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Orzian, engrenages et arcanes
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Kazuhiro Kiyoshi
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MessageSujet: Kazuhiro Kiyoshi Kazuhiro Kiyoshi EmptyJeu 22 Mar - 13:04

Kazuhiro, Kiyoshi : Esclave

Kazuhiro Kiyoshi 2a66Kazuhiro Kiyoshi Bscp
Identité


Nationalité : Duchéen
Race : Thérianthrope Zêta Renard-Chauve souris
Nom : Kazuhiro
Prénom : Kiyoshi
Surnom : L'Esclave
Sexe : Homme
Date de naissance : 11 maïa 1933
Age : 67 ans (828 lunaisons)
Lieu de naissance : Province Akkatonienne
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Duchés du Sud
Rang social : Esclave
Métier/Position dans la société : Esclave
Titre : L'Esclave - "Connu" dans le Duchés du Sud


Armes et équipement :


Armure et armes en votre possession lors de votre entrée en jeu :

- Arme ; Dirk (dague originaire d'écosse dans notre monde dépourvue de garde) lame 37 cm à double tranchant en acier + enchantement "arme liquide"
- Arme ; Percemaille + enchantement "lien spacial"

- Armure ; Armure de cuir semi-intégrale (ne couvre que la partie inférieure de son corps)

Autres équipements

- Un "ensemble pratique"
- Une harpe
- Une bague commune + enchantement "coagulation magique"
- Une bague commune + enchantement "disparition temporaire"
- Une montre à gousset personnalisée - elle n'affiche pas un cadran classique à 12 pour 24h mais affiche un cadran simplifié de la durée d'une lunaison, soit 709h (12 intervalles de 59)


Caractéristiques :




Magie :

Potentiel : Inexistant

Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Inapte

Mental :

La volonté : Champion (-1 sous forme thérian)
Contrôle de soi : Adepte (-1 sous forme thérian)
L'intelligence : Confirmé
La perception : Virtuose (+1 sous forme thérian)
Le charisme : Maître
Technologie : Inapte

Physique :

Force physique : Confirmé (+2 sous forme thérian)
Agilité : Prodige
Vivacité : Prodige (+2 sous forme thérian)
Résistance physique : Confirmé (+1 sous forme humaine; +3 sous forme thérian; malus de -2 si blessé par de l'argent)
Résistance magique : Débutant (+1 de bonus racial)
Vitalité : Maître
Beauté : Maître
Discrétion : Maître

Martial :

Armes de tailles : Champion
Armes lourdes : Inapte
Armes d'hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Confirmé
Armes de lancer/fouet : Inapte
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : Légende
Armes à feu : Inapte
Equitation : Inapte
Domptage : Maître
Conduite : Inapte


Description de votre personnage :


Description physique :

Ma représentation physique ... Est bien différente de mon image astrale et spirituelle ... Cette forme physique, matérielle dans ce monde est telle un miroir, isolé, placé au milieu d'une pièce sombre avec une seule lueur, posée sur ce dernier. Et vous pouvez tourner autour de ce miroir, mais d'un côté vous verrez une représentation familière à ce que vous pouvez voir en ce bas-monde, et de l'autre ; quelque chose qui pourrait vous effrayer et vous causer du tort si vous vous approchez avec imprudence ...

Si vous vous mettez face au côté du miroir qui peut vous inspirer confiance, interrogation cependant, mais un sentiment d'aise ; vous constaterez que je suis grand ... Mais plutôt svelte, je suis loin d'être maigre car mes membres sont parcourus de muscles sculptés, certes distinctement, mais avec finesse, m'octroyant cette silhouette fine et douce, sans être pour autant dépourvu de facultés physiques et motrices. Je disais être grand, car dans les ordres de mesures conventionnels de ce monde il semblerait que je fasse 2 mètres et 9 centimètres ... J'ai également été pesé, je fais 71 kilogrammes. La seconde chose qui devrait vous interloquer, ce sont ces dessins sur ma peau au teint légèrement basané. Ces derniers épousent les courbes de mon corps de toutes parts et ont la couleur du sang ... Nous en discuterons ailleurs. Ainsi vous continuerez de les observer, de suivre ces lignes du regard, à essayer de les comprendre, ou d'y chercher une explication.
Maintenant, vous voyez des cheveux se balancer derrière mes épaules, et en repensant à ma taille, votre regard se perd et constate que ce n'est pas une maigre chevelure dont j'ai été affublé. Car ce sont des mèches par centaines, peut-être même par milliers, qui ont fleuri de mon crâne avec force et vigueur, telle la nature qui reprend ses droits sur une terre fraîchement recouverte par l'assaut d'un volcan. Ces cheveux sont une véritable crinière qui, debout, m'arrivent jusqu'à la moitié des cuisses pour la plupart et les mèches les plus longues atteignent mes genoux. Ils sont d'une couleur étrangement violacée, parcourus de reflets ébènes au plus proche des racines, et ils ont une teinte qui tend vers un mélange particulier de blond, de rose, et de violet aux pointes.

Et c'est en voyant cet étrange mélange de couleurs que vous relevez le regard sur des yeux où brillent des joyaux de ce même mystique mélange. Des yeux fins, mais observateurs, charmeurs, voire hypnotisant dont bon nombre de personnes ont du mal à se défaire ... Car ces yeux semblent voir plus loin dans les vôtres, comme s'ils cherchaient à s’immiscer dans votre esprit et à fouiller dans votre vie en lisant en vous comme dans un livre ... Tandis que dans mes prunelles, à la fois un charme mystique et une violence inconditionnelle semblent se départager et s'offrent à vous en spectacle.
Un spectacle qui vous fait détourner le regard, sans réellement comprendre pourquoi. Cependant, vous le ramener sur moi, et constatez que si vous pouvez voir tout ces étranges dessins sur ma peau, est parce que c'est dernière est presque intégralement dépourvue de vêtements, mon corps n'étant couvert que du stricte nécessaire pour rester pudique, mais libre. Et la dernière chose que vous voyez, est ce collier autour de mon cou, semblable à ceux d'un grand nombre de prisonniers, d'esclaves qui en portent également un même s'il est généralement pourvu d'une chaîne. Le mien ne l'est pas, mais il est clair qu'il s'agit bien du même type d'ornement, peut-être barbare à vos yeux.

Vous avez beau le regarder, vous ne voyez pas l'intérêt de ce dernier. Cependant, c'est en vous posant des questions sur son utilité que vous vous sentez comme appelé par l'autre côté du miroir. Vous hésitez, car c'est la même sensation qui vous a fait détourner le regard alors que dans  mes prunelles que vous fixiez brillaient un magnétisme certain en même temps qu'une virulente fureur.
Vous prenez cependant votre courage à deux mains, et votre curiosité vous attire de l'autre côté ... Et vous ne voyez rien. Tout est sombre, mais il s'agit-là de ténèbres troubles et vous n'en voyez pas la cause. Vous décidâtes de retourner de l'autre côté, et alors que vous passiez de l'autre côté ; une longue silhouette passa tel un éclair dans la face du miroir que vous veniez de quitter du regard. Vous l'avez sentis et refais immédiatement demi-tour vers ce côté du miroir qui vous intrigue toujours plus.

