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Orzian, engrenages et arcanes
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Orzian, engrenages et arcanes


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Gloria Silmara
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MessageSujet: Gloria Silmara Gloria Silmara EmptyJeu 22 Mar - 18:24

Silmara Gloria : Sergent

Gloria Silmara 2a66Gloria Silmara Bscp
Identité


Nationalité : Eïlynstérienne
Race : Kitsune
Nom : Silmara
Prénom : Gloria
Surnom : Rakiel
Sexe : ♀
Date de naissance : inconnue
Age : 37 ans
Lieu de naissance : Teïder
Lieu de vie lors de votre entrée en jeu : Eïlynster
Rang social : Petite gradée
Métier/Position dans la société : Sergente
Titre : aucun pour le moment


Armes et équipement :


Armure et armes en votre possession lors de votre entrée en jeu :

Armure de plates complète :  Une armure intégrale composés de plates d'acier. (rouge)
->Enchantement : Légèreté du vent : L'armure ainsi enchantée devient aussi légère qu'une plume

Spatha (Eïlynster) :  Une épée longue dotée d'une lame large et d'une garde étroite et plate.

Gants de combats renforcés : Des gants en cuir qui ont été renforcés pour provoquer davantage de dégâts lorsque l'on frappe avec.
->Enchantement : Ardence : L'arme quand elle est dégainée devient aussi chaude qu'un charbon ardent sans pour autant brûler celui qui la manie ou l'équipement de ce dernier. Elle devient ainsi capable de brûler les plaies que l'on infligerait avec.

Autres équipements

Ensemble pratique :  Un ensemble simple, mais pratique qui reste confortable et ne limite pas les mouvements.

Boucle d'oreille classique (une seule) : Enchantement : Perception de la puissance : Cet enchantement à apposer sur un bijou permet de percevoir la puissance globale de quelqu'un se trouvant en face du porteur du bijou. Que ce soit des qualités physiques ou ses compétences martiales.

Sac à dos/Gibecière :  Pour transporter vos affaires lors de vos voyages.
->Enchantement : Protection magique :  L'objet ainsi enchanté devient très résistant aux conditions extérieures non magiques.

Menottes : Des menottes en acier.

Longue vue : Une longue vue.



Caractéristiques :




Magie : (Description ici.)

Potentiel : Grand

Feu : Inapte
Eau : Inapte
Vent : Inapte
Terre : Inapte
Lumière : Inapte
Ténèbres : Inapte
Invocation : Inapte
Nécromancienne : Inapte
Transformiste : Maître

Mental : (Description ici.)

La volonté : Prodige
Contrôle de soi : Maître
L'intelligence : Champion
La perception : Maître
Le charisme : Champion
Technologie : Inapte

Physique : (Description ici.)

Force physique :Champion (-2 sous forme naturelle, pas de malus sous forme grand renard)
Agilité : Maître (+1 sous forme naturelle; +3 sous forme grand renard)
Vivacité : Maître (+1 sous forme naturelle; +3 sous forme grand renard)
Résistance physique : Champion
Résistance magique : Champion (+2 sous forme grand renard)
Vitalité : Confirmé (-2 de malus racial)
Beauté : Champion (+2 de bonus racial)
Discrétion : Adepte

Martial : (Description ici.)

Armes de tailles : Prodige
Armes lourdes : Inapte
Armes d'hast : Inapte
Faux : Inapte
Art de la défense : Adepte
Armes de lancer/fouet : Inapte
Arc/arbalète : Inapte
Mains nue/Arts martiaux : prodige
Armes à feu : Inapte
Equitation : Inapte
Domptage : Inapte
Conduite : Inapte




Description de votre personnage :


Description physique :

Reconnaissable à son air juvénile et ses attributs de Kitsune, il est facile de reconnaître Gloria après une brève description. D’environ 1m60 pour environ une cinquantaine de kilo, Gloria est une kistune musclé qui malgré tout présente certaine forme bien dessiné, des courbes élégantes ainsi qu’une poitrine qui bien que faible, reste un attribut vantant sa beauté de kitsune. Son visage n’est pas en reste, de fin trait, des lèvres fines, des yeux d’un bleu claire tirant sur le vert sublime, un nez ni trop petit ni trop gros, sans parler d’une pilosité faciale parfaite qui est pourtant peu entretenu. Ce visage est couronné par une longue chevelure blonde avec quelques mèches rousse, coiffé en une natte lui descendant jusqu’en bas des épaules. Bien entendu, on peut remarquer deux oreilles de renard surplombant cette coiffure, oreilles dont le pelage est blond.

Ce visage est couronné par une longue chevelure blonde avec quelques mèches rousse, coiffé en une natte lui descendant jusqu’en bas des épaules. Gloria ne possède qu’une queue, due à son jeune âge, queue qui a pour longueur environ 60 centimètres. Il est d’ailleurs aussi bon de noter que son armure possède l’espace suffisant pour laisser visible la queue-de-renard de l’Eïlynstérienne qui, tout comme ses oreilles, possède un pelage blond.

De par sa nature de Kitsune, Gloria possède également une forme de renarde géante, faisant à peu près la taille d’un lion avec son poids. Son pelage sous cette forme, est blond, mais bien plus claire que sous sa forme humaine, ses pattes, oreilles et sa queue, ont leur extrémité de pelage noir, faisant des motifs circulaires très esthétiques à la jonction avec le pelage blond. Gloria ne possède qu’une queue, due à son jeune âge, queue qui a pour longueur environ 60 centimètres. Ses yeux quant à eux restent inchangés, tout comme sa voix. Voix qui bien que faisait pensant à une adolescente plutôt qu’à une adulte, car très peu grave, reste tout de même autoritaire et n’a aucun mal à se faire entendre, car tout de même assez forte.

Autre élément à noter, les oreilles de Gloria bougent en fonction de ses émotions, se baissant ou allant en arrière lors d’émotion négative, comme la tristesse dans le premier cas ou bien la colère dans le second et se redresse voir frétille en cas d’émotion positive, telle la joie. Ce qui compense avec son visage qui est bien moins expressif, sans pour autant être taciturne.

