts dans les deux camps, incluant un Nécromancien visiblement broyé par une très grande force physique. Ce fut ainsi que le rapport fut rendu au sein du duché : aucun survivant. Et ce fut malheureusement ainsi que la nouvelle arriva aux familles des défunts membres de cette patrouille : tués au combat par l'envahisseur. Le hasard voulu que la missive arriva alors que l'empire de Teinder tentait encore une énième percée du grand mur. Astriel Avait reprit son rôle de capitaine et tenait un des fronts quand la missive lui parvint. Le capitaine fut effondré en apprenant la nouvelle de la mort de son fils et nombreux membres de Teïnder, les ennemis de toujours d'Eïlynster, en firent les frais lorsque cet homme tenta, dans sa tristesse, de rejoindre son fils.

Les habitants d'Eïlynster perdent peu d'hommes au combat, mais chacun d'entre eux est un ami ou un parent qui leur est cher. Devant la missive annonçant la mort de son jeune fils, l'ancien capitaine rompt les rangs, fou de chagrins et ivre de sang. Le bruit de la tristesse du capitaine devant la perte de son fils sont plus effrayant pour l'ennemi que le bruit assourdissant des tambours. Il fallut trois hommes pour le maîtriser et le ramener dans les rangs. Cette nuit, bon nombre de soldats de Teïder situé au front ne dormirent pas, terrorisé par l'assaut et le nombre de morts que peut faire seul un soldat d'Eïlynster.

Astriel fut retiré du front par le chef de guerre gérant cette section en personne. Devant faire son deuil avant de reprendre du service sur le plan militaire. C'est ainsi qu'Astriel partit, la mort dans l'âme, pour sa nouvelle mission à Akkaton. Astriel ne peut plus rester dans ce pays qui a porté son fils et part faire fortune à Akkaton, même si son cœur reste à la patrie d'Eïlynster. Il a pour mission de puiser leurs secrets, mais surtout de mener à bien une mission pouvant mener un accord commerciale florissante entre les deux pays.

Par respect pour moi, Astriel fut celui qui vint me trouver dans la forêt cette nuit-là avant de quitter le pays. La mort dans l'âme, il me tendit la missive qu'il avait reçue avant de prendre congé. Cette nuit-là, j'ai lu et relus cette missive, ne pouvant accepter son message. Cette nuit-là, j'ai lu et relus cette missive jusqu'à ce que mes yeux, troublés de larmes, ne puissent plus lire son contenu. Cette nuit-là, je repensais à la promesse qu'il m'avait faite et je ne pouvais m'empêcher de me sentir responsable de sa mort. Cette nuit-là, je ressentis un frisson très humain monter dans mon dos. Cette émotion, ce sentiment était douloureux au point que mon cœur en fut brisé. Je suis une Dryade, mais je suis également d'Eïlynster et ma sève réclamait rapidement une vengeance digne des soldats de la forteresse inébranlable contre ces monstres m'ayant pris sa vie.

Le lendemain, aux aurores, je quitte ma forêt pour le retrouver, même s'il n'est qu'un corps sans vie, je veux le ramener auprès de moi et ne pas le laisser à ces monstres de nécromants. La route fut longue, mais la Nature m'indiquait le chemin. Ce fut une fois sur le champ de bataille que je pus découvrir à quel point la nature est très loquace, même avec une Dryade étrangère. La nature me raconte le combat, la nature me raconte la chute de cette patrouille et la nature me donne cette nouvelle si bienheureuse à mon cœur brisé. Arkos n'est pas mort et à été sauvé par un groupe de mercenaire appelé le Stolenmark. Je ramasse un bout de cuir contenant leur sceau et un long travail d'enquête sur les duchés va devoir commencer. Un travail d’enquête de longue halène, me prenant toute une année à cause de l’imprécision des informations que je suis en mesure de récolter. Sans grande surprise, le comté du bord de mer est tombé face à son voisin envieux de cette parcelle de terre et je me mets donc à errer de duchés en duchés en écoutant ce que peux me dire la Nature sur cette troupe de mercenaires qu'est le StolenMark jusqu'à ce que je puisse, un jour, le retrouver.