Et vous le voyez. Cette immense masse de fourrure tricolore, rousse, brune, et blanche. Un fin museau allongé affublé d'une truffe affûtée, tout comme ses longues oreilles pointues. Des crocs dépassant par endroit de la mâchoire de cette immense créature. Et une paire d'ailes pourtant typique aux chauve-souris, fines, translucides par endroit, et dotée d'une griffe extérieure pour que les ossements de ses ailes forment une sorte de "mains". La queue de cette créature est d'abord rousse, puis légèrement brune, et finit sur une teinte de blanc. Le collier que vous aviez vu de l'autre côté est toujours là, et vous compreniez mieux maintenant pourquoi il était bien plus large que le cou de ce bel homme. Vous reconnaissez ses yeux, mais vous y voyez une faim avide y luire, et vous n'osez pas savoir de quoi cette créature a faim. Cependant, avant que ce renard ailé ne disparaisse, vous pouvez constater que du sang dégouline avec fragilité de ses pattes et de ses crocs, et que cet animal vous a lancé un regard taquin avant de disparaître ... Comme s'il voulait vous faire comprendre qu'il vous mangerait bien.

Description mentale :

Je ... fonctionne majoritairement selon mon instinct et mes envies, je dois vous l'avouer. Alors peut-on réellement parler d'équilibre mental, ou simplement de mental en ce qui me concerne ? Les plupart des êtres civilisés réfléchissent et fonctionnent selon des mœurs, des coutumes, et une pensée générale : Une opinion de masse, en société. Un troupeau de moutons en somme, à mes yeux. Moi je me fais ma propre opinion sur l'instant, mon regard est fixe sur le présent, le juge, l'interprète et fait le trie selon ce que je connais ou ne connais pas.Le passé est archivé et le futur n'a que peu d'importance pour moi. L'obsession de certain sur ce dernier me rend particulièrement fou et malade, pourquoi s'interroger autant sur quelque chose qui peut se produire dans des années, voire, ne pas se produire du tout ... La seule chose qui compte réellement, est l'instant même qui se déroule sous vos yeux, et qu'importe comment vous allez interpréter ce moment cela n'affectera en rien votre avenir ; la seule personne qui peut interférer avec votre futur c'est vous-même, et comme on dit, le futur se forge aujourd'hui. Il n'y a pas de futur, pas de lendemain. Tant que demain n'est pas arrivé, il n'y a PAS de demain. Car vous pouvez aussi bien mourir avant, et ainsi, votre temps s'achève ... Et demain n'arrivera pas. Alors plutôt que de s'attarder sur un temps flou et abstrait, il faut se concentrer sur le présent, et effacer peu à peu le passé qui n'est que de la poussière. Le temps est pour moi comme un sablier en pleine action. La partie supérieure qui se vide est le présent ; la partie inférieure est le passé, formé par le présent. Et inversement, le passé influence le présent et nous influence, ainsi, le passé et le présent se mélangent et se divisent pour se retrouver, puis se reperdre de vue. Mais il n'y a pas de place pour le "futur" ...

C'est en comprenant ce point de vue qui est le mien que vous comprendrez que je vis chaque instant de mon présent comme s'il s'agissait du dernier. Je mords constamment la vie à pleines dents, et ce n'est pas la seule chose que je mords.
Sous ma forme humaine je reste quelque peu nerveux allons-nous dire, je tourne sans cesse la tête dans toutes les directions, mes yeux ne reposent jamais un seul instant et mes membres sont constamment en mouvement. Et j'ai une attirance toute particulière pour les fruits ... Et la viande bien fraîche ... Fraîchement arrachée, saignante à souhait.

Vous pourrez le voir dans mon regard, car je ne suis pas constamment à l’affût pour rien. Je guette. J'attends. Je ressens. Et lorsque l'opportunité se présente : J'attaque.
Vous ne me verrez jamais triste, peut-être stoïque lorsque l'ennui est mon maître ; mais l'exaltation est mon unique véritable maîtresse. Elle dicte mes pas, mes pensées, mes envies : Mon instinct. Mes griffes, mes crocs, mes muscles lui obéissent loyalement, et être un esclave convient parfaitement à ma condition, combattre dans une arène pour le plaisir des autres d'autant plus, car je peux laisser libre cours à ma violence et cette exaltation qui se trouvent être les véritables adversaires de mes opposants. Et ces dernières sont épaulées par une obsession pour les petits détails et un instinct sauvage toujours en éveil et surtout entraîné ... Mais ne craignez rien ... Je ne mords pas ... Pas quand j'ai déjà bien mangé ou suffisamment joué. ~

Sinon ? Je suis docile. Obéissant. Et je sais être patient malgré mon constante obsession à tout observer en espérant qu'il se produise un événement imprévisible, ou non. Et je suis particulièrement respectueux, envers la nature. Pour moi, la nature est tout et doit rester tout. Et pas seulement pour moi. Elle devrait être tout, pour tout le monde. Pour moi la technologie est une aberration, bruyante qui plus est, dénuée d'esthétisme, et dangereuse. Ils disent que mère nature est imprévisible, qu'elle peut être une cruelle maîtresse ou alliée ... Ils ont torts ... Mère nature peut être capricieuse, certes ... Mais elle sait écouter. Et étant l'un de ses nombreux enfants, je n'ai pas peur d'elle, car je sais qu'au contraire, elle est là pour moi, je me dois donc de la protéger et de m'assurer qu'elle est respectée et qu'elle reçoit ce fameux respect qu'elle mérite. Et je n'ai aucun remord à châtier ceux qui osent bafouer sa grandeur, sa beauté, sa générosité. Elle a tout d'une véritable mère, aimante et protectrice, et généreuse envers son enfant. Mon dévouement et mon respect ainsi que mon amour lui sont choses dues, et les autres êtres vivants devraient faire de même selon moi. Mais ceux qui mélange le corps qu'elle a confectionné pour eux avec des morceaux de métal, des machines et des moteurs sont les pires ... De véritables hérétiques, ils ne méritent pas son amour, et ne méritent pas ma pitié. Ces derniers ont pour habitude de me sortir par les yeux et de me faire voir rouge au possible. Et ma condition de thérianthrope de type Zêta n'arrange rien, cette condition découlant d'une éternelle et perpétuelle confrontation interne à mon être, entre mes deux totems, mes deux parts animales qui veulent la même chose certes ... Mais chacune veut être prioritaire ... Veut avoir le plus gros morceau ... Tout le plaisir ... Tout le sang ... Et cette bataille acharnée ... Me rend toute chose ...