Description mentale :

Avant d’être une personne à part entière, Gloria est une guerrière, une soldate d’Eïlynster et par conséquent elle agit comme telle. Discipliné, obéissante et stricte, c’est ainsi que la plupart de ses frères et sœurs d’armes et ses supérieurs vous la décrieront. Cependant elle n’en ai pas moins une de leur camarde, sa fidélité pour les siens est sans faille, ce qui fait d’elle une sergent apprécié et respecté de ses hommes, car jamais elle n’abusera de sa position sur qui que ce soit et elle ne favorisera personne non plus, mais surtout elle sait se montrer humble envers ses hommes, sachant parfaitement comment affirmer son rang sans pour autant mettre une distance avec ceux du grade inférieur.

Ainsi, Gloria est une amie, ou plutôt une camarade qui, malgré un grand sérieux quant à ses responsabilités, assez affectueuse. De plus, elle ne considère pas la famille comme étant un cercle fermé, il n’est pas conséquent pas dure de faire parti de ses “frères et sœurs d’armes”, une bataille à ses côtés, un duel disputé avec elle, tant que vous lui avez prouvez votre âme combative, Gloria vous acceptera bras ouvert dans ce qu’elle appelle sa famille, et cela, sans aucune distinction de nationalité ou de race.

En parlant de sa race, celle des kitsunes, il faut savoir que Gloria n’en accorde que très peu de valeur, voir aucune, comme pour toutes les races existantes d’ailleurs. Bien sûr, elle sera sujette à certains préjugés, mais la jeune femme a pour principe de penser que n’importe qu’elle individu est apte à devenir à un guerrier émérite peut importe ce qu’il est, elfe ou orc, peut lui importe, seules vos capacités guerrières seront jugés. Cela en va de même pour elle-même, en aucun cas Gloria se définit en tant que Kitsune, mais comme dit précédemment, comme une guerrière Eïlynstérienne, elle ne ressent donc aucune appartenance particulière pour la race des Kitsunes.

En ce qui concerne ses supérieurs, Gloria obéira à tous leurs ordres et, même si elle est en désaccord avec ces derniers, n’hésitera à les suivre, même les plus audacieux ou encore dangereux. Elle fait également preuve d’un grand respect pour sa hiérarchie, ce respect ayant même une dimension presque sacré pour elle, car après tout à Eïlynster, seul le mérite est moteur d’ascension, c’est en tout cas, une valeur à laquelle elle croit fortement.

Cependant derrière toutes cette humilité apparente, se cache un certain orgueil prépondérant à sa personnalité. En effet, Gloria a une grande confiance en ses capacités de combattante et de sergent, mais pour la simple raison qu’elle est membre de l’armée Eïlynstérienne, qu’elle estime et vénère comme une véritable exalté. Ainsi, cet orgueil, s’apparente d’avantage à un sentiment puissant d’amour et de fierté pour sa grande nation.

Cette fierté l’amène à une certaine hostilité envers les autres nations d’Orzian, qu’elle juge comme étant inférieur à Eïlysnter, ce qu’elle ne cache aucunement.
Ainsi, elle considère à peine les Duchés du Sud comme une nation, mais plutôt comme une terre sans honneur ni valeur dont le peuple désunis n’est animé que par l’appât du gain et autre élément superficiel. Akkaton, quant à elle, n’est pour elle qu’une terre de sournois expansionniste, laissant n’importe qui les rejoindre sans quelconque notion élitiste, ce qui est pour elle une honte, sans oublier qu’il use de maint stratagème pour éviter les conflits armés, ce qui est bien entendu lâche à ses yeux. Son jugement envers l’empire Ikhildien et la nation de Eïrn est assez similaire, des peuples désunis, au gouvernement laxiste, il y a peu à rajouter. Étonnamment, le jugement que la guerrière porte à Teïder est bien moins tranchée. En effet, les Teïdériens, malgré leur coutume et religion absurde, sont des guerriers unis derrière une idéologie, mais également un ennemi récurant pour sa nation.

Or, en toute bonne Eïlynsterienne, Gloria aime la guerre et le combat. Lutter pour sa survie et la gloire, c’est ainsi que le meilleur en chaque être peut pleinement s’exprimer et que ce créé les légendes. C’est donc avec passion qu’elle guerroie, que ce soit amicalement avec ses camarades d’arme, en défiant des étrangers ou tout simplement sur un champ de bataille.

Et dans ce domaine, la guerrière est intransigeante, s’il vous a été dit qu’elle était une sergente apprécié de ses hommes, ces derniers savent très bien ce qu’il en coûterait de la décevoir d’une quelconque manière. Les déserteurs, les fuyards sur les champs de bataille, les lâches abandonnant leur camarade, tous ces énergumènes ne méritent qu’une chose, la mort. Bien qu’elle ne soit pas naine, Gloria a la rancune farouche, surtout si cela concerne son honneur ainsi que celui de sa nation, elle accorde également énormément de valeur à la fidélité, qui pour elle va dans les deux sens, toutes formes de trahison vous conduira donc à une franche haine qu’elle ne dissimulera pas.

Il est facile de constater que la vie de Gloria n’est régie que par la guerre, les combats et par une certaine forme de violence, comme la majorité des Eïlynstériens. Pour ainsi dire, en dehors de cela, elle n’a pas vraiment de passe-temps et ses rares occupations lorsqu’elle n’est pas en service reste fortement lié à son quotidien militaire. Entre s’occuper de son équipement, qu’elle estime être les prolongements de son être, Gloria montre également beaucoup d’intérêt dans l’aspect historique des choses. Cela peut concerner tout aussi bien l’histoire de son pays que celui d’une âme ou d’une armure par exemple, elle aime également toutes histoires sur les faits d’armes, qui s’agisse de guerrier légendaire ou tout simplement de soldat méconnu. Gloria est également férue quant à la découverte de nouveau style de combat, surtout si elle peut en être l’observatrice directe.

C’est d’ailleurs pour cela que, lorsque la jeune kitsune n’est pas en service, cette dernière tient une taverne sur les terres Eïlysntériennes. Quel rapport me diriez-vous ? Et bien, il faut savoir que cette taverne, du nom de “Petite Renarde”, ne se contente pas de servir des boissons alcoolisés, il s’agit avant tout d’un lieu de rencontre. En effet, l’établissement s’apparente plus à une arène miniature qu’à une taverne, car Gloria y organise régulièrement des combats amicaux et autres défis, mêlant force et endurance, il ne serait pas mensonger que de dire que ce lieu représente parfaitement sa tenancière. C’est d’ailleurs dans ces moments qu’il vous sera possible de voir une Gloria plus décontractée, s’accordant un peu légèreté dans son strict quotidien.