Le Stolenmark :
***************
Nous sommes maintenant en 1997, trois ans avant notre ère et Arkos est un mercenaire accomplit du StolenMark. Notre dernière rencontre fut celle du changement. Elle me fit comprendre sa détermination et mon erreur. Arkos se trouvait avec ses amis su StolenMark à la lisière de la forêt où je savais que je le trouverais, mais il fut méconnaissable. Encore, aujourd'hui, il se refuse de me dire ce qu'il lui est arrivé pendant ces cinq années, mais sa terreur face à la nécromancie et ces cicatrices en disent long, même si quelque chose en disait encore nettement plus. Certes, il était toujours jovial, toujours souriant, mais il avait perdu son âme d'enfant. Ces yeux sont ceux de celui qui a connu les champs de bataille et vu la mort de trop près désormais. J'avais laissé partir un enfant jovial jouant avec une flûte de pan et c'est un combattant en armure qui se tenait là. Son armure marquée de l'armée d'Eïlynster, et refrappée, reforgée même, façonnée de manière à être plus légère que protectrice désormais, portée avec discrétion sous un grand manteau et accompagnée d'une épée longue à la lame noire le tout surfrappé du sceau du StolenMark. Le pire fut son regard, le regard d'un homme ayant vu la mort de près et plus d'un champ de bataille. Pour être aguerrit et capable de se défendre, il avait réussi, mais à quel prix... Vu les raisons pour lesquelles il était ici, je pense que ce prix était suffisamment élevé pour qu'il renonce à son but. Il était devenu un simple mercenaire avec d'autres mercenaires, escortant une série de caravanes marchande sur les routes commerciales des duché du sud, les protégeant des attaques des pillards.

La providence lui fit faire une rencontre rare encore une fois, mais tout sauf bienheureuse. La guerre attire toute sorte de personnes et de groupes aux intentions diverses et les duchés du sud sont l'endroit rêvé ou les pillards peuvent se faire bien plus qu'un plaisir. Sur cette route, d'habitude si sûre, se trouvait un autre convoi. Un convoi de pillards, à l'occasion également marchands d'esclaves revenant discrètement des villages où ils avaient pris leur butin aux plus faibles et aux plus malheureux. Ils faisaient route jusqu’à leur point de rencontre où ils pourront partir pour le marché noir et revendre leurs biens et leurs esclaves. Lorsqu'ils virent la caravane, ils voulurent saisir l'occasion pour agrandir leur butin en or, breloque et ... Esclaves et décidèrent d'attaquer à la nuit tombée. Se servant de la forêt, de ma forêt, comme couverture pour leurs méfaits. Leur attaque fut brève et efficace, témoignant de leur habitude à l'embuscade. Leur technique expérimentée et bien rodée ainsi que leur équipement visiblement d'une qualité exemplaire avaient déjà visiblement fait ses preuves par le passé et ils eurent vite raison de la défense des caravanes marchandes. Peu de morts, beaucoup de blessés et beaucoup de futurs nouveaux esclaves à marquer au fer. Les plus robustes, les soldats du StolenMark, auraient sans doute une bonne valeur une fois retournée au marché noir rien part leur réputation. Même cette poignée d'hommes talentueux qu'est le StolenMark ne pouvait faire front s'ils ne sont pas préparés à une embuscade qui leur est spécialement destinée.