Convictions :

Convi-quoi ? Qu'est-ce que je vous ai dis au sujet du "futur", de "l'avenir" ? Tout ce qui compte, c'est le moment présent. Tout ce qui importe, sont mon plaisir, ma faim, et Mère nature. Le reste n'a que peu d'importance. Car tant qu'Elle sera respectée et aimée, tant que ma soif et ma faim seront assouvies, tant que mon plaisir sera incandescent sous la chaleur du sang sur ma peau, au rythme des combats : Je serais heureux et surtout ; vivant. Et si je me fais acheter ? Qu'à cela ne tienne, tant que je suis vivant, et que l'on me laisse vivre. ~


Passé de votre personnage :


Histoire :

Mh ... Cela remonte à un nombre considérable de lunaisons ... 828 pour être plus précis. Ou 67 années pour les personnes habituées au chiffrage classique et lambda. Je suis né dans une petite bourgade de la région d'Akkaton, je ne me souviens plus vraiment du nom que portait de ce lieu tellement cela remonte pour moi et n'a guère plus d'importance pour moi. Tout ce dont je me souviens, c'est que moi, mon père et ma mère ; on vivait une vie plutôt tranquille. Mon père était un thérianthrope chauve-souris et un chasseur, quant à ma mère il s'agissait d'une thérianthrope renarde qui était vendeuse dans une échoppe qui aimait à vendre des objets exotiques que le propriétaire chinait par-ci par-là quand il partait en voyage afin de trouver de nouveaux objets à faire vendre par ma mère.

Mes parents ont eu beaucoup de mal au début entre leur devoir et ma récente venue au monde, ma mère avait bien essayé de me garder avec elle dans l’échoppe cependant, toutes ces choses qui brillaient .. en métal .. qui faisaient un bruit monumental rien qu'en les effleurant ou en les faisant tomber n'était clairement pas de bonne compagnie, elle ne m'aura gardé qu'une fois sur son lieu de travail et il n'aura suffit que de quelques instants où elle ne me regardait pas et je venais de mettre la pagaille après avoir pris peur suite à une lampe que j'avais fais tomber, me mettant ainsi à courir et entraîner plusieurs objets de valeur, et fragiles pour la plupart ... Ainsi je passais plus de temps aux côtés de mon paternel qui profitait de son travail pour me découvrir la nature, le milieu naturel dans lequel il venait pour traquer ses proies. Tout au long de sa vie, il m'a expliqué qu'il était devenu chasseur pour nourrir sa femme mais aussi pour canaliser sa nature, comme il le disait. Alors il profitait de ses instants bucoliques pour m'initier à cette pratique au plus tôt.

Mes parents n'étaient pas au bout de leurs peines avec moi, j'étais un enfant particulièrement capricieux ; un moment j'avais envie de viande fraîche, à un autre je voulais des fruits ... Je voulais dormir au sol, dormir en hauteur ...J'avais chaud, j'avais froid. Mon corps n'arrivait pas à faire un juste milieu entre mes envies ainsi mon esprit vacillait, cela me rendant nerveux et impulsif. Et je n'avais aucun contrôle là-dessus, et mes parents non plus. Ainsi mon père espérait m'aider à trouver la paix intérieure, j'imagine.

Sauf que, lorsque je venais d'avoir 5 ans, un événement auquel je ne m'attendais pas se produisit ... Une nouvelle portée. De deux filles et d'un garçon. Je me suis ... Sentis ... Très mal, en voyant ces trois êtres collés contre ma mère. J'avais envie de les aimer, mes parents me disaient justement de les aimer, mes petites sœurs et mon petit frère. Je le voulais. Mais quelque chose au fond de moi ... Ne tolérait pas leur présence dans ma vie. Et cette chose m'appelait, me parlait, tout au fond de moi : Je ne les aimais pas. Je les détestais. Cependant je ne m'en rendais pas compte, je n'avais que 5 ans. J'avais chaud, j'avais mal partout dans mon corps. Je ne supportais pas les bruits qu'ils faisaient et encore moins les voir. Et, je voulais qu'ils aient mal, eux aussi.

Et voulant suivre les conseils avisés de mon paternel, j'ai décidé de chasser pour me canaliser. Cependant, pouvait-il seulement savoir ce que j'allais canaliser ? Car je n'avais jusqu'à maintenant jamais réellement ressentis l'envie ou la curiosité de vouloir essayer, je me contentais de manger la viande que mon père rapportait, ou des fruits. Mais je n'avais encore jamais chassé moi-même ma propre viande. J'ai alors essayé. Ma première victime fut un lapin pour être précis, ça je m'en souviens. Car je ne l'ai pas mangé. Non ... Quand je l'ai aperçu, mes sens s'étaient affolés. Je le suivais et l'observais, attendant le meilleur moment pour lui sauter dessus. Pourtant, même si j'avais regardé mon père faire à plusieurs reprises, jamais il ne me serait venu à l'esprit de l'imiter, j'étais pourtant jeune. Les jeunes foncent toujours et ratent généralement leur première proie. Mais pas moi, c'était comme si cette chose qui me dévorait me commandait, me dictait quoi faire.

Je me tenais à l'écart, caché dans les feuillages à quatre pattes, et je serrais les mains nerveusement. J'avais cruellement envie de les serrer autour de son cou pour l'empêcher de se débattre et ainsi pouvoir y enfoncer mes dents ... Je devais me situer à une dizaine de mètres de ma proie, mais j'étais capable d'entendre chaque bruit et son qui s'échappait d'elle : Mouvements, contractions musculaires et respiration. Et je sentais sa peur, la peur de la proie ; la peur de la proie qui se sait au milieu d'une partie de chasse, d'un jeu macabre. Et tout se déroula rapidement, j'avais beau être jeune, maigre, affublé de bras et de jambes, mais c'était comme si mes muscles étaient plus puissants et mes mouvements plus précis ; instinctifs. En quelques instants, j'étais en dehors des broussailles et je venais de plaquer ma proie contre le sol ; une main fermement serrée autour de son cou. Et tout aussi rapidement, je vins la briser et enfoncer mes dents dans son cou. Au début je me disais que ça n'allait pas être forcément utile, avec mes petites dents, je n'avais ni celles de mon père, ni celles de mon père ; des dents parfaitement normales. Mais ... Ce fut comme si elles étaient elles-mêmes attirées par la chair et le sang, et il y eut beaucoup de sang quand mes dents perforèrent la chair de ce lapin.

Ce fut, ma première expérience de chair purement fraîche et saignante. Et la première expérience excitante de toute ma vie. C'était comme si mon corps était en transe ... Et mon esprit était enfumé par cette extase, aveuglé, si bien que je ne me rendis pas exactement compte du nombre de fois où j'ai mordu et déchiré la peau et la chair de cette pauvre bête, mais il n'en restait plus rien. Je n'avais finalement rien mangé de cette dernière, mais son sang avait été exquis, et le plaisir procuré avait été immense. J'avais aimé la déchiqueter.