Un quotidien si strict, qu’il ne laisse que peu de place pour les histoires de cœur, ce qui fait que Gloria n’est que très peu porté sur ce domaine. Pour commencer, la guerrière n’apporte que très peu de valeur à ce genre de chose, ne vous y trompez pas, ce n’est pas qu’elle n’est pas capable d’aimer, bien au contraire, mais elle ne fait pas de ce genre de sentiment une priorité. Ce qui fait qu’elle aura tendance à passer sous silence tous sentiments amoureux qu’elle pourrait éprouver, qui seront par conséquent difficilement repérable par autrui. Cependant certaine chose sont certaines, tout d’abord Gloria se moque du genre, de la race, et l’aspect physique n’est que secondaire pour elle. Ce qu’elle recherchera, du moins si elle était amenée à chercher, chez un partenaire, c’est un cœur vaillant, une fidélité à son égard et envers Eïlynster sans faille, mais aussi une personne qui lui tiendrait tête en duel, qui la pousserait à se surpasser en permanence, avec qui elle pourrait guerroyer avec euphorie. Jamais son cœur n’irait un guerrier aux capacités médiocre ou avec une personne dont le grade est trop éloigné du sien, supérieur comme inférieur, cela pour éviter non seulement de mêler vie sentimentale et professionnelle, mais également dans une optique de dignité vis-à-vis de l’autre, c’est un égale qu’elle désire, pas autre chose.

Pour conclure, quelque chose d’assez récurrent revient chez Gloria, c’est sa fierté, que ce soit pour sa nation, pour ses talents martiaux ou pour son unité de traqueur, le sentiment de fierté est omniprésent chez elle, ce qui fait que la moindre défaite la poussera à s’améliorer afin que cela ne se reproduise plus. Mais il y a une chose pour laquelle sa fierté ne saurait être altéré ou mis à mal, son nom. Gloria, ce nom fait non seulement référence à la gloire, mais c’est également le prénom que lui a donné son défunt et vénéré mentor, Silma. Quant à Silmara, nom qu’elle s’est elle-même donné, il n’est pas difficile de comprendre qu’il fait référence à son mentor et qu’ainsi elle cherche à lui faire honneur et de donner à son nom la gloire qu’il n’a pu avoir de son vivant.

Convictions :

Gloria ne souhaite qu'une seule chose, faire honneur à sa nation, à ses frères et sœurs d'armes, mais également à elle-même. Elle désire gagner en grade, mais aussi rentrée dans la légende de sa nation ainsi que de mourir d'une mort des plus glorieuse.



Passé de votre personnage :


Histoire :

Prologue : Chapitre 0-0 : L’histoire tragique d’une mère

Le désespoir peut parfois amener aux pires décisions. Chasser par les siens, familles comme amis, pour de ridicules querelles d’un héritage dont la valeur était avant tout symbolique, une Kitsune du nom de Yamiko se retrouva, il y a environ 37 ans de cela, dans une situation des plus critiques. Pourtant, cette dernière n’était pas seule, car bien entendu, parmi ses proches, il y en avait toujours qu’il ne lui avait tourné le dos, mais la renarde avait quelque chose à protéger, un bien précieux qu’elle ne se pouvait se risquer à perdre. Yamiko attendait un enfant, son premier, les kitsunes ayant une faible fertilité, elle refusait de le perdre d’une quelconque manière et pour cela que rester proche de sa famille représenterait un risque constant pour sa grossesse. Pour cette future mère, une seule solution lui semblait envisageable, fuir l’empire Ikhildien, le plus loin possible. Avoir cet enfant était une véritable obsession pour elle, si bien qu’elle n’avait aucun remord à laisser sa nation et ses rares amis restant derrière elle, seul l’enfant la préoccupait et elle voulait lui donner la plus belle vie possible.

C’est ainsi, qu’aux lieux de se contenter de la campagne Ikhildienne qui, certes, ne brillait pas de son raffinement ou de ses élites intellectuelles, mais qui aurait pu amplement la cacher de la persécution de sa famille, Yamiko autant de richesse qu’elle le put et embarqua dans le premier navire commerçant qu’elle pu, en direction de l’empire Akkatonien. Un pays prometteur pour la kitsune en fuite, les rumeurs vantaient une nation où tous étaient admis sans aucune distinction de race ou d’origine, un lieu où elle espérait donc pouvoir refaire sa vie avec sa future progéniture.

Pour cela, elle devait tout d’abord passer par les duchés du Sud, où elle espérait pouvoir revendre certain de ses biens qu’elle avait pu conserver et ainsi se faire une certaine somme pour s’installer confortablement dans sa nouvelle vie à Akkaton. Cependant, comme vous devez vous en douter, les choses ne se passèrent pas exactement comme prévues. Si Yamiko put effectivement embarquer dans un navire marchand, ce dernier n’arriva jamais à destination. Le destin n’était pas non plus de son côté, intempérie sur intempérie, le bateau dévia fortement de sa trajectoire, jusqu’à finalement et malheureusement s’écraser sur les côtes Teïdériennes. Elle survécue au naufrage sans grande séquelle et sans que la vie de l’être qu’elle portait soit en danger, du moins pour un temps, elle savait très bien ce qui arriverait si les soldats Teïdériens l’attrapaient sur leur terre. Et son malheur ne faisait que commencer, car si les deux vies dont elle était garante n’avaient pas été affecté par le naufrage, la grande majorité de ses biens et richesses avaient sombrés dans les eaux. Les rescapés pouvaient se compter sur les mains et dans la panique générale, personne ne prêta attention à cette pauvre femme au ventre déjà si rond.

Ainsi son errance commença, peu de vivre, sans la moindre idée d’où elle allait et pour éviter d’être attrapé par les soldats Yamiko devait éviter les villes à tout prix, mais à défaut d’éviter les hommes, c’était la faune plus qu’agressif avec laquelle elle devait survivre. Comble de sa misère, il lui était presque impossible de séjourner, voir même d’approcher, les villages de la campagne Teïdérienne, car malgré ses capacités, inhérente à sa race, à cacher sa véritable nature, la méfiance des autochtones envers tous les étrangers n’en était pas altéré pour autant. C’est donc seule, sur une terre inhospitalière et dangereuse que la kitsune mit au monde sa fille, Yumeri. Cependant le bonheur de voir finalement ce pour quoi elle avait tenu jusqu’à là n’était pas aussi important de l’angoisse de devoir protéger son enfant dans pareil enfer.