Leur habitude était de marquer la paume des mains des combattants au fer rouge. Les empêchant ainsi de manier l'épée pendant un temps, assurant ainsi leur propre sécurité. Les soldats les plus insoumis eurent droit au fouet jusqu'à en perdre connaissance. Les esclavagistes rechignaient un peu à utiliser le fouet sur eux, car cela diminuait leur valeur marchande tellement, leur dos s'en retrouvait marqué à jamais. Cependant, cette fois-ci, le jeu en valait la chandelle. Les soldats avinés peuvent être bavards et un soldat du stolenmark n'aura pas manqué de remarquer qu'ils sont suivis depuis longtemps par une Dryade et l'auraient confié à un marchand. Ce marchand l'aurait confié à leurs ravisseurs en échange de sa vie et d'une petite remise sur le pillage. Ces êtres tels que moi valaient une véritable fortune auprès de certains notables quelque peu pervers sans parler de la valeur marchande de notre bois. Ce marchand, terrorisé par la menace de la torture, confia qu'un des gardes de son convoi, un des mercenaires du StolenMark lui avait confié que ladite Dryade connaissait Arkos et que c'était lui qu'elle suivait. Il saurait comment l'approcher et la capturer. Une Dryade brisée pourrait faire une esclave pour le moins originale et un signe ostentatoire de richesse pour ces idiots de ducs. Le mercenaire en question fut amené immédiatement et fouetté pour qu'il parle, pour qu'il dise où quand et comment me trouver et me capturer. Ce fut à cet instant que je compris que je n'étais plus la Dryade discrète espionnant son petit protégé à son insu, mais bel et bien la petite protégée qu'Arkos et son groupe avaient repéré au moment ou je m'étais approché d'eux. La torture et le fouet parlèrent de plus belle, mais Arkos se tut. Quitte à supporter la torture du fouet à en perdre connaissance, quitte à en être marqué à vie, Arkos ne me livra pas.

Cependant, ces monstres aux traits humanoïdes avaient négligé un détail. Leur matériel, leur violence, leur bruit et le sang coulé causèrent énormément de dégâts à la flore et à la faune et... M'avaient surtout gravement mise en colère. Une colère digne d'une femme d'Eïlynster, toute Dryade qu'elle soit. Mais personne n'était dupe et tout le monde savait que ma soif de vengeance n'était pas pour protéger la forêt, ni même pour me protéger moi, mais bien pour le protéger lui et uniquement lui. Avez-vous déjà entendu les cris horribles des organes qui se liquéfient sous l'action d'un poison crée par une Dryade en colère ? Je vous garantie qu'eux, ils les ont bien entendus. Ils ont entendu les bruits de leurs corps s'autodétruire en plein milieu de la nuit. Ils ont senti l'effet qu'une embuscade peut avoir sur eux et ils ont ressenti l'effet d'une mort lente contre laquelle ils ne pouvaient rien. Mon attaque eut lieu pendant ce marquage stupide indiquant qu'ils étaient leurs esclaves, justes après qu'Arkos ait perdu connaissance suite à leur "interrogatoire" répété où ils oubliaient parfois de poser des questions. Empoisonner le vin et la nourriture abondante de ces esclavagistes trop confiant de leur succès fut un jeu d'enfant. Cependant les plus résistant d'entre eux ne tombèrent pas et je fut alors obligée de libérer les esclave captif, à un Naga Nécromancien prêt. Ils n'hésitèrent pas à passer leurs ravisseurs au fil de l'épée dans une cruautés vengeresse qu'ils avaient pleinement mérités. Cette nuit fut marquée par le sang d'esclavagistes et la vengeance des hommes de nouveaux libres.