Et alors que je pensais que comme mon père me le disait si souvent, j'allais enfin être calme, que je m'étais canalisé ... Ce fut le cas, à moitié seulement. Je me sentais mieux certes, et je m'étais canalisé ; mais la question était plutôt de savoir : Que venais-je de canaliser au plus profond de mon être ? Je venais d'avoir 5 ans, et cette première victime fut en effet la première d'une longue série de nombreuses parties de chasse auxquelles je m’adonnais irrégulièrement au début, et peu à peu cela fut  une fois tous les jours, puis plusieurs fois tous les jours ; sur des proies de plus en plus grosses au fur et à mesure que le temps passait et que moi-même je grandissais. Et ce toujours dans le but de me procurer le plaisir de déchiqueter mes proies avec mes mains et ma dentition qui commençait peu à peu à s'adapter à mon mode de vie. J'étais sage et calme à la maison, joueur et calculateur à l'extérieur pendant mes chasses. Et mes sœurs et mon frère grandissait mais j'en avais cure. Je ne les supportais certes toujours pas dans ma vie de famille mais je les ignorais complètement et le plaisir de la chasse et du sang me permettait de les oublier en étant quelqu'un d'autre.

Je n'ai jamais chassé avec mon père, même si j'étais jeune je n'avais pas besoin d'être particulièrement mature pour faire la différence entre sa manière de chasser, très respectueuse de la nature et des bêtes, et la mienne qui était de la chasse pour le plaisir de la chasse. Mes cadets étant plus calmes que je ne l'ai été quand j'avais leur âge ne furent pas initier à la chasse aussi tôt que moi par notre père mais cela ne tarda tout de même pas, nous restions la progéniture de deux thérianthrope, même si moi-même je n'avais jamais vu ma mère sous sa forme de renarde, et mon père que très rarement sous sa forme de chauve-souris, et moi je ne m'étais toujours pas transformé même si mon corps laissait paraître avec le temps des signes distinctifs de ma propre condition de thérianthrope sans pour autant savoir duquel de mes parents j'avais hérité.

Ainsi quand mes cadets eurent 3 ans -et moi 8- notre père commença à les prendre avec nous quand nous partions chasser. Moi je partais de mon côté et les jeunes restaient avec notre paternel pour l'observer et se faire initier. Et malgré leur présence sur mon terrain de chasse et de jeu, cela ne m'empêcha pas de continuer à traquer mes proies pour m'adonner au jeu de la chair déchirée et du sang à profusion qui me fascinait toujours plus. Plus j'en faisais couler, et plus il m'en fallait. Toujours plus. Jusqu'à ce qu'un accident se produise quand j'avais 9 ans. C'était une journée comme une autre, pendant une partie de chasse comme une autre. Une chasse déjà bien entamée d'ailleurs, jusqu'au moment où mon jeune frère tenta de me voler une proie.
De mon côté je n'avais pas réellement apprécié le fait qu'il ait tenté de me la prendre, et lui m'a bien fait comprendre même s'il n'avait que 4 ans que ma manière de chasser était "mal" contrairement à ce que notre père nous avait appris. Pour qui se prenait-il lui ? Déjà qu'il a fait irruption dans ma vie, ce satané mâle, mais en plus il fallait qu'il me fasse la moral sur ce qui était bien ou nous et ce que je devais faire, ou non.

J'ai donc lâché ma proie et je me suis canalisé sur lui en le molestant, instinctivement. Et il avait beau pleurer et couiner, et ses os chanter à aucun moment il ne m'est venu à l'esprit d'arrêter, que c'était mal ce que je faisais ou que je n'avais pas le droit ou de raison. Non. A partir du moment qu'il avait pris le droit de naître il n'avait plus celui de donner son avis ou de me dire quoi faire. Finalement les gémissements de mon cadet finirent par attirer mes sœurs mais également mon père qui ne tarda pas à m'en mettre une suffisamment fort pour m'éloigner et observer dans quel était j'avais mis mon frère de plus près. Mes sœurs feulaient et mon père commença à me crier dessus et à me demandé pourquoi je battais mon frère. De mon côté je lui ai demandé pourquoi il m'a frappé d'un ton à laisser sous-entendre que si c'était mal, le fait de m'avoir frappé l'était tout autant ; que si me frapper était justifier, cela l'était tout autant pour moi le frappant lui.

J'étais en colère. Je n'étais pas satisfait, à cause de l'irruption de mon frère, et j'avais mal, à cause de mon père. Pourquoi il le défendait lui ? J'étais son premier né pourtant. Et de toute façon, pourquoi était-ce lui qui commandait, d'abord ? Mon instinct s'enflamma, et mon regard avec, teint par la colère et le désir d'une chasse satisfaisante. L'appel du sang était intense ... Mes muscles et mes os me faisaient mal, et j'ai très peu de souvenirs de ce qu'il s'est passé. Je me souviens seulement que pendant un instant, j'eus l'impression que mes membres s'allongeaient et se déformaient en plus de se couvrir de fourrure, et que quelque chose semblait vouloir sortir de mon dos ; et le regard abasourdi de mon paternel avant qu'il ne se jette sur mes cadets pour les couvrir. Cet instant, et celui où, en reprenant conscience, je pus constater que je m'étais transformé sans en avoir eu le contrôle, et que ma fourrure était tachée de sang, sang qui coulait entre mes crocs et dans ma gorge, le même sang qui recouvrait la dépouille de mon père qui était couverte de plaies causées par des morsures, des griffures et diverses lacérations, probablement avec les ailes que j'avais dans le dos. Des ailes ? Mais, les chauve-souris n'ont pas de queue ou de fourrure rousse, et les renards ont encore moins d'ailes ... C'était en baissant le regard sur la marre de sang dans laquelle je trônais que je pus voir le reflet d'un renard affublé d'ailes de chauve-souris ; mon reflet. Les pleurs de mes cadets, dissimilés sous le corps de notre père me forcèrent à détourner le regard vers eux : Je venais de tuer notre père, non pas en le voyant comme tel, mais comme un chef de meute à remplacer. Comme pour prendre sa place. Et je l'ai prise.

J'eusse récupérer sa dague étrange, car j'avais déjà vu mon père la faire changer de couleur ou de forme lorsqu'il chassait- et ramené mes cadets en les portant sur mon dos pour aller retrouver notre mère. Elle fut d'abord surprise et eut le même regard abasourdi que mon père lorsqu'il m'a vu ainsi changé, mais la vue du sang et de mes cadets terrorisés, et l'absence de notre paternel la ramenèrent à la réalité tout en me demandant des explications. Sauf que je n'en n'avais pas. C'était comme si je m'étais endormi, et à mon réveil je ne pouvais que faire des spéculations, n'ayant aucun souvenirs.
Ma mère me demanda alors ce que je pensais du sang en me reprenant mes frères, et c'est avec toute sincérité que je lui avais répondu que je trouvais le sang fascinant et attirant, et que je prenais un grand plaisir à le faire couler en tuant des animaux avant de penser à me nourrir, et que la vue de ma fourrure ensanglantée dans un reflet de sang fut un véritable climax de plaisir et de satisfaction. Et que le corps sans vie et couvert de plaies de mon père ne m'a pas touché plus que ça, trop fasciné par les plaies béantes et son sang.