Bien que cela la répugnait, Yamiko n’avait pas le choix, elle allait devoir voler, piller pour s’en sortir, les Teïdériens étaient trop réfractaire au inconnu, et cela, même en cachant sa véritable nature, et puis… que ne ferait pas une mère pour sa progéniture ? Combien cette vie miséreuse dura ? Deux ans, presque trois… Jusqu’aux jours ou Yamiko rencontra ce Teïdérien. Il était plutôt laid, voir même repoussant et peu futé, cependant, il était bon et lorsqu’il vit cette pauvre femme et son enfant dans pareille condition, il les accueillit chez lui sans hésitation. Encore une fois, Yamiko prit des décisions qu’il l’écoeurait, elle séduisit cet homme, malgré son apparence physique, malgré sa morale… avait-elle vraiment le choix ? Elle devait s’assurer qu’elle puisse offrir un toit stable pour sa fille, une occasion comme celle-ci ne se représenterait pas, elle devait prendre sur elle, pour Yumeri, pour le seul être qui la faisait encore tenir debout. L’homme se nommait Goery, un modeste fermier sans famille ou sans quelconque attache, ce qui arrangeait bien la kitsune qui préférait avoir une influence totale sur le Teïdérien. La vie que Yumeri, bien que courte jusqu’à maintenant, prit un tournant majeur, une présence paternelle, mais également un nouveau nom, Heloïse, quelque chose de moins Ikhildien afin de mieux se fondre dans le climat Teïdérien, sa mère, quant à elle, prit le nom d’Alienor.

Car oui, elle ne révéla en aucun cas ses origines à son nouvel époux, pour lui, elle n’était qu’une malheureuse Teïdérienne qui vivait dans la précarité avec sa fille, il restait Teïdérien après tout, elle ne pouvait lui faire confiance, du moins au début. Les années passèrent, et petit à petit, la mère kitsune se prit d’affection pour Goery, malgré le fait qu’il soit peu attirant, il était un marie attentif et aimant et un très bon père pour sa fille, cette bonté en quelque sorte, la charma et d’une certaine manière, elle était tombée amoureuse de cet homme. Ce n’était plus que par nécessité qu’elle était avec lui, mais également par sentiment, ce qui l’a fit culpabiliser sur la nature de leur relation, basée sur le mensonge. Elle prit un certain temps avant de finalement tout avouer, sur ces origines ainsi que sur sa race, mais elle fit cet ultime aveu, risquant sa vie ainsi que celle de sa fille. Bien entendu Goery fut choqué à l’entente de ces révélations, on s’était joué de lui, et il était marié à une créature non-humaine, connu justement pour leur tromperie, en tout bon Teïdérien, il aurait dû dénoncer la Kitsune, mais il ne le fit pas. Après tout, de quoi avait-il vraiment à se plaindre ? Une femme aimante et sublime, une adorable enfant qu’il l’appelait “papa”, lui qui avait toujours été mis à l’écart par les siens, lui qui n’avait nulle autre famille ? Allait-il vraiment sacrifier le bonheur qu’il avait enfin trouvé pour les traditions de ceux qui ne lui avait jamais montré une quelconque forme d’amour ou de tendresse ? Non.

Ce fut un deuxième tournant dans la vie de Yumeri, ou plutôt d’Heloïse, car maintenant, que son père adoptif était dans la confidence beaucoup de chose changèrent dans son quotidien. Pour commencer la jeune Kitsune du vivre une double vie, si chez elle, elle demeurait Yumeri, à l’extérieur elle devenait Heloïse, c’était quelque chose d’assez éprouvant pour elle, car son jeune âge l’empêchait de comprendre toute la complexité de sa situation, il était compliqué que d’expliquer à une enfant que sa vie était en jeu. Cependant, cela lui permettait de sortir bien plus qu’auparavant, même cela restait assez rare. La ferme de Goery était à quelques heures d’un petit village rural, cependant sa famille restait assez distant de ces habitants, les rares fois où ils y faisaient escale pour y vendre leur production, les regards curieux et remplis de jugement fusaient, comment un homme si laid a pu épouser une femme si sublime ? Et puis d’où venait-elle ? Tout cela faisait que la plupart du temps Heloïse était confiné chez elle, loin du monde extérieur et de ses dangers. Cela ne renforçait que l’attachement qu’avait Goery pour sa famille et parallèlement, une haine naquit envers sa propre nation. La simple idée d’imaginer les deux femmes de sa vie sur un bûcher était suffisante pour cela, Teïder, ce royaume était inhospitalier pour ceux qu’il aimait et ça il ne pouvait le supporter.

Un homme, un marie, un père, que ne ferait-il pour préserver les siens ? Goery se rapprocha donc de groupuscule rebelle, du moins, son épouse Alienor s’en chargea, plus subtile et malin que son époux, elle avait bien plus à apporter, le fermier, quant à lui apportait toute sa bonne volonté, ce qu’il avait toujours fait et qui avait séduit sa femme. Alienor devint bien plus absente, aux grandes dames de sa fille qui ne comprenait rien à la situation et qui n’avait d’autre contact que ses parents, par chance son père lui restait à ses côtés, tenant par la même occasion la ferme familiale, mais ne sachant trouvés les mots pour rassurer Heloïse qui ne comprenait pas pourquoi sa mère n’était plus aussi souvent à la maison.

Les années passèrent, le groupuscule gagnait en membre et bien que leur influence restait encore assez minime des actions de grande envergure semblaient pouvoir se dessiner dans un avenir proche. La mère d’Héloïse était encore moins présente en conséquent, si bien que l’enfant en venait à n’avoir seulement qu’un vague souvenir de sa mère et à quelque part s’en détacher petit à petit émotionnellement. Son père avait beau vanter chaque jour les actes de sa mère, de lui expliquer comme il le pouvait que ce fût pour elle que sa mère était loin, elle était toujours trop jeune pour véritablement comprendre. Tout ce que la jeune kitsune voyait, c’est que sa mère n’était plus là, qu’elle la voyait 2 à 3 dans l’année toute au plus, et jamais plus d’une semaine, que sa mère partait visiblement à l’aventure, alors qu'elle ne pouvait à peine sortir. Elle se sentait abandonné, trahie, enfermé, elle avait désormais 11 ans, un âge où un enfant est censé pouvoir sortir jouer avec des amis, s’amuser, vivre en soi… mais cette vie ne lui était pas accessible.