Retour au pays :
****************
Les jours suivirent et les esclaves, désormais libres partirent rejoindre les leurs, les marchands reprirent leur route et la forêt dévora les cadavres des esclavagistes. Quant à moi, je devais ramener cet homme s'étant sacrifié pour moi dans ma forêt au cœur d'Eïlynster où je m'acharnerais à le soigner. Lui qui m'avait protégé au risque de sa vie, me sentant toujours plus coupable à chaque fois que je voyais les plaies de son dos ou la brûlure au creux de sa main. Cela prit plusieurs mois, mais il guérissait lentement de ses blessures. Il restait la question du Stolenmark, ces mercenaires survivants trop peu nombreux pour être utiles et ayant perdu honneurs et maîtres. Pendant les mois de convalescence d'Arkos, ces hommes firent plusieurs aller-retour entre leur ancien quartier général et ma forêt en Eïlynster où ils ramenaient toutes leurs affaires, armes et armures. Laissant celles d'Arkos dans la forêt et prenant les leurs vers la forteresse inébranlable où ils allaient faire leurs preuves pour devenir d'authentiques membres de l'armée d'Eïlynster .

Une fois remis de ses blessures, il voulut partir, mais je voulais qu'il reste désormais. La dernière fois qu'il est parti, ce fut à cause de moi et je l'ai presque fait se détruire physiquement et mentalement. Je ne voulais pas lui refaire ce mal. Je ne voulais pas qu'il reparte risquer sa vie encore une fois. La vie des humains est trop courte pour qu'il la gâche inutilement cette fois. Je lui fis faire un pacte avec moi. Une promesse qui, je l'espère, ne sera pas une erreur cette fois-ci. Il restera ici, avec moi jusqu'à ce que la menace de cette guerre millénaire avec Teïder ne soit plus, chose qui n'arrivera pas dans cette vie humaine et peut-être même pas dans ma longue vie de Dryade. Il sera de nouveau un citoyen d'Eïlynster et un chasseur quand il ne servira pas l'armée de cet empire. Une fois cette menace éradiquée, je partirais avec lui découvrir le monde, les cultures et les peuples y résidant pour assouvir sa curiosité...

C'est ainsi que le temps passa jusqu'à aujourd'hui ou nous vivions heureux dans cette maison construite au sein même de la forêt. Notre trou recouvert de bois et remplit de tout le confort qu'un humain puisse rêver et se trouvant sous la colline héberge ce couple étrange comme on ne peut voir qu'en Eïlynster. Finalement cette promesse ne fut pas complètement tenue, car, et je le vois chaque jour, il envisage de plus en plus de partir pour Akkaton pour retrouver son père qui ignore encore que son fils est toujours vivant. Mais cette fois-ci, je le surveillerais de très près d'autant plus que je dois parler à Astriel de ce que la nécromancie à fait à son fils.

Arkos est un homme chanceux, comme je vous le disais... Trop chanceux pour que cela soit normal. Sa chance ne se manifeste pas aux jeux, ou en amour, ni même dans les quelques aventures que sa vie lui a permis de vivre. Elle ne se situe même pas dans sa vie de famille, où il n'a pas vraiment été malheureux. Ni même sur les pièges ou les combats... Non sa chance est présente uniquement dans ses rencontres, non pas que la providence se contente de lui faire rencontrer les bonnes personnes au bon moment... Elle brille surtout par la rareté de la nature de ces rencontres elles-mêmes...

Combien d'entre vous peuvent se vanter d'avoir été bercé par un vieux-chêne pendant son enfance sous la demande appuyée d'un être protecteur tel que moi ? Et finalement combien d'entre vous eurent une dryade qui a risqué sa propre vie et acceptée pleinement d'être à vos côtés pour vous protéger ?

Liens :
La famille :
Lilith - Dame Sylve ( Lady of the forest) : moi ? Je suis son épouse. La Dryade qui le suit de partout ou attend son retour.
Astriel Minhem : son père aimant et dévoué, ayant quitté le pays pour Akkaton ou il y commerce pour son propre profit, mais aussi celui d'Eïlynster

Les amis :
Vieux-Chêne : un Ent, un arbre qui parle et qui marche. Celui qu'il considère parfois comme un vieux sage et un mentor spirituel.
Aënor : un Satyre, un de ses meilleurs amis depuis qu'il a l'âge de douze ans et qu'il considère comme un frère d'une autre mère.