Entre ses sanglots et ceux de mes cadets qu'elle tentait de calmer, elle réussit à m'expliquer vaguement que j'étais très probablement affecté par une maladie propre aux personnes de notre espèce qui pouvait alors me pousser à avoir des comportements violents et à éprouver une attirance toute particulière pour le sang et insatiable, et que les moments de vides étaient un autre symptôme. Les thérianthropes de mon genre possédaient une appellation particulière comme les Alphas et les Bêtas ; pour nous c'était Zêta. Des thérianthropes maudits. Au fur et à mesure de ses explications, je m'attendais à ce qu'elle me rejette à son tour, et me chasse en me traitant de monstre, pour sa sécurité et celle de mes cadets car ma folie avait emporté son mari.
Cependant, elle ne fit rien de ce genre. A ma grande surprise, et ne lui ayant jamais demandé elle n'avait pas décidé de me chasser pour ce que j'avais fait et ce que j'étais ; j'imagine qu'elle fut aussi surprise que moi vis à vis de cette décision. Plutôt que de me chasser pour éviter qu'un autre malheur ne s'abatte sur nous, elle s'était baissée pour me prendre dans ses bras et caresser ma fourrure.

Tout se passa très vite, j'étais dans l'incapacité de reprendre une forme humaine dans l'immédiat, alors elle s'était attelée à nettoyer mon pelage et elle se transforma elle-même pour revêtir sa forme de renarde et porter mes cadets, et nous nous sommes enfuis de notre petit maison, pour partir et quitter notre petite bourgade afin de s'isoler de la société, des civilisations évoluées ; afin de vivre au jour le jour à l'état sauvage. Mes cadets apprirent rapidement à se transformer pour s'adapter à notre nouvelle vie, mon frère était un renard, tout comme l'une de mes deux sœurs tandis que la seconde était une chauve-souris et ils ne présentaient pas les mêmes déviances que moi. Je chassais notre nourriture et éloignais le danger, et notre mère nous imposa une nouvelle éducation, semblable à celle de notre père lorsqu'il nous apprenait à chasser, en plus poussée et axée sur la spiritualité, et le respect de la nature en général. Je chassais toujours pour mon plaisir personnel et de mes lubies sanglantes, mais j'étais relativement calme et en paix malgré la confrontation spirituelle qui subsistait en moi entre mes deux totems.

Et nous vécûmes ainsi pendant de nombreuses années, voyageant au gré de la nature et selon les lubies du destin. Nous avons depuis été rarement en contact avec des civilisés, mais il nous est arrivé d'en croiser, généralement je les faisais fuir, dans le doute, mais parfois ma mère me contenait afin d'obtenir des informations auprès de ces quelques rencontres : Où nous étions précisément, ou dans quelle direction se trouvait la ville la plus proche lorsqu'elle avait besoin de nous acheter de nouveaux vêtements ou le strict nécessaire en revendant quelques un de mes butins de chasse. Elle me laissait seul avec mes cadets lorsque nous avions besoin de choses que l'on ne pouvait pas forcément trouver à l'état sauvage dans la nature, et mes proies n'étaient pas toujours en bon état pour nous permettre de récupérer du cuire et confectionner nous-mêmes nos propres vêtements.

C'est en faisant des rencontres comme cela que je pus voir des civilisés qui avaient des dessins sur la peau, et ma mère m'expliqua qu'il s'agissait de tatouages, des dessins que l'on faisait sur la peau et qui ne s'effaçaient pas. Tout de suite j'eus une fascination pour cet art et ces dessins, et je poussai alors ma mère à apprendre auprès des civilisés comment faire ces dessins afin d'en avoir. Le contact constant avec la nature, notre éducation spirituelle et la dualité en moi donnaient une dimension particulière à mes rêves et c'est en fiant à ces derniers que lorsque ma mère eut appris les techniques rudimentaires du tatouage que je la guidais pour couvrir ma peau de petits dessins d'une couleur semblable au sang séché. Comme j'étais encore jeune au début et en pleine croissance je fus obligé de me contenter de petits tatouages à des endroits spécifiques qui n'étaient pas voués à évoluer drastiquement, mais au fil des années je pus lui en demander des bien plus complexes, et plus grands, tout en fiant toujours à mes visions et à mes rêves.

Mes cadets, en grandissant, ne nourrissaient pas de réelles rancœurs à mon égard malgré ce que j'avais fais à notre père, pas même mon frère que j'avais pourtant battu, et ils m'avaient accepté comme "chef" aux côtés de notre mère. Notre vie était paisible, dictée par le destin et dame nature et notre volonté. Et ce jusqu'à 259ème lunaison, soit mes 21 ans. Nous campions dans le même bois depuis plusieurs mois et un matin, alors que j'étais partis chasser, la nature eusse décider qu'il était temps pour moi de vivre seul. Des orcs me prirent en embuscade, et l'agitation de la faune m'avait permis de comprendre que je n'étais pas le seul dans cette situation. Ils étaient aussi bien armés d'armes blanches, que de pièges, mais aussi de montures domptées et dociles. Il s'agissait de chasseurs qui en avaient après notre peau de thérianthropes, et j'imagine qu'ils voulaient sans doute me capturer en tant que spécimen particulier. Ou juste de me dépecer pour donner n'importe quelle partie de mon corps au plus offrant. Je fus dans l'obligation de fuir, et ce le plus rapidement possible afin de vite rejoindre ma mère et mes cadets. Heureusement ils avaient réussi à se dissimuler dans la forêt, et nous avons quitté le bois discrètement afin de fuir nos ravisseurs. Du moins c'est ce que nous pensions, car à peine plus loin que le bois nous fûmes la cible d'un déluge de tir d'arcs et de flèches. Mes deux frères furent touchés et étaient alors dans l'incapacité de tenir la cadence, alors ma mère m'ordonna de les prendre sur mon dos et de les guider tous les trois le plus loin possible et de les mettre à l'abri, et qu'elle allait gagner du temps.