Ironiquement, ce désir allait pourtant se réaliser d’une certaine manière. Ce fut en pleine soirée, alors que Goery venait de border sa fille, il y avait de ça quelques minutes, la mère Kitsune, après plus de sept mois d’absence, rentra en trombe dans la bâtisse familiale. Réveillé par le vacarme, la petite Kitsune sortie discrètement de sa chambre, observant discrètement ce qui se déroulait à cette heure tardive. Heloïse ne comprenait pas vraiment ce qu’elle étendait, sa mère parlait à toute vitesse et faisait de grands gestes, quant à son père, il semblait complètement perdu, mais surtout effrayé. La pauvre gamine, réceptive au sentiment de sa famille ne put que trembler de peur, les mots qu’elle entendait, bien qu’elle n’en comprenait pas la moitié, ne la rassurait pas également, sa mère n’arrangea rien, car une fois que cette dernière remarque sa fille, elle se rua sur elle, la saisissant par les épaules, sa poigne violente témoignant encore une fois de la gravité de la situation.

Il fallait partir, loin, c’est tous que lui avait dit sa mère, aucune autre explication ne lui avait été fourni. Réunissant le strict essentielle pour survivre à ce qui semblait être un long voyage, ses parents mirent également le feu à la ferme familiale, au plus grand désarroi de leur enfant. Si elle s’était toujours senti comme étouffé dans ce lieu, il représentait également tous ses souvenirs, toutes sa vie, son monde connu, et tout cela devenait cendre sous son regard impuissant. Elle n’eut guère le temps de pleurer, le couple n’avait pas le loisir d’accorder une quelconque forme de deuil à leur fille, il devait partir.

La situation était critique, en effet, la trahison de certains membres de l’organisation rebelle avait été découvert et, si la plupart avaient pu être éliminé, certain avait pu s’enfuir, détenteur d’information plus que problématique. Cet évènement avait causé une véritable débandade au sein de la petite faction, beaucoup avait fui et abandonner leur camarade ou même trahi l’organisation à leur tour, espérant sûrement une quelconque clémence auprès des autorités Teïdériennes. Les répercussions furent rapides et brutales, plusieurs planque s’était retrouvé mis à sac, les sympathisants arrêtés ou tout simplement tué. Yamiko ne pouvait prendre le risque que sa famille puisse subir le même sort, elle n’avait pas quitté les rebelles pour autant, car plus que jamais pour survivre, il fallait rester unie. L’objectif était donc de rejoindre l’une des caches rebelles qui n’avaient pas été attaqué et dont l’existence n’était connu que de rare membre, dont Yamiko. Cependant, la distance de la dite cache était grande, ils leur faillaient monter dans le nord du royaume, le tout en évitant les villes, voir même les villages, quelque part la mère Kitsune revenait à cette sombre période lorsqu’elle venait d’arriver en Teïder, sauf que cette fois-ci, elle était d’avantage préparé.

Malheureusement, préparé ou non, cela n’enlevait en rien la dangerosité de leur voyage. Entre la faune locale, la fatigue, la nourriture rationnée et la peur constante, chaque journée de survie était en soi une victoire. Hélas, on ne peut gagner tous les jours, Goery était un homme bon, ainsi il avait tout fait pour rendre ce périple le moins pénible possible pour sa fille adoptive, sacrifiant ses rations, la portant son sur dos lorsqu’elle ne supportait plus de marcher. Cependant, il n’était plus dans la fleur de l’âge, déjà esquinter par des années de labeur, le pauvre homme ne put continuer bien longtemps, il s’écroula rapidement, quittant ce monde dans un silence et une simplicité presque pathétique. Il ne put d’ailleurs pas recevoir digne sépulture ou même être enterré, faute de temps, les vivants devaient d’abord penser à eux même, une mère pense avant tout à sa fille, malgré les larmes.

Malgré tout, les deux kitsunes arrivèrent finalement à destination. La cache était une bâtisse discrète, semblable de l’extérieur à une vieille cabane de bûcheron, l’intérieur également suivait cette même impression. Cependant, une trappe dissimulée s’y trouvait, menant à un sous-sol dans lequel la véritable cache se trouvait. Armes, vivres, carte détaillée de la région et tout ce qu’il fallait pour survivre, il y avait également un tunnel de replis, en cas d’attaque. Il y avait d’autre rebelle présent, une dizaine tout au plus, tous ayant la profonde conviction que cette planque ne serait pas trouvé par les forces Teïdériennes.

Nonobstant, c’était partir du constat que tous les traîtres avaient soit été éliminé ou alors avaient fuis, ce qui, bien entendu, n’était pas le cas. Il ne fallut que 3 jours aux renégats pour se faire attaquer par surprise en pleine nuit. Les Teïdériens enfumèrent leurs ennemis, les forçant à emprunter leur seul issus de secours, un second détachement n’avait qu’à les attendre et les cueillir. La boucherie fut évidente, à presque 1 contre 3, moins équipés et prit par surprise, les rebelles n’avaient que la force du désespoir pour les faire tenir. Yamiko, elle, avait bien plus, une vie a protéger, c’est donc avec la ferveur d’une mère prête à tout pour sauver sa fille qu’elle créa une brèche dans les rangs ennemis. Adressant un dernier baisé sur le front de celle pour qui elle avait consacré sa vie et la poussa dans cette unique voie de sortie, tout en barrant la route à tout être voulant rattraper sa fille.

Heloïse… ou plutôt Yumeri, courra… Aussi vite que possible sans se retourner, sans même regarder où elle allait, seule la peur l’animait, car malgré tous les efforts de sa mère, les Teïdériens s’étaient finalement lancés à sa poursuite. Zigzaguant entre les arbres, la pauvre enfant ne semblait pas capable de semer ses assaillants, mais dans sa course effrénée, la kitsune se heurta de plein de fouets sur quelque chose qu’elle n’avait pas vu. Un arbre ? Non, un homme, et il n’était pas seul, derrière lui se trouvait une quinzaine d’hommes, armé jusqu’aux dents. Tétanisés, Yumeri pensa qu’on l’avait finalement rattrapé, au sol, le visage ensanglanté et parsemés de larme, elle n’avait plus la force de fuir, elle n’avait plus qu’à attendre la mort. Sa peur l’aveuglait complètement, l’obscurité de la nuit n’y aidant en rien, pourtant, il ne s’agissait nullement de Teïdériens, bien au contraire. En fuyant toujours plus au nord, Yumeri avait fini par se rapprocher de plus en plus de la frontière Eïlynstérienne et donc par la même occasion elle y avait attiré ses assaillants, ce qui avait attiré l’attention des sentinelles Eïlynstériennes.