le StolenMark :
le nain forgeron : Orghen. Un forgeron vraiment talentueux et un guerrier au marteau aussi bourrin que douer dans une forge. Il a une bonne âme et une loyauté sans faille ce qui le rend apprécié de sa nouvelle patrie.
L'espionne elfe : Earwen. Elle m'énerve au plus haut point, mais elle est aussi une de ses amies proches. Une elfe usant et abusant de ses attributs féminins et de sa capacité a utiliser dagues, poisons et fourberie pour obtenir ce qu'elle est venue chercher. Une espionne rêvée pour la patrie bien que les plus haut dignitaires ne lui fassent pas encore totalement confiance.
Le gentil naga nécromancien : Achroma. Je déteste ce type et je ne manque jamais de lui faire savoir ! Tout chez lui est une insulte envers moi. Un nécromant, un serpent qui plus est ! Ce manieur de morts est une insulte vivante envers la nature, envers ce que je représente. Le comble, là-dedans, est que cette insulte vivante est toujours prêt a utiliser ses capacités physiques et magiques pour aider son prochain et qu'il est incroyablement doué en plus. Un Nécromancien doué, avenant et ayant le cœur sur la main. Depuis quand est-ce que les manieurs de morts qui ont le bon rôle et les serpents ne sont pas fourbes ? Inutile de dire que cette nation l'a en adoration, à une Dryade prêt.
L'orc bourrin bourru : Ghorlorz. Il s'est bien adapté à Eïlynster, c'est le moins que l'on puisse dire. Il est semblable aux autres Orcs et fait un excellent soldat obéissant. Il est cependant gentil au possible et s'il reconnaît ta force alors il te respectera. Mais pour ça, il faut d'abord lui prouver ta force à cette armoire vivante.
Anton Ludwig Illuminès
Anton Ludwig Illuminès

Feuille de personnage
Peuple: Humain
Nationalité: Akkatonien
Rang social: Noblesse Akkatonienne
Messages : 1552
Date d'inscription : 13/01/2018
Localisation : Empire Akkatonien
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Arkos Minhem Arkos Minhem EmptyJeu 19 Juil - 19:49
Qui êtes vous ?

Petite présentation de votre personne :
Je suis moi. Enfin je crois. Je suis moi ? Un vieux roliste originaire du sud et qui migre petit à petit vers le ch'nord.
Rythme rp et particularités :
Un rythme assez lent ou assez rapide en fonction des periodes et de ma disponibilitée. En regle general je répond le jour même ou le lendemain, sauf si je bosse ( au travail ou sur un projet x ou y )
Comment avez vous découvert le forum :Il y a une petite fleur des neiges ( ou une bière blanche, il parait ) qui m'y a gentillement invité.

Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?
Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ?
J'ai 2-3 idées sur le long terme mais pour le moment c'est du "laisser le jeu faire"

Anton Ludwig Illuminès
Anton Ludwig Illuminès

Feuille de personnage
Peuple: Humain
Nationalité: Akkatonien
Rang social: Noblesse Akkatonienne
Messages : 1552
Date d'inscription : 13/01/2018
Localisation : Empire Akkatonien
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Arkos Minhem Arkos Minhem EmptyMar 24 Juil - 17:45
Les liens d'amour et d'amitiés
Parce que seul, on est rien.

Minhem
Lilith
épouse et Dryade

Lilith, l'ancienne protectrice et l'épouse d'Arkos. Une femme qui sait se rendre détestable avec tout le monde et déteste à peu prêt tout le monde également. Exception pour son époux ou elle est attentionnée et se comporte particulièrement agréablement avec lui.


Le Vieux-Chêne
Gardien des forêts
Mentor et ami.

Le Vieux-Chêne est la sagesse incarnée et le savoir des forêts. Il est un ami proche du Rôdeur depuis sa plus tendre enfance et est un modèle de sagesse et de savoir pour toute personne le connaissant.