Et je lui ai obéis. J'ai couru aussi vite que possible avec mes cadets et les ai guidé aussi loin que je le pouvais pour pouvoir laisser ma sœur s'occuper de nos frères et faire demi-tour pour aller aider ma mère. Cependant, en retournant sur mes pas là où je l'avais laissé, il ne restait que des taches de sang et les traces d'une confrontation plutôt violente, mais ma mère n'était plus là, et son odeur allait plus loin et était mêlée à celle des chasseurs. Mon instinct prenant violemment le dessus, je me mis à leur poursuite en suivant ces odeurs ainsi que les marques laissées par leurs montures et après plusieurs heures à les poursuivre, j'étais aux abords d'un campement, et il faisait presque nuit le temps que j'arrive à les rattraper. N'écoutant que mon instinct violent et protecteur, je pris mon envol pour survoler le campement avant de faire intrusion sans faire preuve de la moindre discrétion en plein centre du camp, et je n'ai pas posé de questions. Je me suis débarrassé des chasseurs équipés d'armes à distances en priorité en faisant attention à ne pas me faire toucher par un tir perdu avant d'aller m'en prendre aux derniers et aux orcs. Au final j'aurais tué et massacré un petit groupe d'une dizaine de chasseurs sans blessures mortelles, et je me mis en quête de ma génitrice, l'appelant du bruit si caractéristique des renards. Pas de réponses. Je me mis à fouiller les différentes tentes en les déchirant et éventrant et finalement je l'ai trouvé : Sa carcasse trônait sur une table couverte de sang, et à côté étaient pendus sa peau et sa fourrure pour les laisser sécher de tout ce sang. Ma peine fut immense, ma colère d'autant plus. Et ce malgré le sang présent, mais il n'avait rien d'enivrant comme celui de mon père, ici, il était puant, et révoltant. Je me mis à regretter de les avoir avoir éliminé le plus rapidement possible, j'avais le sentiment amère qu'ils auraient dû souffrir d'avantage mais qu'au final la mort de ma mère n'allait pas pouvoir être pleinement vengée. Je me mis à saccager le reste du campement, et finalement j'y ai mis le feu, avant de partir, en emportant avec moi ce macabre trophée de guerre qu'ils ont fait de mon parent.

Je rebroussais chemin afin de retourner autour de mes cadets, malheureusement ayant laissé ma sœur trop longtemps seule, sans mon assistance ou celle de notre mère elle n'a pas été capable de maintenir mon frère et mon autre sœur le temps que je revienne, et ils sont morts en se vidant de leur sang. Face à cela, le sang qui me recouvrait, et la vue de la fourrure de notre mère transformée en apparat, elle fut dévastée et me demanda de lui permettre de rejoindre nos parents et ses frères, et que même si la mort de notre mère et de nos frères n'était pas de mon fait, elle n'en restait pas moins le résultat de ma malédiction et que contrairement à ce que j'ai toujours pu penser, ce n'était pas mes cadets qui n'auraient jamais dû naître, mais bien moi. Je ne prêta pas attention à cette remarque et cédai à sa requête ; d'un mouvement rapide et précis, je m'étais jeté sur elle et avais enfoncé ma mâchoire dans sa gorge après qu'elle ait repris forme humaine. Serrant de toutes mes forces, sa mort fut rapide. J'ai brûlé son corps avec celui de ses frères pour qu'ils puissent se mêler à la nature, comme la carcasse de notre génitrice qui a également finit dans les flammes, et celle de notre paternel qui a probablement été la cible de charognards. Ils étaient ensemble, portés par le souffle de la nature, et moi, j'étais seul. Ma vie ne changea pas pour autant.

Je me mis à errer sans but particulier pendant des années, et je ne me mêla plus jamais avec les civilisés qu'importe leur provenance et leurs origines. Je me contentais d'avancer tout droit, de passer quelques mois au même endroit, et je reprenais ma route, tout droit. Je chassais, parfois, je volais des passants, ou des marchands itinérants, d'ailleurs, c'est grâce à un larcin que j'ai obtenu la bague que je porte maintenant, j'avais sentis qu'elle avait quelque chose de spéciale comme la dague de mon père. J'étais le plus souvent possible sous ma forme de thérianthrope, mais quand je reprenais forme humaine pour une question de praticité je ne portais qu'un pagne vulgairement taillé dans du cuire et sinon la peau de ma mère sur le dos. Et au fil des années et de mes pérégrinations, je faisais usage des techniques de tatouages que ma mère utilisait sur moi pour recouvrir toujours plus mon corps de ces dessins tribaux couleur sang, ne laissant au final que très peu d'endroits vierges de cette pratique sur mon corps. Ma mère s'occupait de mes cheveux et me les coupait parfois quand elle était encore là, et depuis je les ai simplement laissé pousser selon leur volonté.

J'étais un ermite. Et la nature était ma nouvelle mère, ma nouvelle famille. Et tout ce que j'avais à faire, tout ce qui me restait à faire de ma vie de thérianthrope maudit, était de faire usage de ma malédiction pour m'assurer que la nature était respecté où que j'allais. C'était la seule raison que je m'étais trouvé pour justifier cette malédiction. La nature m'en a affublé pour une raison : et c'était là celle que j'avais trouvé.

Les années passèrent, j'étais méfiant et isolé, loin de toutes formes de vies civilisées, et une nuit j'eu un rêve étrange. J'étais dans une arène, et je me voyais en étant extérieur à moi-même. Je portais un collier et j'étais couvert de sang : A mes pieds, quelqu'un d'autre qui portait également un collier, ensanglanté, et autour de nous des voix hurlaient : "L'Esclave" avec force et plaisir. Moi, je pouvais lire dans mes yeux que j'étais enivrés par ces acclamations, et j'avais le regard d'un enfant qui participait à un jeu. Un jeu macabre, de duels à mort. Et j'aimais ça. Et on m’incitait à continuer, on m'en donnait toujours plus pour satisfaire ma soif, et mes spectateurs.

C'est à mon réveil que je pris alors la décision de trouver un pareil endroit, et satisfaire ce rêve lucide qui ne pouvait qu'être un appel du destin, la prochaine destination que la nature avait choisi pour moi. Instinctivement, je suivais mon chemin, et me contentant de dépouiller quelques passants et marchands par unique plaisir de le faire, j'en profitais pour demander par où j'allais finir en continuant sur cette direction. Et finalement je suis arrivé ici, au Duché du Sud. J'ai très vite compris quelle était la condition des personnes comme moi, les thérianthropes. Ils finissaient généralement mal, ou en tant qu'esclaves, mais ce n'était jamais pour quelqu'un de bien ou alors c'était pour finir dans des fosses clandestines, voués à se battre pour survivre. J'étais arrivé. Je me suis livré moi-même en tant qu'esclave auprès d'un maitre d'esclave devant son échoppe où il hurlait les qualités de ses marchandises vivantes. Je fus direct et sincère ; je lui dévoilais ma condition de thérianthrope maudit, et que j'étais là pour devenir esclave, et me battre dans leurs arènes parce que c'était ce que le destin voulait ; et donc ce que moi je voulais. Il ne m'a pas tout de suite pris au sérieux, j'ai été obligé de lui dévoiler ma transformation à l'abris des regards et il fut de suite enchanté par mes attributs. Il céda à ma requête et m'intégra à sa marchandise. Je fus rapidement inscris et jeté dans les fosses, j'avais l'obligation de gagner dans la violence et le sang, et de lui décrocher le gros lot, ou de mourir en silence.