Ces derniers avaient naturellement remarqué les Tedeïriens et leur torche dans la nuit et était donc aller à leur rencontre afin de les éloigner de leur frontière et une chose était sûr, il ne s’était pas attendu à croiser une enfant. Si pendant un moment les sentinelles restèrent immobiles à fixer la kitsune, très vite, ils allèrent à se pour quoi ils étaient venus, ignorant complètement la pauvre enfant. Sauf l’un d’eux, qui prit le temps de véritablement regarder l’enfant, laissant ses camarades partirent devant. L’homme la regardait de haut en bas, sans rien dire, de son regard sévère. Il ne lui dit qu’une seule chose “Ne bouge pas”, avant de partir rejoindre ses compagnons. Yumeri fit ce qu’on lui demanda, était-ce par obéissance ou tout simplement par peur ? Ou bien était-elle encore sous le choc, quoiqu’il en soit, elle ne bougea, dans le froid, pendant ce qui lui semblait être une éternité. Cependant, les sentinelles revinrent, les autres continuèrent de l’ignorer comme si elle n’existait pas, mais l’homme qui lui avait demandé de ne pas bouger en revanche lui signe de les suivre, l’enfant hésita tout d’abord à suivre l’inconnu, mais ce dernier rajouta “Viens ou crève, c’est ton choix renarde”, elle lui emboîta immédiatement le pas.

Chapitre : 0-1 La naissance d’une guerrière

Une toute nouvelle vie commença pour elle, une vie marquée par la violence et une dureté quotidienne. L’homme qui l’avait invité à le suivre se nommait Silma, un sentinelle dont la mission première était de patrouiller aux frontières du royaume d’Eïlynster, ce dernier l’avait en quelque sorte recueilli, voyant en elle une potentielle Eïlynstérienne en devenir. Pourtant, tous ses camarades n’étaient pas de cet avis, pour eux Yumeri n’était qu’une enfant faiblarde qui serait à peine bonne à porter une dague. Cependant; Silma avait ce don pour discerner les potentielles chez autrui, lorsqu’il avait observer la petite Kitsune, ce n’était une enfant faiblarde qu’il avait vu, mais une gamine qui venait de traverser bon nombre d’épreuve et qui était encore vie, pour lui c’était des fondations amplement suffisante pour bâtir une guerrière qui ferait honneur à sa nation. Par conséquent, il fit d’elle une véritable Eïlynstérienne, pour commencer, il changea son nom, il n’aurait plus de Héloïse ou de Yumeri, mais Gloria, un nom qu’elle allait porter avec fierté. La nouvellement appelé Gloria se vit également imposer un mode de vie sévère et drastique, si sa vie à Teïder n’avait pas été sous les havres de la douceur et de la facilité, cette nouvelle vie allait se montrer bien plus exigeante, entraînement intensif quotidien, que cela soit au maniement des armes ou tout simplement pour renforcer sa condition physique, Silma se montrait intransigeant. Gloria dus très vite s’adapter à ce quotidien, elle n’était nourrie que si ces résultats du jour avait été concluant et son maître n’avait aucun scrupule à se nourrir sous yeux si ce n’était pas le cas.

Ce mode de vie était d’autant plus dur que de par sa race, son corps qui n’était pas fait pour gagner du muscle obligeait Gloria a redoubler d’efforts et à en faire plus que les autres. Mais sa ferveur lui donnait la force, car en parallèle de son entraînement, Silma l’éduquait comme une véritable Eïlynstérienne, les histoires des légendes, de la création du royaume, l’amour de la guerre et l’honneur du guerrier, tout cela Gloria l’assimilait tel une fanatique. Elle qui avait toujours du vivre cacher et confiné, sans qu’on ne lui transmette aucune valeur véritable, elle s’accrochait désormais à celle qu’on lui donnait et rien ne pourrait désormais la détourner de la voix qu’on lui traçait. Tous les jours la kitsune récitait l’hymne Eïlynstérien ainsi que leur devise, jour après jour elle devenait plus forte, plus agile, gagnait en réflexe guerrier, tout cela s’accompagnant également par de nouvelles acquisitions dans son apprentissage, car si la future guerrière n’avait reçu qu’une éducation extrêmement pauvre à Teïder, Silma ne pouvait raisonnablement son élève dans un tel analphabétisme, ainsi, c’est principalement durant ces années-là que Gloria put apprendre à lire et écrire convenablement, même si encore aujourd’hui elle présente encore certaine lacune dans ce domaine.

Pendant 5-6 ans, Gloria vécut ainsi, s’imprégnant tellement de cette nouvelle vie, qu’elle en oublia presque son passé, sa mère, son père adoptif, Teïder, tous cela ne devint que de morceaux de souvenirs de confus, dont désormais l’Eïlynstérienne n’accordait plus grande importance. Elle n’était plus cette enfant, Heloïse ou Yumeri n’existait plus, seul Gloria demeurait. Cependant, sa nature de Kitsune entraînait un autre problème, Gloria avait une longevité bien plus importante que celle de Silma qui lui était humain. Or, la kistune n’ayant que 17 ans, il lui fallait encore attendre une vingtaine d’années pour pouvoir prétendre aux rites de passage à l’âge adulte et donc servir pouvoir véritablement servir sa nation, son apparence encore trop juvénile n’y aidant en rien. Et Silma était réaliste, il n’avait aucune certitude d’être encore en vie dans ce laps de temps, qui sait quand connaîtra-t-il la mort, la lame à la main. Pour lui, le rite du passage à l’âge adulte était nécessaire, non seulement la symbolique y était forte, mais il s’agissait également d’une expérience indispensable pour tous soldats en devenir et il ne pourrait être sûr du devenir de sa pupille que par cette épreuve.