Aënor
Satirique Satyre
Meilleur ami.

Espiègle, joueur, hédoniste, dragueur, pervers. Il a autant de qualités que de défauts. Joueur et fabriquant de flûtes de pans confirmés. Il est le plus vieil ami d'Arkos sur cette terre et n'hésitera pas à l'aider ou le soutenir si besoin est.


Achroma
Sakhame
Frêre d'Armes

Ancien compagnon d'armes du Stolenmark. Achroma est un Naga aux écailles sombres. Il s'agit également d'un nécromancien particulièrement doué dans son art. Malgré son apparence effrayante, cet être a le cœur sur la main et est la bonté incarnée.


Eludrill
Earwen
Compagnon d'arme

Une elfe usant et abusant de ses attributs féminins et de sa capacité a utiliser dagues, poisons et autres fourberies pour obtenir ce qu'elle est venue chercher. Une espionne rêvée pour la patrie et une amie proche d'Arkos qu'elle adore défier pour s'amuser.


Durpierrre
Oghren
Compagnon d'Arme et de beuverie

Le forgeron de génie qui a reforgé les armes d'Arkos au sein du StolenMark. Il est son compagnon d'armes, le forgeron qui répare et entretien son matériel et un compagnon de beuverie redoutable ! À croire que ce nain ne sent ni l'alcool ni la chaleur.


Garz
Ghorlorz
Compagnon d'armes

Orc à n'en point douter. Ghorlorz ne croit qu'en sa force et son intelligence et la force de son entourage. Ayant reconnu celle d'Arkos dans un duel, Ghorlorz l'estime digne de son amitié et le suivra aveuglément au front comme ailleurs.


Minhem
Astriel
PAPA !.

Tout simplement le père aimant de ce grand enfant qu'est Arkos. Partit en exil pour faire son deuil, il est devenu un riche marchand dans l'empire Akkatonien. Attention cependant, il reste un commandant Eïlynsterien d'exception !


Nordan
Artane
Conflictuelle

Arkos n'aime pas cet homme et pour cause, il a menacé une amie qui lui est cher pour une simple blague.


Ludwig Illuminès
Anton
COUPAIN !

Anton et Arkos ont fait connaissance à Vinche. Deux aimables qui se rencontres et qui se rendent service ça donne facilement deux amis.




Fiche complète des PNJ :
Achroma:

Earwen:

Lilith : https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2018/31/7/1533482312-dragon-age-origins-fanart-witherfang-by-tekkoontan-d6yym28.jpg
Le Vieux-Chêne : https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2018/30/2/1532450751-lord-of-the-rings-tree-l.jpg
Aënor : https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2018/30/2/1532450650-aenor.jpg
Oghren : https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2018/30/2/1532450650-oghren.jpg
Ghorlorz : https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2018/30/2/1532450650-orc.jpg
Astriel : https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2018/30/2/1532450751-e8a75f44fe705a73e8ad8d114cb4ed4b.jpg
Invité
Anonymous
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Arkos Minhem Arkos Minhem EmptyMar 24 Juil - 20:17
Rps en cours

LES RP EN COURS QUI SONT EN COURS


  • Retrouvailles entre Maître et Elève
    Résumé ↓:

  • Ce petit chemin qui sent la noisette... ♩
    Résumé ↓:

  • Promenons-nous dans les bois !
    Résumé ↓:

  • Une discussion entre deux cosses.
    Résumé ↓:

  • Le curieux, la plante et le matou
    Résumé ↓:

  • La pièce de la chance.
    Résumé ↓:

  • Une petite pièce, s'il vous plait.
    Résumé ↓:

  • La belle et le clochard.
    Résumé ↓:

  • Sous la plage, les autres.
    Résumé ↓:




Rps terminés/abandonnés

LES RP TERMINES QUI SONT TERMINES ET DONC PAS EN COURS.