J'ai maintenant 61 ans, et cela fait 7 ans que je suis l'esclave de cet homme se prénommant Thorgal, et en même temps son produit vedette. Je n'ai pas perdu un seul combat, les seuls que j'aurais pu perdre j'ai usé de mes avantages attribués par mes origines et mes totems pour être quand même celui qui arrache la victoire à mon adversaire en même temps que son cœur. Thorgal s'occupe alors bien de moi pour un esclave, j'ai un pagne décent ainsi qu'un semblant partiel d'armure en cuire, une cellule et des barreaux propres et solides, un collier massif et large autour du cou pour qu'il ne se brise pas quand je me transforme pendant un combat par envie de lire le désespoir et l'injustice dans les yeux de mes opposants, j'ai eu le droit de garder la dague de mon père et la bague que j'ai volé -et qui fait le bonheur de mon possesseur vis à vis de mes blessures suite à mes combats- ainsi que la peau de ma défunte mère, il participe même à son entretien pour qu'elle soit conservé au meilleur de sa forme. Il me nourris, et il m'a même acheté une harpe pour que je puisse en jouer dans ma cellule ; les autres esclaves n'ont rien le droit de dire même si je me mets à jouer en pleine nuit, ils peuvent juste se taire, ou s'arracher les oreilles. Et à l'image de mon rêve, je me fais appeler "L'Esclave" et l'on me connait uniquement par le biais de cette appellation mais nombreuses sont les personnes qui viennent me voir à l'oeuvre, apportant même parfois leurs propres hommes de mains pour me les jeter en pâture.

Cette nouvelle vie me plaît. Je vis au gré des confrontations, du sang et des blessures. Parfois quand mes combats sont trop expéditifs et donc insatisfaisants, j'exige une autre victime et elle m'est généralement autorisée, et je fais le bonheur de mon détenteur et de ses affaires qui sait qu'il me vendra pour un bon prix le jour venu. Car les rares personnes qui ont voulu m'acheter jusqu'à présent, j'ai catégoriquement refusé auprès de Thorgal, justifiant que je n'étais pas juste un esclave banal et qu'il était hors de question que ma vie palpitante s'achève en queue de poisson à faire la poussière ou servir d'animal de compagnie et de figuration pour un simple fortuné. Et il a toujours été de mon côté, en attendant que je trouve quelqu'un de suffisamment digne. Et j'attends ce maître digne de moi, en même temps que de valeureux opposants à affronter jusqu'à ce que leurs os ou les miens soient en miettes.

Liens :

- Mon goêlier se prénomme Thorgal, c'est l'humain qui me garde et qui me nourris dans ma condition d'esclave en attendant que je meurs un jour au cours de l'un de ses combats d'arènes ou que je sois acheté pour un bon prix, en justifiant ce dernier au travers de mes nombreuses qualités.
- Je n'aime pas les orcs ...
- Je déteste les machines et toutes les personnes qui en font un usage régulier


Qui êtes vous ?


Petite présentation de votre personne : Lightynounet. Je suis un jeune homme de bientôt 24 ans, fan de littérature et de musique ... Dans les très grandes lignes.

Rythme rp et particularités : Cela fait 9 ans que je fais du rp, j'ai généralement un rythme soutenu et régulier en matière de réponses ... Et nous allons dire que lorsque je suis inspiré, ce qui est généralement le cas, j'écris beaucoup et tourne aux alentours d'un minimum de 2000 à 2500 mots

Comment avez vous découvert le forum : En effectuant une recherche sur forumactif avec un ami qui me rejoindra peut-être afin d'rp à nouveau ensemble sur un même forum

Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?
Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ?
Des ambitions probablement, quant à une possible évolution je n'y ai pas encore réfléchis n'y étant pas encore mais je trouverais très vite quelque chose. J'aime laisser faire le jeu et voir où cela me mène mais je trouverais vite quelque chose à accomplir ~


Otmar Ehrlich Deffarès
Otmar Ehrlich Deffarès

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MessageSujet: Re: Kazuhiro Kiyoshi Kazuhiro Kiyoshi EmptyMer 10 Avr - 10:38


Equipements et facultés de la bête



Nouvelles pièces d'équipement de la bête :

- Une harpe ; enchantée "Hypnose" : Permet d'hypnotiser les auditeurs qui ont une volonté inférieure au musicien tant que la mélodie dure. Néanmoins ces derniers s'ils venaient à se retrouver en danger, se détacheraient immédiatement de cette hypnose.

- Un bracelet ; enchanté "Bouclier magique" : Permet de créer un bouclier magique de 50 centimètres de rayon qui peut parer un projectile physique ou magie de taille petite ou moyenne. Utilisable 3 fois par combat.

- Une troisième bague ; enchantée "La bête intérieure" : Cet enchantement fort pratique pour un thérianthrope et non cumulable avec d'autres enchantements ayant un effet similaire, permet à celui-ci de prendre 20 pour cent plus rapidement sa forme animale, évitant ainsi qu'il soit vulnérable trop longtemps en plein combat.

- Trente soldats de plombs enchantés : Ces derniers sont capables d'exécuter des ordres simples et se déplacent, se battent, etc... Généralement, il s'agit de jouets pour enfants.

- Deux bâtonnets magiques ; fraise et pomme : Une fois dans la bouche, ils libèrent le goût de la nourriture qu'ils sont sensés représenter. Ils ne sont pas à manger, mais donnent l'impression de rassasier.

- Un masque miroir Fortunéen : Un masque en céramique blanche tout à fait ordinaire à première vue, mais qui si porté par quelqu'un fera voir à tout interlocuteur le visage de la personne "Parfaite", "Aimée", "Admirée". Cela va ainsi de soit que tout ceux qui discuterons avec la dite personne portant le masque auront en face d'eux une vision différente.

- Un pavois : Un grand bouclier en bois pouvant être fixé au sol. Couramment utilisé comme couvert par les arbalétriers.

- Une cape renforcée : Une cape faîte de cuir, peut éventuellement arrêter un coup de poignard.

- Des bottes de voyageur : Des bottes faîtes en cuir renforcé, idéales pour protéger ses pieds des intempéries et marcher dans la boue.

- Une toxine ingérable : Une toxine à ingérer qui tue en 10 minutes si l'on ne boit pas l'antidote fournit avec. Sauf si l'on a une résistance physique impressionnante.





Nouvelles facultés de la bête :

~ Améliorations corporelles majeures ;
- Régénération surnaturelle : La magie rend le corps de celui dans lequel elle est insufflée capable de se remettre particulièrement rapidement de ses blessures. Si ce dernier n'est pas non plus rendu plus résistant par cela et sera tout aussi vulnérable qu'avant aux blessures fatales, il pourra se remettre totalement en une minute d'une blessure légère, une dizaine de minute d'une blessure moyenne et une heure d'une grave. Il pourrait même survivre à une blessure mortelle avec un peu de chance...

- Néant : L'essence du Vide a été insufflée dans le corps du bénéficiaire de cette amélioration. Lorsqu'il est touché par une attaque, qu'importe l'attaque, il est possible que celle-ci passe à travers lui sans rien lui faire comme si elle avait traversée du vide... (1 chance sur 10 qu'une attaque, quelle que soit l'attaque, ne cause aucun dégât.)