Silma prit donc une importante décision, lors de l’une de ses permissions, lui et certains de ces camarades amenèrent Gloria dans les terres sauvages. Beaucoup estimaient qu’il s’agissait d’une mauvaise idée, que Gloria était bien trop jeune et qu’il fallait tout simplement attendre pour le véritable rite, mais Silma n’écouta aucun de ces conseils, pour lui la kitsune qu’il avait entraîné pendant toutes ces années étaient prêtes, il avait une confiance aveugle en elle, confiance qui cachait un certain excès de confiance quant à son apprentissage. Ils escortèrent donc Gloria profondément dans les terres sauvages, ils lui donnèrent un point de rendez-vous, une spatha et rien d’autre, elle devait maintenant tenir 1 mois.

Si au début Gloria survivait tant bien que mal, chassant en évitant d’être chassé et en esquivant les adversaires qu’elle ne pouvait affronter. Cependant, vint le moment où elle rencontra des créatures plus intelligentes de celle dont elle avait l’habitude, les bêtes semblables à des loups, mais en bien plus imposant, ces derniers chassaient en meute et il fallait croire que Gloria s’était aventuré sur leur territoire, car ils ne lâchaient pas. La kitsune se fit traquer près de 3 jours, durant lesquels, dormir, manger et boire avait été rare et très bref, finalement encerclé et à bout de forces, Gloria perdit connaissance, n’ayant d’autre choix que d’accepter sa défaite.

Mais cette défaite ne fut pas le préambule de sa mort, bien au contraire. À son réveil, elle eue pour surprise d’être encore en vie, les loups ne l’avaient pas tuée ou dévorée. Elle rencontra la chef de cette meute, la griffe nocturne, une Thérianthrope alpha, Gloria lui expliqua son histoire, qu’elle devait apprendre à survivre seul avant de pouvoir rentrer chez elle. Il fallait croire que la jeune guerrière avait su impressionner la meute, car ces derniers la prirent sous leurs ailes. Gloria apprit énormément avec eux, elle se familiarisa bien plus avec sa forme de renard géant, chose qu’elle n’avait pu apprendre véritablement auprès de Silma, mais surtout, on lui enseigna l’art de la traque. Repérer les marques au sol, les signes de passage, sentir les embuscades, les tendres, se nourrir, trouver ou dormir, savoir allumer un feu avec les moyens du bord. Petit à petit, celle que la tribu surnommait Rakiel, devint une véritable tueuse, la tribu la traitait comme une adulte, elle avait des responsabilités et des devoirs et elle s’en acquittait parfaitement.

Avec tout cela, Gloria perdit la notion du temps, si bien qu’elle resta près d’une année auprès des Vaelstraz, sans compter le temps qu’elle avait passer seul dans les terres sauvages, mais malgré tout ce temps, la Kitsune devait retourner à Eïlynster, nation pour laquelle son attachement semblait indéfectible. La meute la raccompagna à la frontière avant de partir pour le sud, quant à elle, elle continua vers le nord, jusqu’à rejoindre son mentor. Ce dernier fut surpris de la revoir, car après plus d’un an, tous ceux qui la connaissait l’avait tout simplement estimé morte et bien qu’il ne montra aucun signe d’affection, il était heureux de la revoir en vie et surtout dans cette condition, car Gloria n’avait pas besoin de lui raconter ce qu’elle avait traversé, Silma voyait parfaitement qu’elle prodigieuse combattante elle était pour son âge désormais.

Beaucoup de choses avait changé durant son absence, Silma avait eu un fils, pour son plus grand étonnement, l’enfant n’avait actuellement qu’un an, mais il était clair qu’il serait un bon guerrier avec un père tel que Silma, c’est du moins ce don était persuadé Gloria. L’enfant se nommait Victor, quant à sa mère, Silma n’en parla jamais et sa pupille n’insista jamais quant à ce détail. Mais avec ce nouvel être dans la vie de son maître, Gloria prit petit à petit ses distances avec ce dernier, cherchant à devenir de plus autonome, paradoxalement elle l’aida avec l’enfant comme elle le pouvait, vivant dans la campagne Eïlynstérienne, la kitsune vendait son service en aidant aux fermes alentours pour aider financièrement son mentor, mais elle aida également à l’entraînement de Victor lorsque ce dernier eu l’âge de manier les armes. Une étrange relation se dessina entre elle et l’enfant, si de son côté Gloria aimait énormément Victor, jusqu’aux point à se sentir attirer par ce dernier lorsqu’il devint un homme, Victor quant à lui était assez antipathique avec elle, se montrant assez distant. Si Gloria ne comprit jamais, encore aujourd’hui pourquoi Victor avait un tel comportement à son égard, à sa plus grande déception, la réponse se trouvait dans l’éducation de Silma. En effet, Gloria s’était montré une élève assidue et très prometteuse, aussi bien sûr le plan combatif que sur l’obéissance, le sérieux et la dévotion pour les traditions de la patrie, elle était une source de fierté pour lui. Son fils en revanche… il était bon guerrier et pouvait croiser le fer avec Gloria sans trop de soucis, bien que cette dernière semblait avoir de meilleur réflexe que lui, le problème était dans son attitude, il était contestataire, trop confiant en lui voir même orgueilleux et Silma fit l’erreur de le mettre en constante rivalité avec Gloria, chaque erreur que faisait son fils, son père lui rappelait à quel point Gloria avait fait mieux, c’est ainsi que Victor jalousa la guerrière, car pour lui elle volait toute la reconnaissance que son père aurait pu avoir à son égard.

Ironiquement, bien que Gloria vît Victor grandir, ce dernier passa le rite de passage à l’adulte en même qu’elle, lui ayant 18 ans et elle 35. Tout deux réussir leur rite sans grande difficulté, bien que la kitsune se démarque en ramenant le cœur et la cervelle d’une créature bien plus imposante que son rival de fortune, ce qui continua d’accentuer la distance entre eux.

Finalement adulte, elle et Victor furent affecter à la même unité de sentinelle, dirigée par Silma qui entre temps avait prit du galon en devenant sergent. Bien entendu, ils n’eurent pas de traitement de faveur avec lui et furent traités au même titre que les autres.