[*]Quand on se croit à l'abri des regards
Résumé ↓:

[*]Les deux Aimables.
Résumé ↓:

[*]Un inconnu à Fort Bastel
Résumé ↓:

[*]Le baron disparu.
Résumé ↓:





[/list]
Invité
Anonymous
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Arkos Minhem Arkos Minhem EmptyMar 24 Juil - 20:17

Equipement utilisé activement

Les grands Espaces


Dans les grands espaces et lors des longs voyages, Arkos revers son set en entier. Sa cape lui offrant une certaine discrétion, Providence le protégeant activement contre les assauts et Salvator fidèlement accroché à sa ceinture. Il va de soi qu'un virtuose en la matière ne sort jamais sans son arme de prédilection, un simple arc long... Et malheureusement pour moi, il emmène aussi sa flûte de pan avec lui.

Providence :
Spoiler:
Salvator :
Spoiler:
La cape du maître des Ombres :
Spoiler:
Son arc :
Spoiler:
...et sa flûte de pan :
Spoiler:


Quand on est à la maison


Quand nous sommes dans les environs de notre forêt ou de la forteresse, ou mieux encore en pleine ville. Inutile de se trimbaler avec grandes armes et armures. Cela dit un Eïlynsterien sans arme n'est pas un Eïlynsterien. Arkos garde donc Salvator auprès de lui ainsi que sa précieuse cape du maître des Ombres qui cache de simples habits de ville. Sauf quand je la revêt moi-même généralement en pleine ville. Malheureusement, il emmène quand même avec lui sa flûte de pan !

Salvator :
Spoiler:
La cape du maître des Ombres :
Spoiler:
...et sa flûte de pan :
Spoiler:


Les infiltrations nocturnes



Lorsqu'il s'agit d'infiltration nocturne, de missions furtives ou autres, Arkos revêt un tout autre vêtement. Taillé pour être silencieux et discret au possible,celui-ci lui donne l'impression de ne plus rien avoir d'humain. Salvator est toujours à ses cotés ainsi que son arc, Arme de jet la plus silencieuse au monde jusqu’à ce qu'on se prenne une flèche dans le genoux.
Discretion :
Spoiler:
Salvator :
Spoiler:
La cape du maître des Ombres :
Spoiler:
Son arc :
Spoiler:


Pour une fois, il ne prend pas sa flûte de pan.




Equipement en réserve


Une gentille petite panthère noire nommée Bagheera
née début octobre 1999
Bagheera:



Invité
Anonymous
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Arkos Minhem Arkos Minhem EmptyMar 24 Juil - 20:29

Les Talents

1 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Force physique => maitre/novice
Talent choisi (description complète) : -Frappes puissantes : Vous savez frapper forts et toutes vos attaques font particulièrement mal.
Novice : Toutes vos attaques font légèrement plus de dégâts.


2 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Résistance physique : maitre/novice
Talent choisi (description complète) : -Résistance à la douleur : Plus que supporter la douleur, vous savez passer à travers.
Novice : Les malus dû à la douleur quels qu'ils soient baissent de 5.


3 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Résistance physique : maitre/novice
Talent choisi (description complète) : -Constitution hors norme : Vous êtes bien plus solide que vous ne devriez l'être
Novice : Il faut vous inlfliger un peu plus de dégâts qu'il ne faudrait normalement pour vous neutraliser.


4 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Agilité : Prodige/Adèpte
Talent choisi (description complète) : -Acrobatie de combat : Vous êtes capables d’exécuter de magnifiques acrobaties en plein milieu d'un combat.
Novice : Tout adversaire subit un malus de -10 pour vous toucher au corps à corps.
Adepte : Vous bénéficiez d'un bonus de +10 pour toucher un adversaire chaque fois que vous réussissez à l'esquiver à la prochaine attaque.