~ Améliorations corporelles intermédiaires ;
- Soutien de l'esprit : La magie insufflée dans votre corps offre un soutien à votre esprit, aidant ce dernier à rester concentrer plus aisément, même dans les situations délicates, critiques et stressantes. Idéal pour arriver quand même à réaliser des actions complexes ou user de magie.

- Beauté parfaite : Votre corps est totalement altéré par la magie pour parfaire la beauté qui est vôtre, vous permettant de littéralement subjuguer les autres par celle-ci. Cette amélioration corporelle vous permet d'effectuer un test de beauté une fois par jour opposé à un test de volonté pour déstabiliser quelqu'un pendant quelques instants ou le rendre plus influençable par vous pendant une bonne heure.

- Équilibre magique : La magie améliore le sens de l'équilibre du bénéficiaire, celui-ci devient bien plus difficile à renverser/déséquilibrer et est capable de se remettre plus rapidement de tout renversement ou déséquilibrer.

- Langage bestial : La magie vous permet de comprendre le langage des bêtes et de parler aux animaux. Cela ne veut pas dire que ces derniers vont vous apprécier pour autant...

~ Améliorations corporelles mineures ;
- Chair ferme : La magie rend la chair plus ferme et résistante, offrant une résistance légèrement meilleures aux dégâts tranchants et perforants.

- Os solides : La magie rend les os plus solides, offrant une résistance légèrement meilleure aux dégâts contandants.

- Fertilité : La magie rend celui ou celle qui bénéficie de cette amélioration deux fois plus fertile.

- Voix mélodieuse : La magie rend votre voix plus mélodieuse et douce à l'oreille.

- Protection immunitaire : La magie renforce votre système immunitaire vous rendant modérément plus résistant aux maladies et légèrement plus résistant aux poisons de tout type.

- Regain : La magie permet à votre corps de récupérer un peu plus rapidement votre vigueur suite à un effort qui vous a fatigué.





Artefacts de la bête :

- << Courroux du maudit >> :
A l’origine, le mage spécialisé en améliorations corporelles qui s’était occupé de Kazuhiro et d’appliquer les améliorations qu’il avait exigé s’était proposé de tenter une amélioration de la toute première qu’il avait placé dans le corps du thérianthrope ; Néant.
L’amélioration fut un succès suite au rituel qui vint se montrer suffisamment long pour que Kazuhiro discute avec le mage, parlant de lui et de ses origines, de sa nature "maudite" ; mais aussi de sa non-victoire contre Sigismond Bonnenfant qui le faisait penser qu'il s'était peut-être adouci avec le temps, surtout depuis qu'il n'ère plus dans la nature naturellement et sauvagement, qu'il n'était peut-être plus que l'ombre de lui-même à force d'affronter toujours plus d'adversaires plus faibles que lui. A l'écoute du thérianthrope mais aussi avide de pièces d'argent, le mage proposa à Kazuhiro et son maître, contre une somme d'argent bien plus importante, de tenter diverses expériences pour "restaurer" sa rage d'antan mais également de parfaire sa condition de thérianthrope Zêta s'il en avait le potentiel. Le maître et l'esclave acceptèrent la proposition malgré l'absence de réussite assurée. Les rîtes furent longs et éprouvants, mais heureusement accompagnés de succès ; le renard sentait qu'il était différent, que sa nature profonde était prête à exploser à tout moment et à le consumer s'il ne parviendrait pas à la contrôler avant de ne redevenir qu'un amas de chair affublé de crocs et de crocs en quête de sang frais qui devint en même temps une plus grande obsession chez lui.

° Amélioration corporelle augmentée : Néant, la probabilité d'activation passe d'une chance sur dix à deux chances sur dix !
° Mutation physique (Activable en forme de thérianthrope) : Permet à Kazuhiro de générer une toxine empoisonnée et d'en recouvrir les poils de sa queue. Cette toxine est assez volatile et peut provoquer des hallucinations, ou troubler les sens de la cible temporairement et de manière modérée. Le poison a une portée volatile de 5 mètres. (Test de perception - 20 en début de combat pour ne pas souffrir de cela pendant 3 tours, infligera sinon des malus aux jets allant de -10 à -20 selon la gravité de l'échec)
° Affronter six puissants adversaires en duel, chacun originaire d’une des grandes nations Orzaniennes
° Atteindre le rang « Connu » dans chacune des six grandes nations





 

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MessageSujet: Re: Kazuhiro Kiyoshi Kazuhiro Kiyoshi EmptyDim 5 Mai - 15:41


Talents de la bête



Agilité ; niveau actuel : Prodige/Adepte

° Danse martiale : Lorsque vous vous battez vous dansez, ou presque.
Novice : Vos adversaires subissent un malus de 5 pour vous toucher au corps à corps.
Adepte : Le taux de réussite critique de vos adversaires à leurs jets d'attaques est réduit de 2 quand ils vous attaque. Quoiqu'il arrive, un résultat de 0 à 4 restera par contre une réussite.

° Acrobatie de combat : Vous êtes capables d’exécuter de magnifiques acrobaties en plein milieu d'un combat.
Novice : Tout adversaire subit un malus de -10 pour vous toucher au corps à corps.
Adepte : Vous bénéficiez d'un bonus de +10 pour toucher un adversaire chaque fois que vous réussissez à l'esquiver à la prochaine attaque.


Vivacité ; niveau actuel : Prodige/Adepte sous forme humaine ▬ Légende/Expert sous forme thérianthrope

° Outrepasseur de défense : Vous savez user de votre rapidité naturelle pour outrepasser la défense se votre adversaire.
Novice : Vos adversaires subissent un malus de 5 pour esquiver ou parer vos attaques.
Adepte : Le malus est de 10.
-> Limite humaine

Maître : Le malus est de 15.
Expert :  Le malus est de 20.

° Réflexes aiguisés : Vous êtes doué quand il s'agit de réagir en urgence.
Novice : Vous bénéficiez d'un bonus de 5 pour esquiver les attaques au corps à corps.
Adepte : Les malus occassionés à votre capacité à esquiver au corps à corps sont divisés par deux.
-> Limite humaine

Maître : Avec une réussite critique en esquive au corps à corps, vous déstabilisez votre adversaire.
Expert : Vous pouvez agir même quand vous êtes totalement prit par surprise, mais subirez un malus de 20 à votre test.


Musique ; niveau : Virtuose/Maître

° Musique : Vous êtes particulièrement talentueux dans le domaine musical.
Novice : Vous jouez toujours juste quoiqu'il arrive sauf si vous jouez mal volontairement.
Adepte : Vous ne mettez guère longtemps à maîtriser plus que correctement un nouvel instrument.
Maître : Vous avez un bonus de +5 pour user d'enchantements ou améliorations en rapport avec votre instrument.




 

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Kazuhiro Kiyoshi
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