Mais cela ne dura pas longtemps, cette même année, un groupe de Teïderien se fit repérer près de la frontière, la troupe de sentinelle, sous les ordres de Silma, partirent directement les chasser, comme à l’époque ou Gloria avait rencontré son maître. Cependant, quelque chose n’allait pas, alors que la troupe se mettait en embuscade pour attaquer les Teïdériens par surprise, la kitsune voyait parfaitement que leur position n’était pas bonne, ses années dans les terres sauvages lui avaient bien appris comment faire une embuscade, or dans ce cas-là, la situation n’était pas bonne. Ils pouvaient se faire prendre à revers et certains angles n’était pas surveillé, l’Eïlynstérienne voulu en informer son sergent et mentor, mais ce dernier l’invectiva de garder la position. Elle n’était qu’une soldate, elle avait confiance en ses supérieurs et en son mentor, alors elle s’exécuta, elle eu hélas raison. Ils se firent prendre à revers et étaient moins nombreux que leur assaillant, très vite, elle se trouva isoler avec une poignée de sentinelles et se firent capturer dans la bataille.

Les Teïdériens firent marcher leur prisonnier pendant plusieurs heures, avant de finalement s’arrêter à leur campement, dont au milieu se trouvait des poteaux qui surplombaient une pile de bois. Un bûcher, au nombre de trois, Gloria et les autres “non-humains” furent amener en premier, attacher et près à se faire brûler vifs. Lorsque les flammes s’allumèrent, beaucoup de choses resurgirent dans l’esprit de la guerrière, sa vieille maison brûlé, les flammes des torches des Teïdériens qui avait voulu la tuer lorsqu’elle n’était qu’une enfant, elle haïssait le feu. Pourtant devant cette mort certaine, elle fixa celui qui semblait être l’investigateur de cette exécution, elle ne vit pas son visage, mais elle n’oublia jamais son masque et, avec toute l’audace d’une Eïlynstérienne, elle chanta l’hymne de sa patrie, alors même que les flammes s’approchaient d’elle.

Elle aurait dû mourir, et malgré la peur, elle y faisait fasse fièrement. C’était sans compter les sentinelles qui avaient survécu à la bataille, Silma mena la charge accompagné de Victor et de tous les autres, ils étaient libérés les prisonniers. Le second round commença et fut très violent pour les sentinelles qui perdirent beaucoup des leurs, seuls Gloria fut libérer du bûcher à temps, ses frères d’armes brûlants sous des cris de douleurs atroces qui la hanteront à jamais.

Le sauvetage coûta finalement bien plus par rapport à ce qu’il avait sauvé, mais surtout, Silma se trouvait parmi les victimes. Chose que ne pouvait se pardonner la kitsune, qui pourtant n’était pas la véritable responsable, ce que ne pensa pas Victor, qui l’accusa d’être la fautive quant au décès de son père. Gloria se sentait honteuse et pitoyable après cet évènement, pourtant ce ne fut pas ce que pensèrent ses supérieurs, car quand il fallut mettre au clair ce qu’il s’était passé, beaucoup vinrent vanter les exploits de la guerrière, elle qui n’avait pas trembler devant les flammes et qui avait eu la force de chanter haut et fort l’hymne Eïlynstérien face à l’ennemi, elle qui s’était battu comme une forcenée, elle qui avait voulu prévenir son supérieur du danger de leur position. Tout cela avait finalement présenté Gloria sous un jour bien plus glorieux que ce qu’elle avait pensé. Par conséquent, on lui donna sa chance, après quelques mois pendant lesquelles ses supérieurs la mettaient secrètement à l’épreuve, elle prit du Gallon.

Elle ne resta pas dans les sentinelles, estimant que ses capacités méritaient bien plus de liberté d’action, ainsi Gloria devint sergent d’une unité de traqueur. Ses missions seraient variées, s’ils aideraient par moment quant à la surveillance des frontières, son unité seraient également amenés à traquer des cibles dans les autres nations, traître, déserteur, espion ennemis et tout autre cible qu’on lui ordonnerait d’éliminer. C’était un nouveau poste, ainsi qu’un nouveau grade qu’elle avait eu rapidement, mais elle ferait tout pour faire honneur à son défunt mentor, à sa nation, à ses frères et sœurs d’armes et également à son nom, Gloria Silmara.

Liens :

Yamiko : mère biologique, Gloria n'en a presque plus aucun souvenir aujourd'hui, elle est présumé morte aux mains des Teïdériens.

Goery : père adoptif, elle n'a également que très peu de souvenir à son égard, elle se souvient cependant qu'il s'agissait d'un homme bon, il est aujourd'hui mort de fatigue.

Silma : figure paternelle et mentor, Gloria tout lui devoir, son identité a été façonné par lui. Aujourd'hui encore, elle se sent coupable de sa mort lors de son sauvetage.

La Griffe nocturne et les Vaelstraz : figure maternelle et mentor, elle considère la meute comme sa seconde famille et en garde de très bon souvenir. Cependant, son allégeance va à Eïlynster avant eux.

Victor : fils de son mentor, mais également frères d'armes et rivaux. Gloria nourrit quelque sentiment pour le jeune homme, bien qu'elle ne sache pas vraiment comment les qualifier, cela semble être de l'amour, cependant ce dernier ne l'apprécie que très peu et la considère responsable de la mort de son père, injustement.

Son unité de traqueur : elle les considère comme sa famille, elle se montre stricte et intransigeante avec eux, mais sait se montrer une bonne camarade actuellement. Elle accorde une grande confiance en eux, confiance qu'elle espère réciproque.

Osami : rivale que Gloria apprécie, bien qu'elle n'est disputé qu'une seule combat avec elle pour le moment, combat qu'elle a gagné. Elle espère pouvoir un jour disputer un autre duel avec cette kitsune dont elle apprécie le style de combat.

Sigismond : elle ne connaît ni son visage ni son nom, mais elle a une rancœur tenace et encore brûlante pour cet homme.



Qui êtes vous ?


Petite présentation de votre personne : Je suis gentil et pas méchant Smile

Rythme rp et particularités : rien à dire en particulier

Comment avez vous découvert le forum : Aether Vaelstraz m'a gentiment forcé <3

Des ambitions pour votre personnage ? Quelle évolution aimeriez vous lui donner à court ? Moyen ? Long terme ?
Avez vous prévu quelque chose ou êtes vous adepte du "laisser le jeu faire" et voir ce que ça donnera ?
Au feeling, Gloria tentera de grimper dans la hierarchie en tout cas :p

Otmar Ehrlich Deffarès
Otmar Ehrlich Deffarès

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