5 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Perception : Prodige/Adèpte
Talent choisi (description complète) : -Combat aveugle : Vous savez vous battre sans rien voir. (Ce talent ne sert à rien aux vampires et est moins utiles aux races n'ayant pas trop besoin de la vue pour se battre efficacement.)
Novice : Le malus pour vous battre à l'aveugle au corps à corps est baissé de 10.
Adepte : Le malus pour tirer sans rien voir est baissé de 10.


6 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Perception : Prodige/Adèpte
Talent choisi (description complète) : -Acuité visuelle : Votre vue est perçante, rien ne lui échappe.
Novice : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 à vos tests de perception visuelle.
Adepte : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 à votre taux de réussite critique pour vos tests de perception visuelle.


7 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Combat au corps à corps : Prodige (épée)/Adepte
Talent choisi (description complète) : -Combat pragmatique : C'est la manière de se battre que développe les guerriers professionnels et les autodidactes fatalement, elle vise surtout à l'efficacité et aux pragmatisme même si elle est différente pour chaque guerrier. Cela inclut autant les techniques de combats des mercenaires communs des Duchés que des combattants de rues. Non combinable avec combat codifié et rustre.
Novice : Toutes vos attaques font légèrement plus de dégâts.
Adepte : Si votre attaque réussit, vous aurez un bonus de +5 pour esquiver ou parer au prochain tour.


8 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Combat à distance (Arc): Virtuose/Maitre
Talent choisi (description complète) : -Tireur rapide : Ce n'est pas parce que vous tirez vite que vous tirez mal.
Novice : Vous mettez 1/4 du temps nécessaire en moins pour recharger une arme.
Adepte : Vous pouvez avoir l'iniative au premier tour d'un combat en dégaînant en un éclair et tirant, mais ce sera avec un malus de 10 pour toucher.
Maître : Vous n'avez pas de malus pour dégainer rapidement et tirer dès le début d'un combat.


9 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Domptage : Prodige/Adèpte
Talent choisi (description complète) : -Emprise sur les animaux : Vous avez une emprise hors normes sur les animaux.
Novice : Vos test de charisme avec les animaux bénéficient d'un bonus de +10.
Adepte : Vos test de charisme avec les monstres d'une taille inférieure à grande bénéficient d'un bonus de +10.


10 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Domptage : Prodige/Adèpte
Talent choisi (description complète) : -Loyauté indéfectible : Vos compagnons animaux ou monstrueux vous sont particulièrement loyaux.
Novice : Vos compagnons animaux et monstrueux bénéficient d'un bonus de 10 en volonté pour résister aux test d'influence.
Adepte : Vos compagnons animaux et monstrueux bénéficient d'un bonus de 5 en attaque.


11 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Combat à distance (Arc): Virtuose/Maitre
Talent choisi (description complète) : -Tireur précis : Pour vous, l'important c'est de ne pas rater votre possible, pas forcément de tirer en premier.
Novice : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 pour toucher.
Adepte : Vous bénéficiez d'un bonus de +5 en réussite critique au tir.
Maître : Vous ignorez pour 10 de malus sur vos tirs si un malus vous est imposé.


12 - Domaine concerné et votre niveau dans celui-ci : Autre : Musique (flute de pan) : Novice
Talent choisi (description complète) : -Musique (le niveau est laissé à votre libre interprétation) : Vous êtes particulièrement talentueux dans le domaine musical.
Novice : Vous jouez toujours juste quoiqu'il arrive sauf si vous jouez mal volontairement.



Invité
Anonymous
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Arkos Minhem Arkos Minhem Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Arkos Minhem
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Arkos Minhem - L'heureux chanceux. [terminé]
» Les deux aimables (Pv Arkos)
» Legend of the Cryptid. [PV Arkos & Éléonore]
» Quand on se croit à l'abri des regards (PV Arkos)
» Le curieux, la plante et le matou [PV Nao - Arkos]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Orzian, engrenages et arcanes :: Mémoires d'Orzian :: Sujets périmés :: Fiches des personnage supprimés-
Sauter vers: